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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyJeu 5 Avr 2018 - 6:48

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"Tu verra elle est parfaite. Et puis ça te fera du bien de sortir un peu au lieu de rester enfermé". Le smiley qui avait suivit le message avait suffit à dresser sur les lèvres de Lonnie un sourire timide alors qu'il tentait - depuis une bonne heure maintenant - de domestiquer ses cheveux. Leena était sa meilleure amie, et comme toutes les meilleures amies dignes de ce nom il fallait qu'elle lui organise un rendez-vous sous peine de se voir retirer le trophée de bf exemplaire qu'elle avait obtenu des années auparavant. Lonnie ne s'était jamais vraiment rendu à un rendez-vous, il avait eu des aventures - certaines plus longues que d'autres - mais n'était jamais resté assez longtemps avec une femme pour éprouver ce sentiment qui fait trembler les mains et qui noue le ventre. La lumière verdâtre de sa minuscule salle de bain lui renvoi dans le miroir l'image d'un mec stressé à deux doigts de vomir tout son petit déjeuner sur ses chaussures. On aurait dit un gamin de quinze ans, soucieux de plaire à la fille la plus populaire du lycée et qui - dans une tentative vaine - s'efforce de dresser sur un visage un masque de confiance qui finira sûrement pas se briser. Il est, de toute façon, trop tard pour faire marche arrière et l'heure du rendez-vous se rapproche dangereusement d'un Lonnie qui n'a pas encore eu le temps de choisir une chemise potable et qui traîne son âme désespérée dans la chambre à la recherche d'un haut s'accordant avec la couleur brune de son chino. Vngt minutes plus tard et une dizaine de chemises gisant sur le sol de sa chambre comme autant de petits corps demandant de l'attention, le policier s'empresse d'attraper les clés du cadenas de son vélo (merci madame la voisine d'avoir appeler la fourrière et d'avoir dénoncé la pauvre voiture mal garée devant chez lui) et de se diriger vers la sortie. Il ne fallait pas réfléchir une minute de plus sous peine de poser un lapin à la pauvre fille qui allait se retrouver coincée avec lui ce soir. C'est Leena qui a choisi le lieu, ça se voit aux lanternes qui éclairent la devanture mais aussi à l'atmosphère bobo-chic-hipster que cet endroit dégage. Dans la vitrine Lonnie recoiffe une mèche rebelle qui, décidément, ne souhaite pas lui donner une allure convenable, avant d'ouvrir la porte et de chercher des yeux une femme matchant la description que Leena lui a vivement faite par sms quelques heures plus tôt. "Une jolie blonde avec un air malicieux" qu'elle avait donné pour seules indications. Se frayant un passage entre les hipsters venus déguster un verre de vin français et les mères de familles venues oublier leur gosses dans un gros cosmo, Lonnie parviens enfin à distinguer une blonde assise seule à une table. Inspirant tout l'air dont il capable, se forgeant une détermination de fer afin de ne pas prendre ses jambes à son cou, le policier s'avance doucement vers la table et ose un regard vers la blonde. « Bonsoir. Lonnie. Désolé du retard j'ai essayé dix chemises avant de venir ici. » Quand ses yeux se relèvent vers le visage de la blonde, magnifique certes, le policier a cette drôle d'impression de l'avoir déjà croisée quelques part, et même du lui avoir fait la moral. « On se connait non ? » Faisant glisser sa veste de sur ses épaules pour la pendre contre le dossier de sa chaise Lonnie s'en détourne pas pour autant le regard et continue de fixer la jeune femme comme un détraqué. « Je vous ai pas arrêtée il y a quelques semaines ? » Maintenant persuadé d'avoir déjà croisé la jeune femme Lonnie ne peut retenir un rire qui s'écrase entre ses lèvres alors qu'il se promet, intérieurement, de retirer à Leena son trophée de la meilleure des meilleures amies.

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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyJeu 5 Avr 2018 - 16:29

Des heures. Greta avait passé des heures dans son dressing et le sol de sa chambre ressemblait désormais à un champ de bataille. Des robes, essentiellement des robes, et pas n’importe lesquelles puisqu’elles illustraient à elles seules l’ensemble des différentes collections des Sighbury, ses chers parents qui lui fournissaient bien évidemment ses tenues. Il lui arrivait de se vêtir d’autres marques, mais la fille des créateurs sortaient rarement avec un look casual. Encore moins pour un first date. First Date, comme la chanson de Blink 182 qu’elle écoutait en boucle et très, très fort pour se dandiner comme une folle - comme si cela allait atténuer la pression qui bouillait en elle. Greta Jones en blind date, comme si l’amour était une chose qu’elle ne craignait pas déjà assez. Heureusement, rien de concret, et au pire des cas, elle gagnerait probablement un ami. Cette idée ne réussissait pas à la calmer et depuis que ce sms s’était affiché sur l’écran de son iPhone, son attitude avait totalement changé. De petits pas lents pour se déplacer dans son loft, elle était maintenant en train de courir partout, affublée d’escarpins. too much. Mais comment était-elle censée s’habiller pour ce fichu rendez-vous? Leena l’avait forcé à s’y rendre mais n’avait pas envoyé de notice. Ce mec est un amour, il est adorable et finalement, il est comme toi, un peu seul…. Leena était arrivée avec des arguments de choc même si, depuis leur rencontre, Greta n’était plus si seule que ça. Cependant, rencontrer un homme qu’elle lui conseillait et qui se sentait seul n’avait pas semblé être une si mauvaise idée que ça. Et il lui était maintenant impossible de reculer à maintenant … vingt minutes de l’heure fatidique. Fuck. Elle était en retard et même si la jolie blonde avait réalisé qu’elle n’aurait pas forcément du s’apprêter autant, il était trop tard et c’était vêtue d’une robe rouge extrêment - trop - sexy que Greta s’était dirigé vers le lieu du rendez-vous. « Hey, salut… J’ai essayé le double de robe mais j’avoue que maintenant j’ai honte de me lever pour te dire bonjour, je crois que j’ai abusé. » L’humour était la meilleure arme de Greta et l’arrivée de Lonnie l’avait rassurée sur un point, elle n’était pas la seule à avoir voulu se mettre sur son 31. Puis, en relevant la tête, son assurance de façade retomba totalement et son air choqué pouvait témoigner de l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait. Quelle était la probabilité que Leena choisisse de lui arranger un rendez-vous avec un flic qui a failli lui passer les menottes ? Bien sûr, se faire passer les menottes par un garçon qui avait le physique de Lonnie aurait été très excitant dans un autre contexte, mais pas celui de l’époque. « Je plaide coupable, c'est bien moi. Mais je redis haut et fort que je ne suis pas une voleuse ! Je peux même payer l’addition de ce soir pour le prouver. Enfin, si tu te décides à rester... » D’une fâcheuse habitude était né un quiproquo monstrueux. En courses, Greta mettait souvent les articles qu’elle ne pouvait plus porter dans ses seules mains dans son sac jusqu’à les amener en caisse. Evidemment, reproduire ce geste dans un magasin de vêtements n’avait pas été judicieux, le faire sous les yeux d’un policier, encore moins. Mais alors, se retrouver en rendez-vous avec ce même flic, là, on frôlait réellement la stupidité.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyVen 6 Avr 2018 - 12:55

