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ariam ▲ blame game Empty
Message(#)ariam ▲ blame game EmptyMar 27 Mar - 16:27

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Liam & Ariane

Heller absent - encore - le gym était peuplé de petites têtes et de gros bras, animé par tout ce qui nourrissait cette envie, là, à gauche, de cogner sur le sac de toutes ses forces et là, à droite, de faire rythmer les poings avec les pieds. J’arrive un bon moment avant l’heure convenue, parce que c’est pas dit que je vais passer l'entraînement du jour à réajuster ses coups, à réaligner ses jabs. Il n’allait pas amputer mes élans, il n’allait pas m’empêcher de défouler ce qui s’est accumulé durant la semaine, ce qui ressort d’un meeting particulièrement vocal à GQ, d’une altercation pas si cool que ça avec le voisin de palier, d’une dispute à la con avec Nadia que je règlerais en commandant de l’indien et en l’obligeant à passer la soirée sur le canapé avec moi jusqu’à ce qu’on retrouve notre groove d’avant. Je cogne donc, je souffle, je sautille, je tourne - et ça fait du bien. Ça relance mon coeur, ça exalte mes poumons, ça énergise mes cuisses, le temps de sautiller par ici, de frapper par là-bas. Le dummy y passe de tous côtés, et j’ai presque un sourire en coin de le voir revenir mollement en place après une série particulièrement salvatrice de coups calculés lorsque le bruit distinct de la porte entre les vestiaires et la salle se fait entendre.

Il arrive, le labrador, le voilà en grandes pompes avec ses jolis vêtements encore trop secs, sa chevelure nonchalamment bien placée, son air un peu perdu, à peine, suffisamment pour qu’on ait envie de s’envoler à sa rescousse, de le prendre dans nos bras, de lui dire que tout ira bien. La blague. « Hey. » j’hausse le sourcil, essuyant les gouttes de sueur qui perlent sur mon front, avant d’arquer la nuque, intriguée. Il n’a pas l’air à sa place - j’adore. « Tu pues la soirée d’hier. » qu’il entendra articuler ma douce voix pleine de fausse empathie face à son statut de barman, son amour de la nuit, et l’heure relativement jeune à laquelle j’ai fini par le convier, une fois qu’il avait daigné mettre le pied ici en ma présence. La vérité, c’était que ça m’amusait, de le voir dans cet état. À lutter entre le risque et le confort, à se brider alors qu’il ne veut qu’exploser, crier, gueuler, frapper. Il parlait beaucoup et agissait peu, il piquait beaucoup et relançait mieux, et j’avais vu en lui un adversaire relativement intriguant, une bombe à retardement que je préférais laisser mijoter avant d’allumer son détonateur d’un coup du revers bien placé. Et le défi était remonté, celui de le secouer un peu, de le remettre sur les rails, de voir ce qu’il avait dans le ventre, ce dont il était capable. Le rejoignant non sans sentir les regards des autres vers nous, c’est tout sourire que je lui lance une paire de gants choisis à la ramasse, et que j’accuse d’un coup d’œil hautain le temps qu’il prend tout seul à enfiler le tout. Ça risque d’être amusant de le sortir de ses retranchements, d’utiliser la boule de feu qu’il faisait naître dans mon ventre chaque fois qu’il piquait l’air fier, l’air fort, l’air si imbu que mes jointures ne rêvaient que de rencontrer sa nuque dans un craquement sec et distinctif. Violente, hargneuse ? À peine.  Je m’en veux de ne pas avoir donné rendez-vous à SJ pour qu’il assiste à la défaite cuisante de Liam que j’anticipe le sourire aux lèvres, mais un snap fera l’affaire pour mettre la table. Il n’était qu’une entrée aux yeux de cocktail boy, j’étais le plat de résistance. Lui faisant signe de me suivre, je passe vite fait sous les câbles, montant sur le ring comme tant d’autres fois avant. S’il n’y a toujours aucun signe d’Heller ici, c’est tout de même avec la voix qui chante, les paupières qui papillonnent et l’air de la conquérante prête à le dégommer devant témoins aléatoires que j’affiche mes couleurs. « T'as peur? » il pourrait rester au sol, je ne m’en plaindrais pas - mais l’imaginer tout là-haut, prêt à répondre à mes attaques, me semble encore plus intéressant. On verra bien.

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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyJeu 29 Mar - 16:59



Blame Game

FightJust push it away. Don't cry at the pain. Fight or watch yourself burn again



*J'avais survolé chacun de ses pics, attrapé chacun de ses mots pour les incruster dans mon esprit. Vérité dissimulée, attaquer avant de soi même se faire mordre. Façon de se protéger qui m'étais étrangement familière. Je retrouvais certaines parts de moi en cette fille. Nerveuse, elle tient sur les nerfs comme moi je savais le faire. Ils nous font parfois faux bond. Tenter de cerner l'incernable. Quand certain trouvait ça frustrant, je m'enfonçais un peu plus dans le jeu. Elle me cherche. Elle me titille. Je fais de même. C'est a celui qui craquera le premier. C'est ce que le pitbull attend. Le loup a d'autres ambitions. J'attendais simplement le bon moment pour attaquer. Qu'elle s'épuise. Se lasse. Je voulais la surprendre. La trouver là ou elle ne m'attendais pas. Nettement plus excitant. 
Pas plus tard qu'hier, Ariane m'avait quitté sur cette proposition. Une invitation au combat. Comme si le combat verbal ne lui suffisait plus. Il lui fallait plus. C'était comme ça qu'elle pensait m'atteindre. Elle m'avait déjà en partie trouvé en acceptant sa proposition. Je connaissais l'effet qu'avait la violence sur moi. Cette drogue abrutissante. Celle qui titillait cette sorte de deuxième personnalité que je gardais quelque part en moi. Je savais qu'Ariane avait donné rendez vous a ce Liam là. Celui qu'elle avait pu entrevoir a la prison. Celui que mon ex avait vu deux fois de trop. Celui dont Heller n'avait pas confiance. Je comprenais quand moi même je perdais toutes notions quand je laissais cette partie de moi parler. Cette personnalité que j'avais décidé de fuir depuis ma sortie de prison. Elle m'avait causé bien trop de tort. Pourtant, tout comme l'alcool, je revenais vite a mes démons. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'Ariane ne touche le point sensible. Mais je comptais mettre le doigt sur le sien avant. Montre moi qui tu es et je te montrerais qui je suis. 
Elle m'avait donc laissé là. Assis a cette table. Déjà victorieuse alors que rien n'avait commencé. Parfum sucré, intensément piquant dans son sillage. Elle était sure d'elle, Ariane. Moi, je comptais les minutes qui me séparais de mon obsession de la violence. J'étais resté au Canvas, une partie de la soirée, buvant un dernier verre, sachant pertinemment que j'allais devoir me lever tôt pour l'affronter le lendemain. 
Et maintenant j'étais là. Habillé en conséquence, instinctivement j'ai cherché Heller du regard, balayant la salle de sport, comme si je pouvais sentir sa présence. Absent. Etrangement, ça m'allait. Je me souvenais de sa réflexion lorsque je m'étais fais battre par l'asiatique, je n'avais pas l'intention d'entendre ça une nouvelle fois. Ni même d'avoir a supporté son sourire moqueur, je valais plus que ça. Heller le savait. Il m'avait, d'ailleurs, enseigné quelques techniques dans cette même salle quelques années auparavant mais il savait comme moi que je n'étais pas a ma place ici. Je voyais ce ring comme des barrières, prison oppressante qui m'empêchait d'agir comme je le voulais. J'avais apprit a combattre dans la rue. Là ou il n'y avait pas de règles. Là ou je me sentais libre. Là ou je pouvais laisser libre court a ce Liam incontrôlable que je tentais de garder en moi depuis toujours. Et puis je la vois qui s'approche de moi, c'est a peine si j'écoute son premier pic de la journée. Je ne répond pas, me contente d'attraper au vol la paire de gants qu'elle me lance. Je les garde a la main tout en la suivant. Sans hésiter la voila qui s'agrippe au cordes, se glissant agilement a l'intérieur du ring, m'invitant a la rejoindre a sa manière. Quelque chose se passe enfin sur mon visage. Sorte de sourire amer, je ne tarde pas a mettre les pieds au milieu du ring, affrontant son regard. Ariane est déjà prête. Je n'ai aucunement peur, simplement je prend mes marques, m'habituer a son monde. Je finis par enfiler mes gants tout en prenant la parole d'une voix rauque.

