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 how to be single - milena

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Message(#)how to be single - milena EmptySam 31 Mar 2018 - 15:56

Bien malgré lui, Leonardo rêvait depuis toujours du jour de son mariage. Il essayait sans cesse de se rappeler que la vraie vie n’avait rien d’un conte de fées ou d’un film à l’eau de rose, et qu’il valait mieux ne pas se faire trop d’espoirs – mais son âme de romantique ne pouvait s’empêcher d’en rêvasser dès que l’occasion se présentait. Le scénario n’était jamais vraiment le même, mais une chose était toujours bel et bien là : un sourire sur ses lèvres, que ce soit sur une plage paradisiaque du Pacifique ou bien au beau milieu d’une forêt écossaise. En effet, s’il y avait une chose dont le Grimes ne doutait pas c’était bien ce qu’il ne voulait pas ; il refusait de finir dans un mariage aussi stérile et faux que celui de ses parents, basé sur des apparences et des attentes qui n’auraient jamais pu lui correspondre. Il avait vu la froideur de leur défunt amour, d’un couple qui n’était qu’une façade à garder bien haute pour sauver les apparences en société. Pendant les dix-huit ans qu’il avait passé avec eux, Leonardo ne les avait jamais vus une seule fois sembler ne serait-ce qu’amis, encore moins des amants. Tout ce qu’il voulait, c’était quelque chose de vrai et de réel, qui n’ait pas d’artifices et froufrous pour compenser l’absence de sentiments entre les deux. En dehors de ce simple préalable, il n’était pas bien difficile. Il n’avait pas de pré-requis spécifique en ce qui concernait l’éventuel mari – qui était bien le plus important de ses soucis à vrai dire, comme il n’aurait rien pu faire sans – ou leur maison, ou bien le nombre d’enfants et de chats qu’ils auraient… Rien n’était vraiment prévu, tout simplement parce qu’il savait qu’il n’aurait jamais pu faire ça tout seul. Mais du coup, tous les mariages auquel il avait assisté – c’est-à-dire pas beaucoup – avaient eu un goût très doux-amer ; s’il était toujours content pour ses amis, il ne pouvait s’empêcher de le jalouser un petit peu quand il se rappelait qu’il était encore loin d’en arriver à ce stade-là aussi. Il avait déjà vingt-neuf ans, et pour l’instant la situation était assez désespérée ; il n’avait pas de fiancé, ni de copain, ni de mec-intéressé-par-lui (pas à sa connaissance, en tout cas), ni l’argent pour une bonne maison dans laquelle élever ses enfants… rien du tout. C’était un constat assez déprimant, et quand il avait reçu le SMS de Milena pour qu’ils aillent faire une virée shopping en préparation au mariage d’Eva, il avait d’abord envisagé d’annuler. En se rappelant que sa sœur était dans une situation tout aussi désespérée – ou bien plus – que la sienne, il s’était fait courage et avait accepté, histoire qu’à défaut d’être dans les bras de leurs aimés, ils soient au moins ensemble dans leur solitude.

L’ambiance du magasin était bien trop étouffante à son goût. C’était l’une des meilleures boutiques de la ville, et elle avait la clientèle qui venait avec une telle réputation ; non seulement il y avait tout de même une petite foule, mais en plus de cela il s’agissait de clients impatients, bruyants et riches à souhait, qui essayaient pour la plupart d’étaler leur fortune au point d’en oublier le but même de la cérémonie. Du moins, c’était ce que Leonardo pensait en attendant Milena, allant de rangée en rangée de vêtements formels. Il avait apporté son costume pour trouver une bonne chemise et une cravate qui aillent avec, et il savait que son aînée avait un bien meilleur œil que lui en la matière. Et puis, le Grimes vit que de l’autre côté de la boutique une jeune fille essayait sa robe de mariée, enfin prête à être enfilée pour son grand jour. Elle était venue avec celle qui était sûrement censée être sa mère, ainsi qu’une sœur ou meilleure amie. Dans tous les cas elles semblaient toutes comblées de joie, comme si toute leur vie elles avaient œuvré pour ce moment-là et rien d’autre. Il ne put s’empêcher de soupirer doucement, ressentant tout de même un léger pincement au coeur. Avant qu’il n’ait eu le temps d’en étudier les causes, il aperçut au loin sa soeur arriver vers lui. Il se dépêcha de la rejoindre, et s’empressa de la prendre à moitié dans ses bras – ayant son costume sur le gauche, il ne pouvait pas vraiment lui faire un câlin digne de ce nom, mais c’était l’intention qui comptait. « Hey ! Merci de m’avoir sauvé de ma solitude, j’hésitais presque à me cacher dans une cabine d’essayage pour fuir les vendeurs, t’sais. » S’il avait dit ça sur le ton d’une blague, ça n’avait rien de tel ; il aurait préféré partir en courant que devoir renvoyer un autre vendeur prêt à l’habiller en deux et deux quatre. Il releva un tout petit peu son bras gauche, agitant son cher costume sous ses yeux. « Aujourd’hui tu vas pouvoir me voir en costume, j’espère que tu t’es préparée pour une telle occasion ! » Si Milena était parfaitement à l’aise avec les codes vestimentaires du genre, son cadet y avait toujours été réfractaire. Il se sentait emprisonné dans des habits qui n’étaient pas les siens, comme s’il s’efforçait de passer pour quelqu’un qu’il n’était pas. Il était prêt à faire une exception pour les occasions du genre, ne serait-ce parce que ça aurait été drôlement mal vu de venir en jeans et t-shirt. Mais le restant du temps, une telle tenue prenait la poussière dans son armoire, et ça lui allait très bien comme ça. « À part ça, ça va ? C’était pas trop bloqué le trafic jusqu’ici ? » Heureusement pour eux, le magasin avait installé de puissants climatiseurs, histoire que ses clients ne tâchent pas les habits en transpirant dans la chaleur australienne. Et c’était sûrement mieux ainsi.
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Message(#)how to be single - milena EmptySam 7 Avr 2018 - 18:30

Le mariage d’Eva approchait. Ton amie n’avait pas manqué de te le rappeler quand tu lui avais dit ne pas avoir encore pris le temps de trouver une robe pour porter le jour J. Tu ne t’étais jamais pris la tête avec ce genre de chose car tu arrivais toujours à trouver au dernier moment ce que tu cherchais. Mais ce n’était pas une option cette fois car une fois la robe trouvée, il fallait qu’Eva valide ton choix. Tu te serais presque vexée mais tu savais qu’Eva aimait tout contrôler et si elle voulait valider ta robe, cela ne te dérangeait pas. Cependant, pour la valider, il fallait la trouver et Eva ne manqua pas de te faire remarquer qu’il allait peut-être falloir s’y mettre. Tu trouvais cela un peu hypocrite car elle n’avait pas encore trouvé sa robe de mariée mais peut-être avait-elle besoin que tu trouves la tienne pour se rassurer que tout allait bien se passer. Tu n’avais pas cherché à discuter, ce n’était pas comme si faire du shopping te dérangeait, bien au contraire et puis si cette virée pouvait permettre à Eva se ne plus penser à son couple sans arrêt et à se changer un peu les idées tu n’allais pas en faire tout un plat de ton côté. Tu avais donc contacté ton frère qui devait t’accompagner pour l’occasion en lui demandant quand il était disponible pour une petite virée shopping dans le magasin qu’Eva t’avait donné. Vous aviez les mêmes bourses, il ne sera pas difficile pour toi d’acheter une robe dans ce magasin. Quand vous arrivâtes à trouver une date et une heure qui vous convenait à tous les deux, tu appelais Eva pour lui annoncer la nouvelle. Cela sembla la soulager et elle te promit de passer dans les jours suivants à ton loft pour admirer la robe de ton choix. Eva n’avait jamais critiqué tes choix vestimentaires et vous vous étiez croisées assez de fois dans des dîners mondains pour savoir ce que vous aimiez porter. En vérité, tu évitais de penser au mariage d’Eva qui se rapprochait parce que tu n’avais nullement envie de te retrouver saoule à devoir appeler ton frère pour venir te chercher dans un bar. Tu n’avais pas souvenir de tout ce qui s’était déroulé ce soir là mais tu te sentais toujours humiliée en y pensant. Oui, tu n’étais pas prête de te marier et alors ? Il fallait que tu arrêtes d’en faire une maladie. Surtout que ce n’était pas le mariage en soit qui t’attirait, c’était simplement l’idée de partager ta vie avec quelqu’un. Signer un papier pour toi n’avait pas tant d’importance que ça vu que tu passais tes journées à tout faire pour briser ces contrats.

Le jour J finit par arriver et tu avais passé la matinée à travailler d’arrache-pied pour te permettre d’avoir toute l’après-midi à consacrer pleinement à ton frère. Tu l’avais remerciée depuis qu’il t’avait ramassée à la petite cuillère mais tu ne l’avais pas revu et tu espérais qu’il ne t’en tiendrait pas rigueur. Ce n’était pas l’image fraternelle que tu voulais donner. Mais maintenant tu n’avais d’autres choix que d’assumer. Tu te préparais donc rapidement après un rapide déjeuner veillant à être présentable. Ce n’est pas le genre de magasin où l’on peut se rendre en tenue décontractée et de toute manière, c’est un style que tu ne portes pas souvent. Il te faut une vingtaine de minutes pour arriver au magasin et tu rentres à l’intérieur pour voir si Leonardo est déjà présent. Tu ne tardes pas à le voir au milieu des couples, des femmes, des groupes son costume à la main. Tu t’approches de lui en disant : « Leo ! » Tu ouvris grand les bras pour l’y accueillir mais malheureusement son costume vous empêchait de réellement vous prendre dans les bras. Peu importe, ce n’était pas le plus important. « Hey ! Merci de m’avoir sauvé de ma solitude, j’hésitais presque à me cacher dans une cabine d’essayage pour fuir les vendeurs, t’sais. » Tu ne pus t’empêcher de sourire quant à sa remarque. Il était clair et net que ce magasin était aux antipodes de ton frère. C’était même certainement le genre de magasin qu’il cherchait à tout prix à fuir. En même temps, tu pouvais le comprendre, l’ambiance était électrique avec des vendeuses qui courraient partout et des clientes prêtent à se battre pour la robe de leur rêve. « De rien, il me semble que c’est à mon tour de venir te sauver. » Lui dis-tu avec un clin d’œil avant d’ajouter : « Je suis contente que tu ne te sois pas caché, je ne t’aurais jamais trouvé ! Et je vais avoir besoin de toi pour m’aider à faire une première sélection. » Lui dis-tu car il était hors de question de recycler une robe pour le mariage d’Eva. Pour les hommes, c’est pus facile, le costard peut se recycler, pour les femmes c’est une autre histoire. « Aujourd’hui tu vas pouvoir me voir en costume, j’espère que tu t’es préparée pour une telle occasion ! » Tu essayais de penser à la dernière fois que tu avais vu Leo dans un costume et cela devait remonter à la dernière fois que vous étiez tous à New York soit une éternité. Ton frère n’avait jamais voulu côtoyer les garden parties de Brisbane alors il n’en avait aucune utilité. « Je m’apprête à être éblouie car je ne t’ai pas vu dedans depuis qu’on habitait à New York mais tu l’a toujours bien porté. » Dis-tu un sourire aux lèvres. La vérité c’était que vous n’aviez pas d’autres choix que de bien le porter dans votre famille ce qui rendait Leo et Cade furax en général. Toi tu avais juste accepté les choses. « À part ça, ça va ? C’était pas trop bloqué le trafic jusqu’ici ? » Le trafic était quelque chose qui ne te dérangeait plus vraiment désormais car tu t’y retrouvais régulièrement coincée. Tu répondis à ton frère : « Non je n’ai pas eu trop de problèmes. Sinon ça va, je suis bien occupée en ce moment au boulot mais ça va, je prends un peu de temps pour moi. D’ailleurs je ne vais pas tarder à faire un saut en Floride, comme tu t’en doutes papa et maman ont déjà pris leurs billets. » Dis-tu en soupirant avant d’ajouter : « Et toi ? Je sais que ce genre de magasin n’est pas pour toi mais j’espère que tu vas survivre. » Dis-tu en le taquinant avant de te lancer dans l’exploration d’une première rangée de robes.
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Message(#)how to be single - milena EmptySam 14 Avr 2018 - 11:43

