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 CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June

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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyLun 29 Jan - 10:43

conneigh #1

Assise à la terrasse d'un café, dont le nom -death before decaf- la fait sourire, Ryleigh profite du soleil aveuglant de l'été. Il n'y a pas à dire, vivre l'été en janvier, ne pas avoir à porter plus qu'une petite robe, est un changement auquel elle a du mal à s'habituer. Pas tant que la grisaille londonienne lui manque, elle est contente de ne pas avoir à se préoccuper de la météo, mais ça reste une nouveauté aussi bienvenue qu'elle n'est perturbante. Rencontrer Connor en tête-à-tête serait une bonne surprise s'il n'avait pas passé les derniers mois à l'éviter. Elle lui en voudrait presque parce qu'ils s'entendaient comme larrons en foire quand il a quitté Londres et qu'elle n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui a changé entre eux. Si Ryleigh était paranoïaque -et elle l'est un peu, question de survie dans la haute société londonienne- elle mettrait cette distance sur le compte de l'influence de la fratrie Hazard-Perry sur Connor. Entre Charlie et Théodora, Ryleigh n'a pas que des fans chez les HP. Ces considérations lui arrache un haussement de sourcil désintéressé. Seul le temps peut réparer sa relation avec Charlie, quant à celle qu'elle entretient avec Théodora... Entre l'animosité que la benjamine de la famille a toujours nourri envers Ryleigh et les tensions qui se sont ajoutées tout au long des années. Peut-être qu'une éternité suffira à les rabibocher, mais Ryleigh n'y compte pas trop.

Elle sirote son café et retient une grimace. Y'a pas à dire, rien ne vaudra jamais le thé anglais, surtout pas le café du coin qui n'est même pas issu du marché équitable. « S'il vous plaît ! » fait-elle quand un serveur passe à côté de sa table, sans succès. Il la snobbe royalement. Fantastique. Non seulement Connor est-il en retard mais en plus de ça, il a choisi un lieu de rendez-vous où même l'équivalent des phytoplanctons de la chaîne alimentaire sociale se prennent pour des requins. « Excusez-m... » tente-t-elle à nouveau, maintenant une politesse dont sa mère serait fière, sans plus de succès. L'offense est telle que Ryleigh ne sait pas comment y répondre. Ce n'est pas la première fois depuis qu'elle est arrivée à Brisbane qu'elle constate qu'elle n'a pas été élevée pour vivre dans la société civile du peuple. Un constat qui l'agace parce qu'elle a toujours réussi tout ce qu'elle a entrepris. C'est peut-être simplement les australiens qui n'ont pas d'éducation ? Whatever, le prochain passage sera le bon, elle va s'en assurer. Une trentaine de secondes passent avant que le serveur ne refasse son apparition armé d'un plateau pour une table de quatre. « Oups ! Quelle maladroite je fais ! » s'exclame-t-elle, terriblement mélodramatique après avoir renversé le contenu de son mug de café imbuvable sur la table. Comme prévu, le gars n'y voit que du feu et vient éponger l'infâme liquide brun et est contraint de faire preuve de professionnalisme. Bien fait pour lui. « Est-ce que je peux vous amener un autre café Mademoiselle ? » demande-t-il mielleux, complètement aveugle au fait qu'il n'arrivera pas à tirer de pourboire de cette cliente. « Je prendrai un thé glacé. » Aussi glacé que son timbre de voix si possible. « Deux en fait, mon ami arrive. » et sans plus attendre il décampe alors que Connor débarque. Elle se lève pour l'embrasser, espérant qu'il est de meilleure humeur qu'elle sinon la conversation risque de tourner très court. « Je t'ai commandé un thé glacé. » l'avertit-elle sans plus de cérémonie. Reprenant place sur le siège elle s'assure que la jupe de sa robe ne laisse rien voir de son anatomie. Pas que Connor serait du genre à regarder, mais on ne sait jamais quel loup en chaleur abritent les rues de Brisbane. « Comment vas-tu ? » demande-t-elle un peu inquiète de savoir comment Connor a pu prendre les dernières nouvelles dans la famille Hazard-Perry. Entre la paternité de Gauthier et le cancer de Maura, les drames frappent ses amis d'enfance de toute part et Ryleigh ne saurait dire ce qui est le plus tragique. Que sa meilleure amie mène une bataille médicale contre une maladie vicieuse ou que l'aîné de la famille et héritier de la plus grande partie de la fortune ait engendré un marmot hors mariage. Si pour elle le choix est vite fait, les parents Hazard-Perry risquent d'avoir du mal à digérer la deuxième information. C'est beau l'amour parental. « De quoi tu voulais me parler ? » enchaîne-t-elle, décidant qu'après tout, ils sont amis depuis assez longtemps pour se faire la politesse de ne pas tourner autour du pot -du verre ici- indéfiniment.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyLun 5 Fév - 9:35



conneigh




Après presque un an à se voiler la face, il était temps que j’affronte mes démons passé. Pour ce faire, j’avais donné rendez-vous à Ryleigh dans un petit café, afin de faire le point avec cette dernière. Je préférais me confronté à cette histoire avant que celle-ci ne m’explose au visage, comme le faisait actuellement tous les petits secrets chez les Hazard-Perry. Pourtant, pour être tout à fait honnête, c’était avec un pointe de déception que j’allais rencontrer Ryleigh. Il fallait dire que j’avais orchestré ces derniers mois d’une main de maître, m’affairant à ne jamais me retrouver en tête à tête avec elle, ou alors, le cas échéant, à faire en sorte que la conversation tourne vite rond et ne dérive jamais vers le sujet que je qualifiait de TABOU. Comme à mon habitude, j’avais majestueusement réussi mon coup d’ailleurs, enfin jusqu’à maintenant - Même si ma victoire était surement en grande partie liée au fait que je n’étais pas le seul dans cette histoire à ne pas vouloir revenir sur ce sujet - mais ça, dans l’état actuel je n’en était pas encore sûr.

