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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMer 28 Fév 2018 - 19:50


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Sid Bauer
L'horloge affichait sept heures du soir. Il ne faisait pas encore nuit, mais le soleil commençait à se coucher. Se cachant derrière les montagnes, transformant la couleur des nuages en un rose pâle et la lumière s'assombrissait. Toi tu rentrais à peine de ton jogging en compagnie de ton chien, qui n'arrêtait guère de haleter, demandant désespérément de l'eau. Tu lui remplis sa gamelle avant de boire à ton tour dans une bouteille bien fraîche. Tu transpirais, l'humidité de l'automne avait faiblement frisé tes cheveux bruns. Tu reprenais peu à peu ton souffle, ton corps reprenait peu à peu la chaleur confortable de ton appartement. Tu avais chaud, tu n'avais qu'une envie ; prendre une douche. Enlevant tes chaussures sans trop faire gaffe à les bien ranger, tu courrais, presque, vers ta salle de bain. L'automne n'était pas ta saison préférée. La pluie, le mauvais temps, les feuilles mortes par terre, quand bien même leur couleur pouvait être réchauffant et affriolant, tu n'aimais pas cette saison des moissons et des potirons. Non, comme chaque année, tu attendais l'hiver avec impatience. Cette saison qui n'a guère sa place en mois d'août, mais dont tu as toujours apprécié pour la neige et les gros pulls. L'eau chaude coulait à flot sur ton corps maigre, laissant des gouttes s'éclataient contre ta peau, tu te laissais, là, en dessous du pommeau de douche pendant de longues minutes. Tu profitais de ce seul instant de calme, de cette agréable sensation où ta chaleur corporelle revenait petit à petit. Fermant les yeux, tu inclinais ta tête vers l'arrière et venait laisser tes doigts fins et longs parcourir ton corps. Tu avais cessé de compter combien de femmes et hommes ont caressé, ainsi, ton corps. Ceux qui l'avaient fait avec ton consentement et d'autres qui pensaient que tu n'étais plus maître de ton propre corps. De tes doigts, tu sentais ta cicatrice. Cette grosse cicatrice au niveau du bas ventre qui te rappelait les déchirures de ton passé. Ces longues heures à rester dans un même lit d'hôpital pour des opérations qui n'auront, au final, rien changer. Tu ouvrais les yeux en y pensant, enlevant d'un geste brusque ta main de ta cicatrice. Ces souvenirs te brûlaient la peau, comme l'eau chaude qui devenait de plus en plus chaude à force d'y rester. Tu décidais de commencer à te laver.

Une fois sortie de la salle de bain, vêtue d'un pyjama, tu essuyais une dernière fois tes cheveux mi-longs contre une serviette avant de la jeter dans le panier à linges sales. Ton chien, lui, était parti depuis longtemps dans les bras de Morphée. Tu souris en le voyant affaler comme un idiot dans son panier, il était mignon. Tu jetais un œil vers l'horloge ; vingt heures moins le quart. Il n'était pas tard, mais ton ventre criait famine. Te dirigeant vers ta cuisine, tu essayais de chercher ce que tu allais bien pouvoir manger. Ironiquement, le frigo était pratiquement vide. Tu soufflais en pensant à devoir faire des courses, tu fermais celui-ci ne trouvant rien à te mettre sous la dent. Ouvrant les placards, tu trouvais un pot de nouilles épicées instantanées. Cela fera largement l'affaire, avais-tu pensé. Tu laissais bouillir l'eau dans ta bouilloire avant de la verser dans ton pot. Tu refermais celui-ci, patientant quelques minutes avant de vider toute l'eau. Versant le liquide rouge de la sauce épicée, tu y rajoutais les graines de sésames avant de venir y tremper tes baguettes. Ton canapé allait faire d'office de table et ta télé d'objet de divertissement pendant ton repas. Tu l'allumais, tombant sur un vieux sitcom des années quatre-vingt-dix et tu commençais à savourer ton simple repas. Dehors, la pluie avait commencé à tomber par quelques gouttes puis le déluge venait s'abattre sur Brisbane ainsi que contre tes vitres. C'est après avoir fini tes nouilles que la sonnerie de ton portable se fit entendre dans ton salon. Tu venais l'attraper d'une main, tandis que tes yeux étaient toujours fixés sur ton écran de télévision. Tu jetais un œil sur le nom du contact et restais quelque peu sur le cul en voyant le nom de Sid qui s'était affiché. Tu ne comprenais pas pourquoi il t'appellerait, surtout quand ça fait presque sept mois que tu n'avais plus aucune nouvelles de lui. Mais tu avais quand même répondu à son appel, sans trop savoir pourquoi non plus.


«Oui, Sid?» avais-tu commencé la conversation or ce que tu entendais comme réponse n'était que le son de sa voix où les mots manquaient. Tu fronçais les sourcils, lui dit de patienter avant de baisser le son de ta télévision. Demandant de répéter, tu n'avais, encore, rien compris ce qu'il disait, seulement des bribes de phrases et mots. «Sid, doucement, tu as bu ? Qu'est-ce que tu as ?» De par sa façon de parler tu en avais conclu qu'il était sûrement pompette, voir légèrement bourré. Tu entendais des mots comme "elle est partie" et un faible prénom "Harley" suivi du tien. Tu voulais en savoir plus, comprendre ce qu'il voulait dire dans tout ça, mais Sid avait fini par raccrocher. Tu regardais ton téléphone, l'air inquiet et curieux. Tu voulais savoir ce qu'il se passait chez Sid et, en même temps, tu avais peur pour son cas. Tu te mordis ta lèvre, ne cessait de bouger tes jambes en te demandant ce qui était mieux à faire dans cette situation. «Et puis merde.» Avais-tu déclaré après t'être levé de ce canapé. Tu jetais le pot dans la poubelle et venais te diriger vers ta chambre où tu devais choisir un habit. Vu le temps déplorable dehors, tu décidais d'habits chauds. Un jean, un pull noir et des bottes. Tu viens mettre par-dessus tes épaules un gros manteau épais puis une écharpe. Tu attrapes un parapluie avant de te regarder dans le miroir. Heureusement, tes cheveux avaient suffisamment séché pour cette pluie et ta tronche était potable. Tu pris ton sac à main, tes clés ainsi que celles de ta voiture et tu partais pour le parking. Par chance tu te souvenais où il habitait et quand même bien il était dans le même quartier que toi, son bâtiment se situait un plus haut du tien et par ce déluge, tu ne voulais pas marcher avec ton parapluie. Vous deux, ça remonte. Tu l'avais rencontré lors d'une soirée d'un ami en commun et vous vous êtes directement plu. Ce même soir, tu avais fini dans son lit et depuis tu ne l'avais plus quitté. Pourtant, vous ne ressentiez rien pour l'autre. Si ce n'était que de l'affection, il n'y avait rien qui ressemblait à de l'amour. Alors, vous avez continué à vous voir, de temps en temps, jusqu'à ce que le temps vous rattrape. Ne voyant plus aucune raison de vous revoir, vous vous êtes lâché dans de bons termes. Depuis, cela faisait sept mois que votre petite histoire est passée et il vient te rappeler ce soir, sans crier gare. Ce soudain appel et ses paroles étranges avaient attisé ta curiosité. Tu voulais savoir ce qu'il avait et aussi, si tu le pouvais, l'aider. Arrivant devant son immeuble, tu fis un simple créneau avant de sortir accompagné de ton parapluie. Devant celui-ci, tu l'appelais sur l'interphone. Il répondit.

«Sid, c'est moi Zelda, ouvre-moi s'il te plaît.» Aucune réponse si ce n'est le faible bruit de la porte, t'indiquant qu'il t'avait ouvert. Tu entrais dans le hall, entrait dans l'ascenseur et appuyait sur le numéro de l'étage. Une fois devant la porte tu ne savais plus si tout ça était une bonne idée ou non, tu ne savais plus si tu devais faire marche arrière et rentrer chez toi. L'idée de le revoir, Sid, te paraissait comme mauvaise maintenant. Son visage allait te rappeler des souvenirs, bons comme fades. Tu avalais ta salive et au moment où tu allais toquer, la porte s'ouvrit, laissant apparaître le visage de Sid en face du tien. Tu restais surprise, revoyant son visage, mais il avait l'air si différent. Si triste, si meurtri, qu'avait-il ? Vous ne dites rien, gênés avant qu'il ne te laisse entrer. Aucune marche arrière possible. Dedans, la mélancolie puait. Les rideaux étaient clos, ne laissant entrer aucune lumière, sur la table basse des cadavres de bières, des verres de whisky vide. Tu avais raison, il avait bu. Sid vient s'affaler sur son canapé avant d'enterrer son visage entre ses mains. Avait-il honte ? Était-il embarrassé par cette situation ? Tu te reprenais. «Qu'est-ce qui se passe Sid ? Pourquoi tu m'as appelé soudainement ? Je vois que tu as bu, beaucoup même, j'avais raison.» Posant seulement ton sac à main, ainsi que ton parapluie et écharpe, tu viens t'asseoir à ses côtés. «Je suis inquiète, Sid. Ton attitude au téléphone était bizarre.. Qu'est-ce que tu as ? Tu es tout pâle. C'est qui cette Harley ?» Il ne répondait pas. «Dis-moi tout.» Tu posais ta main délicatement sur son épaule, tu étais là pour lui. Du moins, tu le pensais. 
©️ FRIMELDA



Dernière édition par Zelda Trần le Dim 16 Sep 2018 - 22:26, édité 4 fois
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Sid Bauer
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le tatoueur au coeur tendre
le tatoueur au coeur tendre
  
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
LOGEMENT : #55, spring hill [appartement]
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POSTS : 1630 POINTS : 170

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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #0489B1
RPs EN COURS : aisling #14aisling #16aisling [r.a. sinling]min-kyung #2

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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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AVATAR : andy biersack ♥
CRÉDITS : alegria (avatar) • astra (signature) • loonywaltz (ub) • VAW (dessin) • whitefalls (montage)
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2016
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMer 4 Juil 2018 - 4:40

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Un verre dans une main, son whisky dans l'autre, il penche la bouteille. Le liquide ambré sort du goulot à gros bouillons et va s'écraser au fond du verre. Il l'avale en deux lampées, à peine dérangé par la morsure de l'alcool dans sa gorge. Le verre, vidé de son contenu – et maintenant dénué d’intérêt pour Sid –, gît abandonné sur la table basse du salon. Du pouce, Sid appuie sur le bouton Appel de son portable. Au bout du fil, la voix froide et mécanique d'une opératrice robotique retentit.
Le numéro que vous avez composé n'est plus attribué.
Tout à coup, le téléphone semble peser une tonne et il n’a plus la force de le garder appuyé contre son oreille. Sa main retombe mollement d'elle-même sur le canapé. Il reste immobile, le regard perdu dans le vide. Au bout d'un long moment, il retrouve l'énergie de bouger. L'alcool lui vole sa coordination, le fait ressembler à un pantin désarticulé, mais il engourdit aussi la douleur. Il tend la main à l'aveugle jusqu'à ce que ses doigts gourds se referment sur le goulot. Il porte la bouteille directement à sa bouche, sans même s'embarrasser du verre cette fois. Il est petit, bien trop petit pour calmer sa soif ou éteindre le feu de forêt qui brûle dans sa poitrine. Au bout de longues gorgées, il repose la bouteille sur la table basse. Il sent le sommeil le gagner tout à coup et il ne lutte pas contre ses paupières qui se ferment. Il s'enfonce plutôt dans les coussins et laisse Morphée l'emmener faire un tour.

