Assit sur le canapé, ça fait des heures que Elyos est levé, il doit faire pas mal de paperasse pour le bar qu’il possède avec l’un de ses amis. Son fils s’est levé il y a moins d’une heure et après qu’il l’est accompagné pour qu’il prenne sa douche et s’habille, il est actuellement en train de manger son bol de chocapic devant un dessin animé. Celui qui tourne dans le lecteur de dvd depuis une semaine, depuis que l’un de ses amis à offert Le Livre de la Jungle à Asher. Depuis, il n’arrête pas de le regarder, en boucle, di bien qu’Elyos a bien du mal à supporter la chanson de Baloo. Heureusement que les autres musiques sont plutôt sympa. Enfin, Elyos est assis juste à côté de lui, son ordinateur sur les genoux, il voit le bout du tunnel, il va enfin pouvoir terminer ce qu’il était en train de faire. Mais bon, il n’a pas une minute à lui, il lui reste encore quelques documents à corriger quand Asher sautilla juste à côté de lui « Papa, papa, papa ? » Quand il lui demande trois fois de cette façon ça signifie qu’une chose : il veut lui demander quelque chose et il est impatient d’entendre une réponse positive. Il le connait par cœur son fils. « Qu’est-ce qu’il y a petit ours ? » Dit-il en portant son attention vers son fils. Il le sait, quand il l’appelle ainsi, son fiston a tendance à avoir les yeux qui brille. Faut dire qu’il est en adoration pour les ours, autant pour les ours polaires que les ours bruns. Il aime aussi leurs cousins les pandas. Enfin, son fils était comme d’habitude comme une pile électrique. Il arrive à le gérer ce n’est pas un problème, au moins ça égaille les journées même si, il faut bien l’avouer, il a parfois du mal à suivre le matin au réveil, mais une fois son café ingurgité c’est bon, il est paré pour s’occuper de son fils et avoir de l’énergie, même si peut-être pas autant. « On peut aller voir Koda, dis oui, dis oui, dis oui ! » Tout ça accompagné de son regard et sa petite moue toute mignonne. S’il a toujours su gardé son autorité quand il le faut, il fond devant les yeux de son fils et a bien du mal à lui dire non. Ca fait des jours que son fils ne fait que lui parler de ce fameux chaton nommé Koda, que c’est lui qui l’a nommé ainsi, ainsi que de la maitresse de ce dit chaton. Il lui en parle tout le temps, il est accroc à cette inconnue pour Elyos. Il le savait, qu’il finirait bien par aller la voir, s’assurer que c’est une bonne personne puisque son fils en parle tellement tout le temps qu’il a bien envie de savoir de qui il s’agit. Il lui répondit donc positivement, annonçant qu’ils iront quand il aura fini ce qu’il avait à faire. Autant dire qu’il devait se dépêcher car sentir son fils aussi impatient à côté de lui lui donnait juste envie d’arrêter son ordinateur et y aller. Enfilant ses chaussures pendant que son fils en faisait autant, il suivi son fils, ne savant pas très bien où c’était, allons jusqu’au bâtiment en face du leur. Il fronça les sourcils. Comment a-t-il pu la rencontrer alors qu’elle vit en face ? Enfin, il ne se posa pas trop la question, sonna à la porte pendant qu’Asher ouvra la porte. « Qu’est-ce que tu fais ? » le gronda-t-il. « Elle a laissé ouvert ! » Mais où est-ce qu’il l’a éduqué d’entrer comme ça chez les autres ? Pourtant il ne peut rien dire, il en faisait autant à son âge, dans ces mêmes lieux. La porte s’ouvre et un chaton sorti. Elyos attrapa le chaton et constata qu'elle avait une culotte avec un ours dessus. Il ne put s'empêcher de rire, relevant la tête, il se retrouva face à une femme. « Toi ? » Malgré son étonnement un sourire est apparu en la voyant. La vie a décidé que leurs chemins allaient se croisaient une nouvelle fois…
J'adore être dehors à jardinier ou encore à contempler l'évolution des fleurs. Je me passionne pour la vie des plantes depuis que je suis une gosse. Ma mère , ma tante et mon grand-père ont toujours eu une connaissance parfaite sur les plantes et tout, me donnant chaque fois envie d'en apprendre plus. Par la suite, autant dire que j'en connaissais plus qu'assez. J'ai un gros rêve en tête depuis que je dois avoir une quinzaine d'année. Loin de rêver à cette époque de vêtement ou d'être célèbre et pourtant j'aimais et j'aime encore la mode, mais les plantes et offrir du bonheur aux autres étaient une chose qui me tenait particulièrement à cœur. Mais outre le fait d'adorer et de réellement vouer un culte au monde de la nature, je suis aussi une fille qui cuisine plutôt bien. Ma grand-mère paternelle était une pâtissière ardue, faisant de moi une gentille petite fille rien que pour avoir droit à ses cakes aux myrtilles fraichement cueillis ou encore à son succulent banana bread aux noix et au miel. Le miel j'en ferais ma vie. À tel point que mon shampoing est à l'odeur de miel et de pêche. J'adore ce parfois fruitier et sucré à la fois. Alors, quand je cuisinier c'est comme quand je ne range pas, c'est un peu le bordel. En plus de mettre ma petite cuisine en bordel autant dire que je m'empiffrais, mais j'arrivais à la fin du calvaire pour le coup. Non loin de moi, Koda m'observait, cherchant clairement une bêtise à faire et je n'en doutais même pas un seul instant. Le four préchauffant depuis une trentaine de minute, j'enfournais le tout, histoire de cesser de picorer des noix rouler dans le miel ou même à la pâte. Une drogue de miel, mais sans doute un peu trop, ça se trouve j'étais une abeille dans une autre vie. Je ne crois pas forcément à ce genre de chose comme le karma ou le destin. Sinon ça voudrait dire que les merde de ma vie serait mérité ou autre style du genre ? Et c'est hors de question de penser ainsi, mais si cela existait, et que je me trompais donc, alors j'aurais pu être une abeille, une grosse ouvrière et non pas la reine. J'aime bien bosser, je ne suis pas du style à juste danser pour guider les miens, je me bouge et je me bats, même si cela n'est pas forcément une chose aisée. Je commençais à sortir mes affaires du sac de la laverie que je n'avais pas encore prit le temps de sortir de ce dernier après être remonté d'une bonne heure à être enfermée dans cette laverie. J'avais prit le petit père avec moi, il n'avait pas quitté mes bras, me tenant donc compagnie. Maintenant que je rangeais tut, ce petit futé avait décidé de venir faire le chenapan dans mes pieds, alors je soufflais " «Koda !» À chaque fois que je prononçais son nom, je ne pouvais que penser à la chanson : dites à mes amis que je m'en vais … bref. Monsieur montait sur le linge mouillé puis tomba quand on frappa à la porte ce qui me fit sursauter, je n'avais juste pas capté que monsieur Koda emmena avec lui ma culotte jusqu'à la porte. Pas n'importe quelle culotte. Je me retrouvais vite devant la personne ayant cogné, Asher. Mais pas seulement, un homme que j'avais déjà vu. Je le fixais et je ne savais même pas pourquoi je devenais complètement rouge, les joues brûlante en moins d'une minute. Peut être que le fait qu'il détienne cette culotte entre ses mains et Koda aussi faisait que ? Mais pas seulement, ce n'était pas la première fois que ce mec prenait cette culotte, il était fétichiste des culottes ou alors des ours ... pauvre bête si c'est le cas. « Moi ... mais vous !» Je secoue la tête et je pointe du doigt ma culotte. « Encore !» Puis je sens les mains bras du petit entourer ma taille et je sens mon cœur s'envoler d'un coup. Un sourire venant illuminer mon visage, alors que j'étais prête à m'emporter je pouvais sentir un petit quelque chose dans mon cœur, l'effet Asher ? Ce petit je l'ai croisé une fois à la laverie en compagnie de Koda puis plein de fois chez sa nourrice, la gardienne des deux immeubles du coin. «c'est quoi qui sent bon comme ça ?» J'en avais oublié mon gâteau, il était forcément cuit. Je fis cesser le petit moment tendresse avec le petit pour m'écrier. « Merd...» Je me repris assez vite. « Mercredi !» Je courais jusqu'au four pour prendre les maniques et sortir le gâteau qui était parfait, mais surtout très chaud encore. le petit m'avait suivit. «Je peux en avoir ?S'il te plait. » Je fronçais les sourcils, puis sourit automatiquement. « C'est un peu trop chaud pour le moment non, et si tu m'expliquais ce qui t'amène ici et qui est cet homme ?» Demandais-je bien consciente que l'autre type était encore là, la dernière fois il a tenté de se présenter et moi j'ai fuis.