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Elle était belle, pas de doute là-dessus. Mais outre l'incroyable élégance et la symétrie déconcertante du visage de la blonde, Lonnie était persuadé de l'avoir déjà croisé quelque part et même de lui avoir sorti les répliques cultes du flic en train de faire son devoir. « Hey, salut… J’ai essayé le double de robe mais j’avoue que maintenant j’ai honte de me lever pour te dire bonjour, je crois que j’ai abusé. » Alors qu'il prenait place en face d'elle, le regard toujours bloqué sur ses yeux (pour éviter aussi de glisser un regard malvenu à son décolletée), le policier ne pu retenir un sourire à l'entente des premiers mots que la blonde avait pour lui. Dans sa robe rouge qui lui allait à merveille elle avait l'allure d'une femme d'affaire prête à le dévorer au moindre faux pas qu'il ferait sans doute tellement il était nerveux. « Celle-ci te vas très bien, tu es très élégante. A côté de toi j'ai l'air d'un clown dépareillé. » Loin d'avoir un charisme de fou et un physique de magazine Lonnie pouvait quand même compter sur sa fidèle alliée, la galanterie, pour faire impression sur la jeune femme et peut-être décoincer un peu cette situation qui faisait un peu tâche dans le paysage. Il avait l'impression d'être le centre de l'attention des mères de familles et des traders qui avaient fait de cet endroit leur quartier général. Alors qu'il faisait glisser sa veste pour marquer un peu plus son envie de rester d'appendre à connaître cette que Leena avait décrite comme "parfaiiiiite" (avec autant de "i", oui) pour lui, le policier ne pouvait s'empêcher de détailler ce visage qu'il associait malencontreusement à une aventure de vol à l'étalage survenu quelques semaines plus tôt. « Je plaide coupable, c'est bien moi. Mais je redis haut et fort que je ne suis pas une voleuse ! Je peux même payer l’addition de ce soir pour le prouver. Enfin, si tu te décides à rester... » Un rire satisfait (bon flic Lonnie) s'écrasa entre les lèvres du policier qu'il fixa son regard sur la carte dressée devant eux. « Alors... Qu'elle est la chose la plus chère ici... » Frottant doucement sa barbe avec ses doigts dans une tentative d'expression dubitative Lonnie redressa le regard vers elle (Gretchen ? Quel bordel ce soucis de ne pas savoir retenir les prénoms) avant de sourire comme un idiot. « Je reste avec plaisir. Je voudrai pas décevoir cette robe que tu as mis tant de temps à choisir. » Ses mains viennent s'écraser contre le tissu de son pantalon pour y enlever la sueur de l'excitation et du stress qu'il a ressenti avant de venir et qui fait encore couler quelques gouttes de sueur contre son front. « De toute façon j'ai eu la version de la vendeuse et elle correspondait à la tienne. » Commandant une bière à la serveuse qui attendait depuis quelques minutes maintenant, les bras sur les hanches et l'air faussement aimable, Lonnie se fit par prier pour reporter son regard sur la jeune femme. « Mais tu m'as gâché mon quota d'arrestation. » Un autre sourire se dresse sur ses lèvres alors qu'il remercie, secrètement, Leena qui pouvait maintenant garder son trophée et l'exhiber fièrement car il se pourrait que cette soirée ne tourne finalement pas au vinaigre.

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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyLun 9 Avr 2018 - 15:00

Lonnie était simple mais Greta ne pouvait s'empêcher de sourire en analysant son rendez-vous de ce soir. Après tout, il était normal de regarder un peu la personne avec qui elle allait passer la soirée, et puisque Lonnie s'avérait être le type d'homme de Greta, son regard s'efforçait de ne pas trop insister pour ne pas que ça devienne gênant pour lui. Son regard enfantin mêlé à son allure viril avait quelque chose de très attirant et la jolie blonde se laissait charmer sans même s’en apercevoir, son sourire pour seule preuve. Ignorant ses yeux qui s'efforçaient de ne pas tomber dans son décolleté - finalement, le choix de la robe n'était peut être pas si mal - la jeune femme répondit à sa remarque par un sourire. « J’ai la phobie des clown et je peux t’assurer que tu ne ressembles absolument pas à l’un d’entre eux. Et merci pour le compliment, elle me va mais pour enfiler ce genre de tenue, crois moi qu’il faut beaucoup d’endurance. » Greta lui sourit en repensant à la difficulté avec laquelle elle avait du fermer cette robe si serrée. Rire de tout et n’avoir honte de rien était sa façon de faire et elle s’étonnait de rester totalement elle-même face à Lonnie, un sentiment agréable qui présageait une bonne soirée. Soudain, un éclat de rire vint secouer la jeune femme qui fut surprise par la répartie du policier. Prendre ce qu’il y avait de plus cher car elle payait, bravo. Mais Greta ne voyait réellement aucun problème à régler le montant de l’addition, ses parents et son succès Londonien lui permettant de vivre plus que confortablement. Et puis, l’égalité des sexes devait marcher dans les deux sens ! « Au fait, moi c’est Greta. Je ne me suis pas présentée, le fait de tomber sur quelqu’un qui m’a arrêtée m’a un peu déstabilisé je dois avouer. Je préfère repréciser, pour éviter un moment de gêne plus tard dans la soirée si tu avais oublié le prénom donné par Leena... » Greta parlait beaucoup et ne pouvait s’empêcher de sourire bêtement, un sourire qui s’agrandit lorsque Lonnie lui annonça qu’il restait. Elle avait peu de doute, mais l’entendre lui avait fait plaisir. Visiblement, ce garçon avait de l’humour et ils étaient faits pour s’entendre. « Qui sait tu pourrais bien avoir l'occasion de me repasser les menottes... » Malaise. Alors que ce début de soirée s’annonçait plutôt bien, Greta venait probablement de passer pour une folle. La phrase était totalement sortie de son contexte et Greta était maintenant en train de piquer un fard. « C'est pas du tout du tout ce que je voulais dire... je voulais dire genre si je pars sans payer ou quoi, pour ton quota… Merde désolée c'est super gênant...» Un éclat de rire secoua finalement les deux jeunes, montrant à Greta qu'elle n'avait pas tant de raison que ça d'être aussi stressée et que la soirée n’allait pas s’écourter à cause de sa maladresse. La timidité de Lonnie liée à la maladresse de Greta devait être drôle à voir de l’extérieur mais pour être celle qui le vivait, la jeune femme trouvait ça parfait. Il était attendrissant et loin de ses allures de flic, semblait être le partenaire idéal. Bien sûr, ce rendez-vous était en tout bien tout honneur et Greta était loin de s’imaginer avec un homme après s’être fait briser le coeur. Pour autant, ce soir, elle se sentait bien et profitait du moment, contente de l’idée - pourtant farfelue au départ - qu’avait eu Leena. « Mettez nous votre bouteille de vin la plus chère. On verra après ce qu’on souhaite manger. » annonça-t-elle à la serveuse qui si elle continuait à les fixer ainsi, n’aurez probablement pas de pourboire. Certes, la discussion évoquait arrestation et menottes mais ce n’était pas une raison. En commandant, elle avait lancé un regard de défi à Lonnie. Greta ne souhaitait pas se vanter et montrer qu’elle avait de l’argent, juste suivre la plaisanterie de son rendez-vous de ce soir.  « Je prends une bouteille au cas où tu veuilles te joindre à moi après ta bière. » Les boissons elles aussi indiquaient que les deux personnes semblaient être totalement opposées mais il suffisait de les regarder pour comprendre que la réalité était tout autre.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyMer 18 Avr 2018 - 15:14

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Ils étaient tout les deux intimidés, ça se voyait aux regard vifs et discrets, aux mains moites et aux sourire rougissants que Lonnie et Greta s'échangeaient pour combler un peu le vide de ce premier rendez-vous. Lonnie n'avait pas cette habitude de sortir avec des femmes, le boulot lui prenait beaucoup trop de temps et comblait le vide que cette solitude pouvait lui offrir quand il se retrouvait seul le soir chez lui. Le visage coloré d'un rose qui trahissait son inquiétude de ne pas être à la hauteur de Greta et de la magnifique robe qu'elle avait vêtue ce soir (il avait peine à imaginer qu'elle avait fait cet effort pour lui) le policier passa rapidement une main dans ses cheveux pour tenter, une nouvelle fois, de dresser les mèches rebelles sur son crâne. Elle avait de la repartie, un sens de l'humour que Lonnie appréciait et qui faisait dresser un sourire sur ses lèvres. « Donc je ne pourrai pas essayer de te charmer avec le coup du lapin dans le chapeau... Mince, toute ma stratégie tombe à l'eau. » Il esquissa un nouveau sourire alors que la tension commençait à retomber entre les deux et qu'une atmosphère plus propice s'installait enfin, éliminant la gêne des premiers instants. Tout ça était si loin de leur première rencontre qui avait bien failli se terminer par un tour au poste pour la jeune femme alors que Lonnie pensait l'avoir surprise en plein shoplifting, et ça n'était pas pour le déplaire que de savoir que Greta avait assez d'auto-dérision pour laisser derrière eux cette histoire et tout ce qu'elle pouvait apporter de gêne. « Merci pour le petit rappel, je dois avouer que j'ai un peu de mal avec les prénoms. » Lonnie reposa la carte devant lui et plongea son regard dans celui de la blonde (en essayant toujours de ne pas glisser sur son décolleté pour ne pas mettre un terme à cette soirée) « Mais maintenant je ne pourrai plus jamais dissocier ton prénom de cette robe. » Et Greta pouvait maintenant apercevoir le côté timide de Lonnie qui rougissait de nouveau en baissant le regard sur la table afin d'éviter celui de la blonde. Il se maudissait intérieurement de ne pas être celui qu'elle attendait, un gars sur de lui à qui rien ne faisait peur, mais peut-être qu'elle appréciait ce côté de lui, et dans ce cas là la soirée s’annonçait plus que prometteuse. Les paroles de la jeune femme lui coupèrent l'herbe sous le pied alors que la discussion s'égara sur l'usage des menottes, autant professionnel que récréatif, et Lonnie pouvait sentir ses joues s’enflammer alors qu'il bafouillait une réponse. « Hum... On gardera ça pour un autre moment parce que là je suis en civil. » Ce quoi il ajouta un sourire timide mais sincère afin de remplir cet instant d'autre chose que de gêne. Voir Greta se débarrasser de cette situation tant bien que mal était un moment phare dans la soirée de Lonnie et le rire qui avait suivi était le témoin que la situation était en train de se décoincée pour les deux et que le policier passait un très bon moment. « J'y penserai la prochaine fois. » Le policier rajouta un clin d’œil à sa phrase alors que la serveuse s'approchait d'eux avec autant de nonchalance que lui permettait sa position (elle aurait préférée être ailleurs et ça se voyait énormément sur son visage). La blonde commanda un bouteille de vin, entraînant un levé de sourcil ainsi qu'un sourire joueur sur le visage de Lonnie. « Si c'est un défis sache que je ne pourrai pas te suivre très longtemps. La police n'est pas généreuse avec ceux qui ne remplissent pas leur quota. » La redondance de la blague allait finir par être leur inside joke à eux, et ça plaisait à Lonnie de savoir qu'il était ce détail dans la vie de la jeune femme que personne d'autre ne pourrait être. « Je suis plus que décidé à rester ici avec toi, enfin si tu ne vires pas avant la fin de la soirée en prétextant que tu as oublié d'éteindre ton four. » Faisant glisser sa bière contre ses lèvres Lonnie n'avait pas décroché son regard de Greta, et il savait très bien qu'il aurait du mal à ne pas passer une bonne soirée en présence de la blonde et de son attitude qui avait tout pour plaire au policier. « Alors, à part voler les honnêtes travailleurs, qu'est-ce que tu fais pour pouvoir prendre la bouteille de vin la plus chère de la carte ? Et ne me dis pas le trafic de drogue par que là tu y aura le droit, aux menottes. » Lonnie était maintenant convaincu que Leena avait fait un bon boulot en les réunissant tout les deux.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptySam 21 Avr 2018 - 14:35