▼▲▼

Il ouvre un œil vitreux, tiré du sommeil par une langue rugueuse qui lui lèche le visage. C'est Mouse, lui apprend son cerveau rendu cotonneux par les brumes d'alcool. Il ignore depuis combien de temps il dort, mais il a l'impression que toutes ses articulations ont rouillé pendant sa sieste impromptue. De peine et de misère, il réussit à s'asseoir à peu près droit sur le canapé. Une tonalité monotone s'échappe de son téléphone. Il n'a jamais raccroché et l'appel au néant dure depuis presque cinq heures. Il appuie sur le bouton rouge en soupirant, puis se frotte vigoureusement le visage. Il a l'impression qu'un rat est venu crever dans sa bouche pâteuse pendant qu'il dormait. Écœuré par le goût horrible coincé sur sa langue, il attrape la bouteille de whisky. Quelque part dans sa tête, la petite voix de sa conscience, toujours la dernière à se taire et la première à dessoûler, lui souffle que ce n'est probablement pas une bonne idée. Il l'ignore superbement, glissant la bouteille entre ses lèvres pour avaler le fond de whisky. Dépité, il jette un coup d'œil à travers le goulot, comme pour vérifier qu'il ne reste bel et bien plus d'alcool.

Il se lève et, sur des jambes mal assurées, se rend jusqu'à la cuisine où l'attend une autre bouteille bien pleine. Il la prend et retourne sur le canapé. Il pose le whisky sur la table et dévisse le bouchon lorsque son regard tombe sur son téléphone. Il se souvient vaguement d'avoir essayé d'appeler Harley. Il ne peut s'empêcher de se demander si, après avoir bu comme il l'avait fait, il n'avait pas mal composé son numéro de téléphone. Il ne peut pas croire qu'elle serait vraiment partie sans même lui dire au revoir. Il doit avoir mal composé le numéro, c'est la seule explication possible. Il n'a qu'à prendre son téléphone et à l'appeler pour le prouver. C'est aussi simple que ça. Et si tu te trompais? D'un brusque coup de poignet, il dévisse le bouchon et l'envoie valser sur la table. Pour se donner du courage et fermer le clapet à la petite voix, il avale quelques gorgées, puis quelques autres pour faire bonne mesure. Il attrape le portable et, le plus prudemment du monde, il appuie sur les touches pour former le numéro d'Harley.
Le numéro que vous avez composé…
Défait, il raccroche avant même que l'opératrice n'ait terminé de parler. Il reste immobile, le regard perdu dans le vide. Il se sent vidé tout à coup, creux à l’intérieur comme une poupée russe esseulée.

Il ne sait pas depuis combien de temps il a raccroché. Sur l’écran toujours illuminé de son téléphone, un nom brille bien en évidence. Il appuie dessus et porte machinalement le téléphone à son oreille. Au bout du fil, la sonnerie retentit puis une voix féminine répond. « Oui, Sid? » Il est tellement surpris qu’il reste muet pendant quelques secondes avant de retrouver sa voix. « Tiens, t’veux m’parler toi? C’pas comme l’autre. Com’Harley. » Les mots se bousculent à ses lèvres et à force de vouloir sortir tous en même temps, ils s’écrasent et se poussent les uns et les autres pour ne plus devenir qu’un ramassis incompréhensible de sons. Calme et posée, quoiqu’empreinte de confusion, la voix de Zelda lui demande ce qui se passe. « C’est… elle est partie. J’ai été con mais elle est partie. Et j’pas pu lui expliquer pourquoi. » Il se tait, prend une longue inspiration saccadée. « Pas compris Zelda, elle a pas compris. Pourquoi elle a pas compris? » Il voudrait couper poliment l’appel, s’excuser de l’avoir dérangée à une telle heure…
(quelle heure il est d’ailleurs)
…mais il n’est pas en état de raisonner correctement et il raccroche simplement.

Il ne sait pas trop pourquoi il a appelé Zelda. Peut-être parce qu’avec ses cheveux de jais et ses jolis yeux noirs bridés, elle ne pourrait pas être plus à l’opposé d’Harley, de sa crinière dorée et de ses prunelles bleues. Ou alors, c’est parce qu’elle représente le passé, la possibilité de revenir en arrière et d’éviter la douleur. Ils venaient à peine d’arrêter de se fréquenter lorsqu’il était tombé sur Harley à cette convention de tatouage. S’il pouvait effacer Harley et revenir en arrière, il retournerait avec Zelda. C’était si simple avec elle : pas de sentiments ni d’exigences, qu’une belle amitié et des moments de plaisir partagés. Et puis leur relation s’était étiolée et ils avaient cessé de se voir. Il n’y avait pas eu de grande colère ni de moments dramatiques, juste un accord tacite entre eux qui laissait supposer que la magie avait assez duré et que c’était le moment de revenir à la réalité.
Il est tiré de ses pensées par l’interphone qui sonne. Il se lève lentement et se traîne jusqu’à la porte. Heureusement, il n’y a que quelques mètres du salon au hall, car il ne se serait pas rendu beaucoup plus loin. Il s’appuie lourdement contre le mur et presse le bouton. Une v:oix féminine retentit, déformée par le haut-parleur bas de gamme de l’immeuble. « Sid, c'est moi Zelda, ouvre-moi s'il te plaît. » Il hésite un moment. Il voudrait lui dire de retourner chez elle, mais il se sent mal de l’avoir fait venir jusqu’ici pour rien. Sans compter qu’il n’a vu personne depuis des jours… Il appuie sur le bouton. En attendant qu’elle rejoigne son étage, il appuie sa tête lourde sur son avant-bras posé sur le mur. Le sol tangue et, pour la première fois en plusieurs jours, il se rend compte qu’il a vraiment trop bu. Au bout d’un moment qui semble terriblement long à Sid, mais qui, en réalité, ne dure que quelques minutes, des coups se font entendre à la porte. Il s’efforce de se redresser pour ouvrir. Derrière la porte, Zelda se tient debout, un parapluie détrempé à la main. Silence. Il ne sait pas quoi dire, sinon qu’il regrette de l’avoir appelée. Et, même saoul comme il l’est, il sait reconnaître que ce n’est pas l’entrée en matière du siècle. Elle ne dit rien non plus. Il finit par s’écarter pour la laisser passer, puis il retourne au salon et se laisse choir sur le canapé. Ce simple mouvement lui donne la nausée et il écrase son visage dans les paumes de ses mains dans l’espoir que la pièce cessera de tourner.

La voix de Zelda lui parvient, tordue par l’alcool qui circule dans son système. Au bout de quelques secondes, le coussin à sa droite s’affaisse et il comprend qu’elle s’est assise à côté de lui. D’une voix douce, elle lui propose de se confier. Malgré son esprit embrumé par le whisky, il s’efforce de remettre ses pensées en ordre. Il se souvient vaguement de ce qu’il a marmonné au téléphone, mais surtout que ça n’avait rien de cohérent. Il tourne la tête vers Zelda, appuyant sa tempe plutôt que son front dans sa main ouverte. « Harley, c’était… la femme de ma vie, j’crois. Elle est partie à cause de moi, j’ai pas pu l’en empêcher. Elle n’a pas voulu que je la retienne. » Depuis cette nuit-catastrophe où une Aisling complètement défoncée est déboulée dans son appartement, il n’a pas versé une larme. En parlant, pourtant, il sent une boule se former dans sa gorge et ses yeux se remplissent d’eau. C’est ce qui semble réveiller sa dignité et il se rend soudain compte de ce qu’il a fait. Il a appelé une fille à qui il n’a pas parlé depuis plusieurs mois. Pire encore : non content de l’avoir attirée jusqu’ici, il s’apprête à lui raconter ses états d'âme. Au moins, son embarras chasse les larmes et il laisse échapper un long soupir découragé. « J’suis désolé d’t’avoir appelée. Tu peux t’en aller si t’veux. T’dois avoir autre chose à faire. » Il ne lui en voudrait pas si elle s’en allait, mais il ne peut empêcher une toute partie de lui-même – celle qui ignore sa honte à l’idée d’être vu dans cet état – de souhaiter qu’elle reste.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyLun 9 Juil 2018 - 14:50


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Sid Bauer
Dehors, une tempête faisait rage. Le vent soufflait à en siffler les tympans, la pluie - elle - coulait à flot, s'écrasait contre les fenêtres par le mistral. Dedans, le calme, la mélancolie dans l'atmosphère. Le temps semblait en pause dans l'espace temps, ne serait-ce que pour quelques minutes lorsqu'ils furent dans la même pièce. La pluie diluvienne - aussi puissante pouvait-elle - n'arrivait guère à se faire entendre jusqu'à leurs oreilles. C'était comme si depuis l'arrivée de la mannequin, les bruits et nuisances sonores s'étaient rendu au silence. Ayant pour but de se focaliser sur le sujet de sa visite non anticipait. Les volets fermés, faible luminosité entouré le tatoueur entre ses murs, refermant son malheur sur lui-même. Plusieurs bouteilles d'alcool, vides, disposées un peu partout dans son appartement où les murs s'empreignaient petit à petit de la forte odeur des boissons mélangeaient à l'éthanol. Si Zelda avait l'habitude de l'odeur du whisky dans ses verres, sa respiration - elle - ralentissait à chaque bouffée d'air. Assise aux côtés de Sid, celui qu'elle prétendait désormais comme un ami proche, ses yeux vouaient à le dévisager. Regardant de haut en bas, de bas en haut, elle ne croyait pas un jour à le voir ainsi dans ses conditions malheureuses. C'était bien la première fois que l'asiatique voyait son Sid dans cet état déplorable et pourtant elle l'avait déjà vu boire jusqu'à ne plus pouvoir marcher droit. Lui qui est toujours souriant, où la bonne humeur brûlait constamment dans ses yeux bleus azur. Jamais la vietnamienne n'aurait imaginé le voir aussi déprimé. Ses beaux yeux qu'elle adorait voir chaque jour, dévorait du regard, perdaient peu à peu l'intensité de sa magnifique couleur face au chagrin qu'il éprouvait au fond de lui. Ses lapis lazuli, comme elle aimait les nommer, n'avaient plus goût à briller. Main sur son épaule, il répondit à son appel en collant sa tempe sur celle-ci. Dans un mouvement lent, son regard finit par faire face à Zelda. Depuis le début de la soirée, c'était bien la première fois que Sid daignait regarder dans les yeux de la mannequin. Zelda ne le lâchait point du regard. Ses petits yeux marrons parcouraient le visage de son ami. A la rencontre de leur regard, le temps s'arrêtait une deuxième fois. Il se figeait, les laissant au centre du monde. Les pensées de Zelda ne s'arrêtaient qu'au prénom de "Sid", imaginaient l'histoire qu'il allait lui raconter quand bien même elle pouvait facilement se douter de quelques bribes.

« Harley, c’était… la femme de ma vie, j’crois. Elle est partie à cause de moi, j’ai pas pu l’en empêcher. Elle n’a pas voulu que je la retienne. » Le tatoueur ne parlait plus d'«elle», mais d'Harley désormais. Un prénom qui ne lui disait rien. Harley, cette femme qui restera inconnue aux yeux de Zelda, mais plus qu'une simple personne pour ceux de Sid. Un chagrin d'amour, un coeur brisé, Zelda l'avait bien compris en entendant sa gorge nouée à travers le téléphone. Recoller les morceaux de son petit coeur n'était pas une mince affaire et surtout pour Zelda. Quand bien même elle a déjà été amoureuse - ne serait-ce qu'une fois - elle n'y connaît pas grand chose à l'Amour avec un grand A. Ce sentiment à la fois si doux, beau, merveilleux et à la fois si destructeur et intouchable. Un chagrin d'amour la mannequin en avait déjà vécu, mais elle a réussi à oublier la douleur qu'elle pouvait éprouver à l'époque. Des larmes de crocodiles jusqu'à ne plus en avoir, l'envie de s'arracher son propre coeur et l'envie de ne plus jamais croire aux sentiments idéalisés. Depuis ce jour, l'asiatique s'était promis de ne plus jamais tomber amoureuse de quiconque. Jusqu'ici, elle y arrivait parfaitement bien. L'histoire entre elle et Sid n'avait aucun goût idyllique, mais cela n'en restait pas moins des beaux moments partagés. Harley, peut-être était-elle le premier amour de Sid ? Ou alors une ex parmi tant d'autres. Qu'avait-elle de si particulier aux yeux de son ami pour qu'elle soit vu comme la femme de sa vie ? Bien trop de questions fusées dans le crâne de Zelda, sa curiosité la démangeait. Mais - après tout - ce n'était guère le bon moment. Dans les beaux yeux de Sid, la tristesse allait l'emporter. Pourtant - peut-être à cause de son ego - il finit par avaler son embarras et détourne le regard. « J'suis désolé d't'avoir appelée. Tu peux t'en aller si t'veux. T'dois avoir autre chose à faire. » avait-il fini par laisser échapper entre son long soupir.