J’avais prévu un lieu assez calme, hors de la villa HP et où j’imaginais ne pas croiser Charlie en pleine journée. Si je ne voulais pas qu’il découvre notre petit secret, j’avais encore moins envie qu’il me croise, buvant un café avec celle qui - même s’il ne voudra jamais se l’avouer - lui avait briser son coeur et avait pris une grande partie de sa fierté. Même si Charlie ne m’en avait jamais parler ouvertement - fierté HP oblige - il ne pouvait pas le nier, quelque chose gravitait entre ces deux-là à une époque, jusqu’à ce que les choses changent et que notre très cher Charles décide de prendre ses jambes à son cou. Je m’en souvenais pourtant comme si c’étais hier, à cette époque, bien avant la grossesse de Théo, ces deux-là étaient de vrais siamois. Il était impossible de les séparer, même pour moi, et pourtant, Dieu savait à quel point j’essayais, jaloux comme un pou que j’étais lorsqu’on tentait de me voler mon frère. Mais, je ne faisais pas le point contre Ryleigh et même s’il m’avait fallut du temps j’avais finis par l’accepter. Jusqu’à ce que tout change et que Charlie prenne les voiles pour d’autre contrés (et d’autres femmes). Après ça, même un téléspectateur tel que moi avait pu prendre conscience que les choses ne rentreraient pas dans l’ordre d’un simple claquement de doigts pour ces deux tourtereaux - Encore plus si notre petite histoire arrivait jusqu’aux oreilles de mon frère.

Ryleigh était déjà installé a une table, je la voyait d’ailleurs tenter en vain d’attirer l’attention d’un serveur. Après deux tentatives vains, je compris vite que cette histoire sentait le roussit pour le serveur. Pour le coup, je la connaissais bien, à quelques pas de la terrasse, j’aperçu mon amie renverser accidentellement son café. A cet appel, le serveur finit enfin par accourir vers mon amie, présentant sûrement ses excuses pour le désagrément et proposant un dédommagement avant de repartir aussi vite qu’il n’était venu. Pour ma part, j’arrivais enfin à hauteur de la table et saluait Ryleigh pour ensuite prendre place. « Je t'ai commandé un thé glacé. » je souriais à cette annonce « Tu as bien fait, surtout qu’on est pas sûr de revoir le serveur avant 30 minutes. » Je glissais là une petite allusion à l’évènement qui venait de se produire. La brune changea du sujet « Comment vas-tu ? »  M’enfonçait un peu dans ma chaise, je lançais un regard entendu à mon amie, je ne savais pas à quel point elle connaissait la situation chez les Hazard-Perry, mais avec sa relation avec Maura, je ne doutais pas qu’elle en savait déjà beaucoup. « Oh, pas mal de révélations qui tombent par chez nous… Faut avouer que j’ai connu meilleur ambiance à la villa. » Même si pour le coup le calme y régnait, surement parce que Charlie avait déserté la demeure ces derniers temps, fuyant la maison comme la peste. « Maura a dû te dire que j’étais passé la voir. » Je tâtais le terrain même si j’étais persuadé que Ryleigh était au courant… De tout.

« De quoi tu voulais me parler ? » Nous rentions dans le vif du sujet, même si je n’étais pas encore sûr de vouloir l’aborder. Peut-être bien que je finirais juste par me dégonfler, je n’ai jamais particulièrement apprécier revenir sur mes histoire d’un soir, avec la personne concernée… Encore moins si cela concerne une Egerton. « Ouais, j’vais pas tourner autour de pots. Je voulais te parler de Charlie… Et de… Nous. » Le nous avait de mal a sortir vu que pour moi il n’y avait pas vraiment de nous actuel, juste un nous passé, une histoire à court terme - très court terme - qui n’aurait jamais du avoir de l’importance. Une bête histoire de manque affectif à combler, additionné à une consommation d’alcool abusive. J’espère juste que nous étions d’accord sur ce point « Tu as peut-être remarqué que je t’avais évité ces dernier temps . » Eviter était un bien grand mots mais c’était la vérité « Enfin, pour aller dans la simplicité… Charlie et moi on a plus au moins enterrer la hache de guerre. » Grâce à une histoire plutôt sordide d’ailleurs, mais l’important c’était que cette histoire avait permis de laisser couler l’eau sous les ponts entre nous deux. « Du coup, j’voulais m’assuré qu’une histoire quelques peu fâcheuse n’arriverait pas à ses oreilles. » Et j’espérais que nous serions deux à penser de la sorte.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyJeu 8 Fév - 8:08

