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 The Lone Rangers

Charlie Beauregard
Charlie Beauregard
le chaos organisé
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Présent
ÂGE : 37 ans (08/04/87)
SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles
STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden
MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+
LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city)
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool
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CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB)
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Message(#)The Lone Rangers EmptyDim 21 Jan 2018 - 16:24

Le complexe Hibiscus pouvait se targuer d'une chose, c'était de ne pas exsuder les malheureuses combinaisons d'odeurs caractéristiques d'une grande partie des vestiaires sportifs. Bien entendu, les propriétaires n'étaient pas garants des effluves corporels de leurs membres, mais ces derniers en avaient pour leur argent lorsqu'il s'agissait de propreté et d'entretien. Le staff n'avait pas de pièce dédiée, même s'il y avait la petite remise derrière l'accueil qui préservait les plus pudiques des regards inquisiteurs. Très peu de personnes l'utilisaient, pour la simple et bonne raison que la pudeur n'était pas très symptomatique de l'univers sportif, et que la plupart des coachs aimaient se faire mousser. C'était une sorte de rituel de vénération destiné à flatter des egos déjà bien enflés. Un spectacle de désolation en ce qui concernait Chad, qui se mêlait à la foule plus qu'il ne s'en détachait. Malgré sa carrure imposante, il préférait les discussions détachées avec ses élèves plutôt que le silence évocateur d'un déshabillement chorégraphié. Il était encore tôt. L'après-midi déclinait lentement, et à cette heure il ne partageait généralement les bancs des vestiaires qu'avec les quelques habitués qui avaient suivi ses conseils l'heure précédente. C'était un bon moyen de débriefer et de lancer quelques piques affectueuses, le genre dont il avait le secret sans qu'on ne l'accuse de condescendance. Ce soir pourtant il n'y avait que lui et le son irrégulier de la douche qu'il entendait couler au loin. Non sans se presser, il enfourna ses dernières affaires dans son sac avant de s'asseoir pour enfiler ses chaussures bateau en cuir marron. Elles avaient vécu, mais il n'avait jamais pu trouver plus confortable. Et de boutonner sa chemise : une récente acquisition, d'un blanc classique au col officier. Quiconque ne le connaissait pas aurait pu croire qu'il avait sorti le grand jeu. Mais Chad était simplement du genre à s'apprêter pour n'importe quelle occasion. Ce n'était pas un excès de zèle, ni dans l'extrême prévoyance de croiser quelqu'un qu'il aimerait impressionner. C'était juste lui. Un dernier coup d'œil obligatoire pour replaquer ses cheveux, et il embarqua son sac sur son épaule avant de se faufiler à l'extérieur, au moment même où un groupe de jeunes bruyant se dirigeait vers lui dans une effusion d'hilarité. Il leur adressa un sourire courtois avant de rejoindre Beca qui somnolait derrière son comptoir. "BBBeca !" prononça-t-il dans un volume légèrement au-dessus de son habituel débit, tout en écrasant sa paume de main sur le plan de travail. La jeune fille se réveilla paniquée, tel un hibou perturbé dans sa léthargie. "Oui, ton chèque !" répondit-elle aux aguets, tout en fouillant dans le casier sous le comptoir. Chad attrapa sa récompense entre deux doigts, avant de la gratifier d'un salut militaire. Il appréciait cette petite. Elle faisait preuve d'une bonne volonté naturelle, et ce même si son père l'avait probablement contrainte au départ. "On t'attend dans deux semaines !" cria-t-elle tandis que Chad s'éloignait déjà, le dos tourné. Il lui accorda un pouce en l'air, puis disparut dans l'allée.

Le rituel de Chad était bien rodé. Ses extras à Hibiscus lui permettaient de s'offrir le luxe d'une balade utile dans les rues de Logan City. Il n'habitait qu'à quelques dizaines de minutes, et lorsqu'il n'enfilait pas ses baskets pour un footing improvisé jusque chez lui, il filait droit au café du coin pour commander son mocaccino favori. Il le prenait généralement à emporter, mais parfois il s'autorisait l'extravagance de le déguster sur place, pour lire le journal hebdomadaire ou poursuivre la lecture d'un roman plus ou moins captivant. Ce jour-là, il avait emporté avec lui un classique d'Emily Brontë, qu'il avait déjà parcouru maintes et maintes fois. La file d'attente au café s'étendait jusqu'à l'entrée, mais Chad s'immobilisa un instant sur le seuil, espérant croiser le regard de la petite Jane - toute analogie avec le roman de l'autre sœur Brontë n'était que fortuite -, qui s'affairait derrière son bar. Quand elle leva enfin les yeux, son regard sembla s'illuminer et d'un signe de tête elle invita Chad à s'asseoir. Ce favoritisme l'avait d'abord mis extrêmement mal à l'aise, puis il avait fini par s'y accommoder. Il le méritait peut-être, après tout. Même s'il la soupçonnait fortement d'avoir le béguin pour lui, et que cet opportunisme lui arrachait quelques scrupules. Monsieur n'avait surtout pas envie de passer pour un goujat. Mais il avait appris à être patient, et ne passait rarement avant les autres clients. Elle lui épargnait seulement les désagréments des piétinements d'une file d'attente. Satisfait, il s'assit à une table libre qui bordait la vitre, au coin de l'angle entre deux murs, et déposa son sac sur la chaise à sa gauche. Face à lui, une femme évoluait entre sa montre et son portable, comme pour signifier au monde qu'elle attendait quelqu'un. C'était typiquement lui six mois plus tôt, anxieux du regard des autres. Une appréhension qu'il avait appris à combattre avec le temps, à force de patience et d'auto-flagellation. Depuis, il avait l'audace de s'offrir ce genre d'instants solitaires qu'il aurait subis autrefois. Soucieux de ne pas ajouter à son angoisse, il ne la fixa qu'une fraction de seconde, avant d'extraire son livre de son sac et de le déployer devant ses yeux. Son bassin avait légèrement pivoté, et il faisait face à l'intérieur du café, ses immenses jambes déployées sous la chaise d'à côté.



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Message(#)The Lone Rangers EmptyDim 21 Jan 2018 - 17:38