C'est vrai, elle pourrait facilement partir. Zelda n'avait rien dit jusque là et ne savait toujours pas quoi faire pour l'aider même si elle en mourait d'envie. Pourtant, quelque chose la retenait ici, l'empêchant de partir. La vietnamienne n'a jamais été forte pour aider les autres puisqu'elle en voyait jamais la peine. Parce qu'ils n'en valaient jamais la peine. Les faux amis, les faux sourires, elle les connait trop bien pour ne pas en rater. Mais Sid - lui - est différent des autres. Il reste un homme avec qui elle a passé des mois entiers avec sans se demander jusqu'où cela pourrait les mener car elle a toujours su la réponse. Devant elle se trouvait un homme totalement différent du Sid qu'elle connaît. Le voir dans cet état l'attriste beaucoup. Elle aimerait - non - elle allait y remédier du mieux qu'elle peut. Sid a - sûrement - demandé la Lune pour l'aider, mais le voilà avec une simple météorite s'emmêlant sur son chemin. D'un geste assuré, Zelda prit dans ses mains le verre de whisky qu'avait Sid et la bouteille dans l'autre. Elle se leva et marcha en direction de la cuisine pour y laisser couler le nectar alcoolisé dans l'évier. L'asiatique fit volte-face à Sid, bras croisés entre eux, l'air assuré et bienveillant. « Si tu n'as vraiment pas besoin de moi, tu aurais dû le dire avant que je vienne ou alors avant que je rentre chez toi et là je serais parti. » Elle s'approcha petit à petit de son ex compagnon, les bras qui se détendaient à chaque pas ainsi que le regard. « Mais tu ne l'as pas fait. Tu ne veux pas que je parte autant que moi. » Debout devant Sid qui restait assis, quelque peu surpris. D'un mouvement lent, l'une de ses mains vient s'étaler contre la joue de Sid. Ses doigts de pianiste caressaient gentiment celle-ci. « Je ne serai sûrement pas d'une grande aide, mais je ferai tout pour revoir ce beau sourire sur ton visage » réussit-elle à sortir. Elle ne penserait pas dire une telle chose, surtout dans ces conditions, mais les sentiments avaient pris les devants. Zelda décolla sa main de sa joue où la sensation de celle-ci restait encore gravé dans la paume. Elle regardait autour. « Je t'ai déjà débarrassé de l'alcool, du moins, ce tu avais entre les mains. C'est déjà ça de fait en voyant ton état. Je sais que tu n'avais que ça pour noyer ton chagrin, mais ce n'était sûrement pas la bonne idée que tu as eu » Elle ouvrit les fenêtres, laissant l'air pénétrer dans l'appartement. Il pleut toujours on dirait... « Un peu d'air frais te fera du bien. » Elle vient reprendre place aux côtés de Sid, prit ses deux mains dans les siens et le regard sérieux ne quittait jamais celui du tatoueur. « Tu n'es pas obligé de tout me raconter si tu n'en as pas envie. Mais je sais rester quelqu'un de bonne écoute quand il le faut. » Elle voulait tout savoir, du début jusqu'à la fin, elle encourageait par la pensée Sid de se lancer. Mais en aucun cas, elle n'allait forçait la main.

 
©️ FRIMELDA



Dernière édition par Zelda Trần le Dim 16 Sep 2018 - 22:26, édité 2 fois
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PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyVen 24 Aoû 2018 - 4:55

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Zelda ne répond rien. Muette, elle scrute pendant de longues secondes le visage de Sid, comme si elle était à la recherche de quelque chose. Elle doit finir par trouver ce qu’elle cherche, car elle se met en mouvement, sans pour autant prononcer la moindre parole. Son bras se tend vers la bouteille qui semble s'être fusionnée à la paume de Sid depuis quelques jours. Le verre lisse glisse entre les doigts de Sid. Il voudrait empêcher Zelda de lui arracher sa bouée, mais ses mains gourdes n'arrivent à rien et il doit se résoudre à regarder la jeune femme prendre le chemin de la cuisine. Il sait ce qu'elle va faire, mais il n’arrive pas à trouver l’énergie de se précipiter pour l’en empêcher. De toute façon, saoul comme il est, il réussirait juste à s’écraser violemment sur le sol. D’où il se trouve, il ne peut voir le liquide ambré s’écouler dans l’évier de la cuisine, mais il entend les glouglous du whisky qui s’écoule par le goulot de verre. Une fois sa mission terminée, Zelda se tourne vers Sid. « Si tu n'as vraiment pas besoin de moi, tu aurais dû le dire avant que je vienne ou alors avant que je rentre chez toi et là je serais parti. » Évidemment qu’il a besoin d’elle! S’il a composé son numéro, même inconsciemment, c’est qu’il n’en pouvait plus d’être seul avec son deuil. Alors qu’elle s’approche, détendue, presque nonchalante, elle ajoute d’un air assuré : « Mais tu ne l'as pas fait. Tu ne veux pas que je parte autant que moi. » Il s’avoue vaincu et hoche la tête. « T’as raison, j’pas envie qu’tu partes. »

Une main se pose sur sa joue, légère comme une caresse, puis disparaît aussi vite qu’elle est apparue. La voix de Zelda s’élève dans la pièce, lui adresse doucement des reproches. Il soupire en faisant la même tête coupable qu’un gamin qui se serait fait prendre la main dans le sac. Il savait très bien en débouchonnant sa première bouteille que c’était une mauvaise idée, qu’il finirait au fond d’un gouffre, mais il n’avait pas su résister pour autant à l’appel du whisky. Une brise légère, chargée de l’odeur de la pluie et des feuilles mortes, vient lui chatouiller le nez. Il songe distraitement que c’est parce que Zelda a ouvert la fenêtre, mais il ne s’attarde pas à cette découverte parce que la jeune femme revient déjà vers lui. Elle s’installe à nouveau à ses côtés sur le canapé. « Tu n'es pas obligé de tout me raconter si tu n'en as pas envie. Mais je sais rester quelqu'un de bonne écoute quand il le faut. » Raconter son histoire? Pourquoi pas. Peut-être que cela lui permettra de déloger la boule de tristesse qui s’est formée dans sa gorge et dans son cœur.

Pendant de longues secondes, il ne dit rien, s’efforçant de regrouper ses pensées brumeuses en un tout à peu près cohérent, puis il prend la parole. Il parle lentement, en articulant au possible et, même s’il a sans doute l’air idiot, ça lui permet au moins d’éviter que l’alcool dans son système ne mâche et recrache chacun de ses mots en les rendant incompréhensibles. « J'ai rencontré Harley dans une convention de tatouages, elle était photographe pour l'événement. J’lui ai presque tombé dessus, littéralement. » Il laisse échapper un ricanement amusé au souvenir de l’incident. « J'avais trouvé un dessin par terre et j'étais trop occupé à l'observer pour regarder où je mettais les pieds. Elle, elle passait une mauvaise journée et elle était pas contente du tout d'avoir été bousculée. Mais le dessin, le dessin que j'avais trouvé sur le sol, j’me suis rendu compte que c'était le sien. Elle a un style particulier... Attends... » En prenant la poudre d’escampette, Harley a emporté toutes ses affaires – elle est même passée en douce au salon pour prendre son matériel et lui remettre sa clef –, mais il lui reste toujours ce portrait de lui qu’elle avait fait. Il n’a pas su se résoudre à le jeter, même si c’est à l’endos de ce dessin qu’elle a gribouillé les mots qui lui ont brisé le cœur :

J’ai été heureuse de te connaître.
Je vais passer au salon récupérer mes affaires et je mettrai la clé dans la boîte aux lettres.
Bonne vie Sid.
H.

Juché sur ses jambes encore malhabiles, il se traîne jusqu’à la table de cuisine, sur laquelle gise une montagne de papiers divers – courrier pas ouvert, circulaires, emballages de nourriture rapide – et des cadavres de bière. Après avoir cherché quelques minutes dans le fouillis sous le regard incertain de Zelda, il met enfin la main sur le portrait. Il revient vers la jeune femme et se laisse à nouveau choir sur le canapé. « C'est elle qui l'a dessiné. C'est Harley, » dit-il en faisant glisser un doigt léger sur le fusain. Les traits sont épais, sûrs, et confèrent à son visage une expression sauvage qu'il ne lui connaît pas. Il tend la feuille à Zelda et reprend son histoire pendant qu'elle scrute le portrait. « On a passé la journée ensemble, puis la nuit, puis la journée suivante... C'était comme... comme une connexion instantanée, comme si on s'était toujours connu. Je lui ai tout déballé ma vie, même ce qui est arrivé à ma mère. Elle m'a raconté ses secrets elle aussi. Juste comme ça, on était devenu un couple. Ça s’est fait tout naturellement, ça allait de soi. C’était merveilleux, tout allait bien. Et puis… »

Il s’interrompt brutalement et son regard qui, jusque-là, passait du mur devant lui au visage intéressé de Zelda, retombe sur ses mains, qu’il a sagement croisées sur ses cuisses. « J’ai une amie qui a des problèmes… des problèmes de drogues, graves. » Le visage cireux d’Aisling revient danser devant ses yeux. S’il boit depuis cette soirée, c’est pour oublier le départ d’Harley, mais aussi pour chasser le souvenir de l’air hagard de son amie. Ce soir-là, il avait vraiment cru qu’elle allait y passer, morte d’une overdose sur le carrelage de sa salle de bain. « Elle est débarquée ici, complètement droguée. Son dealer venait d’enfoncer sa porte et elle savait pas trop où aller, alors elle est venue ici. J’avais pas encore parlé d’elle à Harley et j’pense… j’pense qu’elle a mal compris notre relation. Elle a pensé qu’il y avait quelque chose entre nous et elle est partie. » Sa voix s’étrangle sur le dernier mot et il doit s’éclaircir la gorge pour poursuivre. « Elle est pas juste partie de chez moi… Elle est bohème, Harley, elle reste jamais longtemps au même endroit. Et j’croyais l’avoir convaincu d’rester ici, mais elle a disparu. Et ç’ma faute. J'ai rien expliqué. Mais elle a pas voulu écouter non plus. » Comme si la réalité de la situation le frappait pour la première fois de plein fouet, les larmes se mettent à monter, en un raz-de-marée brutal qu’il n’a ni l’envie, ni l’énergie de retenir. Il ne peut que cacher son visage dans ses mains et sangloter comme un gamin qui a perdu son jouet préféré.



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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyDim 9 Sep 2018 - 23:35


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Sid Bauer
Assis côte à côte, leurs épaules qui peinent à se toucher et pourtant Sid semblait si lointain aux yeux de Zelda. Les yeux du jeune homme qui avaient pour habitude de briller dans l'obscurité, n'osaient plus apparaître une once d'espoir. Les yeux perdus dans le vide, sans aucun sentiment qui en découlait, c'était bien la première fois que Zelda le voyait ainsi. Cacher dans son monde intérieur, il était bien difficile pour la mannequin de percevoir et comprendre ce qu'il ressentait. Lointain, Sid était dans un tout autre monde que Zelda. L'asiatique, pour le peu de temps qu'ils ont partagé ensemble, n'a jamais vu son ex-compagnon ainsi. Vide, avide de toutes émotions, lent et n'a daigné arracher un simple sourire vers celle qui avait pour habitude de panser ses cauchemars. Bien entendu, leur histoire appartient désormais au passé, mais si une nouvelle opportunité venait à se reproduire entre eux deux, Zelda n'hésiterait guère. La vietnamienne n'est pas amoureuse, ne l'a jamais été, mais le jeune homme a été le premier qui savait lui parler, lui conseiller et prendre soin d'elle comme on protégerait une pierre précieuse. Or, quand bien même ses pensées fusaient dans sa tête, la trentenaire ne pourrait se projeter qu'un jour, ou deux, elle lui dirait le fond de ses idées. Peut-être ressent-elle la peur du rejet, que Sid ne voudrait plus d'elle, préférant se morfondre sur son idylle perdue. Sid écouta les dires de son ex-compagnon sans vraiment y faire attention. Ses yeux qui lui guident vers un point fixe, quand bien même ceux de Zelda ne quittèrent le visage de son ami. Le voir dans un état pareil, lent comme une larve, fit du mal à la néo-zélandaise. Elle qui avait pour habitude de le voir souriant, accueillant et bienveillant avec les autres. Beaucoup ne préfère guère entrer dans son chemin, par rapport à son style peu conventionnel, pourtant ceux qui ont réussi à se frayer un petit chemin, savent qu'au fond Sid est quelqu'un d'adorable. Deux ans les sépare, Zelda étant la plus vieille, elle aimait toujours le charrier sur ça. Embêtant Sid sur son jeune âge, il se vengeait en comparant leur taille ou en jouant le grand, le protecteur. La faible voix fit écho dans le salon, rappelant Zelda à l'ordre, l'évadant de ses tendres souvenirs.

