AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

 be our guest (porthelyn)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyJeu 22 Fév 2018 - 1:09

Evelyn & Porthos


be our guest

« Je te laisse les rennes, tu sais quoi faire pour le reste. » dis-tu, en donnant une tape dans le dos du sous-chef. Tu accroches ton porte-monnaie et ton téléphone, au cas où il aurait la moindre urgence ou que ce serait trop compliqué, mais tu faisais confiance aux compétences de chacun de tes employés en cette courte absence. « Oui, chef. Ne vous inquiétez pas. Profitez un peu de votre pause. » Tu avais souris avait de te diriger à l’extérieur du Rosemary pour aller prendre la direction de Kangaroo point où tu devais aller rejoindre quelqu’un. Ce n’était pas très loin du restaurant et ça se faisait très bien à pied, même, raison pourquoi tu avais proposé ce lieu, comme ce n’était pas trop loin du restaurant. Evelyn t’avait donné rendez-vous aujourd’hui, pendant la pause du midi et tu avais confié le roulement à un de tes sous-chefs. Ils connaissaient bien la routine et tu avais confiance en leur capacité à se débrouiller pendant cette période qui pouvait parfois être très complexe, rapide et très peu reposante. Tu avais fixé cette plage horaire depuis des semaines et tu ne pouvais annuler à la dernière minute. Tu faisais confiance à tes employés et tu savais qu’ils ne te décevraient pas. Donc, tu partais du Rosemary avec tranquillité tout en te dirigeant vers le parc du Nord pour rejoindre celle qui avait complètement organisé ton mariage avec Armand. Tu n’aurais jamais cru que ça aurait été possible, mais tout avait été tellement parfait que tout naturellement, lorsqu’elle t’avait proposé de te rencontrer pour parler de comment ça se passait depuis la cérémonie, tu n’avais pas pu refuser. C’était quelqu’un de très agréable à fréquenter et elle avait été si gentille et patiente.

Tu voulais également avoir de ses nouvelles. C’était une autre occasion de la rencontrer dans un cadre plus amical. Pas que ce ne l’était pas déjà, mais le mariage était une étape très stressante et voilà que tu la revoyais dans une ambiance déjà beaucoup plus détendue. Il faisait magnifiquement beau dans le parc. Tu décidas d’attendre sur un banc en attendant, tout en lui faisant savoir que tu étais déjà arrivé. Évidemment, tu ne pouvais pas mieux rêver en ce moment. Les choses allaient bien en général, pas seulement dans ta vie amoureuse. Sauf avec Barth, bien sûr parce que rien n’allait jamais bien avec ce gamin. C’était comme ça depuis qu’il était adolescent et les choses n’allaient pas en montant depuis les dernières années. Le pire dans tout ça, c’est qu’il s’entendait parfaitement bien avec Armand, mais avec toi... C’était une autre histoire. Bref, tout allait très bien sauf dans la sphère paternelle autrement dit. Tu étais ravi de pouvoir dire à Evelyn que tout se passait bien avec Armand. Depuis que vous vous étiez retrouvez tous les deux, il y a huit ans, c’était impossible de vous séparer.  L’organisatrice devait sûrement être très occupée, elle avait quelques minutes de retard, mais ça ne te dérangeait pas trop. Ça te donnait une occasion de relaxer avant de retourner au travail et de penser à toutes sortes de choses. Puis, elle arriva, toute essoufflée. « Mon dieu, Evelyn, ce n’est pas si grave. » la rassuras-tu, en regardant ta montre. « Rien ne presse. J’ai laissé le restaurant entre de bonnes mains, allez, viens t’asseoir. » Elle prit place sur le banc. La laissant reprendre son souffle, tu lui souris. « Encore en train de courir partout. J’imagine que tu avais un client à rencontrer ou quelque chose dans le genre ? » Tu ne pouvais pas lui en vouloir, c’était normal, après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Alma Barton
Alma Barton
be our guest (porthelyn) FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
-
POSTS : 10273 POINTS : 30

TW IN RP : délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mention de (tentative de) sobriété, mariage arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN ATTENTE : atlas ◦ malone ◦ micah ◦ olive
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©rampld (gifs profil, sign) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyDim 25 Fév 2018 - 14:18

