In the end it's Him and I - Dandy

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Tes mains sur ses fesses. Tes lèvres sur les siennes. Tu vas peut être trop vite en besogne, mais ce petit con t’as manqué. Vous êtes rentrés de l’université et t’as eu du mal à te détacher de sa belle gueule alors que tu conduisais. Ta lèvre se mordant souvent à sa vue. T’avais juste envie de le bouffer. Tu laisses de côté tout ce qui peut se mettre en travers d’une bonne baise. C’est à dire le fait que Danny soit amoureux de toi, que Jin soit un ami à lui, que tu l’as un peu branlé l’autre soir alors qu’on lui avait dit de ne pas le faire. Tu oublies tout alors que tu l’embrasses. Dans ta chambre, votre terrain de jeu le plus fréquent, y’a tes mains sur son corps et t’as du mal à te détacher de ses lèvres. Tu le fou à poil en moins de deux, sans ménagement. Tu chopes déjà le lubrifiant et un préservatifs puis tu te rends compte que t’es pas trop à poil toi encore, alors tu modifies ça au plus vite.

Tu le baises bien. Tu le baises fort. Tes lèvres n’étant jamais bien loin des siennes. Tu veux juste bouffer sa cute face indéfiniment. Allongé sur le côté, toi derrière lui, y’a ta main sur sa queue, tu viens d’atteindre le septième ciel, t’as peut être gémi plus qu’à l’accoutumé. Sûrement la frustration de ces derniers temps. Dans tous les cas c’est le tour de ton twink de venir. T’as mis une serviette sur ton lit pour pas crader les draps. Tu regardes le visage de Danny alors qu’il jouit et tu kiffes le moment. Tu vas lui mordre la mâchoire avant de lui faire tourner la tête pour pouvoir l’embrasser. Ca n’aura pas duré plus de 10 minutes mais c’était parfait pour te défrustrer. Surtout qu’il est encore tôt, vous allez sûrement remettre le couvert avant qu’il file. En attendant tu restes dans cette position, ta main remontant sur son torse. Tu le tiens d’un geste possessif et tu l’embrasses un moment. Quand ton rythme cardiaque se refait plus normal, y’a juste ton nez qui traine contre le cou de Danny, vos lèvres se sont détachées.

Il se retourne pour te faire face et tu le mates. Ton bras toujours sur lui, vous êtes très proche. On pourrait entendre les mouches voler s’il y en avait. C’est très silencieux pendant de longues minutes. Vous êtes juste bien là tous les deux à vous observer, vous toucher.

Au bout d’un moment, tu lui sors les questions qui te brûlent les lèvres depuis cet après midi.

« Bon et donc tu connais Jin… Et Marianna ? Qu’est ce que tu traines avec des gens de leur âge ? »

Tu marques une pause.

« Ok je retire. »

Parce que t’as cet âge toi aussi.

« Mais ouais d’où tu les connais ? Et Jin, tu l’as jamais baisé ? »

C’est vrai que toi t’as été pote avec Sully des années et tu n’as jamais rien fait de sexuel avec lui. Pareil avec Lene. Comme quoi c’est vrai que c’est possible l’amitié. Faut quand même dire que tu les baiserais bien ces deux là.

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Je suis aussi empressé que lui. Ça fait trop longtemps. Mon corps a besoin du sien. Puis j’sais même pas comment j’ai pu tenir autant sans pouvoir l’embrasser comme ça. Je ne me laisse pas penser à tout ça. Aux raisons pour lesquelles ça fait si longtemps. Je me concentre sur lui et y a plus que le présent qui est vrai, plus que les brûlures que ses doigts laissent sur ma peau pendant que je me réapproprie aussi chaque centimètre carré de la sienne. On se dévore, tout s’enchaine, je suis nu dans son lit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il me prend exactement comme il faut, c’est encore meilleur que dans mes souvenirs. Chaque fois, c’est meilleur que la fois d’avant, j’sais même pas comment c’est possible. Tout d’un coup c’est comme si tout avait valu la peine, même la douleur de la dernière fois, parce que ça a mené aujourd’hui. J’suis pas discret, je donne de la voix entre deux baisers, et lui aussi. Je kiffe trop et je jouis fort, quand il me termine à la main, son torse contre mon dos. Je suis à bout de souffle, les yeux fermés et je souris quand je sens ses lèvres sur ma mâchoire. C’est agréable, plus doux, mais toujours tellement empreint de désir. Je veux pas qu’il me lâche, je me sens trop bien comme ça. Ses lèvres retrouvent rapidement les miennes et heureusement parce que j’en ai pas encore eu assez, de ses baisers.

La tension redescend en douceur et on se retrouve allongés face à face. J’essaye même pas de cacher la dévotion dans mes yeux alors que je le regarde. Je me retiens pas non plus de caresser sa peau sporadiquement, sans logique, laissant juste mes doigts se balader sur lui. J’arrête quand il parle, pour me concentrer sur ses paroles. « Bon et donc tu connais Jin… Et Marianna ? Qu’est-ce que tu traines avec des gens de leur âge ? » Quoi ? Mais c’est bon on est pas obligés d’en reparler, l’incident est clos, non ? En plus aux dernières nouvelles, Seung est pas plus vieux que lui. « Ok je retire. », il ajoute avant que j’aie le temps de faire la réflexion à voix haute et je souris, amusé. Ouais je le traite un peu de vieux dans ma tête mais ça va, c’est gentil. « Mais ouais d’où tu les connais ? Et Jin, tu l’as jamais baisé ? » Ça me rappelle, en tout cas, que lui avait visiblement bien envie de se le faire tout à l’heure. Je sais qu’ils se sont déjà embrassés. Rien que ça, sérieux, c’est trop bizarre. Je sais que je suis loin d’être le seul à embrasser ces lèvres pourtant mais ça rend le délire bien trop réel que ce soit Seung. Puis j’aime pas qu’il me demande si je l’ai baisé comme si c’était incompréhensible, tellement il est bandant ou un truc comme ça. Genre c’est bon insiste pas quoi, j’ai compris. Je soupire. « Non, je l’ai jamais baisé. » Je me retiens d’ajouter j’ai pas un fétiche pour les vieux non plus parce que ce serait trop gratuit. « Je le connais par un autre pote qui a aussi son âge. Et lui je le connais parce qu’il m’est venu en aide une fois en boîte. Fin t’sais comme c’est, y a des relous. Bref, un jour Leo m’a présenté Seung et ça m’a intéressé vu qu’il était promoteur de soirée. Je suis entré gratos dans plusieurs soirées vraiment cools, d’ailleurs. De fil en aiguille on est devenus potes. » J’essaye de résumer au maximum pour pas devenir un moulin à paroles mais c’est pas facile.

