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 #Charlotte - that awkward moment

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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyLun 5 Mar 2018 - 20:19

that awkward moment
Greta ft Charlotte

La dernière venue à Brisbane de mes parents avait été mouvementée. Veillant à leur réputation, ceux-ci n'avaient pas voulu loger chez moi pour ne pas me déranger. Le loft était si grand et je le connaissais si bien que je ne m'étais même pas posé de question : ils voulaient séjourner dans l'hôtel le plus prestigieux de la ville. Je ne savais pas vraiment si celui que j'avais choisi était le plus prestigieux, mais il avait fait plus que l'affaire. Mes parents, en arrivant dans leur suite, s'y était sentis comme chez eux. A tel point que ma mère avait oublié quelques affaires – l'un de ses carnets à croquis, entre autres – et avait probablement trouvé cela amusant de s'en rendre compte uniquement une fois les pieds posés à Londres. J'avais donc profité d'un joli rayon de soleil cet après midi pour me rendre à l'hôtel où ils avaient séjourné en me disant que je pourrais toujours m'y installer avec un cocktail en essayant d'écrire quelques lignes. Changer d'environnement avait parfois du bon. L'entrée dans les lieux m'avait fait le même effet que la première fois : wow. J'étais pourtant habituée aux choses luxueuses, brillantes et parfaites mais cet endroit était vraiment au summum du bon goût. Fraîchement décoré, accueillant et immense, il donnait envie d'y rester des heures. Je m'attardais de nouveaux sur l'immense lustre qui ornait le grand hall d'accueil en m'avançant doucement vers la réception, je devais avoir l'air d'une vraie touriste. A l'accueil, une brune qui devait avoir à peu près mon âge me sourit, puis, se ferma. Sans y prêter réellement attention, je ne perdis pas mon enthousiasme. « Bonjour, je suis Greta. Greta Jones. Mes parents ont séjourné ici jusqu'à la nuit dernière et ont oublié des affaires importantes, pouvez-vous m'aider ? » avais-je commencé. Sans réponse de la part de la jeune fille qui continuait à me regarder fixement d'un air qui me semblait surpris, j'avais continué. « J'aurais peut-être du me présenter autrement. Je suis Greta Sighbury, mes parents sont Allister et Catherine Sighbury. » J'avais légèrement baissé la voix en prononçant leurs noms, n'oubliant jamais que je fuyais justement mon lien de parenté avec eux. Non pas par honte, ni par manque d'amour envers eux, mais pour me créer mon propre nom. A la fin de ma phrase, j'avais juré voir les yeux de Charlotte – c'était son prénom selon son badge – s'écarquillaient encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. Une pointe d'incompréhension m'avait gagnée, ce genre d'attitude envers moi était habituel mais en Angleterre, lorsqu'on réalisait que j'étais la fille Jones/Sighbury. Je commençais à me demander si ma mère n'avait pas oublié plus que ce qu'elle m'avait laissé entendre et que, dans le lot, se trouvaient peut être des objets embarrassants. Chassant l'idée rapidement de mon esprit, je me mis à fixer Charlotte à mon tour, espérant recevoir une réponse.


Dernière édition par Greta Jones le Mer 14 Mar 2018 - 13:59, édité 1 fois
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyMar 6 Mar 2018 - 9:51

J'avais passé un baccalauréat tout ce qu'il y a de plus classique, sans avoir la moindre idée de ce que je ferais plus tard. Ce que je savais, c'est que je ne voulais pas poursuivre mes études. J'en avais ait la capacité, c'est un fait, mais je n'en avais pas la moindre idée. Ma scolarité avait été un véritable calvaire alors je ne tenais pas plus que ça à la prolonger plus que de raison. Cela n'avait pas été facile. J'avais cherché un emploi pendant plus d'un an, j'étais prête à faire n'importe quoi : caissière, serveuse, vendeuse, plongeuse, technicienne de surface. J'avais tout essayer, mais à chaque fois je n'étais pas appeler pour un entretien d'embauche, parce que je n'avais pas la moindre expérience professionnelle. Hors, pour en avoir, il fallait bien que je commence un jour, non ? Pendant une année, ma mère m'a houspillé que je reprenne mes études, parce que selon elle, c'était le nœud du problème. Enfin, la chance à finit par tourner lorsque j'ai repérer cette annonce. Un hôtel de luxe ; pourtant tout ce que je déteste ; recherchais une réceptionniste. Je me suis dis pourquoi pas, alors j'ai tenté ma chance. J'ai été très étonnée de recevoir un coup de téléphone le jour même ou j'avais envoyé ma candidature. Ils avaient envie de me rencontrer, et j'ai bien sûr accepté. Bon, ils ont du me prendre pour une idiote, car j'étais tellement surprise que j'ai bégayer toute la durée de la conversation. Mais, j'avais un entretien, enfin ! J'ai tout donner ce jour-là, parce que, comme à mon habitude, je voulais être la meilleure. Et je pense que ça à fonctionner, puisque j'ai été retenue. J'ai passé un essais, et ils m'ont proposé un CDI. J'étais vraiment contente, je pouvais enfin prendre mon indépendance et avoir mon appartement à moi. Enfin, même si ce n'était pas le boulot du siècle ; et que selon ma mère j'aurais pu trouver bien mieux ; je plaisais. Bon, je déteste le luxe et la prétention des clients, mais je me contente de faire mon travail avec le sourire et tout se passe bien !