C’est une notification sur son téléphone portable personnel qui fit lever le nez à Evelyn. Plongée dans les colonnes d’un journal gratuit, elle ne se rendit pas compte que la file d’attente du Starbucks ne désemplissait pas. Aussi, ses yeux sombres s’écarquillèrent légèrement lorsqu’elle consulta le texto de Porthos qui lui indiquait être déjà présent sur le lieu du rendez-vous qu’elle lui avait donné quelques jours plus tôt. Quelle heure lui avait-elle donnée, 12h ou 13h ? La concentration s’installa progressivement sur son visage, tandis qu’elle essayait de se souvenir, et cette fouille poussée dans sa mémoire lui fit perdre quelques secondes supplémentaires. Evie s’agita alors, sortant subitement de sa rêverie, et se juchant sur la pointe de ses escarpins, elle évalua le chemin qui lui restait à parcourir jusqu’au charmant barista au sourire si forcé que la douleur se lisait sur ses traits tendus par le protocole. Elle se rendit à l’évidence, se tassant sur sa silhouette menue, et arborant une moue boudeuse qui fit ourler ses lèvres nues ; elle devait faire l’impasse sur sa énième dose de caféine de la matinée. Sentant les effets de son dernier shot bien serré se dissiper quelque peu, elle soupira, et avec pointe de regret, elle s’écarta tout doucement de la mêlée, avec sur le visage désormais, l’expression d’une enfant à qui on interdisait la friandise qui lui faisait tant envie, celle en tête de gondole, avec les fées sur la boîte et les surprises à l’intérieur.

Arrangeant ses longs cheveux épais en sortant, ce c’est qu’après avoir plié et jeté son journal dans une poubelle à proximité, qu’elle héla un taxi avec pratique, comme la londonienne active qu’elle était devenue. Ce n’était pas dans ses habitudes de laisser le temps filer sans consulter sa montre au moins une fois, histoire d’être sûre de ne pas arriver en retard. L’organisation de mariage était une question, et bien, d’organisation justement, et il s’avérait que l’une de ses qualités était de savoir gérer son temps sans trop avoir à tricher. Son arme secrète, c’était sa détermination à boucler son programme avant la nuit tombée, histoire de pouvoir se coucher sans avoir l’impression de ramener du travail à la maison. Son assistant à Londres avait tendance à se moquer d’elle pour cette relation particulière qu’elle avait avec le temps – le temps qu’elle s’employait à contrôler comme ces héroïnes de romans aux pouvoirs cosmiques qui savaient figer les aiguilles des horloges pour réparer une erreur ou optimiser leur emploi du temps. Elle monta dans le taxi qui s’arrêta à sa hauteur, et indiqua la direction au chauffeur, à qui elle demanda, avec un petit sourire convenu, d’accélérer le mouvement tout en lui glissant déjà un pourboire très généreux. Le moteur gronda, et le regard d’Evelyn se perdit dans le paysage urbain qui défila par la vitre.

Ce laisser-aller latent démontrait à quel point elle avait la tête pleine en ce moment. Outre ses recherches pour faire rapatrier ses effets personnels et se loger, elle avait exploré un nombre incalculable d’endroits pour installer son bureau. A l’heure actuelle, elle comptait beaucoup sur les réseaux sociaux pour se faire connaître, et bien qu’elle redoutait l’infiltration malhonnête de journalistes au milieu des quelques retours qu’elle avait déjà eu, elle avait bon espoir quant à la suite des évènements. Mine de rien, le mariage de sa petite sœur avait fait parler dans la presse – elle détestait penser de cette façon, mais il s’agit de publicité gratuite. Evidemment, son nom avait été cité à de maintes reprises, tout comme son implication dans l’organisation des festivités, les répercussions ne pourraient être que bénéfiques pour son entreprise. C’est avec cette idée en tête qu’elle sentit que le taxi ralentissait. Elle consulta le tarif de sa course sur le cadran du compteur kilométrique, et remercia le chauffeur en descendant sans lui demander de lui rendre la monnaie.

« J’avais prévu de te ramener de quoi boire, mais j’ai été prise par le temps. » D’un pas rapide et rythmé, elle avait traversé le parc sans prendre le temps d’admirer la vue qui faisait sa réputation ; elle en aurait le temps un peu plus tard. Le souffle-court, elle se laissa asseoir à côté de Porthos « Je suis vraiment désolée. Pour ma défense, j’ai besoin de me ré-acclimater. » Sans aucune espèce de honte à prononcer ce mensonge, elle se tourna vers son ancien client, et tout en lui adressant un sourire, elle lui répondit « Bien essayé. Je devais rentrer à Londres après le mariage de ma sœur et le tien, mais j’ai décidé de rester comme tu vois. Ça me demande quelques démarches à faire, et j’en ai plein la tête. » Elle inspira une grande goulée d’air, secouant la tête pour illustrer son propos ; elle choisit cependant de ne pas s’attarder. Sollicitant l’attention de Porthos en lui agrippant le bras, elle lui demanda « Et toi alors ! Armand n’a pas pu venir ? Je pensais qu’il serait là, je voulais constater si votre alchimie est toujours intacte depuis la lune de miel. » Elle faillit faire danser ses sourcils pour appuyer son sous-entendu graveleux, mais ne le fit pas.
Lorsqu’elle organisait ce genre de petites rencontres avec ses clients, ils venaient en couple ; ils avaient ce besoin, assez agaçant au demeurant, d’exposer leur bonheur à la vue de tous, déversant toute leur mièvrerie attendrissante post-lune de miel à la face du monde. C’était assez rare finalement qu’un seul des époux se présente, et de ce fait, Evie redouta le pire, au point d’avoir besoin de se rassurer en lui chuchotant avec un sérieux légèrement surjoué.
« Tout va bien, hein ? »