- Personne pour nous arbitrer ? Je souris. Ca me va. Une lueur de défi traverse mon regard. Au fait Ariane, je ne suis pas du genre a respecter les règles.

Si, toutefois, ce combat en comportait. J'ai le mérite d'être honnête. Chacun pour soi, c'était ma devise. Oeil pour oeil, dent pour dent, la loi de la rue. Celle qu'Ariane ne connaissait probablement pas. Je regarde mes gants avant de me mettre en position. Ca aussi je n'avais pas l'habitude, je prenais plaisir a sentir mes jointures craquer en entrant en collision avec le visage de mon adversaire. A croire que je n'aurais pas ce plaisir là aujourd'hui. 

- C'est quand tu veux. Dis je d'un air faussement ennuyé.

Doucement l'adrénaline qui commençait a affluer. Ce n'était que le début.




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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyDim 1 Avr - 18:47

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Liam & Ariane

Bon, ça va, j’ai compris. Il cuve encore sa cuite de la veille, et il s’agit là de sa meilleure excuse pour justifier le teint blafard qu’il arbore, et la presque motivation qui lui fait traîner des pieds pour me rejoindre alors que je me déplace entre les différents points d’arrêts où on doit passer avant de se mettre aux choses sérieuses. « Le simple fait que tu crois que moi-même, je les respecterais, est décevant. » la mine faussement déconfite, et le regard qui suit le sien de constater que son tuteur n’est pas de la partie, du moins pour surveiller qui de nous deux maîtrise ses techniques le mieux. Mais Heller n’en a rien à faire de jouer à l’adulte, et le voir ici ne m’aurait que donné un peu plus envie d’écraser Liam au tapis pour la forme. Alors il joue, donc, il prend son temps, calcule l’endroit, l'anticipe, tente de faire pareil avec ma petite personne. Oh, que ça allait être amusant au final, de voir ce qu’il valait entre les cordes, quand sa verve avait su me piquer sans aller là où je voulais, sans oser trop, sans faire dans la décadence.  « Roh, ça va. Garde ton énergie pour le combat, Rocky. »  son soupir ne prend pas, son ton blasé non plus. Il ne serait pas là s’il n’avait pas foncièrement envie de voir ce que ça donnerait, nous deux, ici mieux qu’ailleurs. Il ne m’aurait pas fait la joie, que dis-je, l’honneur de bouger sa carcasse de bon matin simplement pour mes beaux yeux et mes vannes salées. Non, là, c’était du jeu, et le coup d’oeil amusé que je lui renvoie aurait tout pour être complice, s’il était mon pote, si on était plus que deux inconnus qui s’accrochent un peu trop bien, qui s’envoient chier avec le sourire aux lèvres, et l’envie de faire plus mal que l’autre, pour passer le temps, pour passer les frustrations, pour passer tout et le reste.

Il accepte avec le peu de plaisir lui restant de m’accompagner sur le ring, et je passe devant, lui tenant les câbles en comptant ça comme la seule et unique chance que je lui laisserai d’ici à ce que la première joute soit derrière nous. Liam joue les désabusés avec un tantinet de crainte pour ses fesses, je le sens, je le sais, et je les reluque non sans gêne aucune, sifflant même pour accentuer l'observation. Le grand gaillard à la tête perdue dont il me fait grâce devait bien se douter qu’il était en terrain connu pour moi, là de suite, et que cela signifiait que j’étais encore plus à l’aise d'être la chieuse qu’il connaissait, peut-être même bien pire. Il voulait éviter les règles, j’en avais rien à faire. Il voulait brûler sa langue à partir en détachement certain, j’évaluais déjà d’où entre son visage ou son flanc mes jointures gantées visiteraient violemment d’abord.  « T’as déjà cogné une nana? » pas parce que j’en doute, et le ton est plus que rhétorique. Bien sûr qu’il ne se badrait pas de l’étiquette, qu’il n’en avait rien à faire de si j’avais des boobs ou des pectoraux - et le simple sourire carnassier que je lui dédie montre que je n’en attendais pas moins de lui. Si j’apprenais ne serait-ce qu’une fraction de seconde qu’il avait hold back contre moi, qu’il avait retenu le moindre de ses coups, ce serait une déception sans nom qui le renverrait directement de là où il vient, sans respect aucun. Autant qu’il sache déjà où je me situe, et qu’il remarque qu’au passage personne ici n’avait jamais eu à mettre des gants blanc et de la jolie dentelle assortie pour grimper à mes côtés sur le ring. « J’hésite par contre. On sait tous les deux à quel point ce serait dommage d'abîmer un si beau visage. » et je bats des cils, et je chantonne, et je soupirerais presque si je n’en avais rien à battre, justement, d’ajouter une cicatrice à tout le lot.  Et je joins le geste à la parole en avisant un premier coup dans sa direction, calculant le truc pour passer à proximité de son nez, un millimètre à peine sépare mon jab de son cartilage. Un sourcil qui s’hausse, un sourire mauvais qui se dessine, et je profite de son souffle qui s’accélère et de ses réflexes qui se précisent pour poursuivre. « Vaut mieux viser là où la musculature est pas tout à fait encore développée. » hop, le coup cette fois-ci tombe direct sur son biceps et le fait reculer d’un pas ou deux. « Heller t’a privé de dessert depuis la prison? Il me semble que t’as que la peau sur les os, là. » après la gauche, c’est la droite qui assène mon troisième coup, sa hanche totalement dégagée. Pourquoi aller trop vite quand j’appréciais autant chaque seconde des préliminaires?