Si l’idée d’un mariage suffisait à combler le coeur de Leonardo, l’ambiance qui régnait dans la boutique suffisait à le refroidir assez rapidement. Tout y semblait tellement faux et artificiel qu’il se demandait jusqu’à quel point les concernés appréciaient un tel moment. Heureusement pour lui, Milena arriva assez vite, le sauvant alors de sa triste solitude. « De rien, il me semble que c’est à mon tour de venir te sauver. » S’il se contenta de lui tirer doucement la langue, il était réellement reconnaissant d’avoir Milena à ses côtés. Il n’y avait rien de foncièrement méchant dans une boutique d’habits formels, mais c’était déjà assez pour tester le pauvre Grimes – et contrairement à lui, son aînée brillait en toute circonstance, qu’elle y soit réellement à l’aise ou pas. C’était un don que Leonardo n’avait jamais eu, et qu’il lui avait toujours plus ou moins envié, sans jamais comprendre quel était son secret. « Je suis contente que tu ne te sois pas caché, je ne t’aurais jamais trouvé ! Et je vais avoir besoin de toi pour m’aider à faire une première sélection. » Comme plan, il avait connu bien pire. « Toujours là pour ça ! J’ai toujours rêvé d’être un juge de America’s Next Top Model, un peu comme Tyra Banks t’sais. » Si Leonardo pouvait très bien passer pour quelqu’un de délicat et intellectuel, cherchant une sorte de réflexion dans tout ce qu’il regardait, ce n’était qu’un simple mirage. En réalité c’était bien le premier à dévorer tout type de télé-réalités, les unes les plus vulgaires que les autres – et ce n’était qu’un simple exemple parmi tant d’autres. « Je m’apprête à être éblouie car je ne t’ai pas vu dedans depuis qu’on habitait à New York, mais tu l’as toujours bien porté. » S’il détestait l’inconfort du costume – ainsi que toute situation dans laquelle on l’avait forcé à l’enfiler – il devait avouer que ça faisait toujours son effet, mais il n’aurait jamais pu le porter tous les jours. « Je vais rougir, voyons. Mais c’est vrai que ça fait un long moment qu’on s’est pas vus pour un tel événement. Ça nous rajeunit pas tout ça. » S’il avait l’impression d’avoir tout juste pris un énorme coup de vieux, ça devait probablement être pire pour son aînée. Le temps passait étonnamment vite, et Leonardo avait l’impression que les jours qu’il avait passé à New York n’étaient qu’un très lointain souvenir, prêt à tomber aux oubliettes pour toujours. « Non, je n’ai pas eu trop de problèmes. Sinon ça va, je suis bien occupée en ce moment au boulot mais ça va, je prends un peu de temps pour moi. D’ailleurs je ne vais pas tarder à faire un saut en Floride, comme tu t’en doutes papa et maman ont déjà pris leurs billets. » Il ne put s’empêcher de ricaner doucement, en rien surpris par ses parents. Malgré le temps qui avait passé depuis son départ, ils n’avaient absolument pas changer. « Toujours pareils à eux-même, à ce que je vois. » Le contraire aurait été étonnant, à vrai dire. « Et toi ? Je sais que ce genre de magasin n’est pas pour toi, mais j’espère que tu vas survivre. » Pendant que sa sœur cherchait une robe, il regardait les chemises qui étaient pendues juste en face ; il n’y avait pas beaucoup de modèles, pour la plupart très classiques, mais c’était rangé selon la couleur, détail qui lui faisait étrangement plaisir. « Eh, ça pourrait être pire. Au moins je suis pas tout seul, accessoirement. » Du temps où il était à New York, il avait toujours été forcé à enfiler une tenue des plus classiques, avec une chemise blanche et une cravate noire. Il allait sûrement se rabattre sur le même choix, non pas par manque d’envie mais parce qu’il n’avait pas envie de briller au milieu d’une foule, encore moins pour un mariage qui n’était pas le sien. Parfois il fallait se contenter de s’effacer, et Leonardo était un expert en la matière. « Ça fait longtemps que tu connais Eva ? Ou son fiancé ? » Il avait déjà entendu son nom de temps à autre, assez pour savoir que son aînée et elle devaient être assez proches ; en revanche, il ne l’avait jamais rencontrée en personne, et à vrai dire il ne savait même pas à quoi elle ressemblait. Il se tourna alors de ses chemises, s’adressant à sa sœur d’un ton plus léger. « Aussi, j’espère qu’au moins l’un d’entre nous attrapera le bouquet, histoire qu’on finisse pas tous vieux et célibataires dans la fratrie. » Si sa vie romantique était un désastre de solitude, ça le rassurait un peu de se dire qu’il en était de même pour Milena et ses frères ; s’ils n’avaient pas réussi à trouver la personne avec qui partager le restant de leurs jours, comment était-il censé faire mieux qu’eux trois ? « Si besoin est, je m’occuperai de distraire les autres invités pendant que tu l’attrapes. » Il lui fit un petit clin d’œil avant d’en retourner à ses chemises ; ils savaient tous les deux que Leonardo n’aurait jamais réussi ou osé faire quelque chose dans le genre, encore moins dans un costard et au mariage de quelqu’un qu’il ne connaissait même pas. Mais si c’était pour Milena, il était prêt à devenir rugbyman dans les quelques mois qui restaient avant le fameux mariage.
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Message(#)how to be single - milena EmptyLun 16 Avr 2018 - 8:48

Maintenant que tu étais dans ce magasin, il était impossible pour toi de reculer. Tu essayais de ne pas trop laisser ton regard se balader sur les belles robes blanches. C’était stupide de sentir ton cœur se serrer car tu n’étais pas vraiment certaine d’avoir envie de te marier. Tu voulais juste trouver quelqu’un qui te supportera assez pour vouloir passer le reste de sa vie avec toi, contrat de mariage ou pas. Car tu savais que ce contrat était loin d’être synonyme de bonheur assuré donc tu pourrais t’en passer. Mais tu n’avais rien contre te marier non plus, il faudra juste que ton conjoint se montre très convainquant dans son argumentation voilà tout. Tu n’eus pas vraiment de mal à trouver Leo dans le magasin malgré le monde car il était clair que tu venais de le plonger dans un environnement qui n’était pas le sien. Toutefois, pour quelques heures, il allait devoir subir ce magasin qui lui rappellera forcément des souvenirs de New York. Même si lui venait pour faire retoucher un costume qu’il avait déjà, tu allais avoir besoin de son aide pour te décider sur la robe que tu présenteras à Eva car tu ne veux faire aucun faux pas. Et à ta plus grande surprise, cette perspective semble enchanter ton frère : « Toujours là pour ça ! J’ai toujours rêvé d’être un juge de America’s Next Top Model, un peu comme Tyra Banks t’sais. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire à ces paroles. Tu oubliais des fois que ton frère était un geek et qu’il aimait regarder des émissions de ce genre. Vous les regardiez ensemble à New York des fois quand vos parents n’étaient pas là et qu’aucune norme ne s’appliquait. Voilà longtemps cependant que tu ne t’es pas posée devant un écran de télévision. « Je ne voudrais pas te priver d’une telle fonction. » Lui dis-tu avec un sourire en coin. « Je vois que tu as gardé le meilleur de la culture américain. » Ajoutas-tu pour le taquiner. Aujourd’hui, cela semblait normal et naturel de taquiner ton frère mais cela n’avait pas toujours été le cas. A ton arrivée en Australie, il avait fallu reconstruire votre relation dont il ne restait que des bribes reliés les uns aux autres par des coups de téléphones tous les deux mois pour prendre des nouvelles. Quand tu voyais le résultat, tu étais plutôt fière. « Je vais rougir, voyons. Mais c’est vrai que ça fait un long moment qu’on s’est pas vus pour un tel événement. Ça nous rajeunit pas tout ça. » Tu hoches la tête car même si tu as accepté ton âge, il est vrai que cela ne vous rajeunit pas. Tu as l’impression que c’était il y a si longtemps que tu te trouvais au milieu de tes trois frères en costard dans un gala de charité. C’était le bon vieux temps pour toi, l’enfer pour ton frère très certainement. « C’est parce que tu t’approches de la trentaine, tout paraît plus lointain. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu n’as pas réellement eu peur ou été anxieuse à l’idée de passer ce cap car à ce moment là de ta vie tu étais heureuse, amoureuse et épanouie dans ton boulot. C’est plutôt aujourd’hui, alors que tu approches des trente-cinq ans que tu commences à paniquer. Mais rien ne sert d’y penser aujourd’hui. A la place, tu te mets à fouiller dans les dizaines de robes mises à disposition. Tu en profitais pour annoncer à Leo que tu partais en Floride bientôt et que vos parents se faisaient déjà un plaisir de venir te rendre visite. « Toujours pareils à eux-même, à ce que je vois. » Tu hoches la tête en te contentant de dire : « Toujours. » Et ce n’était pas que pour le meilleur. Tes parents étaient toujours fermés sur beaucoup de sujets et vivaient dans un monde bien à eux. Mieux valait qu’ils restent loin pour que Leo puisse vivre tranquillement. Tu demandais ensuite à ton frère s’il allait bien et tu ne manquais pas de noter qu’il esquivait un peu la question. « Eh, ça pourrait être pire. Au moins je suis pas tout seul, accessoirement. Ça fait longtemps que tu connais Eva ? Ou son fiancé ? » Non, il n’était pas tout seul vu que tu l’accompagnais. Tu décidais dans un premier temps de ne pas insister sur le fait qu’il n’avait pas répondu à ta question pour répondre à la tienne. « Eva est l’une des premières personnes que j’ai rencontré à mon arrivée à Brisbane. C’était ma voisine, celle de l’appartement que j’ai loué avant d’acheter le loft. Et son fiancé venait d’aménager avec elle donc je les ai rencontrés il y a trois ans. Ils sont devenus de très bons amis. » Surtout Eva en réalité. Tu n’avais rien contre Roman et vous vous entendiez très bien mais vous n’étiez pas très proches et c’était sans doute mieux ainsi. « Mais tout va bien pour toi ? Tu as éludé la question. » Demandas-tu à ton frère un peu inquiète. Attrapant une robe sur le portique, tu demandais à Leo : « Qu’est-ce que tu penses de cette robe ? » Il te donna son avis avant de te dire : « Aussi, j’espère qu’au moins l’un d’entre nous attrapera le bouquet, histoire qu’on finisse pas tous vieux et célibataires dans la fratrie. Si besoin est, je m’occuperai de distraire les autres invités pendant que tu l’attrapes. » Un grand sourire se dessina sur ton visage. Tu ne doutais pas une seule seconde que Leo était capable de s’arranger pour que tu attrapes le bouquet mais c’était une tradition stupide. Il allait te falloir plus que ça pour arrêter d’être célibataire, malheureusement. « Vu mon cas j’ai bien peur qu’il faille un peu plus qu’un bouquet pour m’aider … Mais je croise les doigts pour toi. Et puis qui sait ? Peut-être qu’on trouvera des prétendants dans ce mariage ? » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Qui sait ? Peut-être que Leo pourra rencontrer quelqu’un au mariage ? Soudain, tu te rappelais qu’il y allait avoir Tony au mariage. Tu n’y avais pas réellement pensé plus tôt car tu avais toujours du mal à faire le lien entre Tony et Eva mais il allait être bel et bien là. Tu n’avais pas le droit de te louper sur le choix de ta robe.
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Message(#)how to be single - milena EmptyVen 20 Avr 2018 - 12:07