Lorsqu'une cliente débarque à la réception, je commence par me fendre de mon sourire commercial, avant de bloquer net. Cette fille, je suis presque certaine de la connaitre. Je lis trois livres par semaine, mais je ne me contente pas seulement de lire, je me renseigne aussi sur l'auteur et je suis persuadé qu'il s'agit de Greta Jones. Et bingo ! Lorsqu'elle se présente, c'est bien elle. Un "Je sais qui vous êtes" est sur le bout de ma langue, mais mon cerveau refuse de communiquer l'ordre de parler, car je reste muette. La jeune et jolie blonde reprends la parole et encore une fois, je reste muette. Il faudrait que je me bouge les fesses, mais je n'arrive pas à articuler. J'ai la gorge sèche, la bouche pâteuse et je n'arrive pas à me mettre les idées en ordre. Il me faut deux ou trois minutes avant de réussir à sortir de ma léthargie, et j'ouvre enfin la bouche. "Bonjour. Vous savez ce qu'ils ont oublier ?" je demande, d'une voix rauque. Je préfère demander avant d'aller voir dans la réserve si le personnel de chambre n'a pas laisser des choses trouvées dans cette suite. Généralement, lorsque les gens ne réclament pas leur affaires, elles sont détruites ; quand personne ne se sert bien évidement. Et je puis vous dire que l'on trouve de tout dans les chambres, du produit de maquillage, de la lingerie, ça c'est le plus souvent. Mais de temps en temps, on trouve un vieux doudou bien dégueulasse et malodorant, quand ce ne sont pas des jouets "plus adultes". Je me souviens d'une collègue qui avait débarqué morte de rire dans la salle de repos avec une paire de menottes en fourrure rose Barbie, qu'elle avait trouver sous le lit de la suite Louis XV. C'était un homme politique français qui avait séjourner là, ma collègue avait mit la paire de menottes dans sa blouse. Enfin voilà, tout ça pour dire que je voulais d'abord savoir si elle savait ce qui avait été perdu avant de chercher, afin de ne pas chercher pour rien.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyJeu 15 Mar 2018 - 18:15


La maladresse n’était pas un défaut courant dans la famille mais mes parents avaient pourtant choisi de l’être cette semaine en oubliant un objet des plus importants et ce, dans un hôtel avec la standardiste la plus étrange que j’avais rencontré. Je n’avais toujours pas saisi la raison de son attitude et j’étais perdue dans mes pensées, en train de chercher cette fameuse raison quand la standardiste se décida enfin à m’adresser la parole. “C’est un carnet à croquis, il est noir, tout ce qu’il y a de plus basique” J’avais tenté un énième sourire pour dédramatiser la situation mais Charlotte semblait toujours aussi étrange. “Vous… vous allez bien?” La situation ne se débloquant pas, j’avais fini par penser qu’elle était malade. De nature plutôt agréable, je cherchais comme je pouvais à essayer d’aider Charlotte qui faisait de son mieux pour faire bonne figure. J’espérais que l’indication sur l’objet oublié que je lui avais donné suffirait et qu’elle le retrouverait rapidement. Je commençais à me dire que j’aurais du commencer par décrire le carnet plutôt que de directement parler de mes parents, le malaise venait peut être de là. Si elle les connaissait, le malaise pouvait venir de là même si logiquement, en faisant ce métier, elle devait croiser des stars à longueur de temps et surtout des stars locales plutôt que des créateurs londoniens. On connaissait leurs tenues mais reconnaissait rarement leurs créateurs. Malheureusement, si les hôtels avaient parfois un endroit dédié aux objets trouvés, il était souvent logique d’avoir besoin de savoir qui avait logé là, dans quelle chambre et pendant combien de temps afin de mettre la main sur ce qui avait été égaré et je n’aurais donc pas pu éviter de révéler mon identité. Connaissant mes parents, ils étaient en plus capables de parler de leurs enfants jusqu’en Australie et auraient très bien pu montrer une photo de mon frère et moi. Quoiqu’il arrive j’étais grillée face à cette personne. Il était peu envisageable qu’elle connaisse mon bouquin mais l’idée que ce soit le cas me fit sourire.