« J'ai rencontré Harley dans une convention de tatouages, elle était photographe pour l'événement. J'lui ai presque tombé dessus, littéralement. » avait-il commencé dans son élan. La vietnamienne l'écouta alors attentivement, essayant de comprendre ce qu'a pu laisser son Sid aussi brisé et meurtri. Il continua dans sa lancée, racontant leur rencontre entre lui et cette mystérieuse Harley. Sa voix cassante, empli de nostalgie et de mélancolie, sa gorge nouée, Sid jouait toujours au grand devant elle. Soudain, entre ses paroles, l'ex-compagnon se leva du canapé et d'un pas hésitant, s'aventura vers sa cuisine. Il revint aussitôt aux côtés de la mannequin, papier à la main, montrant sa nature aux yeux de Zelda. Un dessin, du moins un portrait de Sid. Les traits fins adoucissaient son visage, mais une accentuation plus prononcée venait préciser ses yeux, son regard et son expression qu'elle ne connaissait guère. Sid lui tend le dessin et de par un pressentiment, elle vient retourner la feuille de papier. Sur le dos, des mots, un au revoir destiné à son ami signé simplement par son initial, comme pour émettre cette distance à jamais dévolu entre eux. Tandis que la mannequin regardait une énième fois les mots de l'amour perdu, Sid continuait à lui conter leur aventure. Il lui racontait son histoire d'amour, idyllique et presque parfait pour lui. Or, les histoires d'amour ne sont jamais faits pour bien se terminer. Zelda le sait. Le coeur brisé, les larmes, le déni et la mélancolie, la vietnamienne n'était point inconnue de ce malheur. Un amour entre deux adolescents naïfs et rêveurs. Cet amour qui a fini dans un tourbillon d'incompréhension en se voyant jeter comme un simple déchet dans une poubelle. Zelda qui, à ce moment-là, avait besoin de lui plus que tout au monde, se voyait tromper devant elle. Depuis sa confiance fut quelque chose de difficile à posséder quand on la rencontre. Préférant se renfermer sur elle-même, Zelda ne veut en aucun cas que cela se reproduise. « J'ai une amie qui a des problèmes... des problèmes de drogues, graves. » La drogue, cette addiction maligne qui finit par ronger aussi bien l'intérieur que l'extérieur, rappelant l'histoire de la mère de Sid, un tragique événement qui lui a sûrement été rappelé par cette fameuse amie. La drogue Zelda elle connaît aussi, mais seulement la douce. Celle qui lui fait du bien, cette drogue pharmaceutique qui n'est là que pour l'épauler pour ses crises de maux de ventre durant son cycle. Cette seule drogue qui toucha ses fines lèvres, imprégnant ses poumons, était bien l'unique qu'elle avait essayé. L'envie de s'y perdre, dans ce labyrinthe sans issue, ne lui a jamais gratté l'esprit. Alors, la drogue dure elle ne connaît pas, ni même les overdoses.

Une histoire se finissant dans une incompréhension totale, voilà comment s'est terminée l'aventure de Sid et d'Harley. Harley avait bien l'air d'une femme bornée et têtue, ne voulant point écouter l'explication de son petit-ami, préférant croire ses pensées et partir du jour au lendemain. Ce malentendu que, sûrement, l'amie de Sid n'a jamais voulu et pourtant, fut la goutte qui fit débordée le vase, la fin d'une pièce tragique. Le visage de Sid fuyait le regard de son ex-compagnon, pour une énième fois. Sid voulut paraître pour un homme fort, sûrement. Dans ses mains, il enfouie son visage pour cacher et étouffer son sanglot. « Sid... » avait-elle finit par sortir, sous une voix douce et empathique. La mannequin posa délicatement le dessin sur sa table de salon et ses mains viennent chercher son ami. D'un geste délicat, ses doigts de pianiste viennent se poser tendrement sur les deux joues mouillées de Sid. Les yeux du tatoueur qui, jadis, brillaient de par leur magnifique couleur azur, finissent rouges et mouillés à cause d'une femme. Zelda affichait une expression accablée, mais aussi attendrie pour son ami. Le bout de ses pouces chassaient les quelques larmes qui survenaient. « Tu n'es pas obligé de te cacher pour pleurer. Je suis là pour t'aider, alors montre moi ce que tu ressens pour que je comprenne ta douleur, du moins, du mieux que je peux» Les petits bridés de la vietnamienne scrutaient le visage du tatoueur, allant de haut en bas, finissant sur ses fines lèvres. Ses mêmes lèvres qu'elle aimait tant dévorer et goûter son doux nectar. Au loin, au plus profond de sa pensée, elle aimerait tant l'embrasser, or, elle ne le fera pas. Du moins, pas aujourd'hui, pas maintenant.

Ses yeux firent un retour sur ses beaux yeux bleu. « De plus, tu sais très bien que tout ça, ce n'est pas de ta faute. Tu as bien fait en aidant ton amie, mais Harley a préféré penser autrement, ne pas t'écouter et partir» Soudain une pensée lui parcourait l'esprit. « Peut-être avait-elle déjà planifiée son départ. Peut-être qu'elle ne voulait pas passer pour la méchante et a donc attendu le moment opportun pour partir pour de bon» Elle avala sa salive avant que son regard ne tombe sur les mains de son ami « Du moins c'est que je pense. Ne pense pas que j'ai raison, ce n'est qu'une hypothèse comme une autre» Voyant que les larmes ont cessé de couler sur les joues de Sid, ses mains viennent se reposer sur ses jambes. « Je peux comprendre l'amour inconditionnel que tu as pu lui porté, mais peut-être était-ce le moment de reprendre chacun votre chemin ?» Les yeux de la vietnamienne viennent rencontrer une énième fois le regard de son ami. « Tu es encore dans le déni, tu penses que tout ça est de ta faute, que tu ne la méritais pas, tu l'aimes encore, mais il serait temps de passer à autre chose. Je ne te demande pas de l'oublier, ça, c'est à toi de décider, mais d'au moins de passer outre cette histoire ne gardant que les bons côtés, les bons souvenirs.» A cet instant, c'était comme si Zelda parlait à elle-même. A la jeune Zelda de dix-sept ans, dans le même état que son ex-compagnon. Ses mots qu'elle n'a jamais su se les dire en face, elle profita pour les faire transmettre à son ami. « Si tu te morfonds sur ton sort, tout seul, tu n'arriveras jamais à t'échapper, à t'en sortir. Ce dessin-» a-t-elle dit en le reprenant dans ses mains, le tendant à Sid. « Tu devrais le déchirer, le brûler comme tu le sens. Les souvenirs doivent rester intouchable et immatériels, sinon, tu couleras sans cesse dans le fond. T'en débarrasser est une épreuve qui peut te sembler insurmontable, mais tu enlèveras un poids de tes épaules» Un léger rictus s'afficha sur les lèvres pulpeuses de Zelda. « Ce n'est pas en te séparant de ce dessin que tu arrêteras d'être triste, je te l'accorde, mais ce sera déjà quelque chose de fait. Et puis, tu n'auras pas à y retomber dessus plusieurs jours, mois, années après et retomber dans cette mélancolie» Mais prendra-t-il ce conseil ? « Après, ce n'est qu'un conseil, tu as le droit de ne pas m'écouter. Je ne te forcerai à rien.»
 
©️ FRIMELDA

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Sid Bauer
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le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyDim 30 Sep 2018 - 6:02

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Sid entend entre deux sanglots la voix douce de Zelda. Il ne comprend pas vraiment ce qu’elle lui dit, mais il obéit à son appel et se tourne lentement vers son amie jusqu’à ce que deux mains délicates se posent sur ses joues. Il n’ose pas lever les yeux et croiser les siens, préférant laisser reposer son regard un peu plus bas, tout près de ses lèvres en cœur. Il les avait toujours trouvées si fines et délicates, follement attirantes, comme un joli fruit rouge. Un instant, il est tenté de traverser la distance qui les sépare pour poser ses lèvres contre les siennes et la supplier de l’aider à oublier. Il n’ose pas, cependant, et le moment passe aussi vite qu’il est venu. La jeune femme lui dit qu’il a eu raison d’aider Aisling, que ce n’est pas sa faute. Son acceptance tranquille, loin de le soulager, lui fait l’effet d’un fer chauffé à blanc plongé brutalement dans une plaie déjà à vif. Si Zelda est capable de comprendre alors qu’elle ne sait presque rien, pourquoi Harley, qui a été témoin de tout et qui savait à quel point Aisling était mal en point, n’a-t-elle pas été capable de se montrer un peu plus flexible? Avait-elle déjà envie de partir, comme Zelda le croit? Peut-être bien. Elle menait une vie de nomade depuis toujours, peut-être qu’elle commençait à se sentir coincée dans cette vie devenue simple et routinière.

Zelda continue à parler et il s’efforce de l’écouter de son mieux. Même si ses conseils lui donnent envie de se révolter, de tout nier, de s’enfuir pour ne pas faire face à la réalité, il se tait parce qu’au fond, il sait bien qu’elle a raison, mais aussi parce qu’il sent dans sa voix le fantôme d’une douleur bien réelle. Il comprend confusément qu’elle a déjà vécu la même chose qu’il vit en ce moment. Le tatoueur baisse les yeux vers le dessin que Zelda lui tend. Le portrait au fusain lui renvoie son regard et Sid a l’impression étrange de voir le reflet de ses propres doutes dans les prunelles pourtant bien fixes de son double. Devrait-il, comme son amie l’a suggéré, brûler ce bout de papier, laisser partir en fumée ce dernier souvenir d’une relation qui ne renaîtra jamais de ses cendres? Il tend la main et prend le dessin, fait glisser son pouce sur la surface lisse de son visage plane. Le fusain s’étale sous ses doigts, laisse une trace noirâtre sur sa joue gauche. La vue de cette tache allume quelque chose en lui, comme une étincelle met le feu à une poudrière et toute la tristesse qui lui faisait courber l’échine depuis le départ d’Harley se transforme en une colère brûlante. Et plus la colère enfle, plus il a l’impression de se redresser et plus il respire mieux. Comment a-t-elle pu partir aussi facilement, le jeter comme on jette un déchet dont on n’a plus besoin? Oui, il a mal agi, mais si elle avait eu la moindre confiance en lui, elle aurait au moins attendu d’entendre ses explications avant de terminer aussi brutalement une relation qui commençait à peine à prendre son envol. Dans les circonstances, il ne peut s’empêcher de penser, malgré toutes ses assurances, qu’elle ne devait pas ressentir la même chose pour lui qu’il ressentait pour elle.