ice tea, hot topic
conneigh #1

Elle l'avertit qu'elle lui a commandé un thé glacé et il répond sur le ton de la rigolade. L'espace d'un instant Ryleigh se dit que peut-être il veut juste reconnecter avec elle, retrouver leur complicité d'avant son départ à Brisbane. « Tu as bien fait, surtout qu’on est pas sûr de revoir le serveur avant 30 minutes. » Elle sent la pression étrange au creux de son estomac et sur ses épaules disparaître un peu, ou du moins commencer à s'envoler et se laisse aller à un commentaire : « Il pourra dire adieu à son pourboire. » Ce n'est que lorsqu'il oublie complètement de lui répondre à comment il va et qu'au contraire il associe son état de santé morale et physique à ce qui se passe sous le toit de Gauthier que Ryleigh sait qu'elle ne va pas passer un moment très agréable. « Oh, pas mal de révélations qui tombent par chez nous… Faut avouer que j’ai connu meilleure ambiance à la villa. » Sans déconner. À cet instant précis, Ryleigh se demande si elle a besoin de parler à Connor et la réponse est que non, elle n'a pas besoin de lui parler. Elle le fait parce qu'en dépit de tout le mal qu'il s'est donné pour l'éviter ces derniers temps elle le considère comme un ami et que les amis sont suffisamment rares à Brisbane pour qu'elle ne lâche pas ceux qu'elle a conservé depuis des années aussi facilement. « Oui vous avez toujours eu le sens du timing quand il s'agit des nouvelles déplaisantes... » répond-elle un peu dépitée. Son esprit divague un peu mais elle remarque que les enfants Hazard-Perry sont tous construits sur le même modèle avec comme paramétrage par défaut de l'éviter de la snober complètement dès qu'ils peuvent. « Maura a dû te dire que j’étais passé la voir. » tente-t-il, visiblement pas effrayer de faire bouillonner le sang de Ryleigh. Depuis qu'elle a appris la nouvelle du passage de Connor, son organisme a eu le temps de refroidir et la coagulation de prendre place. Cependant, elle n'est pas sûre d'avoir très envie de régler ses comptes avec Théodora à travers le biais de Connor. « Elle l'a mentionné oui, désolé que tu aies dû l'apprendre de la bouche de quelqu'un d'autre qu'elle. » fait-elle, sans pouvoir cacher une once de reproche dans la voix. Théodora et Ryleigh ont toujours été très différentes et cette différence elle ne l'a jamais autant ressentie que lorsque Maura l'a appeler pour lui annoncer que Connor était au courant maintenant, qu'ils avaient parlé après que celui-ci ait eu une discussion avec la plus jeune des sœurs Hazard-Perry. Cela fait des mois que Ryleigh soutient Maura en silence, qu'elle encaisse les mauvaises nouvelles et tente de la porter quand elle va mal. Ça fait des mois aussi qu'elle la pousse à parler à ses frères et sœurs, mais Ryleigh le sait, ils ont beau ne pas être comme les doigts de la main, son silence à elle finira par lui retomber sur le coin du nez. On lui reprochera de n'avoir pas géré les choses comme il fallait, de n'avoir pas assez mis la pression à Maura ou de ne pas avoir ignoré ses souhaits et outrepassé ses demandes. Parce qu'elle sent le dragon en elle se réveiller, elle demande de quoi il veut parler et sa réponse ne tarde pas. « Ouais, j’vais pas tourner autour du pot. Je voulais te parler de Charlie… Et de… Nous. » dit-il laissant Ryleigh un peu pantoise et incapable de dire autre chose qu'un : « Nous ? » confus. Il ne fait pas grand fi de sa perplexité et enchaîne : « Tu as peut-être remarqué que je t’avais évité ces dernier temps . » Ce qui attire de nouveau l'attention de Ryleigh et la force à se montrer plus concentrée sur ce qui va suivre. Le serveur passe et dépose leur thé sans demander son dû, brave bête. « Enfin, pour aller dans la simplicité… Charlie et moi on a plus au moins enterré la hache de guerre. » explicite un Connor visiblement pas très à l'aise avec ce qu'il a à dire. Ce qui ne laisse rien présager de bon pour la suite de la conversation, surtout quand Ryleigh n'est pas d'humeur à entretenir une discussion tenue à demi-mot. « Je t'ai vu... quatre fois vingt minutes en plus de six mois Connor, crois-moi même si j'étais complètement idiote, j'aurais remarqué que tu m'évitais. » Le ton est distant mais pas froid, il tranche comme un couteau chauffé à blanc. Ryleigh veut qu'il sache qu'elle a compris son petit manège, mieux encore elle veut qu'il sache qu'elle a été blessée et qu'à l'instar de Charlie, elle a la rancune tenace. « Du coup, j’voulais m’assuré qu’une histoire quelque peu fâcheuse n’arriverait pas à ses oreilles. » Heureusement qu'elle n'avait pas été en train de boire quand Connor enchaîne avec ces propos. Elle aurait pu s'étouffer devant le culot. C'est décidé, dans la soirée elle va appeler la matriarche de la famille et demander ce qu'elle a raté dans l'éducation de ses mômes pour qu'ils soient tous aussi égocentriques. « Oh wow. Donc non seulement tu m'évites mais en plus quand tu décides que tu veux me voir c'est ni plus, ni moins pour me demander de te rendre service ? » lâche-t-elle désabusée et très clairement irritée par la tournure que prend la discussion. Connor n'aurait pas dû s'aventurer dans un terrain miné comme celui-ci sans être prêt à en prendre pour son grade. « T'as pas de souci à te faire Connor. Je cherche juste à renouer avec Charlie, crois moi je ne compte pas gâcher les maigres progrès que nous faisons lui et moi en lui balançant à la gueule notre torride histoire d'amour qui a duré dix minutes.  » La voilà la Ryleigh dont on parle encore dans les couloirs des rallyes mondains londoniens, celle qui peut sortir les griffes et arracher un bout de l'estime de soi de sa victime en un coup de langue bien pendue. Connor n'a vraiment aucune honte. « Y a-t-il quelque chose d'autre que je puisse faire pour toi ? » demande-t-elle froide comme la glace, prête à lui servir une deuxième assiette d'entrées froides. Elle lui dirait bien qu'elle comptait en parler avec lui, d'un jour expliquer la situation à Charlie tous ensemble, de gérer la réaction chaotique tous les deux, mais s'il préfère garder ça secret, c'est qu'il ne connaît pas son frère et Ryleigh n'a pas la bonté d'âme de lui remettre les pendules à l'heure à ce sujet.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyVen 16 Fév - 9:33



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« Il pourra dire adieu à son pourboire. »  Je souriais légèrement à cette annonce, ce pauvre serveur me faisait presque mal au coeur. « ça je pense qu'il l'a compris quand tu as renversé ton café. »  J'accentuais d'ailleurs bien sûr le "renversé" car si j'avais remarqué le caractère non accidentel de l'acte de loin, le serveur lui, avait dû le comprendre uniquement lorsque celui-ci était venu nettoyer la table et c'était confronté au regard agacé de la demoiselle. Enfin, tant pis pour lui au fond, s'il avait été un peu plus réactif peut-être bien qu'il aurait eu droit à un sourire de Ryleigh, maintenant il pouvait toujours se brosser.