Dernière édition par Greta Jones le Jeu 19 Avr 2018 - 11:15, édité 1 fois
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptySam 24 Mar 2018 - 18:53

Je tenter de me maitriser, mais peine perdue, la blondinette avait sans doute du remarquer que j'étais franchement bizarre. peut-être même qu'elle me prenait pour une folle. Pourtant, j'étais très équilibrée comme fille, je menais une vie saine. Je ne faisais pas d'excès, je me couchais à des heures raisonnables, je prenais soin de moi. Je n'étais pas non plus l'une de ses groupies hystériques, comme il en existe beaucoup. Mais force est de constater que de me retrouver face à un auteur que j'appréciais, me faisait perdre mes moyens. Comme je lui demandais de me dire de quel genre d'objet il pouvait bien s'agir, elle me répondit que c'était un carnet de croquis, de couleur noire. Donc, rien de compromettant. "Je vais jeter un œil dans le carton des objets trouvés !" indiquais-je, avant de m'éloigner, ma queue de cheval fouettant l'air. Le cagibis sentait le renfermé. Bizarrement, j'ai toujours aimer cette odeur. J'aime l'odeur des livres anciens, l'odeur du 'vieux'. Enfin, là n'est pas la question. j'entrepris de regarder rapidement si je trouvais quelque chose qui puisse ressembler à l'objet qu'elle m'avait décrit, mais il n'y avait malheureusement rien de ce genre. Peut-être que la chambre n'avait pas encore été vidée. Ou alors, le carnet avait été jeter. Je reviens derrière mon comptoir, un sourire navrée sur les lèvres. "Je suis désolée, je n'ai rien trouvé dans le local, mais je peux demander aux femmes de chambres si elles ont vu quelque chose qui y ressemble." lui dis-je.

C'est alors qu'elle me demanda si je me sentais bien. Je piquais un phare. Elle avait donc bel et bien remarqué mon air étrange. Une chance pour moi, mes supérieurs n'étaient pas dans le coin, ce qui m'éviterait de me tourner en ridicule. Enfin, encore plus ridicule que je ne le suis déjà, on est bien d'accord. "Je ... euh ... j'ai simplement lu votre bouquin !" couinais-je, ne sachant plus ou me metre.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyMer 4 Avr 2018 - 10:14


L’attitude désinvolte de Charlotte commençait à m’agacer, elle semblait réellement charmante et agréable mais j’avais beaucoup de mal à rester calme dans ces conditions. Le carnet de ma mère qui contenait l’intégralité de ses idées, l’équivalent de mois de brainstorming semblait perdu et je commençais à m’inquiéter. Non seulement cela signifierait un fiasco pour mes parents, mais également probablement une remontrance pour moi car je n’étais pas allée chercher le carnet assez rapidement. Je connaissais mes parents et ils réagissaient exactement comme moi en ce moment même, ils s’énervaient au moindre moment de stress. « Ca ne vous affole pas plus que ça d’avoir potentiellement perdu un carnet contenant la moitié de la vie d’un de vos clients ? » Toujours aussi étrange, Charlotte ne semblait pas réaliser que cet objet était important. Elle travaillait dans le luxe et se devait pourtant d’assurer un service irréprochable à ses clients et il m’apparaissait maintenant presque impossible qu’un objet oublié soit perdu ou jeter dans un établissement d’un tel standing. Reprenant mon calme, en quelques sortes apaisée par l’odeur de vieux livres émanant de la pièce que Charlotte avait ouvert, j’avais repris plus calmement. « Pardon. Je ne voulais pas être désagréable, c’est juste que… ce carnet contient les dessins de la future collection de mes parents. Normalement, connaissant votre métier, vous saurez rester discrète donc je me permets de vous confier ça. Il faut absolument retrouver ce carnet ! » J’avais tenté un sourire puis, la voyant se décomposer, avais de nouveau replongé dans l’inquiétude. Puis, enfin, tout était devenu plus clair. La notion de fan m’était inconnue. J’avais évidemment des célébrités qui me tenaient à coeur mais il était si simple pour moi de les rencontrer que je n’entretenais jamais réellement de fantasmes envers elles. Cependant, je ne m’étais que rarement retrouvée à la place de la star dont on peut être fan, à la place d’une personne que l’on peut aduler. La réaction de Charlotte semblait pourtant bien s’expliquer par le simple fait qu’elle ait lu mon livre et si la situation m’avait précédemment irrité, je me retrouvais maintenant presque émue face à la jeune fille. « Et… et il vous a plu? Bon je pense déjà qu’on va se tutoyer pour dédramatiser la situation. Est-ce-qu’il t’as plu? » M’efforçant de dédramatiser la situation, je continuais tout de même sur ce sujet visiblement gênant pour toutes les deux mais je voulais absolument avoir la réponse de Charlotte. Il semblait évident que la réponse serait positive, sinon, sa réaction se serait plutôt apparentée à du dégoût mais je voulais savoir, comme un vilain tour que me jouait mon égo. Je voulais entendre ce que je n’avais plus entendu depuis mon arrivée à Brisbane, que mes livres étaient appréciés.


