| new beginning (evelyn&carlisle) |
| | (#)Mar 6 Mar - 8:25 | |
| Comme presque tous les matins, Carlisle Bishop s’était levé aux aurores. Le début de sa journée n’avait différé en rien de d’habitude. Après s’être extirpé des draps en prenant soin de ne pas réveiller sa fiancée encore endormie, le pilote avait enfilé une tenue de sport et s’était éclipsé. Au programme : un footing d’une heure, qu’il avait choisi de faire le long de la plage. A l’aube, ce lieu hautement fréquenté était vide – ou presque. Seuls quelques surfeurs passionnés ou quelques adolescents encore éméchés venaient troubler la quiétude matinale. Très vite, les rayons du soleil montèrent dans le ciel et réchauffèrent la ville de Brisbane. Il était à peine six heures trente, et déjà, on devinait que la journée serait terriblement chaude. Qu’importe ; en ce qui le concernait, il n’avait rien de prévu. Il était en repos pour le reste de la semaine, après être revenu de son voyage à l’autre bout du monde. L’Amérique lui avait tendu les bras, et il y était resté relativement longtemps. Ses vols l’avaient mené à Vancouver, Toronto, Chicago, Boston et New-York et l’avaient tenu éloigné de l’Australie pendant presque quinze jours. Amal n’avait pas été ravie d’apprendre l’absence prolongée de son fiancé, mais elle n’avait eu d’autre choix que d’accepter son planning. Conscient que ses absences à répétition pouvaient fragiliser son couple, le pilote tâchait d’arrondir les angles de la meilleure façon possible. Ainsi, il veilla à rentrer chez lui avant le réveil d’Amal. Il se doucha, se changea, et retourna s’allonger aux côtés de sa fiancée. Il l’enlaça avec douceur, et vint nicher sa tête dans le creux de son cou. Ses doigts glissèrent sur son épaule, puis ses lèvres vinrent prendre la relève. Il adorait ce moment particulier, qui n’appartenait qu’à eux. Ils étaient tous les deux, enlacés, proches, seuls au monde. C’était un moment exceptionnel, un moment de pleine quiétude, un moment où ils pouvaient échanger. « Tu m’as manqué. » Murmura le pilote du bout des lèvres, alors qu’il sentait les mains d’Amal se resserrer autour de son torse. Elle grogna, manifestant une ultime fois son mécontentement vis-à-vis de la situation. Presque quinze jours d’absence, et une rentrée tardive au milieu de la nuit – trop épuisée, elle n’avait pas pu veiller et l’attendre. Amal ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais le pilote l’en empêcha en posant un doigt sur sa bouche. « Je reste là pour cinq jours. » Il déposa un baiser chaste sur ses lèvres, comme pour sceller ce qu’il venait de dire. « Promis. »
Carlisle n’avait pas été déçu de sa matinée ; entre deux baisers enflammés, sa fiancée avait eu le temps de lui annoncer qu’elle lui avait pris un rendez-vous qu’il ne pouvait pas manquer – un rendez-vous particulier, mais loin d’être anodin. Il avait dégluti, coupé en plein élan par les mots prononcés par Amal. Wedding planner. Il avait rendez-vous avec la wedding planner. Deux petits mots, qui faisaient prendre à leurs fiançailles une dimension plus grande, plus importante – ils allaient se marier. Amal en avait sans doute eu marre d’attendre, et elle avait pris les devants. Elle s’était renseignée, et s’était dirigée vers Evelyn Pearsons – la plus cotée et la plus en vogue des marieuses de Brisbane. Le pilote avait frissonné : un nouveau chapitre de sa vie allait s’écrire. Le couple qu’il formait avec sa fiancée allait prendre une tournure officiellement légale. Un papier à signer, qui les lierait pour l’éternité. Une allée pavée de pierres à remonter, en robe blanche, alors que lui l’attendrait au bout. Des invités, qui regarderaient Amal s’avancer, confiante, vers son destin. Tout le monde la jalouserait forcément – c’était toujours le cas. Elle marquait les esprits, que ce soit par son physique ou par sa personnalité. Elle ne laissait personne indifférent – et ce n’était certainement pas le pilote qui allait dire le contraire. Cela faisait dix ans maintenant qu’il avait fait d’elle son unique, celle qui l’accompagnerait dans les bons comme dans les mauvais moments. Il était prêt. Prêt à faire un pas supplémentaire en direction de sa fiancée.
Il regarda avec une certaine inquiétude sa montre, puis jeta un coup d’œil à droite et à gauche. Qui pouvait bien être cette personne ? Comment Carlisle serait-il en mesure de la reconnaître ? De quoi allaient-ils bien pouvoir parler ? Lui n’était pas intéressé par le menu, les plans de tables, ou la décoration. Tout ça, c’était le domaine d’Amal. C’était elle qui gérait cela d’une main de maître, pas lui. L’Australien posa son casque de moto sur la table, et commanda une bière. Il passa une main dans ses cheveux, et attendit que cette inconnue vienne à sa rencontre. S’il en croyait Amal, leur wedding planner serait en mesure de le reconnaître. Il se demandait bien comment ; l’intuition féminine, sans doute.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 13/02/2018 | (#)Ven 9 Mar - 1:51 | |
| Evelyn avait ses méthodes. Comme un diplomate, elle avait sa feuille de route. Après tout, son métier était une succession de courbettes à exécuter devant les bonnes personnes. La confiance qu’on lui accordait résultait de ses efforts à paraître apte à régler n’importe quel problème ; et elle l’était, dans une certaine mesure. Elle aurait pu faire des miracles en politique, si seulement elle ne s’était pas obstinée à garder ses distances avec le feu des projecteurs dirigés tout droit sur sa famille. Elle n’avait pas peur d’en faire trop ni de bousculer les conventions pour obtenir ce que ses clients lui demandaient. Aussi avait-elle choisi le Sixteen Antlers – rooftop intimiste, d’où la couleur de l’horizon lui avait rappelé à quel point elle aurait aimé le dessiner – pour mettre en place les prémices de son partenariat avec ses prochains clients. C’était sa partie préférée.
Elle était entrée en contact avec Amal à peine quelques jours plus tôt, et ce par le biais de son compte Instagram. De fil en aiguille, leurs échanges avaient été transférés sur sa boîte mail professionnelle qu’elle n’avait pas refermée depuis, tant les notifications s’accumulaient, chaque fois plus prometteuses. Le mariage de sa petite sœur avait enfin fait parler de lui, et les photos prises en exclusivité pour plusieurs publications spécialisées avaient fait le tour des journaux télévisés. Son nom était ressorti comme par magie, ce qui avait eu le don d’accroître la fréquentation de ses comptes divers et variés, et de donner l’occasion au bouche-à-oreille de faire son petit effet. Elle avait ignoré les commentaires bien sentis des présentateurs télés concernant sa désertion passée, et toutes les headlines moqueuses la concernant – ils ne lui pardonneraient jamais, elle l’avait bien compris –, et s’était préparée mentalement à l’affluence de demandes, qu’elle soit mal ou bien intentionnées. Comme la soudaine effervescence autour de ses activités n’en finissait plus d’augmenter, son cœur s’était mis à battre plus fort, et sa tension avait fait une envolée. Elle s’était mise à regretter son ancien bureau londonien et son assistant si compétent qui se chargeait de répondre aux demandes quand elle ne savait plus où donner de la tête comme maintenant. Elle avait brièvement pensé à refiler un billet à Chad pour qu’il joue le rôle de secrétaire intérimaire, mais son culot n’avait pas encore atteint cette limite. Heureusement, elle s’était reprise à temps, après une bonne bouteille et un pot de crème glacé.