Dernière édition par Evelyn Pearson le Jeu 1 Mar 2018 - 17:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyDim 25 Fév 2018 - 23:19

Evelyn & Porthos


be our guest

Tu comprenais évidemment les emplois du temps chargés parce que toi-même, il t’arrivait de ne jamais prendre de pause au Rosemary. C’était une constante roue entre l’emploi du chargé ou le temps mort en cuisine. La constance était une chose qui n’existait pas. Tu ne t’en plaignais pas, c’était très motivant, mais ça pouvait parfois être épuisant, surtout une fois de retour à la maison. Armand et toi étiez beaucoup fatigués, par moment. En restauration, le mot pause n’existait presque pas. Mais comme ce rendez-vous avait été fixé depuis quelques temps déjà, tu voulais t’assurer qu’en revenant de cette pause, tout serait encore en ordre et tu faisais confiance aux employés pour le faire. Ils étaient habitués à toutes sortes de choses comme des plateaux télévisés ou des absences. L’autonomie était une qualité qu’il y avait dans le restaurant. Chacun avait une tâche à effectuer et ils étaient tous très impliqués dans leur travail. En partant quelques heures, tu savais que ce n’était pas un problème. Lors de ton jour de congé un samedi soir, tu n’avais jamais peur de laisser le restaurant à un des sous-chefs parce que le reste de la baraque savait tourner. Et puis, tu savais qu’avec tout ce qu’un mariage impliquait, c’était normal qu’Evelyn ait été prise par le temps. Ce n’était pas un problème, vraiment. Tu n’en voyais aucun, à vrai dire. En la voyant arriver et aussi essoufflée, tu te demandais ce qui n’allait pas et tu lui proposas évidemment de prendre une place et du temps pour se reposer quelques instants avant d’officiellement comment à parler plus sérieusement. Tu lui souris. « Ce n’est vraiment pas si grave. Je peux comprendre. Surtout si tu as dû rentrer à Londres, ce n’est pas une mince affaire. »

Elle courrait partout et c’était normal. Rien que l’organisation de votre mariage avec Armand avait été très long, mais Evelyn avait été un ange pour tout arranger correctement. C’était grâce à elle si tout ça avait pu avoir eu lieu, en fait. Vous n’y seriez jamais arrivés sans elle. Aujourd’hui, tout allait pour le mieux. Vous étiez ensembles depuis huit ans déjà et la vie en mariage était toujours en routine, c’est juste que c’était beaucoup plus officiel. Ça faisait tellement longtemps que vous aviez attendu, en plus que tu n’aurais pas pu être plus heureux. Évidemment, tout le monde s’attendait toujours à te voir avec Armand. Le problème, c’est que vous aviez tous les deux des emplois du temps assez chargés. Il n’était pas question se séparation ou rien, c’est juste que la vie faisait en sorte que vous ne pouviez pas toujours être au même endroit au même moment. « Je te rassure de ce côté, on a attendu assez longtemps avant de pouvoir se marier qu’il n’est pas question qu’on se sépare. » la rassuras-tu. C’était normal d’avoir certains doutes, mais l’absence de ta moitié était vraiment dû au fait qu’il était aussi en train de travailler et qu’il n’avait pas une minute pour lui. Tu te rappelais encore des premiers temps où il venait te donner un coup de main au Rosemary, chose qu’il faisait encore, d’ailleurs. C’est juste que vous aviez tous les deux vos occupations bien à vous et que les horaires ne coordonnaient pas toujours. « On est juste tous les deux très débordés, mais je t’assure qu’on va très bien tous les deux. Comme dans nos vingt ans, même. » Tu tenais absolument à rassurer Evelyn de ce côté que tout allait bien et que l’absence d’Armand était simplement un conflit d’horaire tout mini, mais que ça vous empêcherait pas de vous séparer. « Et toi, malgré le débordement, tu arrives à t’établir en ville malgré tout ? Si jamais tu as besoin d’aide, tu fais signe, surtout. »
Revenir en haut Aller en bas
Alma Barton
Alma Barton
be our guest (porthelyn) FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
-
POSTS : 10273 POINTS : 30

TW IN RP : délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mention de (tentative de) sobriété, mariage arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN ATTENTE : atlas ◦ malone ◦ micah ◦ olive
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©rampld (gifs profil, sign) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyMer 28 Fév 2018 - 17:39