Ryleigh vint alors aux nouvelles de la Villa HP me demandant comment allait les choses. Ces derniers temps, j'avais pris l'habitude de répondre toujours la même chose, soit que cette famille avait de sérieux problèmes à conserver les secrets. Ou le cas échéant, avait de sérieux problèmes de communication lorsque les dit secrets devenaient trop gros pour être camoufler sous les tapis, tellement le monticule était imposant. La jeune femme ne parut pas surprise de mon commentaire, ce que me conforta dans l'idée qu'elle était toujours l'oreille attentive de Maureen.  « Oui vous avez toujours eu le sens du timing quand il s'agit des nouvelles déplaisantes... » Je ne pouvais aller que dans son sens sur ce point. Notre famille était la preuve vivante que la loi de Murphy existait bel et bien, aucune mauvaise nouvelle n'arrivait seule par chez nous. Que ce soit maintenant, ou il y a plus cinq ans c'était du pareil au même. Dans la première version Théo nous annonçais sa grossesse et s'envolait à l'autre bout de la terre avec Gauthier et Charlie et dans la nouvelle version Gauthier nous annonçait sa paternité, suivi de prêt par la révélation de Théo qui m'apprenait l'était de santé de notre soeur ainée. Comme si une annonce catastrophe ne pouvait être tolérée seule, elles faisaient en sorte de sortir toujours par deux, s'assurant au passage que la deuxième ravage tout espoir que les choses rentrent dans l'ordre.

Je profitai d'ailleurs d'avoir Ryleigh en face de moi pour confirmer mes intuitions concernant Maureen. « Elle l'a mentionné oui, désolé que tu aies dû l'apprendre de la bouche de quelqu'un d'autre qu'elle. »  Plus aucun doute leur relation n'avait pas changé depuis Londres. Je ressentis cependant en pique dans le ton de sa voix, probablement destiné à l'attention de Théo ce que je n'appréciais pas trop. C'est vrai que c'était cette dernière qui avait craché le morceau, mais je ne lui avais pas vraiment laissé le choix et j'avais eu raison de le faire. « En même temps si j'avais dû attendre que Maureen m'en parle d'elle-même, on n'y serait encore… »  Ou peut-être bien que j'aurais pu le remarquer tout seul, mais je préfère taire cette idée au plus profond de moi. « Mais j'te rassure, j'ai dû tirer le vers du nez de Théo. Elle n'est pas venue tout me balancer à la gueule juste après l'avoir appris. »  Comme à mon habitude je défendais Théo comme si elle avait quelque chose à se reprocher alors que ce n'était pas le cas. Si Maureen ne voulait pas qu'elle m'en parle elle avait qu'à le faire avant. Et après tout Théo avait promis qu'elle tiendrait sa langue pour Charlie et Gauthier, mais avait avertie Maureen que si je posais des questions elle me dirait tout, elle n'a donc pas rompu sa promesse (aussi futile soit-elle).

Probablement soucieuse de ne pas s'éteindre indéfiniment sur le sujet qu'était mes soeurs, Ryleigh voulu connaître la raison de ma soudaine envie de la revoir. Je tentais alors de m'expliquer, cependant à peine avais-je pris la parole qu'elle tiquait déjà sur mes mots.  « Nous ? » Légèrement agacé par cette interrogation, je ne pus m'empêcher d'être plus précis non sans manquer d'ironie. « Oui. Toi - Moi - Nous quoi. »  La notion de pluriel était-elle si compliquée à comprendre ? Enfin, je doutais que ce soit ce point qui avait relevé l'interrogation de cette dernière, mais je n'avais pas envie de penser autrement dans l'état actuel. Je poursuivis donc mon explication avant d'être à nouveau interrompu. « Je t'ai vu... quatre fois vingt minutes en plus de six mois Connor, crois-moi même si j'étais complètement idiote, j'aurais remarqué que tu m'évitais. »  Oui bon d'accord je n'étais pas si subtile qu'espérer d'accord. Je me contentais de lui accorder un hochement de tête et un maigre : « Si tu le dis. » signe que j'admettais ne pas avoir été des plus fin sur ce point, puis enchaînais, non sans manque de tact, sur ma demande de taire à jamais notre nuit Londonienne.

Sans grand étonnement - surtout quand on connait ma maladresse légendaire lorsque je devais aborder des sujets délicats - Ryleigh parut très légèrement excédée par ma demande, ou la façon dont je l’exposais. Elle ne tenta d’ailleurs pas de camoufler  « Oh wow. Donc non seulement tu m'évites mais en plus quand tu décides que tu veux me voir c'est ni plus, ni moins pour me demander de te rendre service ? » Je vins porter la main vers ma nuque, malaxant légèrement la base de mon épaule, agacé et mal à l’aise de sa réaction, d’un ton calme je tentais de clarifier mes intentions « C’est pas un service que je te demande. J’veux juste m’assuré qu’on est sur la même longueur d’onde sur ce point. »  Ce minuscule point, ce presque rien, qui pourtant, s’il tombait dans l’oreille de certain pourrait faire l’effet d’une bombe.

