| | | (#)Dim 18 Fév 2018 - 19:14 | |
|
Il est 9h du mat’, t’es pas paumé mais c’est tout comme. Gold Coast tu connais vite fait. Tu viens pas souvent jusqu’ici, mais ça t’arrives. Surtout pour des soirées comme hier soir. Y’avait un de tes DJ préféré et tu regrettes pas d’avoir fait toute la route. Le seul truc que tu regrettes c’est d’avoir mal choisit tes potes pour venir. Ces fils de pute se sont barrés sans toi. T’étais sûrement en train de tripper sur ton Ecsta quand ils t’ont mentionné filer et toi t’as rien capté. Les effets sont maintenant parti et t’as bien capté que t’étais tout seul et dans la merde pour retourner sur Brisbane. T’aurais bien pris un Uber mais ton téléphone est mort. T’as plus de batterie. T’as passé la nuit à envoyer des snaps entre deux danse. Tu t’es fait astiqué le manche par quelques filles. C’était une très bonne soirée. Ca aurait pu être la meilleure si y’avait pas eu cette merde là maintenant. T’es pas frais du tout, t’as la chemise grande ouverte et les cheveux en vrac. Tu te rends sur une rue fréquentée parce que ouais, tu vas tenter de prendre un taxi. Faudrait qu’il prenne la carte bleu. Ah non. Tu n’as pas pris ta carte bleu avec toi. La dernière fois tu t’es fait volé ton porte feuille alors t’as décidé de venir avec juste assez de cash pour la soirée. Du coup adieu le taxi. T’as plus que le stop comme option.
T’es plutôt beau gosse malgré tout, et t’espères que quelqu’un va tomber sous ton charme et te laisser monter dans sa voiture. Tu laisses donc ta chemise bien ouverte avec le vent pour laisser ton torse parfaitement musclés visible à tous. Chaîne en or autour de ton cou, tu fais le pouce et tu sais pas si t’es heureux d’être en été ou non parce que le soleil tape quand même déjà bien fort à 9h du mat’. T’as pas de crème solaire, t’espères que tu seras à l’abris dans une voiture avant 11h parce que là ça va être intenable le soleil. Y’a une première voiture qui s’arrête mais il ne va pas dans la bonne direction. Dommage, le mec était obvioulsy gay et t’aurais pu t’amuser en chemin en plus. Tu te remets à jouer du pouce sur le bord de la route et tu mets ta main en visière pour te protéger du soleil et voir les usagers de la route.
Il est maintenant 10h quand une autre voiture s’arrête sur le côté et tu t’approches. Tu te penches vers la fenêtre conducteur. Tu lui offres ton plus beau sourire.
« Hey… Je vais à Brisbane, c’est ta direction ? »
Dernière édition par Andy Rivera le Mar 20 Fév 2018 - 9:16, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 20 Fév 2018 - 1:43 | |
| C’est Colson qui l’a mise au courant. Quand elle s’est pointée chez Andy pour ne rien faire en sa compagnie, c’est lui qui lui a dit qu’il n’était pas là, que y’avait un festival ou une rave-party à Gold Coast où il était parti. En effet, il l’avait invitée. Elle avait décliné. Rien ne la tentait moins que de partir faire la fête au milieu d’une bande gosse défoncée alors que maintenant, elle n’a plus le droit à l’alcool pour profiter de sa soirée. On peut dire qu’elle se ramollit. Intérieurement, elle a surtout dit non à l’occasion de jouer les baby-sitters avec des adultes. C’est pourquoi elle n’est pas venue. Elle se dit qu’elle aurait dû en ne recevant pas de message d’Andy, parce que c’est pas le genre à rester injoignable. Elle se répète qu’elle aurait vraiment dû y aller quand elle apprend après enquête que tout l’monde est revenu sans lui. Que les potes ont préféré le laisser là-bas, pensant certainement qu’une bonne âme allait le prendre pour la nuit. Elle n’en doute pas. Mais il faudrait que cette bonne âme le ramène à Brisbane et, ça lui fout le doute.
Un message assez assassin sur sa boite vocale plus tard. Elle se décide à prendre la voiture, perdre sa journée de congé dédiée à la paresse pour aller le chercher et s’assurer qu’il est en un morceau. Puis, quitte à aller à Gold Coast, elle n’oublie de merde sa planche dans la voiture pour profiter des vagues de là-bas. Au moins, elle ne perdra pas son temps entièrement. Ce n’est qu’une heure de voiture, mais cela reste une heure de son temps. Deux en comptant l’aller-retour.
Et elle prend la route. Ça lui prend le temps d’arriver là-bas, mais c’est très rapide de retrouver Andy. Le mec a eu l’intelligence de se placer sur la route de Brisbane, là où on ne peut pas le rater. Faut dire que le fait d’être presque à poil aide pas mal aussi. Et elle passe devant lui, juste pour s’assurer qu’il s’agit bien du bon latino, avant de s’arrêter plus loin, d’attendre qu’il fasse dix mètres pour monter en voiture. « Hey… Je vais à Brisbane, c’est ta direction ? » Qu’il demande, en s’approchant de la fenêtre, sans même l’avoir vu. Est-ce qu’il a reconnu la voiture au moins ? « Vu que j’ai fait la route jusque-là pour ta p’tite gueule, je vais m’épargner de passer plus de temps à souffrir l’absence de clim pour rentrer à la maison. » Qu’elle rétorque, un peu déçue quand même de l’avoir trouvé et de ne pas aller à la plage. Ça ne sera que partie remise. « Allez, monte en voiture avant de nous faire un cancer. » Et dans quel monde le mec s’est dit qu’il serait intelligent de se balader la chemise ouverte alors que le soleil commence à cogner ? Et elle redémarre, direction la maison. « Je te demande pas si t’as soif, y’a de l’eau derrière. » Qu’elle dit en pointant du nez l’entre siège. « J’espère que ça valait le coup. »
|
| | | | (#)Mer 21 Fév 2018 - 21:32 | |
|
Putain. C’est Lene ! Avec le soleil dans tes yeux t’avais rien capté avant qu’elle n’ouvre la bouche. Elle a fait la route rien que pour toi. Un immense sourire se forme sur ta belle gueule fatigué. T’es vraiment touché qu’elle soit venu pour ta tronche. Ca c’est une véritable amie. Tu n’en doutais pas mais t’aimes avec des confirmations de la sorte. Toujours là pour toi et la réciproque est tout aussi vrai.
