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{ sometimes, you just need to shut up }
crédit/ tumblr ✰ w/@clément winchester

assis côté passager, t'attends tranquillement, une cigarette à la main, tes yeux perçant surveillant la porte d'entrée du bar, scrutant l'intérieur par la vitre se trouvant à côté de la porte. tu reconnais le proprio derrière le comptoir. si il savait ce qu'il attendait... t'as fais un marché avec lui, quand t'avais les rênes du club, une p'tite collaboration qui rendait tout le monde content. en échange de "ta" protection et d'une petite somme, il te donnait des informations, te tenait au courant des rumeurs intéressantes et aussi, t'offrais une ou deux bouteilles de champagne de temps à autre. une p'tite collaboration sans problèmes, jusqu'au jour où t'as remarqué que plusieurs opérations se basant sur ses infos : une descente de flic avant l'intervention... une surveillance plus important que d'habitude. quelque chose clochait et t'as mené tes p'tites recherches avant de voir que ton collaborateur tenait aussi au courant les flics. mauvaise idée. tu commençais a avoir une certaine confiance en lui, et ta confiance, tu la donnes rarement. alors là... là... il a foiré, grandement foiré.

la porte s'ouvre, le dernier client sort. tu regardes ta montre : 22h40. la nuit est déjà tombée. tirant une dernière fois sur ta cigarette, tu ouvres la portière de la camionnette. "let's go boys." tu sors et frisonne en sentant un vent frais venir caresser ton visage. t'approchant de la porte, tu jettes ta cigarette avant d'entrer. ding ding, la p'tite cloche sonne. "sorry but we're closed now" il te tournes le dos et tu le regardes. "oh, i'm not sure about that." tu le vois se crisper au son de ta voix. il se tourne alors lentement et finis par poser ses yeux sur toi et les trois hommes à tes côtés. "oh, it's you. you're always welcome you know that. what can i get you." t'enlèves ta veste sans le quitter du regard. "the usual..." une coupe de champagne, bien évidemment. t'es d'ailleurs servis rapidement, tu le sens qu'il est en stresse, il sait pourquoi t'es là, il le sait. ta coupe de champagne servit, tu en prends un légère gorgée et prend le temps de savourer avant de reposer le verre, puis doucement, tu le pousses avec ton doigt, tu pousses le verre jusqu'à ce qu'il tombe du comptoir et tombe au sol. "oups... my bad." il te regarde, la peur aux yeux. tu t'écartes du comptoir, regardant autour de toi. "I think you could use some work about your decorations, am I right boys ?" un seul geste de main, et voilà que les hommes du club renversent les tables, casse les miroirs, les verres... le proprio sort de derrière le comptoir, essayant de faire quelques choses. mais tu l'attrapes par le col de son haut et le cogne contre le mur se trouvant près de la porte des toilettes. "we had a bloody deal and you broke it by sayin' our little secrets to the fookin' police !" il essait de se justifier, mais tu le cogne une nouvelle fois contre le mur. "you knew it's a bad thin' to fuck with us ay ? but you did it anyway." ton visage à quelques centimètres du siens, tes yeux remplit de rage le fixant, tu le lâches et finit par lâcher un léger sourire avant de remettre son col en place. "so... I decided that this place is under a new management, by order of the Club." et le voilà qui te supplies, te disant que ce bar, c'est sa raison de vivre, que c'est la seule manière qu'il a pour gagner sa vie. tu soupires, écoutant ses supplications. tes yeux se posent alors sur la porte des toilettes et il te semble voir quelque chose. faisant signe au propriétaire de ce taire, tu fais quelques pas en avant, fixant encore et toujours la porte. il y a quelqu'un dedans... quelqu'un à tout vu. montrant la porte sans rien dire, deux des hommes s'en approche, un armé d'une batte de baseball, et l'autre d'un pied de biche. posant ton regard sur le propriétaire, tu soupires. "I really hope it's no someone you care about..." BAM ! en un coup de pied, la porte est grande ouverte...

 

 «Go ahead, I'll catch up. I just need to pee» que Clément lance à ses potes alors qu'ils s'apprêtent à sortir du bar. July le regarde puis hoche la tête et sort avec Archi. Le jeune comédien, lui, se détourne et indique silencieusement à John, le barman de la soirée, qu'il partira tout de suite après s'être soulagé. L'homme hoche la tête, compréhensif, et retourne au nettoyage des verres sale.

Une fois à l'intérieur des sanitaires, Clément se dirige vers l'urinoir s'appuie sur le mur en vidant le contenue de sa vessie dans l'endroit prévu à cet effet. Un peu inhibé par l'alcool, presque comme hypnotisé par le liquide jaune, il n'entends pas les voix qui retentissent dans la salle et va se laver les mains après s'être rhabiller correctement. Mais, au moment de pousser la porte, il entends de gros bruits comme si on tapait sur les tables avec des chaises, des bruits de verres qui volent en éclats et entre tout ça, Clément entends bien distinctement les cris de John. La main sur la clenche de la porte, il reste sur place, silencieux, la respiration courte et le cœur battant à la chamade. Que faire ? La curiosité est bien plus grande et il pousse légèrement la porte. Son regard tombe sur un groupe d'homme entrain de saccager le mobilier du bar sous le regard impuissant de John. Le cœur de Clément se sert de compassion. Il connaît John, il sait tout ce que ce bar représente pour lui.

Il aimerait lui venir en aide mais c'est à ce moment qu'il croise le regard de celui qui semble être le leader. Instantanément, il se décale rapidement et se plaque contre le mur. Bloquant sa respiration, priant pour que l'homme ne l'ait pas vu, ses prières sont rapidement mise à mal lorsqu'il entend des pas se diriger vers les sanitaires. Serrant les dents, son regard passe frénétiquement la pièce en revu, dès fois qu'il verrait une solution pour s'enfuir. Mais quand bien même aurait-il trouver un moyen, il est trop tard pour agir.

