Le Deal du moment : -23%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS 44mm ...
Voir le deal
199 €

 (dashaafari) here is my rubik's cube

Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptyMer 07 Mar 2018, 09:56


blaze & hassan
here is my rubik's cube

Lost in the playground late night, nostalgia open the sky for me now ; Friends round the fire outside in December, open the sky for me now. Oh I'm like a kid who just won't let it go, twisting and turning the colours in rows, I'm so intent to find out what it is, this is my Rubik's cube I know I can figure it out. ☆☆☆



L’impression était fluctuante, parfois presque inexistantes et à d’autres moments elle s’abattait à nouveau subitement sur ses épaules au détour d’un couloir ou d’une cage d’ascenseur de cet hôpital qu’il ne connaissait que trop bien. L’odeur de désinfectant et de linoleum – mélangée à celle totalement subjective de mauvais augure – réveillait parfois la chair de poule sur ses avant-bras et la pointe d’angoisse dans son abdomen, réaction automatique aux souvenirs d’une période laissée derrière lui mais moins éloignée qu’il n’aimait à le penser. Période révolue, malgré tout, c’était sa chance à lui, quand derrière chaque porte de ces couloirs à n’en plus finir on était susceptible de trouver une jambe dans le plâtre, un cœur qui vacillait en rythme avec une machine, un virus dont on peinait à se débarrasser ou simplement la vie qui, lentement, tirait sa révérence en douceur. Et quelque part au milieu de tout cela, comme l’oasis en plein désert, les murs enfantins et colorés d’une salle de jeux où à certaines heures du jour des rires et quelques cris enthousiastes venaient mettre un peu de joie de vivre au milieu de la grisaille environnante. Et si dans un coin de la pièce on tentait de battre le record de la tour en pièce de Jenga la plus haute, que là-bas on pliait et découpait des guirlandes d’étoiles ou de flocons de neige, dans un autre coin on s’était armé de coussins et assis en tailleur pour écouter avec attention la suite des aventures du bien nommé Sinbad. Le marin, lors de son deuxième voyage, s’était retrouvé abandonné par son équipage et avait échoué près d’une vallée infestée de serpents et de rokhs, dont il n’était ressorti sain et sauf que grâce à son infinie débrouillardise rentrant ainsi au pays plus riche encore. « ... et de retour à Bassorah, couvert des richesses que ces diamants lui avaient permis d'amasser, le jeune marin n'avait cependant pas tardé à manquer du large et de ses aventures. Comment ? s'était exclamé le vieil Hindbad. Alors que vous viviez comme un prince ! Mais laissant gratifiant d’un rire son nouvel ami et spectateur, et adressant un signe de tête à la servante pour la tasse de thé fumant qu’elle venait de lui servir, Sinbad avait repris avec sagesse C'est que je me sentais encore alors plus marin que prince, mon vieil ami. Et cette soif de large me mena à ce troisième voyage que je ... » S’interrompant à l’instant où l’infirmière s’était éclaircie la gorge, arrivée d’on ne sait où au milieu du récit, il avait saisi au sourire léger mais au regard sérieux que l’heure tournait. « … que je vous raconterai vendredi, il est l’heure. » Soupirs et protestations du plus jeune des quatre garnements, là où les trois autres avaient appris – au fil d’une présence bien trop longue et bien trop habituelle entre ces murs – à ne plus aller contre les conseils et les directives des porteurs de blouses blanches et de leurs petites mains aux pyjamas couleur framboise. Saluant une dernière fois et avec bienveillance les quatre chenapans avant qu’ils ne regagnent leur chambre ou tout autre endroit où l’hôpital les attendait, le regard du brun s’était à la suite de cela posé sur la frêle silhouette de Blaze, un temps occupée à l’atelier découpage et papiers multicolores avant que la curiosité ne l’ait poussée à écouter les dix dernières minutes des aventures du marin perse, avec presque autant d’intérêt que les demi-portions assises en rond à ses pieds. « Tu vas finir aussi captivée que ces mômes par les Contes des mille et une nuits. Est-ce que cela fait de moi Shéhérazade et de toi le vilain Sultan ? » Le sourire amusé sur les lèvres, il avait refermé son livre et l’avait rangé précieusement dans la besace où s’entassaient déjà un paquet de copies à corriger, le dernier roman commencé pour son plaisir et quelques documents nécessaires au déroulement de ses cours. Le furtif coup d’œil à l’horloge murale lui indiquant que rien ne le pressait, il avait reporté son attention sur la blonde pour lui proposer « Tu veux que je te dépose quelque part ? » Maintenant muni d’un second casque qu’il gardait dans top case de sa moto, c’était le genre de service qu’il pouvait se permettre de proposer à nouveau de temps à autres, bien qu’ayant semble-t-il fait ses adieux à la possession d’une voiture. Peut-être pas définitivement, ne jamais dire jamais après tout, mais le temps passant le brun réalisait qu’il s’en passait aisément.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptySam 10 Mar 2018, 12:52

