| Cade Grimes - Family doesn't end with blood ! |
| | (#)Sam 31 Mar - 16:12 | |
|
Cade Grimes Call me Superman ! | Pièce d'identitéNOM ≈ Grimes. PRÉNOM(S) ≈ Cade, Andrew ÂGE ≈ 37 ans, né le 21/03/1981. LIEU DE NAISSANCE ≈ Londres. STATUT SOCIAL ≈ célibataire. MÉTIER ≈ Agent Fédéral aux US...en pause contrainte et forcée. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétéro, à 200% ! GROUPE ≈ 40 ans, mode d'emploi.. AVATAR CHOISI ≈ Jensen Ackles. | Les informations en vracCade est d'un naturel sociable...Sauf le matin où il lui faut bien trois ou quatre cafés non sucrés avant d'avoir les yeux en face des trous. C'est un fait, il n'est pas du matin. Et quand son réveil sonne c'est en bougonnant qu'il repousse le moment de mettre la main dessus. Le café ? Noir ! Et il peut en consommer plusieurs tasses dans la journée. C'est son carburant. ≈ Il est persévérant et va toujours au bout de ce qu'il fait, quitte à ne dormir que quelques heures par nuit. Oui, ça lui arrive très souvent. S'il a du mal à se lever le matin, c'est aussi parce qu'il aime travailler de nuit et en silence. Aussi, il cogite énormément quand il est seul chez lui. Quoi qu'il en soit, quand il commence quelque chose, il finit, peu importe ce qui se trouve sur son chemin. ≈ Il est amateur de belles voitures de collection. Il en possède d'ailleurs une qu'il chouchoute avec attention. Son "bébé". Voilà comment il appelle sa Chevrolet. Et il défend quiconque de la conduire. D'ailleurs, conduire, il adore ça. Ca ne le dérange pas du tout de faire des kilomètres et des kilomètres sans jamais s'arrêter. Il se considère comme un très bon pilote ! ≈ Il est séducteur, il aime plaire et il ne se prend pas la tête avec les relations sérieuses. Il estime que ce n'est pas pour lui. Oh il a bien eu une ou deux relations qu'il voyait se poursuivre dans le temps mais...depuis, il n'y tient plus. Son truc ? Charmer, partager une soirée, un moment et puis... passer à autre chose à la grande déception de quelques unes qui auraient bien aimé lui mettre le grappin dessus. ≈ Il use beaucoup de l'humour afin de ne rien montrer de ses sentiments réels. Sarcasme, ironie, il en fait parfois de trop mais c'est comme ça que les gens l'aime. Cela dit... il semble que pour certaines fois, ça cache des choses. Des sentiments plus... embêtants. ≈ Il déteste parler de lui. Il est très franc et n'hésite pas à lancer le mot qui fera mouche. Mais par contre... il devient très mystérieux quand il s'agit de parler de son passé particulièrement. ≈ Il a une sacrée dent contre ses parents, notamment contre son père qu'il estime avoir été trop dur. Il l'accuse aussi d'avoir monté la fratrie les uns contre les autres, d'avoir instauré une rivalité qui a demeuré. Il ne veut plus avoir de contact avec lui. Cependant, Cade tient à renouer le contact avec ses frères et sa soeur et leur prouver qu'ils ne sont pas différents les uns des autres. ≈ Il n'est pas fan des nouvelles technologies. Il a un smartphone bien évidemment mais ne s'en sert que pour le stricte nécessaire. Les applications et autres What's App, très peu pour lui. Il possède un ordinateur portable mais ne l'utilise que pour bosser. S'il pouvait revenir à un simple poste radio-CD posé sur sa table de chevet, il serait bien content ! ≈ Il évite les mondanités et a une sainte horreur de porter des costumes. "J'ai l'air d'un pingouin" voilà ce qu'il vous dira si vous le complimenter sur sa tenue de gala. Pourtant, son boulot lui a demandé de s'y adapter car la plupart du temps, il exerce en costume. Une règle qu'il adore enfreindre au grand malheur de ses supérieurs. ≈ Il donnerai sa chemise. Il est toujours prêt à aider son prochain, peu importe ce qu'il lui en coûte. On peut dire qu'il est altruiste et que, malgré ce qu'il dira, il fera toujours passer les autres