| free of all memories, we meet again - evelyn |
| | (#)Mer 11 Avr 2018 - 21:46 | |
| evelyn & arthur
Tu te réveilles en sursaut en ce dimanche matin alors qu’Abel saute sur ton lit en criant : « Papa réveille-toi ! Debout, debout ! » Tu pousse un léger grognement alors que tu ouvres les yeux. Les grasses matinées sont réservées pour les week-ends où Abel n’est pas chez toi, tu l’as très vite compris mais ce n’est pas pour ça que tu as pris le rythme. En regardant ton téléphone, tu te rends compte qu’Abel est tout de même plus matinal que d’habitude. Et cela ne t’étonne pas vraiment car c’est aujourd’hui que tu dois amener Abel au parc pour qu’il retrouve son amoureuse. Enfin, son amoureuse c’est un bien grand mot mais une amoureuse comme on en a quand on a quatre ans. Cela t’amuse de voir ton fils aussi excité parce que cela te rappelle ton enfance mais surtout ton adolescence. Finalement, cette excitation quand une demoiselle vous plaît est toujours la même, elle n’a simplement pas les mêmes implications quand on a seize ans. Mais tu ne préfères pas penser à ce que fera Abel quand il aura seize ans car tu sais d’ores et déjà qu’il faudra que tu aies une discussion avec lui qu’il ne te tarde pas d’avoir. Mais tu as dix petites années pour t’y préparer alors tu comptes bien les savourer. Vous n’aviez rendez-vous avec l’amoureuse d’Abel qu’en début d’après-midi, c’était donc ton rôle de meubler la matinée. Après avoir douché Abel, l’avoir fait ranger sa chambre et préparer son sac pour rentrer chez Angelina, tu lui proposais de préparer des petits gâteaux que vous pourriez manger pour le goûter cet après-midi. Tu savais que vous en aviez pour un petit moment et tu ne te trompais pas. Vous réussites à faire des muffins sur lesquels tu étalais de la crème chocolat-menthe qu’Abel avait voulu colorer en rouge. Tu n’étais pas un pro de la pâtisserie mais tu ne te débrouillais pas trop mal et ton fils semblait aimer ça.
Une fois les gâteaux prêts, il était temps de déjeuner et tu préparais rapidement quelque chose pour laisser Abel aller se changer. Il avait prévu sa tenue à l’avance et n’avait pas voulu la salir en faisant de la pâtisserie. Une fois les gâteaux dans une boîte, les sacs d’Abel dans la voiture et ce dernier sur son siège, il était temps de partir en direction du parc. La mère de la petite fille t’avait envoyé un message dans la matinée pour t’avertir que ce serait sa sœur qui amènerait la petite fille suite à un contre temps du couple. Tu n’avais aucun problème à ce niveau-là, le plus important était qu’Abel voit son amie. Une trentaine de minutes plus tard, vous arriviez au parc en question. Tu avais aménagé dans un quartier où les parcs étaient assez rares car chacun avait son jardin et c’est à Logan City que vous vous étiez donné rendez-vous. Tu laissais Abel porter un petit sac de jeux alors que tu portais le gros sac et les gâteaux. Attentif à respecter tes consignes aujourd’hui, il ne fut pas difficile de traverser la rue. Vous aviez dit que vous vous retrouveriez autour de l’aire de jeux mais sans plus de précision. Tu ne doutais pas cependant qu’Abel reconnaîtra la petite fille avant toi t’évitant d’être ridicule à chercher une personne dont tu ne connaissais pas le visage. Et tu ne fus pas déçu car Abel ne tarda pas à se mettre à courir en direction d’une petite fille et d’une femme qui lui tenait la main. Les deux enfants se mirent de suite à discuter et tu te dirigeais vers la jeune femme un sourire sur les lèvres. « Vous êtes la tante de ce petit monstre ? » Lui demandas-tu pour la taquiner. « Arthur, papa de la tornade aux cheveux noirs. » Dis-tu en lui tendant la main que tu avais libre. « Ca vous dit qu’on trouve un endroit où se poser ? A l’ombre de préférence sinon j’ai bien peu que le goûter ne ressemble plus à grand chose. » Dis-tu en montrant la boîte que tu tenais dans la main. Jamais, tu ne te serais douté que tu avais devant toi quelqu'un que tu connaissais et qui avait disparu de ta vie brusquement.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 21 Avr 2018 - 14:04 | |
| « Mais. Tatie, moi j’en veux pas des petits fours et du champagne ! Je veux une graaaande fontaine de chocolat et un stand de glaces faites essprès pour qu’elles fondent jamais au soleil. Et des fées qui s’envoleront pendant que mon amoureux et moi on s’embrassera sur la bouche. » La petite-fille, emmaillotée dans une jolie robe jaune à fleurs, des ailes à paillettes vissées sur le dos, pouffa de rire dans la manche de sa tante qui la tenait par la main. Comme le disait la chanson, il en fallait peu pour être heureux, surtout à cet âge. Elle se reprit néanmoins, levant son petit nez en trompette vers son accompagnatrice souriante avec, dans ses grands yeux sombres comme les siens, une lueur d’espoir aussi scintillante que la deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu’au matin « Tu crois que tu t’en sortiras ? » Evelyn baissa la tête pour la regarder en échange. Elle marqua une hésitation, le sourcil levé en accent circonflexe sous ses lunettes de soleil. L’époque n’était pas supposée avoir changé ? D’après ce qu’on disait, les petites filles ne rêvaient plus au mariage parfait. Elles s’imaginaient plutôt abattre des montagnes et réduire le sexisme en poussière, et gare aux idées reçues ! Ça, c’était ce qu’Evie croyait avant de faire la rencontre de sa petite nièce, Nell. Ou comment réduire les combats sociaux récents en moins de dix secondes, la méthode selon le point de vue d’une enfant de quatre ans.
Le coup de foudre s’était abattu sur elles deux lorsqu’elles s’étaient vues pour la toute première fois, moins de six mois avant aujourd’hui. Au placard les recommandations d’Esther et de sa moitié à propos d’Evelyn – la traître à son sang, sortez les crucifix ! : la petite avait accouru dans sa direction avec l’enthousiasme propre à son âge, et après une observation poussée de l’accent, de la silhouette et des traits de cette mystérieuse tantine qu’elle n’avait jamais vue de sa vie, elle s’était jetée sur elle en lui chuchotant à l’oreille qu’elle connaissait son secret, et qu’elle n’avait rien à craindre, parce qu’elle ne dirait jamais rien à personne, serment du petit doigt à l’appuis. D’après Nell, Evelyn était une version grandeur nature de la princesse Tiana, celle du dessin-animé de Disney qui avait un faible pour les grenouilles. Elle le savait dans son cœur de petite-fille, elle gardait un œil sur elle depuis qu’elle avait pointé le bout de son nez quatre ans plus tôt, en témoignait la veilleuse qui trônait sur sa table de chevet – ça ne pouvait pas être un hasard. Le discours était poétique, la gamine mignonne à croquer, et Evie, ravie de s’attirer des louanges plutôt que les reproches et autres commentaires désobligeants ; en effet, c’était ce qu’on appelait le coup de foudre. Aussi les caprices récents de la petite consistaient à voir aussi souvent que possible sa tante, qui de son côté, prenait un malin plaisir à passer du temps avec elle et à l’écouter raconter ses tribulations enfantines ; de la chute de ses premières dents, à sa rencontre foudroyante, elle aussi, avec celui qu’elle appelait tout simplement son amoureux. Bien que ça la dépassait qu’une enfant de cet âge soit convaincue d’avoir trouvé l’amour de sa vie, elle avait tout de suite accepté de remplacer sa sœur au pied levé lors de ce qu’il lui apparaissait comme un rendez-vous galant en plein dimanche après-midi. Soit. Les futurs mariés ne se bousculaient pas au portillon, la saison des mariages n’étant pas encore à son apogée, et ses recherches de local pour implanter son bureau stagnaient cruellement ; elle avait besoin d’air.