La porte s'ouvre d'un coup, laissant entrer deux hommes. L'un armé d'un pied de biche, l'autre d'une batte de base ball. Dos à lui, ils scrutent la pièce et n'ont pas encore pensé à se retourner. Une demi seconde, même pas, voilà le temps qu'il reste à Clément pour agir avant qu'ils ne l'aperçoivent. Alors, sans plus hésité, il se décale vers la porte, le regard toujours fixé sur les deux hommes puis se détourne rapidement et cours vers la porte de sortie du bar. Du moins était-ce dans ses intentions. Mais a vrai dire, il ne peut même pas faire un pas en avant qu'il se retrouve nez à nez avec un autre homme. Il n'est pas armé mais il a l'air bien plus menaçant que les autres. Sans doute a cause de son regard glacial. Ou peut-être parce que c'est lui qui semble être à la tête de tout ça ?

Clément écarquille les yeux et se recule. Un pas. Puis un second. Et le troisième c'est le pas de trop. Il aperçoit un bras jaillir dans son champs de vision avant qu'il ne se referme sur sa gorge, lui coupant instantanément la respiration. Il gigote, essaie de se défaire, écrase le pied de l'homme, joue des coudes, mais rien n'y fait. Alors donc c'est comme ça qu'il va mourir ? Juste parce qu'il était au mauvais endroit au mauvais moment ? C'est pas possible. Ce n'est pas dans ses plans de mourir maintenant ! S'il doit mourir dans le feu de l'action c'est comme Molière, sur scène et pas autrement !

Fort heureusement, l'homme qui lui fait face indique rapidement et silencieusement à celui qui le maintient, de le lâcher. Titubant sur le côté, Clément a la présence d'esprit de mettre un peu de distance entre lui et les trois hommes, ce qui ne lui laissera peut-être pas le temps de réfléchir à une solution, mais au moins de reprendre un peu ses esprits.  «I ….  » souffle-t-il en secouant la tête  « I swear, I didn't see anything !» dit-il en se redressant, se doutant bien que ça ne passera pas.  « c...c'mon.. let me go ! I'll never tell anyone what you did » dit-il avec sincérité, remerciant ses années de théâtre qui lui permettent de mentir parfaitement. Se redressant, reprenant contenance, il observe les hommes un à un avant que son regard ne se pose sur celui aux yeux bleu  «My friends are waiting for me, they know where I am and when exactly I planned to meet them. So if you don't let me go, they will probably call the police to come and get me » reprend-t-il, une petite pointe d'insolence dans sa voix. En vrai, la meilleure technique serait, bien évidement, de faire profil bas et de se la fermer. Mais Clément, sous l'emprise de la panique, il fait n'importe quoi.

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{ sometimes, you just need to shut up }
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tu les vois rentrer dans les toilettes. mais rien... du moins, pendant les premières secondes. il n'en faut pas plus pour qu'une jeune homme sorte des toilettes en courant, se dirigeant vers la sortie mais pas de bol, t'es sur son chemin. alors il s'arrête, et tu le fixes. un p'tit brun, des yeux marrons, l'air paumé, paniqué... il a de quoi être en panique le p'tiot. rapidement, une main vient saisir sa gorge. tu regardes alors l'un de tes hommes, celui qui semble tenir la vie d'ce gamin entre ses mains, littéralement. tu lui fais un p'tit signe pour qu'il le lâche, chose qu'il fait. tournant le regard faire le proprio, rapidement, tes yeux glaçant se reposent sur le jeune homme. "one of your friends, ay johnny ?" tu l'vois acquiescer du coin de l'oeil.  « I swear, I didn't see anything !» le gamin parle, et dis exactement ce que tu pensais qu'il allait dire. pourquoi ? ils disent tous ça, voilà pourquoi.  « c...c'mon.. let me go ! I'll never tell anyone what you did » un sourire s'affiche sur tes lèvres, puis un ricanement. il est marrant celui-là. il est marrant. "let the kid go... you don't need to..." tu le coupes. "what i need right now john, is you to shut up !" un ton sec, froid, tu prononces ces mots sans le regarder, nah, t'es trop occupé à le regarder lui, ce gamin qui s'trouve au mauvais endroit, au mauvais moment.  «My friends are waiting for me, they know where I am and when exactly I planned to meet them. So if you don't let me go, they will probably call the police to come and get me » mais c'est qui est tout de même insolent malgré la situation. t'en ris même légèrement avant de sortir une nouvelle cigarette de ton paquet et de l'allumer. puis y'a un silence, tu l'observes. il est entouré de tes hommes qui sont près à se jeter sur lui à ton signal, et il ose montrer une pointe d'insolence ? "you know what kid ? you're kinda funny." tu fais quelques pas en avant. "i don't care about your little friends. they can call the cops if they want, i got some relation in the police department, it's not gonna be a fookin' problem for me." des relations dans la police ? t'en as quelques unes. rien de bien important, du moins, pas assez pour te sortir d'une immense merde. mais tout de même assez pour qu'aucun flic ne décide de se pointer ici. "and if i were ya..." tu t'approches encore un peu puis soudainement, ta main libre vient saisir les joues du jeune homme, lui faisant faire la grimace du poisson. "i would carefuly choose my words." tu le lâches tout en tirant sur ta cigarette. " please..." "sssssh. what did i say johnny ay ? do i need to knock your teeth out so you understand what it means to shut the FUCK up !" un léger haussement de voix qui fait sursauter ce bon vieux john.

t'es pas de bonne humeur. non. ton putain de plan a été contrarié. rien n'est facile n'est-ce pas ? ton regard clair plongeant dans le regard sombre du jeune homme, de la fumée sort par ta bouche lorsque tu prends la parole. "how old are ya huh ? twenty one ? twenty two ?" tu te diriges vers le comptoir et reste debout aux côtés de john, qui lui, se trouve à genoux, par terre. "you're parents didn't tell you that it's bad to listen through the door ?" une question à laquelle tu n'attends aucune réponse. tu sors ton paquet puis propose une cigarette à john, qui, après une petite hésitation en prend une. tu lui allume même sa cigarette avant de l'entendre à nouveau. "you're not gonna kill us huh ?" tu prends un air légèrement offensé à sa question. "kill ya ? do you think i'm a fookin' animal ? of course not ! tu finis par écraser ta cigarette avant de relever john. tes mains sur ses épaules, tu lui enlèves la poussière avant de prendre son visage entre tes mains. "listen here mate, i'm goin' to give you one last chance, ay ? one fuckin' chance. you stop your little game with the police, or else, this little visit will look like a fucking dream compare to what i'll do if i ever find out you kept betraying us. okay ?" il acquiesce, tout simplement. alors tu lui tapotes la joue doucement avant de t'étirer. puis, te tournant vers le jeune homme, toujours présent, tu reprends. "and you... ya and me kid, we're gonna have a little chat." tu le fixes, sans rien dire d'autre, sentant le regard interrogateur de john, soulagé de voir qu'il va garder son bar, mais paniqué en se demandant ce que le jeune homme allait te répondre. allait-il répondre gentillement cette fois-ci ? ou allait-il encore une fois faire son insolent, te manquer de respect ? dans le deuxième cas, tu sais déjà ce que tu feras...