avant sa pomme. C'est à l'intérieur de lui, il ne veut rien louper. En outre, il déteste faire des promesses et ne pas les tenir. C'est un signe de faiblesse qu'il ne se permet pas. Oui...il est aussi exigeant avec lui même. ≈ Il sait manier toute une série d'armes à feu mais préfère ne pas s'en vanter. Durant sa formation, il en a été obligé et bizarrement, il s'est tout de suite senti a l'aise avec un flingue à la main. Il n'est pas meurtrier dans l'âme bien sûr, mais il aime se protéger, lui et les siens. C'est un sentiment d'auto-défense dont il ne pourrait plus se passer. Il le faut pourtant, car il le sait, il n'est plus autorisé à se balader avec son arme de fonction partout où il va. Quant à son utilisation...oui, il y a eu recourt. Mais ça non plus, il ne le raconte pas à tout le monde. ≈ Cade aime beaucoup passer ses soirées dans des pubs. Il est amateur de whiskys, et quel autre endroit est mieux pour discuter avec de parfaits inconnus qui ne savent rien de sa vie ?! Vous pourrez même le surprendre à commander un bon burger bien gras. Parce qu'il adore ça...la bouffe calorique ! Là, il peut s'amuser sans que quiconque le ramène à ses problèmes de famille ou de boulot...enfin, presque. (il nous faut sept anecdotes au minimum).Le joueur derrière l'écranSur le net, on m'appelle Fax, mais appelez-moi Superman . J'ai trop d'années derrière moi, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à un Top Sites, et j'ai cédé à m'inscrire parce que Le scénario m'a inspiré. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) au moins une fois par jour. Mon personnage est un Scénario. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et Let's do this !.
- Code:
-
<pris>Jensen Ackles ≈</pris> cade grimes
Dernière édition par Cade Grimes le Mar 3 Avr - 19:37, édité 19 fois |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:15 | |
|
Il était une fois, mon histoire Family doesn't end with blood..."Mon premier souvenir ? C'était sans doute cette blague pourrie que j'ai faite à ma petit soeur le jour où j'ai voulu lui faire comprendre que j'étais l’aîné et qu'elle ne me piquerai pas ma place de chouchou. C'était surtout affectueux, vous l'aurez bien compris ! Elle devait à peine avoir 3 ans. Et moi, j'en avais 5. Je l'ai poussé dans son coffre à jouet vide, et me suis assis dessus plusieurs minutes pour l'empêcher d'en sortir. Elle criait et notre mère a débarqué dans la chambre en hurlant quelques mots en italien, sa langue natale. Une chambre, nous avions déjà chacun la notre à cette époque. Nous ne manquions de rien. A lui seul, papa ramenait bien plus d'argent qu'il n'en fallait pour vivre décemment. Mais ça... nous n'en étions pas conscient. Nous en voulions toujours plus, comme si c'était normal. Il était avocat et défendait de pauvres victimes innocentes. C'était comme ça qu'il me racontait ses exploits. Et moi, petit garçon qui voyait encore son père avec un regard brillant et bourré d'admiration, je buvais ses paroles. Je ne comprenais encore rien de ce qu'il faisait et j'aurais aimé garder cette vision de lui et de ses affaires. Aujourd'hui, c'est tout autrement que je le vois...
Revenons en à Milena. Ma pauvre petite soeur qui subissait mes blagues et la réalisation de mes idées les plus débiles. Je ne suis pas resté très longtemps jaloux de son arrivée. En vérité, j'ai très vite pris mon rôle d’aîné à coeur et j'ai toujours cherché à la protéger. De nos parents, y comprit. Nous habitions Londres. Une très belle demeure. Et nous paraissions être une famille modèle qui s'agrandissait rapidement. Derrière Milena, on avait accueillit mes deux petits frangins, et j'étais déjà devenu un petit garçon à la personnalité bien trempée quand ils arrivèrent parmi nous. Autant dire qu'eux aussi avaient subit les plus radicales de mes bêtises.