« Il est là-bas, regarde ! » Evie n’eut donc pas le loisir de déclamer le devis qui s’était mis à s’établir dans sa tête quant aux prestations grandiloquentes auxquelles sa nièce tenait très fort visiblement – elle lui ferait une ristourne en temps voulus, cadeau de la famille. Elle leva le nez à son tour, tandis que la petite lui faussait compagnie pour s’élancer vers le petit garçon qui accourait déjà, lui aussi « ABEL MA TATIE VIVIE ELLE VA ORGANISER NOTRE MARIAGE ELLE EST D’ACCORD C’EST LA MIEUX. » Tant d’amour et d’espoir dans le cri du cœur de la petite fit rire la jeune femme, rapidement rejointe par un homme à qui elle dit « Ça, c’est une entrée en matière. Elle est très entreprenante, c’est de famille à ce qu’il paraît. Enchantée, Arthur. » Avant toute chose, elle glissa ses lunettes de soleil sur le sommet de sa tête pour rencontrer le regard du papa d’Abel – un regard qui lui fit marquer un temps d’arrêt, tant il était clair et… familier ? Elle secoua la tête, et finit par lui serrer la main avec un grand sourire « Evie, la tante du petit monstre, bien observé. Si je peux me permettre, le vôtre a l’air pas mal non plus dans le genre. » Il sautillait en croassant autour d’une Nell éclatée de rire, au point d’être pliée en deux. Elle rehaussa la bretelle de son sac sur son épaule, alourdi par les provisions confiées par sa sœur avant leur départ « J’avais oublié que l’automne australien pouvait être aussi chaud, je vous laisse conduire. » lui répondit-elle avec un clin d’œil. Au cours de la cours marche qu’ils effectuèrent, elle ajouta en lui frôlant furtivement l’épaule de la main « J’allais oublier : ma sœur vous présente ses plus plates excuses pour le désistement. C’est Nell qui a insisté pour que je vienne et que je rencontre son amoureux, alors. » Elle haussa les épaules et fit une petite grimace, comme si ça expliquait tout, puis se laissa asseoir sur le premier banc situé à l’ombre qu’ils trouvèrent. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 23 Avr 2018 - 8:08 | |
| Il fallait avouer que cela t’amusait beaucoup de voir Abel éprit d’une petite fille de sa classe. Déjà parce que tu n’aurais jamais pensé que c’était possible une année plus tôt. Quand Abel était arrivé à Brisbane, c’était un enfant timide et introverti qui avait du mal à se lier aux autres. Cela faisait un an qu’il était arrivé à Brisbane et un peu moins d’un an que votre routine avait commencé. Il semblait s’être fait à l’idée que sa vie allait s’organiser de cette manière désormais et surtout qu’il n’allait pas déménager une nouvelle fois. Depuis la rentrée au mois de février, Abel pouvait compter sur des amis que tu étais ravi de recevoir chez toi quand Abel en faisait la demande et il avait même trouver une amoureuse en Nell, une petite fille de sa classe. Cet amour enfantin t’amusait car il te rappelait ta jeunesse et surtout un temps où les choses étaient beaucoup plus simples. A l’âge d’Abel, on pouvait changer d’amoureuse comme de chemise, on pouvait changer d’avis sans que cela ne blesse totalement l’autre. Et surtout, il n’y avait pas d’attentes cachées dans cette relation remplie d’insouciance. En grandissant, quand on rencontre quelqu’un il y a des attendus qui ne sont pas toujours les bienvenus et qui gâchent certainement beaucoup de relations qui auraient pu donner de belles choses. Tu étais heureux qu’Abel puisse avoir cette expérience heureuse et insouciante de l’amour avant qu’il n’ait à entrer dans un monde un peu plus rude. Et il viendra bien assez tôt, tu préfères ne pas encore penser à ses années collège et à ses années lycée. Pour l’instant, il était tout excité à l’idée de passer un peu de temps dans le parc avec son amoureuse. Cela n’avait pas été difficile à organiser et vu la joie de ton fils, tu étais bien heureux de lui avoir offert ça. Il y avait eu un petit changement de plan quand la mère de la petite fille t’avait appelé pour te dire que ce serait la tante de Nell qui l’accompagnera et pas elle, changement de dernière minute. Cela ne te dérangeait pas du tout, tu n’étais pas du genre à vouloir tout contrôler, tu savais t’adapter. Une fois arrivés dans le parc, vous marchâtes jusqu’au lieu de rendez-vous où quelques minutes plus tard, Nell et sa tante arrivèrent. Enfin, tu supposais que c’était elles vu qu’Abel se mit à courir en leur direction et que la petite cria : « ABEL MA TATIE VIVIE ELLE VA ORGANISER NOTRE MARIAGE ELLE EST D’ACCORD C’EST LA MIEUX. » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire à l’enthousiasme de la petite fille. Abel semblait ravi d’apprendre qu’elle voulait se marier avec lui et tu aurais aimé que les choses soient aussi simples mais cela te ramena à Lily et tu préférais ne pas y penser. Tu préférais te présenter à la tante de la petite fille à qui tu tendis la main. « Ça, c’est une entrée en matière. Elle est très entreprenante, c’est de famille à ce qu’il paraît. Enchantée, Arthur. » Tu avais un nom à mettre sur le beau visage de ton interlocutrice. Il y avait quelque chose de familier sur ce visage mais ne trouvant pas immédiatement quoi, tu te dis qu’elle devait te faire penser à quelqu’un dont tu avais oublié le nom et peu importait finalement. « Oh vraiment ? » Lui demandas-tu avec un sourire en coin. « Dois-je m’attendre à voir le même sens de l’entreprise chez vous ? » Est-ce que tu flirtais avec Evie ? Un peu mais c’était presque plus fort que toi. Elle venait de te tendre une perche que tu ne pouvais pas ne pas attraper. Vous aviez déjà perdu Abel et Evie qui semblaient lancés dans une discussion dont seuls eux pouvaient comprendre les tenants et les aboutissants. « Evie, la tante du petit monstre, bien observé. Si je peux me permettre, le vôtre a l’air pas mal non plus dans le genre. » Tu laissais échapper un petit rire à ces paroles. En effet, Abel savait être un garnement quand il le voulait ce qui aurait dû légèrement t’agaçait mais te soulageait beaucoup à la place. « Je ne peux le nier. Quand il est entré dans ma vie il était timide et introverti, je suis juste heureux qu’il s’ouvre aux autres. » Dis-tu à la jeune femme en toute sincérité. Elle déduirait certainement que tu ne connaissais pas Abel quand il était bébé. Tu ne cachais à personne que tu n’avais pas été présent dans les premières années de la vie d’Abel, cela ne servait à rien à tes yeux. Tu lui proposais ensuite d’aller vous asseoir à l’ombre ce qu’elle accepta volontiers. « J’avais oublié que l’automne australien pouvait être aussi chaud, je vous laisse conduire. » Tu ne pus t’empêcher de te demander d’où elle venait. N’ayant toujours vécu qu’à Brisbane, pour toi des automnes de ce genre étaient la norme. Tu en oubliais presque que ce n’était pas le cas pour tout le monde. « Vous nous revenez d’où ? » Lui demandas-tu avant de proposer : « On pourrait peut-être se tutoyer non ? » Elle semblait avoir à peu près le même âge que toi et vous alliez passer l’après-midi ensemble donc ce serait plus simple. Une fois assis à l’ombre sur un banc où vous pouviez voir vos deux garnements, elle te dit : « J’allais oublier : ma sœur vous présente ses plus plates excuses pour le désistement. C’est Nell qui a insisté pour que je vienne et que je rencontre son amoureux, alors. » Tu lui souris avant de lui répondre : « Ne t’en fait pas, il n’y a pas de soucis. Je sais m’adapter. » Lui dis-tu avec un clin d’œil avant de dire : « Alors tu es organisatrice de mariage ? Ou c’est juste un hobbie ? » Lui demandas-tu pour lancer la conversation en rebondissant sur la remarque de sa nièce.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 24 Avr 2018 - 18:06 | |