« Mon héro ! »
Tu ouvres la porte dès qu’elle te dit de grimper et tu t’attaches aussitôt. Tu sais qu’elle va te ramener jusque devant chez toi et t’es bien content. Elle a parlé de cancer et ouais, t’es bien content d’être resté qu’une heure sous le soleil. Tu devrais pas avoir cramé. Tu te passes une main sur le torse pour voir si t’es chaud et ouais. T’es chaud. T’espères que t’as pas rougi. Elle te parle d’eau et ouais, tu dis pas non. Tu te retournes pour choper la bouteille derrière en te contorsionnant un peu. Tu te mets à boire et tu te rends compte que ouais, t’en avais bien besoin. Tu fais une pause dans ton hydratation quand elle te demande si ça valait le coup.
« Pas ma soirée préférée, mais c’était quand même dans le top 10. »
Tu reprends de boire, avalant à grosse gorgées calant un quart de la bouteille en moins de deux. Tu reprends ta respiration puis tu remets le bouchon dessus. Tu gardes la flotte sur toi et tu réponds un peu plus en détail à ton amie.
« La musique était vraiment bonne. Les filles bien naughty. »
Un très bon combo pour une soirée réussie pour toi. T’aurais préféré des mecs mais t’as été pris d’assaut par de la meuf alors tu t’es laissé allé, surtout qu’elles étaient potables et avaient de la suite dans les idées. Impossible de refuser.
« Par contre des vrais fils de pute les gars. Ils se sont barrés comme ça. »
Bon. En vrai c’est pas la première fois et ça t’a jamais vraiment empêché de retrouver ton chemin ou un toit pour la nuit. Mais là ce soir - ce matin - t’avais plus de téléphone ni de carte bleu, et pas de petit cul pour t’inviter, c’était donc un peu la galère. Tu soupires un peu, te calant bien dans ton siège et tu te tournes vers Lene.
« Y’avait vraiment trop d’alcool par contre. Je te jure. Des gens bourrés partout. La fin de soirée était pas belle à voir. »
Tu penses pas que Lene se serait trop plut si elle était venue. Tu réouvres la bouteille pour boire encore un peu refaisant face à la route. Toi tu t’es pas défoncé la gueule avec du liquide. Tu t’es pris un cacheton à la place. Ca fait deux fois en pas longtemps - deux mois - tu sais qu’il faut pas abuser des bonnes choses. Les effets se sont dissipés vers 6h du mat’ et t’as pu voir l’étendu des dégâts à l’intérieur du club l’esprit clair. Tu te souviens d’un moment plutôt amusant alors tu partages.
« Y’a une meuf qui a voulu que je lui crache dans la bouche et que je lui dise qu’elle était qu’une merde. »
Est-ce qu’on a besoin de préciser que tu l’as fait ? Pas besoin de dire que tu n’as pas fait que cracher de la salive simplement dans sa bouche. Elle t’a avalé en entier sans perdre une goutte.
« Elle m’a demandé de l’étrangler aussi. Ca j’ai pas fait. »
Tu marques une pause. Tu te remémores ton moment avec elle.
« Elle était trop tarée celle là. »
Et pourtant t’en as connu des fous avec des requêtes bizarres.
« Et comment tu m’as retrouvé au fait ? »
Tu réalises.