here is my rubik's cube. 
hassan & blaze.
Endroit sans âme qui doit pourtant renfermé bien des milliers d’âme coincés entre ses murs blancs et terne. Le cimetière doit être un meilleur endroit où passer du temps. Je me le suis toujours dit, pourtant je suis du style à flipper en quelques minutes. J’aimerais sans doute que mon âme soit coincée dans un cimetière plutôt qu’ici. Je crois que je suis comme ma mère, l’endroit n’est pas fait pour moi, pourtant je parcours en long et en large ce dernier. J’y passe des heures à contempler les héros du monde, des héros qui ne sont qu’à des moments durs de leur vie. Les enfants, les autres patients sont courageux, mais j’avoue que j’ai toujours vu plus de force dans les yeux d’un gosse et ça me retourne toujours l’estomac. À chaque petite fille, j’imagine qu’elle soit mienne, qu’elle soit celle qui aurait du enjôler ma vie. Enjôler ma vie à ses dépens. Parfois je tente vraiment de me convaincre que c’est une bonne chose qu’elle soit partie sans que je ne le sache, mais d’autre je jalouse tous les autres, avoir un enfant, avoir une famille est un rêve, mais je ne suis plus capable de grand-chose de mon être. Pourtant, je capable de ressentir, de sentir cette envie de plaisir charnelle, mais ça me tente, ça me tanne, mais ça me donne aussi envie de fuir le plus loin possible de cela. Tout cela, tous mes problèmes s’évapore dès l’instant où mes prunelles croisent celle d’un enfant. Je me sens bien entre ces murs, même si parfois l’endroit me rend mal à l’aise, car je me fais happer par mes souvenirs.  Je n’ai jamais été une enfant souvent malade, j’ai subi aucune opération même pas l’ablation de mon appendice. J’étais coriace contre les virus, mais pas contre la race humaine, à cause de qui j’avais vécu mes seuls moments, les plus horribles de ma vie, dans ces lieux avant de devenir bénévole.

Mon cœur virevolte à leur rire et mon propre rire les accompagne. On est souvent trop brouillant, mais on a appris tous, car j’en fais partie à se calmer pour le bien-être de tous. Mais ça faisait du bien, je crois que je suis réellement moi dans ce lieu. Un lieu lugubre et pourtant lumineux de par la couleur de chacun des murs dont il dispose. Mon atelier aujourd’hui était de préparer des papillons multicolores ou encore des licornes pour décorer les murs de cette pièce et parfois de leur chambre. Certains enfants étaient là depuis une semaine et d’autres y avaient vécu depuis bien des mois ou encore des années tout en sortant de temps à autre. Leur vie n’était pas la plus simple, n’était pas la plus joyeuse, mais ils arrivaient à trouver du bon dans tout ça, tout en étant courageux et c’était une chose qui m’inspirait. Ça me donnait toujours envie d’affronter mes démons, mon passé. Ce n’était pas simple, mais ils méritaient que les adultes, même les jeunes adultes, comprennent que se plaindre pour un oui et un non était tellement surfait et égoïste. Alors même la personne la plus altruiste à leur côté devenait une personne individualiste. Mon groupe finit en premier par récupérer la route de leur chambre.

Je m’étais laissé happer par l’histoire que conter Hassan. Il avait un don pour être conteur. Autant dire que je ne me lasserais jamais de cette voix, de son engouement qu’il pouvait mettre dans la narration de ces contes. Il nous inspirait et je n’étais même pas sûre qu’il en soit conscient. Quoi ? Je restais inerte, mais je n’aimais pas ce que je oyais. Je voulais la fin ! Le troisième voyage, j’ai besoin d’en savoir plus. Je  crois que je serais capable de rouspéter avec les enfants, enfin surtout le petit nouveau et autant dire que les enfants étaient plus docile que moi à en croire le fait qu’ils remerciaient tous Hassan et filer à la file indienne presque pour suivre l’infirmière. « Ce n’est pas presque ! »  Que je réponds à Hassan la bouche en cœur et le regard triste de cette histoire coupé en plein dans une phrase. Grr. «   Je suis aussi captivée qu’eux, mais je refuse d’être un vieux et moche Sultan ! Mais être Shérazade je ne suis pas contre ! »  J’étais amusée et je regardais autour de nous, les enfants n’étaient plus là, alors je rangeais mes affaires pinçant mes lèvres tout en vérifiant que tout avait été bien rangée. Je me tournais vers Hassan et haussait les épaules. «   Pourquoi pas ! »  Que j’annonçais. Je n’étais pas sûre de vouloir rentrer, c’était peut-être bête, mais les contes qu’il nous contait me donnait toujours soif d’aventure, j’étais une enfant dans un corps de femme à croire. «   Dis tu n’as jamais eu envie de faire des voyages comme le fait Sinbad ? »  Moi j’en rêverais, mais je ne suis surement pas assez robuste ,même si on me disait souvent le contraire.