Elyos ne peut pas vraiment dire quoi que ce soit à propos de son fils qui va chez les gens librement. Il lui fait la moral parfois, lui explique les risques de façon clair mais il était exactement le même à son âge, si bien qu’il connait la résidence par cœur. Alors, quand son fils lui dit qu’il veut coir un chaton qu’il a lui-même nommé et que c’est l’occasion de voir la jeune femme dont il ne fait que parler depuis quelque chose, il se dit que c’est l’occasion. Au moins, si son fils traine souvent dans les parages quand il est avec la nourrice, il saura s’il peut avoir confiance ou si l’inconnue peut être quelqu’un de potentiellement dangereux. Voyant le petit chaton courir dans le couloir, son seul réflexe a été de le rattraper in extrémiste, en douceur avant de contempler avec surprise la propriétaire de cette boule de poils. Cette inconnue n’est pas si inconnue que ça. C’est l’inconnue à la culotte d’ours. Cette culotte qui est justement dans ses mains. Il garde pourtant la culotte dans ses bras, sans même y réfléchir il garde son butin entre ses doigts. Il ne va pas la garder mais il n’a pas pour autant pensé à lui rendre. Il garde le chaton entre ses mains également alors que le chaton a l’air tout à fait à l’aise et qu’Asher se hisse sur la pointe des pieds pour pouvoir observer et caresser le fameux Koda. « Vous devez me suivre ce n’est pas possible ! » Ce n’est pas une accusation, juste une constatation. C’est pas comme si c’était lui qui est face à chez elle voyons. Mais bon, ça il ne va pas le souligner pour autant. Il n’a pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il vit la jeune femme courir à l’intérieur, suivit par… son fils ? Voyant son fils filer à l’intérieur de l’appartement, Elyos lui dit plusieurs fois de ne pas rentrer chez les gens de cette façon et le suivi. Il va falloir qu’il le surveille de plus près. « Je voulais te présenter toi et Koda à mon papa ! » Dit-il en le désignant du doigt. On ne montre pas les gens du doigt, encore quelque chose qu’il va devoir répéter encore et encore de ne pas faire. Mais bon, il a une bouille tellement mignonne qu’on ne peut pas vraiment lui en vouloir. En tout cas il a fini par le présenter face à la jeune femme qu’il a vue plusieurs fois. Plusieurs fois dont il va s’en souvenir d’ailleurs. En même temps la culotte qu’il vient de voir, sur la tête du chaton est un gros indice sur leur première rencontre. Cette petite culotte qui a été parmi ses fantasmes du moment quand il repensait à cet inconnu mais va-t-il lui dire ? Pas devant son fils en tout cas, surement pas même si elle semble ne pas savoir du tout qu’il est son père. Il ne va tout de même pas cacher que c’est son fils. Son fils c’est son champion, la prunelle de ses yeux alors forcément, il n’a pas honte d’être papa. Même quand ce champion fait comme chez lui chez les étrangers. Enfin apparemment ce n’est pas tant une étrangère puisqu’il ne fait que parler d’elle depuis quelques jours. Autant dire qu’il ne pensait pas que ça serait ‘sexy girl à culotte d’ours’ comme il la nomme intérieurement. « Elyos, le papa de ce petit garnement dont je ne sais pas où il a été élevé » Dit-il en ébouriffant les cheveux de son fils qui est en train de se marrer. « Je crois que ceci t’appartiens ! » Il sourit en lui tendant la culotte. « Il faudra y faire attention, ça serait bete de la perdre, encore ! » Il lui fait un clin d’œil. Cette phrase est peut-être pleine de sous-entendu mais au moins son fils ne sait pas de quoi il parle. En même temps, personne ne le sait, si ce n’est un ami peut-être à qui il a confié l’histoire de cette fameuse fille rencontré à la laverie mais il ne sait pas de qui il s’agit. « Je crois qu’on va te laisser, il faut qu’on rentre champion ! » Pourtant, à la seconde même où il a dit ça, Asher se tourna vers lui avec des yeux tout tristes. Il sait s’y prendre son fils pour le faire culpabiliser ou encore comment faire en sorte qu’il accepte telle ou telle chose. Ce n’est pas pour autant qu’Elyos lui laisse tout passer. Après tout, il a quand même de l’autorité, juste ce qu’il faut en tout cas. « On peut rester s’il te plait s’il te plait, je veux gouter le gâteau de Blaze, dis ouiii ! » Elyos se mit à souffler. Il ne sait pas bien lui répondre mais il ne va quand même pas s’incruster, bien qu’il n’ait pas non plus envie de partir alors qu’il la voit, de nouveau face à lui. C’est comme si c’était un signe. Ce n’est pas pour autant qu’il répond quoi que ce soit à son fils. C’est à la jeune femme de décider, mais bon, Elyos ne va pas le dire sinon elle va se sentir prisonnière, elle n’aura pas trop le choix face aux yeux d’Asher. Il ne peut pas lui faire ça. Pourtant, son regard plongé dans les yeux de la blonde, il lui montre très clairement qu’elle seule à les cartes en main.