|
| | | | (#)Ven 23 Fév 2018 - 18:10 | |
| Au moins, elle a la consolation de ne pas perdre de temps à lui courir après. Andy est très vite visible, à l’endroit où elle s’attendait et ça lui épargne d’avoir à être énervée. Elle affiche néanmoins une mine détendue, un sourire pressée quand il apparait à la fenêtre pour demander si c’est possible de le ramener. Il a quand même du bol, y’a plus d’une nana qui a du rencontrer des gars creepy sur ce genre de route. « Mon héro ! » Qu’il lui adresse en entrant dans la voiture. Et une fois la ceinture bouclée, elle redémarre. Elle ne tient pas à passer sa matinée ici, le soleil cogne déjà fort, si elle n’est pas chez elle au frais, ou au bord de la mer, elle risque de rapidement devenir folle. « Pas ma soirée préférée, mais c’était quand même dans le top 10. » Qu’il répond alors qu’elle lui demande si ça valait vraiment le coup de partir aussi loin pour se retrouver comme un con à attendre près de l’entrée de l’autoroute. Elle est peut-être devenue trop vieille maintenant pour ce genre de plan foireux. Elle s’en rend compte à la façon qu’elle a de réagir à l’excursion d’Andy. « La musique était vraiment bonne. Les filles bien naughty. » Bon, grosso modo, le retour qu’il fait de 95% es soirées où il est allé, mais Lene le garde pour elle en se marrant, parce que ce garçon ne perd vraiment pas le nord. « Par contre des vrais fils de pute les gars. Ils se sont barrés comme ça. » « C’est qu’ils ont pensé que comme d’habitude, t’allais trouver un p’tit cul où te ranger. » Du moins, c’est ce qu’ils avaient répondu quand elle les a appelé pour savoir où se trouvait Andy et il faut admettre que, la réponse a du sens. C’est pas commun qu’il ne trouve pas refuge quelque part et si elle avait été là, elle aurait probablement pas insisté plus pour le faire rentrer. « Y’avait vraiment trop d’alcool par contre. Je te jure. Des gens bourrés partout. La fin de soirée était pas belle à voir. » Comme quoi, elle avait eu raison de ne pas vouloir venir. Elle avait senti gros comme une maison comment elle allait passer la soirée et well, ce n’est pas son truc. Ça l’était déjà difficilement à l’époque où elle s’enquillait le premier liquide tombé sous sa main, alors aujourd’hui. « Et ça t’étonne ? Ils font leurs gains comme ça les gars. » Parce que c’est pas l’entrée de la soirée qui va payer le reste. Et Andy poursuit son récit. Visiblement, la soirée avait l’air d’être bien délurée. Le genre de chose qu’elle préfère entendre en récit plutôt que de voir de ses propres yeux. Peut-être parce qu’elle a grandi, peut-être aussi parce que maintenant, elle se retrouve dans l’équipe des braves gens qui amènent les comateux à l’hôpital et qu’elle arrive à voir après le fun. « Y’a une meuf qui a voulu que je lui crache dans la bouche et que je lui dise qu’elle était qu’une merde. » Elle arque un sourcil. Okay, ce serait plus son genre de faire l’inverse, mais certaines filles sont des trainées que la soumission ne dérange pas. « Et tu l’as fait j’suis sûre ! » Qu’elle fait remarquer en inclinant le regard. Pas besoin de répondre, ça se lit sur son visage. « Elle m’a demandé de l’étrangler aussi. Ca j’ai pas fait. » Et bizarrement, ça la choque plus de savoir qu’il a refusé de l’étrangler mais pas de lui cracher dessus. Mais, elle ne partage pas cette pensée avec lui. C’est juste à elle. « Elle était trop tarée celle là. » Qu’il ajoute, en s’marrant avant qu’elle ne réponde. « Et t’as gardé son numéro ? » Non, des fois que, ça peut toujours être utile. « Et comment tu m’as retrouvé au fait ? » Et il semble atterrir sur Terre, de réaliser qu’en effet, elle a fait la route pour venir le chercher. « C’est Colson qui m’a dit que t’étais pas revenu de ta soirée. Je voulais qu’on mate les dessins animés. Puis, j’ai appelé tes potes, vu que tu répondais pas au téléphone pour savoir où t’avais crashé et si tu serais dispo pour manger un burger ce soir, et ils m’ont dit qu’ils t’avaient laissé là, et comme tu répondais pas. Je suis venue. En m’disant qu’au pire, si t’étais tombé sur une âme chaleureuse, je profiterais du détour pour aller surfer. » Et elle pointe du nez sa planche, qui prend toute la plage arrière. « Et comme t’es pas trop con, je me suis dit que j’irais voir si tu trainais pas sur la route de Brisbane, et je t’ai trouvé. C’est beau comme n’est-ce pas ? Quand on le racontera, on pourra lancer un discours sur le pouvoir de l’amitié. » Oui, elle se moque un peu, parce que c’est ce qu’elle sait faire le mieux. « La prochaine, essaie quand même de te trouver un plan B, ça marche ? » |
| | | | (#)Jeu 1 Mar 2018 - 16:31 | |
|
Ouais ça t’étonnes, parce que c’était trop exagéré à ton goût. Tu crois que ton amie ne réalise pas le level de cette soirée question alcool. Tu sauras que les soirées organisés par ces gens c’est le repère pour se mettre la mine pas cher. T’insistes pas trop sur le sujet parce que l’alcool c’est plus le truc de Lene. Quand tu lui balances une anecdote sur une fille elle est pas surprise. T’es trop prévisible comme mec sur certaines choses. Elle te demande si t’as gardé le numéro de la meuf et ça te fait sourire.
« Nan. Je suis pas dans ce délire là. »
Parce que t’es sûr qu’elle aurait d’autres requêtes du genre si jamais tu la revois. Elle a trop pris la confiance quand t’as fait ce qu’elle voulait sans sourciller. Faut pas aller trop loin non plus. T’es pas violent comme mec, même s’il t’arrive d’être brutal au pieux. Y’a une juste mesure.
Tu redescends sur Terre à propos de l’arrivée de Lene et tu écoutes les informations qu’elle te donne.
« Bonne déduction Watson. »
T’avais même pas fait gaffe à la planche avant qu’elle en parle. Faut dire que ton champ de vision est plus réduit qu’à la normal à cause de la fatigue que tu accumules. Ca te fait sourire qu’elle dise que t’es pas trop con. C’est vrai que t’as bien réfléchis sur le coup. Tu voulais vraiment rentrer à Brisbane malgré la situation de galère, alors t’as fait de ton mieux avec les capacités de ton cerveau. Visiblement t’es encore pas trop mal à ce niveau là. Tu sais gérer les plans de galère. C’est pas ton premier. Loin de là. T’es quand même bien content de ne pas avoir galéré plus longtemps grâce à la venue divine de Lene.
