kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Naomie était à la bourre pour pas changer. Elle venait tout juste d’enregistrer la météo de ce soir et elle devait être à l’autre bout de la ville dans même pas 20 minutes. Autant dire qu’elle serait forcément en retard. Après avoir troqué sa robe noire, elle enfila un jean, une chemise bleu pastel à rayure, un gilet et des escarpins. Le temps était maussade aujourd’hui. Pire encore, le temps était lourd lorsqu’elle était arrivée aux studios d’ABC ce matin et la belle brésilienne fut à moitié étonnée de voir qu’une pluie fine tombait sans discontinue. Elle s’arrêta quelques secondes pour envoyer un texto à la styliste qui l’attendait apparemment de pied ferme. Il était 14h00, l’heure de pointe, et la boutique d’Isabella – ladite styliste – fermait dans 45 min, attendue d’urgence chez GQ, alors autant dire qu’elle avait peu d’espoir de faire ces essayages cet après-midi. Néanmoins, c’était mal la connaître que de croire qu’elle n’allait, tout de même, pas essayer.
Elle s’arrêta très rapidement au starbuck à l’angle d’une petite rue proche des studios d’ABC et prit un thé à la menthe : son préféré. Elle s’arrêta sur un trottoir et patienta pour héler un taxi le plus tôt possible.
Alors qu’elle en apercevait un, de l’autre côté de la rue, elle se précipita pour l’avoir mais au moment où elle ouvrait la portière une autre personne se précipitait dessus aussi. « Je suis vraiment désolée mais il me faut absolument ce taxi. » Oui c’était vraiment froid comme entrée en matière mais la brésilienne n’avait vraiment pas le choix. Ce n’était absolument pas son genre d’être si insistante mais si elle laissait passer ce taxi c’était foutu. Elle n’en trouverait pas d’autre avant une heure vu la circulation et elle ne pourrait pas aller à son rendez-vous. « Je suis attendue à l’autre bout de la ville. Il me le faut vraiment. » Insista encore la brunette tandis que la personne en face d’elle ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire.
La jeune femme en face d’elle ne semblait, d’ailleurs, pas si virulente qu’elle en avait l’air puisqu’elles refermèrent la porte du taxi en même temps. La seconde suivante, la voiture partait à vive allure, laissant les deux femmes comme … Comme deux gourde ! xD
« MERDE MERDE MERDEUHHHHH !!!!! Isabella va criser !!!! » gémit-elle. Foutue foutue, elle se tourna vers l’autre malheureuse de l’histoire et lui demanda avec une mine desespérée : « Vous aussi vous avez loupé votre rendez-vous ?? »
by brisounours
Dernière édition par Naomie Toretto le Ven 2 Mar 2018 - 10:38, édité 1 fois
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Après un bref regard dans le miroir pour rectifier le tombé du col de son trench, Evelyn s’arma de courage en inspirant une profonde goulée d’air, puis empoigna son parapluie. Repousser l’échéance à son maximum, c’est ce qu’elle avait décidé de faire en cette fin de matinée, alors qu’elle entendait toujours sa mère, la voix roucoulante à l’autre bout du fil, lui demander de venir déjeuner avec elle. La boule au ventre, elle ramassa son sac à main, et quitta enfin sa modeste chambre d’hôtel située à l’angle de Fortitude Valley – son quartier-général provisoire en attendant de réunir ses esprits et d’admettre qu’il était temps pour elle de s’installer dans un endroit où elle aurait le sentiment d’être un tant soit peu chez elle. Ayant l’intention de flâner avant de se rendre à ce qui ressemblait de plus en plus à une mission-suicide, elle sortit de l’établissement en s’attirant au passage quelques regards et murmures qu’elle repoussa à l’aide de son sempiternel sourire. Déployant son parapluie au-dessus de sa tête, elle marqua une courte pause pour étudier ses options en regardant de chaque côté de la rue, et délibérant assez rapidement, elle prit la tangente pour filer tout droit vers Spring Hill où le magnétisme des galeries d’art et des musées agit sur elle comme un appel lancé au hasard, un appel auquel elle s’apprêtait à répondre bien volontiers.
Elle y arriva donc à pied. Pas le moins du monde incommodée par l’humidité ambiante, bien que ça tombait dru, elle renoua au contraire avec ses habitudes de marcheuse invétérée ; Londres commençait à lui manquer, davantage quand il pleuvait. Comptant sur l’effervescence de la pause-déjeuner pour se retarder encore un peu, elle s’enfonça dans la foule dense de la rue piétonne, le cuir chevelu fourmillant sous la mélodie des gouttelettes retombant sur la toile de son parapluie, l’esprit s’activant dans sa boîte crânienne. L’invitation de Célie paraissait innocente, les retrouvailles en tête-à-tête d’une maman et sa fille dont la relation connaissait des hauts et des bas depuis de trop nombreuses années. Sauf que pour Evie, elle avait un goût d’ultimatum. Elle pouvait anticiper toutes les velléités de Célie en la matière ; elle lui servirait des mets succulents sur un beau plateau d’argent, détournant son attention pour lui suggérer de l’accompagner à tel ou tel banquet, utilisant la mémoire de son père comme appât entre deux rasades de bon vin, et avant qu’elle n’avale sa dernière bouchée, et sans qu’elle ne s’en aperçoive réellement, entêtée par les effluves d’épices, elle lui imposerait une interview en duo sur le plateau d’une émission phare d’ABC : c’était la méthode Pearson, la caresse avant l’attaque. Certes, elle aurait dû y réfléchir avant de décider de rester, à tout ce que ça impliquait pour elle de se montrer de nouveau aux côtés de sa famille qui paraissait toujours aussi soudée après tant d’années, mais elle avait préféré se laisser porter plutôt que d’analyser tout ce qui potentiellement se passerait – cette absence de contrôle sur une situation donnée était assez rare pour être remarquée. Elle le regrettait, car désormais, elle était prise dans un piège dans lequel elle avait volontairement foncé, et comme son père l’aurait fait : tête baissée.