Evelyn tapota gentiment le genou de Porthos, puis s’octroyant une longue seconde pour contempler le paysage qui s’étalait devant ses yeux bruns, qu’elle protégea du soleil en tendant sa main au-dessus de son front, elle l’écouta d’une oreille attentive. L’air était particulièrement lourd sous le soleil de midi, et la soif s’installa sur sa langue après sa petite course effrénée à travers le parc pour le rejoindre ; elle aurait tué pour un peu d’eau. Dans l’espoir de trouver une fontaine dans les alentours, elle s’agita sur le banc pour scanner les environs du regard ; tous ces endroits qu’elle avait l’habitude de côtoyer étant plus jeune avaient tellement changés – elle ne mentait pas quand elle disait qu’elle avait besoin de se réacclimater à tout un tas de choses. Cuisant sur place, elle finit par se défaire de la veste légère qu’elle avait sur les épaules et la posa sur ses genoux en dégageant sa nuque moite de ses longs cheveux, répondant en même temps au jeune homme :

« Compris, c’est un homme très occupé. Tu le salueras de ma part. » Elle retourna la tête dans sa direction pour lui adresser un sourire sincère. Le doute qui l’avait assailli en s’installant près de lui fût chassé par les fossettes qui comblèrent son visage bronzé « Je suis tellement contente pour vous. Je vous l’ai déjà dit, mais vous formez un joli couple. »

Il était déjà arrivé qu’un mariage qu’Evelyn avait organisé ne tienne pas sitôt les alliances passées aux doigts des futurs divorcés. En vérité, ça arrivait bien plus souvent qu’elle n’aimait l’admettre ; elle ne parvenait pas à comprendre qu’après tant d’énergie et de cœur mis à l’ouvrage, sans compter les sentiments qui ne pouvaient pas disparaître du jour au lendemain, qu’on puisse tourner une page à peine noircie. Mais parce que son métier lui demandait un minimum de retenue et de compassion, elle ne donnait pas son avis dans ces cas-là, se contentant de secrètement regretter la perte de temps et le gâchis d’argent – et ils pourraient toujours faire appel à ses services pour leurs prochaines noces, aussi valait-il mieux rester neutre et courtoise, et tant pis si ça faisait d’elle une insupportable hypocrite doublée d’une opportuniste. Son travail n’était pas à remettre en cause, alors elle n’avait pas à s’immiscer dans ces histoires, quand bien même elle en mourrait d’envie ; jouer les Cupidons, c’était plutôt gratifiant dans ce genre de conjonctures, mais elle préférait garder ses distances au cas-où on lui demanderait d’être la marraine d’un bambin puant et baveux, non merci. Aussi, le concret effrayait une majorité de personne qui finissaient par ne plus supporter le poids du mot « toujours » gravé dans leurs jolis anneaux d’or ou d’argent. Dans le fond, elle ne pouvait les blâmer. C’était aussi effrayant de respecter les vœux déclamés lors de l’union, et la promesse éternelle à laquelle proches et moins proches avait assistée se flétrissait comme le bouquet de la mariée dès que les premiers problèmes commençaient à apparaître. Elle avait assisté à ce mauvais scénario à de trop nombreuses reprises pour qu’il ne se joue pas en mode aléatoire à l’arrière de son crâne lorsqu’elle rencontrait ses anciens clients, dont Porthos faisait partie. Elle avait été témoin de l’amour qu’il partageait avec son époux, mais elle avait été aussi témoin de tellement d’histoires similaires au final que le cynisme dont elle se croyait prémunie, éternelle rêveuse qu’elle était, s’insinuait sournoisement dans son mode de pensée lors de ce genre de rendez-vous.

C’est pour le chasser aussi vite qu’elle reprit la parole, accueillant les questions de Porthos comme la rasade d’eau fraîche dont elle avait tant besoin.
« Ça va me prendre du temps. Je dois trouver un endroit où vivre qui ne soit pas une chambre d’hôtel, et je dois surtout me trouver un bureau pour reprendre le travail dans de bonnes conditions. J’ai bon espoir, je sais me débrouiller. » lança-t-elle avec détermination. Elle omit de préciser que si l’envie lui prenait, les choses pourraient nettement se faciliter pour elle. Elle n’avait qu’à user de la réputation de sa mère, et le tour serait jouée. C’était mal la connaître, et qu’importe le temps que ça lui prendrait, elle réussirait à faire son troue en ville sans l’aide de quiconque – sans l’aide de sa mère et du reste, du moins, car la proposition de Porthos résonna particulièrement bien à ses oreilles, si bien qu’elle lui dit « Cela dit, si mon nom peut t’échapper au détour d’une conversation avec les gens importants que tu côtoies, je saurais me montrer très reconnaissante. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptySam 3 Mar 2018 - 1:28