Son manque d’assurance apparaissait aux yeux de Greta comme un réel atout et c’était avec beaucoup de mal qu’elle s’empêchait de fixer Lonnie en souriant. La confiance en soi était quelque chose que la jeune femme cultivait depuis toute petite, son milieu laissant peu de place à la timidité et au manque d’assurance. Greta était habituée aux nouvelles rencontres, elle savait se présenter et se mettre en valeur et elle était rarement mal à l’aise. Les points positifs à être née de parents célèbres étaient minces selon elle, mais elle était plutôt contente d’être aussi sociable. Pourtant, même la personne la plus charismatique au monde pourrait perdre ses moyens dans un contexte pareil. Un rendez-vous à l’aveugle, qui plus est avec quelqu’un qui voulait nous arrêter, tout était réuni pour ne pas se sentir à l’aise. Greta n’était donc pas bien mieux que Lonnie, le même rose aux joues à chaque mot prononcé, les mains moites et cette même façon de parler vite et beaucoup pour essayer de masquer cette nervosité ambiante. « Oh, dans tous les cas, il en faut beaucoup pour me charmer... » Greta leva vers le jeune homme un regard malicieux. Clairement, cette phrase était un mensonge et quelques rendez-vous avec lui suffiraient probablement à la charmer pour de bon. Il lui plaisait et cela devait être évident pour toutes les personnes présentes dans le bar tant son rire était parfois exagéré et ils ne devaient également pas être sans remarquer le nombre incalculable de fois où la blonde replaçait ses cheveux derrière ses oreilles. Tout le monde devait voir ce qui se passait mais, une chose rassurait Greta, Lonnie, lui, ne devait probablement s’apercevoir de rien. Il paraît en effet que les hommes sont très mauvais pour réaliser quand une fille s’intérésse à eux, et c’était tant mieux, sinon, elle aurait été très vite démasquée. « Je peux te l’offrir si tu l’aimes autant cette robe, super cadeau pour une éventuelle petite-amie ! »  L’auteure s’était rarement sentie aussi pathétique et sentait que ses répliques étaient dignes des pires séries télévisées dramatiques. Cette phrase n’était même pas une tentative de savoir si le policier avait quelqu’un dans sa vie : elle osait espérer que non sinon, venir ici ferait de lui un garçon à éviter. Peut-être était-ce une tentative vaine de se donner l’air inaccessible et de mettre un peu de flou sur l’issue de ce premier rendez-vous. L’air timide de Lonnie - qui ne cessait de la faire craquer - lui montrait déjà qu’elle devait en quelques sortes paraître inaccessible à ses yeux et elle voulait remédier à cela. Sa venue à Brisbane lui avait permis de fuir la notoriété et de pouvoir vivre comme tout le monde et elle souhaitait que cela continue. Bien sûr, certains australiens la reconnaissaient et elle retombait souvent dans sa vie passée mais tout était bien différent que ce que c’était à Londres. Une chose ne changeait pas, c’était son compte en banque et ce qu’elle venait de commander était loin de laisser planer le doute sur sa situation financière. « C’est pas un défi, je suis juste totalement accro au bon vin français. Et je n’ai aucun problème avec le fait que ce soit la fille qui paye l’addition mais si vraiment ça te gêne on pourra essayer d’atteindre ton quota ensemble, j’ai un don pour repérer les absences de clignotants ou autre grillage de stop ! Vous êtes jamais là au bon moment, seulement pour embêter les innocents comme moi ! » Greta avait ri bêtement quand Lonnie était revenue sur cette histoire de menottes. Si elle avait évité la conversation car cela devenait extrêmement gênant, elle devait avouer que ces idées ne la laissaient pas indifférente. Il fallait rester sérieux pour le moment, se contrôler pour se connaître et faire les choses dans les règles de l’art. Soudain, après que son esprit se soit libéré d’une ou deux idées coquines, Greta se mit à songer à la réaction de Lonnie s’il apprenait qu’elle était fille de créateurs et auteure et, comme s’il lisait dans ses pensées, la question était tombée. « Bon, apparemment tu voulais rester et tu ne peux pas savoir combien ça me fait plaisir, même si j’aurais été capable de boire la bouteille seule... » elle rit avant de continuer. « Eh ben, et promets moi de ne pas te sauver en courant, en fait, je suis auteure. J’ai écrit un roman et il a eu son petit succès à Londres… Accessoirement, je suis la fille des créateurs Sighbury, qui ont par exemple dessiné… ma robe. » Greta avait parlé en baissant les yeux, ne voulant pas donner l’impression de se vanter et encore moins d’effrayer son partenaire. Elle voulait que la soirée continue de la même façon, d’égal à égal. Surtout qu’il fallait se l’avouer, le métier de flic était bien plus sexy que tout ce qu’elle venait de dire.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyJeu 26 Avr 2018 - 13:48