Submergée par ses pensées, elle leva les yeux au ciel pour s’apercevoir qu’il s’était mis à pleuvoir encore plus, ce qui lui fit craindre une noyade imminente. Peut-être avait-elle sous-estimé le trajet vers le centre-ville, après tout ça faisait des années qu’elle ne le faisait plus. Au plus elle avançait, au plus elle avait l’impression que la distance grandissait, et cette pluie qui s’intensifiait. Evie n’abandonna pas son idée de se rendre au musée. Néanmoins, elle se planta sur le trottoir au coin de Fortitude Valley et de Spring Hill et se rua vers le premier taxi qu’elle rencontra, et ce en même temps qu’une main qui convoita la même poignée qu’elle, et dont la voix qui y était rattachée la fit hausser un sourcil bien dessiné.
« Il y en a d’autres, j’étais sur celui-ci avant vous. » se défendit-elle avec une vaine tentative de courtoisie qu’elle agrémenta d’un sourire tout aussi faussement poli. Elle actionna la poignée de la voiture, mais la main de son interlocutrice l’empêcha de garder une prise correcte dessus, la forçant à battre en retraite sans qu’elle ne le veuille véritablement. Finalement, aucune d’elles ne parvint à monter dedans. Evelyn emprunta une expression dépitée, mais elle n’était pas rancunière pour si peu, et même si elle secoua la tête d’un air de dire, elle l’invita avec un geste de la main « Venez sous le parapluie. Si vous chopez une pneumonie, vous vous y rendrez encore moins à votre rendez-vous – je m’appelle Evie. » Debout toutes les deux, presque hanches contre hanches, elle lui présenta sa main libre, et lui serra fermement la sienne tout en lui répondant « D’une certaine façon, mais ça m’ennuie moins que vous visiblement. On peut peut-être s’arranger, où est-ce que vous allez ? »
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Finalement ni l’un ni l’autre n’eut le taxi. Naomie n’était pas dépitée outre mesure parce que cet essayage de robe, elle n’était pas pressée de le faire. La seule chose qui l’ennuyait c’était d’avoir fait attendre Isabella pour rien. Naomie était nouvelle à ABC et elle ne voulait pas qu’on lui colle une étiquette, qu’on la pense peu fiable alors qu’elle détestait être en retard et manquer à ses obligations. Le paraître, toujours le paraître et être toujours impeccable, c’était ça son crédo. Un vieux reste de Rob, son mari … ex-mari ?Quoi qu’on puisse en dire et malgré ce qu’avait pu dire sa psy pendant sa thérapie, Rob Sloan serait et resterait son mari. Le jour où il s’était tué, elle voulait demander le divorce. Oh c’est une demande qu’elle aurait pu faire à titre posthume mais la famille de Rob la haïssait tellement, jamais elle n’oserait leur faire face une fois de plus. Ils avaient assisté un nombre incalculable de fois aux déchainements de violence sans jamais prendre sa défense. Parfois, elle se mettait à croire que c’était sa faute, qu’elle n’était pas une bonne épouse mais le bon sens finissait toujours pas se rappeler à elle et non : elle n’était pas une mauvaise épouse. Naomie avait toujours su que son mari finirait par la tuer un jour ou l’autre. Par chance, la seule personne morte c’était lui … dans un banal accident de la route. Ce jour-là, Rob était tellement alcoolisé qu’il s’était endormi au volant et avait foncé à plus de 150 km/h dans un arbre. Il était mort sur le coup.