Revoir cet homme encore ma culotte à la main, me laisse avec des doutes assez persistant pour le coup. Il doit vraiment être un fétichiste. Il commence à m’accuser de le suivre, mais autant dire que je suis chez moi et que c’est lui, le type qui a pénétré chez moi sans même mon accord ? Autant dire qu’à cette remarque, je reste amusée et je secoue la tête. Heureusement que le petit Asher est là, ce petit m’avait trouvé le nom parfait pour mon petit Koda, alors forcément j’étais plutôt heureuse de le voir, mais je me demande forcément qui était cet homme ? Même si dans le fond la réponse était assez claire. «[b] Erreur. C’est vous qui me suivez, on est chez moi ! /b]» Je ris un peu en entendant le petit qui avoue vouloir me présenter à son père. Donc c’est son père cet homme qui détient encore une fois ma culotte ourson dans sa main ? Cette culotte n’a jamais vu personne sauf ma meilleure amie et moi-même, mais depuis quelques temps cette dernière aime se promener dans les mains de ce brun. Et ce qui m’énerve un peu plus ? Le fait que cela laisse des sentiments étrange s’infiltrer en moi, je n’aime pas trop cela. «[b] D’accord, alors c’est une chose faite, mon grand. /b]» Ce petit il m’a séduit en un sourire, en quelque mot. Autant dire que le fait qu’il aime les ours est une chose plutôt étrange. J’ai l’impression d’être lui, mais en plus vieille en fait. Je regarde l’homme à la culotte, à ma culotte, qui a donc un enfant, mais certainement une femme, une copine, mère de ce petit ange ? Il mérite d’avoir deux parents ce petit diablotin. «[b] Enchantée … Je suis. /b]» Puis, je me retrouve coupé sur le champ par Asher, qui ne s’est toujours pas remis du fait que mon nom soit un nom porté aussi par des garçons. «[b] Papa, elle a un nom de garçon, elle est trop classe ! /b]» Je ris un peu, je devrais peut être m’abasourdir du fait que le petit vienne de me couper la parole et tout. Mais ce n’est pas mon style, je ne prends pas la mouche pour si peu, surtout quand ça vient d’un petit bout si mignon. «[b] C’est ça, je suis Blaze ! Et pour l’éducation, ça dépend de vous et de votre conjointe. /b]» Je souris. Pourquoi tentais-je de savoir si y avait une femme dans leur vie ? C’est tout de même très étrange. «[b] Effectivement, faudrait sans doute que je la garde éloigner des prédateurs ou encore des p-e-r-v-e-r-s … /b]» Je ris et lui fait un clin d’œil espérant clairement que le petit ne sache pas faire l’assimilation des lettres entres elles, sinon je vais aller me cacher dans le panier de Koda, qui profite amplement des câlins que lui offre le petit garçon. Le gâteau est cuit, mais bien trop chaud, quand le petit en quémande. Faut dire que l’odeur est tellement délicieux que même moi je serais prête à me damné pour en avoir. Je suis gourmande et comment ne pas l’être en sachant que Oona, ma tante est une chef extraordinaire avec qui j’ai le goût des bonnes choses. Mes derniers orgasmes sont avec de la nourriture, toujours en présence de ma tante. Enfin, je vais éviter de parler de malbouffe, car ça m’arrive aussi d’avoir des étourdissements de plaisir quand je mélange du Nutella à du pain, bref ce n’est pas forcément bon, mais la cuillère fait toujours du bien. Le petit veut rester et vient de demander à son père, je reste muette je ne veux pas m’en mêler, mais je crois que la décision vient de me tomber sur les épaules. Le regard du père, Elyos vient de me le confirmer quand mon regard se plonge dans le sien et autant dire que c’est assez déstabilisant à tel point que je quitte son regard très rapidement, pour éviter de me perdre dans ses yeux. Ce n’est pas mieux quand mon regard se glisse sur le petit qui me fait une tête si chou, que j’ai du mal à ne pas fondre intérieurement comme shamallow sous les braises d’un feu de camp. «[b] Cela ne me gêne pas … /b]» Je souffle, un peu mal à l’aise dans le fond. «[b] Mais si vous avez un truc à faire, autant dire que Asher peut rester, ça ne serait pas la première fois ! /b]» Avouais-je, pas sûre qu’il ne me saute pas dessus. «[b] Moi je veux rester ! /b]» Asher sous ses mots s’installe sur le banc face à moi et me regarde en déposant son menton sur ses mains déposés sur le plan de travail face à lui. «[b] Alors, je te sers une part, du lait avec monsieur ? /b]» Demandais-je, alors que je laissais le temps à Elyos d’y penser et de prendre une décision, je sors trois verre, pour nous tous. Je tends une petite bouteille de lait à Asher, il comprend de suite que c’est pour Koda et il s’en va à l’endroit parfait où se tienne les gamelles du chaton. «[b] Il sait vraiment où tout se trouve ! /b]» Lâchais-je sans aucun jugement, je suis plutôt surprise et amusée dans le fond. «[b] Alors tu veux boire quoi avec ce gâteau ? /b]» Gâteau dont je coupe trois parts égales, alors que je ne sais pas s’il veut ou non rester. «[b] Désolée … peut être que vous, enfin tu aurais préféré partir avec ton fils ? /b]» Je n’en sais rien dans le fond. «[b] Je peux prétexter que j’ai quelque chose à faire ! /b]» Disais-je si je peux l’aider, puis ça sera toujours moins étrange comme situation, qu’un petit m’amenant son père déjà rencontré qui détient encore ma culotte fétiche, qui n’a pourtant rien de sexy pour elle.