Il relève les yeux vers Zelda et se décide, cette fois, à la regarder en face. Devant son silence, elle semble attendre patiemment une réponse. « Tu as peut-être raison. » Un briquet traîne sur la table basse à côté de son paquet de cigarettes. Il le saisit entre le pouce et l’index, considère la feuille de papier et le message qui lui a déchiré le cœur. Indécis, il inspire profondément jusqu’à une réponse à son dilemme apparaisse. Puis, armé de tout son courage, il se lève brusquement et traverse le salon pour rejoindre la cuisine. Debout devant l’évier, il hésite encore quelques secondes, le dessin dans une main et le briquet dans l’autre. Sentant qu’il se dégonflerait s’il réfléchissait plus longtemps, il actionne du pouce la roulette du briquet. Une flamme dansante apparaît et il l’approche du papier qui s’embrase immédiatement. Fasciné, il observe le portrait qui semble fondre et se ratatiner jusqu’à ce que ses traits ne soient plus qu’une masse fumante.

Il ne sait pas trop à quoi il s’attendait, mais ce n’était certainement pas à ce vide. Il aurait cru ressentir de la colère, la tristesse, voire quelques regrets… Et pourtant, il ne ressent rien sinon ce vide profond qui lui creuse la poitrine.  En soupirant, il lance le briquet sur le comptoir et se frotte le visage, appuyant au passage la paume de ses mains sur ses yeux rougis. Pour la première fois en plusieurs jours, il a l’esprit à peu près clair. Il songe à aller prendre l’air sur le balcon, mais un simple coup d’œil lancé par la fenêtre lui apprend que la tempête fait toujours rage. Il pivote donc en direction du salon. Zelda s’est levée elle aussi et s’est approchée, l’air vaguement inquiet. « Je crois qu’une douche me ferait du bien. » Il repense aux lèvres rosées de Zelda, à son envie fugace de l’embrasser. Sentant le doute s’installer, il reprend la parole avant d’avoir le temps de trop réfléchir : « Tu pourrais venir aussi. » Il sait très bien qu’il a l’air mal en point. Même qu’avec les cernes qui s’étendent sans doute jusqu’à son menton et son visage rendu bouffi par les larmes, il doit carrément faire peur. Alors il ajoute doucement, drapé dans sa vulnérabilité comme dans une armure : « Enfin, si tu veux. Évidemment. » Il comprendrait qu’elle refuse. Il n’est même pas certain qu’il accepterait s’il était à sa place. Et puis, il ignore ce qui lui est arrivé dans ces derniers mois. Est-elle toujours célibataire ou a-t-elle rencontré quelqu’un? Voudra-t-elle revenir en arrière alors qu’il n’a rien de mieux à lui offrir que sa tristesse et l’envie de tout oublier, ne serait-ce qu’un instant?



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Sid avait accepté son conseil, sans rechigner, sans protester. La néo-zélandaise ne s'attendait pas à une telle réponse si rapide, se demandant si au final ; elle était de bons conseils. Ne bougeant point d'un poil, les mains crispées, elle regardait d'un regard inquiétant son ami allumé le briquet. La flamme, alors timide, vient s'embraser et s'agrandir petit à petit sur le portrait qui n'arrêtait guère de perdre en valeur tant bien artistique qu'émotionnelle. Chaque partielles de cendres qui s'écrasaient contre l'évier était une épreuve insurmontable pour elle. Elle ne peut s'imaginer ce que pouvait bien ressentir Sid à cet instant et pourtant elle essayait. L'empathie prenait le dessus et la voilà à penser à ses regrets et ses mauvais choix. Pourtant, elle ne faisait rien, elle ne bougeait pas, elle attendait que ce calvaire se finisse. Si à ce moment présent Sid ne ressentait aucun sentiment de regret, d'amertume, peut-être que dans les années à venir aura-t-il cette sensation du vide en lui ? Se rappellera-t-il de ce moment comme une mélancolie et non comme une simple aide amicale ? Aucune marche arrière n'était envisageable. La feuille restera qu'un tas de cendres et le choix de Sid appartient désormais au passé. Celui-ci jeta un œil vers son balcon avant de se retourner complètement vers Zelda. Inquiète de sa peau blanche, de son teint terni et frêle, elle s'approcha pas à pas vers son ex-compagnon. Elle l'écouta parler d'aller prendre une douche, sur quoi elle acquiesça légèrement d'un mouvement de tête avant de ne plus comprendre ce qu'il venait de lui demander. Ses yeux ne s'étaient guère écarquillés, mais pourtant, Zelda ne s'attendait aucunement à une telle proposition de sa part. Un long silence s'était abattu entre eux deux avant que Sid se dirigea vers sa salle-de-bain, lentement, en ne disant plus rien. Se mordant la lèvre inférieure, Zelda s'en voulait de n'avoir rien répondu. Elle resta là, inerte, debout dans la cuisine de son ami à attendre que quelque chose se produise. Un rebondissement, qu'il revienne pour lui dire que tout ça n'était qu'une mauvaise blague. De la cuisine, elle entendait l'eau coulée et pensa directement aux lèvres de Sid. Ses fines lèvres dont elle s'est empêchée de les accaparer. Ses lèvres dont elle en connaissait déjà le goût, mais où elle voulut encore y goûter pour une énième fois.

A quoi bon se torturer l'esprit.. pensa-t-elle avant que son corps ne la guida machinalement vers Sid. Devant la porte de la salle-de-bain, elle prit soin de retirer ses chaussures, puis son gilet. Zelda ouvrit doucement la porte, laissant échapper l'humidité écrasante de l'eau chaude. Elle pouvait facilement apercevoir la silhouette de Sid se dessinant à travers la porte de douche. Lentement, elle laissait ses habits glissés contre sa peau de poupée en porcelaine avant de finir sur le carrelage. Nue, ses yeux se posèrent sur sa cicatrice au bas de son ventre avant de se souvenir qu'il l'avait déjà vu des dizaines de fois. Peut-être lui avait-elle dit que ce n'était qu'une simple opération lorsqu'elle était plus jeune ? Sûrement. Les souvenirs sont lointains pour s'en rappeler, mais la vérité, elle, restera un secret. Ses pieds l'emmenèrent, d'un pas assuré, devant la porte où seulement cet obstacle les séparer. Sa main avait peine à toucher la poignée, une légère hésitation sur ce qu'elle s'apprêtait à faire. Allait-elle réellement replonger dans le passé ? Revenir sur une histoire qui s'est terminée juste pour l'instant d'une soirée ? L'instant de quelques secondes, minutes à se remémorer les mois passés ensemble. La mannequin y pénétra en ne faisant aucun bruit, le dos de Sid lui faisait face. L'eau coulait à flot sur son crâne ainsi que son dos cambré en avant. Tous ses muscles étaient crispés et ses pensées avaient l'air d'être ailleurs. Regrette-t-il ?. D'une main douce et délicate, elle caressa le haut de son dos comme pour lui prévenir de sa présence. Sid se retourna, ses yeux encore rouges par la fatigue et les pleurs, il afficha une expression de surprise mélangée avec... la joie ? Elle se rapprocha petit à petit vers lui et les deux se regardèrent longuement. L'autre main, elle, toucha avec gêne l'unes de Sid. Tout en délicatesse, leurs doigts s'entremêlèrent ensemble et ils pouvaient sentir une certaine pression des deux côtés. L'eau chaude commençait à s'écouler sur le corps nu de Zelda et on n'entendait plus que celle-ci. Le silence n'était plus indéterminé, seuls leurs regards faisaient toute la différence.

L'autre main vient se poser sur l'unes des joues de Sid et de ses doigts de pianistes elle vient, pour une deuxième fois, la caresser sobrement. Inconsciemment le corps de son ami s'inclinait de plus en plus vers son visage et leurs yeux ne voulaient plus quitter leurs lèvres. Leur visage quasiment collé l'un à l'autre, le bout de leur nez se frottant l'un à l'autre, il suffisait d'un dernier regard avant que les lèvres de Sid viennent s'écraser contre celles de Zelda. Si au départ leur baiser semblait timide, progressivement il en devenait langoureux et intense. La sensation de ses lèvres, de ses baisers lui avaient créé un manque en elle. Par ce baiser, elle profita à goûter une nouvelle fois à ce nectar délicieux et sensuel. A ce moment aussi, aucune marche arrière n'était envisageable pour les deux. Mais Zelda s'en moquait grandement et préférait profiter de l'instant présent, sachant pertinemment que cela allait être leur dernière fois.

 
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STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMer 12 Déc 2018 - 3:49

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Silence de la part de Zelda, dont le visage reste désespérément neutre, au grand dam de Sid qui essaie en vain de décoder ses pensées en lisant ses traits juvéniles. Incapable de supporter plus longtemps ce malaise, il tourne les talons. En quelques pas, il a parcouru le couloir et rejoint la salle de bain. Il se glisse dans la petite pièce pour se soustraire au regard qu’il sentait peser dans son dos. Il referme la porte derrière lui et s’adosse contre elle. Le regard levé vers le plafond, il peste intérieurement. À quoi a-t-il donc pensé en proposant à Zelda de venir le rejoindre? L’humiliation de l’avoir appelée en larmes et complètement saoul aurait été bien suffisante sans qu’il en rajoute. Découragé, il laisse tomber sa tête vers l’arrière. Une douleur aigüe retentit dans son crâne lorsqu’elle rebondit avec un bruit sourd contre le bois de la porte. En soupirant, il passe mollement la main sur la blessure et se retourne. Ses doigts se posent sur le loquet. Il pourrait le faire pivoter d’une minuscule poussée; verrouiller la porte pour pouvoir se dire que, si elle n’est pas venue au final, c’est parce qu’elle n’a pas pu entrer dans la salle de bain. À la dernière seconde, il se ravise et la poignée reste déverrouillée. Même s’il a la certitude d’avoir fait un fou de lui, il ne se résout pas à perdre complètement espoir.

Misérable, il ouvre la douche et se déshabille. Ses vêtements échouent en un tas disgracieux à l'autre bout de la pièce puis il se glisse sous le jet. Le visage tourné vers la pomme de douche, il s'abandonne à l'eau qui atterrit sur sa tête avant de dévaler son torse. C'est comme si chaque goutte chassait un peu plus le nuage brumeux dans lequel il évolue depuis quelques temps et il laisse échapper un long soupir de soulagement. Tout à son bonheur, il manque presque le bruit léger de la porte qui s'ouvre et se referme. Incertain d'avoir bien entendu, il s'immobilise et tend l'oreille. Silence. Il n'y a que le bruit de l'eau qui s'écrase au fond de la baignoire.

Pourtant, quelques secondes plus tard, une main caressante se pose entre les omoplates du tatoueur. Tellement surprise qu'il en est pris au dépourvu, il pivote lentement. C'est bien Zelda qui se trouve devant lui, nue et terriblement invitante. Elle s'approche lentement d'une démarche féline qui semble impossible dans un endroit aussi étroit. Elle tend timidement la main et Sid entremêle ses doigts aux siens. Le cœur battant comme un tambour dans sa poitrine, il attend son prochain geste. La situation semble simple et sans équivoque, mais il ne fait plus tellement confiance à son instinct ces jours-ci.

Une longue main vient se poser sur sa joue. Il répond à son toucher comme un morceau de métal à un aimant et il s'incline lentement vers ces lèvres tentatrices. Le baiser qu'ils échangent est délicat et tendre. Ce n’est pas la première fois qu’ils se trouvent dans cette position. Ils se connaissent et, en cet instant, ils sont simplement deux anciens amants qui se retrouvent et vont à la rencontre de l'autre sans hâte. D'elles-mêmes, les mains de Sid se posent sur les hanches de Zelda. Au début, ce contact lui paraît étrange. Ces derniers mois, il s’était habitué aux courbes d'Harley. Et puis tout lui revient, comme si chacun de ses muscles se souvenait des gestes de cette chorégraphie qu'ils ont répétée si souvent. Ses doigts retrouvent l’endroit où ils avaient l’habitude de se poser sur la hanche délicate. Il s’abandonne tout entier au moment présent. Rien n’a plus d’importance pour lui que ces lèvres contre les siennes et le corps de Zelda qui se presse contre le sien. Il sent l’urgence monter en lui et le baiser s’enflamme. Se servant de sa prise sur les hanches de la jeune femme, il la pousse vers le mur en carrelage de la douche jusqu’à ce qu’elle y soit adossée. Cette nouvelle position lui donne un meilleur accès et il en profite pour la couvrir de baisers. Il suit la mâchoire angulaire, y déposant ses lèvres centimètre après centimètre. Il descend lentement vers le cou puis encore plus bas, jusqu’à la clavicule. Il s’arrête et remonte, ramenant ses lèvres sur celles de la jeune femme. Ce faisant, ses doigts vagabondent sur le corps de Zelda, le couvrant de caresses. Au bout d’un moment, il s’écarte, pas beaucoup – il ne pourrait pas supporter de la lâcher complètement – mais juste assez pour pouvoir plonger son regard dans le sien. « Merci. » Il ne sait plus trop pourquoi il la remercie, si c’est parce qu’elle a répondu à son appel alors qu’il se sentait terriblement seul et que rien ne l’obligeait à le faire, ou encore si c’est simplement parce qu’elle est là, bien tangible et pliante sous ses mains. Non, il ne sait plus pourquoi il la remercie, mais il n’a jamais été plus sincère de sa vie. L’eau qui coule sur leurs corps commence à tiédir et un long frisson traverse l’échine du tatoueur. « Que dirais-tu de passer à un endroit plus confortable? » demande-t-il, une étincelle malicieuse dans ses prunelles de glace.