Le temps n’était pas avec Naomie non plus aujourd’hui, la pluie s’était encore intensifiée. Elle était fine, pas diluvienne comme à New York mais c’était suffisant pour l’ennuyer. Alors qu’elle s’apprêtait à se mettre à l’abris sous le porche d’un immeuble – parce que bien sûr elle n’avait pas de parapluie, oui c’était une très mauvaise idée – la jeune femme à qui elle avait voulu « voler » le taxi lui proposa de s’abriter sous son parapluie. « Venez sous le parapluie. Si vous chopez une pneumonie, vous vous y rendrez encore moins à votre rendez-vous – je m’appelle Evie. » Naomie se pressa contre son interlocutrice et lui serra la main avec un sourire aimable, son premier sourire depuis qu’elle était sortie de hors. « Naomie. Merci de m’héberger… » Dit-elle en faisant référence au parapluie. « D’une certaine façon, mais ça m’ennuie moins que vous visiblement. On peut peut-être s’arranger, où est-ce que vous allez ? » « Alors que j’ai pas vraiment été sympa avec vous ? Non c’est … » Naomie jeta un coup d’œil à sa montre et même si elle ne connaissait pas Brisbane comme sa poche, elle savait que c’était foutu pour aujourd’hui. Isabella devait déjà être partie de son magasin et être en route pour GQ. « C’est trop tard. Je devrais déjà être à mon rendez-vous et j’avais prévenu cette personne par SMS que si elle ne me voyait pas à l’heure, elle pouvait partir. » Depuis le départ, elle ne le sentait pas ce rendez-vous mais Naomie était comme ça, elle n’aimait pas faire faux bond. « C’est pas bien, je devais essayer des robes. C’est pas comme si j’allais sauver une vie. » plaisanta-t-elle en balayant d’un geste de main ses paroles. « Et vous ? je vous ai pas fait manquer un rendez-vous professionnel j’espère ? » Elle regarda autour d’elle et repéra un bistrot de l’autre côté de la rue. Elle le montra du doigt à Evie et lui demanda : « Je peux vous offrir un café pour me faire pardonner ?»
by brisounours
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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« Une chance que je ne sois pas rancunière. » lui répondit Evie du tac-au-tac. Tout en se tassant sous son parapluie, elle lui adressa un sourire plus sincère cette fois-ci, tandis que la pluie s’abattait bruyamment sur la toile, la forçant à élever légèrement la voix pour se faire entendre. Sous l’épaisse couche de modernité qui enveloppait ses principes, Evelyn était pourtant de la vieille école ; elle croyait au Destin autant qu’à l’indulgence et à la gentillesse. Elle mettait ça sur le compte de l’éducation qu’elle avait reçue dans sa jeunesse. Entre sa scolarité à St Anthony et les sermons dominicaux du père Perkins, elle avait eu le temps de forger les fondations de sa foi – que certains considéreraient comme étant à la limite du païen, puisqu’elle n’avait pas remis les pieds dans une église en dehors de son travail depuis des lustres. Et même si à son arrivée à Londres, elle avait ressenti le besoin vital de se réfugier dans les églises pour trouver du réconfort, les messes dominicales avaient pourtant cessé de faire partie de ses rituels, ses weekends de libres se comptant sur les doigts d’une seule main, et ce depuis de nombreuses années. L’asphalte humide commença à embaumer l’atmosphère, et dans son agenda mental, elle fit une nouvelle entrée ; elle irait prendre des nouvelles des fidèles de son ancienne paroisse, et du père Perkins qui avait été d’un grand secours au décès de son père, quand elle avait bataillé avec ses dogmes. Dévastée et chagrine, l’influence du Seigneur sur le Destin de Kai lui était alors apparue déloyale et cruelle.
Gardant tout ça en tête, Evie ne pouvait donc pas en vouloir à Naomie d’avoir tenté le tout pour le tout en ce qui concernait le taxi. Elle aurait sans doute fait la même chose si son rendez-vous avec sa mère ne la rendait pas aussi nerveuse. Et très franchement, elle aurait pu le prendre ce taxi, mais une pointe de mauvaise foi lui faisait réfuter l’éventualité qu’elle l’avait, en fait, laisser filer. Naomie n’y était pour rien, alors pourquoi la blâmer ? La culpabilité sous-jacente faisant tourner son état d’esprit, elle choisit l’approche amicale plutôt que la rancune renfrognée, et dans un petit rire étouffé, elle lui répondit de nouveau :
« Croyez-moi, un essayage de robe peut en sauver, des vies. » Elle en savait quelque chose. A combien d’essayages de robes et de tenus de mariés avait-elle assistée dans sa vie ? Des centaines, si ce n’était plus, et à chaque fois, il s’agissait d’une épreuve, bien pire que le parcours du combattant. Elle mettait un point d’honneur à intervenir avant que ça ne se termine dans le sang et les larmes, mais malheureusement, les jeunes mariés étaient très émotifs, sans parler de leurs parents qui très souvent, investissaient des petites fortunes dans la tenue parfaite pour leur progéniture « Quel genre de robes c’était ? » osa-t-elle demander, sa curiosité se retrouvant légèrement piquée, et sa nature d’organisatrice de mariage repointant le bout de son joli nez. Piétinant sur le trottoir, elle accorda à Naomie un regard en coin, avant de la rassurer avec emphase « Vous en faites pas. Je voulais juste aller faire un tour au musée. J’aurais l’occasion de le faire plus tard, je ne suis pas pressée. » C’était le moins que l’on puisse dire, et pour vérifier qu’elle était bel et bien en retard, elle jeta un regard au cadran de sa montre ; oui, elle était en retard, il n’y avait pas de doute là-dessus. Rassérénée, elle passa un bras par-dessus les épaules de la jeune femme, dût se hisser sur la pointe des pieds pour réduire la différence de taille conséquente qui les distinguait, histoire de grapiller un ou deux millimètres pour échapper à la pluie battante qui lui léchait les chevilles. Elle accueillit sa proposition avec un grand sourire ; le Destin lui-même semblait considérer qu’elle ne devait pas arriver à l’heure à son rendez-vous, qui était-elle pour le contrarier ? « Allons-y, vous avez une préférence ? » Et elle les devants en commençant à avancer.