Je commençais, à partir de là, à me rendre compte de ce qui se passait chez nous. Nous étions quatre frères et soeurs, quatre adultes en devenir mais aux yeux de nos parents et surtout à ceux de notre père, nous étions surtout devenus quatre possibilités de faire perdurer les bons commentaires sur notre famille. Petit à petit, je sentais l'ambiance familiale se dégrader. J'entends encore les commentaires de mon père à l'oreille de l'un de mes frères, Léonardo me regardait...: "Regardes un peu ! Regardes ce que ton frère a fait ! C'est mal tu comprends ?! Dis lui que c'est mal !" Les yeux dans les yeux, deux adolescents se fusillaient du regard. "Toi au moins, tu ne risque pas de me décevoir !" que mon père lançait à mon frère en me toisant du regard. Sauf que... la semaine d'après, le modèle devenait le bouc émissaire. C'était comme ça. On nous montait les uns contre les autres pour faire de nous de véritables guerriers. Et moi, je réagissais. J'étais loin de me laisser faire et me forgeais le caractère. Je répondais, me rebellais d'une certaine façon. Et j’entraînais parfois Milena dans ma voie en la persuadant que nous n'étions pas de gentils petits soldats, devant obéir au doigt et à l'oeil au grand chef de la maison. J'essayais aussi de parler à Léonardo quand je le pouvais. Mais lui et moi, nous étions déjà si différents...
Je suis entré au collège à Londres. Au grand désespoir de mes parents, je n'étais pas très bon élève. La pression au sein de notre foyer était telle que je préférais de loin me lâcher à l'école, plutôt que de me concentrer sur mes leçons. Dés l'âge de 12 ans, on m'avait demandé ce que je voulais faire plus tard. Et cette question revenait sans cesse, tout le temps... si bien que j'avais fini par ne plus me la poser à moi même. Je me fichais bien du "plus tard", de l'avenir et de tout ce que ça représentait. Je voulais jouer au football, regarder mes premières scènes érotiques en douce à la télévision et cracher le plus loin possible dans la cour de récré. Tout ce qu'un adolescent typique aimait faire... Grâce à mon caractère sociable et sensiblement drôle, je m'étais fait un bon petit cercle d'amis et je commençais doucement à m'affirmer en tant que dragueur invétéré. A 14 ans j'avais déjà envie de voir bien plus loin qu'un simple baiser caché derrière des buissons. Précoce ? oui... je dois bien l'avouer. Et ce n'était que le début ! C'est aussi vers cet âge que mon côté nerveux et impulsif avait commencé à se développer...
"Quoi ?! New York ?! Sérieusement...?!!!" Je bouillonnais à l'intérieur. Mes yeux s'étaient plissés et restaient braqués sur le visage on ne peut plus sérieux de mon père. Ils m'avaient fait asseoir à la table de la cuisine. Ma mère était assise aussi. Mon paternel, lui, était debout près d'elle, les bras croisés. Il m'annonçait qu'on allait déménager. Pas seulement dans une autre ville ou une autre région non...on quittait le pays ! On s'installait aux États-Unis. Même langue certes mais rien à voir avec les coutumes anglaises. Et ce qui me faisait le plus chier en vérité, c'était de quitter mon petit confort. Et aussi...qu'on ne nous demande pas notre avis, à ma soeur, mes frères et moi ! "Très bien ! Alors, allez-y mais comptez pas sur moi pour vous suivre. J'reste là !" Moi aussi j'avais croisé les bras, comme pour défier mon père. J'étais radical et tout à fait sérieux. Je n'avais que 15 ans et j'étais toujours en contradiction avec lui. J'étais prêt à en venir aux mains ce soir là et il le savait. Il redoutait mes sautes d'humeur. "Je te rappelle que tu es mineur Cade. Ca veut dire que tu nas pas le choix. Demain soir, faut que toutes tes affaires soient emballées et prêtes à partir. Sans quoi, il faudra que tu t'armes de patience et que tu travailles pour mettre de côté chaque centimes qui te permettra de te racheter tout ça, là-bas !". Je n'ai jamais été quelqu'un pour qui l'argent est essentiel pour vivre alors, cette menace ne me faisait pas peur. Non. Mais si j'ai cédé, si j'ai empaqueté toutes mes affaires, c'était à cause du regard de Milena. Celui qui voulait clairement dire "Ne me laisse pas, Cade.". Celui-là, je ne pouvais pas aller contre...