Son profond désir de s’implanter en ville, combiné aux démarches qu’elle devait effectuer pour asseoir son retour inopiné, n’en finissait plus de lui donner du fil à retordre. Mais impossible n’est pas Evelyn Pearson. Passée la gueule de bois, elle avait trié les demandes d’informations pour y répondre avec le plus grand des professionnalismes, s’en remettant à son intuition quand il s’agissait de faire la part des choses, et de flairer la bonne entente. Avec Amal, le contact avait été très facile, et elles s’étaient rencontrées. La jeune femme paraissait droite et prête à faire de son mariage un jour exceptionnel. Evie se réservait cependant le droit d’analyser discrètement son comportement, et elle lui paraissait un peu trop dominante. L’absence de son époux l’avait dérangé pour différentes raisons. Elle n’était pas à l’aise avec le concept de mariage organisé selon le point de vue d’un seul futur marié, et elle l’avait bien fait savoir en obtenant de rencontrer le dit-époux absent très prochainement – ce soir, en l’occurrence. Ça faisait partie de sa feuille de route de prendre la température des deux côtés pour savoir quoi et comment le faire. N’en déplaise à certain, elle était pour la paix des ménages, et désapprouvait le totalitarisme.
Accoudée à la rambarde délimitant le toit, Evelyn n’en finissait plus de s’extasier sur les nuances orangées du jour qui, au loin, déclinait lentement. Elle savait pourtant qu’elle devait retourner à ses affaires, et ce fût dans un soupir, le menton appuyé dans la paume de sa main, qu’elle tourna la tête vers le centre du rooftop. Les futurs mariés se repéraient facilement. Ils étaient toujours extrêmement nerveux, ça se lisait dans leur façon de se mouvoir au milieu des tables et des chaises ; une raideur qui partait de la nuque pour leur figer la colonne vertébrale, et leur donner cette démarche particulière, ferme et déterminée à la fois. Se demandant à quoi ils devaient s’attendre, ils redoutaient les discussions de bonnes femmes, comme certains disaient, quand il était question de choisir les couleurs de la vaisselle et de la décoration, ou le thème à respecter. Elle avait appris à observer les réactions de ceux pour qui elle travaillait, et l’homme qu’elle repéra à quelques enjambées, reflétait l’image parfaite du futur marié anxieux. La main dans les cheveux était LE signe, alors elle se redressa. Ne tenant pas à la torturer davantage, Evie arrangea la tenue de son chemisier noir, et sa pochette à la main, elle le rejoint avec un sourire.
« Amal m’a prévenue pour la moto. » dit-elle en s’installant en face de lui, désignant du menton le casque de moto posé sur leur table. Un petit mensonge n’avait jamais fait de mal à personne, surtout quand il était prononcé pour alléger l’atmosphère. Elle posa sa pochette à côté du casque. Un serveur s’approcha immédiatement d’eux. Evelyn le prit de court « La même chose que monsieur. » Elle le remercia avec un clin d’œil, et tout en croisant les bras sur le bord de la table, elle s’intéressa immédiatement à Carlisle « Ne vous inquiétez pas. Je ne vous ai pas fait venir pour vous demander votre avis sur le pliage de serviettes – oh, je manque à tous mes devoirs ! » Abattant une main aux ongles impeccables dans l’espace qui les séparait, elle le regarda droit dans les yeux ; elle aimait capter le regard de ses clients, elle en apprenait toujours énormément en un temps record « Je suis Evelyn, votre organisatrice de mariage. Félicitations, à ce propos ! » |
| | | | (#)Sam 10 Mar - 10:50 | |
| Quand Amal avait annoncé à Carlisle qu’elle avait rencontré une wedding planner, il était resté étrangement silencieux. Elle n’avait pas aimé sa réaction, et n’avait pas hésité à le lui faire savoir ; leur relation n’était-elle pas suffisamment importante à leurs yeux pour qu’elle prenne une initiative ? Carlisle s’était défendu, et avait tenté de faire entendre son point de vue – se marier n’était pas urgent, et surtout, ils manquaient cruellement de temps pour l’organisation. Mais Amal avait répliqué, et lui avait finalement cloué le bec : puisqu’elle savait qu’ils manquaient tous deux de temps, ce serait une personne extérieure qui s’occuperait de tout organiser. Ils n’avaient plus qu’à trouver une date, et le plus dur serait fait. Le pilote n’avait rien trouvé à y redire. Ils évitaient tous les désagréments, et profitaient pleinement des festivités. Pratique… Mais futile, aux yeux du pilote. Il se sentait déjà engagé pour la vie auprès d’Amal. Il n’avait pas besoin d’un papier officiel, ou d’un prêtre pour légitimer tout cela. « Amal est plutôt du genre… A anticiper. » Admit Carlisle en jetant un rapide coup d’œil à son casque de moto. C’était d’ailleurs pour cela qu’il se trouvait là, en compagnie d’une inconnue. Elle avait choisi de donner un coup d’accélérateur à leurs projets et, consciente que tous deux manquaient cruellement de temps, elle avait fait appel à une personne extérieure. Une personne qui saurait tout gérer, du début à la fin, en les impliquant le moins possible dans la procédure. « Mais vous avez déjà dû vous en apercevoir, j’imagine. » Fit remarquer l’Australien en haussant les épaules. Il ne savait pas combien de fois elles avaient eu l’occasion de se voir, de se parler. Il ne savait pas non plus ce qu’il s’était dit. En bref, il nageait en eaux troubles, et il comptait sur le professionnalisme de la wedding planner pour l’infirmer. Le serveur se présenta rapidement à eux ; L’Australien hésita pendant une fraction de seconde sur sa commande. La raison voulait qu’il optât pour quelque chose de soft ; le cœur, lui, le conjurait de s’envoyer au plus vite un double whisky. Puis un deuxième, voire un troisième, si les deux premiers ne suffisaient pas à le détendre. Comment avait-il pu se laisser entraîner dans ce genre de situation ? Et surtout, pourquoi Amal n’était pas à ses côtés ? Pourquoi n’était-elle pas là pour le soutenir, l’épauler, et prouver à cette inconnue qu’ils étaient un couple uni et aimant ? Il se raisonna ; il savait que sa fiancée avait rencontré Mademoiselle Pearson quelques jours plus tôt, alors qu’il se trouvait sur un autre continent. C’était d’ailleurs à cette occasion qu’elles en étaient venues à prendre un rendez-vous pour lui – rendez-vous qu’il craignait au moins autant qu’une visite chez le dentiste. Le regard inquisiteur du serveur se posa sur lui, et le pilote n’eut d’autre choix que d’énoncer sa volonté. « Je vais prendre un Coca, merci. » Dit-il au serveur, avant de jeter un coup d’œil à la femme qui lui faisait face. Silencieusement, il l’invitait à commander à son tour. Il remercia intérieurement le serveur d’être venu les interrompre ; le pilote, mal à l’aise dans son tout nouveau rôle, ne savait pas comment aborder la marieuse qui lui faisait face. Par chance, cette dernière semblait avoir l’habitude. Elle chercha bien vite à le mettre à l’aise, et il lui en fût reconnaissant. « Je dois vous avouer que ça me rassure un peu. » Admit le pilote, avec un léger sourire. Ce dernier s’estompa rapidement ; s’il n’était pas là pour parler couleurs, pliage de serviettes et plan de table, pourquoi l’avait-on fait venir ? Il s’attendait désormais au pire. Il n’avait pas réfléchi à son mariage, et il se sentait désormais ridicule. Il espérait de tout cœur que Mademoiselle Pearson ne lui demanderait rien concernant ses envies, ou ses attentes. « Carlisle. » Répondit-il automatiquement, serrant avec douceur la main de la (future) bienfaitrice du couple Bishop. Il remarqua les ongles impeccablement manucurés d’Evelyn, ainsi que son large sourire. L’Australienne semblait prendre son rôle à cœur, et son sourire sincère en témoignait. « Merci. » Dit-il en hochant légèrement la tête. Il restait distant, sur la réserve ; Carlisle n’était pas un homme qui se livrait facilement. Il préférait regarder, observer, et écouter les autres. Il se justifia néanmoins sur son comportement, ne souhaitant pas laisser Evelyn Pearson croire qu’il était complètement désintéressé par ce projet. « Ne pensez pas que je me fiche de tout cela ; j’aime Amal. Mais nous sommes ensemble depuis longtemps, plus de dix ans, et tout cela me semble quelque peu… Futile. » Avoua le pilote en passant sa main dans sa nuque. Le serveur revint quelques instants plus tard, et déposa sur leur table deux verres avec des glaçons, ainsi que deux petites bouteilles de Coca. Il les servit, et repartit sans demander son reste. Le pilote poursuivit son propos, désireux de faire entendre son point de vue à Mademoiselle Pearson. « Mais ne vous en faites pas : je ne vous mettrai pas de bâtons dans les roues. Mieux encore, je ferai tout pour que cette journée, si chère à Amal, soit parfaite à ses yeux. » Dévoué ? Le pilote l’était, c’était une évidence. Depuis toujours, Carlisle se mettait en quatre pour faire plaisir à chacun. Ses parents avaient voulu qu’il joue d’un instrument dès son plus jeune âge ? Il avait choisi le piano. Son père voulait qu’il reprenne la société familiale lorsqu’il serait trop vieux pour la gérer ? Il avait détesté cette idée, mais n’avait pu se résoudre à refuser catégoriquement. Désormais, sa fiancée souhaitait officialiser leur relation et avoir un mariage parfait ? Parfait, il acceptait. « Vous avez l’air d’être très organisée. » Fit remarquer Carlisle, alors qu’Evelyn sortait d’une pochette quelques documents, soigneusement rangés. Le début de la fin pour lui ? Son interlocutrice avait l’air foncièrement gentille ; petit à petit, l’héritier Bishop commençait à se sentir plus à l’aise. Elle parvenait à le mettre en confiance, ce qui n’était pas une mince affaire. « Vous faites ce travail depuis longtemps ? » Demanda-t-il, s’intéressant de plus près à son interlocutrice.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 13/02/2018 | (#)Lun 12 Mar - 2:25 | |