Finalement, une fois que son aînée était arrivée Leonardo avait pu se détendre un petit peu ; si l’ambiance de la boutique ne lui convenait toujours pas, il avait clairement senti ses épaules se baisser, n’étant plus tendues à en craquer. Entre une blague et l’autre, elle l’aidait à ne pas se concentrer sur tout ce qui n’allait pas, chose qu’il ne manquait jamais de faire dans de telles situations, même s’il savait pertinemment que ça ne faisait qu’empirer les choses. Avec Milena, il arrivait enfin à gérer quelque chose qui semblait autrement insurmontable au pauvre brun. « Je ne voudrais pas te priver d’une telle fonction. Je vois que tu as gardé le meilleur de la culture américaine. » Il ne put s’empêcher de rire, se cachant alors derrière une chemise d’un vendeur visiblement énervé en train de passer. « Toujours, tu me connais bien. » S’ils arrivaient maintenant à plaisanter sur de tels sujets, il n’en avait pas toujours été ainsi ; à son arrivée en Australie, Milena et lui avaient dû travailler sur un tel rapport, qui s’était énormément affaibli au fil des années passées loin l’un de l’autre. Mais c’était devenu quelque chose du passé, et ils n’avaient jamais été aussi proches, pas même pendant leur enfance londonienne. Et en parlant justement de leurs période new-yorkaise, il se rendit une fois de plus compte d’à quel point c’était loin, et à quel point le chemin qu’ils avaient fait était grand. « C’est parce que tu t’approches de la trentaine, tout paraît plus lointain. » Elle n’avait pas tout à fait tort ; il venait tout juste d’avoir vingt-neuf ans, mais ça paraissait déjà bien trop, comme s’il venait tout juste de réveiller d’un très loin rêve. « J’te le fais pas dire. On dira encore ça une fois en maison de retraite, tu crois ? » C’était quelque chose qui l’effrayait pas mal, et il espérait un jour avoir ne serait-ce que la moitié de confiance de sa sœur, qui semblait avoir appréhendé une telle étape comme si de rien n’était. Elle était peut-être loin d’être parfaite, mais Leonardo n’était pas mieux en la matière ; ayant des caractères radicalement opposés, ses faiblesses étaient les forces de sa sœur, et vice-versa. Le cadet tourna alors la conversation vers la future mariée, qu’il n’avait jamais vu ou rencontré, encore moins connue. « Eva est l’une des premières personnes que j’ai rencontré à mon arrivée à Brisbane. C’était ma voisine, celle de l’appartement que j’ai loué avant d’acheter le loft. Et son fiancé venait d'emménager avec elle donc je les ai rencontrés il y a trois ans. Ils sont devenus de très bons amis. » Leonardo se contenta de hôcher la tête – même si Milena ne pouvait sûrement pas le voir, perdu qu’il était dans une miriade de chemises qui étaient à ses yeux presque identiques. « Mais tout va bien pour toi ? Tu as éludé la question. » Il ne put s’empêcher de sourire doucement ; sa sœur aurait fait une excellente maman, il n’avait pas de doutes. Chez les Grimes, une telle réponse aurait suffi à clôre la discussion, qui se serait alors tournée vers un événement d’une importance insignifiante à ses yeux, comme un bal à venir ou quelque chose dans le genre. Peut-être grâce à ses années dans le droit, Milena savait quand il cachait quelque chose – mais malgré une telle expérience, son père en avait jamais été capable. « Eh, rien de grave. Mais… » Il hésita un instant, avant de reprendre la parole, sans vraiment être retourné vers Milena. « Y’a un enfant dont je m’occupe au travail. Et son père semble tellement bien s’occuper de lui, et ils sont juste adorables ensemble. » Pire encore, Myrddin devait avoir plus ou moins le même âge que lui, ce qui n’aidait en rien le pauvre Leonardo à relativiser. « Et pendant ce temps je suis toujours aussi seul, et on va aller au mariage d’Eva, donc… » Il fit une petite pause ensuite, se mordant la lèvre dans son hésitation. Mais puisque c’était avec Milena, il décida que ce n’était pas la peine de lui cacher un détail si important. « Et… papa et maman m’ont envoyé un message l’autre jour. Pour mon anniversaire. Mais j’ai pas encore répondu. » Tout simplement parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait dire. Merci beaucoup, bises ! ? La simple idée de devoir leur envoyer quelque chose d’aussi faux que leurs vœux suffisait à lui donner la nausée, et il s’était contenté de mettre ça de côté, attendant une soudaine révélation quant à ce qu’il devrait faire. Et si Milena était en bons rapports avec eux, elle savait à quel point c’était dur pour lui, et pourquoi il n’était pas retourné à New York depuis autant d’années. C’était sûrement la personne la plus qualifiée pour l’aider, même si le moment n’était peut-être pas des plus appropriés. « Qu’est-ce que tu penses de cette robe ? » Il se retourna donc, plissant des yeux pour imaginer sa sœur dedans. Son verdict ne tarda pas à tomber. « Hmm… je dirais qu’elle met pas assez en valeur tes yeux. Mais j’aime beaucoup la coupe en soi, tu penses l’essayer ? On pourra voir si t’es à l’aise dedans, au moins. » Après tout, même s’il fallait briller dans sa robe, il ne fallait pas oublier qu’elle allait passer plusieurs heures dedans, donc autant que ça ne soit pas un supplice. « Vu mon cas j’ai bien peur qu’il faille un peu plus qu’un bouquet pour m’aider… mais je croise les doigts pour toi. Et puis qui sait ? Peut-être qu’on trouvera des prétendants dans ce mariage ? » Ce n’était peut-être pas une idée des plus loufoques, et il ne fallait jamais dire jamais ! « Eh, si Eva a des amis célibataires… » Il fit un clin d’œil à sa sœur, sachant très bien que même si ça avait été le cas, il n’aurait jamais osé faire un quelconque premiers pas vers qui que ce soit, encore moins des inconnus. Du moins, pas avant quelques verres d’alcool, mais il n’avait pas trop envie de vomir dans un buisson lors d’un mariage ; niveau premières impressions, ce ne serait sûrement pas ce qu’il pouvait faire de mieux pour Eva. « Mais oui, qui sait. Ça ne peut pas être pire que ça ne l’est déjà, n’est-ce pas ? » S’ils étaient seuls, au moins ils l’étaient ensemble.
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Message(#)how to be single - milena EmptyLun 23 Avr 2018 - 8:06

Faire du shopping, c’était quelque chose que tu avais toujours aimé faire. Cependant, tu n’étais pas du genre à faire du shopping calmement, en déambulant pendant des heures dans des allées. Tu y allais quand tu avais besoin de quelque chose ce qui était plus souvent que ce que la plupart des gens pouvaient penser. Et une fois que tu y étais, c’était comme si tu étais un militaire en mission. Précision et efficacité. Tu détestais perdre du temps inutilement dans les magasins. Maintenant que cela faisait trois ans que tu vivais à Brisbane, tu avais répertorié les boutiques qui te convenaient pour le type d’achat que tu voulais réaliser et cela te permettait d’optimiser ton temps. Il avait bien fallu les trouver ces boutiques mais quand tu étais arrivée en ville, tu avais eu le temps de faire tout ça. Aujourd’hui, c’était Eva qui t’avait donné l’adresse, ne te laissant pas réellement le choix mais tu ne doutais pas que tu allais trouver ton bonheur. Tu taquinais ton frère sur ses choix d’émission de télévision, des émissions que tu connaissais de nom plus qu’autre chose. « Toujours, tu me connais bien. » Qu’avais-tu gardé de ta culture américaine ? Rien ne te sautait aux yeux là tout de suite mais tu devais avoir des restes. Ah si, tu aimais les films à l’eau de rose débiles que les chaînes câblées semblaient produire en masse. C’était ridicule car personne ne vivait des histoires de ce genre dans la vraie vie mais tu avais toujours eu un petit faible pour ces productions. Quand ton frère te fit remarquer que votre vie à New York semblait bien lointaine, tu ne pus t’empêcher de le taquiner sur son âge. Pour toi, elle était encore assez proche car tu n’avais quitté New York que quelques années auparavant mais il est vrai que les souvenirs avec Leo étaient bien lointains. « J’te le fais pas dire. On dira encore ça une fois en maison de retraite, tu crois ? » L’évocation de la maison de retraite te fait tressaillir. Tu n’as pas envie d’y penser. Même si vieillir ne te fait pas peur en soi, tu sais qu’il y a un cap que tu passeras et où cela commencera à t’angoisser. Tu ne sais pas quand ni comment mais tu es certain qu’il va arriver. Tu commençais déjà à te poser beaucoup de questions, surtout par rapport à ton envie d’avoir des enfants. « J’en sais rien et je préfère ne pas y penser. Dans mon monde parfait, je mourrai avant d’arriver dans ce lieu. » C’était un lieu que tu avais toujours détesté, depuis ta première visite quand ta mère t’avait forcée à venir l’aider pour un événement. Et encore, tu avais conscience d’avoir fréquenté de bonnes maisons de retraite, celles avec les meilleurs moyens. Tu exposais ensuite à Leonardo l’histoire de ton amitié avec Eva. C’était certainement ta plus vieille amie à Brisbane car tu l’avais rencontrée très rapidement étant voisines à l’époque. Tu n’avais pas pensé te faire une telle amie mais tu ne regrettais rien. Toutefois, tu ne manquais pas de remarquer que ton frère n’avait pas réellement répondu à ta question qui était destinée à prendre de ses nouvelles pour savoir s’il allait bien. Tu n’aurais pas été toi si tu n’avais pas insisté alors tu lui reposais la question une deuxième fois, cette fois directement sans enchaîner avec un autre sujet qui lui donnerait l’occasion d’esquiver de nouveau. « Eh, rien de grave. Mais… Y’a un enfant dont je m’occupe au travail. Et son père semble tellement bien s’occuper de lui, et ils sont juste adorables ensemble. Et pendant ce temps je suis toujours aussi seul, et on va aller au mariage d’Eva, donc… Et… papa et maman m’ont envoyé un message l’autre jour. Pour mon anniversaire. Mais j’ai pas encore répondu. » Tu écoutais ton frère, étonnée plus qu’autre chose. Tu pensais que cette solitude que tu ressentais, il n’y avait que toi qui pouvais la ressentir de vous deux car tu voulais une famille et tu allais fêter tes trente-cinq ans cette année. Ton frère avait encore le temps de penser à tout cela mais apparemment il ne voyait pas cela comme ça. Et tu pouvais le comprendre. Vouloir partager son quotidien avec quelqu’un, ne pas rentrer et trouver son appartement vide, c’était ce que tu ressentais aussi. Ta relation avec ton frère s’était énormément améliorée depuis que tu étais arrivée à Brisbane mais sa vie amoureuse n’était pas un sujet que vous abordiez souvent parce que tu avais légèrement peur d’être trop indiscrète. « Il y a toujours des moments où la solitude nous frappe plus qu’à d’autres moments. C’est une mauvaise conjoncture en ce moment j’ai l’impression. » Lui dis-tu avec un faible sourire. « J’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile de trouver quelqu’un pour partager son quotidien mais ce n’est pas pour cela qu’il faut baisser les bras. C’est pas toi qui m’as dit ça d’ailleurs ? » Ta soirée alcoolisée n’était pas encore tout à fait claire dans ton esprit. « Contrairement à moi où mon temps est littéralement compté, tu n’as pas encore trente ans Leo et des fois, rencontrer quelqu’un peut aller très vite, il faut juste que la rencontre se déclenche. » Dis-tu en haussant les épaules. Peut-être que Leo avait déjà rencontré la personne qu’il lui fallait ou peut-être pas, il faudra voir. Tu n’oubliais pas le sujet de vos parents, tu étais même étonnée qu’ils aient envoyé une carte. « Qu’est-ce que papa et maman voulaient ? » Lui demandas-tu pour essayer de bien comprendre la situation. Le sujet de vos parents était toujours sensible avec ton frère. Tu avais oublié que tu avais sélectionné une robe que tu avais dans les bras, tu la mis devant toi avant de demander à ton frère ce qu’il en pensait : « Hmm… je dirais qu’elle met pas assez en valeur tes yeux. Mais j’aime beaucoup la coupe en soi, tu penses l’essayer ? On pourra voir si t’es à l’aise dedans, au moins. » Tu hoches la tête assez d’accord. « Je vais aller l’essayer mais je vais en choisir deux autres avant pour ne pas avoir à faire la queue pour rien. » Tu continuais donc vers le présentoir suivant tout en faisant de l’humour sur vos possibilités de rencontre au mariage d’Eva. Après tout pourquoi pas ? Cependant, tu ne savais pas vraiment si Leo allait être à l’aise avec les amis de vos invités, ces derniers étant tous du même niveau de vie que vos parents et ayant donc l’attitude qui va parfois avec. « Eh, si Eva a des amis célibataires ... Mais oui, qui sait. Ça ne peut pas être pire que ça ne l’est déjà, n’est-ce pas ? » Non, ça ne pouvait pas être pire que votre situation actuelle. Mais il restait encore du temps avant le mariage d’Eva, peut-être que vous pourriez rencontrer quelqu’un d’ici là ? « Le mariage d’Eva est dans un moment. S’il le faut, tu auras déjà rencontré quelqu’un. Il n’y a personne dans ton entourage qui t’intéresse ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander alors que tu choisissais une deuxième robe à essayer.
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Message(#)how to be single - milena EmptyMar 8 Mai 2018 - 15:08