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Toutes les expériences amoureuses de Lonnie s'étaient terminées de la même façon: la fille avait pris ses jambes à son cou et il ne l'avait plus jamais revu. Point. C'était sans doute ce manque de confiance en lui (ou bien le fait qu'il était constamment plongé dans le boulot) qui faisait fuir les femmes et les potentielles rencontres qui préféraient les bras réconfortants d'un grand gaillard à l'allure viril qui écrasait Lonnie sous le talon de sa chaussures. Toutes, sans exception et sans compter l'amourette de vacances qu'il avait eu quand lors de sa septième année et qui c'était soldée par échange de cailloux pour symboliser l'amour éternel entre lui et la fillette aux couettes dont il n'avait jamais retenu le prénom. Il avait même déjà imaginé tous les scénarios de ce soir, ils étaient au nombre de trois, et à chaque fois il perdait la chance que l'histoire aille plus loin. Mais ça c'était avant de croiser le regard déstabilisateur de Greta et tous les efforts qu'elle faisait pour le mettre à l'aise alors qu'elle ne transpirait pas non plus la totale confiance mais plutôt l'incertitude et la peur de se retrouver en face d'un malade mental qui allait lui demander "pour combien tu me vends tes culottes ?". Impressionné par la blonde (comme il était impressionné par tout le monde de toute façon) Lonnie s'était pourtant laissé aller au grès de la conversation, devenant plus entreprenant afin de faire comprendre à Greta qu'elle lui plaisait plus que de raison et qu'il ne voulait pas que ça se finisse en échange de babioles et un absence de rencontres à la fin de ce rendez-vous. Reprenant du poil de la bête, le regard plus charmeur que jamais et l'envie de bien faire lui guidant à travers à la conversation, Lonnie avait soulevé un sourcil lorsque la blonde avait précisé être difficile à charmer. Le policier n'avait jamais réussi à jouer les grands romantiques dans les, courtes, relation qu'il avait pu avoir, cependant il sommeillait en lui un Hugh Grant en puissance (le genre à tenir les portes et à apporter des fleurs tous les jours, juste comme ça) qui ne demandait qu'à être réveillé. « Je suis prêt à tenter le coup. » Au regard malicieux qu'elle lui avait lancé Lonnie avait répondu par un sourire sincère afin de bien faire comprendre à Greta qu'il n'était pas là juste pour passer une bonne soirée mais qu'il envisageait, déjà, un second rendez-vous où il amènerait les fleurs juste pour la voir sourire. Lonnie n'avait pas lu le grand livre "comment savoir si vous plaisez à une femme" et n'avait donc aucun moyen d'être sûr que la soirée se passait aussi bien pour la blonde que lui, si ce n'est qu'elle replaçait délicatement ses cheveux derrière son oreille et qu'elle lui lançait quelque fois des regards soupirant accompagné d'un sourire. Il n'en fallait pas plus au policier pour essayer de décoder, à la manière des grands inspecteurs, les petits signes que Greta lui envoyait de temps à autre. Il manqua de s'étouffer avec sa bière (sacrilège) quand la belle lui prétexta une petite amie qui porterai la si joli robe qu'elle portait ce soir et qui mettait en valeur tous les atouts que la jeune femme avait voulu montrer. Essuyant son menton du coin de sa serviette il ria un instant avant de sentir ses joues prendre une nouvelle teinture rosée. « Encore faut-il en avoir une. » Il n'était pas difficile de croire le policier encore célibataire, et ce malgré l'insistance de sa mère qui voulait le précipiter dans le mariage et la famille, si bien qu'il adressa un énième sourire à Greta avant de reprendre une gorgée de courage liquide. « Et elle te vas beaucoup mieux à toi. Je voudrais pas te déshabiller alors que c'est toi qui paie l'addition. » A peine les mots avaient ils franchis sa lippe que Lonnie s'empourpra de nouveau, cachant ses dernières paroles derrière ses mains qui s'écrasèrent contre son visage, auto facepalm pour se punir d'être aussi maladroit. « C'est pas ce que je voulais dire... enfin.. si.. mais.. » Il s'enfonçait de plus en plus dans la bêtise et décida alors de noyer tout ça dans le reste de sa bière qui n'avait pas fait long feu. Bien, en plus de le prendre pour un cinglé elle rajoutera alcoolique à la liste. Lonnie dévia la conversation sur le vin pour passer à autre chose et oublier ce moment peu gracieux de son existence qui rajoutait une pierre de plus à l'édifice "vieux célibataire qui nourris le chat de la voisine". « Pas de problèmes, je prend note et je t'appelles la prochaine fois que je pars en patrouille. Si jamais tu te débrouilles bien je pourrai même te donner un badge que tu pourra exhiber fièrement. » Le corps relâché (il faut dire que la bière aidait Lonnie à se sentir de plus en plus à l'aise, tout comme Greta qui était d'une joie de vivre déconcertante) Lonnie buvait les paroles de la blonde et ne pouvait pas s'empêcher de la fixer en souriant bêtement comme un enfant. Il voulait en savoir plus, la connaître, savoir ce qu'elle aimait et ce qui lui faisait dresser les poils sur l'échine, tout savoir d'elle pour s'enfoncer un peu plus et se laisser charmer par Greta que sa mère aurait décrite comme la femme parfaite. Alors qu'il servait un nouveau verre de vin il haussa un sourcil à l'entente du métier de la jeune femme et du milieu duquel elle venait. Ils n'avaient pas évolués dans le même monde et c'est aussi ce qu'il lui plaisait, encore un peu plus, chez la blonde. « Alors tu dira merci à tes parents qui m'ont offert de très beaux cadeaux ce soir. Ta présence et, oui, toujours cette robe qui me hante. » Lonnie redressa son verre pour le glisser contre ce lèvre avant de se pencher vers la blonde, pour être plus près certes, mais aussi pour montrer son intérêt. « Et tu écrit quel genre de bouquin ? Si ça se trouve tu me fera aimer les romans, parce que à part les rapports qui s'entassent sur mon bureau je parcours pas beaucoup de livres. » Greta avait effacé toutes les anciennes histoires de Lonnie, avait balayé de la main la fillette aux couettes et son caillou, et même la fille avec qui il avait connu à l'école de police et qui lui avait pris sa vertu. Pour le moment le policier ne voyait qu'elle, et il espérait que cette aventure continue plus loin que le dessert.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyDim 29 Avr 2018 - 11:27

Se laisser aller n’avait rien de bien évident, il était souvent difficile de lâcher prise et d’oublier un instant de tout contrôler. Pourtant, à cet exact moment, Greta ne pensait à rien d’autre qu’à ce qu’elle était en train de vivre. Ses histoires d’amour avaient toutes été vaines et avaient même connu un arrêt prolongé après sa rupture avec Charlie. Si ses romans en parlait, la jeune femme était loin de croire en l’amour et si ce tête à tête avec Lonnie lui laissait l’impression d’une certaine facilité, sa méfiance n’était jamais bien loin. Pourtant, celle-ci ne pointait pour le moment pas le bout de son nez et Greta appréciait pleinement l’instant. Mais comment rester de marbre face à quelqu’un qui vous attire ? Si en arrivant à Brisbane Greta avait souhaité s'éloigner de tout ce qui l’effrayait à présent, le snobisme et les personnes nées avec une petite cuillère en argent dans la bouche, avec Lonnie, elle était servie. Ce garçon dégageait une simplicité certaine, tout en gardant une certaine classe, un petit quelque chose qu’il était difficile de décrire mais qui la laissait rêveuse. Puis, quand celui-ci annonça sans attendre qu’il était prêt à tenter de la séduire, c’était son coeur qui fondait un peu plus. Lonnie était incroyablement charmant. « C’est très flatteur tout ce que vous êtes en train de me dire M. le policier. Par contre, comment être certain que cette robe m’aille mieux qu’à une éventuelle autre femme si celle-ci n’existe pas ? » Les maladresses de Lonnie n’avaient pas fini de faire sourire Greta qui enchaînait maintenant son second verre de vin, sentant déjà l’alcool venir réveiller son instinct de séduction alors qu’elle se penchait un peu plus sur la table pour discuter avec son prétendant. En effet, le jeune homme venait d’affirmer que la fameuse robe rouge allait mieux à Greta qu’à sa petite amie potentielle, pourtant, comme il l’avait dit, il n’en avait pas. Tout cela amusait Greta et elle commençait à sentir l’intérêt du jeune homme pour elle. Visiblement, la jolie blonde n’était pas la seule à laisser le malaise s’installer avec des phrases beaucoup trop tendancieuses. Bien sûr, au fur et à mesure que la soirée avançait, la facilité de la conversation entre les deux jeunes gens augmentait et ces petites phrases passaient de plus en plus facilement. Ils s’attiraient et Greta trouvait le jeu amusant, même si, encore une fois, c’est la futilité d’un moment pour le moment tout nouveau qui l’empêchait de trop se creuser la tête. Si elle revoyait Lonnie, si tout cela allait plus loin, sa méfiance reprendrait le dessus et ce ne serait pas facile pour le jeune homme de la conquérir définitivement. « Je serai curieuse de te voir en patrouille, et je suis sûre que je serai un bon élément, vraiment ! » Greta était effectivement piquée par la curiosité et voulait en savoir plus sur le quotidien de celui qu’elle était tout juste en train de découvrir. « Je leur passerai le message, ils seront ravis d’apprendre que j’ai frôlé une arrestation mais que, finalement, j’ai réussi à me mettre un flic dans la poche. Enfin, je dirais que j’ai gagné ta confiance avec le vin et non pas avec la robe, mon père appréciera plus. Bon, c’est vrai qu’ils apprécieraient que tu aimes leur création... » Greta avait laissé sa phrase en suspend et avait de nouveau relevé vers Lonnie des yeux malicieux alors qu’elle traçait des ronds sur le bord de son verre à vin avec l’index. Elle entendait par là que son père ne serait pas duppe et comprendrait clairement que le jeune policier avait aimé la robe car elle était portée par sa fille, et non juste pour la qualité du tissu. « Des romans d’amour… rien d’exceptionnel... » En restant très vague sur le sujet, Greta évitait là de parler de sa rupture qui était au centre de son livre. Et, surtout, elle pouvait plus facilement axer la conversation sur Lonnie. « Et alors ce métier ? Ca ressemble à quoi une journée dans la peau de Lonnie ? Ton dernier gros coup, c’était quoi ? » Animée par le vin, Greta débordait d’enthousiasme quant aux récits possibles de la part de Lonnie. Elle l’imaginait en train de transborder des substances illicites ou autres objets de contrebande d’un véhicule clandestin à sa voiture de police, ou à courir après l’ennemi. Il était clair que son imagination débordait et des explications de la part du jeune homme sur sa position étaient les bienvenues.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyMar 1 Mai 2018 - 14:35

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they tried to tell me you're cold, and you're impossible to hurt. now i've heard that said about the both of us, they should put it on a t-shirt