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ft. chad

Ce n'était pas tous les jours qu'Ellen avait la ferme intention de sortir avec l'une de ses collègues. Cette grande brune avait un sacré rythme de vie, avec deux enfants, un mari et un emploi qu'elle prenait beaucoup trop à coeur. A l'entendre parler, on avait toujours l'impression qu'elle avait un véritable emploi du temps de ministre. Au fil des mois, Joanne avait appris à la connaître et à l'apprécier. Ellen semblait être un peu brute de décoffrage au premier abord, surtout parce qu'elle aimait savoir à qui elle avait affaire avant de s'ouvrir un peu plus. Dans ce musée, chaque poste était quasiment un honneur tant tout était prisé. Les nombreux projets, bien différents des uns des autres et la tenue impeccable de chaque galerie donnait envie. Mais du haut de son mètre soixante et de ses hauts talons qui la grandissaient un peu, elle avait su se démarquer, cette petite blonde. Et malgré la douceur qu'inspirait son visage angélique, elle était dotée d'une détermination qu'elle s'était découverte au fil des mois. Elle n'avait pas caché sa surprise le jour où sa collègue lui avait suggéré d'aller boire un coup en sortant du travail. D'habitude, elle filait à l'école récupérer ses deux enfants pour rentrer à la maison et s'atteler au dîner. "A moins que tu ne doives récupérer ton bout de chou directement en sortant." s'était-elle alors inquiétée. L'avantage d'avoir mis Daniel dans une crèche plus coûteuse que d'autres était bien la flexibilité horaire dont disposait les parents pour les récupérer. Joanne avait certes repris un rythme de travail normal, rien d'aussi intensif que ce qu'elle avait connu durant les dernières semaines de 2017, mais elle n'était jamais à l'abri d'un imprévu. "Oh non, ça ne devrait déranger les assistantes maternelles que je vienne le récupérer un peu plus tard." lui assura-t-elle alors avec un sourire. "Parfait. On se rejoint là-bas, alors." répondit Ellen avec un sourire satisfait, avant de tourner ses talons pour vaquer à ses occupations. Toujours avec cette crainte d'arriver en retard, la petite blonde s'était rendue au café avec un peu d'avance. Elle avait déjà commandé un chocolat chaud ; ayant tout bonnement horreur du café. Joanne regrettait alors de ne pas avoir emmené le matin même un de ses bouquins, ou des articles à lire afin de l'occuper le temps que sa collègue n'arrive. Sur le coup, elle se rappelait qu'elle devait envoyer un message à Hassan. Après de longs mois de silence total, il avait fini par lui envoyer un petit colis qui contenait un pendentif que la grand-mère de Joanne avait donné à sa petite fille alors qu'elle n'avait que sept ou huit ans. Hassan l'avait conservé tout ce temps et avait jugé bon de le rendre à sa propriétaire, malgré les discordes. Il avait hissé un drapeau en y joignant un petit mot avec, juste une preuve qu'il ne lui souhait pas non plus du mal. Un geste qui avait beaucoup touché la jeune femme, surtout avec la valeur sentimentale qu'elle accordait à ce bijou et qu'elle ne pensait pas revoir un jour. C'était alors un peu rêveuse qu'elle regardait la vie suivre son cours à travers la fenêtre. Ses iris bleus jonglaient entre son téléphone et la magnifique montre que Jamie lui avait offerte pour Noël. Elle ne quittait jamais son poignet, qu'importe si ce n'était pas accordé avec ses tenues. Mais cela arrivait rarement car elle portait principalement du bleu, comme ce jour-là. L'heure tournait, et Ellen ne venait toujours pas. Dix minutes plus tard, celle-ci lui envoyait un message en s'excusant bon nombre de fois, car un de ses enfants étaient malades et qu'elle ne pouvait pas le laisser seuls à la maison. Joanne lui assura que ce n'était pas grave. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle se retrouvait seule dans un café ou dans un bar. Dans la foulée, elle en profitait pour envoyer à Jamie un petit message d'amour, rien de très extravagant. Juste qu'il sache qu'elle pensait à lui. Elle finirait son chocolat chaud et pourrait aller récupérer Daniel ensuite. Chaque semaine, elle se réjouissait avec impatience d'être le vendredi soir. Parce qu'elle savait qu'elle allait revoir Jamie et passer un weekend entier avec sa famille. Elle l'aimait tellement. Joanne avait l'impression d'avoir retrouvée la naïveté des premiers jours. Un sourire étirait discrètement ses lèvres dès qu'elle pensait à lui. Pendant toute cette attente, la petite blonde s'était sentie observée. S'il y avait bien un personne très douée pour savoir qu'un regard se posait sur elle, c'était Joanne. Elle avait pendant très longtemps bien trop réceptive aux regards qu'on pouvait lui lancer. Se demander ce que les gens pouvaient bien penser l'avait toujours terrifiée. Cette tendance s'était bien amenuis au fil des derniers mois, mais elle était toujours bien dotée de cette capacité là. Elle avait donc levé ses yeux en sa direction, au même moment où lui, avait décidé de se concentrer sur autre chose. Un homme, peut-être du même âge qu'elle, grand (quoi que ce qualificatif n'avait pas tant de valeurs pour elle étant donné qu'elle était bien petite), qui prenait visiblement bien soin de lui et qui aimait lire. Joanne n'arrivait pas à lire le titre de ce dernier. Il avait largement pris ses aises, en se permettant de poser ses pieds sur la chaise juste de l'autre côté de la petite table. Le genre de manière que Joanne n'appréciait pas vraiment, mais ce n'était certainement pas à elle de refaire l'éducation de chacun. Et elle était bien la dernière personne à juger les personnes, elle n'allait certainement pas se permettre de penser qu'il était mal éduqué non plus. Lui n'avait pas l'air d'attendre qui que ce soit, en revanche. En voulant ramasser sa serviette en papier qu'elle avait fait malencontreusement tomber, Joanne se rendait compte qu'un élément essentiel était tombé du sac de l'inconnu. Engager la conversation avec quelqu'un qu'elle ne connaissait n'était franchement pas dans ses habitudes, mais elle ne souhaitait pas pour lui qu'on lui dérobe l'un de ses biens. "Excusez-moi." dit-elle d'une voix toute douce qui lui était particulièrement propre. Elle esquissa sourire bien timide une fois que cette paire d'yeux bleus se posait une nouvelle fois sur elle. "Il me semble que votre porte-feuille soit tombé de votre sac, par terre." lui fit-elle remarquer. Même s'il se trouvait dans un coin du café et qu'il y ait peu de chance qu'on ne le lui vole, il fallait toujours jouer la carte de la prudence dans les lieux publics, Joanne ne le savait que trop bien. Le sourire de la jeune femme se fit ensuite bien plus naturel et amical qu'auparavant. Elle ne cherchait qu'à l'aider.
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Message(#)The Lone Rangers EmptyDim 28 Jan 2018 - 19:30

Chad avait appris à ses dépens qu'il y avait quelque chose de poétique à l'exil, lorsqu'il n'était ni subi ni imposé. Volontaire, la solitude avait ce don de délester du poids des contraintes sociales, ou même du regard oppressant des autres. Une chimère sans doute inspirée par son manque de confiance chronique. Et il y avait des confidences qu'on ne pouvait faire à personne lorsque l'on divorçait de sa meilleure amie. Lorsque Kelly avait quitté la maison, traînant derrière elle un Tobey pétri de candeur, Chad s'était par la force des choses retrouvé livré à lui-même. Il aurait pu chercher du réconfort auprès de ses proches - et de fait sa mère avait naturellement endossé ce rôle, avec un zèle excessif dont elle seule avait le secret - mais il avait au contraire chéri ce moment pour se recentrer sur lui-même et ses envies, jusqu'à ce que ce sentiment d'abandon ne décide de le quitter à son tour. Peu à peu, il avait pris goût à cette indépendance, même si les nombreux moments qu'il passait en compagnie de ses amis lui rappelaient avec pugnacité qu'il y avait dans cette apparente satisfaction un soupçon de déni. Il se gardait bien de le dire, et feignait à merveille la complaisance de ces instants seuls, au carrefour entre la méditation hippie et la mélancolie recherchée d'un romancier, isolé dans une cabane au fond des bois. Il soupçonnait d'ailleurs fortement que, dissimulé derrière ses livres, c'était l'image qu'il renvoyait au monde. Et, étrangement, si Chad était du genre à éviter de faire aux autres ce qu'il ne voulait pas qu'on lui fasse, il avait appris à se distraire de ces minutes de solitude grappillées pour inventer des vies aux passants. Du moins lorsqu'il n'avait pas le nez plongé dans un livre. C'était le genre de jeu auquel il s'adonnait à la terrasse d'un café, à l'abri derrière ses lunettes de soleil. Dieu qu'il aurait détesté qu'on lui prête autant de préjugés. Il avait déjà du mal à ne pas éponger les rebords des lavabos dont il se servait chez ses amis, parce que c'était typiquement le genre de choses qu'il leur reprochait lorsque ces derniers venaient investir sa salle de bain. Il était toujours le dernier à rentrer d'une soirée chez des amis, parce qu'il se sentait contraint - plus psychologiquement que socialement - à ranger, nettoyer, ou du moins apporter sa pierre à l'édifice qu'ils avaient tous contribué à souiller.