| Evelyn rendit son étreinte à Carlisle, raffermissant leur poignée de main avec délicatesse, un sourire chaleureux fendant son visage éclairé par les premiers lampions colorés qui se déclenchèrent au-dessus de leur table. Puis dans un souci d’en venir rapidement aux faits, elle lui lâcha doucement la main, et sortit un petit carnet de sa pochette, qui paraissait minuscule en surface, mais qui en fait recelait d’un tas de petites choses utiles à sa survie. Un élégant stylo-plume dépassait de la tranche, tandis que les pages débordaient des croquis et de listes en tout genre. Ce carnet renfermait des secrets qu’elle seule pouvait comprendre ; intérieurement, elle se somma de bientôt classer les quelques esquisses distraites qui s’échappèrent de la couverture. Au travers des symboles et des codes qu’elle utilisait pour optimiser son temps à la relecture s’étalait maints inventaires qu’elle ne comptait pas dérouler ce soir pourtant, ayant compris que Carlisle en ferait une attaque autrement. Au lieu de quoi, elle rassembla ses petits papiers pour les nicher de nouveau dans la couverture de son carnet, et en tourna une page vierge pour tracer le premier point du dossier Bishop.
Après avoir glissé une longue mèche de cheveux derrière son oreille, parée à l’action, elle remercia le serveur qui leur apporta leur commande avec un signe de tête. Puis sans plus de cérémonie, elle écouta les premières confidences de son interlocuteur. C’était automatique ; ces gens qu’elle côtoyait se décrivaient souvent comme étant plutôt réservés, voire même un peu secrets, mais le stress était une bête difficile à apprivoiser, et quasiment à chaque fois, elle n’avait pas besoin de chronométrer pour recevoir les premières bribes d’informations. C’était tant mieux. Son travail aurait été plus difficile dans le cas contraire, et creuser profond n’avait jamais fait partie de sa spécialité ; elle-même se montrait discrète dans sa vie privée, loin d’elle l’idée de se montrer trop curieuse, donc. Dieu merci, les jeunes mariés étaient particulièrement bavards, et sous couvert du secret professionnel, leurs révélations ne risquaient rien lorsqu’ils tombaient au creux de l’oreille attentive d’Evie. Elle les utilisait à bon escient, de toute façon. Comme maintenant. Car son but premier était avant tout d’établir un profil de Carlisle ; elle avait fait la même chose avec Amal, elle faisait la même chose avec tous ses clients. Il était indispensable pour elle d’esquisser un portrait de ceux à qui elle tendait la main pour organiser le soi-disant plus beau jour de leur vie. Sans doute était-ce une habitude qui lui était restée de ses années à étudier l’art ; elle aurait tout aussi bien pu sortir un fusain et laisser la souplesse de son poignet faire tout le travail. Mais par souci de temps, elle avait appris à préférer les adjectifs. Le premier qui lui vint à l’esprit en prêtant l’oreille aux dires de Carlisle fût : dubitatif. Elle le nota à côté de son premier point tout en lui répondant, un sourire dans la voix :
« Si je peux vous rassurer en vous disant ça ; vous n’êtes pas le seul à le penser. C’est souvent le cas des couples qui ont fait preuve de prudence en attendant de faire le grand saut. Concrètement, ça ne changera rien à votre vie, et pourtant… » Effacé fût le deuxième adjectif qu’Evelyn indiqua à côté du premier, avant de reprendre « J’en conclus que vous préféreriez un mariage simpliste ? Si ce n’était pas mon travail, je me garderais de vous poser la question, mais vous en avez parlé à Amal ? Parce que je crains qu’elle n’imagine pas les choses de la même façon. » Le stylo calé entre le pouce et l’index, elle attrapa son verre pour y siroter une courte gorgée. C’était le moins que l’on puisse dire ; Amal était le genre de femme aux idées arrêtées, pour qui le mariage devait ressembler à ce que l’on voyait dans les films. Observant Carlisle par-dessus le bord de son verre sur lesquels ses lèvres s’attardèrent un moment, elle nota le contraste évident entre eux – ça ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre cela dit, en général, les opposés s’attiraient plus que le contraire. Elle laissa échapper un rictus en reposant son verre à côté de son carnet, et s’accouda soudain à la table. Les deux mains soutenant sa tête, elle plissa les yeux en fixant Carlisle « Assez longtemps pour deviner ce que vous êtes en train de faire, Carlisle. » Elle chassa le goût trop sucré du soda en faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, et battant la mesure sur sa tempe avec le bout du capuchon de son stylo-plume qu’elle tenait toujours entre ses doigts, elle ajouta « N’essayez pas de détourner le sujet, dites-moi plutôt comment vous imaginez la cérémonie. Sans filtre, sans chercher à respecter le cahier des charges d’Amal. C’est votre avis qui m’intéresse ce soir. »
Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 16 Mar - 0:30, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 12 Mar - 7:21 | |
| « Amal voit toujours les choses en grand, vous savez. » Répondit Carlisle en haussant les épaules. Si lui aimait la discrétion et le secret, Amal, elle, s’inscrivait plutôt dans l’exubérance et les mondanités. Sur ce point, le couple avait dû faire des concessions : elle lui faisait éviter les premiers rangs des défilés de mode, et en échange, elle se pavanait à son bras lors des galas organisés par Cathay Pacific. Ils s’étaient accordés au cours des dix dernières années ; ils sauraient s’accorder pour une journée – aussi spéciale celle-ci fût-elle. « Elle aime les cérémonies officielles, les robes de couturier, être le centre de l’attention. » Mais comment lui en vouloir ? Elle était belle à en crever, et savait capter l’attention des uns et des autres mieux que quiconque. Elle avait une aura naturelle désarmante, et les foules se retournaient sur son passage. Les jalousies des unes glissaient sur sa peau dorée, tandis que les compliments des uns venaient gonfler son égo. Auprès de Carlisle, elle n’avait jamais joué ce rôle ; elle était restée une femme simple et aimante. Une femme qui avait su le soutenir, l’épauler, l’aimer sans condition. « Ne vous méprenez pas ; je ne la blâme pas. » Ajouta Carlisle en souriant. Avec amusement, il repensa aux nombreuses fois où Amal avait fait le tour d’elle-même pour lui montrer sa robe sous toutes les coutures. Il avait eu droit à des défilés privés – et c’était là une partie de leur accord qui lui ne lui déplaisait pas. Il fallait bien trouve quelques compensations, non ? « Je crois qu’une part d’elle espère toujours que, pour une fois, je me transforme en véritable prince charmant. Que je lui offre un mariage de princesse. » Et pour les beaux yeux de sa fiancée, Carlisle était prêt à faire des efforts. Prêt à accepter beaucoup. Mais avant, il voulait faire entendre son point de vue à la wedding planner. Celle-ci prêtait d’ailleurs une oreille attentive à ce qu’il disait, jetant quelques mots sur son carnet au fur et à mesure qu’il parlait. Il poursuivit, se laissant aller à quelques confidences très personnelles. « J’aime Amal telle qu’elle est. C’est une femme exceptionnelle, qui gagne à être connue. » Plus encore qu’elle ne l’était déjà. Dans le monde de la mode, sa fiancée avait su se bâtir une solide réputation. Fière, elle marchait la tête haute et faisait la pluie et le beau temps au bureau. Parfois considérée par ses employés comme étant tyrannique, Carlisle, lui, avait droit à la douceur incarnée. « Donc pour répondre à votre question, oui, je sais que nous n’avons pas la même vision des choses. » Elle voulait une centaine d’invités, une cérémonie grandiose, des compositions de fleurs majestueuses, un lieu exceptionnel. Elle avait en tête une image – un cliché, selon Carlisle – et mettait tout en œuvre pour le voir être réalisé.