Mon complément d'information ne sembla pas calmer les ardeurs de la Londonienne « T'as pas de souci à te faire Connor. Je cherche juste à renouer avec Charlie, crois moi je ne compte pas gâcher les maigres progrès que nous faisons lui et moi en lui balançant à la gueule notre torride histoire d'amour qui a duré dix minutes. » Je fronçais les sourcils instantanément. Pas à dire, voilà que j'étais piqué à vif par cette remarque. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'une demoiselle enragée tentait de m'atteindre en dénigrant notre nuit d'amour, et autant dire qu'en temps normale ce genre de remarque ne me touchais jamais - après tout je connaissais mes capacités… - Pourtant, voilà que la remarque venait de Ryleigh et remettais en effet mes capacités de l'époque en doute, ce que je n'appréciais guère. En temps normalement je ne me serai pas privé de lui rappeler que ces 10 minutes comme elle disait si bien n'avait pas l'air de tant lui déplaire à l'époque, mais, je dus me retenir de le faire. Je tiquais cependant sur une autre partie de son annonce « Vos progrès ? »  Quel progrès ? Je croyais que Charlie évitait Ryleigh comme la peste? Nom de dieu, mais quelles étaient les intentions de cette femme.

Probablement au bout de sa tolérance, Ryleigh me lança un dernier avertissement  « Y a-t-il quelque chose d'autre que je puisse faire pour toi ? » Je restais silencieux un instant. J'avais beau avoir une sainte horreur de ça, pourtant si je ne voulais éviter que la Brune ne me balance son thé glacé à la gueule avant de partir en m'ignorant jusqu'à la prochaine éclipse solaire, j'allais devoir surveiller mon langage et mes réponses. Revenant à un ton aussi neutre et calme que je le pouvais, je repris la parole. « Attends Ryleigh… Excuse moi si je t'ai vexée ou si je ne t'ai pas vexée d'ailleurs, j'ai été con, mais je te comprends pas. »  Encore aujourd'hui il fallait admettre que je ne comprenais toujours pas la présence de la brune en Australie. Etait-elle venu pour soutenir Maureen ? Pour Revoir Charlie ? Pour me revoir ? Non. Clairement je rayais la dernière option instantanément. « Avoue que t’es difficile à suivre. Qu'est-ce que tu tentes de faire avec Charlie exactement… Il me semblait pourtant que tu étais pas mal remontée contre lui la dernière fois qu'on en a parlé, alors pourquoi voudrais-tu recoller les morceaux tout d'un coup ? »  J'étais mal placé pour parler quand on sait que j'étais le premier à critiquer Charlie à cette même période, mais après tout Charlie était mon frère ce qui expliquait mon changement de camps - la famille avant tout - Par contre, ça n'expliquait pas le revirement de situation du côté de Ryleigh. « Tu peux comprendre que j'inquiète pour cette histoire non. »  Non pas que je pensais que la Brune avait dans l'intention de tout balancer à Charlie pour briser le peu d'harmonie que nous avions réussi à remettre dans notre fraternité, mais je connaissais le caractère impulsif de cette dernière qui amenait parfois à des révélations malheureuses.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyMar 20 Fév - 9:01