LUCKYRED
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptyVen 06 Avr 2018, 16:50

Il ne se voilait pas totalement la face, Hassan. Il savait bien que derrière la volonté sans contrepartie de vouloir donner un peu de son temps, de son énergie pour estomper la grisaille qui vrillait le cœur de n’importe quel patient dont l’hospitalisation s’étirait en longueur, il y avait ce besoin de compensation personnelle, qu’il grappillait ici autant que sur le terrain de rugby qu’il foulait tous les dimanches matins entouré de garnements remuants. Hassan n’aurait jamais d’enfants, les chances infimes de pouvoir procréer conjuguées à une volonté farouche de ne pas s’empêtrer à nouveau dans une quelconque relation de couple avaient eu raison de cette perspective de vie, et sans l’avoir totalement accepté il avait néanmoins fini par s’y résigner. Il lui faudrait se contenter de cela, donner de son temps pour les enfants des autres et gâter sans doute plus que de raison les enfants de son frère, et pour l’heure il semblait que cela lui suffisait à colmater un peu la blessure que cette fatalité avait indubitablement créée chez lui. Et faute de mieux c’était au moins un peu de baume au cœur et un sourire attendri qui lui avaient été arrachés tandis que les quelques petits si captivés par son récit faisaient contre mauvaise fortune bon cœur et regagnaient leurs chambres et un repos aussi mérité que nécessaire. Dans un coin Blaze s’était jusque-là faite toute petite, non sans se fendre malgré tout d’un « Ce n’est pas presque ! » lorsqu'il avait avec un brin d'amusement fait valoir l'air captivé qu'elle avait eu les dernières secondes. « Je suis aussi captivée qu’eux, mais je refuse d’être un vieux et moche Sultan ! Mais être Shérazade je ne suis pas contre ! » Laissant échapper un léger rire, le brun lui avait accordé un signe de reddition et admis non sans humour « Le rôle te va assurément mieux qu'à moi. » Reste qu'il n'avait pas son pareil pour toujours terminer ses histoires de la même manière, sur des points de suspension … Mais il fallait bien ménager son suspens pour entretenir l'intérêt du public, après tout. Ses affaires rassemblées, le professeur avait par ailleurs proposé à la jeune femme de la raccompagner où bon lui semblerait, et obtenant un « Pourquoi pas ! » affirmatif Hassan s'était fendu d'un signe de tête, l'un et l'autre rejoignant l'ascenseur de l'étage. L'appelant du bout des doigts, l’autre main prise par le casque de sa moto, il avait attendu que Blaze et lui soient montés à bord de la cabine d’ascenseur pour songer à la question qu’elle venait de lui poser « Dis tu n’as jamais eu envie de faire des voyages comme le fait Sinbad ? » La dernière de ses incursions hors des frontières australiennes lui avait valu une grosse frayeur et fait prendre conscience de l’erreur qui avait été la sienne en croyant se débarrasser de ses problèmes en allant s’établir – temporairement – ailleurs. Pour autant la nature casanière d’Hassan ne l’avait jamais empêché d’être curieux et intéressé à l’égard de ce que le monde avait à offrir. « Peut-être pas autant … Il n’était pas souvent chez lui, le Sinbad. Mais j’aime bien l’idée d’aller voir un peu ce qui se fait ailleurs, comment les gens vivent. » Voyager oui, donc, mais clairement pas le genre à voyager dans le simple but d’aller se dorer la pilule en changeant de décor ; Hassan ne s’imaginait pas parcourir des centaines ou des milliers de kilomètres pour se contenter de traîner sur une plage ou de faire la grasse matinée. « Mon ex-femme n’était pas une grande voyageuse. » avait-il finalement expliqué « Mais quand j’étais patient ici, j’arrêtais pas de me dire que j’aurais aimé voir certains pays, visiter certains lieux … Il serait peut-être temps que je me lance. » Il avait haussé les épaules, pour une raison qu’il ne parvenait pas à déterminer la chose restait plus simple à dire qu’à faire, et un je ne sais quoi continuait de le faire hésiter. Comme lorsqu’il avait passé tout l’été à songer à ce périple à travers l’Uttar Pradesh qu’il avait envie d’entreprendre, pour finalement renoncer à la dernière minute. « Et toi ? Des velléités particulières de voyages ? » Blaze était encore jeune, et quelque part c’était peut-être la meilleure période pour entreprendre ce genre de choses sans être freiné par les contraintes qui, avec les années, tendaient à devenir de plus en plus nombreuses et de plus en plus prenantes. De retour au rez-de-chaussée, l’un et l’autre avaient traversé le hall de l’hôpital pour rejoindre le parking, et la moto garée non loin de là. Récupérant le second casque dans le coffre de selle, il l’avait tendu à la blonde « Maintenant que j’y pense … Tu aimes les animaux ? » Réalisant que la question donnait l’air de sortir littéralement de nulle part, il s’était expliqué « Je dois passer dans un refuge voir comment se porte un chien que je suis censé récupérer provisoirement la semaine prochaine, le temps qu’on lui trouve un foyer, si jamais tu veux venir. C’est genre, le paradis des chiens et des chats. » Et donc une certaine du paradis tout court, selon Hassan.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptyDim 15 Avr 2018, 12:34

