| thanks for the memories ▽ owen |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 24 Fév - 13:55 | |
| Il avait suffi d’un choc frontal sur le terrain, d’une giclée de sang visible à plusieurs centaines de mètres de distance, et d’un coup de sifflet retentissant pour qu’Evelyn décide que c’en était trop pour elle. Après un hoquet on ne peut plus théâtrale, main posée sur la poitrine pour parfaire le tout, elle avait brusquement brandi son téléphone portable devant son nez. L’extirpant précipitamment de son sac à main, c’est comme pour répondre au regard interrogateur de sa sœur, Enola, qu’elle lui avait montré l’écran en prétendant devoir prendre un appel très urgent. Soudain montée sur ressorts, elle avait sauté sur ses tennis de circonstances, et n’avait pas attendu une seconde de plus pour déserter les gradins de St Anthony. Son sac à main sous le bras, et son téléphone étroitement serré entre ses doigts, elle s’attira les regards noirs des parents venus encouragés leur progéniture ; elle ne s’en retourna pas, trop occupée à vouloir fuir au plus vite.
Evie s’engouffra à l’intérieur sans tergiverser, ni même sans savoir où elle se rendait, se fiant aux souvenirs enfouis qu’elle gardait de l’école dans laquelle elle avait effectuée toute sa scolarité. Elle n’hésita pas vraiment, se laissant porter par ses pieds qui l’emmenèrent le plus loin possible de l’agitation qui s’était soudain faite autour du blessé qu’on avait transporté sur une civière. Le rythme de ses pas donnant à sa queue de cheval un tressautement particulier, elle commença à se maudire intérieurement. Elle avait du mal à saisir pourquoi elle avait accepté de se rendre à ce match, si ce n’était pour faire plaisir à son petit neveu qui l’avait supplié de lui faire honneur. Il s’agissait d’un match important à ses yeux ; le club de quartier où il avait sa licence avait mis les petits plats dans les grands en organisant un vrai tournois au cours duquel toutes les tranches d’âge auraient leur moment de gloire. Des perdants, il y en aurait fatalement, mais chacun recevrait une cocarde à épingler fièrement sur son maillot, puis des rafraîchissements seraient servis en récompense des efforts de chacun, mais surtout des petits qui fouleraient pour la première fois une étendue aussi vaste. D’ailleurs, son neveu était visiblement prêt à en découdre. Il lui avait même montré ses quenottes manquantes en grognant comme un lionceau pour lui prouver à quel point il était motivé et féroce. Sa détermination était étonnante pour un si petit garçon, et en le regardant se préparer avant de prendre la route vers l’ensemble scolaire de St Anthony, Evelyn lui avait trouvé une ressemblance étonnante avec son père. Lui ne se serait pas fait prier pour assister à ce genre d’événements importants.