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Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur ce qu'elle avait de spécial. Ce n'était ni son visage, bien qu'elle soit d'une beauté naturelle et époustouflante, ni la manière qu'elle avait de le regarder mais Lonnie pouvait sentir l'atmosphère se faire de plus en plus électrique autours d'eux. Il en avait oublié les autres, les clients qui partageaient un verre entre collègue et qui n'avaient sûrement pas remarqué le petit jeu qui était en train de se dérouler sous leur yeux. Loin d'avoir assez de confiance en lui pour exprimer à quel point Greta lui plaisait, le policier avait tout de même réussi à se sortir les doigts assez pour reprendre du poil de la bête et affronter le regard inquisiteur de la blonde qui avait tendance à lui faire perdre la tête. Le rose ne montaient plus à ses joues comme quelques minutes auparavant et il avait enfin compris que pour se sentir à l'aise avec quelqu'un il fallait déjà se sentir à l'aise tout court. Alors Lonnie avait détendu sa mâchoire, si crispée que les mouches auraient pu en faire une piste d'atterrissage, et relaxé le reste de son corps en prenant une position plus confortable sur sa chaise. C'était si facile de se sentir à l'aise avec Greta que ça en était presque inquiétant. "Si ça se trouve c'est une sirène qui veut juste me bouffer la tête" traversa l'esprit du policier pendant quelques secondes avant d'être effacé par un des sourires que la blonde lui accordait après un trait d'humour. Ses lèvres s'étaient pincées alors que Greta évoquait une potentielle petite amie et Lonnie avait essuyé la gêne de son visage contre la paume de sa main. « Disons qu'en plus d'être très belle cette robe est magnifiquement bien porté. » Si la blonde n'avait pas encore compris les intentions du policier c'était un signe de plus du destin pour rappeler à Lonnie qu'il était destiné à être seul toute sa triste vie. Désinhibé par le vin si gracieusement offert par Greta (même si Lonnie l'avait encore en travers de ne pas pouvoir lui offrir de belles choses) le policier enchaînait les maladresses de paroles et s'enfonçait un peu plus dans la pathétique, ce même pathétique qui ferait sûrement fuir la jeune femme à la fin de la soirée sans même une poignée de main compatissante. Il repris ses esprits et dirigea la conversation sur le boulot, une chose dont il n'avait aucun mal à parler car c'était la seule occupation de ses journées depuis des années. Lonnie haussa un sourire sur ses lèvres en imaginant la blond à ses côtés pendant les interrogatoires, agissant comme une partenaire par laquelle il serait trop distrait, et son esprit s'égara sur la vision de Greta en uniforme.... Secouant la tête pour faire sortir cette, si belle, pensée de sa tête Lonnie avait rempli son verre de vin d'une main tremblante.  « Je peux déjà dire que tu es meilleure que la plupart des mes collègues. Et puis ça me changerai d'avoir enfin quelqu'un de sexy a côté de moi, sans vouloir offenser mon partenaire Alan. » Un clin d’œil, un sourire, assez pour attirer l'attention de la belle sans trop en faire et tomber dans ce lourd jeu de séduction que la plupart des hommes menait et qui finissait toujours par une main aux fesses et, accessoirement, des doigts pétés par les demoiselles en colère. Lonnie en apprenait déjà un peu plus sur les parents Greta et faisait un pas supplémentaire dans sa vie, si bien qu'elle ne pourrait bientôt plus ce passer de lui (du moins dans l'esprit aviné du policier qui s'imaginait beaucoup trop de choses). « Tu leur précisera bien que j'ai renoncé à cette arrestation, je voudrais pas avoir l'avocat familial sur le dos parce que j'ai touché à leur fille. » Et puis de toute façon il n'avait pas les moyens d'engager un avocat pour le défendre, alors c'était perdu d'avance. Lonnie avait baissé le regard un instant sur le doigt de la blonde qui traçait des ronds contre le bord de son verre, et ce geste simple suffisait pour faire dresser un sourire sur les lèvres du policier. Il était nul avec les femmes et la séduction mais il savait décrypter le langage physique, c'était d'une utilité même dans son boulot, alors il était plus qu'heureux de savoir la blonde séductrice et intéressée. « C'est très bien les romans d'amour, ça intéresse beaucoup de personnes. Et c'est autobiographique ? » Lonnie avait laissé sa question planer le temps de quelques secondes avant de glisser son verre contre ses lèvres, sans pour autant détourner le regard de celui de Greta. Mais la blonde avait changé de sujet comme si cette question était le chat noir de son existence et, en bon gentleman, le policier était passé outre pour ne pas déranger la jeune femme et la mettre mal à l'aise. « Ça ne ressemble à rien de ce que tu as vu dans les films, je saute pas d'immeubles en feu après avoir sauvé des orphelins. » Elle était peut-être déçue de s’apercevoir qu'il était loin des flics de séries, ceux qui font sauter leur chemise en gonflant les pectoraux, mais elle apprendrait tôt ou tard le véritable contenu de son métier si ils étaient amenés à ce revoir (et Lonnie y comptait). « Je suis à la brigade des affaires familiales, c'est pour tout ce qui touche de près ou de loin à des conflits entre parents qui toucheraient les enfants de quelques manières que ce soit, ou bien un vieil oncle tordu qui malmène les gosses en les punissant trop sévèrement. » Le regard du policier s'était assombri alors qu'il reculait un peu sur sa chaise, détournant les yeux de la blonde pour passer à autre chose qu'aux histoires compliquées qu'il rencontraient dans son boulot. « C'est moins fun que d'écrire des bouquins mais c'est ce que j'ai toujours voulu faire alors... » Lonnie avait souris, mollement, en attrapant son verre de vin pour faire passer la gêne qui s'était installé entre Greta et lui. « Et mon dernier gros coup c'est quand j'ai empêché une auteure, assez célèbre et particulièrement jolie, de voler des vêtements dans un magasin. J'en suis pas mal fier de celle là. » Qu'il reprenait avec redondance pour faire descendre la pilule dans le fond de sa gorge. « Sérieusement... mon métier n'est pas très drôle et je voudrais pas gâcher ce super moment qu'on passe tous les deux avec des histoires de flic. » Les coudes posés sur la table pour se rapprocher de Greta le policier avait replongé ses yeux dans ceux de la blonde pour y chercher le moindre signe d'inquiétude qui l'aurait poussé à s'enfuir dès qu'il aurait le dos tourné.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyMer 9 Mai 2018 - 10:09

L'atmosphère était apaisée, plus rien à voir avec leur première rencontre. Plus rien à voir avec ce moment, où, alors qu’elle se rendait gentiment à la caisse pour payer ses articles, Lonnie l’avait arrêtée et avait fouillé son sac. Amusée de la situation, sur le moment, les choses avaient été bien différentes. Maintenant, elle osait le regarder dans les yeux et même s’autoriser à s’y perdre tant ils étaient captivants. A moins que ce ne soit lui, elle ne savait plus trop. A force de compliments, Greta avait baissé les armes et profitait de chaque instant. « Je ne sais pas si je mérite tous ces compliments, je vais finir par rougir. Mais, t’as peut-être remarqué que c’est le cas depuis le début du repas, donc finalement ça ne change pas grand chose ! » En quelques mots Greta avait accepté de montrer à Lonnie combien elle était intimidée. Plutôt que d’être gênée par tout ça, elle avait décidé d’enfin montrer combien il était naturel pour elle comme pour lui d’être dans cet état de nervosité. Un état bien difficile à dissimuler, même si l’assurance prenait peu à peu le dessus. « J’avoue qu’en m’imaginant en uniforme de flic j’ai plus en tête l’image d’un enterrement de vie de jeune fille un peu foireux que quelque chose de sérieux, c’est pas évident d’avoir cette image de fille superficielle ! » Greta se dévoilait sans même s’en rendre compte, la conversation était simple et limpide, comme le verre d’eau qu’elle s’autorisait à boire pour faire une pause dans tout ce vin qu’elle avait déjà ingurgité. Une chose était sûre, Greta savait qu’elle possédait un physique avantageux mais était loin de trouver ça avantageux. Pour ce rendez-vous, certes, ça l’était, mais pas dans la vie de tous les jours car elle était loin d’être une blonde écervelée. « L’avocat de la famille ne s’attaquerait probablement pas à un policier, ton statut te protège pas mal en fait ! Et comme je te dis, mes parents vont être ravis si je fréquente un policier, ils me sauront en sécurité. » Encore une fois, la jeune auteure laissait présager qu’il était possible pour elle et Lonnie de se revoir, de se permettre d’écrire quelque chose. Elle le faisait subtilement, cette peur de l’engagement lui collant désespérément à la peau. « Tu penses que les romans d’amour intéressent aussi les flics ? Ou qu’ils ne lisent que des polars, en mode déformation professionnelle ? » Greta doutait que son roman soit réellement apprécié par Lonnie et ses collègues et les imaginer tous en train de lire des romans policiers pour s’inspirer ou conclure une enquête la faisait sourire. Éludant discrètement la question, ne voulant pas répondre positivement à la question de Lonnie sur le côté autobiographique de son histoire, Greta plongea à nouveau dans son vin. Parler d’une histoire ratée n’était sans doute pas la meilleure façon de charmer un homme et elle lui expliquerait son passé en temps voulu. Pas ce soir, pas maintenant, alors qu’elle passait un si bon moment. Elle refusait que Charlie en fasse partie et vienne lui gâcher cela. « Oh.. je vois… mais ce n’est pas top dur tout ça psychologiquement ? Tu dois voir des trucs affreux… » Pensive, la jeune femme continuait à siroter tranquillement son vin liquoreux, et, alors que les plats arrivaient enfin, elle songeait déjà au café gourmand - cookie, moelleux au chocolat et calissons - qu’elle prendrait en dessert. Le verre qu’ils devaient prendre ensemble s’était étalé sur un dîner, ce qui ne déplaisait pas à la jeune femme, pendue aux lèvres de Lonnie. Puis, réalisant le ton lourd que prenait la conversation, elle ajouta. « Mais en fait tu as abusé de ton badge de flic pour me mettre le grappin dessus, c’est pas ton domaine visiblement ! » Feignant un air outrée, Greta lui avait souri pour montrer qu’elle plaisantait. Attendant son dessert, elle devrait durant le reste de la conversation se contenter de ses spaghettis aux fruits de mer, avec des coquillages comme les coques ou les palourdes, la seule “viande” qu’elle s’autorisait encore à manger.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyJeu 10 Mai 2018 - 11:27