Alors je me faisais toute une image peu agréable des États-Unis. En Angleterre, on apprend pas vraiment à adorer la culture américaine, c'est parfois même le contraire. Et je partais avec une certaine appréhension mais dans l'idée que là-bas, j'aurai tout à reconstruire et je le ferai comme j'en ai envie. C'était ce que j'avais fait. Peu de temps après notre débarquement, j'étais entré au lycée et cette période me révélait encore plus. Le football américain, ce n'était pas pour moi. J'avais décidé de faire du baseball encore une fois sous le regard noir de mon père qui savait que je m'impliquerais dedans, comme dans tout ce que j'entreprenais. La période fut aussi fructueuse en rencontres. J'avais deux amis qui me suivirent jusqu'à la fin du lycée et avec qui j'avais expérimenté toute sorte de choses... Alcool bien sûr, fiestas à gogo, mais aussi trafic de copies ou encore vol de scooter. Oui... j'étais loin du modèle idyllique du fiston à papa. Pire, avec mon père, ça n'allait plus du tout. Il détestait ce que je devenais et menaçait plusieurs fois de m'envoyer dans un camps pour adolescents compliqués. Ce qui me faisait bien rigoler. Je n'avais pas peur ni de lui, ni de ses menaces et le soir venu, je rassurais Milena. Je n'irai nul part.
La fin du lycée approchait déjà bien vite et je me souviens du soir qui précédait celui du bal de promo. Ce genre de soirées importantes qui comptent dans la vie de tous jeune américain mais que moi j'avais tendance à réprouver...sauf cette fois. Papa avait tenté une ultime conversation. Il savait que le choix d'études que je ferai ensuite déterminerait ma personne et surtout l'image que je renverrai de notre famille.Il était venu dans ma chambre et avait tout de suite enclenché la conversation.
" Ecoutes. Cade. Tu sais que ta mère et moi misons beaucoup sur ta réussite. Tout comme celle de ta soeur et de tes frères." Oui, ça je ne le savais que trop bien malheureusement. "Intégrer une fac de droit serait un choix raisonnable et ça t'ouvrirait des portes inaccessibles à vie pour certaines personnes !". Je l'avais laissé terminer son discours en ne l'écoutant qu'à moitié. Je connaissais déjà tout par coeur et la colère qui avait grandit tout au long de ces dernières années en moi, menaçait de jaillir. Je le regardais dans les yeux. "Je n'suis pas un de tes petits soldats que tu déplaces sur un champs de bataille." Il avait très mal prit cette remarque. Lui aussi était plutôt colérique. Il m'avait plaqué contre le mur de la chambre, me tenait par le col de mon pull et soutenait mon regard. Il n'avait plus à faire à son fils de 17 ans désormais... mais à un homme qui avait bien comprit que sa vie ne dépendait que de ses propres choix. On se toisait comme si tous les deux on était capables du pire. S'il me touchait, il ne me reverrait jamais. Finalement, il me relâchait en se rendant compte de son geste. Mais il n'allait pas laissé tomber aussi facilement...
D'abord, il ruina mon bal de promo. Comment ? Il était allé voir le père de Kate, la fille sur laquelle j'avais craqué et que j'avais invité pour la soirée. Il avait fait en sorte qu'il refuse que sa fille m'accompagne. Et puis, il était aussi allé voir le tailleur pour annuler les retouches de mon costume et carrément...son achat. J'avais passé le soir du bal assit sur le container à poubelles qui demeurait seul aussi, dans la ruelle perpendiculaire à la salle. Quand j'y repense, je me marre. Mais sur le coup, j'avais vraiment une de ces envies meurtrières qui montait en moi.