« Des fois je me demande ce que je ferai sans toi. »
Tu surenchéris après son passage sur le pouvoir de l’amitié. Mais c’est vrai que ce n’est pas la première fois qu’elle te sort d’une galère. Tu ne la prends jamais pour acquis pour autant. Tu sais te montrer reconnaissant à ta façon, même si c’est juste par le biais d’une soirée à lui payer des tacos.
« Mon plan B c’était le pouvoir de mon corps. »
Avec ta chemise qui est d’ailleurs toujours ouverte.
« Y’a un mec qui s’est arrêté juste avant toi, je suis sûr que j’aurai pu avoir his d au passage. Mais il allait pas au bon endroit et j’ai pas été assez attirant pour qu’il fasse un détour pour moi. Mon petit coeur est brisé. »
Tu fais une petite moue triste en cherchant le regard de Lene. Tu reprends assez vite ton sérieux pour la suite de ta phrase.
« Mais ouais deal. J’essayerai d’avoir de meilleur plans B la prochaine fois. »
Parce qu’il y en aura une, c’est sûr. Tôt ou tard. Tu retournes ton regard vers la route.
« Après une douche je peux être opérationnel pour mater les dessins animés. »
Même si t’es fatigué, tu te dis qu’il vaut mieux tenir éveillé jusqu’à ce soir pour pas te décaler complet. La dernière fois que t’as fait une nuit blanche c’était au jour de l’an et t’as tenu jusqu’à 19h avant d’aller te coucher pour la nuit. T’avais d’ailleurs prévu de voir Lene mais tu l’avais loupé au final. Préférant passer ta journée avec ton fuck friend favoris.
« Mais tu veux pas plutôt qu’on aille à la plage ? »
Comme elle avait l’air de vouloir surfer. Planche prête à l’emploi. Toi t’es pas dérangé de squatter le sable, c’est pas fatigant comme activité. Bronzer et te baigner, c’est parfait même comme plan. Ton ventre gargouille légèrement. T’as faim. T’as rien bouffé depuis 20h la veille. Tu trouveras bien de quoi manger dans ton frigo une fois chez toi. De toute façon t’as pas de fric sur toi, donc tu peux rien acheter sur le trajet et tu vas pas lui demander de payer pour toi. Elle en a déjà fait assez pour toi aujourd’hui.
|
| | | | (#)Mer 14 Mar 2018 - 13:41 | |
| « Nan. Je suis pas dans ce délire là. » Elle se retient de répliquer un regard interrogateur, à savoir s’il lui ment ou s’il dit la vérité. Le truc avec Andy, c’est qu’il est très de savoir où il a placé ses limites et de voir que là, une nana lui a proposé un truc bien au-delà de sa frontière hier soir, ça de quoi la surprendre. Elle qui s’attendant qui s’attendait à tout. Mais plutôt que de répliquer, il se sent compte qu’elle sûrement pas arrivée là par l’opération du St-Esprit et que oui, il y’a une histoire que si cache derrière le fait qu’elle est venue le retrouver à Gold Coast. Une histoire presque trop belle quand elle la raconte, et presque surprenante compte tenu du fait que Lene ne rend que très rarement service et uniquement à une tripotée de personne triée sur le volet. « Bonne déduction Watson. » Qu’il conclut à la fin de son récit, attirant un sourire de fierté sur son visage. C’est vrai que, ils avaient du bol sur ce coup, parce qu’ils auraient très bien pu se manquer. Heureusement, en prévision d’un tel cas et pour s’éviter le sentiment d’avoir perdu son temps, elle avait trouvé son plan b. Les vagues de Gold Coast sont encore meilleures et les plages plus tranquilles quand on sait où aller. C’est qu’elle regretterait presque d’avoir retrouvé Andy. « Des fois je me demande ce que je ferai sans toi. » C’est peut-être de la rhétorique, mais elle ne retient pas de se laisser tenter à proposer des réponses. « Tu serais soit mort, soit attaché dans la cave d’un malade mentale. » Parce qu’il en rencontre des gens chelou et qu’elle l’a ramené déjà un paquet de fois après ses soirées arrosées (même si okay, elle a participé à nombre d’entre elles) « Maintenant, reste à déterminer si dans le deuxième cas, tu serais consentant. » Parce qu’après tout : les limites. Elle se permet néanmoins de lui dresser le conseil d’être plus prévoyant la prochaine fois. « Mon plan B c’était le pouvoir de mon corps. » Et là, elle a le regard qui sous-entend qu’il se serait légèrement un peu surestimé. « Y’a un mec qui s’est arrêté juste avant toi, je suis sûr que j’aurai pu avoir his d au passage. Mais il allait pas au bon endroit et j’ai pas été assez attirant pour qu’il fasse un détour pour moi. Mon petit coeur est brisé. » C’est qu’il réussira presque à l’émouvoir. « Dis-toi que tu l’as été assez pour que moi je prenne la voiture pour toi, ton p’tit cœur s’en remettra. » Bien qu’il soit là, surtout question d’égo. « Mais ouais deal. J’essayerai d’avoir de meilleur plans B la prochaine fois. » Ou au moins, une adresse facile où se réfugier. « Après une douche je peux être opérationnel pour mater les dessins animés. » Qu’il propose, elle ne cache pas sa surprise, mêlée à un peu d’admiration. Rester éveillé alors qu’il n’a pas dormi de la nuit. Bon dieu, il est peut-être pas si pépère que ça alors s’il tient toujours les nuits blanches. « Mais tu veux pas plutôt qu’on aille à la plage ? »Elle doit avouer, elle l’espérait un peu qu’il le propose, parce que y’a sa planche derrière, du beau temps et que sans être à Brisbane, elles sont belles les plages par ici. « T’es sûr que ça t’embête pas ? » Qu’elle demande, par politesse parce qu’elle a presque le doigt sur le clignotant pour quitter l’autoroute. « Je te cache pas que, j’avais un peu pas espoir de pas te trouver pour pouvoir quand même en profiter. » Elle l’admet, sans avoir trop honte. Il s’agit de sa passion mine de rien. « Ecoute, ce que je propose, c’est qu’on fasse un arrêt McDo, on prend le petit dèj et on file à la plage. » Et même si elle dit que c’est une proposition, qu’elle sous-entend qu’il peut refuser, elle sait déjà où aller et quoi faire. |
| | | | (#)Dim 18 Mar 2018 - 15:54 | |
|
Les hypothèses de Lene par rapport à ton destin si elle n’était pas dans ta vie te font sourire. Y’a des chances que tu aurais mal tourné, c’est clair. Tu te laisses tellement aller avec des inconnus que ça aurait pu finir en drame un jour. Mais non. T’as de la chance. T’as une bonne étoile. Ou un bon flair. T’aimes bien penser que c’est un mélange des deux.