 

Debout dans le bar, face à deux grands gaillards aux airs mauvais et à un plus petit au regard glacial et à la voix intransigeante, Clément ne fait pas trop malin. Ou au contraire le fait-il un peu trop ? Il a regardé un bon nombre de films où ceux prit en otage faisant n'importe quoi se faisaient tuer en premier. Cela dit, le contraire est tout aussi valable. Ainsi donc, peu importe ce que tu fais, que tu te rebelles ou que tu fais exactement ce qu'on te demande de faire, tu meurs juste un peu plus rapidement c'est tout. Bien tenu en joue par les deux hommes qui le fixe, Clément se permet de menacer l'homme. Mais celui-ci rigole simplement, lui dit qu'il est marrant mais qu'il en a rien à foutre de ses amis et que, de toute manière, il a d'assez bons contacts dans la police pour pas se faire coffrer.

Le jeune comédien soutient durement le regard de l'inconnu, alors que John essaie de s'interposer. Mais une menace, de voir ses dents sur le comptoir du bar, plus tard, il se rétracte et laisse le mec aux yeux bleu s'avancer à nouveau vers Clément, émettant des hypothèse sur son âge.  «Twenty three ... »marmonne-t-il lorsque l'homme n'a aucune réponse juste.  Du coin de l'oeil, il remarque le l'homme à sa droite redresse légèrement sa batte de baseball. Il lui semble entendre un petit grognement insatisfait. Mais il ne fait rien et reste sur place.  Bien. Au moins Clément peu être sûr que ces hommes ne feront rien tant que leur leader ne leur aura rien ordonner.

Il reporte alors son attention sur le chef qui lui demande si ses parents ne lui ont jamais apprit à ne pas écouter à la porte.  «Well ... » dit-il, alors qu'un demi-sourire narquois apparaît sur ses lèvres  «I mean c'mon, you guys are making such big noise, it's hard not to notice what's going on, ya kno' ... » dit-il, un brin moqueur. Il fusille l'homme, au pied de biche, du regard  «ssh, stay low ... » lui souffle-t-il lorsqu'il semble vouloir se déplacer. Et effectivement, il ne bouge pas. Clément aurait bien voulu ajouter un 'good boy' comme s'il félicitait un chien, mais l'autre gangster ne lui laisse pas le temps.

Il s'en prend à John qui le supplie de ne pas toucher au bar et accepte sans hésiter ses recommandations et ordres.  Satisfait, l'inconnu sourit, tire une latte et s'approche de nouveau de nouveau de Clément qui se redresse, déglutissant discrètement et se fait violence pour garder contenance. Il veut discuter ? Eh bien soit  « So talk» lui ordonne-t-il presque  «But don't be pissed if I don't answer any of ya questions » il soupire  « It's not my business what you're doing here. Do your shit and let me go» il fait un pas en avant et fixe son regard dans les iris glaciales de son interlocuteurs  « Or what else will you do ? Hu ?»

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vingt-trois ans... t'y étais presque. il est encore jeune, veux sûrement encore profiter de la vie, et est aussi assez stupide pour la risquer... il ose même parler à l'un de tes hommes, celui pourtant le moins commode, qui se contrôle pour pas le transformer en steak là, de suite. et tu remarques aussi qu'il ne baisse pas le regard, qu'il te fixes aussi... alors tu vois deux hypothèse, soit il est vraiment courageux, ou encore en fois, il est grandement stupide. tu penses qu'il y a un mélange des deux. puis t'essais d'imaginer un peu sa vie rien qu'en le regardant, d'où il vient. dans tout les cas, tu penses qu'il n'est pas australien. t'as un accent irlandais appuyé, un accent de merde plus que facile à remarquer, et c'est peut-être pour ça que t'as un certain don pour reconnaître les accents, et lui, c'est pas un australien, mais il est pas loin. tu miserais plutôt sur la nouvelle-zélande. ouais, c'est ça, c'est sûrement ça.  « So talk» c'est qu'il te donnerait presque un ordre... ce p'tit con.  «But don't be pissed if I don't answer any of ya questions » respire lucan, respire. tu le fixes, le voyant soupirer.  « It's not my business what you're doing here. Do your shit and let me go» il fait un pas en avant.  « Or what else will you do ? Hu ?» tu souris et tire sur ta cigarette que tu finis par jeter par terre et écraser avec ton pied. puis tu regardes john quelques secondes. puis tu fais un pas vers lui, à ton tour. "you're a very funny guy." ton sourire disparaît alors subitement, et voilà que ton poing vient cogner le visage du jeune homme. tu contrôles pas ta force, étant déjà de mauvais humeur, et offensé par le manque de respect et la stupidité du jeune homme. à ton geste, john cris un prénom. clément. c'est donc son prénom. regardant le visage de ce clément partir en arrière après ton coup, tu l'attrapes par les cheveux et approche ton visage du siens, plongeant ton regard, pourtant clair mais remplit de sombreur, dans le siens. "but you must be fookin' stupid." puis tu le lâches, reculant de quelques pas et regardant l'un de tes hommes, celui avec le pied de biche. "if he ever say something that you see i don't like, hit his fookin' legs." il veux jouer à un jeu ? alors vous allez jouer. ton regard se pose une nouvelle fois sur john, qui lui, regarde le clément, appréhendant sûrement la suite. "so, clément ay ? you're not from here aren't ya ? not australian considerin' your accent. i would say from new-zealand. te voilà qui parle comme si tu l'avais pas cogner. ça t'as défoulé un peu, ça t'a permis de te calmer aussi à l'occasion. "you know, i'm pretty good at gessin' things about people, mostly because i know how to research." tu vas derrière le bar et prend un verre intacte avant d'y verser du whisky. "and i'm sure by tomorrow mornin', if i want, i'll already know a lot of things about ya. like where you live, what you do for living, who's your best friend... " tu prends une gorgée avant de te diriger vers lui. "and in case you're wondering if you're gonna get hurt tonight..." tu tends ton verre vers lui, lui en proposant une gorgée. "it depends on if you decide to be stupid again."