here is my rubik's cube. 
hassan & blaze.
Donner de me temps est important, je ne sais pas si je suis capable de trouver les mots pour l’expliquer, mais je sais que durant mes deux séjours dans cet endroit, il m’avait été agréable à l’aide de certaines personnes, des bénévoles ou encore du personnel. Je ne me fais pas de fausse joie, je sais bien que tout le personnel n’est pas forcément toujours tendre avec tout le monde. Je suis tombée sur quelques personnes imbus d’eux même qui n’adressaient pas un sourire ou ne demandait pas si ce qu’ils me faisaient m’aller aprés le crime dans lequel je n’avais été qu’une victime. Je m’étends sur le flot de mot de l’histoire d’Hassan, sa voix me porte et j’en oublie presque je ne suis pas ici pour faire l’enfant. Je l’oubli, faut dire que je suis encore une grande enfant, sans doute au grand damne de certaines personnes. Le conteur n’est pas dure, il sait parfaitement que mon âme et mon innocence, pourtant brisé, était en train de se joindre à celle des enfants pour convole vers ses histoires qu’il lisait. Je n’ai pas à rougir de ça, il sait au moins qu’il arrive à séduire le plus complexe des publics. Les enfants sont formidable et sans filtre. Ils n’aiment pas ils vont le dire et autant dire qu’on entend rarement un enfant se plaindre sauf si la fatigue y joue, sans aucun doute. Je le jonche du regard en pinçant mes lèvres entres elles pour garder secret un petit rire de moquerie envers mon ami. «  Tu sais que tu serais une aussi bonne Sherazade que moi ! » Un clin d’œil accompagne mes mots, il n’a sans doute pas les formes que j’ai et dont Sherazade devait être affublé en étant une femme, mais … «  Tes cheveux sont hirsutes comme les siens si je me souviens bien ! » Hassan a un cheveu plutôt bien fourni et un peu en désordre quand il ne l’est pas forcément en ordre, alors que moi ils sont plutôt fin, lisse et paraissent très pauvre, alors qu’en fait c’est juste l’effet de masse qui les rends si plat, trop de longueur en fait. Enfin, je pourrais sans doute épiloguer sur mes cheveux avec mon moi intérieur pendant des heures, mais j’ai sans doute mieux à faire, comme partir avec Hassan à qui je viens d’accepter de me laisser ramener.  Je suis tout de même plein de contradiction à cet instant. Me ramener, mais la bougeotte commence à me gagner. Je suis comme les enfants, j’en suis encore une, malgré l’âge d’un quart de siècle que je peux avoir à mon compteur. J’aime entendre des histoires, elles me font rêver, me donne envie de voyager. C’est un peu comme quand on regarde un film, je précise de romance, et que l’histoire nous fait voyager … nous donnant envie parfois de nous laisser aller, d’oublier toutes ces choses qui m’ont enfermés dans une cage. Une cage dorée, ma protection contre les autres, il me fallait ça pour combattre ma peur, mais elle est devenue tellement confortable qu’en sortir est bien trop douloureux. Je redoute l’instant où je devrais m’ouvrir ou je devrais laisser une personne pouvoir se conter à lui-même mes histoires, mes maux et ce qui me fait. Rien que l’idée me donne la nausée et maux d’estomac. Dans l’ascenseur je continue d’échanger avec grand plaisir avec mon pilote du jour, le sourire illuminant mon visage au teint de porcelaine. «  On m’a toujours dit que l’endroit qu’on devait appeler le chez soi c’était les personnes qu’on aimait … prends ces personnes avec toi ! » J’avoue qu’avec mes dires on pourrait croire que c’est aussi simple, mais ce n’est pas le cas, car chaque personne a ses propres rêves et on doit conjuguer avec tout cela, à moins de trouver la personne rêvant des mêmes choses que soit sans nul doute. Et à en croire les mots de Hassan son ex-femme n’était pas une voyageuse dans l’âme comme pourrait se révéler l’être l’homme devant moi. «  Tu devrais te lancer … mais je crois que tu me manquerais ! » Je commence à faire une petite moue. Il est une personne que tu as l’habitude de voir et tes habitudes sont sacrés pour toi, tu as du mal à faire sans, mais tu ne peux pas priver les autres de leur rêve. La réponse à l’interrogation de Hassan était dans ta tête, cette idée te fait rêver depuis que tu as une quinzaine d’année. Les films indiens ainsi que les traditions te font palpiter. «  L’inde en pleine période d’Holi … j’adorerais vraiment vivre ça … mais j’ai un rêve qui me consume depuis tellement d’année que je ne pourrais sans doute pas réaliser celui-ci ! »  Je suis un peu triste à l’idée que voir cette fête religieuse ne serait pas pour bientôt, peut-être pour jamais. Mais l’espoir et le rêve peuvent continuer, pas vrai ? «  J’ai vraiment envie de vendre du bonheur aux autres avec les fleurs ! » Un million d’idée en tête pour cette boutique de fleur, ce n’est pas le plus fou des rêves, non, je n’ai jamais vu très grand, tout ce qui compte c’est que mon sourire et mes yeux respirent de joie à cette idée. Une fois devant la moto de hassan après avoir descendu les étages nous éloignant du parking en ascenseur, je suis à la fois surprise par la question de l’homme, mais encore plus réjouis par la suite de ses dires. «  Han ! » Je crois qu’il voit plein de petites étoiles dans mon regard. La nature, les plantes, les animaux je raffole de tout ça.  Pour dire j’aime même les insectes ou encore les araignes, enfin je n’irais pas les embrasser même si on me disait que comme le crapaud il se changerait en prince. «  On y va ! » J’enfile mon casque sur mes mots et je le regarde. «  Et pourquoi tu l’adoptes pas ce petit toutou ? » Que je finis par demander de façon enjouée.  Puis j’attends l’accord de hassan pour monter derrière lui le laissant nous conduire à ce refuge auquel m’avait proposé Hassan de m’emmener.