Elyos est clairement amusé par la situation. S’il peut paraitre quelque peu gêné c’est sans doute par la présence d’Asher parmi eux. Avec le petit dans les horizons, il doit rester calme, il doit garder son statut de papa et non pas celui qui a fantasmé sur le fait de la prendre sur un des lave-linge lors de leur rencontre. La seconde fois où ils se sont vus, ils n’étaient pas non plus seul alors forcément, il n’allait pas lui faire la moindre réflexion. Pourtant, le fait de se retrouver avec une nouvelle fois la culotte dans ses mains l’excite. Ce n’est pas une petite culotte en dentelle, transparente ou il ne sait quoi et pourtant, la seule envie qui lui vient à la tête c’est qu’il a envie de la voir porter cette culotte… cette culotte et pas un seul vêtement de plus. Il faut qu’il se calme. Ils ne sont pas seuls. Si ça se trouve elle ne ressent pas la moindre attirance pour lui. Mais bon, ce n’est pas avec la présence d’Asher qu’il va le savoir. Un jour peut-être qu’il arrivera à se retrouver de nouveau seul avec lui et il pourra voir si la tension qu’il a senti la première fois existe bien, qu’elle est bien palpable. « Je vivais ici bien avant vous donc je ne sais pas si on peut me qualifier de suiveur » Il sourit au coin. Il vient à peine de déménager mais vivait juste à côté de cet appartement quand il était petit. Les choses ont surement changé mais il connaissait bien son appartement, il venait souvent boire un chocolat chaud chez la voisine puisqu’elle était une bonne amie de ses parents. Mais bon, ça n’empêche pas le fait que cette fois, c’est lui qui vient à elle mais pour le coup, ce n’était pas fait exprès. Elle allait se présenter mais Asher mit son grain de sel, ce qui le fit rire. « Enchanté Blaze et son nom de garçon » Il sourit. Pour Asher c’est peut-être un nom de garçon mais pour Elyos, c’est un nom qui sonne dans ses oreilles, il trouve ce prénom de suite très sexy. Il la regarde dans les yeux au moment de lui confier « Ça ne dépend que de moi alors » Il appuie bien su ces mots. Il n’y a que lui, la mère n’est pas dans le paysage depuis longtemps. Ils ne sont que deux dans leur famille pourtant remplie d’amour. Il lève les yeux au ciel. Heureusement que son fils n’a pas encore appris à lire. Il commence à tracer les lettres et associer quelques syllabes, c’est déjà pas mal. « Moi ? Pas du tout, ce n’est pas de ma faute si cette culotte est S-E-X-Y » il lui lance un clin d’œil. Ce clin d’œil peut passer pour un pervers mais il se contente juste de lui lancer quelques petites piques. Ça ne fait pas pour autant de lui quelqu’un de dangereux. Il connait les limites avec les femmes ou les autres en général et ne va pas les franchir. Ils se retrouvent finalement dans l’appartement mais il ne se sent plus si à l’aise. Il a vraiment l’impression de s’incruster et il ne veut pas que la première vraie rencontre, quand ils apprennent le nom l’un de l’autre se passe alors qu’elle le prend pour un lourd qui s’accroche. Pour le coup c’est Asher qui est totalement mordue pour la voisine d’en face. Il comprend pourquoi il ne fait qu’en parler depuis qu’ils se sont rencontrés, elle est très jolie et semble s’y faire avec les enfants. Un coup d’œil dans les environs lui fait comprendre qu’il n’y a pas d’enfant ici : pas de photo de bambin accroché avec les vignettes sur le frigo, pas de jouet qui traine. Non, il peut presque parier qu’il n’y a qu’elle et le chat que son fils a nommé. « Je ne sais pas trop ! » Dit-il à la fois pour son fils mais aussi à la délicieuse blonde, tout en se grattant l’arrière de son crâne. Il pourrait partir et laisser son fils mais il n’a pas envie de partir alors qu’il a la possibilité de rester. Sans savoir vraiment pourquoi il se rend compte qu’il n’a pas la moindre envie de s’éloigner de cette Blaze. Il en a toutes les possibilités mais les envies sont bien loin. « Il va finir par vouloir m’abandonner et emménager avec toi » dit-il amusé. Avec le petit pas loin il ne voit pour le moment pas d’autres sujets de conversations. « Je ne suis pas difficile, je veux bien un verre de lait s’il te plait Winnie » Tel père tel fils, il aime le lait, on dirait parfois un grand enfant d’après certain mais bon, il ne va pas se gêner d’en boire pour faire plaisir à certains. En tout cas le surnom ne vient pas par hasard. Il ne l’a pas appelé ainsi parce qu’il a oublié le prénom de Blaze mais parce que ça lui va bien, c’est tout. « Non, t’embête pas à trouver une excuse, Asher a l’air vraiment content d’être ici ! » Il a tendance à tout le temps être surexcité mais là encore plus que d’habitude. « Je ne veux juste pas m’imposer juste parce que ça lui fait plaisir ! » En gros, s’il ne dérange pas il veut bien rester. Si c’est l’inverse alors ça ne le dérange pas. « Je ne fais qu’entendre parler de toi, j’ignorais qu’on avait le même gout en matière de femme avec mon fils, il veut limite t’épouser ! » Cette phrase semble une petite plaisanterie mais il n’a même pas fait exprès de dire très clairement qu’elle lui plait. « Tu vis ici depuis longtemps ? » Il n’arrive pas à détourner son regard d’elle, il est comme hypnotisait. Il a l’impression d’être un drogué face à sa dose. « Papa regarde Koda, il boit son lait comme moi ! » Il détourne alors le regard, se rendant compte à quel point il l’avait regardé avec une telle insistance qu’il oublie même de lui répondre.