Déjà, comment on fait pour transmettre les sensations d’une amitié ? La douceur des plaids dans le canapé de Leo, la chaleur du thé, le pétillant de la bière, le son de génériques de films, les grains de voix qui se mélangent, les odeurs de cuisine, pop-corn et pâtes. « On est quand même vachement proches aujourd’hui. Mais, ouais, c’est pas une habitude de trainer avec des mecs plus vieux, y a qu’eux. ...Et toi, du coup, mais c’pas pareil. » Ouais, on est pas du tout dans le même registre. « Sinon Marianna je la connais pas, j’ai juste entendu Seung en parler, c’est genre sa meilleure pote. Et toi, c’est ta pote ? » Je devrais pas poser ce genre de questions, y a trop de chances que j’aime pas la réponse. A tous les coups, il la baise. « Je te demande pas comment t’as rencontré Seung, il m’a raconté. Askip il t’a gerbé dessus aussi. » Je souris parce que c’est quand même marrant comme histoire, d’autant plus que ça fait mes affaires puisque je sais qu’à cause de ça ils ont pas couché ensemble. « Pourquoi ça t’intéresse ? » Il essaye de tâter le terrain pour voir si ce serait vraiment grave de se le faire ?! De toute façon, c’est pas à lui que j’en voudrais si ça arrivait mais à Seung. Parce que c’est Seung qui le ferait en sachant très bien que ça détruirait notre amitié.

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Il n’a donc pas baisé Jin. T’écoutes les détails de sa relation avec lui. Des soirées gratuites, ouais tu veux bien le comprendre. Toi aussi tu dis oui pour ce genre de truc. Tu penses que ça va être mort pour que Jin te fasse ce genre de fleur. Avec ses menaces à la con, vous deux vous continuez pas du bon pied. Tu fais pas de commentaire sur ce qu’il dit à propos de Jin. Tu t’enlèves ton préservatif et tu vas le jeter dans la poubelle qui est à côté de ta table de nuit. Oui, pratique. Tu recales ton bras contre Danny quand tu te rallonges correctement. Il continue son plaidoyer par rapport à son amitié avec Jin. Tu hoches la tête. Tu souris un peu en coin quand il dit que toi c’est pas pareil. Non toi t’es le number one. Il parle de Marianna et t’es soulagé de voir qu’il la connait pas. Ca aurait été trop.

« Elle est pas de ma famille mais c’est pas loin. Elle me supporte pas. »

Ca te fait marrer de dire ça. Tu te redresses deux secondes pour mettre le coussin bien sous ta tête et tu te recales tranquille, toujours allongé de côté. T’apprends qu’il sait déjà les conditions de ta rencontre avec Jin.

« Ouais… »

Tu grimaces. C’était pas la meilleure soirée ça. Heureusement la conversation revient sur le cul et ton sourire revient.

« Ouais c’est le genre d’infos que j’aime bien avoir… C’est qui le dernier mec que t’as baisé ? »

A part toi bien sûr. Pas la peine de le préciser. Ca coule de source.

« T’as des photos ? Que je vois le niveau… »

Tu sais bien qu’il ira pas prendre des photos de ses plans culs, mais une petite recherche sur facebook c’est facile à faire. Ton téléphone est pas loin. Ton ordi non plus. Tout est disponible pour faire ça bien. T’es carrément excité à l’idée de stalker des gens que tu connais pas sur les réseaux sociaux. Savoir qu’il a eu des aventures avec eux, ça te fait kiffer. Tu t’avances légèrement parce que pour l’instant, il a rien accepté de montrer. T’espères qu’il va se prendre au jeu. Tu pourras même lui rendre la pareille s’il en a envie, mais quelque chose te dit que ce sera sûrement pas le cas.

« Si ils sont plus beaux que moi je crie au scandale. »

Tu te la pètes trop. T’as envie qu’il te dise que c’est toi le plus hot.

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Alors qu’on est bien, tranquilles l’un contre l’autre, il me demande comment je connais Seung et même si je l’ai baisé. Je sais pas ce qu’il se passe dans sa tête pour qu’il puisse penser ça. Ça doit être un long film porno sans fin, là-dedans. En tout cas, je lui raconte comment je les connais, Seung et Leo, qui sont les deux seuls ‘vieux’ que je considère comme des potes. Je lui explique aussi que je connais Seung mais pas Marianna dont je sais seulement que c’est sa meilleure amie. Et lui alors, comment il la connaît ? Il couche avec ? « Elle est pas de ma famille mais c’est pas loin. Elle me supporte pas. » Ça le fait marrer et je comprends pas trop pourquoi. Je fronce légèrement les sourcils. Est-ce que ça veut dire qu’il a une relation pourrie avec les gens de sa famille de manière générale ? Ou c’est juste que, décidément, il trouve ça trop drôle quand les gens ont des trucs contre lui. Rire, ça a quand même aussi été sa réaction chaque fois que je me suis énervé. « Pourquoi elle te supporte pas ? » C’est pas certain qu’il me réponde. On s’approche peut-être trop de trucs dont il veut pas parler, comme la dernière fois que j’ai posé des questions sur la Colombie et que c’est mal passé. Mais je demande quand même, advienne que pourra.

Il grimace quand je parle de la fois où Seung lui a vomi dessus et que, du coup, il a pas pu le baiser. Je demande si ça l’intéresse de savoir qui je me tape et il retrouve le sourire et confirme : « Ouais c’est le genre d’infos que j’aime bien avoir… C’est qui le dernier mec que t’as baisé ? » Ça me prend complètement au dépourvu. Je m’attendais pas à ce qu’il pose cette question, surtout au vu du fait que moi, je fais généralement mon possible pour pas la lui poser à lui. J’ai pas du tout envie de savoir. Surtout pas de mettre des visages sur les autres. C’est tout l’inverse pour lui, apparemment : « T’as des photos ? Que je vois le niveau… » P’tain mais non je suis même pas certain d’en avoir. Quand je me tape d’autres mecs, déjà c’est rare, puis ça devient pas des potes, j’ai pas de photos. Ok, c’est pas tout à fait vrai. Parce qu’en l’occurrence, le dernier en date c’est Hunter. Et j’ai même un selfie avec lui dans mon téléphone en plus d’être pote avec lui sur Facebook et tout ça. Mais j’ai pas envie de lui livrer Hunter en pâture. Le pauvre, il a pas demandé ça. Puis c’est à moi, ça, je sais même pas si j’ai envie de le raconter à Andy. « Si ils sont plus beaux que moi je crie au scandale. », il continue, à mille lieues de se rendre compte de ma détresse en ce moment. « Quoi ? Mais attend déjà qui te dit que j’ai envie de partager ça avec toi ? », je réponds sans prendre le temps de peser mes paroles. C’est seulement en m’entendant le dire que je me rends compte que c’est plus ‘dur’ que je ne le voudrais. J’ai pas envie d’être méchant avec lui ou même de lui refuser quoi que ce soit. Ceci dit, je pense quand même qu’on a pas tout à fait la même approche du cul, lui et moi. « ... Pardon, je voulais pas le dire comme ça. » Je devrais pas m’excuser. C’est pas comme s’il le faisait lui, quand il se fout de mes sentiments.