 

Stupide. Clément est stupide. Il n'a jamais écouter cette petite voix en lui, cette conscience qui pourrait parfois le protéger. Mais peut-être aurait-il dû ? Genre, ne dit-on pas de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler ? En vrai, c'est exactement ce qu'il se dit lorsqu'il fait face à l'homme. Mais il est trop tard pour faire marche arrière. Alors il reste debout, bien droit, bien qu'il ne fasse pas vraiment le malin.

Et, sans qu'il ne puisse faire ou dire quoique ce soit, une violente douleur éclate au milieu de son visage. Il sent sa tête partir en arrière avant qu'une main n'agrippe ses cheveux afin de le maintenir sur pied. L'homme le traite de stupide puis le lâche et indique à un de ses chiens de gardes de viser ses jambes. Alors que Clément se recule vivement, une main sur son visage, il sent la panique qui commence à le gagner. Ce serait bien trop idiot s'il perdait l'usage d'un membre aujourd'hui, il a tout autant intérêt à se tenir à carreau.

Mais il ne peut réfléchir d'avantage car déjà le leader de ce groupe reprend la parole. Il lui parle de ses facultés hors normes d'apprendre des choses sur les gens surtout parce qu'il sait comment faire les bonnes recherches. Et que d'ici demain il saura exactement qui il est, d'où il vient, où il habite et qui est son meilleur ami. C'est à ce moment là que Clément reprend totalement ses esprits. Relevant son regard sur l'homme qui se trouve maintenant derrière le bar entrain de se servir un verre, le jeune comédien l'observe, ne sachant pas trop s'il doit le croire ou non. Soupirant doucement, il se passe une main sur le front et se déplace un peu pour s'asseoir sur un des tabourets.  « I don't drink » dit-il lorsque l'homme le lui tend son verre comme pour l'inviter à en prendre une gorgé  « and yeah, I grew up in new Zealand but I was born in Australia. So what will you call someone like me ?» demande-t-il en haussant les épaules. Il soupire et fronce les sourcils, grimaçant lorsque ses doigts effleurent son nez fort sensible  «you don't seem like the one with great strength, but damn my nose will remember it ...»

Il grimace, ferme les yeux puis prend une profonde inspiration  « Okay. So … what will you do now ?» demande-t-il en rouvrant les yeux, posant son regard sur le leader  «Do I have to tell you my life story ? Or do you prefer discovoring it all by yourself ? » il incline légèrement la tête sur le côté et observe le buveur de whisky.

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en l'entendant dire qu'il ne boit pas, tu hausses simplement les épaules avant de prendre une gorgée de ce liquide ambré. une simple gorgée, exquise. john a toujours eu du bon whisky. tu le regardes s'installer sur un tabouret, faisant signe à l'un de tes hommes de se calmer, lui qui était près a frapper en le voyant bouger.  « and yeah, I grew up in new Zealand but I was born in Australia. So what will you call someone like me ?» né au en australie, a grandit en nouvelle-zélande. encore une fois, t'étais pas bien loin. parfois, t'aimes bien observer les gens, imaginer leur passé... et quand tu regardes ce gamin, aussi courageux que stupide, tu te dis qu'il lui aussi, avoir un passé mouvementé, tout comme toi. le voyant toucher son nez - que tu as probablement cassé avec ton coup de poing - tu soupires.  «you don't seem like the one with great strength, but damn my nose will remember it ...» un léger rire t'échappes. "ya know what they say ey ? don't judge a book by its cover." après ces mots, tu finis le faire de whisky d'un coup. ne pas juger un livre à sa couverture. c'est vrai que t'es pas bien musclé, t'as pas un corps d'athlète, et pourtant tu sais que t'es imposant, et c'est pas la taille des bras qui définit la force qu'on a. d'ailleurs, heller t'as souvent dis que t'avais une bonne droite, et aussi une bonne gauche aussi, enfin bref, tu sais comment taper, et tu sais comment taper fort, c'est ce qui importe.

 « Okay. So … what will you do now ?» regardant ton verre vide, tu redresses la tête en entendant la voix du jeune clément.  «Do I have to tell you my life story ? Or do you prefer discovoring it all by yourself ? » tu ne dis rien pendant un moment, regardant ensuite john lorsque soudainement, tu poses le verre sur le comptoir. "honestly, you can tell me your life story if ya want, i don't mind, i've been told i'm good at listenin' to people." récupérant ta veste, tu l'enfiles. "well johnny ay, it's been a real pleasure to see ya again ay." te dirigeant vers le proprio, tu lui sers la main en le fixant. "and i'm happy that we... "solved" our little problem." tu mets le colle de ta veste comme il faut en te tournant vers le jeune homme. "and you kid, take your things, you comin' with me." a la fin de ta phrase, john se met devant toi. "wait wait, what are you gonna do to him ?" il te demande ça l'air paniquer. posant une main sur son épaule, tu lui répond d'une voix sereine. "relax mate, nothin' gonna happen to him, we'll just give him a ride home ay ? don't worry." a cette phrase, tu te diriges vers la sortie et ouvre la porte, laissant tes hommes sortir en premier, tu poses ton regard sur le gamin. "you're comin' ? or do i have to come and get ya out of here myself ?" tu prononces cette phrase en observant tes hommes ouvrir les portières du van dans lequel vous étiez venu, soupirant à l'idée de devoir remonter dans ce tas de déraille. t'attends alors patiemment que le jeune homme se décide de sortir, maintenant la porte ouverte avec ton pied, tu t'allumes une cigarette, sentant la brise du soir caresser ton visage.