Les années que Leonardo avait passé à New York avaient été loin d’être idylliques. Il avait vu tous ses frangins quitter le nid – si on pouvait l’appeler ainsi – familial, le laissant absolument seul avec ses parents pendant deux longues années. Il avait été plus que ravi de passer outre le cap de la majorité, en grande partie parce que ça voulait dire qu’il ne dépendait plus des Grimes ; il en avait rapidement profité pour prendre ses quelques affaires à partir à l’autre bout du monde, sans jamais regarder en arrière. S’il y avait un choix qu’il ne regrettait pas, c’était bien celui-là. « J’en sais rien, et je préfère ne pas y penser. Dans mon monde parfait, je mourrai avant d’arriver dans ce lieu. » Il ne put s’empêcher de ricaner doucement, tout simplement parce qu’il pensait la même chose qu’elle. Si la trentaine l’effrayait déjà, comment aurait-il pu penser sereinement au futur encore plus éloigné ? Il était déjà bien affairé sans un souci de plus. Chaque chose en son temps : pour l’instant, il était concentré sur tous les habits qui les entouraient. Quand Milena lui demanda à nouveau si tout allait bien, il ne put s’empêcher de vider son sac, se disant qu’elle était bien la personne la plus qualifiée pour tout écouter, au vu de l’état des choses. S’ils n’avaient plus vraiment reparlé de la soirée qu’elle avait terminé au Canvas, il se souvenait très bien de son désarroi face à la solitude, au temps qui passait et son envie d’avoir des enfants. Or, il se retrouvait dans tous ses points – à tel point qu’il en avait été un peu étonné, n’ayant jamais vraiment parlé famille avec sa sœur. Comme quoi, ils étaient bien plus semblables qu’on aurait pu le croire au premier abord. « Il y a toujours des moments où la solitude nous frappe plus qu’à d’autres moments. C’est une mauvaise conjoncture en ce moment j’ai l’impression. » Il ne put s’empêcher de sourire doucement avec elle. Peut-être que leurs moments viendraient, mais en attendant ils se retrouvaient dans le même bateau. « J’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile de trouver quelqu’un pour partager son quotidien, mais ce n’est pas pour cela qu’il faut baisser les bras. C’est pas toi qui m’as dit ça d’ailleurs. » Une telle remarque le fit rire ; maintenant qu’elle mentionnait ce détail, il se souvenait des mots qu’il lui avait dit. S’il était un très bonne épaule sur laquelle pleurer, il avait déjà plus de mal à appliquer ses propres conseils à sa vie à lui, aussi catastrophique ait-elle pu être. « Utiliser mon propre optimisme contre moi, c’est vraiment un coup bas. » Mais Milena n’avait pas tort. Si tout semblait affreusement grave et important de son point de vue, il en était sûrement pas autant dès qu’on prenait un peu de hauteur – chose qu’il avait du mal à faire. S’il comprenait parfaitement la solitude de son aînée, il n’avait pas été particulièrement inquiet à son sujet ; il était sûr qu’elle trouverait aisément quelqu’un qui voudrait fonder une famille, même si elle n’en pensait pas autant. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à avoir autant d’espoirs pour lui-même. « Contrairement à moi où mon temps est littéralement compté, tu n’as pas encore trente ans Leo, et des fois, rencontrer quelqu’un peut aller très vite, il faut juste que la rencontre se déclenche. » Il hocha doucement de la tête en l’écoutant. Elle n’avait pas tort sur ce point ; s’il aurait aimé avoir des enfants relativement jeune, il n’avait pas la même contrainte biologique qui opprimait sa sœur. « T’as raison. En plus… je sais que je suis pas encore prêt à être père, mais voilà. » Il n’avait pas envie de se presser pour finalement être un père médiocre, bien au contraire. Mais s’il n’avait pas été aussi célibataire, peut-être que ça aurait été plus facile à accepter. Peut-être. « Nous reste plus qu’à trouver quelqu’un, du coup. » Assez rapidement, les deux revinrent à ce qu’il avait évoqué un peu plus tôt : ses parents et leur message d’anniversaire. « Qu’est-ce que papa et maman voulaient ? » Il se contenta de hausser les épaules, montrant qu’il n’y comprenait pas grand-chose lui non plus. « Franchement… je ne sais pas. C’était vraiment inorganique, comme s’ils avaient un peu été forcés, t’sais. » Ce qui n’avait pas été bien choquant en soi ; ce qui l’avait fait réagir, c’était le fait même qu’ils aient essayé de le joindre. S’il avait longtemps espéré que ses parents changent pour le mieux, ça faisait déjà plusieurs années qu’un tel espoir était mort et enterré. « Et ça m’étonnerait pas que papa ait dit à sa secrétaire de l’écrire et l’envoyer à sa place. » Ç’aurait été très vraisemblable de sa part, à vrai dire. Puisque penser à ses parents suffisait à lui tordre lentement mais sûrement le ventre, il avait essayé de ne pas trop y penser. Mais étrangement, avec Milena il n’en était rien – comme si elle l’aidait à y voir plus clair dans ses sentiments, sans en être aveuglé. « Je vais aller l’essayer mais je vais en choisir deux autres pour ne pas avoir à faire la queue pour rien. » Il hocha de la tête, montrant son approbation pour une telle idée. Assez naturellement, la conversation bascula une nouvelle fois du côté des amours. « Le mariage d’Eva est dans un moment. S’il le faut, tu auras déjà rencontré quelqu’un. Il n’y a personne dans ton entourage qui t’intéresse ? » Il y réfléchit un moment, mais la réponse ne fut pas bien compliquée à trouver. « Hm… Non. ‘Fin, j’ai plein d’amis, mais… j’sais pas. J’en vois aucun comme étant potentiellement plus, t’sais. » D’un autre côté, ça faisait aussi du bien d’avoir des amis qui n’étaient que ça ; d’expérience, il savait que ses ex-copains et lui restaient rarement en bons contacts après leur rupture, et il y avait des gens qu’il n’avait tout simplement pas envie d’effacer de sa vie. « Après, il ne faut jamais dire jamais, mais je dois avouer que ça m’étonnerait pas mal. » Il se retourna à nouveau vers sa sœur, lui montrant deux accessoires qu’il avait posé en alternance sur son cou, montrant l’effet que ça aurait eu sur sa tenue. « Noeud pap’ ou cravate ? » Puisqu’il n’y avait pas grand-chose à customiser dans un costume quand on allait à un mariage, un tel choix était plus que le bienvenue. Sans vraiment attendre, il retourna la question précédente à sa sœur, curieux de savoir sa réponse. « Et toi ? Personne de bien charmant dans ta vie ? » Dans ses souvenirs, elle n’avait pas mentionné d’éventuel copain ou autre homme lors de la fameuse soirée, mais ça aurait entre-temps pu changer. Du moins, c’était tout ce qu’il lui souhaitait.

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Message(#)how to be single - milena EmptyLun 21 Mai 2018 - 21:22