Ce fut ce sentiment, cette hargne qui me mit sur la voie d'un métier qui pouvait me correspondre. Les forces de police. Passer mes nerfs pacifiquement sur des gens qui méritaient. Et éviter des ennuis à de pauvres victimes. Ouais, ça me disait bien. Je commençais une formation au grand et total désespoir de mon père qui m'avait coupé les vivres. Il ne payait plus mon assurance voiture, ni même mon essence. Je du me résigner et prendre un petit boulot. J'étais devenu barman le soir dans un petit pub de Brooklyn. Pendant l'été, le projet de ma soeur devint plus concret: Partir en Californie pour étudier à Berkeley. J'aimais mes frères mais Milena était celle dont j'étais le plus proche dans la famille et la voir partir, seule, à l'autre bout du pays, c'était presque un déchirement. "T'es sûr que c'est une bonne idée ?! Il s'passe plein de trucs là bas...j'veux que tu sois en sécurité Milena !" Et puis j'avais réfléchis. Rien ne me retenait à New York. Les parents ne se souciaient plus de moi ou de mon avenir. Mes frères s'en sortaient sans moi. J'allais partir, moi aussi. J'allais la suivre et continuer ma formation en Californie et m'assurer que tout va bien pour ma soeur en parallèle. Mine de rien, la famille, ça compte.
J'ignore comment Milena avait prit cette nouvelle. Je n'avais même pas pris la peine de lui demander son avis. Il fallait dire que m'éloigner de mon père était la meilleure chose qui puisse m'arriver. Une fois sous le soleil de la Californie, j'étais devenu indépendant. Et j'adorais ça ! J'enchainais la formation, les examens physiques et moraux, le boulot pour subvenir à mes besoins: nous habitions, avec Milena, un bel appartement, suffisamment grand pour que nous ayons notre indépendance et être barman/serveur/homme à tout faire dans un bar-restaurant, c'était l'occasion de cumuler les rencontres féminines des plus charmantes. Je jouais sur le fait que j'allais devenir flic et que je savais manier une arme à feu pour me faire mousser auprès des femmes. Mon mètre 86 et mes yeux verts à l'italienne ne pouvaient pas leur faire refuser une ou deux nuits avec moi. J'aimais cette vie, j'aimais le contact permanent que j'entretenais avec Milena et le quotidien léger que je menais à la sortie de la formation. Quant à mon status, il changea bien vite. J'avais réussi l'examen d'entrée haut la main et j'endossais mon premier uniforme à l'âge de 23 ans, après m'être fait naturalisé américain. Une paperasse monstrueuse qui avait finit par payer !
Je ne changeais rien. Je ne m'attachais à personne. J'avais encore des contacts avec Jerry et Tod, mes deux compères du Lycée de New York qui passaient me voir de temps en temps et s'étonnaient de me voir devenu flic. Je prenais soin de Milena autant que je le pouvais et j'essayais d'entretenir le contact avec mes frères. Léonardo et moi, c'était difficile et ça, depuis le début. Mais j'essayais de faire de mon mieux pour qu'il voit en moi un grand frère aimant et non pas seulement l'ainé de la famille qui n'a pas réussi à satisfaire notre père. Quand Milena, m'annonça qu'elle retournait à New York, pour poursuivre ses études et qu'elle revenait aux "sources", je tombais de haut. De très haut. J'avais 25 ans et aucunement l'envie de retourner là bas. Après avoir discuté et m'être emporté contre elle au sujet de son départ, je la serrais dans mes bras à l'aéroport, regrettant amèrement sa décision mais restant sur la mienne. Mon visage ému enfouit dans le creux de son cou, je ne parvenais même pas à dé-serrer mon étreinte. "Fais attention à toi. S'il te plait." Je l'en suppliais presque. Je ne voulais pas qu'elle retombe entre les mains de papa et qu'il régisse sa vie comme il avait tenté de la faire avec moi. Je la regardais dans les yeux. "Appelles moi. Si y'a quoi que ce soit Milena, appelles moi !" C'était son choix, sa vie... je la laissais s'en aller, en priant intérieurement pour qu'elle soit heureuse. Je savais que je pouvais compter sur elle.