Retrouvant une allure plus soutenue, elle marcha un instant dans les couloirs d’un bâtiment qu’elle reconnut comme étant les vestiaires des lycéens. Réquisitionnés pour les adultes concourant lors du tournois, il y régnait une ambiance d’avant-match qui lui donna un frisson. Les portes étaient toutes closes, et en passant tout près, elle perçut une autre sorte d’agitation derrière, la faisant esquisser un sourire distrait, tandis qu’elle continuait d’avancer, droit devant, pour rejoindre le bout du couloir où une vitrine exposant trophées, photos de groupes et cocardes lui tapa dans l’œil. Avec un soupir, elle contempla ce qu’elle avait sous les yeux, s’attardant sur des visages sans noms, les bras croisés sur la poitrine à la recherche d’une ancre à laquelle se tenir pour ne pas couler. Une ou deux fois, elle eut un flash de l’action violente qui l’avait fait prendre ses jambes à son cou, et une pellicule de sueur se forma sur son front qu’elle essuya d’un revers de la main. Elle n’aimait pas être confrontée à ce genre d’images, reflets troubles de certains de ces souvenirs d’enfance qu’elle avait, au prix d’efforts considérables et de beaucoup de volonté, réussi à ranger dans une boîte qu’elle n’ouvrait presque jamais. Mais depuis qu’elle était rentrée à Brisbane, cette boîte ne faisait que s’ouvrir sans qu’elle ne l’ait demandé, lui faisant penser à Pandore et sa faiblesse face à la curiosité. Un bruit sec la fit tout à coup sursauter et se retourner d’un même chef ; une porte qui claque rien de plus, mais son cœur s’emballa si vite qu’elle hoqueta de nouveau, et le bruit de sa stupeur se répercuta en écho dans le couloir. Au contraire des visages qu’elle avait vu sur les photos dans la vitrine, le visage qui se tourna alors vers elle en sortant du vestiaire, elle lui attribua d’emblée un nom qu’elle prononça avec une pointe d’incertitude, les yeux légèrement plissés quand elle le regarda :
« Owen ? » |
| | | | (#)Mer 7 Mar - 23:03 | |
| Cette journée était assez particulière pour Owen. Pour plusieurs raisons. Le club de rugby où il jouait avait organisé un tournoi intergénérationnel où tous les profits seront uniquement réservés aux équipes dont les joueurs étaient âgés entre 10 et 15 ans. Le but : les faire partir à Sydney pour assister à des séances d’entrainements des Wallabies et surtout, les voir jouer contre les All Black. Deux équipes de titans que la majorité des gamins n’avait jamais vu sur un terrain autrement qu’à la télévision. Ce voyage d’une durée de quatre jours. Ca représentait d’emmener une trentaine de gamin en car. Plus de dix heures de voyages allé et dix heures retour pour réaliser des rêves de gosses et forcément, tout ça avait un coup que le club à lui seul ne pouvait pas financer. Pour donner un coup de pouce à ces gosses, les idées étaient nombreuses. Les mères dévouées avaient réalisée depuis plusieurs semaines des gâteaux qu’elles vendaient à chaque match de leurs enfants. L’équipe sénior, celle d’Owen s’était amusé à faire ce fameux calendrier des rugbymen que le XV de France avait popularisé. Owen était revenue à Brisbane après que les séances photos avaient été faite, il n’y figure donc pas mais il a activement participé à la vente de ceux-ci. Et la cerise du le gâteau était bien cette journée à l’école St Anthony. Chaque personne avait payé un dollar symbolique pour pouvoir participer et en plus, toutes les ventes réalisées ce jour-là bénéficieront directement à la cagnotte totale. C’est bien sûr avec plaisir que tous les sportifs du club avaient participé à cette journée. Le moment qu’attendait plus Owen était celui où son équipe allait jouer contre les amateurs, les parents, les frères, les oncles, les amis… c’était toujours bon enfant et ça faisait rire tout le monde.
Owen venait d’être appelé rapidement pour s’occuper d’un jeune qui venait de se fouler la cheville sur le terrain. Le gosse de 8 ans était reparti aussitôt pour courir mais rapidement, il s’était rendu compte que la douleur était bien présente. Owen n’était pas médecin mais son passé de dentiste faisait de lui le plus à mène de prendre en charge ce genre de douleur. Comme si ça faisait de lui le médecin urgentiste, généraliste, infirmier, tout ce qu’on voulait. A défaut d’en avoir un vrai, c’était lui qu’on faisait venir. Il était bien capable de s’occuper d’une petite entorse, par contre, pour les blessures plus importantes, aucun risque à prendre, il se contentait d’appeler les urgences pour de bon. Dans ce cas-là, un petit bandage avec application d’une crème avait suffi. Et du repos pour le gamin qui malheureusement, avait fini sa journée. Une fois sa mission terminée, il pouvait aller aux vestiaires pour changer de tenue.