Lui mentir, lui dire la vérité ? J’hésite. Je pourrais balancer des noms de potes au pif, ça suffirait sûrement pour qu’il soit content et me foute la paix. Je sais que y a des photos d’une soirée d’y a pas trop longtemps où je fais semblant d’emballer Philip. Ça pourrait le faire comme preuve. Sauf s’il se rappelle de l’avoir croisé au billard l’autre fois. Bon aller c’est ridicule de mentir. Puis le partage, la vérité, tout ça, c’est indispensable pour fonder une bonne relation non ? Alors, ok, on a pas de relation comme j’aimerais qu’on en ait mais c’est important quand même. « Bon ok. Le dernier s’appelle Hunter. » Je bouge pour aller chercher mon portable. Quand je reviens dans le lit, je déverrouille l’écran et je cherche le selfie en question. « Tiens, c’est lui. » C’est pas une preuve en soi, cette photo, on est pas en train de s’embrasser ni rien – vu qu’il est pas tout à fait out, y a pas de risque si quelqu’un tombe dessus – on dirait juste des connaissances normales mais Andy devra me croire sur parole. « Il a Facebook aussi, Hunter Timmerman, mais l’embête pas, ok ? » J’imagine qu’Andy avait pas l’intention d’aller commenter ses photos ou un truc comme ça mais je préfère être sûr. Je sais qu’Hunter aimerait moyen ça, avoir des messages d’un inconnu de 29 ans qui lui parlerait de cul ou j’sais pas de quoi. L’embête pas, ça veut aussi dire essaye pas de te le faire. Ce serait encore beaucoup plus chelou que s’il se tapait Seung.

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Pourquoi Marianna te supporte pas ? Bonne question. Tu te demandes toujours. Tu hausses une épaule.

« Je crois que ça à avoir avec son père qui essaie de nous caser ensemble alors qu’elle m’a déjà vu sous mon véritable jour. »

Ca t’arraches un rire.

« Parce que j’ai toujours joué au gars super poli et parfait devant son père. Elle supporte pas quand je fais ça. Même si hé je peux être sérieux et super poli aussi. C’est juste pas mon trait le plus prononcé, c’est vrai. »

Wow tu en as dit des choses sur toi. C’est rare. Mais ça devient naturel avec Danny. Tu te rends pas compte. T’es bien alors ta langue se délie. Généralement c’est plutôt par SMS ou Snap que tu parles le plus

Le twink est pas chaud à te montrer des photos de ses plans culs. Tu roules les yeux, tu trouvais ça fun toi. Tu voulais te comparer oui. Il peut décrocher des beaux gosses avec sa gueule. Il est loin d’être moche Danny. Il est même carrément beau. Bien ta came en tout cas et t’es sûr que t’es pas le seul. Suffit de voir comme il se fait sauter dessus en boîte. Il s’excuse pensant que tu l’as mal pris. Pas vraiment. T’es juste déçu qu’il se prête pas au jeu.

« Je vais juste m’imaginer qu’ils sont moches. »

Et ton sourire en coin se reforme sur tes lèvres. Tu le provoques légèrement pour voir s’il relève le défi grâce à ça. Sauf qu’il a encore l’air de peser le pour et le contre. C’est le pour qui l’emporte parce qu’il cède et tu souris franchement. Content de toi. Il t’en faut peu ouais.

Hunter donc ? Déjà il se souvient de son prénom, c’est franchement pas ton cas. Le dernier que t’as baisé, tu lui as pas demandé. Danny se décolle de toi pour aller choper son téléphone et tu le mates pendant tout ce temps. Il te montre la photo du dit Hunter et tu hoches la tête.

« Pas mal. »

Même plus que pas mal, tu le baiserais bien le petit. Il te file même son nom complet. Timmerman. Tu iras peut être stalker son facebook par curiosité. T’es presque sûr que c’est un pote de l’université, il a l’air tout aussi jeune que Danny. Au moins tu vois qu’il baise des mecs de son âge un peu. Pas que ça te dérange qu’il pécho des vieux mais ouais, t’aimes bien avoir cette exclusivité, si y’en a véritablement une.

« J’irai pas le baiser si c’est ce qui t’inquiètes. »

Et tu vas poser tes lèvres sur les siennes d’une façon bizarrement trop tendre pour le moment. Tu restes plus longtemps que tu ne le pensais contre ses lèvres et t’entames un baiser, glissant ta langue sur ses lèvres pour ouvrir un passage. Tu fais durer le baiser qui est toujours aussi doux. Rien à voir avec la baise que vous venez de faire tous les deux. Tu te détaches, le regardant dans les yeux. Tu le bouffes du regard avant de t’en prendre à sa mâchoire qui est si joliment dessinée. Tu déposes des baisers entre deux coups de dents, voilà que la douceur a disparu.

« Putain je te boufferai… »

Ta main va agripper ses fesses et tu le colles bien contre toi. Ton coeur bat légèrement plus vite mais tu mets ça sur le compte de l’envie que t’as de le baiser de nouveau. Ton nez se perd dans son cou et tu continues de le couvrir de baiser tout en laissant quelques morsures au passage. Ta main remonte sur son torse parfaitement sculpté et tu vas t’en prendre à un de ses tétons. Sur le moment, tu réalises que c’est quand même fou cet effet que ce petit con te fait. Tu te laisses emporter et tu lui fais un joli suçon sur sa peau blanche. Quand t’as fini, tu regardes le résultat, fier de toi.

« Pour que Hunter te pose des questions. »

Parce que t’es tellement sûr que ce Hunter c’est pas qu’un coup comme ça. Non. C’est un petit jeune de sa promo avec qui il s’amuse en soirée étudiante. Oui, tu t’es fait tout ton film. T’as été étudiant à Brisbane toi aussi. Tu sais comment ça se passe avec les quelques mecs qui sont assez ouvert pour s’afficher gay ou bi.

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Andy connaît la meilleure amie de Seung, elle ferait même presque partie de sa famille, mais elle ne le supporte pas. Je demande pourquoi, sans vraiment m’attendre à une réponse. C’est pas souvent que j’ai droit à des infos, mine de rien. Pourtant, aujourd’hui, il me répond. « Je crois que ça à avoir avec son père qui essaie de nous caser ensemble alors qu’elle m’a déjà vu sous mon véritable jour. » Ça le fait marrer. J’imagine trop mal un père essayer de caser sa fille avec Andy. Franchement, je les vois plus leur fermer les yeux quand il passe pour les préserver. J’ai pas à poser la question pour qu’il explique : « Parce que j’ai toujours joué au gars super poli et parfait devant son père. Elle supporte pas quand je fais ça. Même si hé je peux être sérieux et super poli aussi. C’est juste pas mon trait le plus prononcé, c’est vrai. » J’ai du mal à retenir un sourire. Non seulement je comprends mieux mais en plus, je le connais assez pour bien imaginer les airs qu’il peut se donner dans ces cas-là, les petits sourires qui doivent filtrer quand il perçoit qu’il arrive à la faire rager, tout ça. Trop mignon. J’approuve pas, hein, mais ouais, je les aime ses petits sourires de con. « Tu m’invitera au mariage si son père parvient à ses fins, hein ? » J’dis ça parce que je viens de nous imaginer baiser pendant son mariage et j’aime bien aimé l’idée. Qu’il soit marié, ce serait tout de suite moins sympa mais c’est pas comme si c’était vraiment prêt d’arriver. Du coup en fait c’est juste l’idée de baiser qui me plait, faut croire que j’ai encore envie. C’est ça aussi, de pas l’avoir vu pendant si longtemps.