C'est à partir de là que j'ai commencé à bouger. J'ai rapidement déménagé à Boston. Là bas aussi j'ai loué un tout petit appartement. Je suis entré, en tant que Police Officer, au sein du poste principal de la ville. Et je me suis plongé corps et âme là dedans: me former, exceller, aller toujours plus loin. Ce qui m’intéressait, c'était débarrasser ma tête de toute hargne. Je passais du temps à l'entrainement de tirs et je devenais une référence en ce qui concernait le processus pour arriver au bout d'une "affaire". J'étais presque devenu l'enquêteur et le profiler officieux du poste.
J'habitais seul. Enfin...parfois j'avais de la compagnie. Mais bien souvent, c'était dans les pubs que je passais mes soirées, pour ne pas changer. J'avouais abuser quelque peu du whisky et me prendre quelques cuites mais, je restais jeune et je souhaitais encore profiter de chaque instant. Parfois, je retrouvais Milena et Leonardo pour des petites "réunions de famille" qui avaient bien du mal à porter leurs fruits. Je trouvais ça dommage. C'était en regardant mon frère que ça me faisait le plus mal. On demeurait encore des inconnus malgré les services qu'on pouvait se rendre...
Ce schémas de vie, il se répétait à Denver quelques mois où je m'installais. J'avais alors presque 30 ans et j'étais bien décidé à ne pas m'engager sur la voie de la construction d'une famille. J'ai pourtant connu une fille là bas... Elle avait 27 ans et je pense que j'avais développé certains sentiments pour elle. J'étais attaché à sa douceur, à ses yeux qui me réconfortaient à chaque fois qu'elle les posait sur moi. Ses caresses étaient une gourmandise qui j'avais appris à redemander. Je passais énormément de temps chez elle et j'avais mit un frein à mon côté séducteur pour un temps. Les choses s'accelerèrent quand elle me proposa d'emménager définitivement avec elle, et qu'un coup de téléphone de Los Angeles me promettait de grandes choses...
Mon boulot à Denver a été remarqué et le bureau fédéral d'investigation proposait de me rencontrer. Apparemment, après une longue formation et des examens complémentaires, j'aurais ma place au sein du FBI, dans les bureaux de LA. J'aimais beaucoup cette fille...Et elle représentait parfaitement la figure d'une future femme parfaite mais tout ça... c'était pas pour moi. Je n'étais pas fait pour me poser, pour avoir une relation durable... pour finir comme mon père ! Je choisis de m'envoler pour Los Angeles en plaquant tout, notre pseudo couple y comprit. Je ne lui avais laissé qu'un mot en quittant son appartement, alors qu'elle était déjà partie travailler. "Je ne suis pas cet homme. Je suis désolé.". Elle avait mon numéro et j'avais prié pour qu'elle ne rappelle pas. Ce serait bien trop compliqué de lui expliquer...
A Los Angeles, tout alla très vite. J'avais passé près de 8 mois à me former pour contenter les gens qui me promettait une place au FBI. C'était une occasion en or et à presque 31 ans, j'étais mit à l'épreuve sur ma première affaire. Ce fut un succès immédiat. Je venais de me faire un nom et on me faisait confiance. De là, on m'envoyait sur le terrain, mais aussi à l'étranger. Bizarrement, mes supérieurs comptaient sur moi pour les relations avec l'ASIS (Australian Secret Intelligence Service), le service de renseignements australien. J'étais amené à m'y rendre au moins 1 fois tous les deux mois. Beaucoup de choses, pourtant, m'amenaient à aller au delà des règles trop strictes du FBI Américain. J'étais constamment en contradiction avec mon boss, comme j'avais pu l'être avec mon paternel. D'ailleurs, il me faisait bien pensé à lui...toujours à la ramener pour des choses futiles qui ne me traversent même pas l'esprit ! J'avais aussi en tête de ne pas me laisser faire. Je voulais garder mon indépendance. Le costume obligatoire, très peu pour moi, quant aux délais pour rendre les rapports, j'avais bien du mal à les tenir. Je mettais parfois trop de coeur dans mes dossiers et m'acharnaient moralement contre certains suspects. Je devenais de moins en moins patient avec l'âge. Ou peut être que c'était après les coups de fils de ma soeur et ce manque de ma famille qui persistait !