Cette pensée importune l'obligea à reprendre la lecture de son paragraphe pour la troisième reprise. De toute manière, il était bien trop préoccupé par l'expectative de son café pour se concentrer pleinement sur sa lecture. Aussi, lorsque la jeune femme assise à la table d'en face l'apostropha timidement, n'eut-il aucun mal à comprendre qu'elle s'adressait à lui. Sans y réfléchir à deux fois, il retourna son livre sur la table et lança machinalement un coup d'œil à l'endroit indiqué par l'inconnue. Son portefeuille avait bel et bien glissé de la poche de son sac pour se retrouver, inconscient, sur le sol du café, non loin de l'endroit où il avait repoussé la chaise. Repliant ses jambes, Chad se baissa religieusement pour attraper son bien du bout des doigts. Par réflexe, il vérifia que le chèque qu'on lui avait remis quelques minutes plus tôt était toujours à sa place. Après avoir fait un bond dans sa poitrine, son cœur soulagé reprit enfin une cadence normale lorsque le bout de papier s'offrit à ses yeux. Chad vérifia une deuxième fois après avoir refermé la poche de son sac que son portefeuille n'avait pas disparu, avant de refermer le zip minutieusement. Enfin il s'autorisa un nouveau regard à la jeune femme qui venait de lui éviter un instant de panique à son retour chez lui. "Merci beaucoup." formula-t-il avec toute l'amabilité qu'on lui connaissait, la gratifiant même d'un sourire apaisé. Il aurait très bien pu se contenter de cet échange cordial et retourner s'exiler avec l'esprit vengeur de Heathcliff, mais on lisait chez elle un altruisme rayonnant, limite magnétique. Ce genre de magnanimité qui lui rappelait inévitablement Kelly. "Vous attendez quelqu'un ? Non pas que je veuille me joindre à vous..." dit-il dans une démarche irraisonnée d'établir le contact. "Je veux dire... n'y voyez pas là une quelconque tentative de drague, je..." balbutia-t-il. Je ne suis pas intéressé par les femmes, pensait-il pour sa défense. "Désolé, c'était maladroit de ma part." se ravisa-t-il enfin en détournant le regard, balayant son échec d'un geste incontrôlé de la main. Si c'était une véritable tentative de drague, autant dire qu'il aurait littéralement pris ses jambes à son cou pour se terrer à jamais dans un trou creusé de ses propres mains.



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Message(#)The Lone Rangers EmptyLun 29 Jan 2018 - 0:45


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Joanne ne se mêlait pas vraiment de la vie des autres. Il lui avait toujours fallu beaucoup de temps pour se trouver une place. Cela avait été le cas durant sa scolarité, mais elle le vivait plutôt bien. Elle avait toujours eu son propre univers, ses popres croyances. Elle n'était pas non plus celle qui était isolée de tout le monde. Plutôt la discrète, celle que l'on n'embêtait pas et qui n'embêtait personne. Une place qui lui convenait. Alors entrer inopinément dans la vie de quelqu'un d'autre, sans qu'on lui ai demandé quoi que ce soit, ça ne lui ressemblait pas vraiment. Mais le tout partait d'une bonne intention, avant qu'une personne à l'esprit peu raisonnable ne soit tenter de dérober le porte-feuille en question. Dans un parfait silence, l'inconnu posait ses pieds au sol et se penchait afin de récupérer son bien et de le rangea dans son sac, faisant en sorte qu'il ne tombe pas à nouveau de là. La petite blonde n'avait pas grand chose d'autre à faire que de le regarder, tout aussi silencieuse. Elle n'attendait pas vraiment quoi que ce soit en retour, elle estimait qu'elle avait fait ce qu'il y avait à faire, et tout ceci aurait pu s'arrêter là. Il aurait très bien pu la snober de bout en bout, après tout. Elle aurait été quelque peu vexée, aurait froncé un petit peu les sourcils, pensé qu'il n'était pas très poli avec un vague haussement d'épaules avant de retrouver à ses propres affaires. Mais rien de tout ceci, le brun la remercia. Joanne lui rendit un adorable sourire en entendant ses remerciements d'ailleurs. "C'est normal." lui avait-elle répondu de sa voix douce avec sympathie. Elle but ensuite une gorgée de chocolat chaud qui était enfin devenu tiède et déposait délicatement la tasse dans sa coupelle. Joanne ne s'attendait pas à davantage de cérémonies, ni à un quelconque échange. Il avait l'air particulièrement happé par son bouquin un peu plus tôt et était persuadée qu'il reprendre là où il s'était arrêté. Lorsque Joanne l'avait vu pour la première fois, elle trouvait qu'il ne manquait pas d'assurance. Il était plutôt un bel homme – mais personne ne sera plus beau que Jamie car elle manquait quelque peu de subjectivité par moment –, bien habillé, avec de bons goûts, qui aimait lire, sûre de lui. Mais lorsqu'il reprit parole, il semblait être beaucoup moins certain de ce qu'il disait, il y avait là une certaine maladresse. Joanne en était surprise, voire même attendrie. L'habit ne faisait apparemment pas le moine. "Ne soyez pas désolée." lui assura-t-elle en le regardant. "Je ne voyais pas ça comme une tentative de drague. Et il n'y a personne à charmer." Le sourire qui était ses lèvres était sympathique, sincère. La manière dont il détournait le regard en étant quelque peu éhonté lui rappelait un petit peu Jamie. Il faisait toujours cela lorsqu'il était embarrassé, d'une manière ou d'une autre, c'était très attendrissant. "Mais pour répondre à vos questions, l'amie que j'attendais a des enfants qui ont collecté quelques microbes à l'école et qui ne peuvent plus se passer de leur mère pour les prochains jours." répondit-elle. Et l'on s'inquiétait toujours de son enfant malade, on n'était pas serein tant qu'ils n'étaient pas en forme à nouveau. "Ca n'est que partie remise, mais je ne comptais pas non plus m'empêcher de boire un petit quelque chose tant qu'il y a de la place dans ce salon de thé. Et ce n'est pas courant que je m'accorde ce genre de gourmandises, c'est l'occasion." Pourtant, la petite blonde adorait les salon de thé, les viennoiseries, les petites mets sucrés que les pâtissiers savaient faire avec brio. Mais les soirées étaient tellement chargées ces derniers mois. Elle rentrait tard du travail, elle passait régulièrement voir Jamie pendant plusieurs semaines afin de s'assurer que tout aille bien, elle devait chercher Daniel à la crèche, profiter d'un instant avec lui, préparer le dîner, promener les chiens. Sa liste de tâches était extrêmement longue et elle ne pouvait pas toujours se permettre de petits plaisirs comme celui-ci. "Et vous ? Attendez-vous aussi quelqu'un ou vous vouliez juste profiter d'un bon café, équipé d'un roman passionnant ?" Joanne adorait lire également, elle se laissait facilement entraîner par ces histoires et se l'imaginait aisément. Elle avait un esprit créatif et très enrichi, pour ce genre de choses. "Parfois, les livres sont de bien meilleure compagnie." Joanne se souvenait de ces quelques fois où sa soeur la poussait à sortir, à boire un verre dans un bar. On aura pu comparer Joanne à un bout de viandes que l'on mettait au milieu de vautours. "Ce n'est pas le cas de maintenant, je vous assure." Et puis, elle n'avait pas de lecture sur elle. La jeune femme continuait de lui sourire. "Je m'appelle Joanne." finit-elle par dire, ne sachant elle-même où tout ceci allait en venir. Et bien qu'au premier abord, elle n'avait pas été certaine de bien s'entendre avec lui, sa maladresse et l'envie d'entamer une conversation lui avait fait quelque peu changer d'avis. Il avait l'air plutôt sympathique et ces derniers temps, Joanne se montrait plus sociable qu'elle ne l'avait été pendant très longtemps.
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Chad n'était pas connu pour sa timidité. Quant à sa maladresse, elle relevait davantage d'un manque de spontanéité que du handicap social. Lorsqu'il déviait de sa trajectoire, tracée scrupuleusement par ses soins, on pouvait noter chez lui une espèce de panique chronique. Le symptôme d'années d'un auto-conditionnement qu'il avait été forcé de s'infliger, pour ne pas marcher sur les pas de ses frères ainés, ou même de son père. Encore à ce niveau, il était le vilain petit canard. Les Taylor ne prévoyaient jamais rien, si ce n'était l'heure de l'apéritif, lorsque les rares voisins de la ferme venaient profiter d'un barbecue estival. Et bien entendu, personne n'était jamais à l'heure, ce qui n'avait l'air d'alarmer personne d'autre que le cadet de la fratrie, lorsqu'il daignait répondre présent. Chad n'avait eu d'autre choix que de planifier sa vie avec autant de dévotion, tout comme il avait calculé ses trajets jusqu'au lycée, lorsqu'il s’était lâchement résigné à accepter les avances de cette chère Kaitlin. Leur relation de couple avait été aussi fugace que platonique. Mais elle ne lui en avait pas tenu rigueur. Un échange de regards semblait déjà lui procurer autant de satisfaction érotique qu'une étreinte. Quoiqu'il en soit, Chad avait toujours su que ses projets de vie, bien trop éloignés des espoirs que le paternel plaçait en ses enfants, n'auraient jamais suscité ni son enthousiasme ni le moindre encouragement de la part du reste de la famille. Livré à lui-même, il avait donc dû rapidement s'émanciper de la prétendue sagesse parentale pour développer son propre sens des priorités. Plusieurs années plus tard, sans être totalement accompli, Chad avait tout de même réalisé le chemin parcouru de sa propre initiative, et il ne lui en avait pas fallu beaucoup plus pour associer sa réussite à l'organisation méticuleuse des moindres étapes de sa vie. Si l'analogie était précoce, il n'en demeurait pas moins que depuis ce jour Chad n'avait que très peu - si ce n'était jamais - dévié de ses plans. L'imprévu avait le don de le perturber, si bien qu'il se faisait un malin plaisir à organiser ses moindres déplacements, vacances et autres escapades non improvisées.