 

Ne pas juger un livre par sa couverture, qu'il dit ? Il doit avoir raison cet enfoiré. En vrai, Clément espère sincèrement qu'il ne lui ait pas casser le nez vu comment il est sensible. Cela dit il a très rapidement arrêter de saigner, c'est donc une bonne chose, non ? Le jeune comédien soupire doucement, refuse de boire quoique ce soit. Ne jamais accepter de boissons d'un inconnu, encore moins quelqu'un qui vient de lui mettre son poing dans la gueule. Certes, il la boit lui-même, mais peu importe. Le néo zélandais, restant fidèle à lui-même et à sa stupidité, demande à l'autre gars s'il doit faire quoique ce soit, lui raconter son histoire ou quelque chose dans ce genre. Las, le leader finit son verre de whisky, il lui dit être bon à l'écoute, mais Clément en doute. Il lui laisse le choix, autant qu'il ferme sa gueule pour pas risquer de dire quoique ce soit qui pourrait porter préjudice à Ambroise, Sybbie ou sa propre mère.

Il observe l'homme qui récupère sa veste en parlant à John avant qu'il ne se tourne vers Clément pour lui dire de le suivre. Le néo zélandais se redresse, l'interroge du regard puis lance un coup d'oeil au barman qui demande, paniquer, ce qu'ils comptent faire de lui. Le mec aux yeux bleus lui dit que Clément ne risque rien, qu'il ne va rien lui faire et qu'ils vont juste le ramener chez lui. Déglutissant discrètement, le comédien hésite fortement mais fini par descendre de sa chaise. Il lance un coup d'oeil appuyé à John, espérant le rassurer et en même temps lui dire d’appeler de l'aide s'il n'a plus de nouvelles de lui.  «comin' » répond Clément lorsque le leader, qui se trouves déjà à la porte, lui dis de venir. Regardant autour de lui, son regard se posant tour à tour sur les chiens de gardes, il s'avance vers la porte. Une fois dehors, il voit la camionnette blanche, le cliché du véhicule passe partout, parfait pour les kidnapping. C'est alors qu'il ne réfléchis pas une seconde de plus.

Se tournant vivement, il envoie son pied dans les couilles du mec à côté de lui puis l'attrape par l'arrière du crâne et enfonce son genoux dans son nez, lui libérant le passage. Sans plus hésiter il détale en courant, ignorant si oui ou non l'un d'eux possède un flingue ou quoique ce soit qui puisse l'atteindre. Il court devant lui, avant de prendre à gauche dans une ruelle à l'abri d'éventuels coup de feux.Pourtant il ne s'arrête pas, continue encore et toujours à courir et, au détour d'un coin lance un coup d'oeil en arrière. Voyant que le deuxième chien de garde s'est lancé à sa poursuite, il grogne et rassemble ses forces pour essayer de le semer dans les dédales des ruelles. Arrivé devant un grillage, Clément accélère et l'escalade assez facilement avant de sauter à terre. Se rattrapant, il s'immobilise un instant et regarde derrière lui. Personne. Les a-t-il semé ? Il l'espère. La respiration courte, il sort son portable et tape un rapide message de sos qu'il envoie à Ambroise avec sa position, espérant secrètement que son meilleur ami soit encore réveiller et sache où il veut en venir.

Un cri féroce le fait tressauter  « sshhhhiit» souffle-t-il entre ses dents en voyant une silhouette courir le long de la ruelle vers le grillage. Sans plus attendre, il se détourne à nouveau et se remet à courir. Mais le poing appartenant au deuxième homme et s'enfonçant avec une certaine violence dans son plexus solaire, le stoppe instantanément. Suffoquant, les yeux écarquiller, Clément s'écroule au sol et, occuper à paniquer pour essayer de faire redémarrer sa respiration, il ne fait plus attention à ce qui l'entoure.

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{ sometimes, you just need to shut up }
crédit/ tumblr ✰ w/@clément winchester

t'attends, laissant le goût de la cigarette envahir ta gorge. tu le vois s'approcher de la sortie. une fois le jeune homme, tu laisses la porte se fermer lorsque soudainement, tu vois le gamin s'attaquer à l'un de tes hommes et partir au courant. "seriously..." dis-tu en soupirant. tu jettes ta cigarette au sol, sans l'avoir terminée et entends ton autre homme déjà partir aux trousses de cet abrutit. aidant l'autre à se relever, tu le regardes. "go on, go on run, go after him, no injuries or I swear..." tu le pointes sur doigt, un regard fou de rage. il ne dit rien et part en courant à son tour. soupirant, tu te diriges vers la camionnette et ouvre la portière. ôtant ta veste, tu la pose soigneusement sur un siège et en sort ton arme, que tu ranges à l'arrière de ton pantalon, avant te refermer la porte. "what a fool..." dis-tu dans ta barbe avant de te mettre à courir à ton tour, suivant le chemin prit par le premier de tes hommes. putain de merde... t'avais pas imaginer la soirée comme ça. nah... c'était censé être facile. vous entrez, vous cassez, vous négociez, vous partez... c'était ça le plan. un plan qui devait être sûr et sans ennuis. et il a fallu que ce putain de môme soit là...

attentif, tu suis les bruits de pas et les voix de tes hommes. qu'est-ce qu'il lui a prit à ce gamin hein ? quel idée de se barrer au courant et de se mettre trois hommes à dos, comme ça. des ruelles, en pleine nuit... on se croirait presque dans un putain de film. entendant alors un bruit, tu t'arrêtes de courir, scrutant l'obscurité dans la ruelle dans laquelle tu te trouves. "GOT HIM !" tu reconnais la voix de l'un de tes hommes, tu soupires et te met à courir vers la voix. les voyant au loin, tu t'arrêtes de courir et de contente de marcher rapidement. t'approchant, tu vois alors le jeune homme, au sol, ayant du mal a respirer. levant la tête vers les deux hommes, tu soupires. "why did you hit him in the solar plexus, huh ?" tu les fixes. "he CAN'T fucking breathe." tu les regarde, la mâchoire crispée avant de t'accroupir vers le jeune homme. "you make me run after you ay ? you're fookin' crazy." à ces mots, tu le fais s'asseoir. "come on, calm down, calm down and breathe, breathe slowly." tu fais c'que tu peux pour le calmer, bien que tu dois être la dernière personne qu'il aimerait voir. "one of you, bring the car, now." l'un des hommes décampes rapidement. tu regardes le jeune homme. "you know, I could kill ya for all the trouble you've caused us ay ?" tu le regardes dans les yeux. "but like i've said to johnny back in the bar, i'm not a fookin' animal." tu te redresses, le laissant se remettre. "you could have made things easier you know ? by just, getting in the fuckin' car and lettin' us drive you home." tu te racles la gorge avant de reprendre. "you don't trust us, I understand. but i'm a man of my word, when I say somethin', I do it." tu soupires et regarde ton autre homme avant d'entendre un bruit de moteur. "the car's here champ !" tu soupires et t'approches du genre homme avant de lui tendre la main. "so are ya gonna trust me and let me drive you home, or are you gonna make this more difficult that it already is ay ?" tu le regardes. aller... soit pas con clément. "and if it's my men that you don't trust, or the van, we'll take my own car ay ?" t'essais de le rassurer un peu, le mot "panique" est écrit sur son visage... alors t'attends, la main tendue vers lui, une réponse, espérant qu'il fasse le choix le plus logique, le choix qui fera que tout ça se terminera rapidement.