"J'me marie mec ! En septembre, j'aurais la corde au cou !" J'en revenais pas. Tod, que je connaissais depuis le lycée avait trouvé chaussure à son pied. Lui qui avait pourtant collectionné les conquêtes, tout comme moi, se mariait. Il m'avait demandé, à moi, de lui organiser son enterrement de vie de garçon ! "Ça te donnera peut être des idées Grimes. T'as 35 piges, faut penser à t'caser !" hum, il était sérieux là ?! Oui apparemment. J'avais un voyage d'affaire prévu en Australie fin aout 2017. Alors, cette petite fiesta ne pouvait avoir lieu que là bas. Il n'y vit pas d'inconvénient et on se retrouvait avec Jerry et d'autres, à Toowoomba. Un club de strip-tease, pas très original certes...mais ça marchait toujours très bien, ce truc là !
Cette fille, très jolie, je l'avais repéré depuis un moment. Et j'avais décidé de lui offrir un verre pour engager la conversation. La petite fête était d'un ennui mortel et j'avais besoin d'une autre distraction. Dés le début, dés cette phrase cinglante qu'elle m'avait lancé, j'avais compris qu'elle n'était pas comme les autres. Elle avait du répondant. L'un de ces caractère à histoire que j'aimais découvrir. Malgré sa réticence première, elle céda et me parlait un peu d'elle et de son fils. Son expérience était loin de celle des jeunes femmes que j'avais l'habitude de cotoyer dans ce genre de club. D'un côté, elle me fascinait. Et avant qu'elle ne parte, je lui volais le baiser que j'avais en tête depuis le début avant de lui glisser de quoi l'aider, et retrouver son enfant. J'imaginais qu'on ne se reverrait pas du si tôt, puisque je devais repartir dés le lendemain soir pour Los Angeles. Cette rencontre avait été... différente mais pas désagréable loin de là.
S'en suivit une période compliquée au boulot. J'étais fatigué de voir autant de malades perturbés courir les rues et s'en sortir si facilement devant la justice parce qu'ils étaient finalement considérés comme "inconscient de leurs propres actes". Je manquais plusieurs entretiens avec mon boss et finalement, je tombais sur ce dossier... Un taré. Un psychopathe de 30 ans qui sévit dans le pays et qui est considéré comme très dangereux. J'ai du interroger celle qui était sa soeur jumelle et qui était supposée le connaitre mieux que personne. Cette fille, Joan... je la voyais souvent. Je passais du temps avec elle et elle m'aidait dans cette affaire. Parfois je constatais une hésitation quant à ce qu'elle ressentait pour son frère et ça me rappelait beaucoup de choses. Mais néanmoins, ça ne m'avait pas empêché de m'attacher franchement à elle. On avait passé le cap. On avait passé la nuit ensemble, et puis la suivante aussi. J'avais à coeur de la prendre contre moi et lui dire que tout irait bien. Mais je savais que ce ne serait pas le cas.
"Lèves les mains ! Lèves les mains !" Je le braquais dans ce sous-sol, j'étais prêt à l'arrêter et à l'embarquer pour le trainer dans un hôpital psychiatrique et qu'il n'en sorte jamais. Il m'écoutait. Il était devant moi, les mains en l'air et il me regardait. Ses réactions pouvaient nous mettre tous en danger. Sa soeur la première ! Puisqu'elle avait tenue à m'accompagner. Les larmes aux yeux et la peur au ventre, elle s'avançait vers lui. "J't'en prie Graham. J't'en prie.". Il avait encore son flingue à la main mais le canon vers le plafond. Et moi, je ne le quittais pas du regard. Joan pleurait mais le regardait aussi, les mains figées devant elle. "C'est fini Graham ! Lâches cette arme, tu pourrais blesser quelqu'un et je sais que ce n'est pas ce que tu veux." Elle essayait de le raisonner comme elle le pouvait mais je le sentais fébrile et prêt à n'importe quoi. Il serra les dents, me regarda avec une haine sans nom et me braqua rapidement à son tour... Joan me lança un regard de supplication, sachant bien que je pouvais tirer si je sentais que c'était nécessaire. Et c'était ce que j'avais fait ! Pour me protéger, et surtout pour protéger Joan, j'avais appuyé sur la détente et les trois coups étaient partis. Les balles avaient transpercé le corps du jeune homme, en pleine poitrine et il s'effondra sous le cri tellement blessant de sa soeur jumelle.