Il a envie de savoir qui est le dernier mec que je me suis fait. Ça tombe comme ça, après m’avoir dit qu’il aimait bien avoir ce genre d’info, c’est qui le dernier mec que t’as baisé ? Ça me prend au dépourvu parce que c’est sûr que c’est la dernière chose que j’ai envie de savoir, moi, qui sont les derniers types qu’il a baisés. Je préfère que ça reste flou, comme ça je suis pas jaloux. Alors je commence par lui dire que j’ai pas envie de partager ça avec lui et je m’excuse, même, de l’avoir dit ‘brutalement’ comme ça. « Je vais juste m’imaginer qu’ils sont moches. » Bordel, ce sourire en coin devrait être interdit. Beaucoup trop irrésistible, il agite mon cœur à chaque fois. Je roule des yeux pour lui dire qu’il est trop con et, malgré moi, je souris aussi. C’est pas ça qui va faire pencher la balance en tout cas, il peut imaginer ce qu’il veut. C’est pas comme si je tenais fièrement un journal de tous les mecs avec lesquels j’ai couché pour me vanter. Il fait ça lui ? Ça me fout le doute maintenant, il serait vraiment capable de voir ça comme un concours. Quoi qu’il en soit, je me dis que ça sert à rien de mentir. Puis c’est vrai que pour lui, baiser, c’est à peu près aussi naturel que serrer des mains et qu’ça doit être pour ça qu’il en parle aussi naturellement. Sûr qu’on a pas la même vision des choses.

Je me lève pour aller chercher mon portable et je lui montre la photo d’Hunter. « Pas mal. » J’acquiesce. Carrément pas mal, ouais. Mais bon, je lui montre pas ça pour qu’il fasse son shopping, hein. Il peut checker son Facebook si ça l’amuse mais ça me ferait quand même bader qu’il s’en approche trop. Je dois être vachement transparent là-dessus parce qu’il me dit : « J’irai pas le baiser si c’est ce qui t’inquiètes. » J’ai même pas le temps de répondre qu’il me surprend d’un baiser, posant d’abord doucement ses lèvres sur les miennes, invitant ensuite sa langue dans ma bouche. Je me rapproche automatiquement de lui, passe une main dans son dos pour l’étreindre. Je kiffe, le cœur battant. J’sais pas trop ce qui lui a pris – ce serait une façon de sceller sa promesse de pas se taper Hunter ? – mais je compte pas poser de questions. Je me laisse simplement absorber par le baiser.

J’aime la façon dont il me regarde quand ses yeux plongent ensuite dans les miens. J’adore être au centre de son attention, comme ça. Ses lèvres descendent sur ma mâchoire, je rejette légèrement la tête en arrière et il me mord, son désir se faisant plus agressif. « Putain je te boufferai… » Ça m’excite à fond et je lui réponds : « J’demande que ça. » Qu’on se dévore, encore et encore. Y a rien que j’aime plus que cette fièvre qui nous prend dès qu’on se touche. D’une main sur mes fesses, il me colle contre lui et j’enroule mes jambes dans les siennes, comme pour m’approcher encore plus, augmenter le contact de nos peaux. Je ferme les yeux, me mords la lèvre, quand ses doigts caressent mon téton. Ses lèvres aspirent la peau de mon cou et une légère douleur m’informe qu’un suçon se forme. J’aime l’idée de porter sa marque pendant quelques jours, cette preuve physique qu’il a envie de me bouffer, comme il l’avoue. « Pour que Hunter te pose des questions. » J’avais carrément oublié que c’était de ça qu’on parlait y a deux minutes. Je rêve où c’était une façon de marquer son territoire aux yeux d’Hunter ? J’appuie sur son épaule pour qu’il se retrouve sur le dos et je passe au-dessus de lui. Je souris, un peu smug. « T’insinue que je sais pas me rendre intéressant tout seul ? » Je viens chercher un nouveau baiser contre ses lèvres. Je me colle contre lui, je suis à nouveau en train de bander. Je descends mes baisers dans son cou, caresse son ventre. « D’ailleurs, je lui dirais quoi hein ? Qu’il est seulement ma side bitch ? » Je déconne bien sûr et, je suis de bonne humeur, je souris, amusé. A côté de ça, c’est vrai que le principal, le plus important, ce sera toujours Andy.

Je pense à ce suçon que je sens toujours, au lien qu’il a à Hunter. On dirait quand même vachement une façon d’être là la prochaine fois que je serai avec Hunter. De là à savoir si c’est de la possessivité ou si ça le ferait kiffer de participer... « Tu serais pas en train de préparer le terrain pour me demander un plan à trois, par hasard ? », j’demande, en le regardant. Ça expliquerait aussi pourquoi il met le sujet des autres sur le tapis. Ce serait une façon de déjà les inviter dans notre lit ? Bon ok je me fais peut-être des films, c’est jusque franchement je trouve toujours ça bizarre qu’il ait envie de parler de ça. Puis ça se tiendrait parce que c’est jamais arrivé et ça fait souvent partie des fantasmes des gens, non ? D’autant plus pour quelqu’un qui baise autant que lui ? « Parce que je te préviens, je suis pas trop chaud. » Même pas du tout mais avec lui je peux même pas dire que c’est totalement exclu. Il est tellement capable de me retourner sans pression. Y a qu’à voir comme il m’a calmé tout à l’heure, avec Seung. Je passe une main dans ses cheveux, sans trop penser à ce que je fais, j’en ai juste envie. « Je suis chaud que tu me baises encore, par contre. », j’ajoute en souriant parce que je le veux encore en moi, j’en ai pas encore eu assez, même si c’était torride. Après, c’est carrément pas sûr que j’en ai assez un jour, c’est vrai.

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Inviter Danny à ton mariage avec Marianna ? Mais bien sûr… C’est un coup à finir en train de le baiser dans les cuisines cette histoire. T’as l’impression qu’il pense à la même chose parce qu’il y a ce regard que vous échangez tous les deux. Ca se passe de mots.

« Nan mais elle est comme ma soeur. Jamais je la baiserai, même si elle est super hot. »

Tu vas pas lui dire que t’as pas mal fantasmé sur elle quand t’avais 17 ans. Tu venais tout juste de la rencontrer, t’étais jeune et un peu perdu dans ta sexualité.

Trêve de conversation, tu l’embrasses et il réponds à ton baiser. Il te laisse le champ libre sur son cou et t’en profite bien. Tu souris quand il dit qu’il demande que ça à ce que tu le bouffes. Ce mec n’en a jamais assez et c’est sûrement ce qui fait que vous vous entendez si bien sexuellement parlant tous les deux. Il se colle encore plus à toi si c’est possible, tu le tiens bien fermement une main sur ses fesses. Tu vas lui faire un suçon, tu balances ton petit commentaire et il te pousse. Tu te retrouves sur le dos, lui sur toi. T’aimes plutôt bien cette nouvelle position. Il a un putain de sourire smug sur les lèvres et tu le lui rends bien. Une de tes mains est sur sa taille, l’autre posée sur le matelas. Il te fait rire avec sa question. Il t’embrasse, tu en profites pour ne pas répondre à son interrogation, préférant répondre à son baiser. Tu sens qu’il commence à être raide de nouveau, ça te fait kiffer. Ta main qui était sur lui se laisse retomber sur le matelas aussi, tu le laisses faire dans ses baisers, ses caresses, il peut s’occuper de ton corps comme il l’entend. Tu lâches un rire quand il parle de « side bitch ». Ton coeur se gonfle de bonne humeur. T’as un putain de beau sourire sur la gueule.