Jusqu’ici, tu n’avais jamais pensé à te comparer à ton frère. Les actions de tes parents qui vous poussaient à vous comparer et à vous écraser les uns les autres avait laissé des traces et tu préférais éviter tout exercice de comparaison même si vous étiez depuis longtemps sortis de ce schéma. Mais alors que Leonardo te confiait à son tour ses doutes, tu ne pouvais t’empêcher de remarquer que vous vous ressembliez plus que tu ne pouvais le penser. C’était d’ailleurs certainement pour cela que vous n’aviez pas eu trop de mal à reconstruire une relation fraternelle lorsque tu étais arrivée à Brisbane. Certes, cela avait pris du temps mais le processus n’avait pas eu à être forcé. Leo et toi vous vous compreniez ce qui était rarement le cas avec Nunzio et Cade. Tu avais toujours été très proche de Cade mais vous étiez très différents, sur beaucoup de sujets et ces différences avec les années n’avaient fait que vous éloigner. Avec Nunzio, c’était un combat de tous les instants pour lutter contre cette force de la nature qu’était ton frère. Mais avec Leo c’était plus agréable, preuve en était de votre sortie shopping un peu improvisée. Alors qu’il te confiait à son tour ses doutes, tu avais envie de le réconforter et tu espérais lui dire ce qu’il fallait. En réalité, tu finis par répéter un peu ce qu’il t’avait dit quelques semaines plus tôt quand il était venu te chercher complètement ivre dans un bar. Parce que tu ne pouvais pas lui dire autre chose et il fallait qu’il suive ses conseils. « Utiliser mon propre optimisme contre moi, c’est vraiment un coup bas. » Tu souris à cette remarque de ton frère et il avait certainement raison mais cela te permettait de lui montrer que c’est facile de dire ça aux autres mais ça l’est moins de s’en persuader soi-même. C’est toujours le problème de ce genre de conseil. On les prodigue et on y croit profondément pour les autres mais quand vient votre tour, on a du mal à appliquer ses propres maximes. « Je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas optimiste pour toi-même. » Lui dis-tu avec un clin d’œil alors que tu récupérais les deux robes que tu voulais essayer. Tu aimais les mariages, c’était de belles occasions et vu les moyens d’Eva, il allait être magnifique mais c’était beaucoup de préparation pour pas grand chose à tes yeux. Car au final, Eva et Roman étaient déjà comme mariés, ils n’avaient pas besoin de ce bout de papier pour leur dire. Un bout de papier qui compliquait souvent inutilement les choses mais c’était un autre débat. Tu ne pus t’empêcher de faire remarquer à ton frère qu’il était encore jeune et qu’il avait le temps de rencontrer la bonne personne. Tout le monde ne peut pas rencontrer cette personne durant l’adolescence ou à l’université, des fois cela prend plus de temps. « T’as raison. En plus… je sais que je suis pas encore prêt à être père, mais voilà. Nous reste plus qu’à trouver quelqu’un, du coup. » Leo n’était pas obligé de devenir père de suite. Il pouvait simplement avoir envie de partager sa vie avec quelqu’un. Tu avais cru que Tom serait tout cela pour toi mais tu étais tombée de haut et tu espérais ne jamais avoir à revivre ce genre de situation dans ta vie. « Tu peux juste avoir envie de trouver quelqu’un, les enfants ça viendra plus tard. » Dis-tu à ton frère avec un sourire. Mais il avait raison, il vous fallait trouver quelqu’un pour faire disparaître ce sentiment de solitude qui vous habitait, une tâche pas aussi simple que certains peuvent l’imaginer. Leo te parla ensuite de vos parents, ce qui te  surprit car c’était un sujet qu’il évitait absolument. Mais apparemment ces derniers l’avaient contacté. « Franchement… je ne sais pas. C’était vraiment inorganique, comme s’ils avaient un peu été forcés, t’sais. Et ça m’étonnerait pas que papa ait dit à sa secrétaire de l’écrire et l’envoyer à sa place. » Tu fronçais les sourcils en écoutant ton frère. C’était assez étrange en effet que vos parents l’aient contacté, en tout cas ils ne t’en avaient pas parlé. Cependant, peut-être qu’ils venaient de se rappeler qu’ils avaient un autre fils que Nunzio et qu’il méritait peut-être un peu d’attention. Tu doutais que ton père ait confié cette tâche à sa secrétaire mais rien ne te surprenait plus devant de tes parents. « Ou peut-être qu’ils voulaient juste prendre de tes nouvelles. Ils t’ont envoyé quoi ? » Lui demandas-tu avant d’ajouter : « Je sais que tu ne les portes pas dans ton cœur mais ils ne sont pas que mauvais. Je pense qu’ils nous aiment mais à leur façon car il est évident qu’ils n’ont aucun instinct parental. » Vous n’aviez été conçus que pour vous assurer la continuité de la famille et parce qu’avoir des enfants c’est bien vu, tu en mettais ta main à couper. Vous prîtes la direction des cabines d’essayage et une vendeuse vous conduisit vers une cabine libre, un peu à l’écart. Les cabines de ce magasin n’étaient pas collées les unes contre les autres ce qui vous permettait de continuer à discuter sans être trop dérangé. Tu ne pus t’empêcher de demander à ton frère s’il n’y avait pas quelqu’un dans son entourage qu’il pouvait voir comme autre chose qu’un ami ou qu’une connaissance. « Hm… Non. ‘Fin, j’ai plein d’amis, mais… j’sais pas. J’en vois aucun comme étant potentiellement plus, t’sais. Après, il ne faut jamais dire jamais, mais je dois avouer que ça m’étonnerait pas mal. » Tu hoches la tête et tu peux comprendre que ce n’est pas aussi simple que ça. Mais Leonardo n’a pas rencontré tout Brisbane encore et il doit bien y avoir quelqu’un dans cette ville qui saura attirer son attention. « Il va falloir partir à la rencontre de nouvelles personnes alors. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Et qui sait ? Peut-être que ce mariage sera l’occasion parfaite. Même si tu en doutes un peu car tu n’as pas manqué de noter qu’Eva avait des tendances homophobes. Mais cela ne voulait pas dire que toutes les personnes invitées étaient hétérosexuelles non plus. « Noeud pap’ ou cravate ? » Regardant ton frère, tu le vis avec les deux accessoires en main. Tu pris un peu de temps avant de lui répondre : « Nœud pap’. » La cravate rappelait bien trop ton père pour le coup. Rentrant dans la cabine d’essayage, tu commençais à te déshabiller alors que ton frère te demandait : « Et toi ? Personne de bien charmant dans ta vie ? » Tu hausses les épaules même s’il ne peut pas le voir. Une fois en sous-vêtements, tu commences à enfiler la première robe que tu as sélectionné. Oh tu vois des hommes, tu as quelques rendez-vous galants mais de là à ce que ça aille plus loin, c’est une autre histoire. « J’ai pleins d’hommes charmants dans ma vie. Certains me proposent un rendez-vous et cela se passe en général très bien mais ce n’est souvent qu’un rendez-vous qui ne mène pas à grand chose. » Dis-tu en finissant d’enfiler ta robe. Une fois enfilée, tu sortis avant de dire à ton frère : « J’ai rencontré le frère d’Eva il y a quelques jours, il se trouve que je le connaissais déjà, nos chemins s’étaient croisés en Italie pendant des vacances il y a plus de quatre ans. » Dis-tu sans réellement savoir pourquoi. « Alors ? » Demandas-tu à ton frère en parlant de la robe.
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Message(#)how to be single - milena EmptyMer 23 Mai 2018 - 0:57

Leonardo avait passé de longues années à construire son identité en tant qu’antithèse des Grimes, à tel point qu’il s’étonnait toujours d’apprendre que ses frangins et lui, ils avaient bien plus de points en commun qu’il ne le pensait. La preuve avec Milena : s’ils avaient des caractères et des parcours de vie différents, ils partageaient la même solitude et la crainte de finir seul, sans famille et sans amour. Si ça pouvait paraître assez paradoxal pour quelqu’un d’aussi dévouée à son travail que son aînée l’était, ce n’était pas vraiment choquant quand on y réfléchissait. Contrairement à ses parents, elle avait une fibre familiale qui se montrait dès qu’il fallait venir à la rescousse de ses frères ou essayer de panser des liens déjà déchirés. Après tout, c’était bien elle qui l’avait aidé à s’envoler pour Brisbane, projet qui n’aurait peut-être pas abouti sans une telle aide. Et de fil en aiguille, des années plus tard, ils se retrouvaient dans un magasin d’habits de mariages en train de partager leurs doutes et insécurités tout en préparant leurs tenues respectives. Si on lui avait prédit une telle scène quand il était encore à New York, il aurait probablement ricané. « Je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas optimiste pour toi-même. » Elle ponctua sa phrase par un clin d’œil, ce qui le fit doucement sourire. C’était sûrement une mauvaise idée d’essayer de gagner à un tel jeu contre une avocate, surtout s’il s’agissait de Milena. Elle avait clairement raison, et Leonardo n’avait pas grand-chose à riposter – il haussa donc ses mains en signe de défaite. « You got me there. Je n’ai rien à répondre pour ma défense. » Suite à cela, les deux se mirent à parler enfants – sujet assez sensible, parce qu’aucun des deux n’avait rencontré la personne juste pour envisager de fonder une famille : c’était bien pire pour sa sœur, qui était de six ans son aînée. « Tu peux juste avoir envie de trouver quelqu'un, les enfants ça viendra plus tard. » Elle n’avait pas tout à fait tort ; s’il cherchait quelqu'un en partant du principe qu’il voulait adopter avec, il n’était pas sorti de l’auberge. Non, au contraire, il devait prendre une telle relation comme ça venait, sans trop se prendre la tête ou y réfléchir – ce qui était plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on s’appelait Leonardo. « C’est vrai. Pour le coup, ce serait un peu inutile et contre-productif de presser quelque chose d’aussi important. » Ensuite, le benjamin avait mentionné le message que ses parents lui avaient envoyé pour son anniversaire ; quelques simples mots qui l’avaient troublé plus qu’ils ne l’auraient dû. C’était la première à apprendre la nouvelle, et même si la situation était loin d’être résolue il savait qu’il était entre de bonnes mains. « Ou peut-être qu’ils voulaient juste prendre de tes nouvelles. Ils t’ont envoyé quoi ? » Il sortit son téléphone alors que Milena terminait sa phrase. « Je sais que tu ne les porte pas dans ton cœur mais ils ne sont pas que mauvais. Je pense qu’ils nous aiment mais à leur façon car il est évident qu’ils n’ont aucun instinct parental. » Bien malgré lui, il ne put s’empêcher de pincer doucement des lèvres, très dubitatif. Peut-être qu’ils ne se rendaient pas compte du fait que leur comportement pouvait être blessant et dangereux, mais ça ne rendait pas les plaies moins profondes. « "Joyeux anniversaire. Nous pensons à toi de New York, Papa et Maman." Voilà. » Le numéro n’était pas enregistré dans son téléphone, et sans surprise aucune il n’avait pas pris la peine de le faire. Il prit une voix légèrement plus grave en rangeant son téléphone dans la poche de son pantalon. « Et… je sais pas. T’as sûrement raison. Mais c’est peut-être un poil tard pour tout rattraper. Encore moins à l’autre bout du monde, dix ans après que je sois parti. » Les bras chargés de robes, Milena alla chercher avec lui une vendeuse, qui les accompagna au niveau des cabines d’essayages. Il remarqua l’espace qui les séparait des autres, sûrement pour garantir un peu d’intimité aux épouses, et il ne put s’empêcher d’apprécier une telle attention de la part du magasin. Les deux Grimes continuaient de discuter, mais cette-fois ci de l’absence de prétendant dans la vie de Leonardo. « Il va falloir partir à la rencontre de nouvelles personnes alors. » Il était vrai qu’il n’avait peut-être pas cherché assez activement, ce qui expliquait peut-être l’absence de rendez-vous et de copain. Mais ce n’était pas par manque d’envie, en tout cas. « J’essayerai de demander de l’aide à Danny. Peut-être qu’avec son aide j’aurais au moins quelqu'un à voir, sait-on jamais. C’est pas comme si ça pouvait être pire, donc… » Ayant l’impression de faire tourner toute la discussion autour de lui, il lui retourna donc sa question, histoire de savoir s’il n’y avait pas quelqu'un qui l’intéressait au moins un petit peu dans son entourage. Pendant qu’elle se changeait, il profitait du miroir qui se trouvait juste à côté pour nouer son nœud papillon, histoire de vérifier qu’il n’avait pas oublié depuis le temps. « J’ai pleins d’hommes charmants dans ma vie. Certains me proposent un rendez-vous et cela se passe en général très bien mais ce n’est souvent qu’un rendez-vous qui ne mène pas à grand-chose. » C’était peut-être plus frustrant que pas de rendez-vous du tout – au moins, dans son cas à lui il pouvait juste se dire qu’il fallait voir du monde pour éventuellement trouver quelqu'un. Milena sortit à ce moment-là, tout en reprenant la parole. « J’ai rencontré le frère d'Eva il y a quelques jours, il se trouve que je le connaissais déjà, nos chemins s’étaient croisés en Italie pendant des vacances il y a plus de quatre ans. » Ah ? Leonardo ne put s’empêcher de lever un sourcil, un sourire aux lèvres – mais avant qu’il n’ait eu le temps de la questionner au sujet, elle avait déjà repris la parole. « Alors ? » Il prit un instant pour observer le résultat dans l’ensemble, la main posé sous son menton comme le faisaient les juges dans toutes les télé-réalités centrées autour de la mode. « Hm… Je sais pas trop quoi penser de la longueur de la robe. C’est ni vraiment long ni vraiment court, du coup on dirait qu’ils ont essayé de trouver un compris passe-partout, mais du coup tes jambes sont pas vraiment mises en valeur. Tu te sens bien dedans ? » Peut-être que c’était le but recherché – et puisqu'il n’avait jamais essayé un habit dans le genre, il ne savait pas si c’était ce qu’il y avait de plus confortable. Après tout, il fallait trouver le bon compromis entre la beauté et le confort. « En revanche, au niveau du buste y’a rien à redire. C’est flatteur sans être un peu trop fancy, donc tu restes éblouissante sans voler la vedette à Eva. Et j’aime bien le contraste de la couleur de la robe avec tes cheveux. Et y’a moyen de souligner tout ça avec quelques accessoires, mais je déconseille les gants si tu n’as pas envie de transpirer. » Il avait terminé par tous les points positifs en grande partie parce que quand les juges commençaient par ce qu’il y avait de bon, c’est que le mauvais l'emportait – et malgré tout, Milena restait très élégante dans la robe qu’elle avait choisi. Avant qu’elle n’ait eu le temps de repartir dans sa cabine, Leonardo avait repris la parole d’une voix plus élevée, un sourire un peu taquin sur les lèvres. « Mais du coup… le frère d’Eva, hein ? Vous vous êtes "rencontrés" ? Et ça c’est bien passé ? » Il s’était appuyé contre le mur d’en face, prenant un visage plus-qu’innocent, comme s’il se contentait de souligner ce qui était évident. « J’imagine qu’il sera évidemment invité lui aussi. » Peut-être qu’en réalité c’était juste un bon ami, et qu’il voyait du feu là où il n’y avait que de la fumée, mais il n’avait pu s’empêcher de poser autant de questions, soudainement intéressé par la vie sentimentale de son aînée. Sûrement par procuration parce qu’au même moment, la sienne était loin d’être vivante – et cela, contre son gré.