Il laissa échapper un petit rire, mais secoua la tête. « Je ne cherche pas à vous détourner du sujet principal. » Avoua-t-il, amusé par la situation. Elle pensait qu’il noyait le poisson ? Inconsciemment, peut-être. L’entrevue n’était pas aussi déplaisante qu’il l’avait imaginé – sans doute était-ce dû à la sympathie que lui inspirait sa wedding planner. Amal avait fait un bon choix ; pendant un instant, il avait eu peur d’avoir affaire à une femme sèche et inquisitrice. Il répondit néanmoins sans détour à la question qu’Evelyn Pearson venait de lui poser, sans chercher à dissimuler le moindre détail de la scène qu’il s’était, un jour lointain, imaginé. « J’aimerais une petite cérémonie intime, prononcée par un prêtre, sur une plage déserte. Une poignée d’invités, triés sur le volet, et qui sont des amis chers à nos yeux. » Il décrivait là un mariage simpliste – à son image. Loin des fioritures et des exubérances souhaitées par Amal. Il l’imaginait dans une robe blanche ample, qu’elle saurait arranger pour la rendre spéciale et unique. Les cheveux tirés en arrière dans un chignon travaillé, et un voile qui viendrait partiellement obscurcir ses yeux noisettes. « Mais ce n’est pas ce qu’Amal veut. » Et lui, ce qu’il voulait, c’était le bonheur d’Amal. Elle avait tellement, tellement attendu que cet événement se produise ! Il s’en voudrait à mort de lui gâcher cette fête. Surtout qu’elle ne se produisait qu’une fois dans une vie. « Suivez son cahier des charges. » Finit par dire Carlisle. Il laissa son regard divaguer vers l’horizon. Le soleil se couchait, et une lumière rosâtre venait bercer la ville de Brisbane. Depuis leur rooftop, Evelyn et Carlisle avaient droit à un spectacle visuel absolument divin. Le pilote s’arrêta sur cette image pendant une seconde, avant de reporter son attention sur la wedding planner. « Je veux que cette journée soit parfaite à ses yeux. » Affirma-t-il d’une voix ferme. « Faites qu’elle soit heureuse. Qu’elle se sente belle, unique, privilégiée, satisfaite. Que ses rêves se réalisent, et que cette journée reste gravée dans son esprit jusqu’à son dernier souffle. Elle a beaucoup attendu après moi. Elle mérite que le moindre de ses vœux soit exaucé. Vous comprenez ? »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 13/02/2018 | (#)Ven 16 Mar - 0:26 | |
| Amoureux, annota Evelyn d’une main légère, juste en dessous de ses deux premiers adjectifs. Très amoureux, insista-t-elle après réflexion, et elle souligna par deux fois son observation. La soirée commençait à tomber, s’accompagnant d’un léger changement de température qu’elle ressentait peu à peu. Aussi, après un frisson qui s’insinua sous son chemisier fin, elle posa tout doucement carnet et stylo-plume sur la table. Marquant une pause pour adresser un regard scrutateur à son interlocuteur, qui s’évertuait à établir le profil d’Amal à sa place, Evie choisit de rester silencieuse un moment. Elle entrelaça ses doigts entre eux, cherchant un peu de chaleur, et s’adossa à sa chaise pour prendre du recul, histoire de faire le point sur le visage de Carlisle dont les mots la firent discrètement sourire. Il s’appliquait à présenter sa future épouse sous son meilleur jour, mais il n’en avait pas besoin en réalité. Evelyn avait eu l’occasion de s’apercevoir de tout ce qu’il lui disait. Elle avait décelé tout ça en rencontrant Amal la toute première fois, mettant le doigt sur ses souhaits en un rien de temps, et devinant qu’elle aurait tout intérêt à voir les choses en grand si elle tenait à sa réputation d’organisatrice de mariage ; son métier ressemblait à une partie de roulette russe perpétuelle, davantage lorsqu’elle traitait avec des clients de la trempe de Carlisle et Amal, car ils étaient exigeants et somme toute redoutables, faisant figures de références dans leur métier respectif – ils avaient du poids, et surtout, un carnet d’adresses. La question n’était pas là. Evelyn tacha de garder le fil de la discussion, laissant sagement Carlisle user de son verbe. Néanmoins, elle regrettait tout de même qu’il préfère mettre en avant sa future épouse, omettant volontairement ses propres désirs pour lui faire des éloges sous couvert de secret professionnel, et la couvrir d’une ribambelle de qualificatifs que tous jeunes futurs époux utilisaient à quelques enjambées de l’autel – comme pour se prouver à eux-mêmes quelque chose, écarter doutes et craintes en s’appuyant sur la valeur de celle ou celui qu’ils avaient choisi d’épouser. La plupart du temps, ça sonnait faux. Ici, même s’il déclamait sa tirade avec un ton monocorde, Carlisle n’en paraissait pas moins convaincu. En se redressant pour s’accouder une nouvelle fois à la table, Evie lui dit :
« Si vous parlez toujours d’elle en ces termes, je doute qu’elle ait vraiment besoin d’une preuve supplémentaire ; vous êtes l’image même du prince charmant. » Pendant une courte seconde, elle essaya de se remémorer son entretien individuel avec Amal. Bien sûr, elle lui avait parlé de Carlisle, mais son discours n’avait pas la même saveur que celui du pilote – l’ironie latente lorsqu’elle lui avait confié ne plus supporter les absences de son époux l’avait un peu dérangée d’ailleurs. C’était tout le problème lorsqu’on tenait à rencontrer les futurs mariés séparément : on s’apercevait souvent que l’un était visiblement plus dévoué à l’autre, et dans ce cas précis, c’était Carlisle. C’était navrant d’être témoin d’un manque d’équilibre aussi flagrant, et ça ne présageait jamais rien de bon. Parce que, sous sa réserve toute masculine, le pilote lui avait fait bonne impression, Evelyn préféra suspendre son analyse en cours – elle reviendrait dessus plus tard, s’arrangeant pour que le résultat soit plus glorieux que ce qu’elle venait de comprendre. Dénouant ses doigts, elle empoigna son verre en avouant, des sourires dans la voix « Je comprends, évidemment. Mais j’ai mon petit caractère, vous savez. Je suis payée pour répondre à vos exigences, ceci étant j’ai quand même mon mot à dire. C’est vrai, c’est moi l’experte, après tout. » Elle vint cogner le bord de son verre à celui de Carlisle. Un tintement mélodieux résonna dans l’air, tandis qu’elle poursuivait avec malice « J’aime beaucoup votre vision des choses. Je pense que je ferais en sorte de respecter vos deux cahiers des charges. Parce qu’entre nous, Carlisle, vous méritez tout autant que cette journée soit parfaite à vos yeux. » Et elle souleva son verre dans l’espace qui les séparait. Soutenant le regard de Carlisle, elle porta un toast silencieux qu’elle conclut par un signe de tête avant de prendre une gorgée de son soda. |
| | | | (#)Ven 23 Mar - 9:20 | |