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Je me sentais vraiment cruche d’avoir voulu lui prendre le taxi comme ça mais je ne voulais pas poser un lapin à Isabella. J’étais la nouvelle, je me disais sans cesse qu’il fallait que je fasse mes preuves pour que l’on m’accepte enfin. Encore une fois, j’acquiesçais. J’étais bien placée pour dire que l’essayage d’une robe sauvait des vies ou pouvait la ruiner. Le souvenir de mon propre mariage avec Rob refaisait surface dans mon esprit. Des flashs, plus exactement, de cette journée me revenaient par vague. Et plus j’y repensait, plus je voyais les petits détails qui clochaient, ce qui aurait – peut-être – dû me mettre la puce à l’oreille à l’époque. Oh, il n’y avait pas qu’au mariage qu’il y avait des choses qui clochaient bien sûr. Le fait même que Rob Sloan s’interesse à moi à l’époque du lycée aurait dû éveiller ma curiosité. Mais j’avais besoin de reconnaissance, de faire mes preuves une fois de plus, d’appartenir à cette ville qui ne m’avait pas vu naitre, j’étais amoureuse, folle de ce garçon qui faisait tomber toutes les filles. Je ne m’affolais pas quand il se montra trop jaloux au fil des mois et plus notre relation avançait, plus il m’enfermait et m’éloignait des autres, de ma famille. Rapidement, j’étais devenue sa prisonnière, sa chose et il ne me restait personne. Il n’y avait que lui. Que lui et moi. C’était ça qu’il disait : lui et moi, et personne d’autre. L’un sans l’autre nous ne pouvions pas exister. Et, mon dieu, qu’il me faisait peur lorsqu’il disait ça parce que je savais que le jour où il déciderait volontairement de se donner la mort, il me tuerait aussi. Aujourd’hui, je savais que j’étais une miraculée … Qu’heureusement il était mort tout seul au volant parce qu’il m’aurait entraîné avec lui. Mais comme disait mon psy, je devais avance et surtout accepter que ce n’était pas de ma faute. Je n’avais pas forcé Rob à boire ce jour-là mais je l’avais mis en colère. Je sais que s’il n’était pas mort ce jour-là, je serais très certainement à l’heure qu’il est six pieds sous terre mais je n’avais pas voulu sa mort. Jamais. C’était un monstre mais il faisait partie de ma vie, de mon passé que je le veuille ou non.
« Oh c’est juste professionnel. Je suis journaliste à ABC TV et je devais faire des essayages de tenue pour passer à l’antenne. » C’était comme si je parlais d’une autre personne. J’avais toujours du mal à me faire à l’idée que oui je bossais à la télévision. Je mesurais tous les jours la chance d’avoir une telle opportunité professionnelle et qu’elle n’était pas donnée à tout le monde.
Néanmoins, je fus soulagée de constater que je ne lui avais pas fait manquer un rendez-vous pro. Là par contre je m’en serais vraiment voulu si ça avait été le cas. « Vous êtes en ville depuis peu de temps alors ? » Visiter quelques musées de la ville avait été une des premières activités touristiques que nous avions faites avec Thaïs quand il avait fini par débarquer chez moi. Pour moi, c’était surtout une activité de touriste.
Cependant, il continuait à pleuvoir abondamment et même le parapluie ne nous protégeait pas suffisamment. C’était la raison pour laquelle je lui avais aussi proposé un café. « Je vote pour celui qui sera le plus près de nous. On s’est assez trempées comme ça ! Et en plus, j’ai l’impression que ce café n’est pas si bondé, avec un peu de chance on aura même une place dedans. » Dit-elle avec un sourire en coin. J’emboîtais le pas à Evie et nous nous dirigeâmes vers ce pseudo bistrot. Le destin voulait certainement qu’on se rencontre Evie et moi parce que le serveur nous dirigea vers la dernière table de disponible. « Je vais prendre un thé à la menthe s’il vous plait. » demandais-je au serveur avant de me tourner vers Evie et de lui demander, « Et pour vous ? Faites-vous plaisir, c’est moi qui régale. » Elle lui devait au moins ce café : pour le taxi et pour le parapluie. ^^
by brisounours
HJ : bon je t’explique, je faisais un sérieux blocage en écrivant à la troisième personne du singulier, en écrivant à la première personne, ça vient tout seul … vraiment désolée pour le changement soudain -->
Alma Barton
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Aussi sûrement que la météo, l’état d’esprit d’Evelyn tourna à l’orage au moment de l’annonce du métier de la jeune femme. Elle n’était pas d’une nature méfiante, s’étant rapidement défait des relents de paranoïa qui avait embaumés une partie de sa vie en s’installant à Londres. Là-bas, elle n’avait pas eu besoin de soupçonner quiconque, ou même d’émettre des doutes sur les intentions des autres à son égard – elle avait retrouvé le véritable sens du mot honnêteté, en même temps que la notion d’anonymat qui lui avait tant fait défaut durant toutes ces années. A Brisbane, c’était plus compliqué. Non seulement parce qu’à l’époque, son départ avait fait les choux gras d’une certaine presse, mais surtout parce que son retour le pourrait aussi. On était curieux de savoir ce qu’elle avait bien pu faire au cours des quinze dernières années, et comment elle avait réussi à supporter le deuil de son père en fuyant son souvenir et en refusant de prendre part à la campagne de propagande qui entourait la fondation portant son nom. Les sollicitations finiraient bientôt par s’accumuler, Célie ne reculant devant rien pour orchestrer sa vie et celles de ses filles de façon à ne laisser personne sur les dents, et surtout par la presse ; soi-disant que toute publicité était bonne à prendre pour faire avancer la recherche. Peut-être, mais pas celle qui était faite aux dépens d’Evelyn. Soudain, un poids lui tomba sur l’estomac lorsqu’elle s’imagina que Célie pouvait être derrière cette rencontre fortuite avec, coïncidence, une journaliste d’ABC.