Autant dire que les mots avaient franchi ses lèvres avec bien plus de rapidité qu'il en avait fallu à son esprit pour peser toute leur portée. Il se lançait quelques défis de temps en temps, pour lutter contre ses troubles compulsifs. Une suggestion d'un ami psy qu'il avait vaguement réfutée, même s'il était foncièrement curieux d'en faire l'expérience. De toute évidence, c'était souvent un échec, et ses vieux démons avaient vite fait de revenir le hanter avec une hargne décuplée par la frustration et l'embarras. Transi de honte, Chad prétexta fixer un point au loin, comme s'il se rattachait soudainement à un détail familier. En l'occurrence, il s'agissait du comptoir, où Jane s'affairait avec toujours autant d'agitation. Mais la voix de l'inconnue le rappela à la réalité de son audace, alors qu'elle formulait quelques paroles rassurantes. Par politesse, Chad posa à nouveau son regard près du sien, sans la dévisager. Il n'était pas assez égocentrique pour relever la dernière partie de sa phrase, comme si de toute manière il n'était pas assez bien pour prétendre la charmer. Pour lui, c'était plutôt un aveu à demi-mot, et il sourit discrètement face à la subtilité de son rejet. Son cœur était sans doute déjà pris, et la pudeur qu'elle avait employée dans le choix de ses mots avait eu le don de l'interpeller. Cette sobriété lui ressemblait.

Sans se formaliser de cette bévue, la jeune femme lui répondit. "Vous avez bien raison." rétorqua Chad lorsqu'elle lui avoua avoir préféré profiter de cet instant seule plutôt que de le reporter. Cette manie de beaucoup de personnes de vouloir systématiquement partager les plaisirs du quotidien le dépassait. Elle ne trahissait personne en s'octroyant ce chocolat, et cela ne l'empêchait pas de récidiver lorsque son amie ne serait plus emparée par ses obligations familiales. Deux délices valaient mieux qu'un. A nouveau, Chad sourit lorsque la jeune femme revint sur ses propos pour éviter de l'offusquer. "Je suis on ne peut plus seul... sans vouloir offenser cette chère Cathy." dit-il en levant son roman pour en dévoiler le nom à son interlocutrice. Les Hauts de Hurlevent. Ce roman était une institution de Noël à ses yeux, au même titre que Love Actually, et c'était avec plaisir qu'il se replongeait tous les ans dans les tourments des familles Earnshaw et Linton. "Chad. Enchanté." dit-il en se redressant sur sa chaise, d'une voix emplie de complaisance. "Il n'y a rien de plus fidèle qu'un livre. Quand je vois certains jeunes absorbés dans leurs téléphones alors que leurs amis sont juste en face, je me sens bien mieux entouré..." concéda-t-il. Même s'il savait que son discours faisait vieux jeu, il avait bon espoir que Joanne le comprenne. "Vous avez des enfants ?"



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Message(#)The Lone Rangers EmptyJeu 15 Fév 2018 - 14:44