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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyLun 2 Avr - 17:18



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*Cette moue qui se transforme sur mes lèvres, pas besoin de me voir pour savoir qu'elle est là. Ancrée sur mon visage. Celle qui prédit jamais vraiment rien de bon. Ils sont peu a me connaitre. Pourtant ces mimiques parlent de trop. Nervosité qui se lit sur mes lèvres. Je ronge mon frein quand j'essayais de controler le flux d'energie qui affluait en moi. Je voulais pas laisser place a ce Liam là. Pas maintenant. Je montrais les crocs mais la muselière était là. Celle que je m'infligeais moi même. Ariane ne savait pas dans quoi elle avait mit les pieds. Je fuyais depuis quelque temps ce trait de personnalité tandis qu'elle ne faisait que préparer le terrain pour le revoir apparaitre. Mr Jeckyll and Mr Hyde. Je me rappelais de tout. De chaque moments passé a lutter. De chaque moments passé a céder. Et jamais je n'avouais que c'était trop. Cette dose de violence c'était ma drogue. J'étais comme un camé en quête de son obsession. Sauf qu'eux n'était pas dangereux comme moi je pouvais l'être. Alors je me bride, comptant les minutes avant que quelque chose, la haut, ne déraille. Ne dérape. Avant que je ne me laisse submerger. Je m'étais, un jour, entendu prétendre en toute honnêteté que j'aimais ça devant Heller. Ce courant électrique infernal dans mes veines. J'aimais ça. J'avais cette folie hors norme sans jamais perdre réellement la tête. Y avait il un traitement pour ça si ce n'était de céder tout simplement a la tentation ? Ce bourdonnement a l'intérieur de ma tête, y avait il un moyen de le calmer ? Je ne voulais plus jamais ressentir ça quand tout mon être hurlait pour que je dégringole a nouveau. Sorte de pacte avec le diable signé avec moi même. On ne sait jamais vraiment comment ça va finir. Ce dont on était certain c'était bien ce mauvais pressentiment un peu trop clair dans les esprits agités. Je revoyais Ariane me soulever les cordes, je ressentais ce regard que je lui avais lancé. Certains aurait pu confondre ça avec une marque amicale. Je la connaissais assez pour savoir que ça ne l'était pas. Presque a deux doigts de me décaler un peu plus loin pour rentrer a ma manière dans ce ring. Lui faire comprendre que je n'avais jamais eu besoin d'elle, que cette façon de caresser l'animal dans le sens du poils avant de le coucher a terre, ça ne marchait pas avec moi. Ca n'avait jamais marché. Alors, oui, j'étais déjà lasse de ce petit jeu, de cette impression de domination. Elle l'avait car je n'étais pas encore tout a fait a ma place ici. Elle l'avait car je lui laissais l'illusion. Qu'elle se laisse bercer. Douce désillusion que je comptais lui offrir. Mais pas de suite.

-  T’as déjà cogné une nana ?

Et sa question me dérange. Je la dévisage, réponse suffisante. En réalité, non. Je n'étais pas de ce genre là. Mais ce qui me dérange le plus c'est ce que sa question fait remonter en moi. Souvenir pas si lointain de perte de contrôle et de menace a l'intention de celle que l'on appelait "la traitresse du Club". Lou. Et si il n'y avait jamais eu cette promesse de ne jamais la toucher, qu'aurais je pu lui faire ? Tout ce que je m'étais imaginé en observant son visage bien trop sure d'elle, aurais je pu le mettre a exécution ? Je préfère ignorer la réponse. Cette petite voix malsaine a l'intérieur de moi qui me soufflait une réponse positive. J'aurais pu la tuer, je crois. Mais ça, je préférais ne pas me l'avouer. Ne pas laisser ça prendre vie. Bien trop effrayant. Et puis, il y avait Hannah. Combien de fois l'avais je imaginé sous mes mains, les yeux exorbités, lui faisant payé le mal qu'elle avait pu me faire dans mes cauchemars les plus intimes. Cette sensation de se réveiller au bord du gouffre, regarder la paume de mes mains, s'assurer que tout ce sang n'était pas réel. Raison pour laquelle j'avais préféré gardé mes distances au Club lorsqu'elle m'avait vu dans un de mes pires moments. Alors, non, cette question je n'y répondrais pas. Pas le courage de répondre en négatif alors que tout criait le contraire a l'intérieur de moi dans mes rêves les plus sombres. Lou avait raison. Instable et dangereux. Comment pouvait on avoir confiance en moi quand moi même je ne le pouvais pas ? Mais mettre des mots sur tout ça, c'était la réalité qui prenait vie. Alors je fermais les yeux. Jusqu'a ce qu'elle me rattrape. Cette douce torture addictive.
Mais Ariane m'a eu. Je reviens au conscient pile pour courber le dos, son gant frôlant mon nez. J'ai a peine le temps de me remettre droit qu'un deuxième coup s'abat sur mon biceps droit, me faisant reculer. Et les coups pleuvent autant que les pics. Ca me fait grogner. Elle avait profité de ce moment d'absence pour m'atteindre. Pas de règles, on a dit. Promesse tenue. Alors ça part. Coup que je peine a maitriser. L'impulsivité qui parle, le coté mauvais joueur qui prend le dessus. Poing droit qui vient s'échouer sur l'épaule d'Ariane tandis que le gauche se prépare a atterrir sous sa mâchoire, je l'entend presque claquer. Je n'avais jamais cherché a maitriser ma force. C'est a peine si je me demande si elle a eu mal que j'en profite pour balayer ses jambes de mon pied, la faisant perdre l'équilibre avant de me tourner a demi, mon torse se penchant en avant, ma jambe droite se levant pour envoyer Ariane dans les cordes qui amortissent sa chute. Lueur qui s'amplifie dans mon regard lorsque je baisse ma garde pour admirer le travail. Son air surprit qui me pousse a en rajouter une couche.

- Elle attaque mais elle perd l'équilibre au moindre petit coup de vent. Oh, vraiment ça me déçois.

Sourire carnassier. Chacun son tour. Je fais le tour du ring tandis qu'elle se relève. Petit coup de tête sur le coté, sourcil levé. Et elle en redemande. Je profite d'avoir la situation en main pour lancer un dernier coup bas.

- C'est agaçant, hein ? Je te promet que je dirais pas a Heller que t'as pas su appliquer ses techniques.

Et c'est trop vicieux pour ne pas la laisser entendre un petit rire moqueur a travers ses oreilles. Je comptais bien titiller son coté obscur avant qu'elle ne trouve le mien. Et je me remet rapidement en garde, prêt a l'affronter de nouveau.