Dans le vestiaire, chacun y allait de son pronostic. Tous les rugbymans étaient sure d’eux : ils allaient gagner leur match. Mais le coach était la pour rappeler qu’il ne s’agissait pas de démonter les pères des gamins et que la moitié repartent avec un traumatisme crânien. En gros, il fallait y aller mollo. Message compris. Le prêtre sorti du vestiaire des lycéens pour aller rejoindre le terrain adjacent au grand bâtiment de l’école. Celle-ci avait la chance d’avoir un beau complexe sportif à l’intérieur même de son enceinte. Non seulement un beau terrain extérieur, qui servait à la fois pour le rugby mais aussi l’athlétisme, mais également une belle salle de sport en interne. Pour le reste, il fallait se contenter des infrastructures que proposait la ville et c’était déjà pas mal. Owen claqua la porte derrière lui, laissant ses coéquipiers finir de se préparer quand il entendit son prénom derrière lui. Rien de bien étonnant, mais l’intonation de cette voix ne semblait pas être sûre d’elle. Il se retourna et reconnu aussitôt Evelyn. « Eve… » Le prêtre se sentie un peu con. Il ne s’attendait vraiment pas à croiser quelqu’un qu’il connaissait ici si ce n’est sa sœur qui devait trainer dans les tribunes. Il s’approcha d’elle, devant les trophées où autre fois, il y avait sa propre photo dans cette vitrine. En effet, cette école était celle d’Owen lorsqu’il avait entre 6 et 18 ans. De la plus petite école, jusqu’à la dernière classe du lycée. Un tas de souvenir lui étaient revenus en tête lorsqu’il avait remis les pieds ici. « T’es là pour faire un match ? » dit-il en la regardant, il doutait que la jeune demoiselle troc ses tennis contre des baskets pour aller fouler la pelouse mais il n’avait pas trouvé mieux à dire. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 8 Mar - 20:42 | |
| Il n’y avait qu’une seule personne vivant à la surface de cette planète qui l’appelait Eve, et cette personne venait de resurgir de son passé, comme tous les souvenirs qu’elle s’obstinait à vouloir repousser le plus loin possible pour éviter qu’il ne l’atteigne trop fort, trop profondément. Owen, Evelyn n’y avait plus pensé depuis longtemps. Pas par rancune, ou autre sentiment négatif à son égard, simplement parce qu’elle n’en avait pas tellement eu l’occasion au cours des quinze dernières années. Elle se souvenait d’une rupture en douceur, sans promesse de garder contacts, mais sans éclats de voix non plus ; ça avait été trop facile, et peut-être que le détachement du jeune homme l’avait blessée à l’époque. Mais le temps avait fait son œuvre, et elle avait fini par se dire que c’était mieux comme ça de toute façon. Leur histoire remontait donc à longtemps, bien avant qu’elle ne quitte la ville pour fuir des responsabilités trop lourdes à porter et qu’elle aille se construire un avenir ailleurs, sans l’aide de quiconque. Elle ne s’était jamais appesantie sur leur passé commun. Elle n’avait pas cherché à reproduire leur histoire avec un autre, comme c’était souvent le cas lorsqu’on vivait une première relation aussi parfaite – du moins, à ses yeux – préférant se complaire dans la solitude, et enchaînant les rencontres éphémères, parfois infructueuses. Finalement, elle n’avait gardé que de bons souvenirs de la relation qui les avait liées à un moment donné. Et maintenant qu’elle l’avait devant elle, elle se rappelait de la tendresse particulière qu’elle avait éprouvé à son égard à l’époque, et comme il avait représenté l’échappatoire rêvée à ce qu’elle vivait à la maison. Owen avait été son ancre justement, et puisque le rôle lui allait à merveille, elle décida de, de nouveau, le lui faire endosser sans qu’il ne le sache, juste le temps de rassembler ses esprits et d’oublier les images violentes qui l’avaient heurtées.