Dernière édition par Greta Jones le Jeu 19 Avr 2018 - 11:15, édité 1 fois
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyDim 8 Avr 2018 - 11:14

Il y a des jours ou je détestais franchement mon travail. Je n’ai jamais apprécié que mes parents me facent la morale lorsque j’étais enfant, parce que, il faut bien le reconnaitre, j’étais une gamine irréprochable. Mais, même aujourd’hui, à trente balais, je ne supportais pas les donneurs de leçon. Alors que cette jeune femme me reprocha de ne pas m’affolée parce que des clients avaient égarer quelque chose, ça ne me mettait hors de moi. D’un, parce que je ne suis que la réceptionniste, à savoir celle qui s’occupe des réservations, des règlements, et si besoin est, des réclamations, mais ce n’est pas moi qui fait le nettoyage des chambres, donc si quelque chose est égaré, je trouve ça grossier qu’on vienne me le reprocher. Et deux, et bien, les gens n’ont qu’à faire attention. Voilà pourquoi je déteste tout ce qui à trait au luxe. Les gens pleins de fric, sous prétexte qu’ils nagent dans leur pognon, ils ont l’air de croire que les gens qui ne sont pas comme eux, sont à leur service. Il ne faut pas pousser, non. Ils veulent quoi en plus ? Qu’on leur tienne la main pendant qu’ils vont aux toilettes ? Néanmoins, je ne dis rien, parce que je tiens à ma place, mais parfois, j’ai vraiment envie de claquer la porte, tellement j’en ai marre d’être prise pour une moins que rien. « Je vais vous mettre en relation avec l’équipe de nettoyage. Nous avons du personnel d’entretien en congés, la chambre n’a probablement pas encore été faite. La pleine saison n’est pas encore commencée. Si le carnet est là, ils le mettront de côté. Vous n‘avez qu’à me laisser vos coordonnées et je vous appelle dès que j’ai du nouveau ? » proposais-je à la jeune femme. Je n’avais certes pas apprécié le ton qu’elle avait employé, je la trouvais tout de même sympathique. Et puis, j’avais lu son bouquin et je l’avais apprécié, alors je me voyais mal l’envoyer promener. Puis, comme j’étais toujours aussi chamboulée de l’avoir devant moi, elle me questionna, voulant savoir si j’avais un problème. Je fus donc bien obligée d’admettre la vérité, même si ça me mettait mal à l’aise d’avoir été aussi peu discrète. Cela dit, ça n’avait vraiment rien de surprenant puisque je n’étais jamais très subtile. C’est comme lorsque, petite fille, je lorgnais sur un gâteau dans la vitrine d’un pâtissier, en tentant vainement de ne pas montrer que je mourais d’envie d’y gouter. « Oui, beaucoup ! » que je réponds, lorsqu’elle me demande, si j’ai aimé le livre en question. En même temps pourquoi mentir ? Je l’ai dévoré en deux jours.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyMer 11 Avr 2018 - 17:09


Si je haïssais une chose, c’était bel et bien de passer pour une gosse de riches, une enfant pourrie gâtée. Visiblement, c’était l’effet que je faisais et l’image que je renvoyais, il était en effet impossible de ne pas se rendre compte du changement de comportement de l’employée de l’hôtel. D’un air surpris et gêné, elle arborait maintenant un visage fermé et tendait vers le rouge, comme si elle commençait à s’énerver. Prise de remords, j’avais tenté de me calmer mais je trouvais ma réaction justifiée, si ce carnet était perdue, c’était presque une collection entière qui partait en fumée et donc des mois de travail pour ma mère.  « Je peux attendre, sinon. » A cause de la réaction initiale de Charlotte et de ce qu’elle venait de me révéler, je n’étais pas si enthousiaste que ça à l’idée de lui laisser mon numéro. Elle semblait saine d’esprit et d’avoir les pieds sur terre mais sa réaction, qu’un fan pouvait avoir, me forçait à me méfier. Cette situation devenait réellement étrange car j’étais partagée entre l’affection que je ressentais à l’égard de Charlotte qui semblait si sympathique, et, surtout, qui appréciait mes écrits, et mon incompréhension face à son comportement changeant. Le fait qu’elle soit sur son lieu de travail y était peut être pour quelque chose. Les établissements luxueux devaient avoir leur lot de problématiques : des clients exigeants, des normes à respecter… Ce travail devait être stressant, bien plus que ce que je faisais actuellement, écrire. Mon lieu de travail pouvait être celui que je choisissais, que ce soit le bar d’un hôtel ou bien le bureau de mon loft, j’étais libre et n’avait de compte à rendre à personne - ou peut-être à mes parents qui s’intéréssaient à mes avancées. Après tout, j’étais partie pour percer à Brisbane et si je n’avançais pas un minimum, ils finissaient par s’inquiéter et remettre en question mon départ. Ils me manquaient mais le sentiment serait tout autre si je revenais les mains vides, alors, je préférais attendre, soit plantée devant le comptoir d’accueil, soit au bar à siroter un cocktail pendant que je planchais sur mon roman. « Je ne suis pas pressée de toute façon et je peux me poser ici pour écrire, vous pourriez peut-être même me donner votre avis sur ce nouveau livre, en avant-première.. » Si elle aimait mes livres, avoir le privilège de lire les premiers chapitres avant n’importe quel lecteur - si je finissais par en avoir en Australie - devrait lui faire plaisir et peut être lui donner l’envie de s’intéresser un peu plus à la perte de ce fameux carnet.