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Joanne n'avait jamais été très douée lorsqu'il s'agissait de refouler quelqu'un. Surtout lorsque ce fameux quelqu'un était déterminé à la draguer. Car bien souvent, la jeune femme ne remarquait guère qu'on lui faisait des avances et pensait qu'il ne s'agissait là que de sympathie et d'intérêt. Et souvent, cette réaction faisait office de réponse positive pour le charmeur, qui se sentait poussé à aller plus, jusqu'à franchir la limite où Joanne réalise qu'on lui faisait du rentre-dedans. Sa naïveté l'avait déjà mise dans des situations caucasses mais aussi particulièrement embarrassantes pour tout le monde. A l'université, c'était bien souvent Hassan, Rhett ou Sophia qui venaient à la rescousse, ne manquant pas de lui faire constater que l'étudiant qui lui parlait ne voulait pas se faire une nouvelle amie. Joanne s'en trouvait à chaque fois bien éhontée de ne rien avoir remarqué. Et plus tard, c'était Jamie qui s'était senti obligé d'intervenir dans un bar, face à un homme devenant bien trop tactile pour la petite blonde. Leur toute première rencontre, celle qu'ils ne racontaient à personne, parce qu'elle était assez singulière, de bout en bout. L'inconnu ne semblait nullement vexé par la réponse de Joanne, qui avait tenté de faire comprendre le plus délicatement possible que son coeur n'était plus à prendre. Ils échangeaient un sourire, avant qu'elle ne lui explique pourquoi elle s'était retrouvée seule dans ce salon de thé. Autant en profiter jusqu'au bout, et cette nouvelle connaissance ne pouvait qu'approuver cette décision. Le brun lui montrait la couverture du livre qu'il était en train de lire. "Un classique." répondit Joanne avec un large sourire. "J'aime beaucoup lire aussi." Un échappatoire comme un autre, pour une petite blonde qui avait toujours été très rêveuse. "Les romans d'aventure, de fantastique... Tout ce qui fait un peu voyager. Je ne suis jamais contre un bon policier, ceci dit." ajouta-t-elle avec un petit rire. Joanne avait une bibliothèque bien fournie, préférant posséder un livre plutôt que de l'emprunter. Il lui arrivait de relire un roman, assez souvent. "Ma grand-mère avait tous les romans d'Agatha Christie, je les ai tous lu aussi." Après son décès, elle avait d'ailleurs récupéré cette précieuse collection. "Mais je ne suis pas franchement réceptive aux livres trop engagés, ou trop philosophiques." Elle n'aimait tout simplement pas les romans qui empêchaient de s'évader. Elle adorait s'imaginer les scènes qu'elle lisait. Elle avait une imagination particulièrement bien fournie pour cela. Une fois les présentations faites, le dénommé Chad faisait comprendre qu'il avait une aversion certaine pour les nouvelles technologies. "Je ne peux que partager votre opinion." Qui était aussi exactement la même que Jamie.  Ils préféraient tous les deux avoir une discussion ou juste flâner sans dire beaucoup de choses plutôt que d'avoir les yeux rivés sur un smartphone. "Oui, j'ai un fils." répondit-elle avec une fierté certaine. "Il va bientôt avoir deux ans." Et Joanne trouvait qu'il grandissait déjà trop vite. "Je dois avouer que je fais un peu plus attention d'avoir mon téléphone près de moi depuis qu'il est à la crèche." reconnut-elle en riant. "Avant ça, j'avais la fâcheuse tendance de l'oublier à la maison, de ne pas le prendre dès que je partais, ce qui inquiétait et énervait mon compagnon plus qu'autre chose." Compagnon. Que ce mot sentait étrangement, parce que Joanne ne voyait pas Jamie comme n'étant qu'un compagnon. Il était bien plus que ça. "Et mon fils adore les histoires aussi. Je trouve qu'il a déjà une sacrée collection de livres pour son âge. Certes, ce n'est pas du Shakespeare ou du Wilde, mais quand même." Il suffisait qu'il regarde les images de ses petits livres pour se raconter tout seul une histoire. Et ces moments là étaient particulièrement adorables, Joanne se surprenait à le regarder faire pendant de longues minutes, le sourire attendri aux lèvres. "Et vous, vous avez quelqu'un dans votre vie ?" lui demanda-t-elle, toujours tout sourire, estimant qu'à ce stade, il en savait déjà bien plus sur elle que elle sur lui. La petite blonde ne saurait dire. Il avait l'air d'être quelqu'un de charmant, elle ne serait pas surprise si il lui disait qu'il était marié, avec trois bambins ou qu'au contraire, il était bel et bien célibataire. Ce n'était pas si facile de trouver l'amour. La bonne personne, au bon endroit, au bon moment, tout le monde n'avait pas cette chance là. Joanne était bien la dernière personne à juger. Certes, elle avait sa propre vision de famille idéale, mais cette vision là était pour elle. Pour les autres, elle était ouverte d'esprit, elle était une bonne oreille, toujours à l'écoute, mais aussi de bon conseil. Elle avait bien compris que l'idéal de l'un ne l'était pas forcément pour l'autre.
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Message(#)The Lone Rangers EmptySam 3 Mar 2018 - 12:27

Au loin, Chad aperçevait la file d'attente se raccourcir à vue d'œil, et cela le rappela soudainement à la raison de se présence. Happé par sa conversation avec Joanne, il ne détourna pourtant pas son attention. Son café n'était désormais qu'une vague lubie, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle serait l'accessoire idéal pour parfaire le tableau de leur rencontre fortuite. Chad était aussi doué pour les bavardages que pour les discussions de fond. Il appréciait autant la spontanéité d'un échange de banalités, lorsqu'il croisait un voisin au coin de la rue, que la confrontation d'idées dans un nouveau cercle d'amis à apprivoiser. Hormis dans le cadre professionnel, Chad maîtrisait très mal la langue de bois. Les causes qu'il chérissait, il les défendait avec hargne, et malgré son apparente amabilité il n'hésitait jamais à imposer son point de vue, sans pour autant piétiner les opinions des autres. Sa persuasion faisait sa force. Sa perspicacité aussi. Il n'était qu'à moitié étonné d'entendre que Joanne était une fervente lectrice. Elle avait sans doute une âme d'artiste. C'était ce qui pouvait expliquer son audace, lorsqu'il s'agissait de s'afficher seule à une table de café. Pour Chad, cela requérait une certaine conscience de soi. Pas de l'égocentrisme, mais quelque chose de bien plus profond. Une capacité à méditer et à l'introspection. Autant de qualités qu'il appréciait. Et peut-être que foncièrement, c'était ce potentiel perçu qui lui avait inspiré cette approche pourtant peu fameuse. "Oh moi j'aime autant un roman de fiction qu'un essai ou un conte philosophique. C'est une toute autre façon de s'évader. Quelque chose de plus... spirituel." Il avait hésité à employer le mot "intellectuel", mais il avait eu peur de paraître trop pédant, à la limite de la condescendance. Malgré lui, il était parfois de ces personnes qui s'érigeaient au-dessus des autres parce qu'elles avaient une propension certaine à la culture. Heureusement, il avait sa famille et ses racines pour lui rappeler que la culture était acquise, contrairement à l'intelligence ou même à la bienveillance.

"Je comprends. Il y a quelque chose de rassurant dans le téléphone. Le fait de se savoir si proche des autres et d'avoir si facilement des nouvelles. Je serais sans doute pareil si j'avais des enfants." Cette pensée lui arracha un petit pincement au cœur, alors que la vision de Kelly s'imposait naturellement à lui. Qu'on le veuille ou non les enfants avaient, du moins temporairement, ce don de cimenter les couples. Et même s'il savait que la raison de leur divorce était bien évidemment plus profonde que l'annonce déchirante de la fertilité de son ex-femme, Chad était forcé d'imaginer cette réalité alternative où ils seraient parvenus à avoir un enfant. Peut-être que cela aurait remis beaucoup de choses en perspective. Comme Kelly, il ne pouvait concevoir sa vie sans enfants. Il avait trop d'amour à offrir, trop de savoir à partager. "Il a l'air d'être un petit génie." résuma-t-il sans se départir d'un sourire attendri. Il y avait quelque chose d'intensément beau dans le discours d'une mère qui parlait de son enfant. Quelque chose qui dépassait les gens qui, comme lui, ne pouvaient pas comprendre. Parce qu'il fallait le vivre pour le comprendre. Mais sans cela, Chad pouvait tout de même s'émouvoir des exploits ostentatoires relatés par un parent, sans rouler des yeux comme l'aurait fait un célibataire sans enfants de son âge. "Je..." Il hésita un moment. Pourquoi avait-il été si désarçonné par cette question ? Ce n'était pas la première fois qu'il devait se présenter comme étant célibataire depuis sa séparation... ou peut-être que si. "J'ai été marié. Pendant 10 ans. Le divorce est très récent... il nous manquait malheureusement quelque chose. Mais je reste en très bons termes avec Kelly. Elle a toujours été et sera toujours ma plus chère amie." Il s'arrêta un instant, assez pour laisser s'installer le malaise latent qui suivait toujours les annonces malheureuses. Il le réalisa assez vite cependant, et le dissipa à l'aide de quelques mots. "Désolé, j'ai complètement plombé l'ambiance." De quelle ambiance parlait-il ? Il faisait sans doute référence à la dynamique qui s'était imposé spontanément entre eux. "Tout ça pour dire que je suis célibataire maintenant. Bientôt 35 ans, fraîchement divorcé et sans enfants !" Il avait prononcé ces dernières phrases sur le ton de la plaisanterie, mais il y avait une vérité sous-jacente qui lui faisait extrêmement peur. C'était bien évidemment sans parler du fait qu'il n'assumait pas sa sexualité et qu'il approchait dangereusement de sa date de péremption dans le monde impitoyable de la vanité homosexuelle. "Mais je m'occupe. J'ai pour projet de mettre sur pieds ma propre salle de sport. Et à côté je suis pompier volontaire. Même très volontaire en ce moment je dirais. La caserne est devenue mon nouveau refuge."