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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyMar 3 Avr - 15:27

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Liam & Ariane

Encore heureux, il ne met presque pas de temps avant de me rendre la monnaie de ma pièce, son coup qui part, maintenant qu’il réalise que je m’en balance qu’il se perde dans ses pensées profondes, qu’il se plaise à fixer le plafond et à se rappeler des moments sombres de son existence. Se la jouer mélancolique devant moi était passible d’attaques autant physiques que verbales, et la chance, il a droit au parfait duo. Le temps qu’il se remette de ses esprits, il grogne un peu, fait un pas dans ma direction, vise l’épaule d’abord. Je jauge de sa force, pas mal ce à quoi je m’attendais, mais mon regard furete discrètement le long du mouvement en soi, calcule le temps qu’il prend à s’élancer, celui à attaquer, le poids qu’il garde en avant, et pas en arrière. De minimes détails, juste des bribes dans sa posture, et c’est probablement ce qui risque de me donner une longueur d’avance en bout de ligne, si je joue bien mes cartes. J’étais pas naïve, la quantité de muscles qu’il avait naturellement et sa hauteur jouaient bien sûr contre moi, mais j’étais pas conne non plus, et le simple fait qu’il me sous-estime déjà était mieux que ce à quoi j’aurais pu aspirer. De ce fait, son second coup est tout autant analysé, et je protège à peine, reculant vers les câbles, les jambes ankylosées, et le souffle coupé par le contact qu’il n’a pas retenu. Au moins, il s’en donnait à coeur joie. Au moins, il ne me faisait pas l’affront de me prendre pour une poupée de chiffon qu’on brossait, qu’on maquillait, qu’on laissait prendre la poussière dans un coin. « T’adore ça, fais pas comme si t'étais déçu. » et du gant, j’essuie la commissure de mes lèvres, vissant mon regard au sien maintenant qu’il se moque mollement, qu’il provoque, qu’il s’essaie à jouer au même jeu que moi. C’est pas encore tout à fait ça, c’est pas encore la totale qu’il me livre, mais on s’en rapproche toujours plus.  « T’adore t’imaginer que tu vas sortir d’ici avec mon sang sur tes fringues. » et l’attaque est douce sur mes lèvres, parce que je la vois la lueur malsaine dans son regard, l’envie qui rend ses prunelles avides de trouver sur moi, sur ma peau, la moindre parcelle de blessure. Pas encore, pas tout de suite, pas si vite.

Et c’est un bâillement qui me prend de court lorsque Liam ramène à nouveau Heller sur le tapis, littéralement. « Oh, il sait depuis longtemps que ses techniques sont juste mes bases. » des bases desquelles je me suis amusée à reprendre le rythme, mais à changer la cadence. Mes pas s’avancent vers lui, d’abord lentement, le temps qu’il profite du spectacle et de ma respiration qui doucement reprend un souffle normal. J’en étais certainement pas à mon premier combat contre plus grand, plus solide que moi, et de ce que j’avais dûment appris, c’était bien stupide de tout donner au début. Rien qu’à voir ses gestes qui sont saccadés, ces élans qu’il se donne avant de se retenir, et je sais que là aussi, si je suis assez patiente, je pourrai l’attendre du revers. Tant de faiblesses identifiées en moins d’une poignée de secondes, et même je dois me contenir, me retenir, pour ne pas les pointer du doigt trop vite non plus. « Tu peux bien miser sur ta stature, cocktail boy. » et c’est là où la danse commence, c’est là où j’esquive vers la gauche, trottine vers la droite. Un coup d’oeil et je passe derrière lui, un autre et je reviens à l’avant, trop loin d’atteinte pour qu’il puisse rester là où il se trouve, trop facile à cogner s’il esquisse un pas dans ma direction maintenant que j’étudie un peu plus sa silhouette, et les points sans défense. « Mais tes grandes jambes et tes longs bras me font pas peur. »  assez parlé, assez savouré, et l’instant d’une seconde je jogge d’un sens, rattrape de l’autre, anticipe un coup qu’il tente pour cogner dans l’ouverture qu’il me laisse, sur sa jolie joue un brin trop haute pour que je ne saute pas durant le geste. Le coup est direct, impact sur sa mâchoire, sa nuque, sa tête qui le projette un peu plus loin, et déjà, j’esquive par le bas pour me pencher à la hauteur de ses hanches, marteler son flanc d’une série de coups rapides et effrénés qui lui coupent assez le souffle pour finir par lâcher, malicieuse, le regard acéré qui savoure chaque bribe de contact, chaque poing pressé avec violence. « Il attaque mais il perd l'équilibre au moindre petit coup de vent. Oh, vraiment ça me déçoit. »

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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyJeu 5 Avr - 16:56



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*Peut être qu'elle ne se l'imaginait pas. Du moins, pas comme ça. Certains hommes ont des principes. Ceux de ne jamais toucher une femme. Et son air a la fois surprise et satisfaite, les bras de chaque cotés des cables, empêtrée dans sa première défaite, soutenue par les fondations du ring me confirme mes pensées. Elle pensait que je me retiendrais. Que j'étais de ces hommes un peu trop fleur bleu, ceux qui se la jouait gros dur mais se mettait a fondre devant le regard d'une femme. Je les avais assez côtoyés pour savoir qu'elles étaient menteuses et manipulatrices. Elles voulaient les gros bras de leurs cotés mais n'hésitait pas a planter les couteaux au moindre retournement de situation. Pas si fragile que ça. Elles savaient simplement mieux s'y prendre que nous a ce jeu là. Alors je me délecte de la surprise sur le visage d'Ariane. Je n'étais définitivement jamais là ou on m'attendais. Elle voulais que je lui montre ce que j'avais dans le ventre. J'allais lui laisser voir. J'entend encore le claquement dans sa mâchoire. Frisson le long de mon échine. Putain de pulsion. Mais je me retiens. Ce n'était qu'un avant gout. L'amuse bouche avant d'attaquer le plat de résistance, je comptais lui faire passer l'envie d'un dessert. Ou bien lui faire avaler de force. J'attendais de voir l'évolution du jeu. Comment mon impulsivité prenait place. Elle pouvait tout changer. Tout détruire comme me pousser a la défaite. Ne pas me laisser aveugler par mes propres défauts, rester vigilent. Mettre en place ce que j'avais tenté d'apprendre ces derniers jours durant mes essaie pour devenir quelqu'un de plus calme. Plus serein. Je voyais l'oeil du cyclone se former. Garder le contrôle même dans la tempête. Plus facile a dire qu'a faire.

T’adore t’imaginer que tu vas sortir d’ici avec mon sang sur tes fringues.