Dernière édition par Greta Jones le Jeu 19 Avr 2018 - 11:15, édité 1 fois
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyDim 15 Avr 2018 - 12:52

L’un de mes plus gros défauts, c’était que je n’étais pas capable de masquer mes émotions. J’avais beau travailler là-dessus depuis des années, on lisait en moi comme dans un livre ouvert. C’était d’un pénible à la longue. A l’évidence, la jeune auteure, avait tout de suite compris à mon air pétrifié, que je n’avais pas apprécié sa façon de me parlais et que je bouillonnais de rage. D’une certaine façon, je comprenais sa colère, mais ce n’était pas ma faute. Déjà, si les gens ; et là je ne parlais pas que de ses parents ; faisaient attention rien ne serait perdu. C’est ce que ma mère répétait sans cesse lorsque j’étais enfant parce qu’elle me trouvait bien distraite. Je suis comme mon père sur ce point, un jour, je vais oublier ma tête et après ça sera trop tard. Mon père perdait sans cesse ses papiers parce qu’il ne se souvenait jamais de l’endroit où il les posait. Moi, j’étais comme ça avec mes clés, mais je ne devais m’en prendre qu’à moi-même. Là, je n’étais pas responsable de ce qui était laisser dans la chambre pour la raison simple et évidente, que je n’était que la réceptionniste. Mon rôle était de prendre les réservations, les règlements, les encaissements, les renseignements, mais ce n’était pas à moi de nettoyer les chambres et de récupérer ce qui était prévu. Je n’avais pas le temps pour ça et je n’étais pas payé pour ça. J’expliquais à la blondinette que j’allais me tourner vers l’équipe de nettoyage, parce malheureusement, derrière mon guichet, je ne pouvais rien faire de plus. Je lui proposais alors de me laisser ses coordonnées pour que je puisse luire lorsque j’aurais récupéré le fameux carnet. Mais elle ne semblait pas d’accord, bien qu’elle n’en dise rien. Elle semblait vouloir attendre. « Comme vous le souhaitez ! » répondis-je, simplement. Après tout, je n’avais rien à dire, elle faisait ce qu’elle voulait, si elle voulait attendre plusieurs heures dans le petit salon que la chambre soit faite, c’était son droit, je n’avais pas à m’en mêler. Elle reprit ; comme si elle lisait dans mes pensées ; qu’elle pouvait attendre et écrire, même que je pourrais lui donner mon avis. Je dois dire que j’étais flattée par cette proposition. « Merci, c’est gentil ! Dans le petit salon, vous serez plus à votre aise ! » lui dis-je, alors. « Je peux vous y conduire, si vous le souhaitez ! » lui proposais-je, avant d’ouvrir la petite porte de l’accueil et de sortir. Je me sentais ridicule dans mon uniforme.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyJeu 19 Avr 2018 - 11:14