Je lève les yeux au ciel quand il me dit qu’il vit ici depuis plus longtemps que moi. Ça me fait sourire, mais cela ne veut rien dire. « On dirait que vous avez l’air au courant de quand je suis arrivée … mais non, n’inversons pas les rôles … puis c’est vous qui avait ma culotte entre les mains, pas l’inverse, pas vrai ? » Que je lui rétorquais, repensant encore que ce gars chez moi pouvait être dangereux ou autre chose du style. Y a des gens qui se servent d’enfant pour kidnapper des jeunes filles, je suis sûre qu’il a la tête parfaite pour faire cela. Ce petit me fait craquer de bien des manières, quand il me présente et me dérobe le droit de donner mon prénom, ça me fait sourire qu’il parle de mon prénom de la même façon que notre première rencontre : mon prénom de mec et le fait que je sois une fille. Ça l’a chamboulé le pauvre petit, mais ça me fait sourire. De toute façon les enfants les filtres ça ne connait pas et encore moins les personnes qui sont capable de faire des choses mal à d’autre personne. Eux ne voient rien de tout cela, malheureusement. Il n’y a pas que les gosses, on est tous un peu une autruche qui oublie ce qui va bien pouvoir se passer de mal si on se laisse aller, puis parfois ça nous tombe dessus et ça nous détruit. Je souris juste au fait qu’il répète les mots du petit Asher. Blaze et son nom de garçon. Ça me fait sourire, mais rien de plus et je ne peux rien ajouter de toute façon. Ça ne dépend que de lui ? Je capte bien ce qu’il me dit ? Il est seul pour élever ce petit ? D’un coup je le perçois comme quelqu’un de courageux et de fort, mais ce n’est qu’une impression même si en voyant Asher je me dis que si c’est cet Elyos qui l’a élevé alors forcément ce mec doit être une personne fiable et sympa. Mais je le sais me méfier des apparences et il le faut. « Alors on va dire que c’est plutôt pas mal comme travail ! » Il faut dire que moi j’ai été élevé d’une façon que peu de monde peut comprendre, un peu en mode hippie joyeux et tout. Alors, parfois on ne comprenait pas mes parents et on ne comprendrait pas forcément que je me retrouve parfois dans un bain nue avec ma mère, bon ça le ferait pas avec mon père et c’est normal, mais voilà. Je me mets à rire suite à ses mots et son clin d’œil. La culotte avec le petit ourson sexy ? Je n’aurais sans doute jamais dit cela. Alors, l’homme face à moi est soit étrange, soit il est zoophile ? Je ne sais pas trop quelle solution est la bonne. Enfin, je me passerais sans doute de la réponse. « Pas ma faute si vous êtes zoo-p-h-i-l-e … car trouver ça s-e-x-y c’est comme trouver mon petit Koda –s-e-x-y ! » En vrai c’est quand même compliqué de s’exprimer ainsi. C’est assez horrible. Je le regarde et j’attends qu’il me dise si finalement il reste ou non. Alors, j’attends patiemment, mais il n’a pas l’air de savoir s’il veut rester ou non. Alors, je laisse au final, il n’est pas parti, peut-être qu’il ne veut pas forcer son fils seul ici ou encore le décevoir. Je n’en sais rien dans le fond. « Méfie-toi, je pourrais le kidnapper après tout ! » Je devrais éviter sans doute de dire ce genre de chose après tout. Qui sait, il va me prendre pour une folle. Enfin avec la conversation qui avance, j’ai commencé par le tutoyer sans même m’en apercevoir, sans réfléchir. Cela s’est fait naturellement. Je lui verse un verre de lait en étouffant un rire en l’entendant m’appeler Winnie. « Voilà monsieur Porcinet ? » lâchais-je en rigolant. « Alors pourquoi Winnie exactement ? » Sans doute juste pour l’illustration sur la culotte, mais j’ai envie d’en savoir plus après tout. Je sers donc tout le monde d’une part de gâteau, un verre de lait pour chacun même pour Koda qu’Asher est en train de un peu trop gâté pour que ce petit coquin ne s’en remette. Ce soir il dormira au lieu de faire des bêtises. « Il n’y a pas de problème, je ne devais pas bouger … puis si jamais c’était le cas, je l’aurais dit … » Lâchais-je. C’est vrai, j’aurais prévenu si vraiment je ne pouvais pas les laisser manger du gâteau et tout. Mais le petit vient régulièrement chez moi donc bon. Je sens mes joues s’empourprer et je me sens très mal à l’aise pour le coup. Je ne sais même pas quoi dire sur cet aveu assez étrange non ? Je respire et je commence à paniquer, mais je me rassure en voyant le petit à nos côtés. « Qui sait je pourrais bien l’épouser ce petit quand il aura l’âge ! » Quoi que j’aurais dû éviter. Oui, car les deux sont identiques, Asher est le portrait craché de Elyos. Les cheveux sont plus clairs que ceux de son père, mais ils sont identiques et je commence à sentir mes joues devenir violine à force de me sentir mal à l’aise. C’est le comble en sachant que j’étais chez moi. Je joue avec ma cuillère dans mon gâteau, son regard est oppressant sur ma personne et puis on m’arrache un sourire quand j’entends la petite voix d’Asher. « Et si toi tu venais goûter le gâteau et ton lait ? » Je me rapprochais des deux : Asher et Koda. Son père restait muet alors que je vais prendre le petit Koda dans mes bras. « Papa ? Tu me laisses ta part ? » Je rigole à la question du petit et je regarde le père, alors qu’il avait déjà bien entamé sa propre part. Je dépose Koda dans son panier près de nous, alors que je les laisse manger et je ne m’aperçois même pas que je regarde le père et son fils avec assistance.
Elyos n’aime pas présenter des femmes à son fils, surtout des femmes en qui il a eu certaines pensées loin d’être catholiques. Les choses sont différentes, c’est avant tout Asher qui l’a conduit chez elle. Il n’a pas eu besoin de faire les présentations de lui-même et puis, il ressent les choses différentes. Autant dire qu’il est vraiment surpris de comprendre que la femme dont son fils ne fait que parler, est également la femme pour qui il a eu certaines pensées depuis leur fameuse rencontre. Entre la laverie et la salle de boxe, ce n’est pas vraiment des endroits où on a l’habitude de rencontrer des gens de la sorte, et là, il se retrouve chez elle, juste en face de chez lui. Tout cela est bien trop étrange. Est-ce un signe ? Lui qui n’est pas le genre de mec à croire au destin va peut-être s’y mettre finalement. Tous les deux se renvoie la balle mais l’humeur n’est pas hostile pour autant. Pourtant, elle pourrait mal prendre certaines de ses phrases et surtout, de le voir de nouveau alors qu’il s’est quasi invité chez elle. « J’ai grandi ici, si tu y étais toi aussi à ce moment-là, crois moi je m’en serais souvenu ! » Il lui fait un clin d’œil. Il ne peut pas vraiment s’exprimer comme il le voudrait avec son fiston dans les parages mais il ne va pas se gêner pour lui faire des clins d’œil. Après tout, le langage du corps est parfois encore plus parlant que peut l’être le langage oral. « Quant à ta culotte, on peut toujours s’arranger, la prochaine fois je pourrais te prêter mon caleçon porte bonheur ! » Outre le fait qu’il n’ait pas de caleçon porte bonheur, notons quand même qu’il a parlé de prochaine fois. Les probabilités font qu’il y aura surement des chances pour qu’ils se croisent – encore – mais aussi, maintenant qu’il lui parle pour de vrai, il n’a aucune envie de partir, de quitter sa vie. Pourtant, ils ne parlent que depuis quelques minutes à peine. C’est comme si elle l’intriguait et marquait sa vie en quelques instants. Autant dire que ça a un côté perturbant et vivifiant en même temps. « Le plus fatigant mais surtout le meilleur des travails ! » Il fait autre chose à coté, il n’est pas un papa au foyer, il n’aurait pas les moyens, pourtant malgré son temps ailleurs et les heures qu’Asher passe avec une nourrisse, il pense avoir bien fait son rôle de papa. Quand on voit comment la mère s’en occupait, il n’aurait pas pu faire comme il le fait aujourd’hui s’il n’était pas seul. C’est beaucoup de boulot certes mais ce petit monstre le mérite amplement. Il veut le meilleur pour son fils. Il ne peut s’empêcher de pouffer en l’entendant parler ou du moins en déchiffrant pour qu’Asher ne comprenne pas mais il s’amuse tellement bien avec le chaton qu’il ne réagit pas. Le connaissant il serait déjà en train de bouder pour essayer de