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Dernière édition par Sid Bauer le Dim 30 Déc 2018 - 5:51, édité 2 fois
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMer 19 Déc 2018 - 23:52


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L'eau chaude poursuivait sa descente sur les deux corps nus qui s'y trouvait en dessous. Plus aucun son ne se fit entendre si ce n'est celui de l'eau s'écrasant à flot sur le sol. Les baisers se faisaient de plus en plus fougueux et l'étreinte plus forte, occupant toute l'espace entre eux. La sensation des mains de Sid sur ses hanches demeuraient étrange sur le coup, mais plus elles restaient et plus les souvenirs de leurs ébats lui revenait. En quelques instants c'est comme si Zelda avait repris cette habitude de sentir le corps du tatoueur contre le sien, comme si son corps répondait positivement à ses faits et gestes après ces longs mois d'absence. Désormais, plus rien ne dominait dans son esprit mis à part Sid et le moment présent.Zelda s'abandonne au tatoueur, le laissant faire dans chacun de ses mouvements, ne regrettant à aucun moment d'avoir été le retrouvé. Le baiser s'éternisait aussi sensuellement jusqu'à manquer d'air et Sid profita de cette emprise de ses hanches pour l'accoler contre le mur en carrelage. L'effet de froid contre son dos fit frissonner Zelda, mais cela ne perdura pas longtemps avant que Sid n'émerge à l'inonder de baisers. Parcourant sa mâchoire jusqu'à descendre lentement et dangereusement vers son cou pour finir sur sa clavicule. Il n'attendait pas longtemps avant de revenir s'attaquer à ses lèvres rosées venant étouffer un léger gémissement.

Les caresses de Sid se faisaient de plus en plus impétueuses, comme s'il ne voulait guère la lâcher et les longs doigts de Zelda viennent se balader contre le dos bien dessiné du tatoueur, le laissant quelques gentilles marques de griffures car, elle aussi, ne comptait pour rien au monde l'abandonner. Leurs lèvres se quittent pour la deuxième fois et le manque de ses lèvres contre l'agréable nectar de Sid se faisait ressentir. Mais cette séparation était un bon moyen pour reprendre son souffle. Durant cet instant le regard Sid vient se plonger dans le sien et c'est à ce moment-là où Zelda pouvait lui montrer toute l'affection qu'elle lui porte ainsi la flamme du désir qui émane de ses pupilles. Puis soudain, entre le bruit de l'eau et le silence Sid la remercie. Zelda ne répondit guère, seulement un sourire bienveillant se dessine sur ses lèvres. Pour elle, il n'avait pas à lui dire merci pour quoique ce soit, après tout, elle ne savait pas si après cette soirée il allait réellement oublier son ex. Quand bien même Zelda ne s'est pas senti utile dans tout ça, l'entendre lui dire "merci" d'une toute honnêteté elle ne pouvait que sourire pour lui montrer sa joie. Il ne tarde pas à continuer sur une proposition des plus affriandant. L'une des mains de la mannequin se pose sur sa joue, l'attire vers elle et ses lèvres s'empreignent à nouveau de ce nectar envoûtant. Leurs fronts se collent entre eux et elle lui répond sans hésiter : « Allons-y.»

Le tatoueur a pris soin de fermer l'arrivée d'eau avant qu'ils partent pour sa chambre. Une fois dedans, rien n'avait changé, si ce n'est quelques décorations, mais la pièce restait aussi intact que dans ses souvenirs. Zelda fit volte face vers son tatoueur pour capturer une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes. Le baiser était de plus en plus fougueux et l'envie de ne faire plus qu'un avec lui s'intensifiait davantage. De par sa main encore mouillée, elle vient l'attirer vers le lit tout en continuant de l'embrasser. Tous les deux faisaient presque la même taille, ce n'était pas compliqué de garder leurs lèvres collées tout en bougeant. Elle l'emmena lentement vers le bord de son lit avant de le retourner, Sid se retrouvant désormais dos à son lit et Zelda, d'esprit joueuse, le poussa gentiment dessus.Le voyant pendant quelques instants à sa merci, ça lui faisait ressentir des choses à Zelda, des choses qui lui firent frissonner de plaisir et ses dents mordillent sa lèvre inférieure en ayant finalement une superbe vue sur le corps nu et trempé de Sid. Mais elle ne tarda pas à reprendre l'assaut, s'asseyant sur les jambes de son tatoueur, la mannequin invite son amant du soir à venir la rencontrer. Sid se redresse, Zelda enroula ses deux bras autour de sa nuque et sous un sourire la mannequin s'empressa de se réapproprier les lèvres de son tatoueur. Le baiser était beaucoup plus fougueux, sensuel et envieux que les précédents. Ses doigts se perdirent dans ses cheveux noirs et elle s'amusa à tirer sur quelques mèches pour pimenter le moment. Ses dents mordillent tendrement la lèvre inférieure de Sid avec ce regard provocateur. Tous les deux étaient trempés et ils allaient sûrement mouillés les draps, mais sur le moment présent ça leur importait peu. Le baiser, les caresses, tout ça les réchauffait très vite. De ses lèvres encore chaudes elle descendit jusqu'à remplir son cou de baisers tout en remuant son bassin, effleurant ainsi sa fleur intime contre son érection. Cette sensation de sentir son érection la fit frémir, tous ses sens étaient réveillés et lui donna encore plus envie de jouer avec lui et ses réactions, quand bien même elle désire l'avoir en elle. Leurs lèvres s'écrasèrent, mélangeant leurs salives et respiration bouillante. Ses jambes s'enroulèrent autour de Sid, comme pour lui rappeler que durant cette soirée il n'appartenait qu'à elle, détruisant ainsi toute forme d'intimité entre eux. Ses seins et tétons durcis se collent contre le torse musclé de son tatoueur et le baiser ne faisait que s'accroître, les deux mains sur ses joues, Zelda balança peu à peu le corps de Sid à l'arrière tout en continuant de jouer avec son érection. Pour l'instant, le moment était au jeu de la provocation.

 
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La réponse de Zelda est immédiate, aussi succincte qu’efficace : Allons-y. Sid ne se fait pas prier. Avant de lâcher prise, il laisse néanmoins glisser ses doigts le long du corps de la jeune femme jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus y rester collés. Dans sa hâte, il trouve à tâtons la poignée de l’arrivée d’eau et la fait pivoter. Il sort de la douche et Zelda l’imite. Une fois qu’elle a les deux pieds bien posés sur le carrelage de la salle de bain, il lui tend la main. Elle la prend, mais n’attend pas qu’il l’entraîne. C’est plutôt elle qui lui montre le chemin et il se laisse guider de bon gré jusqu’à la chambre, de l’autre côté du couloir. Comme toujours, le bordel règne dans la pièce, mélange de vêtements éparpillés, de bouquins en tous genres et de calepins en plus ou moins bon état. Ça ne dérange pas Sid pour autant. Ce n’est pas la première fois que la jeune femme met les pieds ici, elle est habituée au désordre et, du reste, lorsqu’il repensera à cette soirée, ce ne sera certainement pas l’état de sa chambre qui l’embarrassera. De toute façon, la seule chose qui importe, c’est le lit qui trône au milieu de la pièce et vers lequel l’entraîne Zelda.

À quelques pas de celui-ci, ils s’arrêtent brusquement et la jeune femme se retourne. Elle fonce sans hésiter vers les lèvres du tatoueur, qui la laisse s’en emparer sans protester le moins du monde. Il répond avec vigueur à son baiser. Les mains posées sur ses épaules, elle le guide et il se laisse faire jusqu’à ce que la pression du matelas contre ses mollets lui apprenne qu’il a atteint le bord du lit. La main de Zelda se pose sur son torse et le repousse. Il se laisse tomber de bonne grâce vers l’arrière. La tête levée vers la jeune femme, il détaille son visage. Un sourire si léger qu’il en paraît involontaire étire ses lèvres et dans ses prunelles d’encre brille une étincelle de désir possessif qui fait remuer le bas-ventre du jeune homme. L’espace d’un instant, elle ressemble à un prédateur prêt à bondir sur sa proie et il voudrait immortaliser au fusain son visage sauvage.

Il oublie cependant bien vite cette idée lorsqu’elle descend vers lui pour s’asseoir sur ses cuisses. Deux bras fins serpentent sur ses épaules et viennent s’accrocher à son cou, les rapprochant l’un de l’autre jusqu’à ce que leurs torses soient collés; celui, blanc et lisse de la jeune femme, contre celui, noirci d’encre, du tatoueur. Partout où leurs corps se touchent, il sent son épiderme s’embraser comme si chacun de ses nerfs était en feu. Les yeux fermés, il s’abandonne à ce cocktail de sensations qui menace de le submerger. En bougeant, Zelda effleure son membre durci. Une vague de plaisir le traverse et il ouvre brusquement les yeux. Au-dessus de lui, la jeune femme sourit, satisfaite, et il comprend sans mal que ce n’était pas un accident. Joueuse, elle capture à nouveau ses lèvres et répète son petit manège une fois, puis deux.

Pas en reste, le tatoueur se redresse et glisse une main entre eux. Il la pose d’abord sur le ventre de la jeune femme, puis remonte lentement vers sa poitrine. Il saisit l’un des seins, devinant la pointe d’un téton durci contre sa paume. Il le presse doucement, presque prudemment, puis, sentant le corps de la jeune femme se tendre sous ses doigts étalés contre son dos, il recommence, un peu plus fort cette fois. Il détache ses lèvres de celles de Zelda et laisse ses mains se faufiler jusqu’à ses fesses, qu’il agrippe et pétrit fermement. Ce faisant, il parcourt sa poitrine de baisers, descendant plus bas jusqu’à ce que ses lèvres rejoignent le sein abandonné. Il pose sa bouche sur le téton et le mordille délicatement, arrachant un soupir de surprise à sa partenaire. Profitant de sa distraction, il la fait basculer aisément et la renverse sur le lit. C’est elle qui est à sa merci maintenant et la vision de ce corps offert embrume son esprit de désir.

Il se coule contre elle, remonte vers sa bouche en recouvrant son corps du sien, jusqu’à ce que leurs lèvres se rencontrent à nouveau en un baiser aussi brouillon que passionné. C’est à son tour de jouer et il savoure chaque seconde. Sa main descend doucement et vient se poser sur son intimité. À tâtons, il cherche ce petit bouton qui fera gémir de plaisir sa partenaire, le caresse à quelques reprises puis s’arrête. Il retire sa main et se redresse en offrant un sourire mutin à Zelda. Bien décidé à la torturer encore un peu, il recommence à couvrir son corps de baisers et de caresses. Cette fois, il descend plus bas que les seins, jusqu’au ventre puis encore plus au sud. Il s’arrête à la hauteur de son intimité un instant, mais finit plutôt par continuer jusqu’à ses cuisses. Sous ses lèvres, le muscle tressaille en réponse à ce contact inattendu. L’odeur de son désir est enivrante et il n’a qu’une envie, y répondre. Il résiste pourtant et s’oblige à avancer lentement, laissant dans son sillage une chaîne de baisers. Au bout de longues secondes, il a enfin rejoint son but et il pose la bouche sur l’intimité de la jeune femme. Cette fois, il ne joue plus et c’est avec confiance qu’il se met à l’explorer, à la recherche de ce plaisir ultime qu’il veut prodiguer à sa partenaire.