Tu te marres quand elle suggère que tu pourrais être consentant à être attaché dans la cave d’un mec. Elle tient un bon point. Tu ne la contredit pas, ce qui veut tout dire. Attacher tu kiffes bien. Ca te fait penser qu’il faudra que tu rachètes une paire de menottes parce que t’as paumé la tienne. T’es presque sûr que c’est un de tes coups qui te les a volé.
Lene te rassure par rapport à ton pouvoir d’attraction. Elle a toujours les bons mots cette fille, même si avec elle c’est pas du tout question de sexe. Elle t’aime plus que pour ton cul et c’est réciproque. Même si clairement tu dirais pas non à avoir un peu plus qu’une relation platonique avec elle. Vous avez déjà joué aux boyfriend girlfriend futurs mariés pour boire à l’oeil et c’était plutôt très fun même si t’as fini par te taper un inconnu dans l’histoire, et pas ta « girlfriend ».
« Merci ça me fait du bien ce que tu me dis là. »
Tu proposes d’aller à la plage et elle est chaude. Elle t’avoue même qu’elle voulait pas te trouver pour s’amuser dans l’eau. T’es bien content qu’elle t’ait trouvé et que tu puisses lui faire plaisir aussi au passage avec cette proposition.
« Win win. »
Vous êtes tous les deux gagnants. Elle parle de McDo et t’as juste envie de l’embrasser parce qu’elle est parfaite cette fille. C’est pour ça que c’est ta meilleure amie, parce qu’elle sait ce dont t’as besoin quand tu en as besoin. Ou peut être que c’est juste que ton ventre n’a pas été très discret, mais soit, dans tous les cas, elle a pris la décision de t’offrir le McDo, elle est donc parfaite.
« Tu sais que je pourrais t’épouser quand tu dis des trucs comme ça ? »
Pour lui faire comprendre que t’es carrément partant pour son programme. T’as un pur sourire aux lèvres. Tu aurais donné ta mère pour de la junk food à ce moment précis. Vous voilà sorti de l’auto route, direction la côte, mais surtout le McDo le plus proche de la plage.
Assis avec ton Big Mac devant toi, tu lâches un gémissement alors que tu mords dans le burger. Tu avales cette bouchée avec délice.
« Putain je bande. »
Tellement tu prends ton pied à te remplir l’estomac chez Ronald. Tu ne parles pas des masses alors que tu continues de dévorer le contenu de ton plateau. Tu t’es pris un maxi menu Big Mac, mais aussi un Chicken Bacon Deluxe. Quand t’as fini tu te cales dans ta chaise et tu regardes Lene après avoir lâché un soupire.
« Meilleur McDo de ma vie. »
Tu bâilles un peu et tu te dis que ça va finir en sieste sur la plage. D’ailleurs vous y voilà sur la plage. Tu t’allonges sur le sable directement, n’ayant pas de serviette avec toi, mais t’es pas dérangé, pas la première fois que tu viens à la plage à l’arrache au petit matin après une soirée. Tu fermes les yeux, profitant du soleil sur ton visage et ton torse - oui t’as toujours ta chemise grande ouverte - tu te tiens sur tes coudes pour ne pas être complètement à l’horizontale. Tu réouvres les yeux, un peu ébloui par la lumière tu tournes la tête vers Lene mais sans vraiment la voir.
« T’as de la crème ? »
Parce que tu vas cramer si tu t’endors comme ça exposé. Tu fermeras ta chemise si la réponse est négative.