Et parceque je la vois qui me scrute tout en se relevant. Je le sens, elle attrape cette lueur malsaine dans mon regard. Celle qu'elle avait crée en me poussant sur ce ring. Elle a raison, Ariane. Il n'y a pas de retour en arrière pour ce qu'elle venait de déclencher. Si c'était ce Liam là qu'elle cherchait, je craignais qu'elle ne voyait juste. Tout comme Lou avait vu juste sur moi. Je voulais la sentir se débattre entre mes mains, je voulais sentir la texture de son sang sur mes mains. Marques indélébiles dans mon esprit. J'avais sentis la sensation dans mes rêves les plus fourbes. Passer des heures a me laver les mains jusqu'a m'en décaper la peau. Mais au final, il est toujours là. Ce sang qui tournait au noir sous la lumière de la lune. Alors, je ferme les yeux sur cette possible réalité. Cette partie de moi qui en avait envie. Son sang sur mes fringues.
Mes poings viennent protéger le bas de mon visage lorsqu'Ariane se rapproche a nouveau. Quelques pas en avant, quelques pas en arrière. Elle est rapide. Elle est furtive. Et c'est certainement ce qui va la sauver dans ce combat. J'avais la force, j'avais la puissance. Mais elle avait plus vicieux. Elle me test, me cerne. Cible chacun de mes mouvements lorsque je tourne avec elle. Plus lent, plus lourd du a ma carrure imposante. Chacun ses faiblesses. Et je le sais. Alors je reste attentif, essayant de prédire chacun de ses gestes pour devancer ses pas. Je prend quelques élans pour attaquer mais elle arrive a parer. Ariane fait de même, coups que j'arrive a dévier également. Soudain elle disparait derrière mon dos et instinctivement je sais qu'il sera trop tard pour amortir. Trop rapide. Je me retourne, tente de me protéger mais son poing atterrie sur ma mâchoire me faisant reculer, temps dont elle profite pour m'asséner plusieurs coups sur mon flanc. Je lance un coup au hasard sans vraiment la toucher avant de finir dans les cordes comme elle l'avait fait plus tôt. Je l'entend déjà utiliser ma propre phrase pour me déstabiliser. Et ça marche. Du moins, je sens la tension qui s'accumule, monte d'un cran. Mon regard qui plonge dans les abimes de mes pulsions. Je lui lance un regard qui aurait du la dissuader de continuer, pourtant elle ne se démonte pas, attendant que je revienne sur le devant de la scène. Je tourne mon visage vers la droite, crachant par dessous les cordes un excédant de salive provoqué par son coup. Je fais mine de reprendre mes esprits, attendant qu'Ariane baisse légèrement sa garde avant de me redresser d'un bond, le diable chevillé au corps, je ne fais que deux pas pour la rejoindre, quelques secondes pour que mon poing termine sa course sur la joue de mon adversaire. Façon personnelle de lui faire comprendre que ce combat n'allait pas s'arrêter là. Je n'allais pas m'arrêter là. Et je continue, faisant pleuvoir les coups sur Ariane, ne lui laissant pas le temps de répliquer, du moins, lorsqu'elle le fait, je tente de me faire léger en esquivant sur le coté, sautillant pour revenir en face et c'est mon dernier coup au niveau du ventre qui semble me donner le dernier mot, la pliant a demi dans les cordes. Et là, je le sens. Ce petit pic électrique a l'intérieur de ma tête. Celui qui annonçait ma rechute. Je choisis de l'ignorer, reprenant mon souffle, ne laissant qu'un court temps a mon adversaire pour faire de même. Je fais bouger mes épaules vers l'arrière, remettant mes os en place.

- Lève toi.

Je grogne. Je menace. Là ou en temps normal je n'aurais pas offert le luxe de reprendre ses esprits a mon adversaire. Elle relève le visage et je dois me mordre la lèvre pour ne pas abattre mon poing sur son nez fragile. Faire jaillir ce fameux sang.

- Répond moi ! Voix plus intense. Plus rauque. Plus grave.

Peut être que c'était ce que j'attendais. Qu'elle me fasse basculer encore un peu plus dans mes retranchements.




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ariam ▲ blame game Empty
Message(#)ariam ▲ blame game EmptyMer 18 Avr - 1:06

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Liam & Ariane

L’impact est direct, violent, un peu sadique, comme je l’aime. Et c’est le goût de fer dans ma bouche qui me confirme qu’il n’a pas manqué son coup, alors que de son côté, Liam a le bruit de ma mâchoire qui claque pour témoin. Il me sourit, je rage, il se dégage, je renchéris. J’ignore où ses poings partent et d’où les miens arrivent, mais c’est une danse dans laquelle j’ai pris part trop souvent, qui m’a envoyée à l’urgence quelques fois, sourcils fendus, bras cassé, épaule démontée. C’est rien qui m’ait fait si mal que ça, déjà plutôt dure de mon corps, et en rien abonnée à la boxe que pour faire joli, pour travailler sur le cardio. Y’avait sûrement une part de déviance ici, y'avait sûrement quelque chose de pas correct à tant aimer la violence, à la chercher. C’était pas un hasard si je l’avais fait venir ici aujourd’hui, si j’avais vaillamment insisté pour me retrouver face à lui dans ce ring qui n’était pas assez grand pour nous, pour nos egos protubérants. Mais il fera amplement l’affaire, le temps que j'assouvisse mes idées dérangées, le temps que je me retrouve face à un adversaire, un vrai, et pas juste celui que le prof me passe sous la ceinture parce que c’est lui qui est disponible aujourd’hui. Le regard qui s'accroche à celui du brun et je m’en lèche les lèvres, parce qu’il n’a aucune retenue, parce qu’il sait là où faire mal, parce qu’il y a dans ses attaques de quoi me couper le souffle et que malgré les quelques anicroches dans son jeu de pieds, il représente exactement ce dont j’ai besoin pour pousser mes limites. Cadeau d’échange, et c’est moi qui le colle aux câbles, ses retranchements qu’il doit perdre de vue et le bruit distinctif de ma respiration enflammée qui s’agence au cuir cognant sur ses flancs. Il bascule un peu, juste assez pour que j’ai une ouverture supplémentaire, mais pas suffisamment pour que je reprenne du lead. Et bien sûr qu’il revient à la charge, bien sûr qu’il ne me laisse aucune chance, parce que je lui ai dit de jouer ainsi, parce que moi-même, je m’en balance des règles. Tant qu’il frappe, tant qu’il ferme sa gueule et passe aux actions plus tôt, c’est tout ce dont j’ai envie, tout ce dont j’ai besoin.  