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Lonnie n'était pas du genre à croire aux comptes de fées, aux histoires qui se terminent pas une beau et niais "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" qui l'avait toujours fait tiré la langue de dégoût lorsqu'il était plus jeune et qu'ils considérait toujours comme des carabistouilles. Loin d'être le prince charmant dont toutes les femmes rêvent en secret Lonnie s'était toujours contenté de n'être que l'ami sympa que l'on enlace à la fin de la soirée mais qu'on appelle jamais après. Et pourtant, malgré les airs de princesse que pouvait - parfois - afficher Greta, le policier pouvait déjà s'imaginer une histoire, un bout de chemin qu'ils pourraient peut-être construire ensemble si l'avenir était du genre clément avec le jeune homme. Souriant comme un ignare, à l'image d'un Dingo au rictus sympathique bien qu'un peu effrayant, Lonnie avait bu les paroles de la blonde sans en perdre une seule miette, et quand elle s'était mise à rougir sous le coups des compliments qu'il dévoilait en cascade, il tomba un peu plus sous le charme de l'auteure. Marraine la bonne fée c'était-elle enfin penchée sur son cas ? A t-elle réussir à sortir Lonnie de sa solitude si rondement menée que s'en était maintenant devenue une seconde nature ? L'esprit du policier avait à peine le temps de s'égarer qu'ils reprenaient déjà ce petit jeu de séduction digne des plus grand films Disney (même si Lonnie était loin de posséder le compte en banque du prince de Cendrillon ou bien même le carrosse qui allait avec). « Je ne prendrai pas en compte tes rougissements si tu fais abstraction des miens. Je suis sur que je ressemble à timide dans Blanche-Neige. » Et ils avaient presque la même taille, chose que je remarquerai sûrement la jeune femme lorsqu'ils seront debout et qu'elle le dépassera d'un bon dix centimètres, vingt si ses talons sont en accord avec sa robe. La bouteille de vin descendait plus vite que de raison et laissait le champ libre aux langues déliées et aux regards joueurs que les deux s'échangeaient depuis le début de ce rendez-vous, et quand Greta lui révéla que, pour elle, l'uniforme de flic n'avait d'équivalence que les enterrements de vies de jeunes filles Lonnie ne pu s'empêcher de rire. « C'est pour mon deuxième métier. Tout le monde ne se peut pas se permettre de vivre dans un château alors je suis obligé de faire du strip-tease pour mettre du beurre dans les épinards. » Le policier avait affiché un visage plus que sérieux l'histoire d'un court instant afin de faire tourner l'imagination de Greta avant d'hausser un nouveau sourire sur ses lèvres. « Non, les femmes ne paieront jamais pour me voir me déshabiller. J'ai pas le corps d'Hercule. » Vrai, même si les entraînements régulier avec Kane avaient dessinés la silhouette du jeune homme il n'en restait pas moins un peu gringalet. Plus le temps passait et plus Lonnie arrivait à construire un schéma plus complet de la jeune femme, schéma qui lui plaisait beaucoup et qui n'avait encore un pas un seul défaut, en lui posant des questions personnelles afin de savoir si ce rendez-vous était un tremplin pour une histoire plus sérieuse. « Tant mieux, je suis soulagé de savoir comme mon badge me protège des problèmes avec tes parents. Parce que j'ai pas de lampe magique qui pourrait me sauver d'un procès. » Il n'avait pas appuyé, exprès, sur les dernières paroles de la jeune femme qui ouvrait une possibilité d'évolution à ce premier rendez-vous, histoire de ne pas passer pour un gros lourd mais ça n'était définitivement pas tombé dans l'oreille d'un sourd. «C'est un mauvais cliché, tous les flics ne sont pas obsédés par les polards mais la plupart sont trop macho pour oser avouer lire des romans d'amour. A l'occasion du me donnera le titre de tes œuvres, que je puisse y jeter un coup d’œil » Afin de savoir vraiment si c'était autobiographique, puisque Greta avait évité la question et que Lonnie était trop poli pour insister. Quand la discussion était retombée sur le propre métier du policier il avait eu ce regard vide qu'il a toujours quand il doit parler de lui. Les attitudes à la Gaston s'effondre et le torse retombe alors qu'il pince ses lèvres contre son verre et que la belle lui offre un regard désolé. « Disons que certains jours sont meilleurs que d'autres, mais c'est l'histoire de la vie. » Qu'il avait répondu en haussant les épaules pour ne pas avoir en rajouter, pour ne pas que sa langue dévie sur sa mère en prison ou son père au cimetière. Tous les deux avaient encore des part d'ombres qu'ils tentaient de cacher, pour que l'autre ne voit que les bons côtés et pour garder ce moment digne de la belle et le clochard (qu'il avait toujours adoré). Les plats étaient arrivés pour les libérer, délivrés de cette ambiance tendue que Lonnie ne voulait pas imposer au rendez-vous il était de nouveau emprunt à un sourire alors que la jeune femme lui faisait la leçon sur cette intervention malvenue qui les avaient lieu en premier lieu. « Effectivement c'est pas mon domaine mais ce badge me permet de faire beaucoup de chose. Et puis c'est la seule idée que j'ai sur le moment pour t'aborder. » Incapable de faire le Pinocchio devant la blonde Lonnie avait enfourné une bouchée de son plat (délicieux, soit dit en passant) tout en continuant de sourire comme un idiot. « Si tu as des choses que tu as toujours eu envie de faire mais que la loi t'interdit c'est le moment de me demander, de toute façon je sens bien que je peux déjà rien te refuser. » C'était à son tour de se livrer un peu plus, de faire comprendre à Greta que ce soirée pouvait aller plus loin si elle le désirait, si elle était d'accord pour un vivre un rêve bleu avec lui et son vélo en guise de tapis volant.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyMar 22 Mai 2018 - 5:32