| Carlisle laissa échapper un petit rire désabusé. Pendant un instant, il se demanda si sa wedding planner n’était pas juste en train de le flatter. Lui faire les yeux doux, et s’appliquer à gonfler son égo de mâle. Mais qu’avait-elle à y gagner ? Elle traitait majoritairement avec Amal, pas avec lui. Elle ne le rencontrerait qu’en de rares occasions – à commencer par celle-là. Il s’agissait de son propre mariage, mais il se comportait comme un acteur éloigné. Il serait celui qui serait devant l’autel, mais il regardait cela d’un œil extérieur. Pour être tout à fait honnête, il avait même du mal à croire que tout cela allait avoir lieu, un jour ou l’autre. Son avenir lui appartenait-il encore ? Bien sûr ; il était un esprit libre, un esprit épris de voyages et de découvertes. Alors lui, un Prince Charmant ? En réalité, pas vraiment. « Je ne sais pas quel portrait Amal vous a dépeint de moi, mais il semble quelque peu erroné. » Fit remarquer le pilote en souriant. Il secoua légèrement la tête, et passa une main sur sa nuque. Reconnaître, ne pas reconnaître ? L’Australien préféra être honnête ; après tout, Evelyn Pearson finirait forcément par s’en rendre compte. « A vrai dire, je suis surtout le Prince Absent. » Avoua-t-il du bout des lèvres. La faute à son métier, en grande partie. Pilote de ligne chez Cathay Pacific, il effectuait, la plupart du temps, des vols internationaux. Le fils Bishop avait eu cette chance de pouvoir voyager où bon lui avait semblé. Les destinations, plus ou moins exotiques, s’étaient enchaînées. Il avait escaladé les plus hautes montagnes, plongé dans les plus belles mers du monde, avait surfé sur les plus grandes vagues et s’était baigné dans les eaux les plus pures. Amal n’avait jamais eu son mot à dire, tout comme il n’avait jamais été question qu’il interfère dans son travail. Chacun sa spécialité. Chacun ses impératifs. Chacun s’en accommodait – et en profitait quand cela était possible – mais il était impensable que l’autre puisse s’interposer pour une raison ou une autre. « C’est vrai. » Admit le pilote, en hochant légèrement la tête. La wedding planner avait raison : c’était elle l’experte. Sa fiancée aurait sans doute un mal fou à ne pas se montrer trop présente et trop imposante dans les démarches ; Amal avait l’habitude de toujours tout contrôler. Patronne décriée, parce qu’elle était à la fois géniale et tyrannique. Idées brillantes, mais mise en œuvre parfois brutales. L’Australien n’avait jamais eu affaire à cette facette de sa dulcinée ; en sa compagnie, elle était la douceur et la tendresse incarnée. A la demande d’Evelyn Pearson, le pilote exposa son point de vue – sa façon d’imaginer sa journée spéciale. Il parlait d’un prêtre, d’une plage déserte, d’invités triés sur le volet. Elle ne s’insurgea pas, ne sembla pas surprise, et alla même plus loin – elle lui promit d’essayer de respecter sa vision des choses. « Faites de votre mieux. » Répondit simplement Carlisle en souriant. Il savait que la tâche ne serait pas simple ; le couple qu’il formait avec Amal était, mine de rien, relativement puissant. Ils avaient un carnet d’adresses qui pourrait faire pâlir n’importe quel directeur général d’une quelconque entreprise. Ce même carnet d’adresses pourrait être intéressé par les prestations qu’offraient Evelyn Pearson. « Et ne vous mettez pas la pression. Rien n’est jamais parfait, de toute façon. » Commenta le pilote en souriant. Si Amal avait été présente, elle l’aurait sans doute regardé avec de gros yeux ronds. Elle aurait désapprouvé – perfectionniste jusqu’au bout des ongles, elle ne s’autorisait jamais la moindre sortie de piste. Control freak ? Carlisle en était convaincu. « Il n’y a pas de toast qui tienne sans champagne. » Dit le pilote en arquant un sourcil. Il fit signe au serveur, et lui demanda d’apporter deux coupes. Il s’exécuta rapidement, et le pilote attendit qu’ils soient servis pour lever son verre. « A votre… Mission ? » Suggéra-t-il en souriant. Elle acquiesça, et ils firent tinter leurs verres. Quelques instants plus tard, le pilote chercha, à tâtons, son paquet de cigarettes. Il en prit une, qu’il glissa entre ses lèvres. « Vous n’y voyez pas d’inconvénient ? » Demanda-t-il, alors qu’il était sur le point de l’allumer. « Maintenant que vous savez tout de mes projets d’avenir, m’accorderiez-vous quelques confidences quant au vôtre ? Ou, à défaut, sur la personne que vous êtes ? » |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 13/02/2018 | (#)Mer 28 Mar - 6:37 | |
| « Je préfère me faire ma propre opinion sur mes clients. Sans vouloir vous offenser, vous, les futurs jeunes mariés, vous avez tendance à grossir le trait quand il s’agit de trouver des qualités – ou des défauts d’ailleurs – à votre moitié. » Evelyn sourit graduellement. Ses lèvres s’étirèrent doucement, découvrant une rangée de dents éclatantes au milieu de la pénombre qui finissait de tomber sur le rooftop du Sixteen Antlers. Elle pencha doucement la tête sur le côté, et repoussa une mèche de cheveux soyeux qu’elle glissa juste derrière son oreille, tout en plissant les paupières pour mieux observer Carlisle « Mais vous, vous me paraissez plutôt pragmatique. » En témoignait son honnêteté concernant ses absences « On devrait bien s’entendre. Ça me rassure. » Loin d’elle l’idée de flatter son interlocuteur. Même si brosser ses clients dans le sens du poil s’était parfois imposé à elle par pure esprit de facilité, ce n’était pas le genre à faire des courbettes pour rassurer l’ego meurtri d’un mâle. Encore moins quand il s’agissait de l’ego meurtri de l’un de ses clients. Il y avait juste des moments où le contact était plus aisé qu’avec d’autres ; elle avait la sensation que c’était le cas avec Carlisle. Sans doute à cause de leur histoire légèrement similaire, histoire dont elle avait eu le temps de s’enquérir après son rendez-vous avec Amal, et quelques recherches poussées sur la toile plus tard – personne ne pourrait jamais lui reprocher de ne pas bien faire son travail.
Amal s’était déjà épanché sur le caractère évasif de son fiancé, elle ne voyait donc pas la nécessité de creuser pour comprendre les raisons de cette confession inopinée. Evelyn rangea petit carnet et stylo-plume dans sa pochette, estimant qu’elle n’en aurait plus besoin désormais. C’était son travail de pilote qui l’éloignait de sa dulcinée, elle le savait, alors elle s’abstint de le questionner à ce sujet. Evie n’émettait que très rarement un avis personnel sur la façon dont ses clients vivaient leur vie de couple, mais elle ne pouvait s’empêcher d’ajouter mentalement ce fait à la liste de ses observations. Les relations menées à distance étaient très souvent vouées à l’échec, et son verre de soda au bord des lèvres, elle se demanda finalement si Carlisle et Amal n’auraient pas besoin d’un délai supplémentaire pour faire le grand saut. Elle n’eut pas le temps de siroter sa gorgée : Carlisle commanda du champagne pour trinquer comme il se devait. Le temps que le serveur n’arrive, fasse le changement de breuvage, et quitte leur table, la jeune femme s’enfonça davantage dans sa réflexion, tandis qu’elle continuait à regarder Carlisle avec une insistance mesurée. Il y avait quelque chose qui ne collait pas entre leur désir d’union sur le long terme et leur comportement respectif ; c’était en ça que ses petits meetings individuels étaient nécessaires aux yeux d’Evelyn. Car même si elle n’avait aucun droit de veto en ce qui concernait le futur des couples qui se présentaient à elle, la bouche en cœur, dans l’espoir qu’elle les aide à organiser le plus beau jour de leur vie, elle avait néanmoins le devoir moral d’intervenir si elle estimait qu’une erreur était en train d’être commise. La question était ; était-ce le cas au sujet de ces deux-là, ou se faisait-elle seulement des idées ?