« T’as aucune technique. » que je crache, que je râle, que je tente comme simple défense, alors qu’il me crie de me relever, et que juste pour le jeu, juste pour faire chier, juste parce qu’il me l’a demandé et que j’ai aucun ordre à recevoir de lui, je prends tout le temps du monde. « Tu frappes juste comme un idiot qui veut se défouler. »  et j’en rajoute, une fois sur pieds, les iris qui se plantent dans les siens, le sourire mauvais de celle qui se croit toujours au-dessus des autres, de celle qui n’avouera jamais ses faiblesses, ni cette douleur lancinante qui naît au creux de mon cou, ni ce déséquilibre certain dans mes hanches. J’ai mal et j’endure, le sourire de celle qui en a vu d’autres, de celle qui assume rien et tout à la fois, et surtout qui n’a absolument aucune intention de lui envoyer ne serait-ce qu’un seul soupir de mal, qu’un simple gémissement en retour. Et je ravale comme je sais si bien le faire, menton levé, regard accusateur. Puis ce sont mes pas qui le rejoignent, qui tournent à nouveau autour de lui, qui prennent le temps, posent les marques, laissent un univers de coton entre nous deux alléger la tension qui se sent jusque dans le gym en soi, et ses muscles qui se décontractent un peu, à peine, alors que les miens sont aux aguets. « Ça va t’épuiser trop vite. C’est ça qui va te tuer, un jour. » et mes mots à son oreille, et mon visage si près qu’il peut sentir ma sueur, mon rythme cardiaque, ma respiration haletante sur sa peau, avant que la seconde suivante, je dégage. Tout autour, ça se rapproche, c’est un bien trop curieux à mon goût, mais c’est normal, sachant à quel point la seconde d’avant il m’avait clouée au tapis comme personne encore ici n’ait même jamais osé le faire. Et pour ça, chapeau. Justement. « C’est bon, he’s cool. Je l’ai cherché. » lasse de le dire aux regards qui s'attardent sur nous, tellement blasée d’avoir dû attendre presque 5 ans avant de rencontrer un adversaire qui fait naître une boule de feu aussi grandissante dans mon ventre, qui rend les choses aussi amusantes, aussi virulentes. Puis, c’est la malice qui prend le dessus, c’est le côté mauvais, c’est un amusement certain qui motive le reste alors que vient la pulsion de lui cracher dessus, de viser ce t-shirt trop propre encore, trop sec, et de l’orner de salive, de sang, du mien, d’un joli mix des deux sous mon air innocent et mes paupières qui papillonnent. « Tiens, ton trophée du jour. »  

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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyVen 20 Avr - 17:11



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FightJust push it away. Don't cry at the pain. Fight or watch yourself burn again



Instant de calme au milieu de la tempête hivernale a l'intérieur de moi. Le sang qui bat dans mes tempes et cette salive au gout de fer que je ravale alors qu'une partie de mon corps me fait souffrir. Je peine a réaliser que c'est elle qui m'a fait ça. Que ce tourbillon de chevelure rousse s'est probablement révélé être plus a la hauteur que ces nombreux combats de rue que j'avais pu entamer dans le passé. Qu'a chaque respirations ce sont mes cotes qui me font souffrir. Parcequ'elle sait précisément là ou taper, Ariane. Elle sait là ou ça fait mal. Physique ou psychique, je devine l'expérience. Cette façon que j'avais de lui hurler de se relever, j'ai des impatiences dans les bras. Dans les jambes. Difficile de rester en place. Difficile de lutter contre ce coup fatal qui pourrait partir a n'importe quel moment alors qu'elle est a ma merci. Ma tête se penche légèrement en arrière. Je respire. L'odeur de sa sueur mélangé a son sang qui vient titiller mes narines, aggraver un peu plus cet état second viscéral. Je revois mentalement ce moment que je m'évertue a freiner. Celui ou l'ultime craquement des os de son visage résonneront comme un gong de la victoire. Victoire par ko. Elle n'imagine pas. N'imagine rien de tout ce qui ce passe dans mon esprit. De cette dose d'énergie que je déploie pour ne pas céder a l'adrénaline. Peut être que j'étais réellement décidé a changer sans quoi je n'aurais probablement jamais réussis une telle prouesse. Lutter contre mes pulsions. Une dizaine d'années que j'attendais ce miracle. Peut être le moment était il enfin venu. Cette violence malsaine que j'avais pu décharger contre Ariane c'était tout ce que j'avais du retenir en présence de Lou. Tout ce que j'avais du ravaler dans des litres de whisky dans l'espoir d'anesthésier ma folie. Nos respirations au rythme effréné qui se mêlent et s'entremêlent, nos regards qui s'accrochent et se décrochent. Je trouve la force de reculer, le courage de laisser ma rage se noyer a l'intérieur de moi plutôt que de la déverser sur mon adversaire. C'était comme ça que j'allais prendre ce nouveau départ. Peut être qu'Ariane m'y avait involontairement aider. Flamme dévastatrice qui ravage mes pupilles, je plaque mes cheveux humide en arrière, laissant mon adversaire se remettre sur pieds. Je sentais notre rivalité toucher a sa fin. Douleurs réciproques a l'intérieur de nos corps comme signaux d'alerte commun. Douleurs lancinantes dans ma mâchoire, je viens essuyer une goutte de sang avec mon avant bras laissant une trainée rougeâtre, regrettant presque intérieurement que ce ne soit pas celui d'Ariane. Elle n'avait pas totalement tort. Je rêvais d'avoir son sang sur mes fringues comme ultime signe de dissuasion pour les prochaines fois ou elle oserait s'affronter a moi. Je sens presque ma tête de tourner, le verre de trop d'hier soir n'étant certainement pas pour rien. Ariane avait joué la perfide jusqu'au bout en m'invitant si tôt. Je finis par relacher la tension légérement tandis que les reproches de mon adversaire viennent crisper mes nerfs. Mon regard a l'intensité bien trop sombre comme seule réponse. Une part de moi savait qu'elle avait raison. J'avais toujours choisit la puissance a la technique. La rage a la sagesse. La haine au pardon. Peut être qu'un jour ça aussi ça changerait. L'insolence qui prend le dessus, je ne peux m'empêcher de lui répondre. Il n'y a que la vérité qui fait mal, comme on dit.

- Regarde toi. Regarde toi dans tes câbles et ose me dire que tu n'as pas eu peur, ne serait ce qu'un instant, de perdre ce combat. Pas mal pour un adversaire sans aucune technique.

Et je la rabaisse comme elle le faisait pour moi. Lui prouver qu'elle n'avait pas toujours eu le pouvoir dans ce jeu. Je voulais l'entendre avouer, faire face a la vérité. Que malgré ses avantages sur moi, elle avait perdu plus d'une fois l'équilibre et son sang avait finit par couler. Réciproque. Mais elle reste fidèle a elle même. Ariane le pitbull jusqu'au bout. Elle l'emportera dans sa tombe. Et étrangement je suis d'accord avec sa réflexion. Peut être parceque je me l'étais déjà faite des années auparavant. C'est un style de défense, un style de vie a adopter lorsque l'on flirt avec la folie. Puis, je finis par remonter au présent, le venin qui se dissipe, assez pour remarquer les quelques personnes qui avait cédé a la curiosité pour venir regarder le combat. Lorsque je reporte mon attention sur Ariane, c'est un crachat ensanglanté que je n'avais pas vu venir qui vient attérir sur mon t shirt. Je lève un sourcil, amusé par sa réaction.

- Je promet de l'accrocher dans ma chambre. Je la nargue parceque c'est trop tentant mais je reprend rapidement mon sérieux. Heller t'as bien formée.

Compliment détourné, façon personnelle de lui faire comprendre que j'avais, malgré tout, aimé ce combat. Je viens fouiller son regard. Sans rancune ? Ca aussi, c'était nouveau pour moi.