|
| | | | (#)Lun 26 Mar 2018 - 23:23 | |
| « Merci ça me fait du bien ce que tu me dis là. » Parce qu’elle sait toujours quoi répondre dès que leur conversation effleure le sujet d’une perte de sex-appeal du jeune homme même si la réflexion provient d’une blague ou parait trop peu sérieuse, elle ne voudrait pas que le garçon déprime trop. Attention qui semble être partagée, au moment où lui-même propose d’aller passer la journée au bord de la plage. Il est vrai que, maintenant que Lene s’était mise dans la tête qu’elle pourrait passer la journée à surfer, elle a de quoi être déçue de devoir annuler ses plans. Visiblement, la zone de confort d’Andy ne semble pas imposée de repos du guerrier dans son lit. C’est vers la sortie qui amène à la plage la plus proche que la voiture se dirige. « Win win. » Qu’il déclare, quand elle fait l’aveu qu’elle était un peu déçu de devoir dire adieu à son après-midi de glisse. C’est que le surf est sacré pour la jeune femme et que rater un jour de congé pour le passer ailleurs est comme un échec pour elle. Et parce qu’Andy a un geste désintéressé à son égard – et parce que son estomac est le bruit de fond dans la voiture – elle propose un arrêt au McDo avant de s’arrêter, juste pour qu’il se rassasie. « Tu sais que je pourrais t’épouser quand tu dis des trucs comme ça ? » Il semblerait qu’elle ait tapé dans le mille, vu sa réaction. « Je sais. J’aimerais juste savoir ce que tu attends pour le faire. » Qu’elle rétorque en riant avant d’atteindre le parking du fameux restaurant quelque minute plus tard. Elle est partagée entre l’envie de prendre un truc et sa règle d’or qui est de ne surtout pas manger avant d’aller surfer, mais elle se laisse bien vite séduire par un menu qu’elle ne touche pas garde pour plus tard. De toute façon, manger froid n’a jamais été un problème pour elle. « Putain je bande. » balance Andy alors qu’elle a les yeux qui observent dehors tandis qu’il mange en silence. Apparemment, ses anecdotes de soirées ont fini d’être racontée et assez rapidement, ils repartent vers cette grande étendue de flotte à laquelle elle s’est laissée rêvée.« Meilleur McDo de ma vie. » Qu’il confesse au moment de revenir en voiture. « Jusqu’au prochain. » Qu’elle répond en claquant sa portière, parce que si on y pense clairement, le meilleur mcdo est toujours le dernier en date. Quelques minutes plus tard, ils arrivent sur la plage. Ce qu’elle apprécie dès qu’elle s’éloigne de Brisbane, c’est combien il est plus simple de trouver un endroit sans personne, pour profiter des vagues seules. Elle pose ses affaires au sol, ainsi que son sac rempli de son déjeuner encore intouché. « Bon, je compte sur toi pour pas toucher à mon sac. S’il manque la moindre frite, tu t’démerdes pour rentrer à Brisbane. » Qu’elle lui assure avant de retirer ses vêtements pour apparaître en maillot de bain, qu’elle avait en prévision déjà enfilé. « T’as de la crème ? » Qu’il demande, du pied, elle pousse son sac vers lui en précisant « Dans la poche avant. » avant de se saisir de sa planche et de courir vers le levant. |
| | | | (#)Ven 30 Mar 2018 - 22:26 | |
|
C’est pas la première fois que le sujet du mariage vient sur le tapis avec Lene. Ca te fait toujours autant kiffer de voir que vous êtes sur la même longueur d’ondes tous les deux. Cette fille, ouais, tu l’épouserais. T’espères juste que tu pourras consommer l’union également. Sinon c’est pas drôle. Tu ne lui dis pas que tu penseras réellement à faire ta demande quand tu seras vieux et seul, si ce jour arrive. Le seul hic c’est qu’il faut qu’elle soit tout autant disponible que toi, et ça t’en es pas très sûr.
Elle n’a pas tort quand elle parle du prochain McDo.
« Ce sera moi qui offrirait. »
Parce que tu comptes puis lui rendre la pareille. Ca marche comme ça entre vous. Vous ne vous l’êtes jamais dit clairement mais vous êtes toujours à vous entraider. C’est ce qui fait que ça fonctionne bien votre petit duo.
Alors que t’es allongé sur le sable, elle te menace si jamais tu touchais à sa bouffe et tu ris un peu.
« T’inquiètes pas, j’ai plus faim. »
T’as pas envie de recommencer à faire du stop. Mais t’es repu. Si ça n’avait pas été le cas, c’est vrai que t’aurais très bien pu lui piquer quelques frites. T’aurais fait en sorte qu’elle ne remarque rien, t’aurais échoué, très certainement. Mais elle ne t’en aurais pas voulu bien longtemps. Enfin, c’est ce que tu crois. Elle se déshabille et tes yeux n’en manquent pas une miette. Lene est bien trop hot pour que tu regardes ailleurs. Tu prends le sac pour en sortir la crème et tu enlèves ta chemise pour te badigeonner. Tu la regardes filer vers les vagues et tu sens que tu vas très vite t’endormir. T’as pas ton téléphone pour passer le temps, ta batterie est morte. La dernière option reste la sieste. Tu prends le sac, remet la crème dans la poche, et tu le mets derrière ta tête pour t’appuyer. Ni une, ni deux, tu t’endors dans les cinq minutes qui suivent.
C’est un ballon qui te vient dessus qui te réveil. Un gosse qui s’amuse beaucoup trop près de toi. T’as aucune espèce d’idée de l’heure qu’il est. Tu cherches Lene des yeux, tu ne la trouves pas dans l’eau. Elle a peut être bifurqué plus loin au gré des vagues. Tu sais pas mais tu t’en inquiètes pas plus. Tu enlèves le sac de derrière toi et tu te rendors assez vite après t’être allongé complètement à l’horizontal.
Quand tu rouvres les yeux, Lene est à tes côtés en train de manger son mcdo. T’as la tête dans le cul, la lumière du jour t’ébloui grave. Tu t’étires, te redressant, te mettant en position assise.