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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyLun 21 Jan 2019 - 0:44


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Dans les bras de son tatoueur, Zelda se sentait bien, elle se sentait en sécurité et voulait y rester le plus longtemps possible. La vietnamienne n'aimait pas voir les minutes qui passaient à une vitesse, refusait de croire que tout allait si vite. Que tout cela aller avoir une fin. Sid avait ce petit don, ce quelque chose dont Zelda aimait. Faire l'amour avec des hommes, des femmes, Zelda l'avait suffisamment fait pour reconnaître qu'avec Sid, tout était si différent. Il avait cette particularité, cette flamme dans ses yeux lorsqu'il regarde Zelda, qui la faisait craquer. Il n'y avait pas besoin de mots pour comprendre ce que l'autre désirait. Ils se complétaient trop bien pour ça. Telle une provocatrice, Zelda jouait avec les sens et la patience du tatoueur, pour voir jusqu'où ses limites lui mèneraient. Or, Sid avait plongé dans son propre, prenant les rênes à son tour. De ses doigts fins, il vient remonter le long du ventre de la mannequin avant de s'arrêter sur sa faible poitrine où son téton était à la merci de ses pincements. Entre leur baiser, elle laissa un léger gémissement sortir avant de s'intensifier un peu plus lorsqu'il vient pincer un peu plus fort. Sid prit possession des fesses de la néo-zélandaise, ce qui laissa échapper un léger rire nerveux d'entre ses lèvres. Tout est allé si vite pour elle, entre la langue de Sid contre son sein et ses mains agrippaient sur ses fesses, elle n'a pas remarqué son moment de distraction, se retrouvant soudain sous lui.

Sur le coup, un peu surprise, elle fit un grand sourire séducteur quand ses yeux se sont posés sur Sid. Ce regard de dominant, ne voulant faire qu'une seule bouchée de sa proie, ce regard-là qui procurait des frissons à la mannequin. Elle se mordit les lèvres, le bout de ses ongles contre l'épiderme de Sid dont elle n'appuyait pas trop fort, ne voulant pas lui faire du mal. Ses doigts se baladaient sur les nombreux tatouages dessinaient sur le corps de son amant du soir avant qu'il vienne l'embrasser passionnément, collant ainsi leurs deux corps nus. Elle répondit fièrement à son baiser, jouant avec sa langue et la sensation de son érection contre son intimité la fit encore plus frissonner de plaisir et d'excitation. La vietnamienne sentit petit à petit la main de Sid serpentant contre son ventre, glissant dangereusement vers sa fleur intime. Le désir s'amplifie, mais il s'arrêta soudainement sur son chemin. Zelda ne dit rien, préférant le laisser faire, ne voulant pas le brusquer. Puis, elle se souvint d'Harley et pensa, peut-être, que Sid ne voulait guère continuer plus loin. Mais alors que ses pensées n'étaient remplies que d'idées pessimistes, c'est les lèvres rosés et chaudes de Sid qui viennent se frôler un chemin sur son ventre. Zelda jeta un œil vers lui, se mordit la lèvre inférieure le voyant prendre le chemin vers son intimité avant de plonger sa tête en arrière. Au plus il descendait et au plus sa respiration s'accentuait lourdement.

Puis, vint l'apogée. Si le tatoueur avait eu une hésitation auparavant, avec sa langue il n'attendait pas longtemps avant de la torturer. Sentant ses coups de langues brûlants contre son intimité, son clitoris, le dos de Zelda se cambrait. D'une main elle vient s'accrocher contre le drap, de l'autre elle vient tirer sur les cheveux noirs de son amant. De ses lèvres pulpeuses, de sons délicieux en sortaient ainsi que de longs gémissements mélangeaient à une lourde expiration.Zelda prit plaisir de chaque moment passé sous cette torture si exquise, jusqu'à laisser échapper le prénom du tatoueur entre ses sonorités. Sid remonta vers elle et d'un sourire quelque peu moqueur, mais sans l'être pour autant, elle rit tout en essayant de reprendre sa respiration. Oui, il avait de quoi être fier, mais la nuit ne faisait que de commencer pour eux. D'un geste brusque, ses deux mains viennent guider la tête de Sid vers ses lèvres. Sous ce long baiser fougueux, leur salive s'entremêlait avec le liquide encore chaud. L'une de ses mains se faufila vers l'érection du tatoueur, ne le laissant jamais Sid fuguer de leur baiser.

Elle titilla, de son index, le gland avant d'agripper sans main morte son membre dans sa main. Zelda débuta ainsi de longues caresses sur son érection, allant de haut en bas, elle sentit les autres membres de Sid qui réagissaient face à ce contact. Pour autant, elle continuait son long baiser, entendait à son tour les doux sons de Sid. Le mouvement de sa main sur son érection s'accentuait de plus en plus, mais pendant quelques secondes elle s'arrêtait, jouant avec lui. Si elle le pouvait, elle ferait jouir, mais après tout, ce n'était pas marrant. Et puis, elle désirait énormément l'avoir en elle. Le baiser s'arrêta petit à petit et elle vient lécher son liquide pré-séminal sur son index tout en ne quittant point les yeux de Sid et elle lui fit un clin d'œil.

 
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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Il devine plus qu’il ne sent le corps de Zelda se cambrer de plaisir. Encouragé, il redouble d’ardeur, usant de tout son savoir pour faire monter le plaisir chez sa partenaire. Chaque geste qu’il pose le ramène un peu plus loin en arrière, efface un peu plus les souvenirs des derniers mois. Il a l’impression de renaître dans chacun des soupirs et des gémissements de plaisir qu’elle laisse échapper. L’une de ses mains a trouvé le chemin de la chevelure de Sid et il sent ses doigts fins se contracter et se nouer dans les mèches. On dirait presque qu’elle essaie de le guider comme une marionnette. Il se concentre sur les sons qui s’échappent d’entre ses lèvres pour essayer de décoder son plaisir. À en juger par le rythme de plus en saccadé de sa respiration, il arrive toujours aussi bien à lire le langage de son corps. Elle n’est plus très loin du précipice, il sent qu’il n’en faudra pas beaucoup plus pour la pousser vers l’orgasme. Elle se tend enfin de plaisir et ses caresses se font moins persistantes, plus douces, jusqu’à ce qu’elle ait cessé de frémir sous sa bouche.

Il avait l’intention de remonter aussi lentement le corps de Zelda qu’il l’avait descendu, mais la jeune femme a une autre idée en tête. De sa main toujours posée dans la crinière de Sid et de l’autre, qui est venue se poser sur la tempe du tatoueur, elle l’entraîne brusquement vers son visage. Il répond à son appel, se laisse faire de bon gré jusqu’à ce que ses lèvres se soient à nouveaux posées contre celles de Zelda. Au début, le baiser est langoureux, moins urgent que ceux qu’ils ont déjà échangés. Ils prennent le temps de se goûter, laissant leurs langues danser ensemble. Et puis le courant électrique qui les fait vibrer s’accentue et l’urgence reprend le dessus. Entre leurs deux corps brûlants, la main de Zelda se faufile et descend, sa trajectoire plus qu’évidente. Enfin, ses doigts agiles se referment sur le membre de Sid, qui laisse échapper un gémissement de plaisir. Ses lèvres sont toujours collées à celles de la jeune femme. Il voudrait s’écarter, reprendre son souffle, mais elle le garde captif et il n’a pas la force de s’éloigner. Le désir qui brûle dans son bas-ventre depuis le début de leur escapade amoureuse s’accentue, se transforme en une boule de magma en fusion qui ne demande qu’à être libérée. C’est que l’Asiatique est douée. Elle non plus n’a rien oublié et sa main glisse habilement de haut en bas, appliquant juste la bonne pression, juste au bon moment pour le rendre complètement fou. Il a l’impression de suffoquer, emprisonné dans ce baiser qui ne finit plus, envahit par ce plaisir qui suffirait à rendre fou n’importe quel homme. Et pourtant, il en veut plus, veut se fondre en elle jusqu’à ce qu’ils ne fassent plus qu’un, jusqu’à ce qu’ils deviennent une seule et même entité à la recherche du plaisir ultime.

Ses lèvres retrouvent finalement leur autonomie et il en profite pour inspirer profondément, remplissant ses poumons de l’oxygène qui commençait à leur manquer cruellement. Sous le regard affamé de Sid, Zelda glisse entre ses lèvres pulpeuses les doigts qui, encore quelques secondes auparavant, étaient enroulés autour de son membre. Une envie furieuse de la prendre le saisit. Il veut la refaire sienne, une dernière fois, en souvenir de toutes ces fois où ils se sont retrouvés précisément dans cette position. Le bras tendu vers la table de chevet, il ouvre le tiroir et cherche à tâtons jusqu’à ce que ses doigts se referment sur l’une des petites enveloppes en plastique. Il se redresse et s’agenouille sur le lit. Il sent le regard de Zelda qui parcourt son corps et il s’y expose volontiers, bombant presque le torse comme un paon imbu de lui-même. D’un coup de dent, il déchire l’emballage et sort le préservatif, qu’il déroule d’une main experte le long de son érection. Puis il redescend vers Zelda, se glisse entre ses jambes qui viennent aussitôt s’enrouler autour de son bassin. Il pose à nouveau ses lèvres contre celles de la jeune femme. Ce faisant, il glisse son membre durci contre son intimité et, d’un coup de bassin, il s’y introduit. À travers la vague de plaisir fulgurante qui le traverse de la tête aux pieds, il trouve la concentration nécessaire pour arracher sa bouche à celle de la jeune femme et la faire glisser vers son oreille, où il lui murmure doucement : « Ça va? » Les membres de Zelda se resserrent contre lui, l’attirent plus près encore. Sous sa bouche, il sent qu’elle acquiesce. Il ne lui en faut pas plus pour le convaincre et il entame un lent mouvement de va-et-vient. Il ne tiendra plus longtemps, il le sent, mais il veut d’abord lui donner tout ce qu’il a.



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Toutes les palpitations se faisaient ressentir sur le corps de Zelda. Son corps remplis de frêles tatouages un peu partout par Sid. Un corps dont tout le monde a peur de casser, pourtant de la poigne elle en a, mais la dépression l'a bien ravagé, on peut même trouver quelques vieilles cicatrices de rasoir. Un corps qu'elle n'a jamais réellement aimé, mais dont les photographes aiment capturer. Non, Zelda ne s'est jamais sentie bien dans celui-ci et pourtant elle n'avait jamais honte de le montrer nu. Ce qu'elle aimait chez Sid c'était sa gentillesse et bienveillance. Elle ne s'est jamais perçue aussi vivante et belle que dans ses bras durant les moments intimes. Zelda aime le discerner comme un don, mais à croire que ce n'est que sa personnalité. Elle n'aura peut-être pas été suffisante dans sa vie, mais elle espère qu'il trouvera son bonheur.