« T’insinues que je suis la main bitch ? »

Et tu vas lui mettre une petite claque sur les fesses. N’empêche que ça confirme que c’est pas juste un coup comme ça ce Hunter. Il le voit régulièrement. Tu bouffes Danny des yeux, ton coeur bat significativement plus vite. Tu admires ton beau suçon. T’es pas peu fier. Ton regard se perd sur ses lèvres quand il reprend la parole. Son hypothèse te fait marrer, même si elle t’a bien surpris en même temps. Il est pas chaud, toi non plus.

« Nan toi j’ai pas envie de te partager avec un autre… »

T’apprécies de sentir sa main dans tes cheveux, tout autant que son entrejambe durci contre ta cuisse. Il annonce d’ailleurs être chaud pour que tu le baises une fois de plus et il ne se rend certainement pas compte de la perfection des mots qu’il a utilisé. Ou peut être que si… Il commence à bien te connaître depuis le temps. Une de tes mains va se poser sur le bas de son dos pour l’appuyer encore plus contre toi et sentir son anatomie sur ta peau. L’autre main va se glisser sur sa nuque pour l’attirer à tes lèvres et l’embrasser encore un moment. Intensément. Tu lui bouffes les lèvres avec envie. T’es pas brutal, t’es plutôt tendre même. Ta bonne humeur qui parle. T’es bien là sur le dos, t’as pas envie de bouger pour la suite des évènements. Tu tends juste le bras pour choper ta boîte de préservatifs et ton lub afin de t’équiper de nouveau. Tu le regardes se mouvoir au dessus de toi et tu te mords la lèvre parce que ce spectacle est vraiment trop beau. Tu vas caresser son intimité en même temps afin de lui donner toutes sortes de sensations à la fois. Ta main libre sur sa cuisse, tu veux être en total connexion avec lui. Quand t’es pas loin d’arriver tu commences à gémir, mais cette fois plus fort que d’habitude. Tu sais pas pourquoi mais là, t’as ressenti plus de choses qu’à l’accoutumer. Ce moment est juste parfait. Ton orgasme est puissant. Tout comme les sons qui sortent de ta bouche. Tu as même arrêté tes caresses sur lui pendant ce moment précieux, te focalisant uniquement sur ton ressenti.

Quand tu reprends tes esprits, tu vas l’aider à jouir à son tour. Une main sur son membre, l’autre sur sa nuque, tu le tires jusqu’à toi pour pouvoir l’embrasser en même temps. Tu lui offres un baiser majestueux qui atteste de l’état de bien être dans lequel tu te trouves à ce moment précis. T’es sûr que l’embrasser aussi intensément lors de son climax va le faire kiffer.

L’ivresse passée, t’es encore en train de l’embrasser. T’es tout tendre, tu le gardes tout contre toi, lui mettant des coups de langue entre deux baisers.

« Il te fait autant d’effet que moi ton Hunter ? »

Tu sais pas pourquoi tu remets ça sur le tapis. C’est venu tout seul. En vrai tu réfléchis pas tellement là. T’es encore dans le moment, dans l’euphorie. Ton coeur cogne fort dans ta poitrine.

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On est bien. Je kiffe ce moment qu’on passe à se toucher, s’embrasser, se sourire. J’ai vraiment l’impression qu’il n’y a plus que ça qui compte : nous deux, dans son lit. Même s’il me reparle d’Hunter, disant que le but du suçon est qu’il me pose des questions. Je passe au-dessus de lui, légèrement enivré par l’idée qu’il soit jaloux. J’aime le sentir rire, sous moi, quand je lui demande s’il insinue que je ne sais pas me rendre intéressant tout seul. Je n’attends pas de réponse et je l’embrasse, avide de lui, laissant mes mains parcourir son corps, caresser son ventre, mes lèvres ensuite descendre dans son cou. Il rit à nouveau quand je lui demande, pour déconner, si je devrais dire à Hunter qu’il est ma side bitch. Son sourire me ferait tourner la tête, mon cœur s’agite. « T’insinues que je suis la main bitch ? » J’insinue carrément ça et ça me surprend un peu qu’il le prenne aussi bien. Parce qu’au-delà du terme, qui me fait marrer, ça revient à dire qu’il est l’officiel. Ce qui n’est pas prêt d’arriver et je devrais me ressaisir au lieu de sourire si fort. Mais je reviendrai sur terre demain. C’est pas le moment pour être sérieux, l’instant est trop agréable. Il me claque les fesses, sûrement pour réagir à ‘l’insulte’ et je résiste pas, du coup, d’en rajouter une couche, sourire smug sur les lèvres, comme une contre-attaque : « T’es ma main bitch, ouais. » C’est juste histoire de fool around, right ? Je réussi en tout cas à m’en convaincre, toujours de bonne humeur. Je fais que le traiter de bitch parce qu’il l’a cherché, si si.

Je lui demande si, tout ça, c’était pas une façon de préparer le terrain pour me demander un plan à trois. J’me dis qu’il est subtilement en train d’inviter d’autres gars au lit avec nous. « Nan toi j’ai pas envie de te partager avec un autre… », il me répond après un rire. Je kiffe beaucoup trop. Moi, je suis trop spécial pour être partagé ? C’est ça que ça veut dire ? Et je m’en fous si ça souligne encore une fois qu’il y en a d’autres et que ces autres il peut les partager. Moi, il ne me partage pas. J’aime tellement. Je lui demande de me baiser encore. Je ressens une vague de tendresse pour lui et ça doit se sentir dans ce baiser qu’on échange quand il m’attire vers lui. Il attrape préservatif et lubrifiant et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il est à nouveau en moi. Je le regarde souvent, parce qu’il est trop canon et parce que j’aime voir ses expressions changer à mesure du plaisir qu’on se donne. Il me caresse en même temps et c’est beaucoup trop bon. Il y a quelque chose de différent dans nos ébats, ce n’est plus la rage de la passion et du manque, c’est peut-être encore plus fort que ça. Il jouit fort et ne retient pas les gémissements qui le trahissent. Les miens viennent se perdre contre ses lèvres quand il m’embrasse. Il continue de m’embrasser quand j’arrive et c’est parfait. J’ai l’impression que c’est le meilleur orgasme de ma vie.

Je plane encore et la descente s’amorce doucement, bien calé contre lui, accompagné par ses baisers. Ça doit ressembler à ça, le paradis. Enfin, sans la question qui arrive quoi : « Il te fait autant d’effet que moi ton Hunter ? » Je comprends pas pourquoi il revient avec ça. C’est lui qui voulait en parler et je pensais qu’on avait fait le tour de la question. Puis je me dis qu’il a pas tellement le droit de me demander ça. Pas quand cette question exactement me taraude chaque fois que je l’imagine avec quelqu’un d’autre. Je lui réponds ce que j’aurais aussi envie d’entendre : « Personne ne me fait autant d’effet que toi. » Tant pis si c’est trop honnête pour lui. De toute façon, à partir du moment où je comprends même plus ce qui risque de le faire flipper ou pas dans mes paroles, ça sert à rien d’essayer de prévoir. Alors je dis la vérité. Je me relaisse glisser à côté de lui, passe un bras autour de lui. Je le regarde. Je me mords la lèvre, comme si mon corps essayait de m’empêcher de parler, sans succès. « Pourquoi tu demandes ça ? » Why do you care ? C’est parce que toi aussi t’as envie d’être spécial pour moi, Andy ? « Me dis pas que t’es jaloux ? » J’y crois pas tant – même si c’est une option viable vu comme il a l’air de bloquer sur Hunter – et je demande ça en souriant, gentiment moqueur. Il est pas du genre jaloux. « Je devrais peut-être te dire plus souvent que t’es le meilleur mais tu risquerais de prendre la grosse tête. » Je ris un peu et j’ajoute : « Enfin, plus que maintenant quoi. » Je recommence à rire, plus franchement. Je pense pas vraiment qu’il ait la grosse tête : j’aime son assurance. Je caresse sa joue, lui souris. « T’sais que je déconne, hein. » Je continue de le regarder et j’espère que j’ai pas l’air trop amoureux. Je me rappelle que je suis censé combattre ça.