« On peut dire ça comme ça. » répondit-elle seulement, du ton le plus évasif qui soit. La pluie battante la ramena à la réalité ; celle qu’elle venait d’accepter de prendre un café avec la curiosité incarnée. Un instant, elle caressa l’idée de la planter au milieu du trottoir, seule, sans aucun moyen de se protéger des trombes d’eau qui se déversaient sur Spring Hill. Mais la boule de nerf qui s’était formée au creux de son ventre tressauta pour réveiller une colère qui activa ses pieds, pourtant profondément ancrés dans le sol. Elle choisit de s’arrêter au premier boui-boui qu’elles rencontrèrent sur leur chemin.
« C’est gentil, je n’ai pas très soif finalement. » Avec un calme olympien, elle secoua son parapluie humode, se défit de son trench et de son sac à main qu’elle posa à côté d’elle. Puis enfin, elle s’installa en face de Naomie. Son exaspération, Evie la sentit grandir dans ses entrailles ; elle ne montra rien cependant, parfaite dans l’exercice qui consistait à garder le contrôle de ses émotions, malgré leur consistance, et leur détermination à s’enraciner à l’intérieur. Elle observa Naomie une seconde, et sans plus de cérémonie, attaqua de front tout en lui offrant son plus beau sourire commercial « C’est ma mère qui vous a mis sur mon chemin, n’est-ce pas ? » Un rire rentré fit ressortir les quelques pattes d’oie qui cernaient ses yeux sombres. Tandis qu’elle croisait ses jambes sous la table, et joignait ses doigts les uns aux autres, elle poursuivit « J’ai tendance à croire aux coïncidences – mon côté fleur bleue sans doute. Mais celle-ci est bien trop grosse pour que je m’y fie. Alors, qu’est-ce qu’elle vous a promis ? »
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ S’il y avait bien une chose que m’avait appris ma vie avec Rob, c’était d’être observatrice. J’avais cette faculté de repérer le moindre changement de comportement quand j’observais suffisamment quelqu’un. Là avec Evelyn, je n’arrivais pas à comprendre ce qui avait pu merder mais la jolie brunette devint tout à coup très évasive. On peut dire ça comme ça, en traduction littérale, ça veut dire : causes toujours tu m’interesse. Mon cerveau tournait à plein régime pour savoir ce que j’avais pu dire pour l’offenser ou l’énerver. Hormis répondre à ses questions, je ne vois pas ce que j’avais pu lui faire !
Et il semblait bien que ce soit mon métier qui soit la raison de son changement de comportement. Ça ne pouvait être que ça au final parce que je ne lui avais rien raconté de plus. Cette situation m’agaçait de façon inhabituelle. En effet, je n’étais pas quelqu’un qui s’énervait facilement. Bien au contraire, je détestais arriver à la violence, je haïssais la violence … contre toute sorte de violence. J’avais aussi cette satané tendance à éviter les conflits … Du coup, j’avais plutôt tendance à m’écraser bien malgré moi. Seulement, cette fois-ci le ton condescendant et bien propre sur elle de mon interlocutrice ne me plaisait guère.
« Euhhhh … je ne connais pas votre mère. » avouais-je sur un ton que je voulais calme. Pourtant l’exaspération montait en moi comme la moutarde montait au nez. Je posais d’ailleurs un regard interrogatif sur Evie pour lui faire comprendre qu’effectivement, je ne savais pas de quoi elle parlait. Vraiment. C’était une méprise mais mon interlocutrice semblait bien remontée et surtout avoir des œillères devant les yeux, persuadée d’avoir raison.
Pourtant ma mine surprise/perdue pourrait lui mettre la puce à l’oreille mais non, elle continuait … Et moi, je la regardais et je me retenais de soupirer longuement. La seule preuve physique que cette histoire me prenait déjà la tête ? Ma poitrine qui se soulevait rapidement. Et contrairement à la jeune femme, moi ça ne me faisait pas rire.