« Je vous en prie. » lui répondit-elle en l’encourageant, d’un hochement de tête, à répondre à son envie de nicotine. Elle but une longue rasade de champagne en fronçant les sourcils, puis désaltérée, déposa sa coupe sur la table. Retrouvant rapidement son sourire, elle n’hésita pas à lui rétorquer « Mon projet immédiat vous concerne, et il consiste à faire de votre mariage un grand événement. » Fière de sa répartie, elle sut tout de suite que cette réponse ne conviendrait certainement pas au jeune homme à qui elle adressa un regard malicieux, qui se transforma en un roulement d’yeux lorsqu’elle ajouta « OK. Vous avez droit à une question ; deux, vu que je suis plutôt volubile après une coupe de champagne. » Tout en se redressant, elle dégagea son visage de ses cheveux. Un soupir s’échappa de sa gorge, traduisant le peu d’aisance qu’elle éprouvait face à l’exercice de l’interrogatoire inversé. Elle appuya ses avant-bras sur le bord de la table « Allez-y, Carlisle. Je suis prête à entendre ce qui vous intrigue tant à mon sujet. Je vous préviens, votre temps est compté. » Sur ces bonnes paroles, elle fit mine de vérifier l’heure sur la montre qu’elle portait toujours au même poignet. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 3 Avr - 4:40 | |
| Il laissa échapper un petit rire, lorsque Evelyn Pearson lui fit remarquer que les couples avaient du mal à mesurer leurs propos lorsqu’ils parlaient de leur moitié. N’était-ce pas là la preuve que des sentiments forts animaient les interlocuteurs ? « En même temps… Il est difficile d’être objectif quant à l’être aimé, vous ne trouvez pas ? » Demanda Carlisle, curieux d’entendre la réponse de la wedding planner. Elle avait l’habitude de côtoyer des couples, qu’ils soient plus ou moins récents. Elle devait avoir eu droit à toutes sortes de sentiments, à toutes sortes de situation. Parfois drôles, parfois grotesques. Parfois émouvantes, parfois tragiques. « Je veux dire… Si on prend ma situation personnelle, je suis en couple avec Amal depuis dix ans. » Et, mine de rien, dix ans, c’est relativement long. Le pilote avait eu le temps d’apprendre à connaître sa fiancée. Ce n’était pas qu’une simple petite amourette de vacances ou de passage. Ils s’étaient découverts, petit à petit. Il l’avait connue dans toutes les états possibles et imaginables. Il avait constaté ses défauts, et apprécié ses qualités. Ça n’avait pas été forcément facile ; ils avaient dû se construire en tant que couple. Ils s’étaient montrés clairs, honnêtes, patients. Et dix ans plus tard, ils étaient toujours ensemble. Envers et contre tous. Ils avaient balayé d’un revers de main tout ce que les mauvaises langues avaient pu dire – que leur relation ne survivrait pas au temps ou à la distance, qu’ils étaient trop différents pour être compatibles, qu’ils allaient droit dans le mur. « Dix ans que je supporte ses défauts, mais aussi dix ans que j’apprécie ses qualités. Ça commence à faire, non ? » Plaisanta Carlisle. « Ce que je veux dire, c’est qu’on a eu le temps de se découvrir. Je la connais par cœur, et la réciproque est vraie. Et malgré tout, nous sommes restés ensemble. On ne se précipite plus comme un jeune couple pourrait le faire. » Fit-il remarquer d’une voix posée. Et ça lui convenait, à Carlisle. La stabilité de sa relation avec Amal le rassurait. Elle était fiable, digne de confiance, présente, réconfortante, aimante. Les deux amants s’étaient bien trouvés. « Je le suis. » Admit le pilote en haussant les épaules. Si Amal possédait un petit grain de folie, lui, en revanche, avait les deux pieds bien ancrés au sol. Il avait été rattrapé par une dure réalité de trop nombreuses fois pour se laisser aller. « Je pense, oui. » Confirma le pilote en inclinant légèrement la tête en avant. Il avait apprécié le calme, l’organisation et le professionnalisme d’Evelyn Pearson. Il devinait déjà qu’elle saurait faire preuve d’initiative, et qu’elle ne le dérangerait pas à tout bout de champ. Et c’était tant mieux : il était, de toute façon, trop occupé pour s’occuper du bon déroulement de ce qui devrait être l’un des plus beaux jours de sa vie.
Il avait toujours pensé que tôt ou tard, il serait en mesure de se débarrasser d’une de ses plus mauvaises habitudes. Malheureusement, les jours, les mois, et finalement les années s’étaient écoulées. Le temps s’était égrainé, et Carlisle en était toujours au même stade : un bâton de nicotine se consumait entre ses lèvres. Ses poumons se gonflaient d’un air pollué, et relâchaient l’ensemble mécaniquement. Son père le sermonnait à chaque fois qu’il le voyait faire, mais rien n’y faisait : Carlisle fumait toujours autant. Le pilote porta sa coupe de champagne à ses lèvres, et s’amusa des projets de la wedding planner. « Je vous souhaite bien du courage. » Répondit-il d’une voix légèrement moqueuse. De par son évident détachement, on aurait pu imaginer que le pilote se fichait de l’issue de cet événement. Qu’il se fichait de son propre mariage ; or, ce n’était pas exactement ça. Être lié à vie à Amal ne lui déplaisait pas ; en revanche, les préparatifs qui encadraient une vulgaire signature sur un bout de papier un tantinet officiel ne l’intéressait pas. Il était occupé ailleurs, et préférait consacrer son temps libre à des choses qui lui tenaient à cœur – ou à des obligations auxquelles il ne pouvait pas se soustraire. Le fils Bishop accepta les règles du jeu imposée par son interlocutrice, et prit quelques secondes pour réfléchir à sa question. « D’après ce que je vois, vous n’êtes pas mariée. Qu’est-ce qui vous a poussée vers ce métier original ? » Demanda le pilote. « Et, deuxième question : à quoi ressemblerait votre mariage parfait ? » Il lui proposait de se projeter. Si elle devait être l’actrice principale de sa journée particulière, à quoi cette dernière ressemblerait-elle ?
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 13/02/2018 | (#)Mer 4 Avr - 0:42 | |
| « J’ai droit à un joker ? » se risqua à demander Evie avec dans le ton, et dans la façon qu’elle eut de tourner la tête vers Carlisle, une touche flagrante d’espièglerie. Son sourire ne quitta pas ses lèvres alors que secrètement, elle réfléchissait à l’éventualité de quand même répondre à sa question. Seulement, elle ne voulait pas le décourager en lui rappelant que le mariage n’était pas toujours une partie de plaisir. Qui plus est, elle fût très tentée de lui faire remarquer que le manque d’objectivité était une menace très dangereuse qui planait au-dessus de la tête de n’importe quel couple qui se respecte.
L’amour aveugle était une lueur bien trop facile à déclencher quand la passion faisait se consumer deux amoureux transis. Entre la haine et l’amour, il n’y avait qu’une étincelle, et tout ce que vous aimiez chez l’un et l’autre un jour, vous pouviez très bien l’exécrer le lendemain. Même chez les couples qui perduraient dans le temps comme celui de Carlisle et Amal. Est-ce qu’il s’imaginait-il seulement que sa future épouse regrettait qu’il soit aussi souvent absent ? A l’entendre, il n’en donnait pas du tout l’impression, et pourtant, il était ressorti de leur première rencontre que la jeune femme en souffrait, peut-être plus qu’elle ne voulait le lui dire. Elle s’humecta les lèvres du bout de la langue, arquant un sourcil en accent circonflexe ; leur étincelle menaçante à eux, c’était sans doute ça. Elle constata que le pilote commençait à se détendre. Elle n’avait pourtant usé d’aucun sortilège ou stratagème pour lui délier la langue, si ce n’est qu’elle avait sollicité son avis. C’était ça son secret, donner de l’importance et du poids à chaque individu impliqué dans un mariage, et force était de constater qu’il s’agissait de la bonne méthode. Ou alors, la nicotine avait des effets qu’elle ignorait. Dans tous les cas, ça l’enchantait qu’il soit suffisamment à l’aise avec elle pour se livrer. Et étant donné qu’il se mit à dérouler le film de sa relation avec Amal, elle décida de garder sa réponse – mine de rien, teintée d’un cynisme qui ne lui ressemblait pas – pour elle.