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« En même temps si j'avais dû attendre que Maureen m'en parle d'elle-même, on n'y serait encore… » fait-il au plus haut de l'hypocrisie. Aucun d'entre eux ne se parle et quand ils se parlent c'est pour se battre, s'engueuler et puis se rabibocher jusqu'à ce que la prochaine merde leur éclate, pétard mouillé, dans la face. « C'est pas comme si vous lui aviez laissé des tonnes de chances. Elle a pas reçu l'accueil le plus chaleureux de la part d'aucun d'entre vous. » Comment veulent-ils que Maureen retrouve sa place dans la famille s'ils ne lui laissent pas une place et que chaque repas familial est l'occasion pour un pugilat ? Évidemment, c'est bien plus facile pour eux de la blâmer pour tous les malheurs de la famille que d'admettre leurs propres responsabilités. C'est encore pire venant de Connor, parce que Maureen est la seule à ne pas l'avoir abandonné. Elle n'a pas été une mère de substitution comme il l'aurait peut-être souhaité, mais elle était là. « Mais j'te rassure, j'ai dû tirer le vers du nez de Théo. Elle n'est pas venue tout me balancer à la gueule juste après l'avoir appris. » Parce que c'est beaucoup mieux ? « Tant mieux. » dit-elle pas convaincue, mais également assez peu sûre que ce soit le sujet sur lequel elle veut commencer à montrer les dents. Lorsqu'elle s'énerve de se sentir utilisée par Connor, celui-ci se défend, du moins il essaie. « C’est pas un service que je te demande. J’veux juste m’assuré qu’on est sur la même longueur d’onde sur ce point. » Ouais, il veut juste servir ses propres intérêts et être sûr que Ryleigh ne va pas venir souffler sur le château de cartes qu'est sa relation avec son frère. Quelque chose qu'elle n'aurait pas fait de toute façon, mais la manière dont il s'y prend lui donne envie de jouer les petites filles rebelles et d'aller à l'encontre de ses envies, juste pour le faire enrager. Mais finalement, parce qu'elle n'est pas une garce : « On est sur la même longueur d'ondes. » dit-elle sans faire grand cas de son objection. Ce n'est que lorsque Ryleigh mentionne le fait qu'elle et Charlie font des progrès, ou du moins qu'elle ne veut pas entraver les maigres progrès qu'ils ont réalisé, que Connor réagit.« Vos progrès ? » demande-t-il mi-suspicieux, mi-dubitatif. Ryleigh est un peu agacée par cette réaction ne sachant pas si c'est parce qu'il a entendu Charlie cracher sur son dos ou si c'est simplement parce que le concept de Ryleigh et Charlie qui retrouvent une relation un tant soit peu apaisée lui échappe complètement. « Un problème avec le terme ? » demande-t-elle froidement, finalement plus piquée par la question qu'elle ne devrait l'être. « Attends Ryleigh… Excuse moi si je t'ai vexée ou si je ne t'ai pas vexée d'ailleurs, j'ai été con, mais je te comprends pas. » Wow, en voilà des excuses en bonne et due forme qui réchauffent le cœur et qui vous font vous sentir coupable d'avoir un jour douté de la sincérité de leur émetteur. Connor ne devrait pas perdre son souffle à essayer de la calmer, d'abord parce que la colère qui anime son cœur n'est pas passionnelle mais bien calculée mais surtout parce qu'il n'est vraiment pas doué pour ça. « Tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses, alors... garde tes excuses. » fait-elle même pas vindicative, elle n'a pas besoin de l'être pour qu'il réalise qu'il n'a pas été correct, et ce même si les enfants Hazard-Perry sont tous atteints d'une propension à se bercer d'illusions. Connor revient à la charge, comme un membre de gang qui aurait fait un saut chez l'armurier et qui a refait le plein de munitions. Sauf que lorsqu'il ouvre la bouche, il se montre armé d'une frite de piscine plus que d'un semi-automatique. « Avoue que t’es difficile à suivre. Qu'est-ce que tu tentes de faire avec Charlie exactement… Il me semblait pourtant que tu étais pas mal remontée contre lui la dernière fois qu'on en a parlé, alors pourquoi voudrais-tu recoller les morceaux tout d'un coup ? » C'est un comble, la dernière fois qu'ils ont parlé de Charlie. Ryleigh a clairement raté plus d'un épisode dans les aventures de Connor et Charlie mais elle n'a pas vraiment envie de se mettre à jour. Ce bateau a levé l'ancre et la série n'est pas assez intéressante pour qu'elle la binge en une rencontre. Prenant le temps de se calmer, histoire de ne pas arracher la tête du bébé Hazard-Perry, Ryleigh finit par dire : « La dernière fois qu'on en a parlé tu disais que Charlie était un connard égocentrique et maintenant tu viens pleurer pour que jamais je ne mentionne notre torride nuit d'amour d'il y a cinq ans. » Elle demanderait bien ce qui a changé entre eux, mais ça serait ouvrir la porte à une discussion qu'elle n'est pas sûre de vouloir avoir à cet instant précis. Qu'importe les progrès qu'ils ont fait, elle devrait s'en réjouir, au contraire elle les envie. C'est injuste qu'elle soit la seule à ramer dans la semoule pendant que Charlie offre son pardon à tous ceux qui le demandent. Tous sauf elle... et Maureen. « Tu peux comprendre que j'm'inquiète pour cette histoire non. » fait un Connor qui tente de se montrer conciliant. Ryleigh est tellement gavée par cette tendance que tous les Hazard-Perry ont à foutre leur nez là où il ne devrait pas être, de s'accaparer les histoires et les problèmes de chacun des membres de la fratrie, de livrer les batailles des uns à la place des autres. Est-ce qu'un seul d'entre eux, peut rester à sa place, juste cette fois ? Elle est presque outrée par l'accusation latente et ne mâche pas ses mots quand elle se décide enfin à répondre : « Pas vraiment, ça te ne concerne en rien. Si tu as un problème avec Charlie et moi tentant de renouer, tu peux en parler à Charlie, moi je n'ai aucunement l'intention de céder à tes caprices. » Elle ne flanche pas, elle ne tremble pas. Connor peut se fourrer ses réclamations au cul. S'il a des exigences et l'impression d'avoir un droit de regard sur la vie et les décisions de Ryleigh, elle est désolée -mais pas vraiment- de le ramener à la réalité de la sorte. Connor a depuis longtemps choisi son camp et il va devoir apprendre à faire avec.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyLun 2 Avr - 0:16



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J’avais dans un premier temps abordé le sujet Astrid, tâtant par la même occasion l’humeur et les réactions de Ryleigh avant d’aborder le vrai sujet. « C'est pas comme si vous lui aviez laissé des tonnes de chances. Elle a pas reçu l'accueil le plus chaleureux de la part d'aucun d'entre vous. » Je fus conforté dans mon idée, Ryleigh était toujours la garde du corps personnelle de mon ainée - comme si elle n’était pas capable de s’en sortir toute seule. Tout en roulant des yeux je me rentais tant bien que mal de répliquer  « C’est pas comme si elle avait mérité l’accueil le plus chaleureux… » Si la situation médicale de mon ainée n’était pas ce qu’elle était actuellement je ne m’en serais pas privé. Mais elle l’était, je préférais donc garder mon avis pour moi sur ce coup me contentant d’acquiescer sans en ajouter plus. « Certes. » C’était plus correct ainsi et ça m’était gentiment un terme au sujet Astrid pour lequel je n’étais pas venu débattre avec Ryleigh, après tout j’avais plus gros poisson à pêcher.


Comme il fallait s’en douter la conversation tourna vite au roussit quand Ryleigh compris que j’organisais ce petit tête à tête juste pour assuré mes arrières concernant Charlie. Bon, il fallait l’admettre, je n’avais pas vraiment géré la situation et avait fait voler en éclat le self-control de Ryleigh en un temps record. A peine avais-je clarifier la raison de cette rencontre que Mademoiselle s’était sentie atteinte dans son orgueil et avait commencé à me lancer des piques plus acérées les unes que les autres à la figure.  Il faut dire que je n’ai jamais été quelqu’un qui prenait des pincettes, quant à Ryleigh elle est loin d’être la personne la plus facile à vivre que je connaisse donc le mariage des deux était voué à l’explosion. Entre deux remarques acérés Ryleigh m’assura cependant que nous étions sur la même longueur d’onde, ce qui eu le mérite de détendre un peu mes nerfs. Je tiquais cependant sur les termes utilisés par Ryleigh, celle-ci mentionnait des progrès avec Charlie « Un problème avec le terme ? »  Je n’aurais pas du être surpris de cette mention, après tout c’était même à prévoir que ces deux-là finissent pas se rabibocher. C’est juste que Charlie ne se confiait plus vraiment à moi sur ce point et depuis le brunch il avait soigneusement évité la Villa, de sorte que je n’avais absolument pas suivi quoi que ce soit de leurs retrouvailles - et J’avais mes propres problèmes à gérer avant de m’intéresser à ceux de Charlie. « Aucun. Faut juste croire que je ne suis pas très à jour. »