Son retour à Brisbane avait été fait de retrouvailles, mais aucune n’avait été accidentelles ; sa mère y avait veillé, faisant en sorte que tout le monde sache qu’elle était de retour, organisant petit goûter et dîner pour qu’on l’accueille avec la distinction qui s’imposait – c’était sans compter sur l’esprit rebelle d’Evelyn qui s’exemptait de cette corvée sans demander son reste. Tomber sur Owen de cette façon était inespéré, et ça lui faisait tellement plaisir qu’elle ne put garder son masque de surprise trop longtemps ; ses yeux se mirent à briller, ses lèvres à tout doucement s’étirer. La résonnance du couloir lui parut bien bruyante tout à coup. Les pas qu’Owen fit dans sa direction lui fit marquer une pause dans sa respiration, alors qu’un sourire béat se dessinait sur son visage. Elle n’aurait pas imaginé être aussi heureuse de le revoir. Et pourtant, elle était là : à suivre son parcours jusqu’à elle avec intérêt – elle remarqua au passage la tenue qu’il portait, se rappela qu’il avait toujours été sportif –, les membres endoloris par la surprise, et le cœur cognant en rythme dans sa poitrine. Se retrouvant à ne pas savoir quoi faire de ses bras, et les mains vides après avoir rangé son téléphone portable dans la poche arrière de son short en jeans, elle vint resserrer l’élastique de sa queue de cheval pour se donner bonne contenance.
« Pas vraiment, je te laisse ce plaisir. » répliqua-t-elle en se tournant lentement vers lui. Cette fois-là, elle ne marqua aucune espèce d’hésitation : tout naturellement, elle s’approcha de lui, et se hissant progressivement sur la pointe des pieds, elle lui fit une accolade. Elle dura quelques longues secondes durant lesquelles elle le serra contre elle avec chaleur. Le menton posé tout contre son épaule, elle s’autorisa un petit rire qui atteignit le creux de son oreille lorsqu’elle se recula pour mieux le regarder en face « Pas une seule ride. Donne-moi ton secret, Bax. » lança-t-elle en l’observant, puis baissant la tête, elle toisa sa silhouette mise en valeur par son équipement « Toujours prêt à donner de sa personne à ce que je vois. » Elle rit une seconde fois, et se recula enfin pour mieux croiser les bras. Et pendant qu’elle penchait la tête sur le côté, elle lui fit savoir avec beaucoup de douceur dans la voix « Je suis contente de te voir. » |
| | | | (#)Mer 21 Mar - 12:36 | |
| « Pas vraiment, je te laisse ce plaisir. » pointe de déception sur le visage d’Owen. Il aurait bien volontiers observé le jeu de jambe et de stratégie d’Evelyn sur un terrain de rugby. Dommage mais peut être arrivera-t-il à la motiver d’ici là. Il allait avoir plusieurs autres matchs des membres du club avant que les familles et amis ne soient invités à aller sur le terrain. Owen allait avoir bien des occasions de lui faire fouler la pelouse fraichement coupée, un vrai plaisir. La jolie brune s’approcha d’Owen pour lui faire une accolade qui dura quelques petites secondes, comme si, c’était bon de se revoir, bon d’être là l’un en face de l’autre après tant d’années. Combien déjà ? Bien assez long… dix ans, un peu plus. Loin. Une autre vie pour Owen, qui n’a plus rien à voir avec son présent. Celui qui était sortie avec Eve était dentiste, toujours partant pour sortir, pour faire la fête, bon vivant, sans trop penser au lendemain, à quoi allait être fait l’avenir. Il était entouré de personnes qu’il aimait, sa famille était au complet. Il avait des petites amies de temps en temps. Rarement des relations sérieuses, du moins, des relations qui durent… contre son gré, pas toujours facile. Puis, il y a eu le décès de son père, un vrai cataclysme dans sa vie. La dépression, la vie compliqué, l’enfermement sur soi. Cette période a été très longue, il a eu du mal à s’en sortir, à se relever. Puis, il y a eu cette rencontre, ce voyage au Mali, le déclic. La religion, se tourner vers Dieu, trouver foi en quelques chose. Il est parti, quatre ans à Sydney – tout en revenant régulièrement à Brisbane pour maintenir le lien avec sa famille, pas toujours facile et avec ses amis, moins difficile… il se