Greta essayait de se rappeler la dernière fois où elle avait eu une discussion avec un homme qui n’était pas un ami proche. Elle avait beau se creuser la tête et se remémorer la dernière fois où elle était allée à un rendez-vous avec un homme, elle ne s’en souvenait pas. La raison à cela était simple : Greta se refusait à tout rapprochement avec le sexe opposé depuis sa rupture avec @Charlie Hazard-Perry il y’a de cela maintenant bientôt dix ans, et après sa nuit avec @Isaac Jensen qui l’avait laissée dans une situation délicate. Depuis, le jeune homme avait connu un moment bien trop délicat et Greta avait maladroitement coupé les ponts. Devenue solitaire et maladroite en amour, ce n’était ni avec @Porthos O'Neill, son vieil ami, ou @Mason Bowers, rencontré un peu plus tôt, qu’elle aurait pu participer à un dîner comme celui de ce soir. « Je trouve que le rouge nous va plutôt bien, alors, on ne va pas s’attarder sur ça ! » Encore une fois, Greta tournait en humour ce qui la rendait nerveuse. Le rose de leurs joues n’était certainement pas le plus intéressant ce soir. Rapidement, Lonnie avait lancé une énième blague qui avait eu pour effet de détendre l’atmosphère. Le rythme de la soirée était ainsi, les deux se retrouvaient gênés mais l’un d’eux trouvait une façon de faire rire l’autre et cela venait à nouveau donner un sentiment de légèreté à la soirée. Cette façon de faire donnait à Greta l’impression d’avoir beaucoup de points communs avec le jeune homme et, surtout, lui permettait de réellement apprécier le moment. S’ils n’avaient pas beaucoup de points communs au final, ils auraient au moins l’humour. C’est d’ailleurs ce qui soudait la jeune auteure à son amie @Maze Crawley depuis maintenant un tas d’années, cela devait donc être plutôt efficace. Se retenant de rire trop à l’intervention de Lonnie pour ne pas passer pour une blonde écervelée, Greta enchaîna. « Le vin commence à faire son effet et je vais finir par te demander une démonstration, fais attention. En plus, j’estime avoir le droit à ça gratuitement après ce que tu m’as fait subir ! Puis Hercule, bof, il ne t’arrive pas à la cheville ! » Greta n’était pas sans savoir que les hommes aussi avaient besoin de compliments. Surtout, Lonnie, dans sa façon d’être et de parler semblait bien peu sûr de lui. La jolie blonde se sentait obligée de changer cela car le jeune homme n’avait aucune raison d’avoir autant d’insécurités. Il la faisait rire, il était mignon, policier et donc encore plus sexy que la normale, il avait de la discussion… Les points positifs de Lonnie étaient nombreux et Greta avait donc de quoi passer outre ses inévitables petits défauts, bien qu’encore dissimulés. Bien sûr, avec cette phrase, la jeune femme ne souhaitait pas passer pour une gourgandine et espérait encore une fois que Lonnie comprendrait son humour. « Mes parents sont sympa, ne t’inquiète pas. Et du coup, c’est quoi les passe-temps typiques des policiers ? Qu’est ce que vous faites quand vous n’êtes pas en action ? » Ses parents, comme @Cade Grimes pouvait en témoigner, étaient réellement sympathiques et peu intrusifs dans la vie personnelle de Greta. Les deux étaient loins d’une rencontre officielle, mais il était important de rassurer le jeune homme sur tous les points. De plus en plus curieuse, Greta continuait à poser des questions, espérant ne pas incommoder le pauvre Lonnie. « Je peux même te l’offrir, mon livre. Car oui, je n’en ai qu’un pour le moment. En attendant de boucler le second, je passe la plupart de mon temps dessus en ce moment. » Avec @Tess Turner, le projet avançait bien plus vite que lorsqu’elle travaillait seule dessus. De ce qu’avait pu commencer à lire @Cassandra O'Malley, le roman semblait bien parti, quand elle en avait vaguement parlé à @Charlotte Wagner, elle avait l’air intéressée. Greta tenait peut-être là une idée en or et un futur succès qu’elle tenterait de proposer à @Kaecy Wilson, une éditrice dont elle avait entendu parler. Le parcours était loin d’être terminé. Continuant son repas avec appétit, elle buvait son vin - elle avait commandé une seconde bouteille - tout comme les paroles de son rendez-vous. « Je le savais ! » Greta avait ri à nouveau devant les paroles de Lonnie. S’il voulait lui faire croire que son arrestation était un moyen de l’approcher, il était loin du compte. Il avait fauté, mais elle ne lui ferait pas payer pour autant, il était pardonné depuis la seconde où il était entré dans le bar-restaurant. « Tu as de la chance que je sois une gentille fille, sinon, j’aurais pu accepter ta proposition. Je peux vous dénoncer à votre brigade Monsieur, avec de telles paroles...  » Le sourire taquin de la jeune femme avait été accompagné d’un regard perçant levé vers Lonnie. Si elle le taquinait autant, c’est parce qu’elle était totalement sous le charme et que le vin venait l’aider à affirmer ce sentiment.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyLun 28 Mai 2018 - 4:29

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Le temps passant, et la deuxième bouteille de vin aidant, Lonnie avait fini par se détendre complètement en compagnie de la jeune femme qui venait de faire son entrée dans le cercle très fermé des gens avec qui le policier n'avait pas peur d'être lui-même. Ce manque absolu de confiance en soi s'était évaporé pour laisser place à un nouvel homme qui se voulait drôle et qui tentait, toujours un peu maladroitement, de faire comprendre à Greta qu'il s'agissait ici du premier rendez-vous mais sûrement pas du dernier. Lonnie avait effacé les quelques miettes de ses lèvres d'un coup de serviette (il aurait normalement pousser un soupir de satisfaction en s'étalant de tout son long mais le moment était mal choisi) tout en déposant ses couverts contre le bord de son assiette, esquissant un énième sourire aux paroles de la jeune femme. Ils se renvoyaient la balle de façon admirable, et dès que l'un se sentait un peu mal à l'aise à la suite d'une insinuation un peu trop prononcée, l'autre se chargeait de détendre l'atmosphère en imposant une blague un peu lourde mais qui avait pour effet de serrer un peu le joint de leur timidité. Quand la conversation dériva sur un sujet drôle, mais un peu sensible chez le Hartwell, comme celui d'une démonstration des talents (inexistants) de Lonnie pour le streap-tease le policier se refréna pas un nouveau rictus avant de faire mine de se lever, l'alcool dans son sang ayant complètement fait abstraction des gens autours de lui. « Non pas ici. J'attendrai que l'on soit plus au calme, en privé. » Qu'il glissa dans la conversation avec une élégance proche du zéro. La phrase devait faire mouche, sous peine de voir le pauvre charmeur se liquéfier sur place tant la honte sera pressante sur ses épaules. « Désolé, moi aussi j'ai la tête qui tourne à cause de tout ce vin. » Lonnie s'empara du verre d'eau devant lui, qui était magiquement resté intact jusque là, avant d'en descendre la totalité d'une traite sans s'arrêter. « Mais il est délicieux, t'as pas rigoler avec ça. » Contrairement à lui qui avait choisi la bière la moins chère de la carte pour être sûr de pouvoir se payer un café demain. Lonnie était, comme tout être sensé, pour l'égalité des salaires entre les hommes et les femmes, mais jamais encore il n'avait eu l'occasion de rencontrer une femme assez aisée pour choisir la bouteille de vin la plus chère sans même regarder au prix. Il fronça les sourcils, s'imaginant maintenant Greta comme sa 'sugar mommy' et regretta aussitôt les pensées qui s'accumulèrent dans son esprit. Le policier rattrapa le fil de ses pensées alors que la blonde le questionnait ses passe-temps, en dehors d'aller chercher le café et de taper les rapports. « On compare nos quotas d'arrestations. C'est comme un concours de pénis mais version flic. » Il haussa un sourire sur ses lèvres, déformé par le trop plein d'alcool qui commençait à faire son effet, avant de se pencher un peu plus sur la table (pour parler à Greta certes mais aussi pour éviter de s'avachir sur sa chaise). « Pour ma part disons que je gratte pas mal de papier et que je vais chercher beaucoup de café pour les autres. » Il ne connaissait la jeune femme que depuis quelques heures mais pourtant elle s'en savait déjà plus sur lui que la plupart de ses amis. Bientôt il en viendrai à parler du meurtre de son père et de sa mère en taule, et là Greta pourrait prendre ses jambes à son cou. « Je suis pas encore très bien intégré dans mon équipe mais j'essaie de faire mes preuves, c'est comme ça que ça marche le bizutage. » Un bizutage trop long et qui n'avait aucun sens, mais il évita de tout raconter tout de suite. Lonnie détourna la conversation sur les livres de la blonde qu'il se devait de lui dans trois jours suivants ce rendez-vous afin d'être prêt pour le prochain et d'avoir toutes les cartes en main pour lui faire comprendre qu'il s'intéressait à elle plus qu'aux autres. « Très bien, dans ce cas j'attend ce livre dédicacé avec la plus grande impatience. Et puis je veux une dédicace personnelle, pas juste le truc que tu mets pour tout le monde. » Lonnie avait repris confiance, ou peut-être était-ce juste le vin qui parlait à sa place mais il était maintenant bien décidé à rentrer chez lui avec le numéro de Greta en poche et la promesse d'un nouveau rendez-vous, peut-être plus intimide. La jeune femme, elle, semblait moins touchée que lui par l'alcool et (il ne fallait pas mentir) ça la rendait - aux yeux de Lonnie - encore plus sexy qu'elle ne l'était déjà. Alors que le sujet de la conversation avait rebondi de nouveau sur l'arrestation, malhonnête, de Greta le policier ne pu s'empêcher de hausser les épaules et de se défendre avec un sourire taquin. « Tu pourrai me pardonner si je t’offrais la meilleure vue de Brisbane après ce repas ? » L'idée que Lonnie avait en tête était folle, mais encore une fois c'était le vin qui parlait et non pas le gentil policier propre sur lui. « L'endroit est interdit d'accès mais j'ai...malencontreusement... lu le code de la porte sur un dossier et si on se fait coincé j'aurai qu'à dire que je t'ai trouvé là et que je te ramène au poste. » Portant le verre de vin à ses lèvres (alors qu'il avait décidé de ne plus boire que de l'eau) Lonnie avait lancé un regard vif à Greta, un regard de défi et d'amusement qu'il offrait pour la première fois à une femme.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyLun 4 Juin 2018 - 16:56