LUCKYRED
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptyMar 15 Mai 2018, 14:51

Il s’était déjà entendu dire à quelques reprises que la gente masculine n’était pas commune dans la ribambelle de bénévoles qui s’affairaient dans ce service le temps d’une heure ou deux par semaine, et s’il n’était pas étonné il ne se questionnait pas pour autant un seul instant sur sa présence. Il mentirait s’il affirmait faire tout ça de manière uniquement désintéressée, au fond il y avait peut-être aussi une part de « mieux aller » pour lui, parce que dans un certain sens même s’il ne s’agissait que de lire quelques pages et distraire quelques garnements de la maladie qui les tirait vers le bas, venir ici soignait ses propres bleus à l’âme. Les portes de l’ascenseur se refermant sur leur discussion, Hassan s’était montré songeur quant à ses désirs de voyages, mis entre parenthèses par des choix de vie, par des impératifs, par des questionnements divers et variés « On m’a toujours dit que l’endroit qu’on devait appeler le chez soi c’était les personnes qu’on aimait … prends ces personnes avec toi ! » s’était alors exclamée Blaze comme s’il n’y avait rien de plus simple, pointe de naïveté que le brun mettait sur le compte de son jeune âge et de la liberté de mouvements dont on disposait encore souvent à cette époque-là de la vie. « Tu devrais te lancer … mais je crois que tu me manquerais ! » La phrase autant que la moue boudeuse qui l’avait accompagnée avaient arraché à Hassan un sourire attendri, qui secouant doucement la tête avait répondu « Les gens que j’aime sont presque tous sur notre caillou australien, alors pas de risque que je n’aille très loin. Pas pour une longue période, en tout cas. » Ceci étant dit, il n’avait pas manqué de lui retourner la question, curieux des rêves de voyages que l’étudiante pouvait avoir du haut de l’âge adulte qu’elle entamait à peine « L’Inde en pleine période d’Holi … j’adorerais vraiment vivre ça … mais j’ai un rêve qui me consume depuis tellement d’année que je ne pourrais sans doute pas réaliser celui-ci ! » Questionnant du regard, se demandant quelle sorte de second rêve pouvait faire barrage au premier, il n’avait pas attendu longtemps avant d’obtenir la réponse « J’ai vraiment envie de vendre du bonheur aux autres avec les fleurs ! » Fleuriste, donc ? Et qui éclairait le domaine d’études de la jeune femme d’une lumière nouvelle. Mais ne voyant toujours pas dans quelle mesure travailler dans une boutique de fleurs pourrait l’empêcher de voyage il avait questionné tandis qu’ils quittaient la cabine d’ascenseur « L’un n’empêche pas l’autre, t’es jeune t’as encore le temps pour voyager. » l’avait-il de ce fait tempérée, persuadé que tout n’était que question de timing et d’opportunité, et lui souhaitant de rencontrer moins d’embûches que lui. « Mais compte sur moi pour devenir un client régulier, le moment venu. » Et à cela il avait ajouté un clin d’œil amusé, certain d’avoir probablement déjà laissé glisser au détour d’une conversation de sa tendance à entasser les plantes vertes – particulièrement dans son salon et dans sa cuisine – et la fierté peu commune d’avoir fait revivre les glycines au-dessus de son porche, laissées à dépérir par des anciens propriétaires n’ayant sans doute pas la main verte.