fait souvent chambrer mais finalement, ca passe. On s’y fait petit à petit. Sauf peut être Jane, pour Jane, sa sœur, c’est très compliqué d’accepter le choix d’Owen. Pourquoi ? Il y avait pourtant bien d’autres possibilités, tant de façons de sortir de la dépression, de s’en sortir. Surement s’en veut-elle de ne pas y avoir réussi elle-même. Qu’il ai besoin d’une force extérieur pour aller mieux. Puis, il est parti une année au Vatican, Rome, l’Europe. Il en a bien profiter, visiter, se cultiver, rencontrer un tas de monde. Une année très riche, très enrichissante, pleine de surprise, de curiosité. Puis, il est revenu en Australie, un an au Nord de Brisbane et le voilà à nouveau de retour. Depuis quelques mois, il est dans cette Eglise de Redcliff et pour lui, rien n’est jamais allé aussi bien. Il avait repris le rugby, il avait cette sensation d’avoir repris le cours de sa vie, comme si rien avait vraiment changé, a quelques détails près. Pourtant, aux yeux de tous, c’était bien un Owen totalement différent qui était de retour. Pour avoir fait le choix de la foi ? Renoncer au plaisir charnel ? Sans doute… « Pas une seule ride. Donne-moi ton secret, Bax. » Un sourire sur le visage de l’Australie, il se redressa doucement et regarda Evelyn, laissant penser qu’il examinait à son tour les traits de la jeune femme. « je crois que mon secret ne pourrait plus rien faire pour toi… » un rire s’échappe de sa bouche. Il est taquin, ça, ça n’a pas changé. « Désolé, c’est sortie tout seul. Tu n’as aucune crainte, tu me semble avoir un stock de collagène encore important ! » pas une ride pour la jeune femme non plus. « Toujours prêt à donner de sa personne à ce que je vois. » il haussa les épaules. « Mon club de rugby fait partie de l’événement, je ne pouvais pas rater ça ! Mais je donnerai cher pour te voir sur le terrain ! » il y arrivera, à l’usure. « Je suis contente de te voir. » Il l’était aussi, plaisir partagé. C’était assez troublant également. « c’est réciproque ! »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 25 Mar - 18:37 | |
| C’est toujours délicat de revoir quelqu’un qu’on a connu il y a longtemps. L’esprit se met à tourner à plein régime, partagé entre la remontée soudaine de souvenirs – bons ou mauvais – et de détails – gênants ou non – à propos de la relation entretenue avec l’intéressé ; et l’hésitation d’en dire trop – ou pas assez – sur ce que l’on est devenu. Parfois, on enjolive son parcours pour se faire mousser, prouver qu’on est devenu quelqu’un d’important. Evie ne ressentait pas ce besoin d’accentuer les contours de l’esquisse qu’était sa vie actuelle, peut-être parce qu’elle n’avait pas le sentiment d’être devenu quelqu’un d’important – elle ne l’avait jamais vraiment été. Sa mère était quelqu’un d’important, ses sœurs l’étaient aussi, mais elle, elle n’était qu’une vulgaire organisatrice de mariages avec du talent, certes, mais la cause qu’elle défendait ne méritait pas qu’on la couvre de fleurs : elle, elle, se contentait tout juste de grains de riz et d’une grosse part de gâteau. Elle avait toujours été une jeune femme honnête, bien que limitée sur le plan des émotions. Et puis, elle n’avait pas l’impression d’avoir beaucoup changé depuis la dernière fois qu’elle avait vu Owen. Quand bien même il lui poserait des questions, elle ne voyait pas d’intérêt à lui raconter des histoires sur la vie qu’elle avait menée jusqu’ici. Et lui, qu’était-il devenu ? Sa réponse à sa propre boutade sur ses rides la fit d’abord emprunter une mine de fausse vexation qu’elle ne tint pas bien longtemps. Ça avait toujours été comme ça entre eux ; entre malice et affection, ils avaient été un couple attachant. Pour Evelyn, c’était étonnamment réconfortant de retrouver un fragment de son adolescence qu’elle n’avait pas détestée. Ca l’était d’autant plus que jusqu’à présent, elle n’avait pas ressenti un manque, ou même un souhait particulier à propos de cette vieille histoire. Croisant plus fort les bras sur sa poitrine, elle se mit à rire en observant Owen par-delà le rideau de ses cils allongés par le mascara.