| Rebondir ou non sur la remarque d’Arthur ? Evie lui adressa un sourire entendu, sans pour autant répondre à sa question. La politesse s’imposant, elle lui serra la main avec fermeté, rencontrant son regard qu’elle soutint quelques secondes. Flirter avec le premier venu, même le premier venu avec un regard si troublant, n’était pas un exercice dans lequel elle excellait. Elle se considérait d’ailleurs comme étant une piètre séductrice – dans sa vie privée du moins, elle était plutôt douée pour s’attirer les faveurs de ses clients, mais c’était son job. Qui plus est, jouer la carte des sous-entendus ne lui avait même pas traversé l’esprit lorsqu’elle avait prononcé son entame. Traitez-la de prude si ça vous chante, mais la proximité des enfants la mettait mal à l’aise avec cette pratique. Visiblement, ce n’était pas le cas de son interlocuteur. Elle devrait faire attention aux mots qu’elle choisirait, mais elle se savait suffisamment armée pour parer les provocations du jeune papa qu’elle ne jugea pas trop catégoriquement à la suite de cette boutade. Elle avait toute une après-midi devant elle pour juger s’il était de bon augure de laisser sa nièce traîner à proximité de cet homme, aussi charmant était-il, et plutôt encline aux secondes chances, elle préférait lui laisser le bénéfice du doute.
« Il est super mignon, soit dit en passant. » tenta-t-elle de rassurer Arthur, comprenant que les rapports qu’il entretenait avec son fils étaient plutôt récents. Elle aurait pu lui poser des questions à ce sujet, mais elle estima ne pas en avoir le droit. Finalement, ça ne la regardait pas, et n’étant pas maman elle-même, elle ne se pensait pas capable de se mettre dans les chaussures d’Arthur. Et puis, elle faisait simplement figure de remplaçante, et craignait de mettre mal à l’aise le papa de l’amoureux de sa nièce – la diplomatie avait son importance dans ce genre de rencontres, elle le savait que trop bien, assistant régulièrement à des meetings entre belles familles pour son travail. Si Nell apprenait que sa princesse-taille-réelle de tante avait fait capoter son rencard à cause de questions de grands, elle la congédierait sans doute de l’organisation de ses futures noces, et même, de la liste des invités.
Le soleil tapait fort, aussi Evie veilla à ce que l’aire de jeu que Nell et Abel rejoignirent soit situé à l’ombre, tout comme le banc sur lequel elle s’assit à côté d’Arthur. C’était le cas – il ne manquerait plus que la petite chope une insolation, et ses droits de tantine lui seraient retirés fissa. Elle posa son sac à provisions sur l’herbe, et tout en arrangeant le tissu de sa jupe sur ses genoux, elle tourna la tête vers Arthur. « Londres. Le climat est différent, je vais devoir m’y refaire. » Elle lui sourit, observant son visage avec une insistance telle, qu’elle embrassa la furtive idée de rechausser ses lunettes de soleil pour ne pas se fourvoyer. Son retour à Brisbane l’avait parfois entraînée sur des fausses pistes, si bien qu’elle pensait souvent reconnaître des gens qu’elle n’avait jamais croisé de sa vie. C’était le cas avec Arthur, et parce que ça la gênait légèrement de le fixer aussi fort, elle céda à l’envie de protéger ses yeux, et fit glisser ses solaires de son crâne à son nez, alors qu’elle acquiesçait silencieusement face à sa proposition de tutoiement « Un peu des deux. Pardon, mais tes yeux. » finit-elle par lancer avec un petit rire rentré, légèrement timide, et elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. Elle pivota sur ses hanches pour se positionner de façon à mieux voir Arthur qu’elle continua de regarder sous ses lunettes, tandis qu’elle explicitait avec précipitation « Ton visage me dit quelque chose, j’ai l’impression de t’avoir déjà croisé quelque part. » Elle croisa les jambes comme elle le pouvait, posa son coude sur le dossier du banc, et mordilla le bout de son pouce comme si ça pouvait l’aider à retrouver ses souvenirs. Sous ses lunettes, ses yeux scannèrent les traits du visage du jeune homme aux yeux si clairs, que la couleur de ses cheveux les faisait ressortir comme deux billes d’un bleu profond. Par décence, elle cessa un instant de le regarder, et tourna légèrement la tête pour jeter un œil sur l’aire de jeu. Evelyn continua de mâchouiller son pouce une seconde ou deux, puis retournant brusquement la tête vers Arthur, elle lui demanda, les sourcils froncés sous ses verres teintés, et l’index pointé dans sa direction « Ma mémoire me joue des tours, c’est quoi ton nom de famille déjà ? » they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 27 Avr 2018 - 7:23 | |
| Abel, d’habitude avare de ton attention, t’avait complètement oublié pour se concentrer sur la petite fille qui jouait avec lui. Tu sentis un petit pincement au cœur mais tu ne lui en voulais pas, c’était tout à fait compréhensible. La petite fille était venue accompagnée de se tante, Evie, qui allait devoir te supporter tout au long de l’après-midi. Tu n’avais pu t’empêcher de rebondir sur sa remarque. En te faisait remarquer que sa nièce était entreprenante et que c’était de famille, la perche était bien trop grosse pour ne pas être attrapée. Tu ne cherchais pas à la mettre mal à l’aise ou quoi que ce soit de ce genre, c’était un peu un réflexe de flirter de cette manière surtout que ta remarque n’engageait à rien. Mais la jeune femme en face de toi sembla plus perplexe qu’amusée comme tu aurais pu t’y attendre et tu espérais juste ne pas l’avoir convaincue que tu étais un connard. Tes années de séducteur ne pouvaient pas non plus s’évaporer sans laisser de trace mais la plupart du temps, cela amuse tes interlocutrices plus qu’autre chose. Vous alliez prendre place sur un banc à l’ombre mais qui vous permettait d’observer les deux enfants, plongés dans un jeu que seuls eux pouvaient comprendre. « Il est super mignon, soit dit en passant. » Décidément, Evie semblait décidée à te tendre toutes les perches possibles. Mais tu avais bien compris la leçon, tu gardas donc ta réflexion pour toi car la jeune femme ne semblait pas amusée par ton humour douteux et tes tentatives de flirt. Tu faisais parti des gens qui flirtaient un peu naturellement sans attendre que les personnes en face répondent positivement ou négativement. Posant les yeux sur Abel, tu ne pouvais nier que ton fils était beau. Au moins sur ce point là, Angelina et toi l’aviez réussi, tu espérais que vous le réussiriez à d’autres niveaux mais il était encore un peu tôt pour le dire. « Merci. » Te contentas-tu de dire à la jeune femme qui semblait vouloir te rassurer. C’était gentil de sa part mais Abel était un enfant un peu timide et introverti, des qualités qu’il avait développées en vivant avec Angelina qui était une très bonne mère mais un peu égoïste quand il s’agissait de partager son fils. Depuis qu’il avait commencé l’école à Brisbane, cela allait un peu mieux et petit à petit il commençait à s’épanouir.