« Ok donc, faut vraiment jamais se fier aux apparences. Va falloir se calmer Kim Kardashian, je connais ni votre mère, ni vous … Et personne ne m’a rien promis. » Dis-je tout en me levant. Cette sordide blague avait suffisamment duré et je n’allais pas rester là à me faire agresser par cette nana visiblement cinglée. « Je sais pas pour quelle célébrité vous vous prenez mais ici on est pas dans les anges de la téléréalité ou la villa des cœurs brisés, » mon dieu j’avais honte de mes références en cet instant précis mais peu importe, il fallait que j’ai le dernier mot. Les anges et la villa des cœurs brisés étaient des émissions françaises que je regardais sur le cable avec Thaïs quand on était en perte de moral. Grâce à mon meilleur ami, j’avais appris à parler et comprendre le français et ces deux émissions – françaises et débiles au possible – en étaient mais je doute qu’ici à Brisbane, les gens connaissent. « Finalement, je n’ai plus très soif non plus … » répliquais-je d’une voix peu aimable tout en enfilant ma veste et prenant mon sac. J’étais tout de même curieuse de savoir ce qu’allait me répondre la brunette.
by brisounours
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Célie Pearson était une redoutable femme d’affaires. Elle n’avait pas toujours eu la belle vie et en avait fait sa principale force pour devenir ce qu’elle était aujourd’hui. C’est-à-dire une brillante philanthrope, un tantinet frustrée de ne pas avoir pu mener la carrière médicale qui la faisait tant rêver, et que l’on respectait pour ses choix et la cause qu’elle avait décidé de porter à bras le corps. Elle avait suffisamment de poigne pour mener son petit monde à la baguette, mais aussi suffisamment de douceur pour qu’on l’apprécie réellement – et ils étaient plus nombreux à l’apprécier que le contraire. Elle était aussi impertinente que bienveillante, ce qui la rendait fascinante à bien des égards. On lui avait longtemps reproché de se cacher derrière le nom de son illustre époux, et malgré tous les défauts qu’elle avait en réserve, c’était une insulte à l’amour sincère et inébranlable qu’elle lui portait toujours aujourd’hui. Néanmoins, elle avait fait fluctuer la réputation des Pearson grâce à sa simple volonté de prouver au monde que c’était elle qui tenait les rênes du foyer en réalité ; personne n’en avait jamais douté. Lorsqu’elle esquissait son portrait mental, Evelyn ne pouvait s’empêcher de se trouver des ressemblances avec sa mère. Physiquement, elle avait pourtant tout de Kai, des cheveux soyeux aux surprenantes taches de rousseurs qui constellaient ses joues bronzées, mais psychologiquement, elle avait tout de Célie. Ça la dérangeait à un point tel qu’elle avait préféré s’exiler, plutôt que de la considérer comme un mentor qui aurait pu lui ouvrir les portes d’un monde bien plus vaste encore que celui qu’elle avait l’habitude de côtoyer. C’était physique ; elle n’arrivait pas à supporter l’idée d’être une copie conforme de sa génitrice, qui de son côté, n’hésitait pas à la ramener à la réalité en la poussant dans ses retranchements. Exactement comme maintenant Du moins, croyait-elle.
« Insultant. Drôle, mais insultant. » couina Evie en laissant son dos cogner contre le dossier de sa chaise, un autre rire s’échappant de ses lèvres qu’elle pinça pour ne pas en rajouter. Elle croisa les bras sur sa poitrine, un sourire goguenard remontant un seul coin de sa bouche. Un instant, sa vanité enfouie la poussa à se demander si elle n’avait pas pris un peu de poids pour être ainsi comparée à la plus pulpeuse des sœurs K. Mais c’était de bonne guerre. Naomie se sentait attaquée. A juste titre « C’est ça votre problème, les journalistes. Une fois qu’on vous perce à jour, vous battez en retraite. C’est comme admettre que vous manquez de courage, c’est dommage. Très dommage. » Comme si elle n’était pas à deux doigts de faire un esclandre, elle tapota le rebord de la table pour attirer l’attention de Naomie et la faire redescendre en pression. Elle-même était sur le point de perdre patience ; des années de yoga et de sophrologie lui ayant appris à ne jamais céder à un élan d’impulsivité, elle prit admirablement sur elle en inspirant très fort, non sans laisser entrevoir l’irritation évidente qu’elle ressentait vis-à-vis de cette situation « C’est pas après vous que je suis en colère soit dit en passant. Mais partez si ça vous chante. De toute façon, je ne vous donnerais pas ce que vous êtes venue chercher – oh, votre thé. » claironna-t-elle à l’arrivée du serveur qui déposa la boisson chaude de Naomie sur la table. Evelyn décroisa jambes et bras, le remercia d’un sourire, et dans un ultime geste provocateur, elle entama, très bruyamment, la première gorgée du thé de Naomie. Le petit doigt en l’air, elle avala lentement, et après avoir claqué sa langue tout contre son palais, elle jugea bon d’ajouter sur un ton de défi « Hum the tea is exceptionally good today ! »
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « C’est ça votre problème, les journalistes. Une fois qu’on vous perce à jour, vous battez en retraite. C’est comme admettre que vous manquez de courage, c’est dommage. Très dommage. » Je commençais à comprendre avec horreur que oui, elle pensait dur comme fer à ce qu’elle racontait. Oui effectivement j’étais journaliste mais pas dans la presse people. Je travaillais dans la partie politique et donc, j’avais couvert un certain nombre d’évènements, les débats lors des éléctions de Barack Obama ou Donald Trump entre autre, les conditions mystérieuses de détention à Guantanamo … ça n’avait donc rien à voir avec la presse people ou la presse sportive. Et comme toute bonne journaliste ne travaillant pas dans le milieu people/jet-set ça me faisait bondir que l’on me trouve bonne uniquement à emmerder les gens célèbres. Seulement, cette jeune femme n’était pas célèbre … Ou alors uniquement en Australie. N’étant arrivée que depuis 3 mois à Brisbane ma connaissance du gratin local était quasi inexistante, peut-être que j’avais une véritable starlette en face de moi. En tout cas, elle avait un comportement de diva !