« Vous n’êtes pas du genre à tourner autour du pot, vous. » observa-t-elle avec un rire rentré. Se tortillant une seconde, elle se cala plus confortablement sur sa chaise. Evie attrapa sa coupe de champagne qu’elle glissa juste devant elle, puis laissant ses doigts s’enrouler autour du pied, elle jeta un œil distrait à l’absence d’alliance autour de son annulaire gauche. Hésitant un très court instant à propos d’une quelconque confession à ce sujet, elle marqua une pause ; les faits étaient là, elle n’était pas mariée, inutile d’épiloguer. Elle choisit d’éluder sciemment l’affirmation de Carlisle avant de lui répondre « Un concours de circonstances. Je suis calligraphe de formation. Je réalisais des faire-part de mariages pour une boîte à Londres, et de fil en aiguille… ça collait assez bien à mon caractère, à mes capacités et à mes envies. Alors je me suis dit, pourquoi pas ? Ça m’a plutôt réussi, je suis douée. » Elle ne rougit pas face à ce manque de modestie, surprenant de sa part ; sa réputation la précédait. Evelyn but une gorgée de son verre. Regardant Carlisle par-dessus le bord en cristal, elle analysa silencieusement sa réaction. De nouveau, elle lâcha un petit rire en prenant sens de la nouvelle question de son interlocuteur. Elle ne pourrait pas se défiler cette fois « C’est drôle que vous vous en souciiez. Pour être franche, je ne suis pas sûre que le mariage m’intéresse vraiment. » Un comble. Elle reposa sa coupe du bout des doigts, puis se penchant sur la table pour créer une sorte d’aparté avec Carlisle, elle continua en soutenant son regard « Je connais tous les trucs et les astuces. Un peu comme un magicien avec ses tours ; ça n’a plus la même saveur quand on est dans la confidence. Et puis de toute façon, j’ai d’autres priorités. » Elle vint faire claquer ses ongles sur le cristal de son verre pour faire résonner un ding! qui sonna la fin de l’interrogatoire. Evie se redressa en jetant un coup d’œil à sa montre « Votre temps est écoulé ! » they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 19 Avr - 22:14 | |
| Jamais Carlisle n’avait imaginé que sa soirée se déroulerait de cette façon. Depuis qu’Amal lui avait appris qu’il avait un rendez-vous important avec la wedding planner qu’elle avait embauché pour avoir le mariage parfait, l’Australien s’était montré quelque peu nerveux. Pourquoi avait-il besoin de la rencontrer ? Avait-elle besoin de son avis, de son point de vue ? Qu’attendait-elle de lui, exactement ? Devait-il s’impliquer dans le processus, que ce soit de près ou de loin ? Allait-il devoir régulièrement lui accorder du temps ? Il ne voulait pas se montrer cavalier envers cette femme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, mais il avait mieux à faire. Le peu de temps libre qu’il avait, il préférait en profiter plutôt que de discuter chiffons, menu, et autre playlist pour la fête. Par chance, Carlisle avait été rapidement rassuré quant au rôle qu’il devait tenir dans toute cette organisation ; il n’était pas central. Enfin, pas dans l’immédiat, en tout cas. Evelyn Pearson lui avait posé quelques questions, parfois précises, parfois évasives. Elle l’avait informé de ses intentions – louables, soit dit en passant – et lui avait affirmé que leurs entrevues seraient limitées. Il avait été rassuré par le professionnalisme de son interlocutrice. Soulagé même ; elle savait où elle allait, et comment elle ferait pour atteindre ses buts et autres objectifs. Il se promit mentalement de féliciter Amal pour son choix de wedding planner : Evelyn semblait être honnête, efficace, et compétente. Trois qualités que le pilote appréciait sincèrement chez une personne.
« Je devrais ? » Demanda le pilote en haussant les épaules. Carlisle ne parlait pas beaucoup, mais lorsqu’il le faisait, c’était souvent avec franchise et sincérité. La vie était courte, très courte, trop courte : pourquoi devrait-il donc s’embarrasser de faux semblants et autres formules de politesse ? Son vécu personnel l’avait fortement influencé, plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Une mère qui s’était éteinte trop tôt, trop douloureusement ; un père absent, égoïste, qui n’avait jamais su gérer le décès de son épouse. Il s’était enfermé dans le travail, délaissant son fils. Ne revenant vers cet enfant unique que lorsqu’il était question d’affaires, et de successions en tout genre. « Calligraphe ? » Répéta le pilote en arquant un sourcil, surpris. C’était là un métier rare, méconnu, et très peu médiatisé. La wedding planner avait éveillé la curiosité de son interlocuteur, et ce dernier comptait bien en savoir davantage. « Vous avez un exemple sur vous ? Ou une photo ? » Demanda-t-il, se redressant pour voir ce qu’Evelyn pourrait éventuellement lui présenter. Le pilote nota, sans réelle surprise, que la femme qui lui faisait face était sûre d’elle. Beaucoup aurait pu lui reprocher son manque de modestie et d’humilité – pas Carlisle. Il aimait les gens francs, entiers. De plus, sa petite voix intérieure lui soufflait que l’assurance d’Evelyn Pearson ne sortait pas de nulle part. Elle avait de l’expérience, et avait probablement déjà dû se confronter à quelques défis de taille. Ses armes étaient faites. Inutile de le renier, ou de faire preuve d’une fausse modestie. « Et puis… Pourquoi Londres ? » Poursuivit le pilote. Il s’y était rendu à plusieurs reprises, à la fois dans le cadre de son travail mais aussi lors de vacances d’été. Si Carlisle avait beaucoup aimé l’Angleterre, il n’avait pourtant pas d’affection particulière pour Londres. Il porta la coupe de champagne à ses lèvres. Les bulles chatouillèrent le fond de sa gorge, sans pour autant l’enivrer : il lui en fallait bien plus que ça. « Original. » Commenta l’Australien en arquant un sourcil. Une wedding planner qui n’était pas intéressée par le mariage ? Cela lui semblait presque paradoxal. Mais en même temps, la justification qu’elle lui donna pour expliquer son manque d’intérêt à l’idée d’être un jour mariée lui parut hautement probable. Il lui offrit un sourire sincère lorsqu’elle lui annonça que son temps était écoulé. « Vous aviez d’autres questions me concernant ? » Demanda le pilote, avant de tirer une dernière fois sur sa cigarette. Il écrasa son mégot dans le cendrier en expirant la fumée. Si la wedding planner en avait terminé avec lui, alors il ne tarderait pas à déserter les lieux. Sa compagnie ne lui était pas désagréable. Cependant, il avait l’impression d’avoir fait le tour avec elle. Pour le moment, en tout cas. « De toute façon, vous avez mon numéro. Si jamais vous avez besoin, vous pouvez m’appeler. » Il ne craignait pas de le dire ; il savait qu’Evelyn n’en abuserait pas. Elle était suffisamment professionnelle et expérimentée pour savoir à quel moment ses clients devaient intervenir, ou non.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
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| « Vous êtes assez grand pour savoir ce que vous devez faire ou non, je n’ai pas mon mot à dire là-dessus. » glissa gaiement Evie entre deux paroles – et gorgées de champagne qui la réchauffèrent un peu, alors que la température se mit à décliner en même temps que le soleil –, répondant de façon toute aussi pragmatique que Carlisle à sa question. Dans d’autres circonstances, peut-être lui aurait-elle plus sévèrement reproché son manque de diplomatie, mais il n’avait commis aucun véritable impair en la questionnant en retour. Quand bien même, elle savait se défendre. Il ne s’agissait que d’un jeu de renvoi de balle ; il tenait à connaître davantage la personne en charge de l’un des jours les plus importants de sa vie, ce n’était que normal finalement. Aussi la jeune femme lui adressa-t-elle un sourire en lui confiant quelques informations à son propos. Sa réaction face à sa formation d’origine la fit s’activer doucement sur sa chaise, et elle attrapa cette perche tendue pour s’éviter de répondre à des questions plus personnelles. Elle ouvrit sa pochette pour en ressortir son carnet et son stylo-plume qu’elle déboucha aussitôt. Elle tourna la page des adjectifs qu’elle avait listé à propos d’Amal et Carlisle, et tout en traçant les premières lettres de son propre prénom entre les lignes qui s’étalaient devant ses yeux, elle lui dit « Et pourquoi pas Londres ? Vous n’aimez pas l’Angleterre, Carlisle ? » Elle retint un sourire taquin, puis elle emprunta une mine sérieuse, faire pour traduire la concentration qu’elle tentait de reprendre pour se lancer dans son tracé. Evelyn avait conscience de ne lui accorder que des réponses à énigmes. Si son rôle au sein du mariage de son interlocuteur lui offrait fenêtre ouverte sur son intimité avec sa future épouse, il n’avait pas à connaître certains détails de sa vie en retour ; il fallait tout de même dresser une limite dans la collaboration qu’elle entretenait avec ses clients, aussi aimable et amicale tentait-elle de se comporter avec eux. Foncièrement, elle n’était qu’une employée qui savait où était sa place, la plupart du temps. Elle pencha la tête, adressant à Carlisle en regard par-dessous ses ciels, tandis qu’elle continuait à écrire sur son carnet. Des arabesques qui paraissaient si simples à réaliser en la voyant les tracer sur le papier, mais qui lui avaient demandé une pratique draconienne, et des heures de crampes au poignet.