Il devait sembler improbable à Charlotte que l’écrivain d’un roman qu’elle avait lu et apprécier se trouve à la réception de l’hôtel, sur son lieu de travail. Non pas étrange dans le sens où des dizaines de célébrités devaient franchir les immenses portes de l’édifice chaque jour mais étrange car c’était une auteure anglaise et non pas australienne. Il était peu probable que la jeune femme sache qu’elle avait décidé de poser ses valises à Brisbane et de changer de nom. En y songeant, Greta se rendait compte que si Charlotte la connaissait, il avait été inutile de préciser qu’elle était la fille des Sighbury car son premier roman était signé Greta Sighbury. Pour autant, c’était bel et bien Greta Jones qui patientait depuis maintenant quinze minutes dans l’attente d’information sur le carnet de sa mère. « M’y conduire ? Et si vous m’accompagniez ? Vous avez bien le temps pour une pause, non ?  » Un coup d’oeil autour d’elle le confirma, personne ne se pressait dans le hall et une bonne partie des arrivées avaient dû se faire dans la matinée. Souriante et dans une humeur bien différente qu’à son arrivée, Greta continua. « On peut peut-être se tutoyer non ? Je sais que je ne vous connais pas et que vous travaillez mais on a le même âge je pense et surtout, ça dédramatisera la situation. Je ne suis pas une star vous savez, enfin, tu sais ! » Alors que l’idée de rédiger quelques chapitres - ou plutôt quelques lignes avec le temps qu’elle y resterait - de son second roman était apparue comme une évidence pour Greta, c’était quelques instants avant qu’elle ne remarque l’endroit où elle se trouvait. Un coup de téléphone, une réponse de la standardiste hôtel Hazard-Perry bonjour? et Greta s’était figée avant de rire d’un air gêné. « Tu as dit Hazard-Perry ? » Greta avait à peine attendu que Charlotte repose le combiné du téléphone pour poser la question et en un coup d’oeil plus précis sur les murs du hall, elle trouva sa réponse seule. C’était leur empire. C’était leur hôtel, leur bébé. L’héritage de Charlie Hazard-Perry, ce snob anglais qui avait osé la quitter. Mais où ses parents avaient-ils eu la tête ? Si leur agent n’avait pas effectué la réservation - leur seule excuse à cette trahison - cela voulait dire que c’était en leur âme et conscience que les Sighbury avaient décidé de loger dans l’hôtel du pire ennemi de Greta. Evidemment, ils avaient tout su de la peine de coeur de leur fille et la colère commençait à emporter Greta, soudain bien moins préoccupée par ce fichu carnet à croquis. Comment pouvaient-ils alimenter le compte en banque plein à rabord de cette famille ? Encore que l’intégralité de la famille ne devait pas être aussi pourrie que Charlie. Greta tâcherait d’éclaircir ce point avec ses parents lorsque le carnet serait retrouvé et que sa conversation avec Charlotte serait terminée. FInalement, la jeune femme n’était pas si terrible mais Greta se demandait tout de même si elle avait un quelconque lien avec son ex petit-ami. Elle espérait sincèrement que non car sinon, tout son jugement sur elle changerait à nouveau.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyDim 22 Avr 2018 - 11:38

Effectivement, il me suffisait de jeter un coup d’œil dans le hall d’entrée de l’hôtel pour confirmer le fait que oui, je pouvais prendre une courte pause. Je n‘avais pas arrêter depuis que j‘étais arrivée, près de trois heures plus tôt. Donc, une pause ne pourrait que me faire du bien. « Et bien, j’ai grand besoin d’un café, donc pourquoi pas ! » que je réponds. Puis, comme je passe de l’autre côté, je suis interrompue par cet imbécile de téléphone qui choisit ce moment pour sonner. La poisse. Comme si on ne pouvait pas me laisser prendre une pause de trois minutes. Oh, après, je peux toujours fermer le guichet quelques minutes et faire un renvoi d’appel sur mon propre téléphone, je l’ai déjà fait à maintes reprises et ça n’a jamais poser un souci. Je m’excuse d’un signe de tête auprès de la jolie blonde puis retourne derrière mon comptoir afin de prendre l’appel. Lorsque je prends la communication, je vois son visage se décomposé à l’annonce du nom de l’hôtel. Merde, ai-je dit une bêtise ? Bref, je suis pour le moment, occuper avec une réservation alors j’y penserais après. L’homme souhaite réserver pour une semaine avec sa jeune épouse. Une fois ceci fait, je raccroche et la jeune femme me question à propos du nom. « Oui. Vous … tu les connais ? » hasardais-je. Peut-être qu’elle pense que je suis une des leurs ? Maintenant, je comprends mieux son malaise lorsque je la regardais d’un air complètement bizarre toute à l’heure, puisque j’ai l’impression d’être passer aux rayons X. Je me sens donc obliger de préciser quelques détails. « Pour être franche, je déteste le milieu dans lequel ils évoluent. Je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, mes parents sont ouvriers, tout les deux. Si je me retrouve à travailler ici, c’est parce qu’ils sont les seuls à m’avoir donné une chance ! » expliquais-je. C’est bien la première fois que je déballe cette partie de ma vie à une inconnue. Qui plus est, à une inconnue qui vient de ce monde-là, mais comme j’ai l’impression qu’elle n’a pas vraiment l’air d’apprécier les Hazard-Perry, je me dis, que j’ai tout à gagner à faire cette précision. Je me demande ensuite comment elle les connait, mais je suis stupide. Elle vient du même monde et dans ce monde-là, tout le monde se connait. Nous, à côté, nous sommes des microbes dont on ne se souvient jamais du prénom. Enfin bref, peut-importe. Je tape un code sur le téléphone fixe, afin de faire le renvoi d’appels sur mon téléphone portable, puis j’appose la petite pancarte pour indiquer que le guichet est fermé et je repasse de l’autre côté. « Si ta proposition tient toujours, c’est avec plaisir ! » dis-je, avec un sourire. Après tout, elle peut très bien avoir changer d’avis, et à ce moment-là, j’annulerais le renvoie d’appels. Tout simplement. Avouez que sur ce point-là, je ne suis pas bien contrariante !
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyVen 27 Avr 2018 - 18:20