Quand Evelyn te dit qu’elle revenait à Brisbane, tu ne pus t’empêcher de lui demander d’où elle revenait. Certainement d’un pays où le climat était bien différent vu qu’elle semblait subir la chaleur australienne plus que de l’apprécier. « Londres. Le climat est différent, je vais devoir m’y refaire. » Ah oui, c’est sûr que le climat n’est pas le même. Tu n’as jamais quitté l’Australie mais tu as rencontré assez d’Anglais ou de personnes ayant été en vacances là-bas pour savoir que niveau climat, cela n’avait rien à voir. A Brisbane, il ne faisait jamais réellement froid, même les mois d’hiver ce qui était bien différent à Londres. Et l’été, il faisait très chaud. Au moins Evelyn revenait à l’automne, enfin si elle était revenue récemment. « Je n’ai jamais quitté l’Australie mais de ce que j’en ai entendu, le climat anglais est bien différent du nôtre. Bon courage pour te réadapter à la chaleur. » Lui dis-tu avec un petit sourire amusé sur le visage. Pour toi, c’était devenu une habitude cette température, tu n’y faisais plus réellement attention tout comme tu portais peu d’attention à ton bronzage car tu en avais un plus ou moins toute l’année. Rebondissant sur la remarque de sa nièce, tu demandais à Evelyn qui te fixait pourquoi elle était devenue organisatrice de mariage. « Un peu des deux. Pardon, mais tes yeux. » Tu fronces les sourcils. Qu’est-ce qu’ils ont tes yeux ? Elle semble gênées de t’avoir fixé si longtemps et se détourne quelques secondes avant de mettre ses lunettes de soleil sur le bout de son nez. « Ton visage me dit quelque chose, j’ai l’impression de t’avoir déjà croisé quelque part. » Ah … Elle avait dit revenir à Brisbane, peut-être que vos chemins s’étaient déjà croisés. Tu ne comptes plus le nombre de personnes qui ont disparu de ta vie sans laisser de trace alors il est possible qu’Evie fasse partie de cette catégorie. Tous semblaient trouver que la trentaine était le bon moment pour revenir se poser à Brisbane étrangement. « Je ne peux m’empêcher de remarquer qu’aucune alliance n’est accrochée à ton doigt. Tu préfères organiser les mariages que de les vivre ? » Tu n’avais jamais eu à engager une organisatrice de mariage car la seule fois où tu aurais pu le faire, Lily s’était enfuie avant que tu n’aies pu lui faire ta demande. Mais tu en avais rencontré quelques unes pour le mariage d’amis à toi et souvent, elles n’étaient pas mariées. « J’ai toujours vécu à Brisbane, je n’ai pas bougé alors peut-être que nos chemins se sont déjà croisés. Tu es partie à Londres à quel âge ? » Lui demandas-tu car vous deviez avoir à peu près le même âge tous les deux. Tu la fixais à ton tour d’une manière que tu espérais pas trop poussée et c’est vrai que le visage de la jeune femme te disait quelque chose mais ça t’arrivait souvent alors tu ne pouvais pas vraiment en faire une exception. « Ma mémoire me joue des tours, c’est quoi ton nom de famille déjà ? » Un petit sourire en coin apparut sur ton visage. Est-ce que sa mémoire des noms et des prénoms était meilleure que sa mémoire visuelle ? Vous alliez le découvrir. « Elle ne te joue pas des tours, je ne t’ai pas donné mon nom. Mais c’est Iver, Arthur Iver. » Lui dis-tu te prenant pendant quelques secondes pour James Bond. Maintenant, il fallait attendre qu’elle cherche dans sa mémoire très certainement.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 28 Avr 2018 - 14:07 | |
| Evie remercia Arthur avec un signe de tête poli, s’exemptant de la tache de lui répondre de vive-voix, pour se lancer dans la contemplation des traits de son visage. Des traits pour le moins ravissants. Pour autant, ce n’était pas la beauté évidente du jeune homme qui l’intriguait, mais l’impression qui s’ancra en elle, celle de le connaître, et qu’elle exprima tout haut cette fois-ci. Elle ne fut pas particulièrement déroutée par la réaction d’Arthur à ce sujet ; il décida d’abord d’éluder, enchaînant sur l’absence d’alliance à son annulaire. Un grognement léger s’échappa de la gorge d’Evelyn qui, détournant la tête pour regarder les petits descendre gaiement le toboggan, se mordit la lèvre, retenant un sourire acide. C’était la deuxième fois en à peine quelques semaines qu’on lui faisait remarquer l’ironie de la situation. Elle, organisatrice de mariages compétente et réputée dans sa branche, n’avait pas cédé au son de cloches de l’église, et vivait en éternelle célibataire. De son avis, vivre en célibataire, c’était s’éviter une ribambelle de problèmes. Croyez-en son expérience en matière de fréquentation de couples, l’amour avait autant d’inconvénients que d’avantages. Elle ne s’appesantirait sans doute pas sur le sujet, mais ça avait le don de faire naître en elle une sorte d’agacement qu’elle tentait de dissimuler sous des réponses plutôt évasives, accompagnées d’un sourire dont elle seule avait le secret. Le mariage, en termes de normes sociales établies par ses aînés, lui hérissait le poil. Pourquoi devait-on à tout prix s’unir à quelqu’un pour exister aux yeux des autres, et pour gagner une crédibilité qui vous donnait accès à un monde fermé – une secte, en d’autres termes –, celui de la vie matrimoniale et tout ce qui va avec ? Elle se posait régulièrement la question, et avait fini par conclure que, l’idée même de finir seul jusqu’à la fin de ses jours effrayait la plupart des gens. Ces gens en question, Evelyn n’en faisait pas partie ; aussi avait-elle comprit que dans leur vision très fermée des choses, il ne pouvait accepter que quelqu’un pense d’une façon totalement différente de la leur. Très souvent, ils réfutaient ses arguments, préférant s’imaginer qu’elle devait sans aucun doute avoir un problème pour ne pas être, si ce n’était mariée, au moins en couple, alors qu’elle avait la trentaine bien entamée, et qu’elle évoluait dans un monde d’amour et de petits cœurs en sucre. C’était l’étiquette qu’on tentait de lui faire porter en secret, la soupçonnant d’être tout simplement bizarre, ou d’une jalousie maladive, doublée d’une névrosée qui ne savait pas comment faire pour garder un homme à ses côtés. Et finalement, qui savait réellement ce qu’elle était capable de faire pour qu’aucun d’eux ne trouvent le courage de lui passer la bague au doigt ? En fait, elle n’avait aucun problème – sans doute avait-elle quelques névroses, mais qui n’en avait pas ? –, merci pour elle. Elle avait juste le sentiment d’avoir plus à offrir au monde que le scintillement d’une bague à son doigt, et le port d’un nom qui ne lui appartenait pas. Après tout, elle avait déjà assez à faire avec le sien.