J'ai cogité pas mal de temps là dessus. J'ai vidé pas mal de verres de whisky aussi. Joan m'évitait, je savais qu'elle m'en voulait. Quant à mes supérieurs, ils jugèrent que j'aurais pu faire autrement... que j'aurais pu éviter ça. "Agent Grimes, vous devriez prendre quelques semaines de vacances...". C'était une façon intéressante de m'avouer que j'étais mis à pieds. On me laissait pourrir avec ça dans mon coin. "Veuillez me remettre votre arme de fonction et votre insigne.". Les dents serrées, la colère grondait en moi. J'avais tout posé sur le bureau et sans un mot, je lui avais tourné le dos et j'avais claqué la porte derrière moi...
Avec un autre verre à la main, j'étais chez moi, dans mon canapé. L'écran de mon ordinateur était ouvert et j'avais qu'une envie... tout envoyer balader. Dans un excès de rage, je me levais et balançais mon verre à l'autre bout de la pièce. Ce fut un appel de Milena qui parvint à me calmer, quelques jours plus tard. Je ne lui dis rien de ce qui s'était passé et elle, elle m'invitait à Brisbane en Australie. Là bas, mes frères et ma soeur se réuniraient pour fêter des anniversaires. Je ne lui promis rien mais au fond, j'avais déjà décidé d'y aller.
Quand j'avais tiré ce jour là, dans ce sous-sol. J'avais retiré un frère à sa soeur... moi aussi j'avais une soeur. J'avais deux frangins aussi et il était temps. Il était grand temps de les retrouver et de reprendre mes esprits autour de ma famille. Peut être que l'ASIS m'ouvrirait les bras, peut être qu'ils auront un poste à me proposer. Je misais là dessus. Il fallait que je parte... "
Dernière édition par Cade Grimes le Mer 4 Avr - 6:45, édité 39 fois |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:19 | |
| bienvenue avec l'excellent choix de scénario courage pour ta fiche |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:20 | |
| Bienvenue par ici |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:23 | |
| |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:25 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:31 | |
| |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 16:32 | |
| Merci à tous les deux. J'ai trouvé le chemin petite soeur ;) |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:03 | |
| |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:03 | |
| Bienvenue à toiiii Super choix de scenario ! Tu es vraiment bien entouré (a) |
| | | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny
Harper#1 • Mo#1 • Jayden#2 • Tony#2 • Ezra#2 • James#1 • Harper & Judy
Inscrivez-vous à → la salle ←
RPs EN ATTENTE : Aaron • Joshua RPs TERMINÉS : Jayden (event Brisbuddies) • Ezra#1 • Evie#7 • Katherine#1 • Shaun#1 • Izan#1 • Anthony#1
Past lives
- Spoiler:
CHELLY - After all that we've been through, I know we're cool.
TAYLOR BROTHERS
CHASEY - If our love is wrong, then I don't ever want to be right.
CHEVIE - All I can say is it was enchanting to meet you
AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Sam 31 Mar - 17:03 | |
| Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:05 | |
| super choix de scénar bonne chance pour la rédaction de ta fifiche |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:09 | |
| BONSOIR CHER FRERE Ravi de te voir par ici, j'espère que tu te plairas parmi nous Si besoin est, comme Milena, tu sais où me / nous trouver Et bonne chance pour ta fiche ! |
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:11 | |
| BIENVENUUUUUUUUUE et merci de tenter notre petit scénario Tu le sais déjà, mais vraiment, n'hésite pas à nous contacter pour la moindre question bon courage avec le reste de ta fiche - :
|
| | | | (#)Sam 31 Mar - 17:15 | |
| Bienvenue |
| | | | | | | | Cade Grimes - Family doesn't end with blood ! |
|
| |