« On se repose cinq minutes puis on va prendre une douche ? » J’avoue qu’après deux fois aussi intenses, je me sens vidé – sans mauvais jeu de mot. Puis, ok, j’avoue, je me sens trop bien là et j’ai pas du tout envie de bouger. Sinon je pourrais peut-être proposer une série à regarder contre lui ? On avait déjà Shameless, ce serait peut-être abusé de dire que ça me manque, trop cheesy pour lui, surtout après tout ce que je viens de dire maintenant ? « Ou sinon on remplace la douche par une série ? », j’ose finalement. Advienne que pourra. En tout cas, on pourra toujours prendre une douche demain vu que je compte dormir ici.

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Les sourires de Danny te font sourire tout autant. T’es d’une humeur inégalable. Il confirme que t’es sa main bitch et ça te fait vraiment marrer. Tu garderas ce terme en tête. Il est aussi ta main bitch. C’est à lui que tu penses avant tous les autres que tu baises. Parce que c’est spécial avec lui. C’est particulièrement bon. T’arrives pas à t’en lasser. T’en as jamais assez. Lui non plus et c’est ce qui fait que ça marche bien entre vous. T’as un peu occulté volontairement ou non, le fait que Danny est amoureux de toi. Apparemment ça fonctionne toujours aussi bien vous deux depuis la révélation, en tout cas ce moment présent est parfait. Vous tirez un coup une fois de plus et cette fois là est un petit peu différente. Tu ne saurais pas vraiment dire en quoi, mais tu mets ça sur le compte de ta bonne humeur et des mots parfait qu’il a dit juste avant. Lui gémit contre tes lèvres quand il atteint l’orgasme et tu kiffes la sensation. Son souffle sur toi, contre tes lèvres, vos langues qui se lient et se délient. T’as envie que le moment dure le plus longtemps possible alors tu n’arrêtes pas tout de suite tes caresses sur lui, même s’il est arrivé au bout. Oui. T’as déjà envie de remettre ça. Vous le ferez certainement une fois de plus avant qu’il s’en aille. Comme c’est pas vendredi, ni samedi, tu penses qu’il va filer à un moment ou un autre.

L’un contre l’autre, vous n’avez apparemment pas l’intention de vous lâchez en cette fin de journée. Faudra bien aller manger à un moment ou un autre, mais pour l’instant, tu n’as pas faim alors tu bouges pas de ce lit avec lui. Tu reparles de Hunter et la réponse qu’il te donne te convient amplement. T’as un sourire satisfait sur les lèvres. Il n’aurait pas pu mieux dire. Vraiment. Tu te gardes bien de lui dire que c’est réciproque, ça serait bien trop à ton avis. Il se ferait des films. Danny est curieux, il veut comprendre pourquoi tu lui demandes ça et tu hausses les sourcils sans vraiment savoir quoi répondre. Il surenchérit en supposant que tu pourrais être jaloux. Tu lâches un rire. Toi jaloux ? On aura tout vu. Enfin… C’est vrai maintenant qu’il le dit que ça aurait pu sonner tout comme. Tu t’en étais pas rendu compte, tu disais juste ce qui te sortait par la tête sans réfléchir. C’est peut être là où t’as faux. Faudrait que tu réfléchisses un peu. Tu ne penses pas aux conséquences parce que tu sais que Danny c’est un acquis. Une constante dans ta vie qui ne changera pas. Ou du moins, tu espères pas. Tu ne veux pas même, ce serait plus juste.

« J’aime bien comparer. »

Première fois que tu t’inquiètes des plans culs du mec que tu baises. C’est un terrain tout nouveau et tu sens que tu gères pas du tout en fait. Mais t’es quand même sûr qu’il ne s’agit pas de jalousie. Complètement sûr. En tout cas c’est ce que tu te dis. Danny balance que tu pourrais choper la grosse tête avec ces phrases qu’il te dit. Tu souris de le voir rire. Il est vraiment beau ce petit con. Tu te perds un peu dans sa contemplation et il ajoute qu’il plaisante. Ton silence n’a pas dû lui plaire. Tu approches ton visage du sien et tu vas l’embrasser doucement avant de lui répondre.

« Toi aussi tu prendrais la grosse tête… C’est pour ça que je ne te le dis pas… »

Oh fuck. Qu’est ce que t’as dit là ? T’as carrément dit ce que tu voulais pas dire. Pourquoi t’as laissé échapper ces quelques mots ? Parce qu’il mérite de savoir que c’est réciproque. C’est vrai. T’es pas un gros fils de pute au fond. T’as eu envie de lui faire plaisir. Il t’a offert tellement de bons moment depuis ces retrouvailles que tu voulais qu’il en ait pour son argent. De toute façon tu te dis qu’il doit bien s’en douter, parce que ça fait quand même trois ans que vous baisez régulièrement tous les deux. C’est pas rien.

Il propose une douche. Il se rétracte et parle de mater une série. On dirait qu’il a pas prévu de partir. Tu dis rien, t’es pas dérangé. C’est vrai qu’une série ça peut être pas mal.

« Plus tard la douche… »

Et tu vas caresser son torse tout en allant prendre ses lèvres de nouveau, comme une promesse de le salir encore un peu aujourd’hui. Entre deux morsures sur sa mâchoire, tu lui réponds.

« Pas sûr que je sois très attentif si on mate un truc. »

Parce que t’as juste envie de le bouffer encore et encore. Ton nez contre sa joue, tu le laisses glisser sur sa peau avant de reprendre la parole.

« Mais on peut essayer. Je te laisse décider du programme. »

Tu le mords encore un peu. T’aimes juste trop ça lui faire des marques sur la peau.

« Netflix ? »

Ta coloc te laisse squatter son compte, il le sait.