 

Allongé au sol, les bras entourant son ventre, les yeux écarquillés et la respiration arrêtée, suffocant et souffrant, la panique de Clément prend de plus en plus d'ampleur. Et si s'était comme ça qu'il va mourir ? Allongé sur le sol froid, agressé par les mains d'un homme qui peut littéralement le briser en deux s'il le voulait ? Non, ce n'est pas possible, ce n'est pas comme ça que ça devait se passer. C'était pas dans ses plans ! Lui, il devait continuer de vivre, finir sa vie à 98 ans, sur scène de préférence. Mais pas ici, dans cette ruelle ! Lâchant son ventre d'une main, il tend le bras devant lui, ses doigts cherchant à agripper quelque chose comme s'il voulait à nouveau s'encrer dans la réalité..

Il entend des voix, mais lointaines, jusqu'au moment où il sent qu'on l'attrape par le col pour l'asseoir. Bouche ouverte pour essayer de retrouver sa respiration toujours inexistante il fixe son regard sur le leader qui est entrain de lui parler sur un ton qu'il perçoit comme relativement doux. Portant toute son attention sur lui, Clément parvient à comprendre qu'il lui demande de respirer. Calmement et profondément. Fronçant légèrement les sourcils, il fini par faire comme l'homme lui demande et prend une profonde inspiration et souffle doucement, remarquant finalement que ses poumons reprennent leur fonction première.

Il repousse la main de l'homme et se penche en avant, inspirant avidement l'air avant d'être prit d'une quinte de toux. Se tournant vivement, il se retrouve à genou, les deux mains sur le sol et ferme les yeux, attendant que ça passe. Déglutissant finalement, après avoir reprit le total contrôle sur sa respiration, il se retourne pour s'asseoir au sol et lève son regard vers l'homme aux yeux bleu qui le fixe. Il lui indique qu'il pourrait le tuer mais qu'il ne le fera pas parce que qu'il l'a promis à John.  « Man of words, don't ya ...» grimace-t-il, allongeant une jambe et se passant une main sur les côtes.

L'inconnu continue de parler et, se relevant, lui demande s'il va lui faire confiance et le laisser le conduire à la maison ou s'il va continuer à faire son rebelle et rendre le tout encore plus difficile que ça ne l'est réellement. Se redressant, Clément lève la tête et son regard se pose sur la main tendue par l'inconnu. Est-il sincère ? Comptes-t-il réellement le ramener chez lui ? Le jeune homme secoue doucement la tête  « n...no. No. I can't let you take me home. I ...I mean ...it's just that ….» il soupire et secoue la tête puis prend une profonde inspiration  «I'll be a fool if I show my way home to some downtown gangster  » soupirant doucement, il prends appui sur ses genoux et se relève. Mais, grimaçant lorsque ce brusque mouvement réveil la douleur dans son ventre, il est obligé de se pencher en avant  et, déglutissant, soupire doucement  « So ...thanks but no. I think I'm good to go» prenant sur lui, il se redresse et, visage toujours fermé, pose son regard sur l'homme  «I am going that way. Tell your men to move and don't follow me » déglutissant, il plonge son regard dans celui de l'inconnu et ajoute un petit  «please» dit-il sur un ton presque suppliant.

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{ sometimes, you just need to shut up }
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tu regardes sa gueule, il est vraiment dans un sale état. tu lui tends la main, il la regarde, hésitant, puis finit par secoué négativement la tête. « n...no. No. I can't let you take me home. I ...I mean ...it's just that ….»  a tu te redresses, mettant alors la main que tu tendais dans ta poche, en soupirant. «I'll be a fool if I show my way home to some downtown gangster. » à ces mots, tu lâches un ricanement, tu ne peux pas t'empêcher. qu'il regarde autour de lui, l'endroit où il se trouve, et avec qui. il a déjà été assez débile pour se retrouver dans cette situation. tu le vois se redresser et réussir à se mettre sur pieds. s'appuyant sur les jambes, tu le vois tout de même grimacer de douleur lorsqu'il essai de se tenir droit. « So ...thanks but no. I think I'm good to go.» t'acquiesces doucement de la tête en le regardant. «I am going that way. Tell your men to move and don't follow me » il plonge son regard dans le tient avant d'ajouter un « please. » d'une voix presque suppliante.