Le tatoueur ouvrit son tiroir de son chevet de nuit avant de sortir un préservatif. Si j'avais su, j'aurais mis un préservatif féminin, avait-elle pensé. Bien sûr que la protection était primordiale, mais elle détestait ce petit moment d'attente. Elle ne dit rien, elle regarda faire son beau amant du soir, admirait sa corpulence tatouée et se demandait comment il pouvait être aussi sexy et comment il arrivait à lui faire perdre tous ses sens en une seule nuit.Il revint vers elle, se repositionne avant de voler une énième fois les lèvres pulpeuses de la vietnamienne. Puis d'un coup de bassin, Sid entra en elle et le bruit sortit d'entre ses lèvres accentua le plaisir, mais inquiéta quelque peu le beau tatoueur au point de lui chuchoter un "ça va ?". Son inquiétude fit fondre le cœur de la mannequin durant un court instant avant de lui répondre ; « Bien sûr. »

Après sa brève réponse, Sid commença un mouvement nonchalant de vas-et-viens. Tandis qu'une main de Sid pétrissait la cuisse de la mannequin, elles laissaient ses mains se balader sur le dos musclé du tatoueur. Entre chaque gémissement plus affriolant que les précédents, elle laissait des légères traces de griffures sur son dos. L'autre main était enfouie dans sa chevelure noire et elle s'amusait de temps en temps à mordiller lobe de Sid et à lui susurrer des compliments sur ses mouvements ou à lui supplier de continuer. Les jambes de la vietnamienne viennent s'enrouler autour du bassin du tatoueur, afin de serrer un peu plus et augmenter le plaisir. Le mouvement commençait de plus en plus à s'accélérer et les cris étaient plus aigus et la tête de Zelda se courbait en arrière, laissant place à Sid de l'inonder de baisers brûlants ou de lui mordiller, si l'envie y était. Les membres de la mannequin répondaient à chaque coup de bassin, la température corporelle ne cessait d'augmenter et sa fleur intime répliquait à son érection.

Zelda était déjà presque à bout, l'orgasme pointait bientôt le bout de son nez, mais elle voulait à son tour procurer du plaisir à Sid. De ce fait, sur un geste attendri elle posa sa main sur l'épaule de Sid, le balança sur le côté avant de se mettre sur lui. Elle se frotta contre son membre avant de l'entrer en elle d'un coup sec. La mannequin se délecta des réactions et grimaces de son amant du soir, appuyait doucement sur ses ongles contre son torse avant de commencer à bouger sensuellement, entament un mouvement dangereux et érotique. Les mains de Sid se baladèrent un peu partout et Zelda le laissa faire tout en écoutant ses gémissements. Puis, les vas-et-viens devinrent plus violent, arrachant un bruit de leurs lèvres. Elle sentait qu'il allait bientôt finir alors elle profitait de ses derniers instants pour lui donner que du plaisir. Ses seins rebondissaient de par ses mouvements de bassin et les frissons éclataient sur les deux corps nus. Elle attrapa l'une des mains de Sid pour l'entremêler avec l'une des siennes avant d'arriver à l'apogée. Puis vint l'orgasme. Les deux amants jouissaient ensemble et le contact de leurs mains se serraient entre elles. Ils essayaient de reprendre leur souffle et Zelda vint coller son front contre celui de Sid avant de lui dire ; « C'était génial, comme à chaque fois.. » tout en repensant à leurs précédents ébats. Un dernier baiser sur ses lèvres rosées et Zelda ne voulait plus s'en séparer, un certain pincement au cœur se fit ressentir lorsqu'elle les décolla. « Je n'ai pas vraiment envie de partir maintenant, tu me permets si je reste jusqu'à demain matin ? » Elle ne voulait pas le quitter, du moins pas maintenant, pas après ce qu'ils venaient de partager.
 
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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMar 29 Jan 2019 - 2:40

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Le corps et l’esprit en feu, il n’arrive à se concentrer sur rien d’autre que le plaisir qui va crescendo. Les membres de Zelda s’enroulent et se contractent autour de lui, partout à la fois. Le visage camouflé dans le cou de sa partenaire qu’il embrasse, lèche et mordille de temps en temps, il laisse les sons qui émanent du corps frêle le guider dans ses mouvements. Le rythme de ses coups de bassin s’est accéléré et n’a plus la nonchalance du début. La main de la jeune femme finit par se poser sur son épaule. Il sent qu’elle le repousse et il obéit à son ordre silencieux en se laissant tomber sur le dos. Féline, elle grimpe et vient s’installer à califourchon sur lui. Heureusement, elle n’a plus envie de jouer et elle le reprend presque aussitôt en elle. Le souffle court, il la laisse bouger et en profite pour laisser ses mains courir partout sur son corps. Dans cette nouvelle position, il a tout le loisir de l’observer et la vue est magnifique. Le dos cambré, elle bouge sensuellement, la peau luisante de sueur. Leurs coups de bassin s’accélèrent, de plus en plus désordonnés à mesure que le plaisir monte. C’en est presque trop. Incapable de se concentrer sur toutes les sensations qui parcourent son corps, il ferme les yeux. Il les rouvre presque aussitôt, cependant, quand la main de Zelda trouve la sienne et s’y agrippe de toute ses forces. La puissance de l’orgasme qui le balaie le prend par surprise. Pendant quelques secondes, il n’a plus conscience de rien, sinon du plaisir qui l’aveugle. Et puis il revient à la réalité et au poids confortable du corps de Zelda sur le sien. Dans sa poitrine, son cœur se débat violemment et il a du mal à reprendre son souffle. Les lèvres de la jeune femme trouvent les siennes et il répond au baiser. Celui-là est doux et délicat, toute trace d’urgence effacée par la jouissance qu’ils viennent de partager. « C'était génial, comme à chaque fois… » lui murmure-t-elle. S’il n’avait pas été lui-même témoin de son plaisir, il aurait presque pu croire qu’elle lui disait ça pour flatter son égo.

« Je n'ai pas vraiment envie de partir maintenant, tu me permets si je reste jusqu'à demain matin ? » La requête étonne un peu le tatoueur. Il n’a jamais eu l’habitude de mettre ses partenaires à la porte. S’ils partaient après leurs ébats, c’était est parce qu’ils le voulaient. De toute manière, il se verrait mal lui dire de s’en aller après la façon dont elle s’est retrouvée chez lui pour commencer. Elle s’est redressée et l’observe en attendant la réponse, l’air étonnamment vulnérable. « Évidemment que tu peux rester, » répond-t-il le plus sincèrement du monde. En vérité, ça l’arrange assez. Il craint que les démons se soient moins éloignés qu’il ne le pense et qu’ils reviennent le hanter dès qu’il se retrouvera seul. Il humecte ses lèvres du bout de sa langue et baisse les yeux. « Pour tout te dire, je… j’ai pas envie d’être seul. » Il jurerait que ses membres se sont transformés en guimauve et il n’a pas du tout envie de bouger, mais il sait qu’il n’a pas trop le choix. Il pose un baiser au coin des lèvres de Zelda et la déloge doucement de sur lui. « Je vais à la salle de bain et je reviens. » Il s’arrache avec un soupir de mécontentement au confort du lit et traverse le couloir. Il dispose aussitôt du préservatif puis sort deux gants de toilette. Il en pose un sur le rebord du lavabo et mouille le deuxième sous le jet d’eau. Après un nettoyage rapide, il lance son gant utilisé dans le bain et retourne dans la chambre. « C’est à toi, si tu veux. » Pendant que la jeune femme s’éclipse à son tour, il tâte les draps. Ils sont encore humides de leur escapade sous la douche, constate-t-il en grimaçant. Il les enlève rapidement et en sort un autre ensemble d’une armoire, puis les installe sur le matelas. Il vient tout juste de se glisser sous les couvertures lorsque Zelda réapparaît dans la chambre. Elle le rejoint et il l’attire tout de suite dans son étreinte. Pendant un moment, ils ne disent rien, mais Sid n’a pas particulièrement sommeil. Il se demande à quoi ressemble la vie de la jeune femme en ce moment. Ils ne s’étaient pas vus depuis plusieurs mois après tout. « Tu vas bien? Pas en ce moment, je veux dire… Enfin, si, mais… en général? » La question est maladroitement posée, mais il met son incapacité à formuler correctement des phrases sur le compte de leur escapade amoureuse, de l’heure tardive et du reste d’alcool qui parcourt encore son système.



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Message(#)I might float ▲ Sid EmptyMar 29 Jan 2019 - 23:03


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Et puis tout redescend. L'adrénaline, l'envie et la luxure. Elle savait que dès demain matin ce serait le retour aux habitudes, le retour de la solitude. Sid répondit à sa proposition et un faible sourire vint se dessiner sur ses lèvres, c'est qu'elle n'a plus l'habitude de rester dormir chez une personne dont elle venait de partager un moment intime. Elle ne voulait plus mélanger les sentiments à quelque chose d'aussi futile. L'entendre dire qu'il n'a pas envie de rester seule fit ravir le petit cœur de Zelda, car elle aussi ne voulait pas se retrouver seule chez elle. Les lèvres du tatoueur vinrent coller un léger baiser sur le coin de sa bouche et le voilà aussitôt parti vers sa salle-de-bain. Assise sur le lit, elle entendit le son sourd de l'eau et d'un coup tous ses membres l'abandonnèrent, s'allongeant soudainement sur le lit. D'abord sur le côté, puis sur le dos, elle pouvait enfin reprendre son souffle. Ses petits yeux fixaient le plafond de la chambre et c'était comme si son cerveau lui remémorait le début de la soirée jusqu'à maintenant. Dans un début d'euphorie, Zelda laissa évader un rire timide et elle pouvait sentir ses joues tournaient dans le rouge. Avec ses cheveux encore mouillés et le manque de chaleur corporelle, la mannequin commençait peu à peu à avoir froid. Elle revint à ses esprits lorsqu'elle remarqua d'un coin de l'œil Sid, fraîchement sorti de la douche. Il lui indiqua la voie libre et elle ne patienta plus une seconde avant de se diriger vers la salle-de-bain. Dedans, elle fit gaffe de ne pas encore plus humidifier ses longs cheveux en les attachant d'un chignon quelque peu instable. L'eau chaude se déversa contre son corps et de ses mains ses souvenirs l'emmenèrent à chaque moment où Sid avait déposé ses grandes mains sur son corps nu. Zelda appréciait encore le goût de leurs lèvres collaient ensemble ainsi que l'effet de leur souffle lourd et brûlant. La douche fut brève, mais c'est qu'elle n'avait pas envie de profiter de ses impôts ni même de sa patience.

La mannequin sortit de la douche vêtu d'un simple t-shirt qu'elle avait sur elle en venant ici ainsi que de sa culotte, les cheveux lâchés après avoir bien pris le temps de les sécher d'un coup de serviette, elle s'approcha petit à petit du lit où il se trouvait. Il lui suffisait d'y déposer un genou avant que Sid l'entraîna dans son étreinte. Tête contre son torse, Zelda pouvait entendre les battements de son cœur tandis qu'un de ses bras vint l'enlacer. Ils restèrent ainsi, à ne rien dire, à rien faire durant de longues minutes. D'ailleurs, Zelda avait perdu toute notion de temps et s'interrogeait sur l'heure, mais le tatoueur libéra sa pensée et se questionnait sur elle et sur ce qu'elle devenait, entre autre. Sa question était brouillon, mais elle comprit très vite où il venait en venir et elle serra un peu plus son étreinte comme pour lui rassurer. « Oui ça va, avait-elle débuté sous un faible soupir. Pour ce qui est du boulot, tout se passe bien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Pas grand chose qui a changé de ce côté-là. » Elle se revoyait lui montrer les photos de ses photoshoot, lui pointer du doigt son visage sur une affiche publicitaire. Elle jouait sur son côté enfantin en lui montrant ses photos et aimait se prendre pour Narcisse ne serait-ce que pour une journée. « J'ai pu partir en Nouvelle-Zélande pour un shoot d'ailleurs, ça m'a fait du bien de rentrer à la maison. » C'est pas qu'elle ne voulait pas parler, mais dans sa vie rien de dément s'était passé, toujours la routine. La triste routine. « Tu sais Sid, te revoir m'a fait du bien, même si la raison de nos retrouvailles n'a pas été si joyeuse » avait-elle dit le regard plongé dans le sien, rempli plein de certitude. « N'hésite pas à me rappeler si ça ne va pas ou juste pour se revoir. » Zelda déposa un bécot sur l'une des joues de Sid avant de retourner dans la même position. « Tu te souviens le jour de notre rencontre ? Tu ne voulais pas me croire pour mon prénom ! On avait bien ri cette soirée-là. » Puis sur ses notes joyeuses, ils se remémorèrent leur passé à deux avant de s'endormir dans les bras de l'autre.


 
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