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Message(#)The Lone Rangers EmptyDim 4 Mar 2018 - 18:18


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Chad était vraisemblablement ouvert à tout type de lectures, contrairement à Joanne, qui préférait amplement les fictions aux essais ou commentaires philosophiques, tout comme les livres qui portaient sur l'actualité. A une exception près. "Quoi que j'aime beaucoup lire les livres historiques, les commentaires de docteurs en histoire ou histoire sur un fait précis, le rassemblement du fruit de leurs recherches." Mais il ne valait pas mieux la lancer sur ce sujet là, auquel cas Chad serait fort contraint de l'écouter déblatérer des heures durant sur ce qui la passionnait. "Je pense ne pas être la plus réceptive qui soit en matière d'essai philosophique. Tout comme je ne le suis pas pour l'art contemporain." dit-elle dans un rire, en portant à sa bouche la cuillère qui trempait jusque là dans son chocolat chaud, avant de la poser sur la petite coupelle où se trouvait son mug. Joanne était toujours partant pour échanger en matière de goûts et des culture. Son ouverture d'esprit lui permettait d'être à l'écoute et de comprendre pourquoi une personne préférait une chose par rapport à une autre. Les opinions divergeaient, et elle finissait toujours par se réjouir d'une telle diversité de goûts et de préférence. Et d'avoir des personnes aux goûts différents des siens était pour elle quelque chose d'enrichissant, cela lui permettait de percevoir ce pour quoi elle n'a aucun intérêt d'un autre oeil. "Je ne suis pas du genre à m'inquiéter facilement par rapport à lui, mais on se fait toujours un petit peu de soucis, vous voyez ? Je ne pense pas que ce soit un mal, au contraire. Je suppose que tous les parents ont ce... pouvoir là." dit-elle, amusée. "Une sorte de sixième sens, peut-être, je n'en sais rien." Peut-être que Joanne ne s'engageait dans des lectures que Chad qualifiait de spirituels, mais il était certain qu'elle croyait en beaucoup de choses. Bien que baptisée, et issue d'une famille bien catholique, elle avait placé ses croyances et ses principes ailleurs, dans un univers tout particulier nourri par des rêveries qui ne l'avaient jamais abandonné. Vies antérieures, réincarnation, aucune place au hasard, ce genre de choses. "Un génie, je ne sais pas, mais il est sacrément malin. Et il a aussi son construit son petit univers, que lui-seul connait, c'est adorable à voir." répondit-elle au sujet de son fils, en riant. Les yeux de Joanne pétillaient dès qu'elle parlait de son fils. Bien sûr, qu'elle était fière d'être sa maman. La petite blonde s'était risquée à en demander davantage sur sa nouvelle connaissance, alors qu'elle en avait déjà beaucoup révélé sur elle. Le brun semblait particulièrement hésitant, et d'une simple expression du visage, elle lui fit comprendre qu'il n'était pas obligé d'y répondre s'il n'en avait pas envie. Certaines histoires de vie étaient plus difficiles que d'autres, elle n'en avait que trop conscience. "Vous avez de la chance, de bien vous entendre avec elle encore, que vous pouvez compter sur elle." Si Joanne avait agi autrement, l'issue avec Hassan aurait été tout autre. Elle ne se voyait pas passer le reste de ses jours à ses côtés, mais elle regrettait grandement de ne pas avoir su comment se comporter afin d'espérer au moins qu'ils restent amis. Même si les termes semblent s'être radoucis après qu'il lui ait restitué le pendentif qu'elle lui avait offert quand ils étaient encore étudiants, Joanne ressentait aisément qu'il était encore particulièrement amer à ce sujet. Elle le savait. Elle comptait le revoir, discuter bien qu'elle ne saurait pas trop quoi dire le moment venu. Au moins voir qu'il allait bien, cela faisait des jours et des jours qu'elle se disait qu'elle devrait faire un détour par Logan City, qu'importe l'accueil qu'elle recevrait. Elle n'avait aucune attente par rapport à ça, elle savait qu'il la détestait, désormais. Plongée dans ses pensées, son visage se ternit l'espace d'un instant. "Vous n'avez rien plombé du tout, je vous assure." dit-elle avec un doux sourire. "C'est juste que... J'aurais aimé pouvoir dire de la même chose, de mon ex-mari." confessa-t-elle. Joanne n'était pas fière, loin de là. Sa culpabilité à ce sujet dépassait l'entendement. "Mais je ne peux que m'en prendre à moi-même, lui n'y est pour rien. J'aimerais pouvoir réparer, me rattraper, mais j'ignore comment m'y prendre." La petite blonde lâchait un soupir. C'était quelque chose qu'elle aimerait régler. Elle était heureuse, avec Jamie et leur enfant, elle ne reviendrait pas sur ce choix là, c'était une certitude. Mais cela ne réglait pas tout les problèmes, tout comme elle savait qu'un jour ou l'autre, Jamie la questionnerait à ce sujet, ce qui était tout à fait normal. Elle s'éclaircit la voix et but une gorgée de sa boisson chaude. "Vous avez encore toute la vie devant vous, et je suis certaine que bon nombre d'opportunités se présenteront à vous à la moindre occasion. Que ce soit pour votre vie personnelle, professionnelle, ou le reste." Joanne savait très bien être optimiste pour les autres. "Il n'est jamais trop tard." lui assura-t-elle, avec un sourire des plus amicales "Votre propre salle de sport ? Vraiment ?" lui demanda-t-elle, franchement impressionnée par un tel projet. "Ca ne doit pas être un tâche facile, je suppose. Je ne fais pas vraiment partie de ceux qui fréquentent les salles de sport." confessa-t-elle avec un rire nerveux. Joanne n'était pas vraiment sportive. "Et j'ai beaucoup d'admiration pour les pompiers, je trouve qu'ils font un travail remarquable. Ca ne doit pas être évident, de cumuler les deux." Elle avait beaucoup d'admiration pour les policiers, pompiers, infirmiers, médecins. Des métiers qui n'étaient à ses yeux pas faciles et qui méritaient d'être un peu plus reconnus. Ayant eu affaire déjà à chacun des corps de métier mentionnés, Joanne savait de quoi elle parlait. "Et votre projet, pour cette fameuse salle de sport, vous en êtes où ? Avez-vous déjà où vous allez la faire ? Comment comptez-vous vous y prendre ?" La jeune femme avait une nature très curieuse, elle s'intéressait à tout, surtout quand on la laissait sur sa faim, en ne parlant que très vaguement de ce fameux projet. "Ca me fait penser que ça ne me ferait pas grand mal, de refaire un peu de sport. Je n'ai pas le métier le physique qui soit, loin de là." avoua-t-elle dans un rire. "Je suis conservatrice, au QAGOMA. Je ne sais pas si vous êtes déjà allé dans ce musée." Une branche de métiers totalement différente de celle de Chad. "Je suis bien plus tournée vers l'art et l'Histoire." La jeune femme réalisait qu'elle commençait franchement à sympathiser avec cet inconnu qui ne lui avait pas tant inspiré au premier abord. Mais il semblait être tout aussi enclin à la discussion qu'elle, curieux d'un peu de tout, muni d'un espirt futé et cultivé. En somme, de nombreux éléments qui alimentaient l'envie de Joanne d'en savoir un peu plus sur lui.
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Message(#)The Lone Rangers EmptyJeu 8 Mar 2018 - 23:20