Arrivés à la moto et tout en lui tendant le second casque avant de se munir du sien, il avait proposé un peu hasardeusement à la blonde de l’accompagner jusqu’au refuge animalier, où il avait rendez-vous un peu plus tard. Presque certain de l’avoir déjà entendue épiloguer sur un goût pour les boules de poils que lui possédait sans aucun doute, il avait vu son visage s’illuminer alors qu’elle s’exclamait « Han ! On y va ! » et grimpait derrière lui. Le moteur déjà en route, Hassan avait à peine eu le temps de cogiter lorsqu’elle avait questionné « Et pourquoi tu l’adoptes pas ce petit toutou ? » et le ton était probablement plus incertain qu’il ne l’aurait dû lorsqu’il avait affirmé « Parce que j’ai déjà un chien. » alors même que cela lui semblait être une raison tout à fait suffisante la seconde précédente. Le temps du trajet il s’était pourtant raisonné, il partageait effectivement déjà sa maison avec Spike, et si le berger allemand n’était pas un animal particulièrement difficile ou désobéissant il restait un chien de gros gabarit et dont la présence ne passait pas inaperçue. Il avait déjà pensé à en accueillir un second c’est vrai, mais revenait chaque fois avec la certitude qu’avoir uniquement Spike lui convenait et lui suffisait ; Devenir famille d’accueil temporaire semblait donc être un compromis honnête à ses yeux. « C’est ici que j’ai récupéré Spike y’a deux ans et demi, c’est ma nièce qui l’a choisi. » L’idée d’adopter un animal était venue de son frère en premier lieu, Qasim ayant réussi à le convaincre qu’avoir un peu de compagnie dans son appartement l’aiderait à mieux apprivoiser la nouvelle solitude à laquelle il devait s’habituer après son divorce. « Le refuge avait récupéré une dizaine de chiots arrivés illégalement d’Asie, quelque part c’était tellement difficile de devoir n’en choisir qu’un. » Mais au fond le brun ne doutait pas que les autres avaient rapidement trouvé une famille, les jeunes animaux n’étaient pas les plus difficiles à sortir de refuges, contrairement aux animaux avec un certain âge derrière eux. « Tiens Hassan, tu es en avance ! » Derrière le comptoir, une petite blonde dont les tâches de rousseurs parsemaient le nez s’était levée pour lui serrer la main ainsi que celle de Blaze « Un peu, je me suis dit que tu aurais bien deux ou trois pensionnaires au besoin de se dégourdir les pattes à nous montrer. » Le gratifiant d’un sourire appuyé, elle avait acquiescé « Toujours. Venez avec moi. » Prenant la tête de leur trio, elle les avait guidé jusqu’à l’un des longs couloirs de boxes en consultant le registre laissé à l’entrée. « Gizmo n’est pas encore sorti aujourd’hui. » disant cela elle avait désigné un bouledogue anglais à qui il manquait quelques poils sur le sommet de la tête, puis un chien de berger aux vagues airs de Shetland « Polly non plus. Je reviens je vais vous chercher les harnais et les laisses. » Les abandonnant un instant, la jeune femme était revenue très vite avec de quoi attacher les deux chiens, et après avoir mentionné à Hassan « Bandit est avec le vétérinaire, il devrait être revenu d’ici une vingtaine de minutes. » elle les avait laissé rejoindre le terrain de verdure appartenant au refuge. Laissant le poids plume de Polly à la charge de Blaze, le brun s’était laissé entrainer par le bien nommé Gizmo, tirant sur sa laisse avec tellement de vigueur qu’on en venait à se demander qui de l’animal ou de l’humain était décidé à promener l’autre. « J’étais au lycée avec elle. » avait par ailleurs expliqué Hassan pour justifier l’apparente familiarité entre l’employée du refuge et lui. « C’est un chat que tu as toi, si j’me souviens bien ? » Il ne se rappelait pas son nom en revanche, il ne fallait pas non plus lui demander l’impossible.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptySam 07 Juil 2018, 15:17