tu le fixes pendant de longues secondes, entendant les pas de l'homme ayant été partit chercher le van s'approcher. "alright... boys." tu te tournes vers l'homme à côté de toi en sortant des clés de ta poche arrière et les lui lances. "you, you go get my car, you know where it's park" il te regarde, étonné. "champ', you're not gonna let him leave are you ?" tu ne réponds pas. "come on, it's bullshit, he can't just - " tu le coupes en criant. "OY !" ils sursautent, soupirant, tu regardes les deux hommes. " there's a general lack of discipline in this FOOKIN' organisation !" t'hausses le ton, c'est toi le boss de cette mission, qu'ils se mettent ça dans le crâne. t'approchant de l'homme ayant les clés dans les mains, tu le fixes et appuie ton index sur son torse. " when I say somethin', you listen, when I ask you to do somethin', you fucking do it. it always worked like that, and it's not gonna change." tu le vois avaler sa salive, la queue entre les jambes. "now, go get my car, and fuck off." il n'en faut pas plus pour qu'ils s’exécute. au moins, t'as pas eu besoin de sortir ton arme. te tournant sur l'homme restant, tu soupires. "you too, fuck off, go home." tu le vois partir à reculons et disparaître au coin de la ruelle. tu finis par te tourner vers le jeune clément. "you know, if it was that easy, I would let you go home alone right away." tu fais quelques pas vers lui. "but look at you kid, ay ? with you're broken nose and all, you can't even walk normaly. I'm not gonna let you outside by yourself in your state, and with that blood on ya, you're not gonna take a cab." tu le regardes, sans rien dire pendant plusieurs secondes. "so I don't care if you don't agree, but I'm gonna ride you home, I'm gonna do it, my men, they just go do whatever they want, seeing their family, I don't know and I fookin' don't care." tu poses alors ta main sur son épaule et prend une voix rassurante. "I want to make sure you're gonna get home and be safe, so I'm not leaving ya a choice kid." tu lui tapotes l'épaule avant de reculer. "and if you don't want me to know your adress, just give me the name of a street which is not far from your house." tendant le bruit d'un moteur, et ce moteur, tu le connais. "and just for your information, even if I let you go home by yourself, I could find your adress very quickly if I want to." tu te tournes vers la sortie de la ruelle et y voit l'homme, sortir de ton ashton martin. "and it's not everyday that you can go home in a car like this one ay ?" l'homme arrive et te rends tes clés. tournant la tête vers le jeune homme, tu le regarde. "thanks, you can go now." dis-tu à l'homme qui, cette fois, ne discute pas tes instructions. "come on clément, now it's just you, and me." et d'un geste, tu l'invites à se diriger vers ta voiture.

Une fois debout, Clément se rend compte de son vrai état et clairement, il doit donner raison à Lucan : il ne pourra pas rentrer seul. A moins qu'il ne veuille qu'on retrouve son corps au détour d'une ruelle, meurtrie et inanimé. L'hypothermie n'est sans doute pas envisageable, la météo étant plutôt clémente. Toutefois il risque peut-être d'en souffrir encore plus. Soupirant, le regard baisser, il déglutit tandis que l'inconnu s'en prend à ses hommes. Il comprend sans mal qu'il leur ordonne que s'en aller, des les laisser tranquille et qu'il ne supporte pas qu'on lui tienne tête et fait bien comprendre que c'est lui le chef ici.

Lorsque le leader s'adresse à nouveau à lui, il lui fait clairement comprendre que, peu importe sa décision, il l'obligera à monter dans sa voiture et qu'il le ramènera chez lui, de force. Il aura beau lui donner le nom d'une rue non loin de chez lui, il retrouvera très facilement sa vraie adresse. C'est vrai qu'il lui avait dit être doué pour tout ce qui est recherche personnelle. Soupirant doucement, Clément relève son regard sur l'homme  « You ...if I accept your offer, will you leave me alone ? Me, my friends and my family ?» demande-t-il  « I don't want them to be harmed because of my personal mistakes. They … they have nothing to do with all this stuff» il se redresse en se frottant le coude droit avec sa main.

Tournant son regard vers la ruelle à sa droite puis à nouveau vers la voiture, il soupire en secouant doucement la tête  « I have to say you're right ...you car is really 'fookin'  awsome » reprend-t-il en imitant l'accent irlandais qu'il a pu déceler dans la voix de l'homme. Fermant les yeux, il pose une main sur son front lorsqu'il est prit d'un vertige et s'appuie un instant sur l'irlandais qui est le plus proche de lui  «you're right.... » finit-il par avouer  «I can't go home by myself ... »

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{ sometimes, you just need to shut up }
crédit/ tumblr ✰ w/@clément winchester

tu comprends qu'il n'ait pas confiance en toi. après tout, si t'étais à sa place que tu tu te voyais, toi non plus tu ne te ferais pas confiance. parce que tu sais qu'à première vue, t'es pas celui a qui on irait demander de l'aide. peut-être est-ce à cause de tes yeux bleus perçant ? heller t'as déjà dis que tes yeux seraient capable de sonder une âme et que parmi toute tes caractéristiques physiques, ce sont tes yeux qui font le plus flipper. et il a sûrement raison, parfois, avec un seul regard, t'arrives à dissuader quelqu'un de faire une connerie... puis t'as pas l'air commode comme gars, la dernière fois que t'as souris de bon cœur... bah merde, c'était quand t'étais encore marié. aujourd'hui tu te forces à sourire lorsque quelqu'un fait une blague, lorsque tes collègues comptables viennent te faire la causette... tout les jours, tout le temps, de faux sourires cachant derrière eux un homme brisé, et un homme sans humour aussi. 

t'attends alors une réponse de la part du jeune homme, qui finit par lever son regard vers le tiens. « You ...if I accept your offer, will you leave me alone ? Me, my friends and my family ? » tu le regarde, les bras croisés. « I don't want them to be harmed because of my personal mistakes. They … they have nothing to do with all this stuff. » tu restes silencieux pendant quelques secondes en le fixant. tu passes ta langue sur tes lèvres sèches avant de faire un pas vers lui. "yeah, right. nothing will happen to them as long as you don't do anything stupid like going to the police ay ?" tu t'arrêtes en face de lui. "nothing will happen to you, your friends and your family, you have my word." tu poses ta main sur son épaule et la lui tapote. voilà, tu lui donnes ta parole, rien ne lui arrivera à lui, ses amis et sa famille, tant qu'il ne fasse pas une autre connerie comme aller voir les flics. et tu tiendras ta parole, tu la tiens toujours. enfin une bonne chose de faite, tu le vois se tourner vers ta voiture. « I have to say you're right ...you car is really 'fookin' awesome » tu lâches un léger rire en l'entendant imiter ton accent. au moins, il réussi à te faire rire lui. mais comme d'habitude, le sourire sur ton visage disparaît bien vite pour laisser de nouveau place à ton visage glacial. tu sens la main du jeune homme s'appuyer sur toi et tu le laisse faire, le regardant se remettre de ce petit vertige. « you're right.... » finit-il par avouer  «I can't go home by myself ... » posant ton regard sur lui, tu finis par dire d'une voix presque douce. "of course i'm fuckin' right." tu le regarde et pose ta main sur le haut de son dos. "go on then, let's go" tu restes près de lui et te diriges vers ta voiture à son rythme. une fois arrivé devant ton bolide, tu ouvres la portière passager et tu le laisse s'y installer. refermant la portière, tu lâches un soupire en entendant des pas. te tournant, tu vois l'un de tes hommes, qui n'a toujours pas déguerpit. "so you're really letting him go champ." tu le fixes, la mâchoire serrée. "i already told ya to fuck off, or did i forgot to tell you to fuck off, huh ?" il commence sérieusement à te taper sur les nerfs. "he saw every fucking thing and you, you just let him go !" ton poing se ferme, tes yeux aussi. puis tu finis par prendre une grande inspiration. "right... what's gonna happen now mate, ay ?" silence. tu t'approches de lui. "well i'll tell ya. you're gonna go home and you're going to play with your son, with the fookin' toy i gave him for his last birthday. and you're gonna enjoy it, cause the next time you come to work, the big boss will have heard of your lack of discipline and trust me, he's not in a good mood since a few days..." tu le vois avaler sa salive, si il a déjà peur de toi, alors il va se chier dessus devant heller. avec un léger sourire au coin des lèvres, tu lui tapotes le bras. "have a good evening mate. say hello to your wife and son for me ay ?" et à ces mots, tu te retournes vers ta voiture et part t'installer derrière le volant. te tournant, tu vois que ton homme est enfin partit. t'enfiles alors ta ceinture et démarre avant de tourner la tête vers le jeune homme et de le regarder. "so.. where are we heading kid ?" les mains sur le volant, t'attends ses instructions.