Exception faite de ses secrets les plus disgracieux, Chad faisait rarement preuve de pudeur ou de retenue dans le traitement de ses émotions. Il faisait partie de ces personnes dont l'aisance et l'éloquence soulignaient les limites de leur culture. Et comme de nombreux egos égratignés, il ne s'aventurait que rarement sur le chemin de l'inconnu, et préférait de loin les discussions confortables dont il maîtrisait le sujet. Cela tombait bien, car s'il y avait un sujet dans lequel il excellait, c'était celui de sa propre existence. S'il se gardait bien de partager ses doutes et ses craintes, il avait assez longtemps réprimé ses rêves pour se sentir désormais libre de vanter leur concrétisation. C'était bien moins de l'arrogance que de la fausse modestie. Chad n'échappait pas aux clichés sociologiques qu'il se complaisait d'analyser à l'abri derrière les remparts de ses lectures. Son manque d'assurance avait tendance à édulcorer les récits de ses succès, dans le seul but inconscient d'éveiller chez les autres cet instinct de prévenance hypocrite qui ponctuait les discussions les plus superficielles. Lui-même ne pouvait se cacher d'avoir concédé une poignée de "je suis sûr que ça va bien se passer" à quelques inconnus qui lui avaient raconté, de la manière la plus fortuite qui soit, que leur état d'ivresse du moment n'était que le symptôme d'une angoisse profonde de rater un examen à venir. Une empathie dont beaucoup faisaient preuve, alors même qu'ils étaient les derniers à s'identifier aux problématiques de leurs voisins de palier lorsque le souvenir de la perceuse du samedi matin les rappelait à l'ordre. C'était peut-être tout l'intérêt pour lequel Chad avait si facilement cédé aux confidences. Il ne voyait dans cet échange avec Joanne, malgré toute la sympathie qu'elle lui inspirait, que l'insouciance d'un moment éphémère. Une rencontre aux conséquences inexistantes, dont les moindres révélations ne franchiraient jamais les portes de ce café. Il comprenait un peu mieux la pression qu'exerçaient ses amis les plus bourgeois, et les trésors de persuasion qu'ils déployaient pour encenser les bienfaits de leurs sessions hebdomadaires chez le psy. Au final, Chad s'adonnait à peu près au même rituel toutes les semaines, encouragé par quelques gouttes d'alcool et la promesse d'une rencontre passagère et sans avenir.

Joanne avait piqué sa curiosité, en comparant la philosophie à l'art contemporain. "Oh vraiment ? Je trouve qu'il y a quelque chose d'atrocement fainéant dans l'art contemporain qui a le don de captiver. Je ne sais pas, ça me rappelle justement ces digressions philosophiques qu'on peut avoir à deux heures du matin, après quelques verres de vin, qui ne riment absolument à rien mais qui déchaînent pourtant une passion énorme." dit-il, alors que les souvenirs de ces nuits estivales se rappelaient à lui avec une étonnante vivacité. Il sentait la caresse du vent frais de la nuit sur sa peau autant que les odeurs, tantôt fruitées tantôt boisées, des vins que Kelly aimait leur faire goûter. "D'accord je veux bien l'admettre, je suis un fervent partisan de la masturbation intellectuelle." confia-t-il avec une dérision dont il faisait rarement preuve. Oui débattre sur une œuvre contemporaine était un gaspillage d'énergie autant que de neurones. Mais c'était la petite porte par laquelle accéder aux mondanités auxquelles il aspirait tant. Pourquoi ? Il l'ignorait. Même s'il suspectait fortement ses origines modestes de l'avoir conditionné à vouloir accéder à ce luxe intellectuel qu'il n'avait cultivé que dans les livres et les films de son adolescence. "Je veux bien vous croire pour ce sixième sens. Je suis quelqu'un d'assez pragmatique en général, mais il y a une telle intensité dans les liens qui unissent une mère à son enfant que je peux bien imaginer qu'elle dépasse la science." Il parlait en connaissance de cause. Les ficelles que continuaient de tirer sa mère dans sa propre vie n'avaient rien de pragmatique lorsqu'on savait à quel point il avait cherché à s'en émanciper. Malgré tout, elle exerçait encore sur lui un pouvoir qui lui échappait à lui-même.
Chad opina du chef lorsque Joanne souligna la rareté du lien qu'il entretenait encore avec son ex-femme. Il avait remarqué les aveux dissimulés de la jeune femme, mais s'abstint de remuer le couteau dans la plaie. Elle avait résolument des regrets et des rancœurs tenaces. Et pourtant, ce fut elle qui s'engouffra dans la brèche, à sa plus grande surprise. "Chaque cas est unique. Mais il n'y a rien que le temps ne saurait résoudre." C'était typiquement le genre de mantra prononcé avec détachement auquel il avait fait allusion plus tôt. La promesse d'un avenir meilleur qu'on souhaitait aux autres par pure politesse, dans le simple but de s'épargner une effusion de sentiments qu'on ne saurait entendre. "De notre côté on a eu la chance de réaliser que ce divorce était finalement la meilleure chose à faire pour nous deux. Pour vivre heureux. Ensemble mais séparément." C'était confus, mais autant que les sentiments qu'il éprouvait encore aujourd'hui et son incapacité à les gérer comme il le faudrait.

"C'est sans doute plus simple pour un homme comme moi au planning flexible. Je suis coach personnel et hormis quelques exceptions mes clients sont plutôt arrangeants. Je remplace de temps en temps dans des salles que j'ai fréquentées autrefois ou dans lesquelles j'ai plus ou moins brièvement travaillé. Une façon d'arrondir les fins de mois et d'occuper mes soirées en semaine. Je n'ai pas tant de mérite." concéda-t-il, avec cette fausse modestie qui appelait aux compliments. "C'est encore assez hypothétique. Je n'ai ni les plans, ni les ressources. C'est un de ces rêves qui vous obsèdent toute une vie." Chad n'avait toujours pas bougé de sa chaise, mais son intérêt grandissant pour Joanne lui intimait presque de se déplacer pour lui faire face. Il trouvait cependant cette distance rassurante, et décida de s'en accommoder. "Si je connais le QAGOMA ? Vous connaissez maintenant tout mon attrait pour l'art moderne." plaisanta-t-il. "Rien que l'architecture pourrait me fasciner pendant des heures." Même si désormais le bâtiment suscitait chez lui une indifférence teintée d'admiration. Il se contentait de le lorgner un instant, juste pour le plaisir, avant de pénétrer dans son enceinte. "Je suis allé voir l'exposition sur la perspective récemment... vous faites aussi un travail remarquable si vous voulez mon avis. C'est une grande responsabilité de partager et de préserver la culture… Vous savez quoi ? Si vous acceptez d'être mon guide à ma prochaine visite du musée, je pourrais bien vous accompagner dans vos résolutions de reprendre le sport. Gagnant-gagnant." dit-il sans se départir d'un sourire. Malgré la frivolité de son marché, il espérait Joanne assez réceptive pour le convaincre que, malgré tout, ce n'était pas une si mauvaise idée.