comprendre ce que les grandes personnes sont en train de dire. « Je ne suis pas un c-o-c-h-o-n, c’est en t’imaginant toi en train de la porter que je trouve ça c-a-l-i-e-n-t-e » Décidément, heureusement qu’ils n’en parlent pas ouvertement face au petit car on pourrait retirer ce qu’on a dit sur Elyos étant un bon papa. Bon il ne comprend encore moins l’anglais qu’en langage alphabétique mais quand même, faudrait qu’il se calme le papa là. Il ouvre grand les yeux quand elle parle de kidnapping. Il la scrute, on sait jamais, pourtant il remarque bien qu’elle plaisante, elle ne fera pas de mal à son fils donc il préfère entrer dans son jeu « Ca me fera des vacances ! » Tout cela n’est que plaisanterie. Après tout il ne pourrait perdre son fils, c’est juste inimaginable. Elyos et son fils vont donc rester là quelques temps, c’est donc l’occasion d’en savoir un peu plus sur cette fille qui l’intrigue. « Porcinet ? Je te fais penser à porcinet ? » Faut faire attention, il va mal le prendre « Entre ta culotte ourson, que mon fils t’ait adopté alors qu’il voue un culte pour les ours et que tu ais appelé ton chat Koda même si c’était l’idée d’Asher… il manquerait plus que tu aimes le miel ! » Sait-on jamais. Elle n’a pas donné son accord et pourtant, dans la tête du jeune papa c’est adjugé vendu pour ce surnom qui – avouons-le – lui va bien. Il sourit à sa remarque mais ne dit rien, oui elle n’était pas obligé de les accueillir chez elle si elle ne le pouvait pas. Ça ne veut pas dire qu’il va s’éterniser mais au moins il peut en savoir davantage sur elle. Il la voit rougir et sa première pensée est qu’il la trouve encore plus jolie. Mais bon il ne va pas lui dire, il ne veut pas être lourd. Pas plus qu’il ne l’a été dans sa dernière réplique. Il ne fait même pas attention qu’il la fixe autant. Il prend une grande respiration quand elle s’éloigne, comme si elle lui couple le souffle. « Viens d’abord manger la tienne, sinon c’est moi qui vais la manger ! » Dit-il en lui faisant un signe de tête pour qu’il vienne s’asseoir à côté de lui mais au lieu de cela il grimpe sur ses genoux et Elyos lui rapproche l’assiette pour qu’il puisse l’atteindre. « On dit quoi à Blaze ? » Au lieu de dire quoi que ce soit, le garçon lui fait un grand sourire plein de tarte. « Alors Blaze, ça fait longtemps que tu vis ici ? Enfin peut-être vous ? » Il fait style de regarder autour de lui, comme s’il était juste curieux alors que savoir si oui ou non il y a un homme dans sa vie le travail. Il n’a pas envie que certaines de ses envies s’évaporent à cause d’un autre gars ne la méritant pas forcément. De nouveau il croise son regard, et il ne veut pas le lâcher. Autant dire que ça faisait bien longtemps qu’il ne s’était trouvé dans cette situation et l’être avec son fils dans les parages c’est bien plus qu’une première fois.
Il est têtu et cela devrait sans doute me gonfler au plus haut point, mais finalement il me fait sourire et même son clin d’œil ne me met pas de la couleur aux joues. Heureusement. Je pince mes lèvres en secouant la tête dubitative. « D’accord, gros malin ! » Oui, je deviens même familière avec lui et ce n’est pas forcément dans mes habitudes, mais après tout, je le croise partout à force je vais finir par croire que c’est mon ombre, donc tant qu’à faire. « Mais même si tu vis ici depuis mille ans, tu es chez moi, donc c’est toi qui suis l’autre, pas l’autre ! » Je lui lance un clin d’œil. Moi aussi je commence à me montrer taquine et autant dire que ce n’est pas déplaisant. « Crois-moi, il n’y aura pas de prochaine fois et je ne veux surtout pas toucher à un caleçon porte bonheur ! » Quand j’entends certain mec dont j’étais proche bien avant ce qui m’était arrivée, je ne pouvais pas croire les horreurs qu’on me contait sur les caleçons portes bonheur. À en croire certains ces bouts de tissu ne prenne jamais l’eau avec de la lessive. Donc déposer une main la dessus, impossible et pourtant je ne suis pas mysophobique, mais faut pas pousser trop loin de délire. Ma culotte est ma culotte fétiche, mais je la lave et je ne pourrais pas faire autrement. « Je vais te rassurer tu te débrouilles plutôt bien …il est juste un peu » Je tente de trouver le bon mot tout en m’amusant de cela. « Un peu du style à stalker et s’introduire chez les gens … il tient cela de toi je pense vu comment tu me suis partout … » Je le regarde, laissant mes prunelles plongées dans les siennes et je sens une chaleur à mon bas ventre ce qui me fait rapidement quitté ses yeux dans lesquels j’étais en train de me perdre. Je détourne donc le regard pour le déposer sur le petit Asher qui est en train de jouer avec Koda qui boit quant à lui son lait. Pourquoi j’ai deux sentiments qui se mélangent dans mon être ? J’ai chaud et je ne suis pas forcément rassurée à cause des propos d’Elyos, même si étrangement ça me plaît presque. C’est horrible de ne pas savoir comment gérer cela, il n’a pas l’air d’avoir envie de faire de mal à une mouche. Oui dans l’histoire je suis la fameuse mouche. Pas très glamour. Mais j’aurais peut être donné la bonté sans douter à ceux m’ayant fait souffrir. « Donc je confirme pour le cochon ! » J’en ai marre d’épeler les mots, j’ai l’impression d’être dans un concours d’orthographe dont j’avais horreur quand j’étais plus jeune alors maintenant autant dire que je n’en voudrais clairement pas. Puis on parle cochon, on peut parler d’une ferme non ? Autant dire que je suis douée pour les enfants, bien plus qu’avec les hommes, mais je n’ai pas envie d’être douée avec les hommes à vrai dire. « J’ose le dire ou pas ? » J’hésite, mais finalement mes mots finissent par sortir ! « Mauvais père ! » Lâchais-je amusée. Il me laisserait le kidnapper ? Non, je ne pense pas, j’ai bien compris qu’il plaisanter, du moins j’espère avoir bien comprit, sinon je ne sais pas trop quoi faire pour ce pauvre Asher. Je jette justement un regard sur ce dernier qui est limite envouté par ce petit monstre brun qu’est Koda. « Je t’ai dit que tu étais un cochon non ? Puis Porcinet il fait que suivre Winnie alors, ouai tu es Porcinet … » C’est plutôt sympa comme surnom nom ? Puis c’est lui qui a commencé à m’appeler par un surnom, je ne dirais pas con ou qui craint, mais j’aime plutôt mon prénom, il me convient même parfaitement. Le gars vient justement de résumer ma vie. Je joue de mes lèvres en le fixant, j’ai l’impression d’être une gosse, mais bon. « Bon je crois que tu peux donc m’appeler Winnie. » Il vient exactement de me décrire. J’aime le miel, je me lave avec un produit senteur miel. Bref, je suis un ours qui adore les dessins animés avec des ours. Je ne sais pas j’aime les ours et je ne saurais l’expliquer et encore il n’a pas parlé de mon doudou ours. Je ris un peu à la remarque d’Asher à propos de sa part de gâteau. « Merci Blaze et tu es belle ! » Je rougis. Je commence à devenir rouge pivoine entre le père et le fils je vais finir par me transformer en une petite tomate plus que mure qui va bientôt passer entre les mains de la petite Oona qui va me découper en plusieurs morceaux. Je mange ma part de gâteau tout en partageant avec Koda qui vient quémander au bord de mon assiette. « Nous vivons ici depuis six mois pratiquement maintenant ! » Lâchais-je. J’avais bien comprit qu’il tentait de savoir si il y avait un vous et le vous en question c’était Koda et moi. Mon regard jonche Asher puis Elyos. Et je me retrouve à m’éterniser sur Elyos, mon regard ne laissant pas de répit à ses prunelles. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne m’aperçois même pas que le petit nous regard, car son père en fait autant que moi. « Papa tu penses que je pourrais me marier avec Blaze pour qu’elle me fasse à manger ! » Je détache directement mon regard de celui d’Elyos et je tente de reprendre un rythme cardiaque doux, car mon organe central a viré fou durant cet échange de regard. « Ou alors toi tu l’épouses papa ? » Là vient d’arriver mon plus gros malaise à tel point que j’en fais tomber mon verre de lait sur le plan de travail où on est tous en train de manger. « Pardon … » Je me sens totalement conne pour le coup.