Evelyn & Porthos


be our guest

« Je te remercie, c’est très gentil. » la remercias-tu encore pour la énième fois. Ce n’était pas l’avis du reste de ta famille, mais tu avais longtemps coupé les ponts avec eux, depuis la séparation avec ton ex-femme. Le scandale fut encore plus grand lorsque tu décidas finalement de te mettre avec Armand. Donc, tu trouvais que toute cette positivité des gens autour de toi qui t’entouraient dans cette relation, ça faisait simplement du bien. Après toutes ces années dans l’ombre, tu pouvais finalement vivre un amour sincère. Ça n’avait jamais été possible et tu avais souvent plié aux exigences de ta famille très conservatrice, mais voilà que depuis que tu avais mis les voiles du Brisbane, tu avais finalement découvert ta véritable voie autant professionnellement que personnellement. Armand était dans tes pensées depuis vingt ans. Le retrouver à Brisbane avait été un hasard et pourtant, vous vous étiez enfin retrouvés. Tu étais heureux là où tu te trouvais : le Rosemary roulait et tu avais un bon emploi stable. Rien ne pouvait maintenant t’arrêter de vivre dans les décennies à venir une retraite très joyeuse. Mais tu évitais d’y penser. Tu aimerais beaucoup cuisiner jusqu’à la fin de tes jours, sans jamais t’arrêter. Donc, il n’y avait aucune inquiétude de ce côté, toi et ton mari filiez le parfait amour depuis sept ans, alors le désir et l’acte de vous marier s’était effectuée de manière tout à fait naturelle. Avec Evelyn, elle avait fait des miracles pour faire de ce jour le plus beau de toute votre histoire de couple.

Tu ne pouvais que comprendre ce qu’elle vivait en ce moment avec son installation en ville. Après tout, ce n’était pas une mince affaire, elle revenait carrément à Brisbane et elle devait se faire quelques contacts. Tu ne connaissais pas le monde des mariages, mais tu savais qu’en cuisine c’était plus tôt facile. Tu avais fait tes preuves dans les plus grands restaurants auprès des plus grands chefs. Mais avant d’ouvrir le Rosemary, tu devais avouer que ça avait été très difficile. Il fallait t’installer, trouver de bons partenaires et tu aimes tout ce qui est local, donc le fait de faire appel à des entreprises du coin t’avais beaucoup aidé dans le temps. Et maintenant, avec la technologie, tout allait tellement vite qu’il était facile de se faire connaître de ce côté-là également. Mais histoire de s’installer en ville, c’était toujours les débuts plus compliqués et difficiles, tu connaissais très bien ce chemin. Elle te faisait un peu penser à toi, à tes débuts à Brisbane. Toi aussi tu voulais tes preuves. Tu lui souris. « J’ai eu le même problème, il y a des années quand j’ai voulu m’installer et crois-moi, avec de la volonté et beaucoup d’efforts, tout est possible. » Le Rosemary ne s’était pas mis sur pied en une semaine. C’était littéralement le travail de toute une vie, la tienne. Tes efforts pour rendre hommage à ta grand-mère qui avait cru en toi, même dans les moments où il y avait des silences dans ta jeunesse et que tu parlais d’Armand. Tu étais nostalgique rien qu’à cette idée. Ce devait probablement être la première à avoir su ton intérêt pour lui. Cette pensée se chassa soudainement pour te retourner vers Evelyn. Tu posas une main sur son épaule. « Pas de souci là-dessus. Si tu veux, j’ai un babillard d’affiche dans le restaurant et je pourrais partager ton entreprise sur Facebook si tu veux. » Oui, malgré les cheveux gris, tu te débrouillais pas mal. Armand t’avait beaucoup aidé et tes employés aussi te donnaient quelques trucs, donc tu pouvais toujours partager. Ton mari était plus doué de ce côté-là. Tu ne te doutais qu’Evelyn était déjà plus habile et qu’elle savait de quoi tu parlais. « On en voit de tous les genres, donc je peux toujours l’afficher à quelque part, si ça peut t’aider. »
Revenir en haut Aller en bas
Alma Barton
Alma Barton
be our guest (porthelyn) FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
-
POSTS : 10273 POINTS : 30

TW IN RP : délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mention de (tentative de) sobriété, mariage arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN ATTENTE : atlas ◦ malone ◦ micah ◦ olive
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©rampld (gifs profil, sign) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptySam 3 Mar 2018 - 14:28

Le népotisme était une tendance actuelle, aussi Evelyn n’avait jamais trouvé ça glorifiant de se reposer sur l’image de ses parents pour percer dans n’importe quel milieu. Ça n’avait rien à voir avec la honte, puisqu’ils étaient des gens bien dont l’histoire et le parcours méritaient d’être racontés et pris pour exemple. Non, il s’agissait en vérité d’une simple question de fierté. Ça aurait été trop facile aux yeux d’Evie d’user du nom dont elle avait hérité pour réaliser ses rêves. Il n’y avait aucun prestige à la tâche, et jamais elle n’aurait supporté de vivre avec le poids du profit sur les épaules. Un jour où l’autre, ce genre de chose vous revenez comme un boomerang en pleine figure, et si jamais vous ne faisiez pas aussi bien que votre famille, la descente aux enfers était interminable en plus d’être publique. Qui plus est, c’était assez compliqué comme ça de faire ses preuves en tant que femme de couleur, elle n’avait pas besoin qu’on l’accuse en plus de bénéficier d’un favoritisme quelconque à cause de son père – de son père mort encore moins. Ses sœurs en revanche n’avaient pas hésité, mais elle ne pouvait les blâmer, car dans le fond, ça représentait autant d’efforts de rentrer en conflit avec la matriarche, et Dieu savait à quel point c’était usant de se lancer là-dedans. Au moins maintenant, les choses étaient claires, et son statut faisait l’unanimité au sein de la plèbe  : on l’avait répudiée de la liste des « filles de » qu’on avait vues grandir sous nos yeux et qu’on appréciait, la traitant comme une bête curieuse sous le prétexte qu’elle avait préféré voler de ses propres ailes, sans soutien ni bénéfice. A Londres, elle s’était entièrement reposée sur sa volonté de faire quelque chose de bien de sa vie, et elle avait réussi. Se le voir reprocher était difficile, mais pas insurmontable ; elle le prouverait par n’importe quel moyen.