« C’est ta façon de me faire des compliments ? T’aurais pu juste me dire que tu me trouves magnifique. » Elle se hissa sur la pointe de ses tennis pour se grandir et affiner sa silhouette, puis battit exagérément des cils en faisant remuer sa queue de cheval. Mettant théâtralement en valeur son profil plutôt plaisant, elle aspira ses joues pour les creuser, et après un autre rire, elle s’activa pour commencer à marcher. D’un geste de la main, elle invita le dentiste – croyait-elle, se souvenant de la vocation qu’il semblait s’être trouvé à l’époque –, à prendre le chemin inverse qu’elle avait effectué en s’échappant précipitamment des gradins. Marchant doucement à ses côtés, elle serra discrètement les dents, grimaçant intérieurement à l’évocation d’une Evelyn Pearson foulant le terrain pour une petite partie de rugby ; il y avait fort à parier que ça ferait bavasser, sauf que… « Ca n’a jamais été mon truc. » Pour autant, c’était on ne peut plus ironique qu’une jeune femme allergique à la pratique de ce sport pour cause de traumatisme d’enfance se soit amouraché d’un joueur invétéré comme Owen. Celie n’avait cessé de lui asséner ses thèses vaguement psychologiques sur le fait qu’elle avait sans doute cherché à retrouver un peu de son père chez ce garçon. Mais elle avait tort : Owen Baxton ne ressemblait pas plus à son père, qu’elle à sa mère. Tournant la tête vers lui, elle glissa les mains dans ses poches arrière, et lui demanda dans un haussement d’épaules « J’imagine que t’as ton propre cabinet maintenant ? » Elle plissa les yeux tout en ponctuant la suite de son discours en donnant des tout petits coups de coudes dans les côtes du jeune homme « Et une femme sublime avec qui t’as eu au moins trois enfants blonds tout aussi sublimes qui ont déjà des envies de graaaandes études. » Elle détourna la tête pour mimer une nausée inopportune, main posée à plat sur la poitrine, comme si ce tableau l’incommodait « Je ne suis absolument pas jalouse si tu te poses la question. » se défendit-il en se reprenant, et tandis que son sourire ne quittait plus son visage, elle enchaîna sans malice « Comment va ta famille ? » they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 12 Avr - 12:17 | |
| « C’est ta façon de me faire des compliments ? T’aurais pu juste me dire que tu me trouves magnifique. » Son petit manège fit rire le prêtre. C’est vrai que Eve est toujours aussi jolie, voir même plus, elle a les traits plus fins à présent, c’est une femme. Une belle femme qui semble être bien dans sa peau, bien dans ses pompes. En même temps, Owen n’avait pas le souvenir d’une femme qui n’allait pas bien, au contraire, toujours souriante, toujours plein de vie. Si des doutes pouvaient la traverser, il était bien difficile de s’en rendre compte. Elle avait cette facilité à garder la face, du moins, c’est ce qu’elle dégageait. Comme si elle était intouchable finalement. Cette femme qui pouvait être un exemple pour bon nombre. Elle était sans prétention, tout semblait lui réussir sans pour autant qu’elle n’en fasse des tonnes. La simplicité et c’est tout. « C’était une façon