« Il est quel heure ? »
T’es sûr que ça fait plusieurs heures que t’es là sur le sable. T’as l’impression d’avoir fait ta nuit. Ou en tout cas une grande partie. Tu tends le bras et tu lui prends son gobelet pour en boire quelques gorgée. T’as soif. En plus elle a pris du coca, c’est aussi ton choix quand tu prends un burger, tu trouves que ça se marie bien ensemble. Ou peut être que c’est juste parce que ta mère a toujours mis du coca à table quand elle faisait des burgers pour la jouer américains.
Un gosse qui doit avoir pas plus de deux ans est en vadrouille, il se rapproche bien trop de toi. Il te regarde fixement. Toi et les gosses ça fait 10000. Le petit continue de s’approcher et tu regardes autour espérant voir un parent qui s’inquiéterait de plus voir son môme. Il tend la main vers toi pour te toucher.
« Help. »
Tu marmonnes à Lene. Tu regardes le gosse comme s’il était un extra terrestre ou un serpent qu’il ne faudrait pas trop exciter. Tu ne bouges pas d’un centimètre, espérant que le gosse retourne d’où il est venu.
|
| | | | (#)Dim 8 Avr 2018 - 23:15 | |
| C’est une journée comme elle les aime. Le soleil est haut dans le ciel, même si c’est parce que ça veut dire qu’il est midi, elle sent qu’il va continuer à taper comme il faut durant tout l’après-midi, et des vagues à perte de vue qu’elle se retrouve à chevaucher en perdant toute notion du temps. Et un Mcdo – froid, certes – l’attend dès qu’elle aura décidé de revenir poser ses pieds dans le sable. Du moins, elle l’espère, parce que même si Andy a assuré qu’il ne toucherait à rien, elle garde ses doutes quant au fait qu’il se garderait réellement de profaner son goûter. Heureusement pour elle, vu la dose de fatigue qu’il semblait combattre, il ne devrait pas tarder à sombrer dans le sommeil, lui laissant largement le temps de faire à sa guise. Elle court rejoindre la mer sans autre préoccupation que la conservation de son goûter et ne prête pas un regard à Andy alors qu’il s’écroule et qu’elle file.
Et en faisant, elle se dit que ça aurait effectivement été une grosse perte de sa journée que de ne pas venir ici et profiter du temps. Depuis qu’elle est passée pompier, elle se rend compte qu’elle a vraiment beaucoup moins de temps à consacrer à cette passion. Elle est bien fière d’Andy qui a décidé de mettre sa zone de confort de côté pour que chacun passe un après-midi correct. Et l’après-midi passe, tout comme Lene sur les vagues, jusqu’à ce que la fatigue et la faim se fassent sentir. Une chance qu’elle ait anticipée.
Et Andy dort toujours au moment où elle revient vers lui. Cela fait plus de trois heures. Elle a forcément l’idée de le réveiller pour papoter et le regret de ne pas avoir de stylo indélébile pour profiter de ce moment de faiblesse pour le redécorer, mais elle décide de ne rien en faire. De profiter d’un peu de calme et scruter les quelques familles venues profiter de ce bout de plage, un peu éloigné de là où les touristes viennent poser leurs serviettes. Elle s’installe, tranquillement et dévoile le contenu de son sac. Si beaucoup de personne rebuterait à manger leurs burgers froid, c’est bien ainsi que Lene les préfère. « Il est quel heure ? » demande Andy, qui émerge un peu, elle l’a probablement réveillé avec ses bruits de papiers. « Presque 5 h PM » qu’elle répond, un peu à l’aveuglette parce que son téléphone est au fond de son sac et qu’elle n’a pas cherché sa montre. Elle retourne à ses frites, lui laissant le temps de soit se réveiller, soit se rendormir, bien que l’heure est signe qu’il ne faudra pas tarder à reprendre la route. Y4a des enfants qui s’agitent autour d’eux, elle observe devant elle sans faire attention à ce qui se joue derrière et c’est là qu’Andy semble se réveiller pour de bon. « Help. » Un bambin. Le genre qui a du apprendre à parler récemment et qui se dirige vers lui. Elle arque un sourcil de cet air empli de panique. C’est juste un bébé. Ses parents vont bien se rendre compte qu’il a disparu. « T’es sérieux ? C’est un enfant ! » Qu’elle s’exclame en riant, sans gêne à se moquer de lui. De là, on peut observer un certain changement de tempérament. Il y’a plusieurs mois, elle aurait eu la même réaction, et là, pas affolée pour deux sous à ce qu’on môme l’approche, elle tend une frite, signe au garçon qu’il ferait mieux de s’approcher d’elle. « Je suis sûre qu’hier soir, t’as palpé des bites qui transmettent plus de microbes que ce garçon. » Elle se moque. Ouvertement, oui. Puis elle s’adresse au garçon. « Tu t’appelles comment ? Ils sont où tes parents ? » Et forcément, c’est les frites qui l’intéressent plus que de répondre à ses questions. « Tu vois, vous avez même un point commun. Que de la gueule. » soulignant là, la gourmandise du petit. Mais, les frites, c’est pour les enfants qui répondent, donc le temps que son prénom sortent, elle fait signe qu’il n’en aura pas d’autres. « Léo. » Et c’est un soupir qui suit alors qu’elle cède. « Je suppose que tu vas rester là le temps que je le rende ? »
|
| | | | (#)Mer 11 Avr 2018 - 17:46 | |
| 17h. T’as fait une sacré sieste. Tu sens que tu pourrais dormir encore un moment, mais le sable est franchement pas l’endroit le plus confortable. Tu te dandines un peu, histoire de faire bouger tes muscles. Tu vois que Lene n’est plus dans l’eau, tu vas donc te forcer à rester éveillé, même si vous rester encore un moment à la plage. T’es pas à l’aise quand un gosse s’approche de toi et Lene se fou de ta gueule. Tu te sens con mais ouais, t’as pas la fibre paternel. Tu veux les mioches au plus loin de ta personne. Avec ta chance il va se mettre à pleurer et les parents vont te tomber dessus. Lene essaie d’attirer le môme et sa remarque sur les microbes te fait marrer.