L'agacement de Ryleigh ne semblant pas s'atténuer, je tentais de lui présenter mes excuses. Le but de tout ça n'était surement pas que la jeune femme reparte avec des envies de meurtre envers ma personne. « Tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses, alors... garde tes excuses. » De toute évidence ça n'avait pas fait mouche, je n'avais plus qu'à tenter d'être honnête, après tout c'est vrai que je n'arrivais pas à la suivre - elle comme Charlie - Haine, Ignorance, Amitié, Amour ou vengeance ? Qu'est-ce qui était d'actualité et pour combien de temps ? Bien sûr Ryleigh ne manqua pas de me retourner la question : « La dernière fois qu'on en a parlé tu disais que Charlie était un connard égocentrique et maintenant tu viens pleurer pour que jamais je ne mentionne notre torride nuit d'amour d'il y a cinq ans. » Il fallait s'y attendre en même temps. « Je sais... et j'avais des circonstances atténuantes à ce moment. » Du genre crise existentielle et abandon de tout ce que je considérais être ma famille, même si j'avais surement exagéré les fait avec le temps. « Depuis il s'est passé pas mal de choses. Et après tout Charlie reste mon frère, j'vais pas passer ma vie à lui en vouloir d'avoir pu quitter Londres. » Ou plutôt d'avoir saisie l'opportunité de mettre autant de distance possible entre lui et nos parents alors que moi, mon jeune âge me l'empêchait. « Donc oui j'ai tourné la page. J'savais juste pas que c'était aussi ton cas. » Et je n'en étais toujours pas certain d'ailleurs, mais la suite ne me regardais pas vraiment. Je communiquais d'ailleurs mon inquiétude qu'en à la présence de Ryleigh pour la santé mentale de mon frère. S'il existe bien quelqu'un qui pouvait lui tourner la tête c'était bien elle. « Pas vraiment, ça te ne concerne en rien. Si tu as un problème avec Charlie et moi tentant de renouer, tu peux en parler à Charlie, moi je n'ai aucunement l'intention de céder à tes caprices. » Je levais un sourcil surpris de cette réponse. En effet leur ‘’relation’’ ne me regardais pas le moins du monde, néanmoins Charlie ne méritait pas qu’on se paye sa tête, je voulais juste m’assurer que ce n’était pas les intentions de la brune. « En effet, ça ne regarde que vous deux. Je ne dis pas le contraire et honnêtement j’en ai rien à battre de vos histoires. Tant que Charlie n’en souffre pas. » Même si mon frère était assez grand pour se défendre tout seul, il n’avait pas connaissance de toute la vérité concernant la belle brune. « Mais bon si tu me dis qu’on est sur la même longueur d’onde, j’me suis inquiété pour rien apparemment. » Après tout nous n’étions que deux au courant de cette malencontreuse nuit si ni elle ni moi n’en parlions jamais c’était comme s’il ne s’était jamais rien passé.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyDim 1 Juil - 5:55

ice tea, hot topic
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Connor n'est même pas capable de comprendre ce qui ne va pas dans sa logique et Ryleigh n'a tout simplement pas le cœur à lui expliquer en long en large et en travers les problèmes que présente sa façon de penser. Il a toujours été élevé dans l'idée qu'il avait le droit d'imposer sa vision du monde au reste de l'humanité et elle aussi, le problème quand on grandit sans modèles présents pour nous confronter à la vérité : on finit par imaginer qu'on a toujours raison.  « Je sais... et j'avais des circonstances atténuantes à ce moment. »  Elle est bien curieuse de savoir lesquelles exactement, parce que Connor peut bien dire ce qu'il veut, mais en dehors du sentiment de trahison qu'il a pu ressentir à l'encontre de Charlie et des autres quand ils ont fui la capitale britannique, rien ne laissait présager une telle rancoeur. D'ailleurs, jamais Ryleigh ne l'a entendu parler sur le même ton de Théodora ou de Gauthier... Mais qu'importe, la réalité reste la même : ils n'avanceront pas dans cette conversation si elle lui saute à la gorge à chaque fois qu'il ouvre la bouche, quand bien même elle a envie de l'égorger et de regarder son sang se vider sur l'asphalte australienne. « Depuis il s'est passé pas mal de choses. Et après tout Charlie reste mon frère, j'vais pas passer ma vie à lui en vouloir d'avoir pu quitter Londres. »  Si seulement il n'y avait que ça entre elle et Charlie, les choses seraient bien plus simples. Peut-être que Connor marque un point quand il manifeste une certaine surprise à l'idée qu'elle essaie de recoller les morceaux avec celui qui était son double, son ombre, par le passé. Peut-être que c'est une erreur et qu'ils finiront par s'autodétruire, parce que c'est ce qu'ils font de mieux, mais c'est un risque qu'elle est prête à prendre.  « Donc oui j'ai tourné la page. J'savais juste pas que c'était aussi ton cas. »  conclut-il, presque magnanime. « Il semblerait que tu n'es pas le seul à être capable de changer d'avis et de passer à autre chose. Peut-être que si tu avais pris la peine de me parler, au lieu de m'éviter tu aurais été au courant plus tôt... qui sait ? » fait-elle avec un sourire mi-amusé mi-féroce qui, en dépit des reproches qu'il porte en son sein, ne laisse pas présager de représailles ou d'une rancune trop exacerbée. Au fond, Connor doit bien savoir qu'il a mérité les petites piques -probablement enfantines, mais c'est Ryleigh- qu'elle lui adresse.  « En effet, ça ne regarde que vous deux. Je ne dis pas le contraire et honnêtement j’en ai rien à battre de vos histoires. Tant que Charlie n’en souffre pas. »  Elle se serait étouffée avec son thé si elle avait été en train de le boire à ce moment-là. Il est beau Connor avec son allure d'athlète et ses airs de preux chevalier, il ne lui manque que l'armure et le canasson pour parfaire le look et il est prêt pour un voyage dans le temps. « Quel bon petit frère protecteur tu fais. » plaisante-t-elle en se disant, malgré tout, que pour quelqu'un qui veut maintenant protéger son aîné, Connor a quand même choisi de la voir pour la supplier de mentir (ou d'omettre la vérité, ça revient un peu au même) à Charlie. Un paradoxe qui n'en est un que dans le monde des gens normaux, pour les enfants de la jeunesse dorée, passer les choses sous silence est une forme de politesse, ni plus ni moins. Ceci dit, qu'un Hazard-Perry ne veuille pas que la vérité éclate au grand jour et que ça finisse en feux d'artifices est certainement une première dans l'histoire de la famille. « Mais bon si tu me dis qu’on est sur la même longueur d’onde, j’me suis inquiété pour rien apparemment. » finit-il par dire, ce qui donne à Ryleigh le sentiment d'avoir joué le jeu du jeune homme et d'avoir perdu une bataille qu'ils ne s'étaient même pas déclarés livrer. Une sensation étrange mais avec laquelle elle a tôt fait de décider qu'elle peut vivre. « Faut croire. » souffle-t-elle avant de boire une gorgée de son thé glacé. Maintenant que la partie délicate de la discussion semble être derrière eux, Ryleigh se dit qu'elle peut entamer les banalités et rattraper un peu du temps perdu avec le Hazard-Perry. « Tu te plais à Brisbane ? » On commence doucement, qu'ils parlent de leurs vies respectives, de ce qu'ils font depuis qu'ils ont mis les pieds sur le sol australien. Rien de trop dangereux ou qui pourrait déraper facilement.
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Message(#)CONNEIGH ‡ Remember, remember the 5th of June  EmptyLun 20 Aoû - 20:00