C’était toujours la même chose dans ce genre de travail, tout était calme et vous vous retrouviez à presque mourir d’ennui et, quand enfin un peu d’animation se présentait, la situation se débloquait. Comme à ce moment où le téléphone avait sonné alors que les deux jeunes femmes s’apprêtaient à s’asseoir ensemble. Puis quand la question légèrement trop personnelle de la standardiste qu’elle venait à peine de connaître tomba, Greta se sentit tout de suite mal à l’aise. « Je les connaissais. Enfin surtout l’un d’entre eux mais je ne préfère pas en parler. ». Greta avait insisté sur la dernière syllabe en mentionnant qu’elle avait connu les Hazard-Perry. Aujourd’hui, tout cela était du passé mais elle se devait d’admettre que leur réussite les rendait impossible à éviter. Heureusement, ce n’était qu’un d’entre eux que Greta voulait à tout prix s’abstenir de revoir, et se privait même d’y penser. Il était de toute manière évident que la jeune femme ne se livrerait pas sur des points aussi intimes de sa vie, et surtout pas avec quelqu’un qui s’était d’abord comporté comme une fan à son égard. Il fallait rappeler que l’auteure cherchait à cacher sa notoriété à Londres pour s’en créer une toute nouvelle ic à Brisbane. Cependant, même si Charlotte avait été indiscrète, elle ne pouvait s’empêcher de la trouver agréable. Ici depuis trois années, Greta n’hésitait jamais à se faire de nouveaux amis. « Deux cafés, donc ? J’espère que celui que vous servez est aussi enthousiasmant que la déco ! » Heureusement, personne à part cette nouvelle rencontre n’était là pour témoigner car Greta venait de lancer un compliment sur un point qui touchait Charlie. Jamais elle n’aurait voulu que cela se sache. Evidemment, sa proposition tenait toujours car Greta redoutait la foudre de ses parents si elle rentrait sans ce carnet, qui était normalement le centre de l’attention de la jeune femme. « Moi je n’ai rien contre le luxe, mon problème, c’est surtout avec les gens qui se prennent pour des snob parce qu’ils évoluent dans ce milieu. Je préfère les gens simples. » Le visage de Greta était moins fermé qu’au début de leurs échanges et c’est même avec un sourire qu’elle termina sa phrase. Elle commanda un café au serveur du bar attenant à la réception de l’hôtel, pour éviter à Charlotte de devoir elle-même le faire. Donner un ordre à un collègue ou se faire servir par lui n’était pas forcément la chose la plus agréable. « Ca fait longtemps que tu travailles ici ? Et excuse moi de demander mais, si tu détestes autant l’environnement, pourquoi tu restes ? » Sans réellement réaliser que la réponse à sa question pouvait être évident, Greta s’était elle aussi hasardée sur un terrain privé. Elle s’intéréssait tout de même à la jeune femme, visiblement bloquée ici quand elle n’en avait pas envie. Greta avait eu la chance de ne jamais manquer de rien et de ne pas avoir à enchaîner les petits jobs, ni même d’accepter une position qu’elle n’avait pas envie de faire par dépit. Elle ne savait rien de la jeune femme mais elle se rendait pourtant compte à ses côtés de la chance qu’elle avait de faire ce qu’elle aimait.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyMer 2 Mai 2018 - 10:24