Greta avait totalement effacé de son esprit l’avant de ce rendez-vous. Elle se souvenait à peine d’il y’a quelques heures, quand elle triait soigneusement ses tenues préférées pour savoir laquelle était la plus adaptée, pour être attirante tout en restant simple. L’auteure, qui sortait de plus en plus rarement le nez de la nouvelle histoire qu’elle écrivait, n’était plus celle qui bafouillait et rougissait. Maintenant, le repas était rythmé par les blagues et autres allusions du tout nouveau couple qu’ils formaient ce soir. Ce genre de moment pouvait être gênant également à cause des regards aux alentours, Greta était persuadée que les personnes présentes avaient pu remarquer que Lonnie et elle ne se connaissaient pas et donc deviner qu’ils étaient en premier rendez-vous. Peut-être pensaient-ils qu’ils s’étaient rencontrés sur internet, ce qui était bien moins romantique que la vraie version des faits. Certes, les rencontres sur internet se répandaient de plus en plus et Greta n’avait rien contre cela mais ce moment, cet instant, elle le trouvait parfait et d’autant plus car il existait grâce à Leena. « On accuse le vin mais c’est un peu trop facile Monsieur … ? » Cette manie de rêver du mariage et cet alcool qui lui montait à la tête donnaient soudainement envie de connaître le nom de famille de Lonnie, peut-être plus pour toujours en apprendre un peu plus sur lui que pour connaître son potentiel futur nom de famille, elle n’en était pas sûre. L’auteure imaginait des histoires d’amour mais préférait tout de même garder les pieds sur terre mais le vin rendait cela de plus en plus difficile. Et surtout, les yeux bleus de Lonnie lui faisaient tourner la tête et il devenait de plus en plus difficile de résister à ses avances. « C’est avec plaisir, le vin ! Mais on devrait se calmer un peu histoire de se dire qu’on se plaît même sobres, t’en penses quoi ? » Cette discussion était de moins en moins subtile et si Lonnie en doutait encore, à la suite de cette phrase, il pouvait être fixé, Greta était très intéressée. « Bon je retire ce que j’ai dis, c’est quoi cette histoire de pénis ?! » Greta avait tout de même ri à la comparaison, la maladresse de Lonnie et son naturel l’attendrissaient. Ses yeux brillants et son sourire en coin qui ne disparaissait pas en disait long, elle souhaitait que ce moment ne s’arrête jamais. « Bizutage, carrément ? C’est vrai tout ça ou c’est une façon de m’attendrir ? » Bienveillante, Greta choisissait l’humour pour balayer ce passage peu glorieux de la vie de Lonnie. Elle n’était pas encore assez saoule pour le dire, mais elle se ferait une joie de le voir frapper à sa porte pour être consolé après une dure journée de travail. Alors qu’elle s’était interdit pendant si longtemps de penser de cette façon à un homme, voila qu’elle se surprenait à imaginer le policier chez elle, dans son loft, à lui raconter sa journée la tête posée sur ses genoux alors que sa main se baladait dans ses cheveux. Et que ses yeux étaient plongés dans les siens. Oh. Greta secoua la tête, essayant de reprendre ses esprits et de ne pas trop s’emballer, ce premier rendez-vous ne signifiait rien et ne ménerait peut-être nul part. Si elle en attendait trop, elle finirait par être blessée de nouveau. Soudain contrariée à cause de ses simples pensées, elle se concentra sur la conversation. « Ce sera avec plaisir, Lonnie » Il aurait son livre dédicacé et Greta tâcherait d’y écrire un texte sincère, qui ferait plus de trois mots - le quota réglementaire lors des séances de dédicaces. Alors qu’elle était contrariée quelques secondes plus tôt, c’est en partie son dessert mais surtout les mots de Lonnie qui avaient ramené le sourire sur ses lèvres. Sa proposition était romantique et répondait à toutes ses attentes, c’était le genre de scène dont les filles rêvaient. Le genre de scène que l’on ne voyait que dans les films. « Je crois que je n’ai qu’à te regarder dans les yeux pour te pardonner, en fait. Mais je te suis, tu sais là tout de suite, je te suivrais au bout du monde... » Normalement, Greta aurait demandé à finir son dessert ou aurait choisi l’humour. Mais c’était trop tard, Lonnie l’avait totalement et irrévocablement conquise.
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Message(#)first date, second impression (greta) EmptyMer 6 Juin 2018 - 3:50

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they tried to tell me you're cold, and you're impossible to hurt. now i've heard that said about the both of us, they should put it on a t-shirt

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Il avait envie de l'emmener faire le tour du monde, rien que tout les deux, plongés dans un énorme cliché que l'on ne voit que dans les films parce que - dans la vie réelle - proposer à une femme que l'on vient juste de rencontre de partir loin du pays ne résultait qu'en une seule chose: se faire coffrer pour harcèlement ou se prendre un bon coup de lacrymo dans la gueule. Mais c'est ce dont Lonnie avait envie, maintenant, le regard plongé dans celui de la jeune femme qui parlait de tout et de rien, qui donnait au policier cette impression d'être important. Le reste du restaurant paraissait si loin aux yeux de Lonnie, comme si les gens autours de lui n'étaient que des marionnettes de papier installées là pour faire joli, pour remplir un peu l'espace. Alors que Greta laissa sa phrase en suspens après avoir demandé le nom de famille du jeune homme il y eu comme un moment d'absence entre les yeux. Lonnie décrocha son regard, la gorge nouée de devoir dévoiler cette partie de lui qui avait tant fait parler à l'époque et les mains redevenus moites comme au début de ce rendez-vous. « Hartwell. » Qu'il prononça à demi-mot comme si ça allait lui brûler les lèvres. C'était certes le nom d'un père qui avait tabassé ses enfants et sa femme, mais c'était aussi celui d'une mère courageuse qui avait pris les devants pour ne plus ses enfants souffrir. Avalant une nouvelle gorgée de vin pour effacer ce moment de gêne mais aussi pour finir la deuxième bouteille commandée (vu le prix il ne fallait pas en laisser une seule goutte) Lonnie adressa un sourire à la blonde. « J'ai pas besoin de vin pour savoir que tu me plaît, beaucoup. Je le savais déjà quand je t'ai vu en franchissant la porte. » Il avait sorti l'attirail, toutes ces petites phrases qu'il piochait à droite à gauche dans des films ou dans des conversations qu'il avait entendu, des phrases de drague minable qui sonnait bizarre dans sa bouche déformée par l'alcool. Mais il ne fallait pas être devin pour comprendre le petit jeu de séduction qui se jouait entre les deux. « On gardera cette histoire de pénis pour une autre fois, je vais pas non plus dévoiler tous les secrets de la police. » Il haussa un nouveau sourire sur ses lèvres alors que la dernière miette de son dessert (un gâteau chocolat-framboise, délicieux) disparaissait de son assiette et que la jeune femme s'attarda un peu sur cette histoire de bizutage. Le policier haussa les épaules comme pour chasser les mauvaises pensées, dont il ne voulait pas dans un moment comme celui-là. « Peut-être un peu des deux.. J'espère que ça me donne un petit côté "chiot" qui te fera craquer. » Lonnie avait depuis longtemps compris les signes de Greta et, à moins qu'elle soit en plus une excellence actrice, il n'y avait aucun des sourires de la blonde qui sonnait faux. Ils plaisaient, de plus en plus, et Lonnie ne pouvait pas décrocher son regard de celui de la jeune femme, encore moins quand elle assura vouloir le suivre jusqu'au bout du monde. « Commençons déjà par le bout de la ville et dès demain je quitte mon emploi pour qu'on puisse s'enfuir sur une île. » Lonnie avait tiré sa veste du dossier de sa chaise avant de la passer sur ses épaules, se levant (difficilement, ils prendraient un taxi ce soir) afin d'accompagner la jeune femme afin de prouver, un peu plus, qu'il avait été élevé correctement et qu'il était encore assez sobre pour se montrer galant. Au comptoir, devant cette même serveuse qui n'avait pas arrêté de mâcher son chewing-gum toute la soirée (ça ne fera que trois étoiles sur tripadvisor) Lonnie avait sorti son portefeuille de sa poche intérieur afin de régler la note. « On à fait beaucoup de blague sur le sujet mais laisse moi payer pour ce repas, sil te plaît. Si tu choisi ne de pas me revoir j'aurai au moins un souvenir avec le ticket de carte. » Le policier avait payé la note non sans redouter le moment où l'appareil émettrait un petit bip disgracieux lui signalant qu'il avait explosé son découvert. A l'extérieur une petite brise avait pris possession de la ville, juste assez pour apprécier le confort d'une veste, et les taxis attendaient déjà comme des chenilles sur le bord de la route. Lonnie laissa Greta s'engouffrer dans l'habitacle avant lui alors qu'il donnait déjà les instructions au chauffeur. Il ne restait plus qu'à prier pour que sa surprise fasse l'effet escompté et que la soirée se termine, il l'espérait vraiment, par un baiser.
CODAGE PAR AMATIS

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