Une tape sur l'épaule et un ton assuré, c'est tout ce qu'il faut pour que Clément soit persuadé que cet homme soit un homme de parole. S'il monte dans la voiture avec lui, qu'il le laisse le ramener chez lui, il sait que ses amis et sa famille ne seront pas mit en danger. Toutefois, une partie de lui n'en n'est pas tout à fait persuadée. Il reste quelque peu suspicieux, alors que l'homme se marre lorsqu'il imite son accent irlandais mais fini par accepter de monter dans sa voiture. Il s'installe sur le siège passager et accroche sa ceinture, se tourne vers le conducteur qui se fait assaillir par un de ses hommes qui ne s'est pas barré comme il l'avait demandé.

Clément comprend que l'homme n'est pas très content qu'on n'obéit pas à ses ordres mais c'est tout. Il entends les voix mais ne comprend pas ce qu'ils se disent et détourne très vite le regard lorsque le leader prend finalement place à ses côtés. Clément le regarde, observe les gestes qu'il fait pour qu'il démarre et sourit doucement au son du moteur qui ronronne joyeusement. Il reporte son attention sur l'homme lorsqu'il lui demande où il doit l'emmener et hésite quelques instants  «I ...hum... you can drive me to ... » il pince les lèvres  « Kangooroo point, fortitude valley » dit-il finalement. De là il ne sera qu'à une dizaine de minutes à pied de chez lui et ce sera très bien.

Alors que le gangster démarre et s'engage dans le trafic très peu dense de la nuit, Clément soupire doucement et fini par reprendre la parole  « Irish, don't ya ?» demande-t-il pour faire un peu la conversation  «I mean, you don't do anything to hide it » il hausse les épaules  « It ...it's quite refreshing not to hear something else that the Australian accent and … since when are you here, in Brisbane ?» continue-t-il sur sa lancé de curiosité, ayant reprit une respiration quasi normale.

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{ sometimes, you just need to shut up }
crédit/ tumblr ✰ w/@clément winchester

le moteur de ta voiture chante alors que t'attends une réponse. "I... hum... you can drive me to...kangooroo point, fortitude valley." t’acquiesces et enfile ta ceinture avant et d'appuyer sur la pédale d'accélération. la route est tranquille, vu l'heure il n'y a que très peu de voitures, ce qui veux dire que vous arrivez assez rapidement à destination.

tu t'attendais à ce que la route reste silencieuse, mais non, le jeune homme prend la parole. "irish, don't ya ?" lui lançant un regard du coin de l’œil, tu lui réponds un : "yup" en soupirant. "i mean, you don't do anything to hide it." tu te racles doucement la gorge. "i don't see why i should hide it. even if i tried, it would comes out anyway." c'est vrai que ton accent est assez prononcé, quand t'étais à londres, t'as essayer de le perdre et de prendre l'accent londonien, mais rien n'y faisait, ton accent te suis et te suivras toujours. « It ...it's quite refreshing not to hear something else that the Australian accent and … since when are you here, in Brisbane ? » t'arrêtant à un feu rouge, tu tournes ta tête vers lui et le regarde. "you really love asking question ay ?" dis-tu. t'aimes pas vraiment qu'on te pose des questions, mais tu lâches un p'tit soupire, tu peux bien répondre à sa question, avec ce qu'il a vécu ce soir. "i moved here in 2005, for legal business purpose." tu précises que c'était pour quelque chose de légal, t'es clair, net, précis et t'en diras pas plus sur ton arrivée en australie. le feu passant enfin au vert, tu redémarres puis, après quelques secondes de réflexion, tu lâches un nouveau soupire. "you know, i was not gonna kill ya, or john back there. i don't kill. like i said, i'm not a fookin' animal" nah, tu tues pas, t'as une arme sur toi, au cas où, mais tu ne tues pas, ou du moins, tu t'es promis de ne plus tuer depuis cette putain de soirée où tout est partit en vrille. "if i came, it's because i knew the big boss would have been less sympathic with johnny boy. john's a good lad but he fucked up everything..." 

et vous y voilà, kangooroo point. tu ralentis et te gares. coupant le contact, t'enlèves ta ceinture et sors du véhicule. tu fais le tour et ne laisse pas le temps au jeune homme d'ouvrir la porte, tu le fais toi-même et le laisse sortir. tu refermes la portières derrière lui et plonge ton regard dans le siens. "be safe out here, and don't do anything stupid." comme aller voir la police... posant ta main sur son épaule, tu la lui tapotes trois fois. "have a good evening clément." et à cette phrase, tu retournes dans ta voiture et remet ta ceinture. tu patientes un peu, observant le jeune homme marcher, puis, quand celui-ci tourne au coin de la rue, tu lâches un soupire et démarre. putain de soirée mouvementée...