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Ça le fait sourire quand je lui dis que personne ne me fait plus d’effet que lui. Je souris aussi du coup, assez soulagé. Je le voyais déjà me dire que j’avais rien retenu de notre dernière conversation et que j’étais pas censé balancer des trucs comme ça, genre parce que ça fait trop in love ou je sais pas quoi. Heureusement, il a l’air content. Je voudrais quand même savoir ce qui le pousse à poser la question. Surtout que j’avais l’impression que la question ‘Hunter’ était close, mais non, il le remet sur le tapis. Est-ce que c’est de la jalousie ? Un rire moqueur s’échappe de ses lèvres. C’est pas de la jalousie. Je le savais, en même temps, que c’était pas son genre. « J’aime bien comparer. », il répond et je lève rapidement les yeux au ciel, amusé. Je suis encore bien trop sur un nuage pour mal vivre quoi que ce soit. Là je me dis juste que c’est typiquement lui comme réponse et ça m’évoque de la tendresse parce que, finalement, tout ce qui est lui, ça me plait. Je lui dis qu’il est le meilleur et que ce qui m’empêche de le lui dire plus souvent c’est qu’il prendrait la grosse tête. Ça me fait me fait marrer parce que c’est pas vraiment le plus humble, Andy, même sans compliments. J’irais pas jusqu’à dire qu’il a vraiment la grosse tête, du moins pas assez pour que ce soit négatif, mais c’est sûr que c’est un danger qui plane. D’ailleurs je sais pas ce que ça va donner, maintenant qu’il a eu l’occasion de faire sa petite comparaison et d’en sortir grand vainqueur.

Quand j’arrête de rire, je lui souris plus tendrement, je caresse sa joue et je lui dis que je déconnais histoire que ce soit bien clair que j’étais pas vraiment en train de me moquer de lui ou quoi que ce soit. Il m’embrasse avec douceur et ça doit vouloir dire qu’il n’est pas vexé du tout. « Toi aussi tu prendrais la grosse tête… C’est pour ça que je ne te le dis pas… » La surprise me coupe la respiration pendant deux secondes. Il vient vraiment de dire ça ?! J’ai pas rêvé ? J’essaye de pas avoir l’air trop chamboulé. Act casual, je m’ordonne mais ça marche moyen et j’ai un sourire jusqu’aux oreilles. Il vient quand même de dire que je suis celui qu’il préfère dans tous les mecs qu’il baise, non ? C’est énorme. Ça me rend hyper heureux et j’aurais envie d’insister genre lui faire répéter ça, lui demander de confirmer, mais je me tais. Je voudrais pas tout gâcher en étant trop relou : ça a déjà eu l’air pas si évident que ça à dire, vu le détour qu’il a pris dans sa phrase, passant le compliment en sous-entendu. « T’inquiètes, ça risque pas, je suis la modestie incarnée. », je lui réponds, toujours souriant, au bord du rire. C’est clairement un mensonge. Genre il m’arrive encore de rappeler à mes potes que je suis le seul de la classe a pas avoir foiré le contrôle sur les intégrales. Alors que c’était y a quatre ans. On est à ce niveau de vantardise, ouais. Enfin, pour le coup, je sais que je serai chill. Je prendrai pas le risque de le saouler. Puis c’est fragile comme vérité, non ? Suffit qu’il rencontre quelqu’un qui le fasse plus kiffer que moi. C’est de l’ordre du possible. Surtout qu’il peut avoir n’importe qui, lui qui est taillé comme un Dieu.

Je propose une douche puis je me dis que j’ai pas encore retrouvé tout à fait l’énergie d’aller jusque-là. Alors je propose une série. Comme ça je pourrai rester proche de lui encore un peu. D’ailleurs, là, dans l’instant, je me demande carrément comment je vais faire pour me détacher un jour et rentrer chez moi. Heureusement, je ne suis pas obligé de le faire maintenant. « Plus tard la douche… », il dit et je frissonne de plaisir sous ses caresses. Je réponds à son baiser avant qu’il descende mordre ma mâchoire, toujours dans ce thème de la dévoration qui me fait tellement kiffer parce que ça trahit la force de notre attirance l’un pour l’autre. « Pas sûr que je sois très attentif si on mate un truc. » J’avoue, moi non plus. Mais c’est pas grave, on peut mettre un truc sur lequel on a pas vraiment besoin de se concentrer. Je caresse la peau de son dos, descend sur ses reins. « Mais on peut essayer. Je te laisse décider du programme. » Quand il me mord encore, je lui agrippe la fesse, comme en riposte, et je ramène son bassin contre le mien. C’est pas le plus logique des comportements avant de lancer une série, c’est sûr. « Netflix ? » J’acquiesce. « And chill, of course. », j’ajoute avant de venir encore chercher ses lèvres, pour un baiser plus intense, ma langue s’invitant dans sa bouche. Je prends le temps, on est pas pressés après tout. Quand on se sépare, j’ai une idée de ce qu’on pourrait regarder : « Tiens, je t’ai déjà parlé de RuPaul’s drag race ? » C’est possible vu comme je suis fan de ce truc. Je m’attache toujours beaucoup trop aux participants. Puis le Pit Crew, omg. C’est peut-être pas le moment de le dire mais j’ai déjà fait plus d’un sexdream gang bang avec le crew. « T’sais le concours de drag, là ? », j’dis pour être sûr qu’il remette. « Je pense qu’il y a un épisode parfait pour te faire comprendre à quel point cette série est trop cool. C’est dans la saison 8. C’est pas ma préférée mais dans cet épisode-là, ils doivent catégoriser des mannequins, qui sont bien sûr gay, et dire s’ils sont top ou bottom. Ils doivent juger avec seulement une anecdote sur eux et en les regardant. Les mannequins sont évidemment en boxer, sinon ce serait moins agréable à regarder. » Je sais qu’il aura envie de les baiser mais avec ce qu’il m’a dit tout à l’heure, je suis assez en confiance pour que ça me dérange pas. Puis moi aussi j’ai envie de les baiser, on est quittes. C’est le dernier point positif d’ailleurs : je serai là pour le soulager. Je suis bien chaud pour ce plan et, du coup, je trouve la motivation de me décoller d’Andy pour aller ranimer l’ordinateur et mettre Netflix.

Je lis rapidement les descriptions d’épisodes pour me rappeler lequel c’était et je trouve vite. Je tourne l’écran vers nous et je reviens m’installer contre lui. Après un rappel du dernier éliminé, l’épisode commence tout de suite par le ‘mini-challenge’ qui nous intéresse. « Tu penses que leurs caleçons sont rembourrés ? », je demande quand le pit crew entre. Parce que, bon, y en a beaucoup qui ont l’air salement à l’étroit là-dedans. Ça me ferait kiffer qu’Andy accroche à l’émission en tout cas mais je suis pas certain que ce soit tellement son style, à l’exception de cette épreuve. Pourtant, tout le show est bourré d’allusions sexuelles. Je suis souvent à moitié turned on à la fin d’un épisode.

[vidéo du challenge ici]

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Comme tu t’en doutais ta révélation ne le laisse pas de marbre. Le grand sourire sur sa tronche veut tout dire, mais t’aimes ce sourire alors tu te dis que t’as bien fait. Il dit qu'il est la modestie incarnée et ça te fait marrer. Mais bien sûr. Tes mains, tes lèvres toujours sur lui, tu le regardes et il propose de mater un truc. Tu sens que tu vas pas regarder grand chose mais t’es pas contre. Apparemment Danny a pas l'air de vouloir dégager donc ça laisse le temps de le baiser de nouveau avant la fin de la journée. Le baiser que vous échangez ne laisse pas entendre que c’est l'heure de mater un truc sur ton ordi mais si. Parce qu'il se détache et il a apparemment réfléchit en même temps qu'il te bouffer les lèvres parce qu'il a une idée. RuPaul’s Drag Race. Tu l’écoutes que d’une oreille parce que tu ne fais que de regarder ses lèvres bouger. Tu vas d’ailleurs l’embrasser encore un peu avant de lui répondre.