« Original. » répéta-t-elle dans un petit rire, et elle commença à noter, cette fois-ci, des chiffres, de cette même écriture souples et penchée « Vous êtes plus indulgent que ma mère. » Qui la décrivait plutôt comme une insupportable rebelle, mais elle préférait nettement cette version, et le fit savoir au jeune homme « Vous m’avez bien cerné – voilà pour vous. » Avec un geste fluide et gracieux de la main, elle apposa la dernière arabesque à son travail, et déchira soigneusement la page de son carnet qu’elle tendit au pilote assis en face d’elle. Dessus elle y avait inscrit son nom et prénom, ainsi que son numéro de téléphone ; en somme, elle lui avait établi une carte de visite personnalisée, et ce en moins de quelques secondes. La curiosité de ses clients vis-à-vis de ses talents de calligraphe lui avait déjà valu des demandes de prestations de dernières minutes qui, certes lui avaient donné beaucoup de travail supplémentaire, mais on ne pouvait pas négliger ce genre de rentrée d’argent dans son milieu. Elle rangea son nécessaire d’écriture dans son petit sac, qu’elle cala sous son bras, et repoussa sa coupe de champagne « Et vous avez le mien aussi maintenant, n’hésitez pas à l’utiliser si vous avez d’autres questions. Au sujet du mariage, s’entend » Elle laisser poindre un sourire si discret que Carlisle ne le remarqua sans doute pas. Puis Evelyn dégagea ses épaules de ses longs cheveux, et opéra un geste pour se lever de sa chaise. Ce qu’elle fit d’ailleurs, non sans tendre la main vers le pilote en affirmant « Je crois qu’on a fait le tour. » they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 13 Mai - 1:25 | |
| « Je n’ai rien contre. » Répondit Carlisle en haussant les épaules, alors qu’Evelyn Pearson lui demandait s’il avait quelque chose contre l’Angleterre. Néanmoins, il ne pouvait pas dire que c’était son pays préféré – pour des raisons aussi diverses que variées. Il n’avait pas trouvé le peuple Anglais particulièrement chaleureux, à quelques exceptions près. La plage pour surfer lui manquait. La grisaille pesait sur son moral, et la nourriture était… Eh bien, digne des clichés que toute la planète avait. Combien de fois avait-il eu l’occasion d’aller en Angleterre ? Il avait arrêté de compter depuis longtemps. Les liaisons aériennes Angleterre – Australie étaient nombreuses, et la compagnie aérienne pour laquelle il travaillait avait un point de chute à l’aéroport d’Heathrow. Il s’était même octroyé quelques jours de vacances avec Amal dans la capitale, il y a quelques années maintenant – un séjour qui lui avait plu, sans pour autant l’enchanter. « Mais ce n’est pas le pays où j’irais poser mes valises. » Ou alors, pour un laps de temps relativement court. Et s’il n’avait pas d’autre choix. Il lui sourit poliment, mais ne poussa pas ses confidences plus loin. Visiblement, Evelyn et Carlisle avaient quelques points communs à ce niveau. Aucun de deux n’était particulièrement bavard, et tous deux se montraient avares en confidences. Aux yeux du fils Bishop, ce n’était pas un défaut – c’était plutôt un moyen de se préserver. La discrétion de sa wedding planner le rassurait ; elle ne serait pas celle qui irait vendre des informations, telles quelles soient, au plus offrant.
Le soleil se couchait sur la ville de Brisbane, offrant une vue spectaculaire à quiconque y prêtait de l’attention. Les couleurs, chaudes et froides, se mêlaient pour laisser entrevoir un paysage à couper le souffle. La lune s’éclairait petit à petit, tandis qu’un bleu, pour le moment clair et léger, enlaçait des reflets rosés. Bientôt, ces derniers disparaîtraient pour laisser place à la nuit noire. L’Australien laissa échapper un petit rire, alors qu’Evelyn Pearson faisait remarquer à voix haute qu’il était plus indulgent que sa mère. « Les parents sont parfois cruels. » Déclara simplement Carlisle, sans en dire davantage. Indirectement, il venait de sous-entendre qu’il comprenait ce qu’Evelyn Pearson avait pu traverser. S’il avait rapidement dû faire sans sa mère, son père, lui, s’était montré intransigeant et maladroit. Submergé par son deuil et par celui que son fils devait gérer, il s’était perdu dans son rôle de père. Si Si la mère de Carlisle avait été l’incarnation de la délicatesse et de la douceur, son père avait été celui de la distance et de la froideur. Peu communicatif, travaillant avec acharnement pour le bien de son entreprise, il avait omis de vivre et de se comporter en tant qu’homme. Il avait géré sa vie privée comme celle de son entreprise, creusant un fossé, puis finalement un gouffre, entre lui et Carlisle. « Merci. » Dit Carlisle en tendant la main pour s’emparer de la carte de visite – personnalisée, s’il vous plait – qu’Evelyn Pearson venait de lui faire. Il la regarda avec attention, admiratif – l’écriture était à la fois fine et délicate, complexe sans être illisible. « Pourquoi l’utiliserais-je d’une autre manière ? Je suis un homme marié, maintenant. » Plaisanta Carlisle en jetant un coup d’œil à son annulaire. Son alliance entourait délicatement son doigt. Puis, conscient qu’il n’avait pas encore signé le papier qui le lierait à vie à Amal, il rectifia : « Enfin, presque marié. » Il sourit à son interlocutrice, et rangea dans une poche de sa veste la carte qu’elle venait de lui faire. L’entretien était sur le point de s’achever ; il n’avait pas été aussi désagréable que Carlisle avait pu l’imaginer. « Il me semble. » Admit le pilote en se levant. Il serra chaleureusement la main de sa wedding planner, et s’empara de son casque de moto. Il ne s’inquiéta pas de savoir comment elle allait repartir, ni s’il devait attendre avec elle que son chauffeur se présente. Sur la table, il laissa un billet de vingt dollars pour régler l’addition. Le serveur le remercia d’un signe de tête, et le pilote s’éloigna. En se retournant, il vit disparaître la longue chevelure noire d’Evelyn dans un taxi. Il enfila son casque, chevaucha sa moto, et se hâta de rentrer chez lui, où Amal l’attendait certainement pour avoir un débriefing complet.
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| | | | | | | | new beginning (evelyn&carlisle) |
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