« C’est pas après vous que je suis en colère soit dit en passant. Mais partez si ça vous chante. De toute façon, je ne vous donnerais pas ce que vous êtes venue chercher – oh, votre thé. » Et en plus cette fausse Kim Kardashian se permettait de me provoquer en buvant mon thé sous mon nez. Autant dire que je voyais rouge au fur et à mesure que les secondes défilaient. J’étais tombée sur une folle, une grande malade mentale … C’était pas de chance pour moi. Il y avait pleins d’individus sains d’esprits dans cette ville mais moi j’étais allée droit vers la plus cinglée. J’étais à deux doigts de me dire que j’avais vraiment le pire karma du monde quand un serveur passa juste à côté de moi, deux sodas sur un plateau. Je lui en pris un rapidement et déversa le contenu du verre sur la tête de la demoiselle en face de moi. Non je n’étais pas violente mais ça avait été plus fort que moi et je jubilais à l’idée d’avoir ruiné son brushing si bien réalisé. Beaucoup trop bien réalisé d’ailleurs, cette garce avait des cheveux magnifiques, je me vengeais comme ça !
« Je ne suis pas dans la presse people espèce de cinglée, je suis à la rubrique météo et j’en suis leur nouvelle présentatrice. » Précisais-je alors que je me rendais que pas mal de personnes nous épiaient. Forcément, un crépage de chignon ça fait toujours jaser ! xd
by brisounours
HJ: je m'excuse pour la longueur mais j'espère que ça te conviendra quand même
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Sitôt Evie avait compris qu’une autre pluie allait lui tomber sur la tête, une toute autre espèce faite de bulles et de sucre, qu’elle se leva d’un bond pour feinter. Avant de sauter sur ses pieds, elle eut la présence d’esprit d’empoigner son parapluie. Elle n’eut pas le temps de l’actionner cependant, bien trop lente. Malheureusement, elle n’avait pas hérité des dons de Kai qui, sur le terrain, savait anticiper et esquiver les attaques adverses avec une virtuosité à faire pâlir tous les rugbymen amateurs du coin – comme quoi la génétique avait ses limites. La vague de soda qu’elle reçut en plein visage lui picota immédiatement les pommettes, faisant crépiter ses pores qui lui démangèrent sous le choc des matières. Elle avait fermé les paupières pour contrer le liquide, mais il s’était quand même infiltré entre ses cils allongés par le maquillage, les consolidant douloureusement entre eux lorsqu’elle essaya de les rouvrir pour fusiller du regard son interlocutrice. Au moins, son mascara était waterproof.
Evelyn avait toujours eu un goût prononcé pour la discrétion. Elle ne comprenait pas le besoin vital qu’avaient ses parents de vivre sous le feu des projecteurs. Son père était plus frileux à l’idée d’être sur le devant de la scène malgré son parcours, alors que sa mère se complaisait plutôt dans l’éclat permanent des projecteurs braqués droit dans sa direction. Leurs filles avaient appris à vivre avec l’attention constante d’une certaine partie de la population, et si les deux premières, rejointes en chemin par la petite dernière, s’étaient vite faites à l’idée qu’elles devraient des comptes aux médias pour le restant de leurs jours, Evie – l’enfant du milieu, en quelque sorte – avait préféré prendre ses distances avec ce contrat tacite qu’elle avait été forcée de signer en naissant dans le clan Pearson. C’était en partie pour cette raison qu’elle ne supportait pas l’étau qui, chaque fois qu’elle faisait un pas dehors, lui enserrait la poitrine, et réveillait cette forme étrange de paranoïa qui pesait sur sa conscience. Aujourd’hui, c’était Naomie qui en faisait les frais. Quelque part, elle l’avait bien cherché.
Le visage dégoulinant de soda, elle ne bougea pas davantage. Seuls ses yeux s’engagèrent dans une analyse furtive de la situation dans laquelle elle s’était empêtrée, tête la première. A une époque où les smartphones se dégainaient aussi facilement qu’une arme de poing, les premiers flashes des appareils photos intégrés se firent entendre dans le petit café. Les chuchotis se joignirent à la mélodie, amenant certains questionnements à propos de l’incident qui venaient de se dérouler entre deux clientes, de prime abord, lambdas. Mais l’empressement de certains clients à immortaliser la scène dévoilait qu’ils avaient reconnu l’une des deux protagonistes de l’histoire. Le teint hâlé de cette dernière se voila d’une nuance de rose, traduisant son embarras.