Elyos a toujours été dragueur du moins depuis qu’il s’en souvient du moins. Il était même assez précoce à ce niveau-là. Toutefois les choses sont différentes aujourd’hui. Il ne saurait expliquer pourquoi. Il peut paraitre lourd mais c’est une façon pour lui de communiquer avec elle. Il serait limite timide face à lui alors que dans sa tête il est loin de l’être. Cet humour parfois douteux n’est rien d’autre qu’une carapace au final. « Bon, on va peut-être dire que tu as raison ! » Il roule des yeux. Bon ok sur ce coup-là il s’avoue vaincu. En même temps elle a raison donc même si son égo lui dirait de continuer tant qu’il le peut pour avoir le dernier mot, il faut savoir lever les drapeaux blancs parfois et déclarer défaite. « On vit au même endroit, tu viens dans la même salle de boxe que moi et on lave nos affaires au même endroit, crois-moi il y aura une prochaine fois ! » Il sourit. Il n’a même pas besoin d’avouer qu’il aurait très certainement envie de la revoir une prochaine fois. Il y a de fortes chances qu’ils le fassent alors ça l’aide. « Je suis pas un gros dégueulasse ! » Finit-il par dire. Il a bien compris où elle voulait en venir avec ses sous-entendus. Certains ne lave pas leurs caleçons portes bonheur mais il en aurait effectivement un, il le laverait. Il y a de quoi choper des maladies, des mst ou il ne sait quoi avec ces trucs-là. Très peu pour lui. Si c’est pour être malade autant le devenir en faisant des trucs plus marrants comme courir sous la pluie ou se retrouver nus dans sa chambre les fenêtres ouvertes, la faire jouer en plein courant d’air. Il eut un moment de bug, est-ce qu’il était vraiment en train de penser à ça là tout de suite ? Non car là il va lui donner raison, il est un gros cochon pour le coup. Mais bon, il ne s’excite pas pour autant tout seul, sinon il aurait besoin d’une bonne douche froide. Mais bon, avec son fils dans les parages, il sait rester calme, il est un bon père. Il ne fera jamais ce genre de chose s’il sait qu’Asher pourrait le surprendre en position compromettante. « Ah bah tel père tel fils c’est sûr. » Il sourit, c’est un compliment pour lui, il adore quand les gens lui disent à quel point ils se ressemblent tous les deux. Il retrouve pour autant son sérieux « Je suis désolé s’il abuse trop de sa gueule d’ange et vient souvent par ici. Je signalerai à sa nounou de mieux le surveiller si ça t’embête ! » En venant emménager ici elle ne devait pas avoir signé pour avec un petit châtain venir l’embêter tous les jours. Asher ne vient pas ici en ayant en tête de faire quelque chose de mal, il le sait mais ce n’est pas pour autant que c’est correct de s’inviter chez les gens de cette façon. Il ne l’a pas éduqué de cette façon. Enfin comme il l’a dit, tel père tel fils puisqu’à son âge il faisait exactement la même chose. Malheureusement il n’avait pas une voisine aussi jolie à son époque. Il rigole à sa remarque. Oui peut-être qu’il pense à des choses intimes avec elle mais ce n’est pas de sa faute. Depuis qu’il l’imagine dans cette culotte, ne portant rien d’autre… ça l’excite. Honnêtement ça l’excite et il y repense beaucoup. Mais bon, il reste courtois quand il lui parle. Même sans la présence d’Asher il ferait ça, sauf que peut-être qu’il serait plus entreprenant pour voir si l’attirance n’est que dans un sens ou pas. « Non juste papa qui rêve d’une bonne grasse matinée ! » Il continu son petit jeu mais il sait que même sans Asher venant le réveiller, il le ferait tout seul, par habitude mais aussi parce que ça l’inquiéterait de pas le voir venir sauter sur son lit comme une puce. Il sourit, il ne la quitte plus du regard c’est fini. « Ouais, et Winnie n’est jamais contre le fait de voir porcinet tout le temps, ils sont… inséparables ! » Il lui lance son regard envoutant alors qu’il dit son dernier mot d’une manière suave sans qu’il ne s’en rende véritablement compte. « Quoi, tu aimes le miel ? » Il ne cherche pas d’autres détail que celui-là mais il faut croire qu’il a tiré le gros lot avec son surnom. Est-ce qu’il ose lui dire ou pas ? « Et moi il m’appelle papa ours » Trop d’ours par ici. La prochaine fois peut-être qu’ils parleront du cousin de l’ours chinois, le panda mais ce n’est pas vraiment le kiff de son fils qui ne jure que par les ours. Les voilà donc tous à table. Maintenant Asher est vraiment avec là donc il va devoir surveiller son langage. Il ne surveille en revanche pas son regard. Toujours attiré par celui de la blonde qu’il ne quitte pas. Il ne baisse même pas les yeux quand elle parle à la première personne du pluriel. « Vous devez être bien ici, les voisins sont sympas, surtout ceux d’en face ! » Il essaye de la faire détente mais il a l’impression d’avoir ressenti un coup de poignard en l’entendant parler de nous. Mais il fait bonne figure. Il est bloqué en entendant son fils, il ne sait pas quoi dire et ses esprits se dissipent en entendant le bruit du verre. Il dépose alors son fils sur la chaise à coté alors qu’il attrape du sopalin « Laisses moi t’aider » dit-il en essayer d’essuyer le lait qui coule. « Champion on n’épouse pas les gens pour qu’ils fassent à manger… » Bien sûr il ne relève même pas la seconde phrase, la plus importante pourtant. Il est mal à l’aise, vraiment. Lui qui a toujours eu peur de voir s’attacher à d’éventuelle copine, il se rend compte de la situation même s’il n’y a rien entre Blaze et lui. Il ne faut pas que son fils se fasse des idées et surtout, se fasse des espoirs. « On ferait mieux d’y aller… » dit-il d’une voix basse en captant de nouveau le regard de Blaze même s’il n’est pas aussi intense qu’il y a quelques minutes, la gêne les a sans doute changé tous les deux.