Cependant, elle ne se lancerait pas dans sa propre défense pour expliquer à Arthur le pourquoi du comment, sous peine de s’agacer réellement. Il faisait bien trop beau pour que le temps tourne à l’orage, et la compagnie du jeune homme n’était pas désagréable, si seulement elle arrivait à se souvenir. Sous ses lunettes de soleil, elle continua de le regarder, et tout en lui adressant un sourire qu’elle adoucit en dévoilant ses dents, elle lui répondit simplement :
« C’est du travail d’organiser un mariage tu sais. Je sacrifie ma vie personnelle pour que les autres en profitent. A ma mort, j’exige une stèle et des offrandes régulières sous menace d’une terrible malédiction appelée « divorce ». » Elle laissa échapper un rire furtif, puis faisant rapidement mine de réfléchir, elle tenta d’établir la chronologie de son parcours pour mettre le doigt sur l’évènement qui aurait pu lui faire fréquenter Arthur, ne serait-ce que brièvement « J’avais 18, presque 19 ans. Je suis allée à St-Anthony jusqu’au lycée, j’imagine que toi aussi, si tu as toujours vécu ici. Peut-être qu’on était dans la même promotion, va savoir. Il faudrait vérifier dans un annuaire. » Elle ne souvenait pas d’avoir conservé les siens, heureusement qu’internet existait – elle se voyait déjà parcourir la toile à l’affût de la moindre information ou liste des élèves. Evelyn refit glisser ses lunettes de soleil pour s’en servir en guise de serre-tête, assistant en couleurs à l’imitation de James Bond qu’Arthur lui servit. Et ma foi, il aurait eu autant de succès que ses prédécesseurs « Iver, Iver. Arthur Iver. » répéta-t-elle plusieurs fois dans un souffle, réfléchissant encore un moment en passant sa langue sur ses lèvres, et en plissant les yeux. Quand tout s’éclaira dans sa mémoire. Mais elle n’eut pas l’occasion de lui dire, ni même de lui faire savoir que son nom associé à son visage, en effet, lui disait plus que quelque chose : un cri strident retentit près de l’aire de jeux. Nell dévala le toboggan tête la première, se retrouvant les quatre fers en l’air, et la robe au-dessus de la tête. La réaction d’Evie ne se fit pas attendre ; elle se débarrassa de ses lunettes et de ses chaussures d’un coup de pieds, et s’élança sans hésiter en courant vers l’aire de jeux, tandis que dans son esprit tout retrouvait sa place : Arthur Iver, bien sûr qu’elle l’avait connu, il y avait au moins un million d’années. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 7 Mai 2018 - 22:35 | |
| Tu avais bien conscience que ta petite tentative de flirt avait été un échec. Tu ne pensais cependant pas que cela jetterait un petit froid sur cette conversation. Il est vrai que tu tendais à attraper les perches qui t’étaient tendues à ce niveau là mais sans en attendre toujours quelque chose. Tu aimais flirter pour le plaisir de flirter quand c’était tout ce qu’on était prêt à te donner en retour. Et aujourd’hui, ta tentative n’avait pas du tout plu à la tante de l’amoureuse d’Abel. Tu essayais donc de te rattraper comme tu le pouvais en abordant d’autres sujets. Malgré le fait qu’elle n’avait pas apprécié tes efforts, la jeune femme ne s’était pas complètement refermée sur elle-même car elle continuait à te parler. Tu essayais donc de faire de ton mieux pour ne pas gâcher cette seconde chance. L’après-midi allait être longue car tu savais qu’Abel comptait passer le plus de temps possible avec Nell, il faudra donc bien que vous trouviez quelque chose à vous dire le temps que les enfants jouent. Ou pas d’ailleurs, il paraît qu’aujourd’hui avoir un téléphone permet de couper court à toute conversation. Mais tu préférais éviter ça si possible. Pour relancer la conversation, tu rebondis sur le métier de la jeune femme qu’avait laissé entendre sa nièce. Organisatrice de mariage … Quand on te disait cela, la première chose que tu regardais c’était si la jeune femme portait une alliance et tu en rencontrais peu qui en portaient. Tu essayais donc de taquiner ton interlocutrice à ce sujet mais encore une fois, elle ne parut pas sensible à ta tentative. Tu commençais à te demander si vous alliez pouvoir vous entendre sur un sujet. Tu n’essayais pas de la blesser mais apparemment tu étais un expert en la matière. « C’est du travail d’organiser un mariage tu sais. Je sacrifie ma vie personnelle pour que les autres en profitent. A ma mort, j’exige une stèle et des offrandes régulières sous menace d’une terrible malédiction appelée « divorce ». » Tu la regardes plaisanter à son tour et laisser échapper un petit rire. Se sacrifier pour les autres, c’était quelque chose que tu pouvais comprendre. Tu avais été des fois trop égoïste dans ta vie et tu admirais ceux qui arrivaient à être altruiste tous les jours. Ce n’était pas ton cas. Mais n’était-ce pas aller un peu loin pour le coup ? « Est-ce que ça vaut le coup ? » Lui demandas-tu réellement intrigué. « De sacrifier ta vie personnelle je veux dire. Toi aussi tu as le droit d’en profiter. » Ajoutas-tu pour être sûr d’être bien compris et essayer d’éviter toute incompréhension. Tu espérais que cela ne la blesserait pas mais tu trouvais dommage qu’elle n’essaie pas de profiter à son tour de la vie et pourquoi pas d’une relation si l’occasion se présentait. Cela ne voulait pas dire qu’elle avait à abandonner l’organisation des mariages des autres. Evie te confia ensuite revenir de Londres et elle semblait chercher où elle pouvait te connaître. Tu lui demandas donc quand elle avait quitté Brisbane pour essayer de l’aider et surtout savoir à quel moment de ta vie chercher. « J’avais 18, presque 19 ans. Je suis allée à St-Anthony jusqu’au lycée, j’imagine que toi aussi, si tu as toujours vécu ici. Peut-être qu’on était dans la même promotion, va savoir. Il faudrait vérifier dans un annuaire. » Donc au lycée. Effectivement, tu avais fréquenté l’établissement en question donc vous aviez certainement dû être dans la même promotion ou pas très loin en fonction de son âge. Vu qu’elle ne semblait pas se déranger pour te dévisager, tu fis de même et tu ne pus t’empêcher de te dire qu’elle avait certainement raison. Elle avait elle aussi des traits qui te rappelaient de vagues souvenirs mais vous aviez changé depuis le lycée. « C’est effectivement le lycée que j’ai fréquenté. » Lui dis-tu simplement car tu ne savais pas quoi lui dire d’autre pour l’instant. Evie ne tarda pas à te demander ton nom de famille, nom que tu lui donnais à la mode James Bond