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Les choses avaient été misent au clair, comme quoi il aurait peut être été plus sage d’affronter Ryleigh dès son arrivé à Brisbane plutôt que de jouer au mort… Ma foi j’apprendrais peut-être un jour des mes erreurs. Il faut avouer que j’étais bien soulagée que la Londonienne n’est pas débarqué ici dans l’espoir de brisé la toute nouvelle complicité que j’avais retrouvé avec Charlie. C’était égoïste de ma part de lui demander de faire taire cette histoire et au fond de moi je savais bien qu’un jour l’un de nous finirait par flanché et risquerai de tout balancé à Charlie mais pour l’instant nous étions en accord sur ce point et c’est tout ce qui m’intéressait dans l’immédiat. « Quel bon petit frère protecteur tu fais. » Ryleigh ne manqua pas d’ironiser mon comportement, ce qui ne m’étonna guère, elle était comme ça et elle n’avait pas tord, mon comportement n’avais rien d’un bon petit frère, juste d’un petit con qui ne voulait pas qu’on découvre les conneries qu’ils cachait sous son tapis depuis plusieurs années, je n’allais pourtant pas avouer mes tords. « M’en parles pas, je travailles dessous je te jure mais rien y fait… Ça fait parti de moi, j’aime protéger les gens. » Ryleigh n’en goba pas un mot - en même temps qui l’aurait fait à part quelqu’un qui ne me connaissait absolument pas - ce qui n’était malheureusement pas son cas.

Maintenant que le sujet épineux était derrière nous, je laissais mes épaules se détendre tout en profitant des rayons de soleil que nous offrait la terrasse. Une bonne chose de faite, maintenant je pouvais me reposer sur mes deux oreilles jusqu’à la prochaine catastrophe. « Tu te plais à Brisbane ? » Me lança finalement Ryleigh toute en sirotant son thé glacé, je lui adressais un sourire « Pour sur que je m’y plais ! En même temps après être resté cloitré dans la maison parentale tout ce temps pendant que mes frères et Théo se doraient la pilule ici, comment je pourrais ne pas m’y plaire ? » Et même si certain coté de Londres m’étais nostalgique je n’y remettrais les pieds pour rien au monde - en tout cas pas sans les autres du moins. « Et toi ? L’acclimatation c'est bien déroulé ? » Je n’avais pas de doute que c’était le cas, Ryleigh était un vrai caméléon pour ça. ce qui était une grande qualité, mais je redoutais cependant que Londres et que quelques membres de sa famille lui manque par moment, ce que je comprenais plus que n’importe qui d’autre. « En tout cas, je ne regrette pas un instant d’avoir enfin pris la décision de venir ici, même si les premiers mois n’était une partie de plaisir pour personne. » Le souvenir de mon arrivé à Villa me fis instantanément sourire, plus glaciale que ça tout ne trouve pas - surtout à Brisbane.  « Je peux te dire qu’à l’époque Charlie ne voulait pas me voir franchir le seuil de la porte. » Alors que c’était clairement lui qui s’était conduit comme un égoïste me fuyant le pays avec Théo comme bonne excuse.

Nos verres finalement vidés, j’appelais le serveur pour payer nos consommations « Bon Ryleigh, c’était sympa de te parler, mais j’ai des révisions qui m’attendent malheureusement. » Ou peut-être un cours du soir avec une gentille camarade, qui sait… « Fais moi penser à plus jouer au mort avec toi la prochaine fois, ça sera plus simple. » Lui lançais-je avec un large sourire. « On se revoit bientôt. » et sur ces mots, je quittais la table, dans l’idée de me diriger vers le bibliothèque.
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