I'm done hating myself for feeling


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Message(#)The Lone Rangers EmptySam 10 Mar 2018 - 0:09


the lone rangers
ft. chad

Il était bien connu que l'on pouvait lire en Joanne comme dans un livre ouvert. Peut-être était-ce le bleu clair de ses iris qui laissait transparaître la moindre de ses émotions. Pourtant, elle ne manquait pas de volonté lorsqu'il s'agissait de les dissimuler, mais rien n'y faisait. La moindre gêne, la moindre tristesse ou la moindre surprise se voyait immédiatement sur son visage. Ce n'était pas toujours aussi marqué, mais il ne fallait pas être profiler pour avoir une vague idée de ce qu'elle ressentait. En revanche, elle parvenait à être secrète sur bien des choses. Si on lisait aisément ses émotions, il était bien plus difficile de deviner le cours de ses pensées. Elles étaient bien nombreuses et se mélangeaient constamment. Des engrenages à la technologie peut-être trop pointu pour parvenir à en comprendre tous les rouages. Joanne ne disait rien si on ne le lui demandait pas, persuadée que ses tracas personnels ne faisaient qu'embêter les autres. Mais il suffisait souvent de poser ne serait-ce qu'une seule question pour qu'elle parvienne à partager tout ce qui pouvait la travailler. Voir un psychologue depuis plus d'un an lui avait été d'une grande aide, car bien des maux la rongeaient quand elle avait commencé sa thérapie. Chad révélait qu'il avait un intérêt certain pour l'art contemporait. Surprise, Joanne l'écoutait avec attention. "Atrocement fainéant, c'est le cas de le dire." répondit-elle en riant. "Il y a des oeuvres que je trouve belle, esthétiquement uniquement. Mais, nous allons dire que je suis dans l'incapacité de le comprendre. Je suis ravie de voir que vous faites partie des personnes qui y parviennent." Cela l'amusait, que les avis divergeaient tant. "J'aurai toujours ce souvenir en tête. Lorsque j'étais étudiante, je devais justement visiter une galerie d'art contemporain. Et il y avait cet... oeuvre. Ce n'était rien de plus qu'une grenade –désamorcée– posée sur un fauteuil de bureau. Ils appelaient ça une oeuvre d'art. Je préfère de loin les conversations philosophiques avec après avoir bu quelques verres que cela." ajouta-t-elle, toujours bieu rieuse, le regard amusé. Les sujets de conversation allaient bon train, avec une facilité presque déconcertante, pour deux inconnus qui venaient à peine de se rencontrer. "Je ne suis pas vraiment ce qu'il y a de plus pragmatique. Enfin, ça dépend." Joanne était très rêveuse, d'un romantisme presque extrême, fleur bleue à souhait. Elle avait toute son enfance pour développer un imaginaire qu'elle avait toujours avec elle, même la trentaine passée. Chad n'était ni le premier, ni le dernier à constater le lien qu'il pouvait y avoir entre une mère et son enfant. Ceux qui connaissaient bien Joanne savait qu'elle et son garçon entretenaient une relation particulièrement fusionnelle : ils parvenaient à se comprendre ne serait-ce que par un regard. "Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui dépassent la science." se permit-elle d'ajouter, avant d'aborder un sujet de conversation bien moins réjouissant pour la petite blonde. Son interlocuteur semblait croire qu'il fallait tout simplement laisser le temps au temps. "Peut-être que certains cas ne peuvent être réglés." fit-elle remarquer en esquissant un sourire qu'elle voulait être sympathique, mais qui s'avérait en réalité triste. Comme dans un livre ouvert. Elle était néanmoins contente pour lui que tout se soit bien passé de son côté. Joanne avait une telle foi en l'amour qu'il lui était difficilement concevable de divorcer. Le mariage, c'est pour la vie. Ce que Chad lui expliquait, c'était bien plus difficile à comprendre pour elle qu'à n'importe qui. "Ce n'est pas tout de même... étrange ?" lui demanda-t-elle, bien perplexe face à la situation du brun. "Ca ne doit tout de même pas être très évident de jongler entre toutes ces activités." fit-elle remarquer lorsqu'ils discutaient de leurs emplois respectifs. "Faites en sorte que votre rêve se réalise, dans ce cas." Le regard de Joanne pétillait, elle ne pouvait que s'enthousiasmer pour lui à l'idée de réaliser ce rêve qui semblait traîner depuis plusieurs années. La jeune femme n'avait pas une franche mémoire de tous les visiteurs qui mettaient le pied dans le musée. Si ce n'est quelques habitués qui venaient régulièrement pour dessiner ou juste pour contempler. Le regard de Joanne s'illumina lorsque Chad partagea qu'il connaissait très bien cet endroit. Cela la réjouissait tout particulièrement. La suggestion de Chad fut particulièrement surprenante. A dire vrai, elle ne s'attendait pas à ce qu'ils se revoient un jour. Elle supposait que c'était l'une de ces rencontres d'un jour, qui divertissait sur le moment, et qui n'avait pas vraiment de lendemain. Là, Chad ouvrait une porte pour une amitié que Joanne n'aurait même pas osé envisagé. Ravie, son sourire s'élargit. Elle voyait globalement plus de monde depuis qu'elle avait repris le travail, mais de rencontrer quelqu'un en dehors du travail, pas grâce à Jamie, avec qui elle parvenait à sympathiser et à s'ouvrir, tout ceci était particulièrement nouveau. "Ca me paraît plutôt honorable, comme marché." dit-elle alors. "Mais je préfère vous prévenir, vous avez du pain sur la planche. Hormis les promenades, cela fait des années que je n'ai pas fait de sport." Ce n'était pas vraiment devenu une priorité pour la jeune femme, elle avait eu tant d'autres choses à penser. "Et je vous ferai visiter le musée, avec grand plaisir même." Elle se réjouissait sincèrement de ce petit compromis. Le salon ne désemplissait pas, et certains commençaient à lancer des regards désapprobateurs en voyant deux personnes occuper une table chacune. Et elle avait horreur d'avoir cette sensation d'être jugée de toute part. C'était sa principale motivation, lorsqu'elle finit par changer de place et se mettre à la même place que Chad, offrant un sourire pincé à ceux qui montraient des signes d'impatience à ce qu'une table ne se libère. Cela mettait Joanne terriblement mal à l'aise, ce genre d'attitude d'autrui. "Je n'envahis pas trop votre espace vital, comme ça ?" s'assura-t-elle tout de même auprès du brun, avec un léger rire. "Seriez-vous partant pour commander autre chose ?" dit-elle en constatant sa tasse de chocolat chaud bien vide. "J'ai encore un peu de temps devant moi et je ne serai pas contre débattre sur des oeuvres ou courants artistiques malgré nos avis quelque peu divergents." relança-t-elle, toujours tout sourire. Joanne se disait sur le moment qu'elle n'aurait peut-être jamais eu l'occasion d'avoir cette conversation fort intéressante avec quelqu'un qu'elle comptait aider en premier lieu si sa collègue était venue.
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