pour plaisanter. Tu vis sur son visage qu’à ton nom, quelque chose sembla se réveiller mais tu n’eus pas le temps de la questionner à ce sujet qu’un cri vous sortit de votre conversation. Evie se précipita vers sa nièce qui venait de crier et tu la suivis quelques secondes plus tard. Restant un peu à l’écart, tu laissais Evie gérer la situation et c’est là que tu remis les pièces du puzzle en place. Tu te souvenais d’une situation du même genre des années auparavant alors qu’Evelyn Pearson avait insisté pour venir faire du babysitting avec toi pour tes voisins. Le petit garçon que vous gardiez c’était fait mal et Evie était en train de répéter ces mêmes gestes avec sa nièce. Oh cruelle coïncidence … « Et si on faisait un château de sable ? » Proposas-tu quand Nell eut repris ses esprits et qu’elle n’avait rien à part quelques égratignures. Tu entraînais Abel avec toi pour aller chercher ce qui fallait et tu installais tout dans le bac à sable de l’aire de jeu. Alors qu’Abel et Nell semblaient repartis dans leur monde, tu ne pus t’empêcher de dire : « De retour au bercail Evelyn Person ? » Oh oui, maintenant que tu avais fait le lien, tu n’avais plus réellement envie de flirter ou de plaisanter. Evelyn faisait parti des personnes qui avaient disparues de ta vie sans un mot et c’était quelque chose que tu avais du mal à pardonner.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 11 Mai 2018 - 17:57 | |
| « Sans doute pas. Mais quand je serais vieille et esseulée, j’aurais des tas de belles histoires à écrire pour mes mémoires. Si tu as une idée de titre, je suis preneuse, et bien sûr, tu seras récompensé. » Tout ce qu’elle disait paraissait un peu tendancieux, où était-ce une idée qui commencer à germer seulement à cause des tentatives précédentes du jeune homme ? Evelyn balaya tout ça d’une main leste, chassant une mouche invisible devant son nez constellé de taches de rousseur. Elle laissa sa boutade trouver racine chez Arthur, et alors qu’elle lui adressait un autre regard en biais, elle marqua une pause significative. Ce n’était pas le moment idéal pour se lancer dans l’introspection. Surtout qu’elle n’avait pas l’impression d’avoir quoi que ce soit à regretter quant à la vie qu’elle avait choisi de mener. Elle aimait son métier et le confort dont elle jouissait grâce à son talent, que demander de plus ? Elle n’éprouvait aucune jalousie à l’égard des jeunes couples qui faisaient appel à elle. Chacun voyait son destin comme il le souhaitait, et elle, c’était en travaillant d’arrache pieds, le cœur léger et libre comme l’air. Elle comprenait néanmoins que cela échappe à ses interlocuteurs, même si ça l’irritait parfois. Dans le cas d’Arthur, elle avait décidé de ne pas lui en vouloir d’émettre des interrogations à voix haute, et profita que l’atmosphère se soit légèrement détendue pour enchaîner de nouveau sur cette sensation de le connaître. Elle se souviendrait plus tard, quelques minutes plus tard seulement, de qui il était, et de la gentillesse dont il avait fait preuve en la traitant autrement que ceux qui connaissaient ses parents. Elle lui accordait une dernière œillade et un sourire, son nom s’échappant compulsivement de ses lèvres, quand Nell se fit entendre dans tout le parc. L’instinct protecteur d’Evelyn s’étant aiguisé au contact de sa nièce, elle n’attendit pas que la petite éclate en sanglots et la réclame ; elle galopa pieds nus jusqu’à l’aire de jeu, et s’accroupit en face d’elle pour s’enquérir de son état. Nell, avec ses mots d’enfant et son manque criant de pudeur, lui remua son fessier sous le nez en marmonnant à toute vitesse :
« Ça brûûûûle, Vivie ! On dirait que mon potin il a été passé au chalumeau comme de la crème-brûlée, regarde-regarde ! » Et en effet. Le petit derrière bronzé de la gamine avait rougi. Sûrement que sa jolie robe avait remonté lors de sa descente du toboggan, et que le contact du métal brûlant l’avait mordu pendant sa descente. Ça n’avait rien de drôle, pourtant l’expression atterré de sa nièce fit rire Evie qui l’aida à baisser le jupon de sa robe pour cacher sa blessure de guerre « Plus de toboggan pour toi, princesse. Et un bisou magique ! » Elle planta un baiser entre les deux yeux de Nell « Je vais regarder ce que j’ai dans mon sac pour te soulager, ça pique, pique, pique ? » Elle ponctua son discours par de fausses piqures avec son index ; elle les planta dans le ventre tout mou, les joues toutes roses, et les mollets égratignés de la petite, hilare – le mal était passé. Nell fit non de la tête, son rire cristallin s’atténuant au fur et à mesure. Evelyn lança un regard de remerciements à Arthur, qui l’avait suivi dans l’aire de jeu, lorsqu’il proposa une nouvelle activité. Abel sautilla de joie, et Nell le rejoignit pour faire de même, tandis qu’Evie se levait en disant « On revient tout de suite. » Et elle suivit le jeune homme, avec dans le creux de l’estomac, l’impression que quelque chose avait été touché. Parce qu’elle se rappelait. Elle n’avait jamais été doué pour les excuses, et parce qu’elle savait que la situation devenait délicate, elle se laissa aller à un compliment sur le chemin, donnant un petit coude gentillet au jeune homme « Bien joué, super papa. » Mais elle se rendit compte qu’Arthur avait remis les pièces du puzzle en place, lui aussi. Aussitôt, elle lui répondit « C’était il y a plus de quinze ans, il y a prescription, non ? » Evelyn récupéra ses chaussures, qu’elle enfila de nouveau – le sable sous ses pieds crissa contre le cuire de ses sandales –, puis elle se pencha pour ramasser ses lunettes de soleil en prenant tout son temps. D’une certaine façon, elle essayait de se soustraire au regard d’Arthur – ce regard qui l’avait mis sur la piste, preuve qu’elle ne l’avait jamais oublié finalement. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 21 Mai 2018 - 22:11 | |