de le dire oui. Mais tu sais bien que c’est assez compliqué pour moi de dire de tels compliments… » il plaisantait, il n’était pas avar pour ça, au contraire, il était persuadé que les compliments pouvaient être facteur de joie, de bonne humeur et qu’il était important d’en faire lorsqu’ils étaient sincères. La valorisation était chose importante pour une bonne estime de soi. Il ne le savait que trop bien. « Ca n’a jamais été mon truc. » alors qu’il lui dit clairement qu’il n’attend qu’une chose : qu’elle vienne jouer sur le terrain, elle ose refuser cette invitation. Il pourrait finir par se vexer. « c’est qu’un petit tournoi familiale, rien de bien méchant. On a promis au coach de faire de mal à personne, pas de blessure, pas d’oreille arrachée. » dit il en plaisantant. C’était assez courant dans le monde du rugby professionnel de voir des joueurs avec les oreilles dans un sale état. Il devait se cacher des cannibales parmi les joueurs. « Je me porte personnellement garant de ta sécurité ! » En réalité, Owen tenait vraiment à ce qu’elle joue le jeu mais il ne la forcerait pas, bien sûre. Ils se mirent en marche vers le terrain. « J’imagine que t’as ton propre cabinet maintenant ? » Owen écarquilla les yeux. Un cabinet… Eve était donc toujours dix ans en arrière lorsqu’il était encore dentiste. Elle ne pouvait bien entendu pas savoir ce qu’il s’était passé ensuite pour l’australien. Ils s’étaient simplement perdus de vue, n’ayant plus de nouvelles l’un de l’autre. Il ne répondit pas mais elle enchaina. « Et une femme sublime avec qui t’as eu au moins trois enfants blonds tout aussi sublimes qui ont déjà des envies de graaaandes études. » le grand gaillard vira au rouge. Il passa une main dans sa nuque et n’osa même pas regarder la demoiselle. « Je ne suis absolument pas jalouse si tu te poses la question. » « Ah tu peux l’avouer hein… » il baissa les yeux pour la regarder et s’arrêta juste avant de quitter le bâtiment et fouler la pelouse. « Comment va ta famille ? » la famille qu’elle a connu quand ils étaient encore ensemble n’est malheureusement plus vraiment la même à présent. « enfin, j’ai pas de femme, pas d’enfant. Et j’ai pas de cabinet à moi non plus. En fait, je suis plus dentiste. Mon père est décédé il y a neuf ans, bientôt dix. Et bon, ça a fait l’effet d’une tornade chez les Baxton. »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 23 Avr - 18:44 | |
| Faire la roue face à un homme n’avait jamais fait partie des talents d’Evelyn. Elle n’était pas particulièrement séductrice, peu intéressée par l’exercice qui consistait à enchaîner les conquêtes dans l’espoir de trouver la perle rare. Elle était sensible aux jolies histoires d’amour, sinon elle n’aurait pas choisi le métier qu’elle faisait, mais la vie de couple en ce qui la concernait n’était pas un objectif qu’elle tentait d’atteindre à tout prix ; pas parce qu’elle avait été déçue dans le passé, les quelques fois où elle avait succombé ayant été plutôt agréables à ses yeux. Juste parce qu’elle ne considérait pas qu’il s’agisse d’une fin en soi que de se faire passer la bague au doigt.