Dernière édition par Leonardo Grimes le Mar 5 Juin 2018 - 18:23, édité 1 fois
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Message(#)how to be single - milena EmptyLun 4 Juin 2018 - 22:07

Ah mais quelle ironie … Voilà que les rôles s’inversaient … Tu te retrouvais à rassurer ton frère sur sa vie amoureuse alors qu’il n’y a pas si longtemps que ça il te ramassait à la petite cuillère dans un bar au milieu de la nuit complètement ivre. Vous faisiez une drôle d’équipe tous les deux mais vous étiez certainement les deux personnes qui vous entendiez le mieux dans votre fratrie. Ce n’était pas très compliqué en même temps vu que Cade avait disparu de la circulation pendant des années donnant des nouvelles de temps en temps et Nunzio était toujours à droite à gauche, se préoccupant peu de ce qui pouvait vous arriver quand cela ne le concernait pas. Donc la compétition n’était pas très élevée mais cela ne t’empêchait pas d’être ravie que cela se passe ainsi avec ton frère. « You got me there. Je n’ai rien à répondre pour ma défense. » Tu ne pus t’empêcher d’afficher un énorme sourire satisfait. Tu n’étais pas le genre de personne qui laissait tomber, tu n’étais pas avocate pour rien alors tu aurais continué jusqu’à ce que ton frère abandonne et reconnaisse que tu aies raison. Mais il n’avait pas encore trente ans, son cas était loin d’être désespéré surtout maintenant qu’il était loin de vos parents. « Tu apprends vite à ce que je vois. » Lui dis-tu pour le taquiner avant de sélectionner une nouvelle robe. Vous vous retrouviez ensuite à parler de la famille et de ton envie de devenir maman. Cela ne te surprenait pas que Leo te dise ne pas vouloir de ça pour l’instant. Tu pouvais tout à fait le comprendre et trouver quelqu’un ne voulait pas dire faire des enfants. Tu étais bien consciente du fait que trouver quelqu’un qui accepte de te supporter ne voulait pas dire que cet homme voudrait fonder avec toi une famille alors tu gardais ce désir bien enfoui au fond de toi. « C’est vrai. Pour le coup, ce serait un peu inutile et contre-productif de presser quelque chose d’aussi important. » Tu hoches la tête. Le plus important reste de trouver quelqu’un pour partager sa vie. Et Leo avait de la chance, il pouvait adopter à n’importe quel âge ou utiliser un autre moyen d’avoir des enfants, il n’était pas limité dans le temps comme tu pouvais l’être de ton côté. « Laissons le temps faire les choses. » Dis-tu à ton frère alors qu’il enchaînait en te parlant de vos parents et du message que ces derniers lui avaient fait parvenir. Tu étais un peu surprise de cette nouvelle car Leonardo et vos parents ne s’étaient pas vraiment parlés depuis des années et puis cela venait un peu de nulle part de la part de vos parents. « "Joyeux anniversaire. Nous pensons à toi de New York, Papa et Maman." Voilà. » Tes parents n’étaient pas les gens les plus expressifs du monde, c’était évident en lisant ce texto. Mais en même temps, en faire plus que cela après toutes ces années sans rien dire aurait été présomptueux. Tu ne comprenais pas ce qu’ils voulaient ce qui te rendait légèrement nerveuse mais tu ne pus t’empêcher de dire à Leo que vos parents n’étaient pas non plus des monstres sur tous les plans. « Et… je sais pas. T’as sûrement raison. Mais c’est peut-être un poil tard pour tout rattraper. Encore moins à l’autre bout du monde, dix ans après que je sois parti. » Est-ce que c’était ce que tes parents essayaient de faire ? Tu espérais que non parce que tu savais que c’était perdu d’avance. Mais ils avaient peut-être envie de reprendre contact avec Leonardo et sans se racheter, ce dont ils seraient incapables, ils pouvaient vouloir le connaître ? Tu ne savais pas mais tu leur demanderas très certainement lors de votre prochain coup de téléphone. « Bien sûr que c’est trop tard pour rattraper les choses. Mais peut-être qu’ils veulent essayer de construire un nouveau lien ? En vérité je ne sais pas mais je pourrai demander à maman si tu veux. » Lui proposas-tu pour essayer de calmer son incompréhension. Tu pouvais voir que ce message déconcertait ton frère plus qu’il ne voulait l’admettre mais tu ne voulais pas qu’il se prenne trop la tête à ce sujet inutilement non plus, vos parents étaient des gens faciles à lire, il fallait juste leur laisser avancer quelques pions pour comprendre où ils voulaient en venir. Tu avais assez de robes à essayer et tu ne tardas pas à trouver une vendeuse qui vous installa gentiment dans une cabine un peu à l’écart qui vous permettait de continuer sur votre conversation qui n’était autre que le besoin de ton frère à faire de nouvelles rencontres. « J’essayerai de demander de l’aide à Danny. Peut-être qu’avec son aide j’aurais au moins quelqu'un à voir, sait-on jamais. C’est pas comme si ça pouvait être pire, donc… » Tu ne connaissais pas vraiment les amis de ton frère mais si certains pouvaient l’aider à rencontrer de nouvelles personnes et possiblement une personne avec qui construire quelque chose, tu allais les encourager à le faire ! « Ca ne tient souvent pas à grand chose et puis rencontrer des amis de tes amis ne fait jamais de mal. » C’est sans doute plus sympa que de partir à la recherche d’un inconnu dans un bar. Alors que tu enfiles la première robe, ton frère te retourne la question. Tu lui réponds donc le plus sincèrement du monde tout en lui racontant que le frère d’Eva est de retour dans ta vie. Mais tu ne lui laisses pas le temps de te répondre vu que tu sors de la cabine pour avoir son avis tout en te regardant dans le miroir : « Hm… Je sais pas trop quoi penser de la longueur de la robe. C’est ni vraiment long ni vraiment court, du coup on dirait qu’ils ont essayé de trouver un compris passe-partout, mais du coup tes jambes sont pas vraiment mises en valeur. Tu te sens bien dedans ? En revanche, au niveau du buste y’a rien à redire. C’est flatteur sans être un peu trop fancy, donc tu restes éblouissante sans voler la vedette à Eva. Et j’aime bien le contraste de la couleur de la robe avec tes cheveux. Et y’a moyen de souligner tout ça avec quelques accessoires, mais je déconseille les gants si tu n’as pas envie de transpirer. » Tu écoutes attentivement l’avis de ton frère qui se trouve avoir un très bon œil pour te faire remarquer les atouts comme les faiblesses de cette robe. Tu sais qu’il a raison pour tes jambes cependant, l’idée que ta cicatrice à la cuisse puisse être visible n’était pas quelque chose que tu voulais envisager, d’où une longueur que tu essayais d’éviter auparavant mais qui était devenue routinière désormais. « La robe est magnifique et je m’y sens bien mais … Mettre en valeur mes jambes n’est pas vraiment quelque chose que je recherche, la cicatrice prend trop de place. » Dis-tu en baissant la tête. Tu sais que tu devrais l’assumer, faire ce qu’il te plaît mais tu en es incapable. Pourtant, cela va bientôt faire un an que tu as eu cet accident. Un an déjà … Tu allais rentrer de nouveau dans la cabine quand Leo te dit : « Mais du coup… le frère d’Eva, hein ? Vous vous êtes "rencontrés" ? Et ça c’est bien passé ? J’imagine qu’il sera évidemment invité lui aussi. » Tu n’es pas dupe face à l’air innocent de ton frère. Ses questions n’ont rien d’innocent mais en même temps, tu ne peux t’empêcher de te dire que tu l’as un peu cherché. « Bien sûr qu’il sera invité, c’est le frère de la mariée. » Dis-tu à ton frère en levant les yeux au ciel. « Avant que tu te fasses des idées, il est venu récupérer son fils de quelques mois qu’Eva m’avait confié car elle avait une urgence. C’était sympa de le revoir. » Dis-tu en haussant les épaules avant de rentrer de nouveau dans la cabine d’essayage.
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Message(#)how to be single - milena EmptyMer 6 Juin 2018 - 18:32