« J’ai pas eu cette chance. Y’avait que des chattes à exploiter. »
Et c’était pas trop mal. Ca aurait été mieux avec des mecs mais ouais, t’as pas vraiment à te plaindre de la finalité. Tu regardes Lene avec le gosse et tu te dis qu’il vaut mieux elle que toi. Tu la laisses toute seule, sans tenter la moindre intention pour l’aider dans ce qui est une belle galère à ton goût. T’as apparemment un point commun avec le gosse et ça te fait marrer.
« Ouais ouais… »
Le gosse parle. T’aurais pas cru qu’il aurait compris ce qu’elle lui demandait mais tu as eu tort. T’es vraiment nul en gosses. T’y connais rien. T’y comprends rien. Tu t’y intéresses pas du tout. Lene te demande si tu vas rester là et tu hoches la tête.
« Tu supposes bien. »
Et tu la regardes filer avec le petit. T’espères qu’elle va vite retrouver la famille parce que c’est toujours moins fun quand elle est pas là. En attendant, tu te penches jusqu’à son McDo et tu piques quelques frites. Froid. Pas dérangé. Pas la première fois que tu bouffes froid. C’est souvent les lendemains de soirées d’ailleurs et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle.
Tu soupires quand tu te souviens que t’as plus de batterie sur ton téléphone. T’aurais bien parcouru tes messages et notifications, mais non. Ca va devoir attendre encore quelques heures. Tu t’allonges de nouveau et tu te passes une main sur le torse. Tu fronces les sourcils quand y’a un endroit qui est pas lisse. Tu contorsionnes ton cou pour voir que t’as une sacré marque de griffure sur le côté. T’es redressé de nouveau, en train de t’examiner quand Lene revient.
« Putain y’en a une qui m’a marqué ! »
T’avais rien vu avant maintenant et pourtant les deux griffures sont plutôt très voyante quand ta chemise est pas dans le chemin. T’es en train de te demander laquelle des deux t’a fait ça et tu es sûr que c’est la folle qui voulait qu’on l’étrangle. Elle était bien trop douée avec sa bouche cette tarée, elle t’a fait perdre la tête. Tu veux bien croire que tu n’aies rien capté sur le moment. C’est bien évidemment pas la première fois que tu te retrouves avec toutes sortes de marque sur la peau. Ca fait parti du jeu.
« Bon on rentre ? Je commence à me sentir pas bien de pas pouvoir regarder mon téléphone. »
Tu plaisantes qu’à moitié.
|
| | | | (#)Ven 20 Avr 2018 - 21:49 | |
| Elle ne sait même pas pourquoi elle pose la question. Ce n’est pas comme si c’était la lune, mais elle sait que le même serait rendu deux fois plus vite si Andy était capable de mettre son confort de côté et se lever pour l’aider à chercher la famille du garçon. Si elle s’est très clairement adoucie au sujet des enfants depuis qu’elle avait rejoint la caserne et qu’Elliott était né, ce n’était pas pour autant qu’elle était prête à garder dans les pattes l’enfant de quelqu’un d’autres. Et c’est en marchant dans le sable qu’elle se rend compte que les parents du p’tit doivent sacrément irresponsable pour ne pas être déjà en train de crier son prénom partout et de s’affoler parce que ça fait déjà dix bonnes minutes qu’il est avec elle. Là n’est pas le moment pour s’offusquer du potentiel parental de totales inconnus. Toujours est-il qu’elle sait déjà que si le môme n’est pas récupéré dans un avenir proche, elle ne se gênera pas pour appeler la police et leur faire courir le risque de se coller les services sociaux au cul. Après quelques minutes marches, c’est une nana d’une vingtaine d’année qui vient à sa rencontre, plus ou moins inquiète de la disparition de celui qui doit être tout aussi bien un neveu et que le môme du voisin qu’elle est payée à surveiller. « Vous savez que ces trucs là, ça peut se noyer à la plage quand on les quitte des yeux. » L’occasion était trop belle pour faire la remarque. Le côté insistant de Lene et prêt à terminer en crêpage de chignon dissuade la gamine de répondre, il ne lui reste plus qu’à retourner auprès d’Andy, qui de son côté semble tout aussi centré sur lui-même. « Putain y’en a une qui m’a marqué ! » Qu’il s’exclame, déclaration qui ne fait ni chaud, ni froid à la brune qui commence déjà à ramasser ses affaires. Clairement, qu’une nana l’ait marqué, c’est clairement pas son soucis et vu qu’il n’a pas été capable de lever le p’tit doigt pour l’aider elle, elle va juste l’ignorer. « Bon on rentre ? Je commence à me sentir pas bien de pas pouvoir regarder mon téléphone. » Qu’il demande, alors que sa planche et son sac sont déjà rangé et qu’elle est déjà en train de remettre ses vêtement. « Ouais, on se casse. Je ne voudrais pas que ton p’tit confort continu à prendre cher. » Qu’elle rétorque, blasée. |
| | | | | | | |
| |