here is my rubik's cube. 
hassan & blaze.
Malgré mon passé, je crois que m’attache plutôt facilement à certaine personne. Comment et pourquoi elles plutôt que d’autres. Aucune idée. Je n’en sais strictement rien, peut être mon aura qui est attiré par la leur ? Je ne sais l’expliquer, mais jusqu’à présent, depuis ce moment désastreux de ma vie autant dire que je ne suis jamais tombée sur de mauvaise personne, peut être aussi que j’ai perdu de bel amitié en bloquant devant certaine personne, mais la vie est ainsi. C’est surfait le fait d’aimer et d’être ami avec tout et n’importe qui. Moi je pense que je ne peux pas dire que je suis mal entourée, je le suis extrêmement bien, mais pas tous connaissent toute ma vie, c’est ainsi qu’il faut se protéger à mon avis. En tout cas parler de nos rêves, j’espère que Hassan se lancera pour le sien. Il peut très bien tout combiner et parvenir à vivre ses rêves tout en restant un minimum en contact avec ce chez soi qu’il a grâce à ses amis, famille. Je ne connais pas tout de cet homme, mais je sais qu’il est bon, tout ce que j’ai pu voir de lui ne me laisse pas de doute. Peut-être qu’il cache des choses et tout, mais peu importe, ce n’est pas mon problème pour moi. «  Alors, tu ne peux pas reculer et ne pas te lancer !  » Il le peut, mais j’essaye de le convaincre de se lancer, pas de le conforter dans ses idées de rester dans le coin. Je l’observe et je souris, laissant mes rêves se dévoiler à Hassan. Le monde indien m’a toujours fait rêver, j’aime les films indiens, même quand ils font quatre heures à tenir devant la télévision. Je suis du style à commencer une chose et à ne surtout pas m’arrêter en route, même si je suis exténuée ou autre. Les films indien sont long dans la durée, mais tellement palpitant, même si je ne suis même pas sûr que ce soit les plus long du monde cinématographique. Je souris avec joie aux remarques d’Hassan. «  Ouai, jeune, mais peut être trop jeune pour vivre tous mes rêves maintenant … ils ont le temps d’évoluer !  » Que je lui annonce. «  Il pourrait devenir un rêve de voyage en famille, en couple … entre amis.  » Vaut mieux viser le entre ami, moi me mettre en couple ? Je ne pense pas. Enfin, ne jamais dire jamais comme on dit. «  Mais je t’assure que je vais réaliser mes rêves, mais surtout de ma boutique de fleur !  » Mes yeux doivent crépiter à mes mots, j’aime tellement la nature, la beauté des fleurs depuis que je suis jeune, que je ne m’imagine pas du tout faire autre chose. «  J’espère tellement que ça se réalise pour te voir ta main verte et toi me rendre visite !  » Annonçais-je un sourire dressé sur mes lèvres. «  Tu penses quoi d’une boutique qui laisse les gens composer eux même leur bouquet, mais vraiment eux même.  » Que je lui demande, j’aime avoir des avis sur ça, espérant pas toujours des réponses positives, pour savoir pourquoi ça serait nul ou alors étrange.
Je mettais le casque que m’avait tendu Hassan avec une autre idée que rentrer à la maison en tête. Se rendre au refuge, voilà ce que j’avais accepté de la part de mon ami. J’adorais les animaux, en même temps aimer la nature sans aimer les animaux, cela serait assez étrange, mais ça c‘est mon avis après tout. Il me parla d’un chien et comme si c’était normal, je lui avais demandé pourquoi il ne l’adoptait pas, surtout que l’homme avait l’air attaché à ce chien, et peut être même que le chien était tout autant attaché à Hassan ? Je ne pouvais pas en être sûre avant de le voir de mes propres yeux, mais j’allais pouvoir vite en juger par moi-même en étant arrivée sur le lieu du refuge. Je ôte rapidement mon casque que je redonne à Hassan qui me confie que Spike son chien a été adopté dans ce lieu, ça m’arrache un petit sourire. «  Je suis sûre qu’elle a eu le bon œil pour spike ! Ah ouai quand même … les gens pensent vraiment pas au bienêtre des animaux …   » Autant dire que la cruauté de l’humain, si on pouvait parfois les appeler comme ça, était vraiment immense. En tout cas j’étais contente que ce genre d’endroit existe, même si forcément même si les bénévoles ou encore l’endroit à beau bien traiter les animaux, ce n’est jamais la même chose qu’une famille. Surtout que dans ces lieux ce sont souvent les plus jeunes qui trouvent une famille, et encore parfois de mauvaise famille, mais les vieux eux restaient enfermé à ne pas pouvoir trouver autre que l’amour des hommes et des femmes voulant donner de leur temps. En m’écoutant, je crois que je voudrais accueillir tut le monde, mais c’est impossible. Je salue la jeune femme blonde venant de me serrer la main, lui offrant un sourire tout en écoutant l’échange entre elle et Hassan. Je reste silencieuse entendant et surtout me laissant presque bercer par les jappements des chiens qui avaient l’air assez surexcité. Sans doute ceux étant prêts pour aller se balader. On se retrouve deux enclos, l’un contenant un bouledogue répondant au prénom de Gizmo et le second un berger se prénommant Polly. La jeune femme avait pris le nécessaire pour qu’on puisse s’occuper de la ballade des deux chiens avec soin et surtout bonheur pour leur plus grand plaisir. Je me retrouvais avec la belle Polly, elle était douce dans son mouvement, très heureuse d’avoir de la compagnie et de laisser ses pattes flirter avec l’herbe. Ce genre de moment qui fait plaisir. «  Oh alors, elle sait comment tu étais au lycée ?  » Que je réponds en rigolant à mes propres propos ce qui a fait que la Polly c’était tournée sur moi pour venir quémander quelques caresses que j’offrais avec grand plaisir.  «  Oui Koda qui m’a choisi … il m’a même fait peur quand je les trouver dans mes vêtements après avoir fait sécher ces derniers … parfois ces les animaux qui nous choisissent à ce qu’on dit !  » J’ai toujours aimé les animaux, mais on avait eu qu’un chien, puis mon cœur s’était brisé en le perdant. Car ça fait mal de les perdre, c’est aussi douloureux que de perdre une personne de notre famille, et on s’y remet difficilement, je n’avais que quinze ans et je crois que ça avait marqué ma vie. «  Tu as poussé les porte de ce refuge et aussi du bénévolat en hôpital, tu es super généreux, je trouve !  » Je ne pouvais pas nier que l’homme m’inspirait du respect.