Je ne pense pas être indiscrète, disons plutôt qu’en vue de sa réaction, elle devait forcément s’attendre à ce genre de question. On ne lâche pas ce genre d’informations sans savoir qu’il y aura des retombées derrière. Et puis, rien ne l’obligeait à me répondre. Mais, elle le fit cependant. Elle m’expliqua qu’elle les connaissait, ou plutôt qu’elle avait connu l’un d’entre eux, mais qu’elle préférait éviter d’en parler. Je devinais que ça devait être un sujet délicat, on en à tous après tout. « Je vois. » que je réponds avec un sourire compréhensif. Je m’étais montré curieuse, mais je n’avais pas l’intention de l’être davantage, après tout, nous ne nous connaissions pas, et puis, elle n’était pas venue pour bavarder pour chercher quelque chose que ses parents avaient oubliés. Nous nous rendîmes dans le petit salon dont je lui avais parler un peu plus tôt, un petit salon qui était plus grand que mon appartement, mais on ne va pas chipoter sur les termes. Un petit salon ou se trouvait également le bar de l’hôtel. Je n’appréciais pas tellement le pingouin qui y officiait, ce type se croyait meilleur que tout le monde et je détestais ça. La jeune auteure commanda les cafés, en s’enthousiasmant pour la décoration, que personnellement je trouvais beaucoup trop tape à l’œil, mais ce n’était que mon avis et mes goûts, nous avons tous des avis et des goûts qui divergent, c’est bien normal. Et heureusement, j‘ai envie de dire, parce que si nous avions tous les mêmes avis et les mêmes goûts, on s’ennuierait forcément à la longue. « Je vais être franche, je n’en ai pas la moindre idée, comme le reste du personnel, je bois le café de la machine de la salle de détente, mais aucun client ne s’est jamais plaint, donc je suppose qu’il se laisse boire ! » répondis-je. Je n’allais pas mentir en disant qu’il était bon alors que je n’y avais jamais goûté. Si elle m’avait demandé le goût de celui de la machine à café, j’aurais pu répondre qu’il était infect, ce qui était vrai. Mais les HP comme je les appelais dans ma tête n’y était pour rien, c’était le responsable de secteur qui achetait le café bas de gamme pour la machine et gardait le reste de l’argent qu’il avait à disposition pour faire tourner le service pour s’acheté du bon café pour lui. Ce mec était un pourri, comme la plupart des gens qui sont à son niveau. Je lui expliquais ensuite avoir une sainte horreur du luxe, mais que je n’avais pas trop le choix que de travailler ici, elle m’indiqua qu’elle n’avait rien contre cet univers, mais qu’elle méprisait les gens snobs. « Je suis un peu pareil. » dis-je, tandis qu’elle poursuivait en me demandant pourquoi je restais là, si ce milieu ne me plaisait pas. « Parce que, malheureusement, le travail ça ne pousse pas sur les arbres et que j’ai besoin d’un emploi stable. C’est ça, ou rien du tout ! » racontais-je. Nous bûmes notre café tranquillement, puis, comme je regardais l’heure sur ma montre, je constatais que j’avais un peu débordé sur ma pause. « Je suis désolée, mais je vais devoir reprendre le travail, ma pause est terminée depuis cinq minutes ! » expliquais-je à la jolie blonde. Je me levais, puis me dirigeais vers la réception. Il n’y avait personne, heureusement. Je retournais voir dans la salle où nous stockions les objets trouvés. Je suppose que la chambre avait dû être faites, car le fameux carnet était là. Je retournais de l’autre côté, sourire aux lèvres. « Le voilà ! » que je dis, en le lui tendant. J’espérais qu’il s’agisse du bon carnet, mais il ressemblait à la description qu’elle en avait fait, mais par discrétion, je n’avais pas regardé à l’intérieur.
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Message(#)#Charlotte - that awkward moment  EmptyJeu 3 Mai 2018 - 20:40

Greta n’avait pas beaucoup de temps à accorder à la jeune standardiste mais saurait où la trouver si jamais elle souhaitait reprendre la conversation là où elle s’était arrêtée. Après tout, cette gentille fan qui avait été aux premiers abords plutôt spéciale, n’était au final qu’une jeune femme qui avait été impressionnée par la personne de Greta Jones, ou Sighbury, si elle connaissait son livre. Cela avait étonné Greta, incapable de se visualiser comme une célébrité, mais cela avait été le cas. La standardiste avait su apaiser les tensions et l’auteure avait mis de l’eau dans son vin ce qui les avait amené à plus discuter, une aubaine pour Greta qui même après trois années passées à Brisbane, était toujours en quête de plus d’amies. Charlotte avait quelque chose de touchant, c’était une jeune femme courageuse qui comprenait l’importance de travailler et elle faisait son métier avec le sourire même si il ne semblait pas lui plaire. « Je comprends, ma question était légèrement maladroite… Tu as beaucoup de mérite, plus que moi tu vois. » Buvant son café rapidement pour avoir le temps de le terminer avant la fin de la pause de Charlotte, Greta s’était sentie gênée par sa propre question. Les filles avaient évoqué des sujets personnels alors que Greta était simplement venue chercher le carnet à dessins perdu de sa mère. Peut-être était-ce pour combler le moment d’attente, pour effacer le malaise du début de la conversation ou peut-être était-ce parce que Greta s’était sentie sans défense dans l’établissement des Hazard-Perry. Dans tous les cas, elles avaient brisé les murs et s’étaient bien malgré elles rapproché. Greta n’aurait vu aucun inconvénient à revoir la jeune femme et à lui prouver que la célébrité, comme le luxe, étaient des concepts bien moins impressionnant qu’il n’y paraissait. Alors que les deux jeunes femmes se levaient après avoir terminé leur café, la pause de Charlotte étant terminée, Greta la suivit vers la réception pour récupérer son bien. Le carnet à croquis. La jeune femme l’avait feuilleté en souriant à la vue des diverses idées de sa mère puis avait reporté son attention sur la réceptionniste. « Ca a été court, mais je repasserai sûrement par ici pour finir la conversation ! » Avec un sourire, Greta s’était éloignée de la réception. « Bon courage pour le boulot, et à bientôt ! » Et l’auteure était sortie de l’hôtel, avait poussé un soupir pour évacuer toutes les mauvaises ondes que possédait l’endroit - elle comprenait que Charlotte n’apprécie pas son lieu de travail - et avait entamé le trajet inverse qui la menait à son loft.
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