« Ça te dirait de marcher un peu ? » Evelyn n’attendit pas l’aval de Porthos. Dans un rebond, elle se leva du banc, son sac à main fiché à l’épaule gauche, et sa veste replié au creux de son bras droit. C’était trop lui demander de rester en place plus de quelques minutes, à contempler le paysage, pourtant magnifique, qui s’étalait devant eux. Même si la température l’incommodait un peu, c’était toujours moins gênant que l’espèce de confession qu’elle prononça en commençant tout doucement à avancer  « J’ai pas peur, tu sais. C’est tout ce qui est autour qui a tendance à m’oppresser. » Elle secoua rapidement la tête en lâchant un rire. Reprenant très vite le contrôle sur la pelote d’émotions qui se déroula dans son corps, elle ajouta pour dévier le sujet « Je parle de la chaleur évidemment, je ne suis plus habituée. » Elle pivota sur ses hanches pour regarder derrière elle une courte seconde, toujours à la recherche d’un point d’eau, avant de s’agripper délicatement au bras de Porthos « Ce serait génial. Je peux même te laisser quelques cartes de visite pour que tu les fasses circuler à tes clients. Oh, ça me fait penser à quelque chose. » Elle fronça les sourcils en penchant la tête sur le côté, et elle posa un index sur ses lèvres. Empruntant l’expression professionnelle qu’elle endossait chaque fois qu’elle avait une nouvelle idée, elle marqua une pause, accordant soudain une attention particulière aux pas qu’elle exécutait en cadence avec Porthos. Quand enfin, elle reprit « Je peux parler de ton restaurant aux miens de clients.  J’avais un partenariat avec un traiteur-caviste à Londres ; je proposais ses services aux futurs mariés qui acceptaient de l’engager ou non en fonction de leur budget. Je sais que tu n’as pas besoin de publicité, mais… » En relevant la tête pour le regarder, elle esquissa un sourire espiègle « Ca me plairait beaucoup si tu acceptais. On se connait peu, mais j’ai beaucoup aimé travailler pour vous, et tu connais déjà mon avis sur le Rosemary. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyDim 11 Mar 2018 - 2:09

Evelyn & Porthos


be our guest

« Bien sûr, j’avoue que c’est une belle journée pour se dégourdir un peu. » Vous vous êtes levés pour admirer la beauté de ce par cet espace vert qui était un petit bijou de la ville. Tu aimais faire des promenades ici. Avec Armand, vous passiez toujours par-là pour rentrer à Logan City par la suite, après une longue journée. Tu aimais beaucoup cet endroit. Tu suivis le rythme de marche de la jeune femme en l’écoutant attentivement parler. Tu savais que c’était difficile de s’installer. Si Rome ne s’était pas bâti en un jour, le Rosemary et sa réputation non plus. Tu avais travaillé d’arrache-pied pour bâtir cet établissement qui était maintenant ta maison. Mais tu mentirais si tu disais que ça avait été complètement facile. S’établir dans un nouvel environnement, ce n’était pas facile. Et Evelyn vivait un peu la même réalité que toi, lorsque tu y repensais. Tu venais d’Irlande, il ne faisait pas toujours chaud et beau dans ton coin de pays. Loin de là. C’était une question d’adaptation et tout le monde le vivait différemment. Bien sûr, tu remerciais les juges de Masterchef de t’avoir repéré lors de leur voyage en Irlande et de t’avoir permis de décoller un peu, sinon le travail aurait été plus long et ardu, mais tu étais certains que tu étais encore capable d’y arriver. Tu avais compris qu’elle venait d’Angleterre, alors c’était normal qu’elle soit un peu déconcertée par le changement de température, surtout les premiers temps. Il fallait une adaptation colossale que tu avais réussi, mais ça avait pris du temps. Evelyn était une organisatrice formidable et tu espérais vraiment que son entreprise fonctionne ici. Elle avait été une perle pour tout organiser et Armand et toi n’aviez jamais été plus heureux le jour de votre mariage.