Néanmoins, avec Owen, ça lui venait naturellement si bien qu’elle retint un gloussement d’allégresse lorsqu’il confirma sa théorie sur ce qu’il pensait d’elle. Ou du moins, sur celle qu’elle était devenue. Sa queue de cheval fendit l’air au moment où elle détourna la tête pour laisser échapper le sourire qu’elle retenait afin de conserver une dose de crédibilité, en plus de la fausse pudeur que le jeune homme choisit d’emprunter pour conforter son discours. Sa gaieté soudaine muta en une expression contrariée cependant, et elle se mordit l’intérieure de la joue, suivant toujours Owen de près. Ils s’engagèrent dans le couloir menant jusqu’aux vestiaires, sans doute pour rejoindre les bords du terrain, où la liesse générale se faisait déjà entendre, ce qui la poussa à se rapprocher un peu pour mieux entendre ce que lui disait Owen. Elle ne voulait pas gâcher ces retrouvailles agréables en lui demandant de ne pas insister. Evie aurait pu lui avouer qu’elle s’était soudain exemptée du match en cours parce qu’elle vivait mal les chocs violents sur le terrain, mais elle préféra ne pas en dire plus, et joua l’indolence en suivant le parcours d’une bestiole invisible qui lui passa sous le nez, tandis qu’il lui assurait prendre la responsabilité de sa sécurité. Ils passèrent la porte. Pour mieux le voir, Evelyn plaça sa main en visière, protégeant ses yeux du soleil qui se réverbéra sur la blondeur du jeune homme, le baignant d’une lumière quasi-religieuse ; si seulement elle savait. Aussi, elle éluda ses tentatives de la rallier à sa cause, et quoi de mieux pour ça que d’enchaîner sur des banalités propices à ce genre de retrouvailles ?
« Je ne parlerais qu’en présence de mon avocat. » rétorqua-t-elle en levant les deux mains, paumes ouvertes devant elle comme une voleuse prise sur le fait. Elle ressentait peut-être une once de convoitise vis-à-vis du destin fictif d’Owen, même si elle avait toujours su qu’elle n’aurait jamais tenu le rôle qu’elle attribuait à une autre. Mais quand même ; il aurait pu se passer des tas de choses en quinze ans, et sans doute aurait-elle été plus disposée à se caser dans une version alternative de sa vie, qui sait ? Elle n’eut pas le temps de s’y attarder qu’il appuyait ses propos, et répondait à sa question, d’une pierre deux coups. Evie pencha la tête sur le côté, la mine grave, et ses sourcils se froncèrent douloureusement « Oh, Owen. » Ils marchaient côte à côte, ce qui lui permit de glisser sur main au creux du coude du jeune homme. Elle lui pressa le bras, une façon comme une autre de lui apporter un soutien tardif, mais plein d’affection malgré sa maladresse face à la situation, et elle garda le silence un instant. Elle voulait s’abstenir de lui faire savoir qu’elle était vraiment désolée pour lui et sa famille ; pour avoir vécu la même chose il y a bien longtemps, elle savait à quel point ça pouvait être déroutant d’entendre des inconnus endosser la responsabilité d’un fait qui les ne touchait pas vraiment. Elle, ça la touchait profondément, pour plusieurs raisons qui seraient apparues évidentes aux yeux d’Owen qui la connaissait. Seulement, elle préféra ne pas émettre une quelconque condoléance à voix haute - ce n’était pas le bon moment. Et compte tenu des acclamations bruyantes qui retentirent dans l’enceinte de St-Anthony, ils n’auraient sans doute pas le temps de faire le tour des questions qui lui brûlaient les lèvres à propos des causes de cette disparition.
Evelyn lâcha doucement le bras d’Owen, puis remit sa main en visière pour tourner la tête, et englober le terrain du regard. Les petits joueurs se félicitaient entre eux, sautillant et faisant des signes de la main à leurs parents qui accouraient pour les accompagner jusqu’aux vestiaires. Elle esquissa un sourire en voyant son neveu faire la même chose, et sa sœur aînée qui se dépêchait de se lever de sa place pour le rejoindre, elle aussi. Elle laissa cette scène de côté pour reposer son regard sur Owen, et tout en glissant derrière son oreille une mèche de cheveux qu’elle n’atteint pas étant donné qu’ils étaient attachés, elle lui dit – une pointe de regret perceptible dans le son de sa voix « J’ai l’impression que le devoir t’appelle. »
≈ rp terminé ≈ they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | thanks for the memories ▽ owen |
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