| Tu ne connaissais pas bien la jeune femme en face de toi mais une chose était claire, elle vivait principalement pour son travail et sa famille vu qu’elle était là pour accompagner sa nièce pour l’après-midi. Tu trouvais toujours cela assez ironique pour des gens qui passaient leur vie à organiser des mariages, de se retrouver seul. Tu ne pus t’empêcher de lui demander si cela valait le coup, de laisser sa vie de côté. Qu’elle n’ait pas envie de trouver quelqu’un, de se mettre en couple, tu pouvais le comprends mais tu avais l’impression qu’elle avait mis toute cette partie de sa vie sous clé pour une raison qui t’échappait et que tu n’avais aucun droit de lui demander. Tu espérais qu’elle profitait de son célibat, comme tu l’avais fait quand tu n’avais aucune envie de te mettre en couple. Jouer au moine n’avait jamais été une option pour toi, tu préférais enchaîner les conquêtes, chose que tu ne faisais plus vraiment aujourd’hui. « Sans doute pas. Mais quand je serais vieille et esseulée, j’aurais des tas de belles histoires à écrire pour mes mémoires. Si tu as une idée de titre, je suis preneuse, et bien sûr, tu seras récompensé. » Tu ne pus t’empêcher de lever un sourcil à la proposition de la jeune femme. Elle qui avait été si offusquée que tu flirtes avec elle quelques minutes plus tôt se mettait aussi à le faire ? Intéressant et plutôt surprenant. Mais tu ne pus t’empêcher de te dire que normalement, quand on écrit ses mémoires, c’est pour parler de nous. On raconte sa vie et pas celle des autres. Sinon on écrit autre chose mais pas des mémoires. Cependant, tu n’étais pas professeur de littérature et tu avais bien compris qu’insister sur ce sujet ne servait à rien alors que te contentais de lui répondre : « Voilà une proposition intéressante. Je n’y manquerai pas d’y réfléchir cependant il me faudra te connaître un peu mieux pour trouver un titre à l’histoire de ta vie. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu ignorais que tu connaissais déjà la jeune femme et donc une partie de cette histoire qu’elle couchera peut-être un jour sur papier. Mais vous n’aviez pas le temps d’en discuter beaucoup plus longtemps car Nell, en descendant du toboggan, vient de se faire mal et vous le fait savoir en criant. Ni une ni deux, vous êtes auprès d’elle et tu laisses Evie calmer sa nièce alors que tu t’occupes de rassurer Abel, un peu surpris par ces cris et pensant que c’était grave. L’insouciance des enfants te surprend toujours, ceux que tu as en classes sont tous désabusés alors cela te change. Tout comme Abel, tu regardes Evie s’occuper de sa nièce et tout à coup, tu reviens des années en arrière, alors qu’Evelyn et toi vous faisiez du babysitting. Voilà certainement pourquoi Evelyn te fixait depuis un moment en cherchant dans ses souvenirs, tu aurais dû faire le lien plus tôt. A l’époque, elle tenait déjà à ce que tu l’appelles Evie et pas Evelyn, ce nom plus formel qui lui rappelait cette ambiance familiale que tu lui permettais de fuir. « Plus de toboggan pour toi, princesse. Et un bisou magique ! Je vais regarder ce que j’ai dans mon sac pour te soulager, ça pique, pique, pique ? » Sa voix te sortit de tes pensées alors qu’elle s’adressait à sa nièce et alors que Nell semblait remise de ses émotions, tu proposais aux enfants de faire un château de sable, une activité qui comportait de faibles risques de blessures. Vous accompagnâtes les enfants jusqu’au bac à sable quelques mètres plus loin et ils se remirent à jouer comme si vous n’étiez pas là. « On revient tout de suite. » Vous repartîtes vers votre banc quelques mètres plus loin et tu ne pus t’empêcher de faire comprendre à la jeune femme que tu savais très bien qui elle était. Toi aussi tu avais remis les pièces du puzzle ensemble. Et tu te souvenais désormais qu’Evelyn avait disparu de ta vie soudainement, sans prévenir, sans un mot. Elle était apparemment rentrée et votre rencontre était tout ce qu’il y avait de plus hasardeuse. « Bien joué, super papa. C’était il y a plus de quinze ans, il y a prescription, non ? » Tu aimerais rire à cette plaisanterie car tu comprends bien qu’Evelyn essaie de détendre la situation. Certes, c’était il y a bien longtemps mais ce n’est pas elle qui s’est retrouvée sans nouvelle et qui avait fini par apprendre par une connaissance commune que cela faisait des mois qu’elle s’était envolée pour l’Europe. Pourquoi est-ce que, même quinze ans plus tard, tu devrais pardonner comme si de rien n’était ? « C’est un peu facile tu ne trouves pas ? » Ne pus-tu t’empêcher de répliquer. Tu étais habitué à ce que les gens t’abandonnent et partent vers de nouvelles aventures et tu aurais été ravi pour Evelyn si elle avait daigné t’en informer. « Un coup de téléphone avant de partir c’était trop demander ? » Tu ne pus t’empêcher de te demander ce que ton amitié avec Evelyn représentait pour elle à l’époque. Pas grand chose apparemment mais peut-être qu’il valait mieux ne pas trop t’attarder sur cette question.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 23 Mai 2018 - 22:13 | |
| Il y avait souvent deux versions à une seule même histoire. Les protagonistes, même s’ils avaient les meilleures intentions du monde, se permettaient souvent de passer certaines actions sous silence, ou d’en enjoliver d’autres pour l’amour de la fiction. Evelyn n’avait jamais prétendu avoir la bonne version de l’histoire qu’elle avait pourtant écrite de sa main quinze ans plus tôt, quand elle avait choisi de partir refaire sa vie ailleurs, fuyant sa famille, et surtout ce nom qui lui collait à la peau. Elle avait fait des erreurs de syntaxe, usant d’un style probablement trop guindé pour mettre en lumière un simple fait ; elle avait eu besoin de s’exiler, point final. Les raisons, elle n’avait pas envie de les énumérer, n’étant pas certaine d’avoir à se justifier dans le fond. De toute façon, elle était assez honnête avec elle-même pour admettre une chose : elle n’était pas partie le vague à l’âme, se disant que tout ce qu’elle laissait derrière elle lui reviendrait le jour où elle déciderait de rentrer à Brisbane, car elle n’avait jamais eu l’intention de rentrer. Préférant de loin sa vie londonienne, elle s’était s’abreuvée de la liberté que lui offrait l’anonymat qu’elle avait retrouvé en quittant l’Australie. Elle était partie sans regrets, sachant que son éloignement lui permettrait de s’émanciper du poids des responsabilités qui pesaient sur son futur. En mettant de la distance entre elle et sa famille, elle avait gardé la main mise sur ce qu’elle ferait dans la vie ; son objectif avait été atteint, devait-elle éprouver de la honte à ce sujet ? Arthur avait sans doute la bonne version de l’histoire. Il pensait sûrement qu’elle avait agi malhonnêtement, partie sans laisser de traces, et réapparaissant soudain après des années de silence radio. Elle n’avait pas la prétention de ne pas faire d’erreur, mais n’était-ce pas une mince défense face à la rancœur qu’elle percevait dans le ton et sur le visage d’Arthur ?