Leonardo était toujours là quand il fallait conseiller les autres et les aider à voir un peu plus clair dans des situations qu’ils ne maîtrisaient pas, mais c’était bien le dernier à s’aider lui-même – chose que Milena avait visiblement compris. S’il était plein de bonnes intentions et d’envie de s’améliorer, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas et que les autres ne semblaient pas capables de comprendre, malgré ses efforts. Bien évidemment il n’en était rien, et le Grimes se faisait bien trop de films là où ils n’avaient pas besoin d’être, et tous ses proches s’en apercevaient assez facilement, tout compte fait – c’est toujours plus facile quand il s’agit de quelqu'un d’autre, ce qui expliquait aussi son comportement à lui et la difficulté qu’il avait à arranger des soucis apparemment peu importants. « Tu apprends vite à ce que je vois. » En guise de réponse amusée, il se contenta tout d’abord de lui tirer la langue, à la manière d’un gosse un peu irrespectueux. Quelques années plus tôt une telle remarque serait passée bien difficilement, mais entre-temps Leonardo avait appris à blaguer avec son aînée, encore plus quand ça concernait ses maigres soucis et des complexes qui n’avaient pas vraiment lieu d’être. Depuis son arrivée à Brisbane les choses s’étaient beaucoup arrangées, de telle sorte que le brun savait que Milena ne le taquinait pas par méchanceté, bien au contraire. La conversation se tourna rapidement vers leurs désirs respectifs d’être parents, malgré le célibat qu’ils ne connaissaient que très bien. Et si le benjamin de la fratrie se voyait mal finir sa vie seul et sans enfants, il savait aussi que ce n’était sûrement pas le meilleur moment pour une telle destinée. Après tout, il vivait encore dans un simple studio où salon, cuisine et entrée se mélangeaient allègrement. Et puis, il ne se sentait pas vraiment d’avoir le rôle de père célibataire, en grande partie parce qu’il avait encore du mal à s’occuper de lui-même comme il fallait, donc ajouter un bébé à l’équation aurait été une bien mauvaise idée. « Laissons le temps faire les choses. » Milena n’avait pas tort, loin de là ; après tout, elle était dans une situation similaire, et elle semblait avoir compris que parfois, mieux valait ne pas presser les choses – et contrairement à elle, il n’avait pas de contrainte temporelle. Bien malgré lui la conversation s’était ensuite tournée vers les "vœux" d’anniversaire que ses parents lui avaient envoyé, et le peu d'enthousiasme qu’il ressentait à l’idée de leur répondre. À vrai dire, il aurait aimé supprimer le message et faire comme si de rien n’était, mais il se voyait mal cacher quelque chose d’aussi important à sa propre sœur. Il lui lut le message reçu sans aucune émotion, s’efforçant de rendre la chose aussi plate et monotone que possible, comme si ça faisait partie de son quotidien. Il n’avait aucune idée du pourquoi d’un tel message ; pour être honnête, ça l’avait même étonné qu’ils aient envoyé ça le bon jour, preuve qu’ils savaient bel et bien quand il était né - et à ses yeux, c’était déjà un exploit. « Bien sûr que c’est trop tard pour rattraper les choses. Mais peut-être qu’ils veulent essayer de construire un nouveau lien ? En vérité je ne sais pas mais je pourrai demander à maman si tu veux. » Il écouta attentivement sa sœur d’un air faussement désintéressé, sans vraiment croire à ce qu’elle lui disait. S’il voulait bien comprendre qu’il avait une image très biaisée de ses parents, il avait énormément de mal à soudainement les voir s'intéresser à lui. Il avait l’impression de perdre à un jeu auquel il ne savait même pas qu’il allait jouer, et une telle sensation était plus que dérangeante pour le pauvre Grimes. « Nah, t’en fais pas. J’ai pas envie que ça devienne quelque chose de bien trop important, ou qu’ils se fassent des idées. » Il refusait d’accorder de l’importance à une telle affaire, qu’il préférait voir disparaître dès que possible, et plus vite que ça. Il soupira doucement, plus las qu’autre chose. « Je pense que je vais juste leur répondre merci, ou un truc du genre. Tu me diras s’ils t’en parlent, mais je t’avoue que ça m’étonnerait pas mal. » Il n’avait surtout pas envie qu’ils essayent de passer par Milena pour pouvoir l’atteindre, mais rien ne l’aurait étonné de leur part. Sa sœur était loin d’être une simple marionnette, et elle lui laisserait le temps et la place de réfléchir et choisir ce qui en serait de ses parents ; il n’avait juste pas envie de la mêler à une telle histoire, qui avait pourtant été bouclée dix ans plus tôt de son côté.

Une fois les robes ramassées, Milena et son frère furent accompagnés vers une cabine d’essayage par une vendeuse, qui ne tarda pas à les laisser seuls, leur permettant donc de continuer tranquillement leur discussion – celle-ci s’étant tournée vers un autre point sensible : le célibat. Il ne cherchait peut-être pas assidûment l’amour de sa vie, mais il fallait avouer qu’il ne savait pas vraiment par où il était censé commencer, et comment tomber sur la bonne personne. Bien évidemment il n’y avait pas de solution miracle à tous ses soucis de coeur. « Ça ne tient souvent pas à grand-chose et puis rencontrer des amis de tes amis ne fait jamais de mal. » Leonardo ne put s’empêcher de sourire ; si Danny lui présentait des connaissances, il espérait qu’ils soient plus proches de ses 29 ans à lui que des 19 de son ami, histoire d’éviter des situations plus que gênantes. « J’te dirais ce qu’il en est. Avec un peu de chance, je serai pas tout seul au mariage. » En un rien de temps, Milena était sortie de la cabine d’essayage avec la première robe d’enfilée. Il lui fit un rapide topo, qu’elle écouta attentivement avant d’y réagir. « La robe est magnifique et je m’y sens bien mais… mettre en valeur mes jambes n’est pas vraiment quelque chose que je recherche, la cicatrice prend trop de place. » Il hôcha doucement la tête, se rappelant de l’accident qui l’avait envoyée à l’hôpital ; il se rappelait de la peur qu’il avait eu en apprenant la nouvelle, même si on lui avait vite expliqué qu’elle s’en était tout de même sortie. « Après, c’est loin d’être laid. C’est juste peu valorisant, mais ça contraste le buste donc… tant que tu te sens à l’aise dedans, c’est le principal. » Malgré le passage à un sujet aussi sérieux, il ne put s’empêcher de relever la mention du frère d’Eva – ce qui fit rouler Milena des yeux. « Bien sûr qu’il sera invité, c’est le frère de la mariée. Avant que tu te fasses des idées, il est venu récupérer son fils de quelques mois qu'Eva m’avait confié car elle avait une urgence. C’était sympa de le revoir. » Effectivement, c’était loin d’être une situation des plus excitantes pour rencontrer à nouveau quelqu'un, ce qui le fit tristement sourire. Milena n’avait vraiment pas de chance en la matière. « Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à me faire des idées, bien au contraire. Et si je pars en vitesse pour vous laisser un peu seuls lors du mariage, ce sera évidemment du pur hasard t’sais. » Mais peut-être qu’elle n’aurait pas besoin qu’il joue les Cupidons d’ici là, qui sait ?
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Message(#)how to be single - milena EmptySam 23 Juin 2018 - 17:19

Se retrouver dans un magasin de mariage alors que ton frère et toi aviez des vies amoureuses désastreuses, c’était un peu le comble il fallait l’avouer. Mais bon, tu étais prête à beaucoup de choses pour faire plaisir à Eva et aller acheter ta robe dans ce magasin n’était pas vraiment désagréable, c’était juste une piqure de rappel supplémentaire qui te rappelait bien que tu n’étais pas prête de te marier. Quand Leo te parla de sa vie amoureuse, tu te rendis compte qu’il n’avait pas plus de chance que toi et qu’il allait falloir que vous vous seriez les coudes pour ne pas terminer comme deux vieux avec leurs chats. Il n’y avait cependant rien de plus à dire à ce sujet voilà pourquoi tu laissais Leo t’entraîner sur une autre sujet tout aussi glissant qui était celui de vos parents. Tu ne comprenais pas ce que ces derniers avaient cherché à faire en lui envoyant un message d’anniversaire mais connaissant tes parents, il y avait certainement une raison derrière ça. Ils ne faisaient jamais rien au hasard. L’amour n’était pas la composante de leur mariage, la stratégie et la manipulation l’étaient. Tu décidais donc d’essayer d’en savoir plus à ce sujet d’une manière ou d’une autre par tes parents sans en faire trop non plus. Tu leur en voulais de ne penser qu’à eux et à leur intérêt sans se demander une seule seconde ce que ce genre de message pourrait avoir comme impact sur leur fils après toutes ces années de silence. Mais c’était vos parents, Leonardo savait mieux que personne comment ils fonctionnaient. Tu étais celle qui, avec Nunzio, avait gardé un lien avec vos parents. Cade et Leonardo avaient coupé le cordon dès qu’ils avaient pu le faire. Toi, tu n’en avais jamais ressenti le besoin parce que tu avais fait comprendre à tes parents que tu voyais clair dans leur jeu quand ils essayaient de te manipuler. Tu as toujours su que c’était ta mère qui t’avait poussée dans les bras de Tom et tu l’avais accepté parce que tu étais réellement tombée sous son charme et que tu avais pensé qu’à ce jour vous auriez déjà des enfants mais cela ne s’était pas passé comme prévu bien entendu. « Nah, t’en fais pas. J’ai pas envie que ça devienne quelque chose de bien trop important, ou qu’ils se fassent des idées. Je pense que je vais juste leur répondre merci, ou un truc du genre. Tu me diras s’ils t’en parlent, mais je t’avoue que ça m’étonnerait pas mal. » Tu hoches la tête. Tu comprends que Leo ne veuille pas donner à cet événement plus d’importance qu’il n’en a déjà pris dans ta vie mais par contre, tu es moins persuadée que lui que vos parents ne t’en parleront pas. S’ils ont une idée derrière la tête et s’ils ont besoin de toi dans leur plan, ils ne tarderont pas à te parler de ce petit message envoyé pour l’instant innocemment. Le truc c’est que tu es incapable de comprendre ce que tes parents pouvaient vouloir à Leonardo aujourd’hui. « Papa et maman ne font jamais rien dans le vent, tu le sais. Je pense que j’en entendrai parler à un moment ou à un autre. Ce qu’ils peuvent bien vouloir m’échappe complètement par contre. » Car tu doutais qu’ils veuillent aujourd’hui apprendre à connaître ce fils qu’ils ont presque effacé de l’histoire familiale. Non, il devait y avoir autre chose mais quoi ? Toi qui te vantais de bien connaître tes parents, tu étais incapable de le dire.

Alors que tu essayais les robes que tu avais sélectionnées, tu fis remarquer à ton frère que cela ne faisait jamais de mal de rencontrer les amis de ses amis. C’était un bon moyen pour rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas faire la bonne rencontre ? Même si tu t’étais rapprochée de ton frère, tu ne pouvais nier que tu ne connaissais pas très bien son entourage donc c’était un conseil vraiment aveugle que tu lui donnais. « J’te dirais ce qu’il en est. Avec un peu de chance, je serai pas tout seul au mariage. » Tu ne pas t’empêcher de sourire à cette idée. Si c’était le cas, tu seras vraiment très heureuse pour ton frère parce qu’il méritait de connaître l’amour, peu importe ce que cette histoire lui réservait. Tom s’était avéré être un connard mais il t’avait aimée pendant un temps et cette période restera une période que tu chériras toujours malgré tout le reste. « Fais-moi confiance pour venir régulièrement au rapport. » Lui dis-tu avec un clin d’œil alors que tu sortais de la cabine. Leonardo te donna alors son avis sur la robe que tu portais, un avis un tant soit peu mitigé. Depuis ton accident l’année passée, tu évitais les robes trop courtes car cette cicatrice en plus de n’être pas esthétique entraînait de nombreuses questions et tu n’avais pas envie de passer ce mariage à revivre l’accident de train. « Après, c’est loin d’être laid. C’est juste peu valorisant, mais ça contraste le buste donc… tant que tu te sens à l’aise dedans, c’est le principal. » Tu hoches la tête. Tu sais qu’il a raison au fond mais il reste cette appréhension en toi malgré tout. « Ce n’est que la première, j’en ai encore à essayer. » Dis-tu avec un sourire alors que tu rentrais de nouveau dans la cabine d’essayage. Après tout, tu en avais d’autres à essayer, peut-être que ces dernières seraient une meilleure combinaison pour toi. Tu parlais à Leo de tes retrouvailles avec Tony et du fait qu’il sera sans aucun doute au mariage vu qu’il était le frère adoré d’Eva. « Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à me faire des idées, bien au contraire. Et si je pars en vitesse pour vous laisser un peu seuls lors du mariage, ce sera évidemment du pur hasard t’sais. » Tu secoues la tête un peu malgré toi avant de sortir de la cabine avec une nouvelle robe. Tu ne doutais pas que ton frère s’éclipserait s’il pensait que c’était le bon moment au mariage mais tu doutais que Tony vienne non accompagné de toute façon. Et tu n’avais pas eu de nouvelles depuis votre dernière rencontre donc tu préférais ne pas trop te faire d’idées. « Je suis sûre que tu feras un très bon wingman. » Lui dis-tu pour le taquiner avant d’ajouter : « Mais Tony viendra certainement accompagné aussi. Enfin on verra bien. » Dis-tu avant de te regarder dans la glace. Cette robe tombait bien mieux sur tes jambes et mettaient en avant ta silhouette c’était évident mais tu ne pouvais t’empêcher de te demander si la couleur rouge n’était pas de trop. « Je ne suis pas certaine d’être une femme qui porte du rouge. » Dis-tu à ton frère. « Je ne sais pas quelle couleur je devrais porter en réalité … » Car le magasin devait avoir certains modèles en plusieurs couleurs.
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Message(#)how to be single - milena EmptyVen 6 Juil 2018 - 10:03