« Je connais de nom. J'ai jamais maté. »

Tu vas picorer son cou quand il se lance dans une explication de ce qu'il veut te montrer et ouais c’est vrai que ça a l'air pas mal dis comme ça. Tellement que ça te fait t’arrêter dans tes baisers pour le regarder. Un sourire en coin formé sur tes lèvres.

« Okay I’m down. »

Et il se lève pour mettre l’épisode. Tu mates son cul. Son corps. Gosh t’as déjà envie de lui de nouveau. Il revient contre toi et tu l’attrapes mettant un bras bien autour de son torse dans un geste assez possessif. Tu essaies de te concentrer sur l’écran et la peuplade de mannequin en slip à raison de toi. Okay ça a l’air vraiment intéressant comme programme. La remarque de Danny sur le rembourrage te fait réfléchir sérieusement à la question.

« Nan ouais y’en a ça doit être fake. C’est trop chargé. »

Même si de ton côté tu remplis bien tes boxers, la nature t’a bien gâté. Yen a à l’écran qui sont vraiment trop à ton avis. Tu mates les mecs et ils sont bien foutu mais y’en a pas un vraiment qui t’excites de ouf. Tu les baiserais. Très clairement. Mais ce serait pas la folie. L’épreuve te garde bien intéressé parce que tu cherches plus à embrasser Danny ou à le caresser, même si t’es toujours bien proche de lui. Tu commentes tes prédictions et ça te fait marrer que certains choisissent en fonction de l’anecdote.

« Ca veut rien dire. Je kiffe Britney aussi. »

Et t’es loin d’être un bottom. Quand les résultats de l’épreuve arrivent la surprise s’affiche sur ton visage.

« Ah oui quand même. »

T’aurais pas cru qu'ils seraient presque tous bottom.

« Ça doit pas trop baiser dans les coulisses. »

Même si tu sais très bien qu'il y a d’autres trucs cool à faire quand on tombe sur quelqu'un avec qui c’est pas compatible de cette façon là. T’es déjà tombé sur des mecs qui voulaient te prendre et même si tu le fais des fois, très rarement, vous avez fini par utiliser d’autres options pour vous faire jouir.

L’émission continue avec des commentaires des candidats et comme tu connais pas tu perds rapidement de l'intérêt. Tes mains reprennent leur caresses sur le corps de Danny. Puis tu vas l’écraser, t’allongeant sur lui. Un sourire en coin sur ton visage.

« Toi je l'ai deviné au premier coup d’oeil que tu aimes ça être bottom. »

C’est pas difficile en même temps. Par contre t’avais pas cramé son âge à l’époque. Tu vas embrasser son beau visage parce que t’as envie de remettre ça. Oui. Déjà. Ce petit con t’as vraiment manqué. Tu t'en rends compte. Son tour d’être allongé sur le dos alors que tu t’occupes de son corps. Sauf que non. Tu ne le laisseras pas te prendre. Tu comptes lui faire tourner la tête avec la seule aide de ta bouche. Tu commences par son visage puis tu descends à son torse…

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C’est sûr que les lèvres d’Andy sur moi, ça me coupe l’envie de changer d’activité. Mais l’idée de lui montrer RuPaul’s Drag Race me chauffe pas mal et je lui explique rapidement quel challenge j’ai en tête. Celui où les candidats doivent deviner si les membres du pit-crew sont top ou bottom. Je réussi à capter son intérêt et il arrête ses baisers pour me regarder. Mon sourire répond au sien avant que je me lève pour aller mettre l’épisode. Je reviens vite contre lui, assez impatient de voir ce qu’il va penser du show. J’adore qu’il passe un bras autour de moi pour me garder proche de lui. Franchement, j’suis pas sûr que cette journée puisse être meilleure. Quoi qu’il en soit, l’épreuve commence et la caméra passe en revue les mannequins à moitié nus et y a pas mal de trucs à voir. Tellement que je demande à Andy s’il pense que c’est du rembourrage tout ça ou pas. « Nan ouais y’en a ça doit être fake. C’est trop chargé. » J’acquiesce. Adjugé, alors, c’est rembourré. Je me demande vaguement si des gens ont déjà envoyé des lettres ou des mails pour le demander. C’est certain qu’il y en a qui essayent de gratter des numéros, en tout cas. Pearl l’avait avoué, dans la saison précédente, qu’il recevait full messages sur les réseaux sociaux de mecs qui voulaient le baiser depuis qu’il était passé dans l’émission.

En tout cas, Andy a l’air de suivre parce qu’il n’essaye pas de me distraire. Il se prête même au jeu des prédictions. Je dis rien, évidemment, vu que je connais le résultat. Il était assez surprenant pour que je m’en rappelle sans problèmes. « Ça veut rien dire. Je kiffe Britney aussi. » Je ris un peu. C’est vrai qu’il est carrément top lui et pas le moins bon avec ça mais je vais pas le lui répéter encore. Par contre, je me retiens pas de le tease un peu : « Mais tu sais ce qu’on dit : every top is secretly a bottom. » Je sais même plus où j’ai entendu ça la première fois mais c’est connu comme dicton. Heureusement pour moi, je pense que c’est loin d’être vrai. Arrive les résultats et, comme prévu, Andy ne s’y attendait pas. « Ah oui quand même. Ça doit pas trop baiser dans les coulisses. » Je me suis déjà demandé s’ils n’avaient pas fait ça justement pour que tout le monde soit surpris. J’avais été sur le cul, la première fois que je l’ai vu, en tout cas. Tellement que ça m’avait fait rire. Sinon je ship souvent des gens de l’émission perso. Je me suis plus senti quand un juge-invité à lâché plusieurs sous-entendus de suite à un candidat. Je les voyais trop bien ensemble. « Casse pas mes rêves, steplait. », je réponds juste, souriant un peu. A côté de ça, si je regarde c’est quand même pour le show en lui-même qui est super cool. Y a toujours trop de talents dans les candidats, je suis souvent méga impressionné.

Maintenant que le challenge est fini, les mains d’Andy recommencent à se faire caressantes. Je garde une seconde un œil sur l’écran mais c’est clairement beaucoup moins intéressant que lui et, de toute façon, il s’allonge sur moi, un de ses sourires à tomber sur les lèvres. « Toi je l'ai deviné au premier coup d’œil que tu aimes ça être bottom. » Je souris en le regardant. Trop sex’. C’est vrai que la question ne s’était pas posée à l’époque, il avait capté tout de suite. Enfin, faut dire aussi qu’on parlait encore moins, au début, c’était vraiment que du cul. Ses lèvres me ramènent dans le présent et quand je comprends ce qu’il s’apprête à faire, je m’enflamme totalement. Je sais pas s’il essaye de me tuer mais, cet après-midi, j’aurai atteint des niveaux de plaisir violents. Pendant qu’il me fait gémir à l’aide de sa bouche, je sais par contre que je n’ai pas l’intention de rentrer chez moi cette nuit et que j’aurai donc encore au moins l’occasion de lui rendre la pareille et sûrement de remettre le couvert sous la douche. Je ressortirai de ces retrouvailles encore plus désespérément accro qu’avant, si c’est seulement possible. Il y a en tout cas une chose qui est sûre : Best. Day. Ever.

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