LUCKYRED
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube EmptySam 28 Juil 2018, 03:48

Il mettait cela sur le compte de son jeune âge – ou de son plus si jeune âge à lui – la facilité déconcertante avec laquelle elle lui avait assuré « Alors, tu ne peux pas reculer et ne pas te lancer ! » comme si la question n’était pas plus compliquée que cela. Mais au fond elle marquait tout de même un point, ce n’était qu’une question de volonté et de priorités, et quand bien même l’idée d’aller s’établir durablement ailleurs avait déjà effleuré son esprit – d’autant plus depuis son divorce – il savait parfaitement qu’il était capable de faire une croix que ce rêve bien plus qu’il n’était capable de faire une croix sur les personnes qui lui étaient chères. Laissant couler, il avait néanmoins préféré rebondir sur ses aspirations à elle, attitude d’évitement classique chez le brun mais qui n'enlevait rien à la sincérité avec laquelle il s’intéressait aux réponses de Blaze. « Ouais, jeune, mais peut être trop jeune pour vivre tous mes rêves maintenant … ils ont le temps d’évoluer ! Il pourrait devenir un rêve de voyage en famille, en couple … entre amis. » s’était-elle d'ailleurs aussitôt projetée avec enthousiasme « Mais je t’assure que je vais réaliser mes rêves, mais surtout de ma boutique de fleur ! J’espère tellement que ça se réalise pour te voir ta main verte et toi me rendre visite ! » Souriant avec un brin d’affection, il avait fait le signe du croix de bois croix de fer alors qu’elle suggérait enfin « Tu penses quoi d’une boutique qui laisse les gens composer eux même leur bouquet, mais vraiment eux même ? » et obtenait de la part du professeur un acquiescement et un « J’en pense que tu es sur une bonne piste, maintenant il te reste à la creuser. » qu’était venu accompagner  un clin d’œil. La moto démarrant peu après, le trajet s’était effectué sans pépin et avec au guidon un Hassan aussi précautionneux qu’il pouvait l’être lorsqu’il transportait une passagère avec lui. Laissant glisser à leur arrivée l’information qui voulait que Spike, son berger allemand, ait été adopté dans ce même refuge, le brun avait conduit Blaze jusqu’à l’accueil où une employée les avait accueillis le sourire aux lèvres, et avec envers Hassan le brin de familiarité inhérent aux souvenirs de lycéens qu’ils avaient tous les deux à partager. Les conduisant jusqu’aux boxes où attendaient les animaux – attendaient l’heure du repas, l’heure de la promenade, l’heure de l’adoption – la jeune femme leur avait désigné un bouledogue dégarni et pataud puis un corniaud probablement chien de berger quelques générations en arrière, tous les deux visiblement impatients de dégourdir leurs pattes et de prendre l’air. « Oh alors, elle sait comment tu étais au lycée ? » qu’avait alors questionné Blaze, Polly au bout de sa laisse, lorsqu’Hassan avait mentionné ce détail. « Elle sait. Mais comme tous les lycéens, quoi … Un peu immature, très impatient, mais pas méchant. » A cela il avait ajouté un clin d’œil amusé, s’amusant de la queue de Polly remuant à toute allure tandis que la blonde lui grattait le sommet du crâne, tandis que Gizmo était lui trop occupé à mâchouiller l’herbe à portée de ses babines. Au fait de savoir si elle possédait un animal, la jeune fille avait répondu « Oui Koda qui m’a choisi … il m’a même fait peur quand je l’ai trouvé dans mes vêtements après avoir fait sécher ces derniers … parfois c’est les animaux qui nous choisissent à ce qu’on dit !  » Esquissant un nouveau sourire, il avait acquiescé d’un signe de tête. Hasan serait de toute façon le premier à vous dire que rien n’arrivait jamais sans raison, il avait toujours raisonné ainsi. « Tu as poussé les porte de ce refuge et aussi du bénévolat en hôpital, tu es super généreux, je trouve ! » avait finalement repris la jeune femme, tandis que la façon dont Polly tirait sur sa laisse leur exigeait à tous les quatre de presser un peu plus le pas. « J’ai surtout beaucoup de temps libre. » avait de son côté assuré Hassan, presque avec pudeur. Beaucoup de temps libre et cette idée que quitte à l’occuper autant en fait quelque chose d’utile, pour lui tout d’abord mais pour les autres également lorsqu’il en avait l’occasion. « Et puis je n’aurais pas eu Spike sans ce refuge, alors je me sens un peu le devoir de leur rendre la pareille. » De la même manière qu’il officiait comme bénévole en remerciement des soins dont il avait bénéficié, et du baume au cœur que côtoyer des enfants en pédiatrie avait apporté à sa guérison. « Et ils sont tous tellement adorables … » qu’il avait finalement ajouté, définitivement attendri et posant un genou à terre pour venir offrir au bouledogue les caresses réclamées avec timidité à ses pieds. « Je ne comprends pas comment on peut avoir l’idée de les abandonner. » Comment pouvait-on manquer à ce point de tendresse et de compassion, pour laisser là un animal qui vous voyait comme le centre du monde et ne même pas regarder derrière soit en s’en allant ? « J’espère que tu ne te transformes pas en Gremlin après minuit, cela dit. » avait-il alors raillé avec amusement à l’intention de Gizmo, roulant sur le dos avec aise pour obtenir quelques gratouilles sur le ventre tandis que Polly venait renifler le bout de son museau avec curiosité.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

(dashaafari) here is my rubik's cube Empty
Message(#)(dashaafari) here is my rubik's cube Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(dashaafari) here is my rubik's cube