Si le fait d’acheter des habits pour un mariage avait été l’occasion pour les deux Grimes de se rendre compte d’à quel point ils étaient tous les deux à la ramasse niveau amours, tout n’était pas forcément à jeter d’une telle sortie. Après tout ils avaient aussi pu se retrouver dans des conditions bien plus agréables que la dernière fois, et ils passaient un très bon moment malgré des sujets de conversation pas toujours des plus joyeux. Malgré l’atmosphère bien trop agitée d’un magasin de robes pour mariées (entre autres), Leonardo ne regrettait pas d’avoir décidé d’accompagner Milena – même s’il n’avait eu le choix qu’à moitié, étant donné qu’il l’accompagnait au mariage d’Eva. Mais mine de rien, il avait pu lui parler de quelque chose qui le travaillait depuis quelques jours : le message de joyeux anniversaire que ses parents lui avaient envoyé. Si son aînée en était bien plus proche que lui, ça ne lui empêchait pas d’être au courant de ce que Leonardo en pensait, et elle comprenait très aisément ce qui lui posait souci dans une telle situation. Lui parler de ce qui s’était passé lui avait permis de mettre des mots sur ce qui l’embêtait, chose qu’il avait tendance à oublier de faire ; en règle générale, il passait son temps à ruminer ses soucis jusqu’à ce que ça explose, alors que parfois il suffisait d’en parler pour comprendre que ce n’était peut-être pas un aussi big deal. Pour le coup, il était bien content de pouvoir souffler maintenant qu’ils en avaient parlé. « Papa et maman ne font jamais rien dans le vent, tu le sais. Je pense que j’en entendrai parler à un moment ou à un autre. Ce qu’ils peuvent bien vouloir m’échappe complètement par contre. » Le Britannique haussa légèrement des épaules. Étrangement, il se sentait presque calme face à une telle perspective. L’idée que ses parents veuillent faire de lui une pièce de leurs plans ne l’enchantait pas spécialement, mais il avait Milena de son côté et il était à quinze mille kilomètres d’eux. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien lui faire, en fin des comptes ? « T’es censée rentrer à New York bientôt ? Ça fait un petit moment que je suis plus trop le planning des vacances américaines. » À vrai dire, il n’avait jamais vraiment prêté attention aux retours de ses aînés chez leurs parents. Il était bien rarement invité, et quand c’était le cas il ne prenait pas la peine de faire le trajet. Il aurait éventuellement pu retourner dans la Grande Pomme pour le plaisir de visiter une ville, mais la maison des Grimes n’aurait sûrement pas été une étape de son parcours. Mais pourquoi traverser le Pacifique pour voir une ville dans laquelle il avait passé toute son adolescence alors qu’il avait encore tellement de choses à voir en Australie ?

Suite à cela, les deux frangins prirent la direction des cabines d’essayages, Milena portant quelques robes à son bras. Elle ne tarda pas à y rentrer, laissant donc Leonardo s’appuyer contre un mur et attendre que sa sœur sorte pour donner son humble avis. « Fais-moi confiance pour venir régulièrement au rapport. » Il n’eut pas le temps de répondre à cette remarque, puisqu’elle venait lui montrer la première robe qu’elle avait décidé d’essayer. Si la robe était assez jolie, c’était les jambes qui posaient souci – et si Leonardo ne s’était jamais trouvé dans une telle situation, il comprenait aisément pourquoi sa sœur n’était pas forcément à l’aise avec un tel sujet. « Ce n’est que la première, j’en ai encore à essayer. » Une fois rentrée, elle évoqua le frère d’Eva – un certain Tony, dont Leo’ n’avait pas entendu le nom jusque-là – qu’elle avait récemment revu. Il ne put s’empêcher de la taquiner sur le sujet, même si elle n’en avait pas vraiment parlé en suggérant un éventuel intérêt d’une quelconque nature. Elle ressortit assez vite de la cabine, une nouvelle robe d’enfilée. « Je suis sûre que tu feras un très bon wingman. Mais Tony viendra certainement accompagné aussi. Enfin on verra bien. » Il ne put s’empêcher de rouler des yeux en souriant, pas étonné pour un sou. « Toujours aussi pessimiste à ce que je vois. Tu viens bien accompagnée sans être en couple. » Leonardo se promit de faire bien attention au dénommé Tony et son éventuel plus un, histoire de tirer les ficelles si besoin était. Il examina ensuite la robe que Milena venait d’essayer, même si elle ne semblait pas tout à fait convaincue. « Je ne suis pas certaine d’être une femme qui porte du rouge. Je ne sais pas quelle couleur je devrais porter en réalité… » Il prit un instant pour étudier la question, mais la réponse qu’il cherchait ne se fit pas attendre. « Du vert émeraude ? Pour le coup, il n’y a pas le côté intense du rouge, mais c’est pas une couleur fade au point où on t’oublie. Et pour le coup, ça irait très bien avec tes cheveux et tes yeux. » Les deux frangins avaient tous les deux les cheveux bruns, mais leur couleur des yeux était quelque peu différente. Dans un cas comme dans l’autre, ça s’accordait assez bien à une telle nuance de vert. « Et petit bonus, y’a des nœuds papillons émeraude. » Pour le coup, ça lui aurait permis de personnaliser un peu sa tenue et s’accorder à Milena sans trop en faire. L’idée de ressembler à tous les autres hommes en costard du mariage lui donnait moyennement envie, et s’il pouvait spice it up un peu, il n’allait pas cracher sur une telle opportunité. « Après je sais pas vraiment s’il y a un code couleur de prévu pour certains invités, mais voilà. Sinon il y a sûrement des rouges beaucoup plus foncés, ça va peut-être moins te gêner. » Dans tous les cas, il savait déjà que sa sœur allait briller qu’elle le veuille ou non – restait plus qu’à savoir dans quelle couleur.
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Message(#)how to be single - milena EmptySam 14 Juil 2018 - 10:24

Tes parents et leurs hidden agendas … Tu avais gardé un lien fort avec tes parents comparé à Leonardo ou Cade mais ce n’était pas pour cela que tu ne voyais pas clair dans leur jeu. Tes parents avaient toujours été de fins stratèges, ils avaient toujours un objectif à atteindre et pour cela ils étaient prêts à tout. Tu les avais vus à l’action, c’était assez étonnant. En grandissant, il était évident que tes parents ne s’étaient pas mariés par amour même si ta mère avait fini par aimer son mari mais même si cela n’avait pas été le cas, jamais ils n’auraient divorcés. Ils formaient une équipe redoutable et complémentaire et savaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre. C’était assez effrayant quand tu y pensais et tu espérais sincèrement que tu trouveras un partenaire avec qui tu formeras une équipe mais dont tu seras surtout éperdument amoureuse et inversement. Mais comme tu l’avais confié à Leo, ce n’était pas quelque chose qui se profilait pour toi dans le futur. Tu pouvais comprendre que le fait que tes parents l’aient contacté pour son anniversaire le troublait parce que ces derniers n’avaient pas été les meilleurs parents avec leur petit dernier quand ils avaient compris qu’il ne leur servirait pas à grand chose pour jouer à la famille parfaite et reprendre le cabinet de papa. Tu avais du mal à voir cette tentative de contact comme un acte innocent de leur part mais tu n’avais pas d’explication ni de réponse à fournir à ton frère pour l’instant. « T’es censée rentrer à New York bientôt ? Ça fait un petit moment que je suis plus trop le planning des vacances américaines. » Un petit sourire se dessine sur ton visage. Ah New York … C’est toujours avec un pincement au cœur que tu reviens sur les terres de ton adolescence. Tu aurais aimé pouvoir y passer le restant de tes jours mais la vie en avait voulu autrement et tu ne pouvais pas vraiment te plaindre de ta situation, il fallait l’avouer. A ta connaissance, depuis son départ pour l’Australie, ton frère n’avait jamais remis les pieds sur le continent américain montrant à quel point vos parents avaient déconné. « Non, je n’ai pas prévu d’aller à New York. Mais j’ai besoin d’aller plaider à Orlando pour une cliente et nos parents ont décidé de se faire un week-end en Floride pile sur ces dates. » Lui dis-tu un sourire en coin sur les lèvres. En réalité, cela ne te dérangeait pas de les voir même si tu te serais bien passée des remarques de ta mère sur le fait que tu n’aies personne dans ta vie et que tu n’étais pas mariée. Depuis ta relation avec Tom elle se contentait du minimum de commentaires mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.

Alors que tu essayais une robe après une autre, tu questionnais ton frère sur sa vie amoureuse et sur les rencontres qu’il pourrait faire grâce à ses amis. Tu espérais que ton frère serait plus chanceux que toi dans ce département mais c’était difficile à évaluer pour toi parce que tu ne savais pas vraiment à quoi ressemblait la vie amoureuse de Leo ou à quoi elle avait ressemblée. Tu étais bien moins curieuse et intrusive sur ce plan que l’on pouvait le penser. Tu parlais ensuite à ton frère de Tony que tu avais retrouvé par le plus grand des hasards à Brisbane vu qu’il s’avérait être le frère d’Eva. « Toujours aussi pessimiste à ce que je vois. Tu viens bien accompagnée sans être en couple. » En effet mais ce n’était pas ce que tu voulais dire. Tu voyais mal Tony ne pas venir accompagné d’une femme qui pourra être potentiellement autre chose qu’une amie. Et il n’allait pas venir avec sa sœur au bras, cela n’était pas possible de son côté. Mais seul l’avenir pourra vous le dire alors tu lui dis en haussant les épaules : « On verra bien le moment venu. » Tu ne savais pas à quoi t’attendre pour le mariage d’Eva mais tu auras une meilleure idée au fil des mois. Enfilant une nouvelle robe, tu sortis de la cabine dans une robe rouge qui ne te convainquit qu’à moitié. « Du vert émeraude ? Pour le coup, il n’y a pas le côté intense du rouge, mais c’est pas une couleur fade au point où on t’oublie. Et pour le coup, ça irait très bien avec tes cheveux et tes yeux. Et petit bonus, y’a des nœuds papillons émeraude. Après je sais pas vraiment s’il y a un code couleur de prévu pour certains invités, mais voilà. Sinon il y a sûrement des rouges beaucoup plus foncés, ça va peut-être moins te gêner. » Tu écoutais les conseils de ton frère car il avait toujours eu l’œil. Il avait raison, le vert émeraude pouvait être un bon compromis. Eva ne t’avait confié aucun code couleur ou quoi que ce soit de ce genre pour les invités donc tu allais te faire plaisir. « Tu as raison, le vert émeraude semble la meilleure solution. » Et peut-être que cette couleur attirerait moins le regard que le rouge vif dans lequel tu te trouvais actuellement. Tu rentrais de nouveau dans la cabine où tu avais sélectionné une robe de cette couleur que tu enfilais. Quand tu te trouvais devant le miroir, à côté de ton frère, tu lui dis : « Je pense que nous avons une gagnante. » La robe était magnifique et était un bon compromis entre les deux premières. « Tu vas devoir trouver un nœud papillon assorti désormais. » Lui dis-tu avec un clin d’œil mais tu ne doutais pas que le magasin avait tout ce qu’il fallait. Un peu plus de trente minutes plus tard, vous sortiez du magasin avec vos achats en vous dirigeant vers un salon de thé pour finir l’après-midi un sourire sur les lèvres.
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