L’erreur était humaine. Elle aurait aimé que Naomie prenne sur elle avec plus de maturité pour lui expliquer qu’elle se trompait en la prenant à partie de cette façon. S’en serait suivi de plates excuses de la part d’Evelyn, l’affaire aurait été, en somme, très vite étouffée. D’autant plus que, mauvaise foi oblige, c’était la faute de Naomie si elle avait enclenché ce quiproquo ; on n’avait pas idée d’utiliser les mauvais termes pour décrire sa situation professionnelle. Néanmoins, elle s’interdit de juger la présentatrice météo, donc – paranoïaque, peut-être, féministe clémente, assurément. Visiblement l’indulgence n’était pas une qualité propre à la race humaine ; c’était ce qu’on récoltait lorsque l’on se montrait un tantinet charitable en excusant une inconnue qui avait fait filer son taxi en se l’accaparant, alors qu’il avait déjà trouvé preneur. Ce n’était pas un problème, elle, elle savait très bien prendre sur elle. Un sourire, d’abord timide, creusa des fossettes au creux des joues de la jeune femme, tandis que les clichés pris à la volée par les clients du café filaient droits sur les réseaux sociaux. Elle dégagea son visage de ses cheveux humides, pris une serviette en papier qui traînait dans le plateau apporté par le serveur quelques instants plus tôt, puis rassembla ses affaires, avec l’intention de filer de cet endroit. Elle tamponna son visage avec la serviette, sauvant les dernières traces de maquillage appliqué le matin même, restant digne. Inutile de s’emporter face à l’impulsivité théâtrale de son interlocutrice, ça ne ferait qu’empirer les choses ; encore moins face au manque d’intimité dont elle souffrait cruellement à ce moment-là, le cliquetis des claviers de téléphone résonnant à ses oreilles – sa mère ferait des pieds et des mains pour attaquer quiconque divulguera l’information de toute façon. Après un moment, elle estima qu’elle avait fait de son mieux pour retrouver figure humaine. Elle largua la serviette en papier souillée sur la table, manœuvra pour exécuter quelques pas, puis tout en enfilant son trench, elle s’arrêta à côté de Naomie pour lui dire, tout simplement :
« Je vous laisse payer la note. » Elle fit glisser la lanière de son sac sur son épaule, et ne lui accordant rien d’autre qu’un regard rapide, elle prit son chemin vers la sortie.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ J’étais impulsive. De toujours d’ailleurs et ça ne m’avait pas forcément aidé dans la vie. Rob me le disait souvent que j’étais impulsive … Il me disait d’une voix froide et dénuée de sentiment après m’avoir – la plupart du temps – inondé de coups aux côtes et à l’abdomen. On pouvait aussi dire que c’était mon impulsivité qui m’avait permis de survivre à ce que j’avais subi pendant mon mariage. Mon impulsivité qui avait fait que, par moment, Rob ne m’avait pas tué … Mon impulsivité qui m’avait poussé à le provoquer, lui faire peur … Même si c’était, aussi, cette malheureuse impulsivité qui, d’après lui, provoquait sa colère ; faisait qu’il me frappait parce qu’il était obligé puisque je ne lui obéissais pas, que je n’étais pas une bonne épouse. Lui, il avait bon cœur parce qu’une femme il pourrait en avoir une bien plus belle, plus docile, plus tout mais il me choisissait moi et que j’étais bien chanceuse.
Donc oui, j’étais parfois excessive dans mes comportements. C’était aussi une barrière que je mettais entre les autres et moi pour ne pas être trop à découvert. Je ne me livrais pas facilement aux autres. Peut-être qu’inconsciemment, je n’admirais que le brushing impeccable de Kim Kardashian mais je jalousais aussi sa confiance en elle, sa détermination, son caractère qui semblait déterminé …. Tout ce que je n’étais pas en somme. Parce que si j’avais été comme elle, je n’aurais pas démarré mes études à 21 ans, en passant mon diplôme de fin de lycée en candidate libre, ni mes diplômes de journalisme bien plus tard. Je n’aurais pas fait le mauvais choix en pensant naïvement que Rob Sloan m’aimait. Parce que ce n’était pas l’amour qui nous liait, c’était de la perversion, de la manipulation. Alors j’avais réagi au quart de tour avec cette jeune femme. Et sitôt, j’avais versé le contenu de ce verre de soda sur sa longue chevelure ébène, sitôt ma jubilation faisait place au regret. Mon dieu, je détestais me donner en spectacle de cette manière !! Cependant, le mal était fait et je voyais déjà un bon nombre de personnes dégainer leurs smartphones … La vidéo ferait surement le buzz d’ici quelques temps. Dieu que je me sentais stupide ! J’aurais voulu m’excuser d’avoir réagi de manière si virulente mais j’étais comme pétrifiée par la honte.
Evie s’essuya tant bien que mal le visage et s’en alla en me demandant de payer. Une chose était sûre : jamais plus on ne me verrait dans ce café !!