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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyMar 24 Avr - 4:28

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Liam & Ariane

Y’a un truc qui change dans son regard. Au départ, je le vois à peine, entre mes mèches humides de sueur, les mouvements qu’il répète, mes bras que je lève à ma défense. Y’a un truc qui est pas comme tout à l’heure, pas comme hier, pas comme jamais et si je suis curieuse de savoir ce qui passe par là, ce qui est différent, c’est pas pour autant que je baisse ma garde, que j’ignore les coups, ne les acceptent pas le sourire mauvais aux lèvres. Il me fait mal, et je l’ai demandé, il s’acharne et j’en trébuche, je tombe dans les câbles. Mais il n’arrête pas, de toute façon, rien de ce que je montre, rien de ce que j’affirme ne lui somme de le faire. Ça fait partie du jeu, ça fait partie du truc, et si j’en sortais toujours victorieuse, on aurait besoin d’intervenir quotidiennement pour me casser l’ego à la gueule. Les coups de Liam s’espacent, sa respiration se calme, il commence à esquiver un pas derrière, ses iris plantés dans les miens et son regard que je soutiens comme la solution à tout le reste. C’est là où je crache, c’est là où, dans n’importe quelle autre situation, j’aurais fini la tête éclatée contre le bitume d’une ruelle mal éclairée si je faisais pas attention. Tête en l’air, langue de vipère, pitbull comme il m’appelle si fièrement, et patronyme qui me va à merveille en l’état. « C’est humainement impossible. » que je réplique du tac au tac quand il me dit de m’observer, comme l’évidence, la remarque rhétorique qui m’arrache un rire mauvais et une voix faussement naïve. Quand bien même je prends le temps de me lever du sol, quand bien même j’essuie mes lèvres fendues, lui crache dessus pour l’effet, affiche une sourire immense les gencives carmin, rien n’y fait, et il repart dans une autre tirade de fierté et d'orgueil qui me donne juste envie d’envoyer valser mon genou là où sa progéniture disparaîtra d’un coup de rotule. « Trop d’honneurs. »  qu’il l’accroche, son trophée, qu’il se touche en le regardant même, je m’en balance. Là, c’est le feu qui brûle dans mon ventre, ce sont mes pieds qui recommencent à danser sur place, mes prunelles qui cherchent un point de faiblesse sur son corps encore trop intact à mon goût. Heller comme défaite revient sur le sujet, et Liam au taquet qui ne manque pas une seule occasion de parler du coach comme le messie. Il m'ennuie. « Je lui passerai le compliment. »  comme si je risquais de le croiser ici à nouveau, lui qui se terre dans les emmerdes à la seconde.    

Et voilà que le grand brun attend quelque chose, parle au passé, laisse son regard dériver au-delà du ring. Les sourcils se froncent, les mains se posent sur mes hanches, et je cache à peine l’excès dans ma voix. « Hey, oh, t’abandonnes déjà? » et je le pointe du menton, prête à reprendre là où on l’a laissé. Il a gagné la bataille, pas la guerre. Ce n’est pas une poignée de bleus, quelques os qui ont craqué, un déséquilibre certain, et un souffle un peu plus rauque qui vont m’empêcher de cogner jusqu’à épuisement, le mien, le sien. « Je me souviens pas t’avoir dit que c’était fini, ou avoir entendu la cloche l’annoncer. »  et j’en profite pour battre des paupières, commencer à tourner à nouveau autour de lui, revoir ma technique. Si la force n’était absolument pas suggérée, probablement que la rapidité sauverait la mise, rendrait ce second round un peu plus facile de mon côté. Et là, c’est la consécration, c’est l'aboutissement, c’est l’eurêka qui relance le jeu, qui m'envoie d’un côté, puis de l’autre, danser autour d’un grand corps bien massif et musclé qui n’est plus ma cible, mais plutôt mon obstacle. Le laisser s’épuiser, le laisser cogner dans le vide, le laisser se drainer de sa motivation et de son énergie le temps que j’évite, que j’esquive, que je m’en balance, parce que la partie est plus intéressante maintenant que je sais pertinemment que j’ai toutes les chances de gagner. Lorsque mon poing finit par s’assommer sur sa mâchoire, y’a une dent, je jure, qui tombe au sol. Et ça, c’est plus joli encore que tout le sang que j’ai laissé couler au tapis pour l’effort.    

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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyDim 29 Avr - 18:54



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Ses répliques qui me font sourire, petit rictus vicieux a la hauteur de ce qu'elle me balance. Même au fond du trou, sous la menace de la douleur, mélange de sueur et de sang que je ne connaissais que trop bien pour l'avoir trop souvent vécu, le pitbull ne s'affaisse pas. Elle est comme moi Ariane, le verbe "s'assagir" elle ne le connait pas. Aucune conjugaison ne sonne assez réel dans nos oreilles. Peut être le futur est il celui le plus approprié. Ils s'assagiront. Futur un peu trop lointain pour être complétement pris au sérieux. Et en attendant c'est le feux d'artifice dans les esprit, les coups qui pleuvent sur le ring en guise de preuve ultime. Je savoure ma victoire, trop de fierté pour me laisser admettre qu'Ariane m'avait donné du fil a retordre. Mais je n'étais pas dans mon élément, ça y faisait surement. J'avais gagné le combat mais pas la guerre. 1-0. Le round 2 qui plane, menaçant, au dessus de nos têtes. J'essuie nerveusement quelques gouttes de sueur qui coulent le long de mes mèches avant qu'elles ne viennent attérir dans mes yeux, brouillant un instant ma vue. Mon débardeur qui colle a la peau et mon adversaire n'est pas dans un meilleur état. 

Hey, oh, t’abandonnes déjà?

Et je penche légèrement la tête sur le coté, coup de flamme dans mon regard encore un peu atteint par mon excès de folie a demi contrôle. Il n'en fallait pas plus pour que l'adrénaline remonte en flèche. Je ressens le besoin de me dégourdir les jambes, pris d'une certaine impatience.

- Et elle en redemande, je suis flatté.