Tu l’écoutas attentivement et tu te contentas de hocher la tête. « Si c’est une question de température, on finit par s’habituer. Je te rappelle que je viens un peu plus du Nord, alors. » Tu ne pus t’empêcher de sourire pour continuer de l’encourager. C’était une jeune femme adorable et très gentille. Même si vous ne vous connaissiez que depuis quelques mois, tu trouvais que c’était quelque chose d’important, d’encourager les compagnies locales et de pouvoir continuer à tenir cette réputation d’être très près de sa ville. C’était important pour toi. L’Australie était très réputée pour ses produits frais et ce n’était pas un mensonge. Elle te proposa de te laisser quelques cartes, ce qui était souvent mieux que des petites annonces sur le babillard. Tu savais qu’il y avait beaucoup de couples qui venaient ou qui se fiançaient même parfois dans ton restaurant. Donc, ça valait toujours la peine de lui faire un peu de publicité. « Évidemment que j’aimerais beaucoup être ton partenaire, si c’est ce que tu voudrais. Tu en as tellement fait en si peu de mois pour nous permettre d’avoir le mariage de nos rêves. Je sais que tu es compétente et très motivée dans ce que tu fais. » Tu ne lui aurais pas proposé d’afficher ses services au restaurant sinon. Et puis, il y avait plusieurs avantages et options qui pouvaient s’offrir à elle. Tu n’étais peut-être pas un service de traiteur, mais il était vrai que tu avais quelques projets professionnels pour autres choses qui allaient peut-être fleurir pendant que tu en avais l’occasion. « J’aime beaucoup avoir quelques partenaires aux alentours. Si jamais il y a des couples qui aimeraient fêter au Rosemary, j’en serais très heureux. » renchéris-tu, tout en lui souriant chaleureusement. Tu étais heureux de lui proposer cette option et de te faire un nouveau partenaire.
Revenir en haut Aller en bas
Alma Barton
Alma Barton
be our guest (porthelyn) FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
-
POSTS : 10273 POINTS : 30

TW IN RP : délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mention de (tentative de) sobriété, mariage arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
RPs EN ATTENTE : atlas ◦ malone ◦ micah ◦ olive
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©rampld (gifs profil, sign) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyDim 11 Mar 2018 - 18:09

Les portes s’ouvraient toujours plus facilement aux individus qui faisaient preuve d’un peu d’audace. Evelyn n’était pas culottée de nature. Elle avait appris à l’être, parce qu’elle ne supportait pas de passer par quatre chemins pour obtenir quelque chose. Franche et directe, c’était son crédo, et jusqu’à présent, elle s’en était plutôt bien sortie – merci à la loterie de l’hérédité qui lui avait attribué le gros lot en la dotant du tempérament de feu son père. Bien sûr, il lui arrivait quelque fois de se modérer dans sa façon d’envisager les services qu’on pouvait lui rendre, saupoudrant son toupet notoire d’un peu de charme et de bienséance, mais elle ne tenait pas à battre des cils pour arriver à ses fins. On lui avait déjà fait des propositions à la limite de l’insulte à sa dignité, force était de constater qu’elle y tenait bien trop fort pour céder à l’appel de la promotion canapé. Et quand bien même ça ferait partie de ses méthodes, son petit doigt lui disait que Porthos ne s’y attarderait pas même une nanoseconde ; c’était peut-être l’une des raisons pour lesquelles elle se sentait plutôt bien en sa compagnie, ça et les conseils avisés qu’il pourrait lui donner en matière de gestion des médias, quand ils n’auraient plus que sa pauvre carcasse à se mettre sous la dent, et ça viendrait tôt ou tard. Plus qu’un partenaire en affaire, Evelyn avait l’impression d’avoir trouvé un allié précieux. C’est pourquoi, aussi soudaine que fût sa proposition au chef, il n’y avait pas de quoi tourner autour du pot. Sans manque de modestie, elle lui avait prouvé à quel point elle était compétente et professionnelle. Même un aveugle aurait été capable de s’en apercevoir, tant le cœur qu’elle mettait à l’ouvrage suintait de tous les pores de sa peau couleur caramel. Elle incarnait son métier comme un acteur incarne son personnage : en l’ayant choisi parmi toute une pléiade pour qu’il lui colle à la peau, fasse émerger son talent, et aiguise ses instincts. D’ailleurs, ses instincts lui soufflaient que sa proposition ne resterait pas sans réponse trop longtemps. Comme souvent, ils avaient raison.