Je souris et le regarde. « Désolée, mais ta réponse n’est pas convenablement faut enlever le peut être … » Quoi, j’ai raison, y a pas de peut-être qui tienne et ce n’est pas la peine d’essayer de me faire douter. Je sais que j’ai raison surtout là, c’est lui qui me suis. Je suis du style têtue surtout quand je pense avoir raison, enfin là ce n’est pas juste penser. Car j’ai bel et bien raison, merde. « Ouai surtout si tu continues de me suivre ! On verra bien quand sera cette prochaine fois ! » Je pince un peu mes lèvres entres elles et je me retiens de rire. Rien que l’idée de penser de toucher un caleçon fétiche d’un gars tout crade et tout me donne la nausée. Mais ça va je n’ai clairement pas un bout de tissu dans les mains sauf ma culotte, alors tout ira parfaitement bien. Le père et le fils sont pareil physiquement, sauf que le petit est peut-être plus claire au niveau des cheveux, mais pour le reste autant dire qu’ils sont aussi les mêmes. Du style à suivre partout, à avoir cette petite fossette qui me donne envie de tirer sur la joue, un beau fessier. Pardon ça c’est Elyos. Bref, ils sont pareils donc oui : tel père, tel fils. « Non.. » Je me sens mal d’un coup. « Ce n’est pas ce que je voulais dire Elyos … » Je me sens vraiment conne pour le coup. « Il ne me gêne pas donc ne dit rien à la nourrice, mais sache que si il disparaît c’est qu’il est sans doute avec moi ! » Lâchais-je en pinçant mes lèvres et essayant de ne pas trembler face à lui en ayant dit que son fils était comme lui un peu trop en train de me suivre. Car c’est amusant et que j’appréciais vraiment le petit. Mais ça n’avait pas l’air d’être le cas pour Elyos, il n’avait pas l’air de m’en vouloir et ça me rassurait dans le fond. J’avais presque envie de demander pourquoi il n’en profitait pas quand la mère avait le petit Asher. Mais j’aurais l’impression d’essayer d’en savoir plus, ce qui est le cas. Mais en plus cela ne me regarde pas du tout, alors forcément, je devrais juste me résigner à sourire. « Je connais ça le manque de temps pour dormir. » Pas besoin d’épiloguer sur ça ou autre. Non, je sais que moi je ne dors pas trop, car je cauchemarde souvent, beaucoup trop souvent pour avoir le sommeil réellement réparateur, surtout que je ne me rendors que rarement au contraire, je vais me dépenser encore et encore histoire d’oublier tout ça. Ce n’est pas toujours simple, mais ce n’est pas non plus horrible. Je laisse mon regard sur sa personne croisant de temps à autre son regard, laissant parfois un sourire venir couvrir mon visage. Je ne sais pas trop quoi répondre à ça, mais c’est plutôt drôle qu’il se serve de mon idée de surnom contre moi. Il connait les dessins animés, sans doute que c’est plus que normal avec un petit de l’âge de Asher qui est en plus fan d’ours. Autant dire que j’étais presque obligée de bien entendre avec cet enfant et je ne peux pas dire que malgré le fait qu’il ait posé beaucoup de fois sur ma culotte sans que je le veuille que j’ai réellement du mal avec son père. Si je pouvais être honnête, je dirais sans doute qu’il me plait, que je pourrais sans doute m’imaginer contre lui nu, mais jusqu’à ce que mon esprit l’imagine en train de m’embrasser. Voilà, comme toujours ça bloque. « Ouai mais Winnie et Porcinet sont amis ! » Voilà que je me retrouve à préciser le mot ami dans ma phrase, c’est limite pour le coup, mais tant pis. « Si j’aime le miel ! » Quand je dis qu’en vrai il n’a pas forcément tord sur le fait que je suis un petit ourson et encore plutôt du style à être un winnie à coller le miel comme un chewing gum qui colle à la semelle d’une chaussure une fois rencontrée. « Sympa ce surnom ! » Lâchais-je amusée. On est tous attablés et on parle alors que le petit déguste ou gobe sa part de gâteau je parle de mon arrivée ici, avec le mot vous, forcément j’avais bien capté qu’il cherché à comprendre si j’étais seule ou non. En tout cas mon regard parle pour moi, je ne cesse de regarder l’homme face à moi oubliant presque que le petit est là, et autant dire qu’il est plutôt fort pour nous rappeler qu’il est là. Une première annonce mignonne avec un mariage avec lui, puis une gênante avec le mariage avec son père … Il ne m’en fallait pas plus pour tout lâcher et donc renverser mon verre de lait. Quelle conne. « Non ça ira, merci ! » Je prends le sopalin dans sa main en évitant le moindre contact visuel ou physique. Je suis trop gênée pour ça, je n’ai qu’une envie me terrer dans un petit trou et en sortir bien des années après. Puis il me sauve. Il propose de partir alors je relève mon regard vers lui sans le vouloir, mais c’est là que le petit vient prendre ma personne dans ses bras. Il s’excuse, comme si il était coupable. Je m’en veux. « Ne t’en fait pas tu n’as rien fait de mal, je suis juste maladroite. » Je viens embrasser son front et puis je le laisse rejoindre son père qui avait fini par rejoindre la porte, je prends le plat de gâteau pour leur en donner dans un autre plat. « Tiens je sais que tu l’as aimé et y en avait bien trop pour moi … » La porte s’ouvre et j’ose à peine dire au revoir à Elyos qui est presque comme moi, je les laisse partir fermant la porte derrière eux en soufflant un peu. Puis la pression retombe, une fois le tout nettoyé, je me pose avec Koda dans le canapé à essayer de me dire que je suis ridicule de penser à ces deux-là.