Round 2, donc. Je lui laisse un temps pour se relever tandis que je fais rapidement le tour du ring, me pavanant, le regard sombre, prêt a parer a nouveau ses coups, ignorant les appels au secours de mon corps. Pas le moment de flancher. Comme disait mon père, on aura tout le temps de se reposer quand on sera mort. Seule chose avec laquelle j'étais d'accord avec lui. Il se reposera bien avant moi, j'avais tout mon temps. Bien qu'Ariane avait raison, mes coups de folies, mes façons de foncer tête baissé...ça allait me tuer. Et le pire c'est que j'en étais conscient. On ne change pas du jour au lendemain.
De nouveau face a mon adversaire, je tente de prendre mon temps. Ce premier round m'avait permis d'analyser sa technique, ses façon de se balancer d'un coté et de l'autre avec une rapidité déconcertante, je devais avoir ce coup d'avance. Mes poings qui viennent cacher a demi mon visage lorsqu'elle recommence a me tourner autour. Je la suis, laissant parfois partir mon poing lorsque l'occasion se présente. L'épaule qui claque sans grande incidence puis quelques coups dans le vide qui me font grogner. Je craignais d'avoir usé un peu trop de ma puissance dans cette première partie et je devinais que c'était ce qu'elle cherchais. Soudain, je recule, baissant légèrement ma garde, réfléchissant a une nouvelle technique d'approche qui pourrait la surprendre. Mais c'est elle qui me surprend. Je vois partir son gant et je vois clairement l'impacte au ralentit se former dans mon esprit mais lorsque je tente d'esquiver, il est déjà trop tard. Mon visage vrille vers la droite et c'est a moi de perdre l'équilibre dans les cables tant la violence du geste était imprévisible. Douleur lancinante dans la machoire qui me crispe dans un râle. Le gout du fer qui monte instantanément dans ma bouche. Je secoue la tête, reprenant mes esprit avant de cracher le sang qui affluait dans ma bouche, presque sur qu'une dent avait cédé sous l'impacte. Mais il n'en ai rien, je vérifie avec ma langue, santant la molaire du fond plutôt bancale. Le liquide rougeâtre qui dégouline le long de mon menton que je finis par essuyer d'un geste rageur, étalant encore un peu plus de sang sur mon bras. Ce combat commençait a prendre des tournures sanguinolente. J'offre un regard chargé de menaces a mon adversaire qui semble jubiler. Et je redeviens ce Liam que j'avais quitté quelques minutes plus tôt. La tête me tourne mais je me redresse, j'essaie de me concentrer, ignorer la souffrance. J'avais vu pire. Il y a toujours pire. Mais qu'Ariane puisse m'atteindre a ce point, je pouvais pas laisser passer ça. Je repense a ce que j'avais dis plus tôt. Sans rancune ? Oh non, je n'en étais plus si certain a présent. Je me rapproche, la rage au ventre, souffle court. Je ne calcul plus grand chose mais j'entend mon poing siffler dans les cotes d'Ariane avant d'enchainer sur le menton. Certains coups sont parés si bien que je dois douloureusement me rendre a l'évidence au vue de ma respiration qui s'emballe. Mes coups saccadés et peu controlés me fatiguait encore plus et je sentais ce deuxième round m'échapper alors que la douleur dans ma mâchoire s'emplifiait.




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Message(#)ariam ▲ blame game EmptyDim 6 Mai - 19:30

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Liam & Ariane

Et ça goûte le fer, le sang, chaud, presque bouillant. J’y approprie presque toute la rage qui brûle de mon ventre à ma gorge, et que je recrache sur lui avant de penser à la suite, avant d’en demander plus, avant de savoir qu’il ne se retiendra pas suffisamment, et que c’est tant mieux. Il se rachète à mes yeux Liam, ou du moins, il est moins chiant qu’il m’a donné l’impression d’être précédemment, et c’est tout à son honneur. Pas que j’achète encore ses fabulations sur le fait qu’on se ressemble. Encore moins convaincue qu’on ait ne serait-ce que le moindre point commun, atome crochu. Mais il est une bonne distraction, il fait du bien à cogner, il a un revers potable. Et contrairement à toutes les autres lavettes présentes dans ce gym, il ne me traite pas comme une petite poupée de porcelaine qu’on a peur de casser. Contrairement à tous ceux qui croisent mon chemin ces jours-ci, il s’en balance, de mettre des gants blancs à mon égard. Nadia qui me cache quelque chose, qui est de moins en moins présente, difficile à cerner. Vitto qui est tellement plongé dans ses livres que c’en est tout juste s’il entend mes piques à l’autre bout de l’appartement même si je les peaufine avec vigueur pour ses beaux yeux. Tad avec qui je replonge, et qui n’a rien du type blasé et fuyant avec qui j’ai fini l’année l’an dernier. Hugo qui rampe à ma porte parce qu’il a besoin d’aide, d’écoute, parce qu’il cherche la douceur en une nana qui n’en a plus, qui a déjà donné, qui accumule, qui rage. Une Ariane surmenée par le boulot, écoeurée d’en être toujours au point mort sur son livre, dépitée de réécrire over and over les mêmes textes adressés à différentes personnes, de conseiller sur les mêmes problèmes encore et toujours parce que je sais faire que ça. Une Ariane qui a besoin de se sentir plus vivante que ça, moins sollicitée, plus indépendante, plus virulente. Et un Liam qui finit par voir le pot aux roses dans mon jeu de pieds, immobilisant ma posture pour la pousser bien loin, mon menton à la clé et l’impact qui craque, qui ramène les idées à la bonne place, qui fait briller mon regard et saliver ma langue.  

« Ça, c’est beau. » et je l’encourage, aussi malsaine puis-je l'être. Et je lui donne carte blanche, je m’élance, mon genou qui vient rejoindre son sternum, direct là où ça fait mal et qui lui donne le ton pour le rematch. De son coup, j’ai pu facilement me mettre à bonne hauteur et lui couper de suite le souffle avec mon coude qui se braque sur sa nuque. Et mon souffle qui se casse sur son visage, le sien qui réchauffe ma joue. Il est chancelant, je suis pas plus à l’aise sur mes pieds non plus. Il a mal, ça se voit dans son regard, et j’ignore si c’est à l’égo, ou à l’un ou l’autre des membres que je viens de frapper avec mes os acérés et mes poings violents. « T’as laissé le labrador au vestiaire? Bien. »  et je parle dans un murmure, et je chuchote à la hauteur de son visage avec l’air mauvais, avec le sourire vicieux. Avec le soulagement que pour une fois cette semaine, je ne suis pas une parmi tant d’autres. Là, j’étais une cible. Là, j’étais celle qui l’obsédait le temps où le combat durait, le temps où il ne dédiait son attention qu’à moi, qu’à ma gueule, qu’à me blesser. « Hey oh, les jeunes. Vous allez ramasser ça quand? » et on nous interrompt. Parce que le sang, ça se lave. Parce que la sueur, ça s’étale. Et parce que le ring est monopolisé par notre guerre d'orgueil depuis trop longtemps déjà. Parce qu’on distrait ceux qui s’entraînent, qu’on empêche le prochain duo de grimper dans les câbles. « Joey, 5$? » comme à chaque fois, c’est le petit dadais aux mèches noisettes qui récolte ma besogne de nettoyage, même pas mal, même pas gênée, satisfaite devant son hochement de tête de la positive, et la serpillère qu’il trempe la seconde suivante dans la solution à l’orange et au citron vert. « J’te demande pas si t’as aimé, ça se voit de suite. »   et je chante, sautant maintenant du ring pour retrouver la terre ferme, retirer mon t-shirt et passer le tissu humide sur ma tête le temps d'essuyer sueur et sang d’un coup distrait. « À quand la prochaine fois? » elle vole la demande, nonchalamment d’abord, mais surtout alignée avec l’envie de ne pas rester sur ma faim.   

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