« Tu tiens vraiment à me faire rougir, on dirait. » Jouant la carte de la fausse modestie, Evelyn s’éventa théâtralement avec sa main. Elle se mit à rire, puis lâchant le bras de l’homme, s’arrêta en haut d’une rangée de marches qui menaient au lac scintillant sous le soleil de fin février. La journée, en plus d’être chaude, prenait un tournant auquel elle ne s’était pas attendue ; elle avait commencé par un soupçon de désespoir, pour s’ouvrir sur la certitude qu’elle réussirait à retrouver une place dans sa ville natale. Se félicitant secrètement d’avoir fait preuve d’initiative, elle ne pouvait cependant pas accepter tous les lauriers qu’elle était bien tentée de se lancer : Porthos avait rallumé quelque chose en elle en acceptant sa proposition, et avec un sourire un tantinet timide, elle lui dit « Je te remercie de m’avoir fait confiance, et de me faire encore confiance aujourd’hui. C’est important pour moi. Ecoute… » Avec grâce, elle renfila sa veste, puis après avoir chassé les cheveux glissés dans son col, elle souleva le poignet pour jeter un œil au cadran de sa montre. Le temps filait à une allure folle, et elle était bien décidée à en reprendre le contrôle. Balayant son visage des cheveux qui l’encadraient, et les coinçant derrière ses oreilles, elle releva les yeux en ajoutant avec calme « Je vais devoir te laisser. Mais je passerai bientôt au Rosemary pour te donner mes cartes de visites et quelques flyers à faire passer. » Elle fit passer la bretelle de son sac à main sur son épaule, et s’approcha de Porthos pour l’étreindre furtivement. Lui tapotant le dos en souriant, elle finit par lui dire tout en se reculant « On aura l’occasion d’en rediscuter. Autour d’une bonne table au Rosemary par exemple, mais c’est qu’une idée. » Elle rit en pivotant sur ses pieds, mais rapidement, elle fit volte-face, et tandis qu’elle le pointait du doigt en marchant à reculons, elle lui lança gaiement « N’oublie pas de saluer Armand pour moi ! »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) EmptyDim 11 Mar 2018 - 21:18

Evelyn & Porthos


be our guest

Tu étais très heureux d’accepter la proposition de l’organisatrice de mariage parce que tu savais qu’elle était très engagée dans tout ce qu’elle faisait. Et puis, elle s’était occupée du tiens et tu la connaissais. Tu n’avais aucun mal à la recommander à des clients ou à afficher son entreprise dans le restaurant. C’était là pour ça. Tu encourageais énormément les petites entreprises locales de cette manière. Et puis, avec Evelyn, tu savais que c’était du sérieux. Tu ne lui aurais pas proposé un tel partenariat si tu n’avais pas confiance en elle. Et puis, c’était toujours agréable de voir des entreprises locales fleurir dans le coin. Tu étais très encourageant de ce côté, même si ça n’avait aucun rapport avec la cuisine, tu trouvais que c’était intéressant et très important d’encourager tout ce beau monde qui vivait aux alentours du Rosemary et avoir plusieurs partenaires à ta portée pour diverses tâches. Évidemment, tu étais aussi heureux de voir qu’Evelyn était très enthousiaste à l’idée d’entretenir ce partenariat avec le Rosemary et avec toi. Tu leur avais fait une bonne impression, donc. On te le disait que toi et Armand étiez vraiment adorables ensembles et que vous faisiez la paire. Bien sûr, ça t’avait coûté autre chose, mais tu étais heureux avec lui. Il t’avait rendu heureux depuis tes vingt ans et tu n’avais jamais imaginé que tu tomberais dans ses bras, vingt ans plus tard. C’était ton rêve, ta fantaisie et pourtant, c’était bien réel et vous étiez vraiment mariés.

Le temps passait vite et tu te doutais qu’Evelyn avait autre chose à faire. C’était une organisatrice de mariage et si elle devait s’orienter et prendre différents rendez-vous, il fallait que tu la laisses travailler. D’ailleurs, toi aussi tu allais devoir retourner au restaurant. Tu avais laissé la cuisine à ton sous-chef, mais il fallait que tu reviennes à ton poste. Tu hochas évidemment la tête parce que c’était tout à fait normal. Tu ris également à ton tour. « Je dois également retourner au Rosemary, sinon on va se demander où je suis. » Eh oui, il ne fallait pas chômer. Tu pensais déjà à la panique qui pouvait avoir si tu étais parti trop longtemps. Tu avais dit à ton sous-chef que tu ne serais pas très long, après tout. Comme c’était quelque chose de routine, tu voulais absolument garder cette forme. « Évidemment, tu seras toujours la bienvenue. Tu téléphoneras pour réserver ou tu m’appelleras personnellement, je t’arrangerai quelque chose. » Vous séparant, tu lui souris, en pensant à Armand. « Je n’y manquerai pas ! Bonne journée, Evelyn ! » Prenant un petit chemin, raccourci que tu prenais souvent pris, tu retournas immédiatement à ton poste. Ton sous-chef semblait bien maîtriser la situation. Tu lui fis seulement un signe de la tête, avant d’aller laver tes mains, enfiler ton tablier et retourner dans les cuisines.


be our guest (porthelyn) 1f338 FIN DU RP be our guest (porthelyn) 1f338
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

be our guest (porthelyn) Empty
Message(#)be our guest (porthelyn) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

be our guest (porthelyn)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-