Elle se releva après avoir ramassé ses lunettes de soleil dans l’herbe. Elle se dit d’ailleurs qu’il valait mieux qu’elle ne les rechausse pas sous peine de froisser son interlocuteur à qui elle répondit, de bonne foi, et en le regardant bien en face « Bien sûr que ça l’est, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Elle glissa ses lunettes sur le haut de son crâne, écartant furtivement les bras pour appuyer sa lassitude à propos des reproches à peine voilés de son ancien ami – ou quoi qu’il fût à cette époque-là. Evie secoua la tête, s’avançant plus près du banc pour ouvrir son sac de provisions « A cette époque-là, ça l’était. Peu de gens étaient au courant. » Bien que ça n’ait jamais été un secret, elle n’avait pas pris la peine de faire de grands adieux à quiconque ; elle avait mis un terme à sa relation avec Owen, fait promettre à Matteo de garder contacts lorsqu’il serait déployé Dieu savait où, et prévenu sa mère et ses sœurs qu’elle espacerait ses appels pour se laisser le temps de se faire à son emploi du temps et à ce nouveau rythme effréné d’étudiante expatriée. De son avis, elle avait fait ce qu’il fallait, et si elle avait négligé des gens au passage, elle avait fini par se convaincre qu’ils finiraient par, si ce n’était lui pardonner sa bévue, au moins par l’oublier et passer à autre chose. Elle n’avait pas eu l’impression d’avoir suffisamment d’importance aux yeux de quiconque pour que, quinze ans plus tard, on lui reproche de s’être volatilisée ; s’était-elle trompée ? Evie soupira, cherchant à tâtons le râteau et la pelle miniature planqués au fond de son sac. Elle était désappointée, mise au pied du mur, et le moins qu’elle pouvait faire à cet instant-là, c’était de présenter des excuses à Arthur. Ce qu’elle fit, après avoir tourné la tête dans sa direction « Ecoute, je m’excuse. Maintenant que j’ai suffisamment pris du recul sur la situation, je me rends compte que j’aurais dû faire les choses autrement. » Elle secoua de nouveau la tête en la baissant, laissant échapper un rictus sec lorsqu’elle ajouta dans un murmure « J’avais à peine dix-neuf ans, bon sang – je sais, c’est pas une excuse. » objecta-t-elle avant qu’Arthur ne le fasse, la main plantée dans l’espace qui les séparait, et le regard rivé de biais sur le jeune papa. A part admettre qu’elle avait eut tort, elle n’avait pas d’autre issue ; elle pourrait difficilement réécrire l’histoire. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 31 Mai 2018 - 8:26 | |
| Evelyn Pearson … Tu ne pensais sincèrement jamais recroiser sa route. Comme beaucoup de gens dans ta vie, elle était partie sans un mot et comme beaucoup, elle refaisait une apparition dans ta vie sans que tu n’aies rien demandé. Tu te serais bien passé de tous ces retours à la chaîne car tu as réussi au fil du temps à mettre ces personnes de côté, les étiqueter dans ton passé et voilà qu’elles revenaient, souvent comme des fleurs. Tu en avais rigolé avec Loan mais à cette vitesse là, tu commençais à te demander si ton père n’allait pas réapparaître brutalement dans ta vie. C’était peu probable et tu le connaissais assez pour savoir qu’il ne le ferait qu’en cas d’extrême nécessité. Et pour l’instant il ne semblait pas avoir besoin de s’offrir des retrouvailles hostiles et c’était pour le mieux. Cet homme n’était pas ton père, pas vraiment. Tu n’avais jamais eu de père après lui non plus même si ta mère avait eu des compagnons de puis, pas tous très brillants. Mais tu te souviens d’Evelyn, de cette jeune femme qui n’avait rien à voir avec les personnes que tu avais l’habitude de côtoyer. Tu n’avais pas fait le lien de suite entre son nom et celui de son père. En rentrant chez toi après votre rencontre tes amis avaient souligné ce détail mais toi, cela t’importait peu. Il avait été clair pendant cette rencontre qu’Evelyn était soulagée que tu la traites normalement alors si vos chemins se recroisaient, tu t’étais promis de recommencer. Et tu l’avais fait pendant toute la durée de cette amitié solide et en même temps bancale. Et puis soudain, plus rien. Numéro de téléphone qui n’existe plus, tu ne l’avais plus trouvée là où vous aviez l’habitude de vous croiser et ce n’est que des mois après son départ que tu avais croisé un de ses proches qui t’avait annoncé qu’elle était partie vivre à Londres. Après des mois sans nouvelle, tu avais été soulagé de savoir qu’Evelyn allait bien et que rien de grave ne lui était arrivé. Mais tu n’avais pu t’empêcher de lui en vouloir de ne rien t’avoir dit. Ce n’est pas comme si tu aurais cherché à la retenir. Est-ce qu’un au revoir était trop demandé ? Apparemment oui car ton entourage semblait incapable de t’en fournir quand ils décidaient de s’enfuir brusquement. « Bien sûr que ça l’est, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Tu es incapable de répondre à cette question. En vérité, tu n’attends rien d’Evelyn. Tu as arrêté d’attendre quoi que ce soit des personnes qui t’ont abandonnées. Tu es conscient que cette histoire remonte à bien longtemps et que tu devrais passer l’éponge et c’est ce qu’Evelyn attend aussi mais avant de le faire, tu voulais qu’elle se rende compte qu’elle n’avait pas pensé à grand monde à ce moment là. « A cette époque-là, ça l’était. Peu de gens étaient au courant. » Tu lèves un sourcil mais tu n’aies pas vraiment étonné. Tu te rappelles d’Evelyn et de sa haine contre les journalistes et plus généralement ce monde qui demandait beaucoup trop d’elle. Au final, cela ne t’avait pas surpris qu’elle se soit échappée mais c’était la manière dont elle l’avait fait qui t’avait blessée. « Si tu pensais que j’aurais été vendre l’information à je ne sais qui, c’est bien mal me connaître. » Ne pus-tu t’empêcher de dire. Tu n’en avais tellement rien à faire de devenir célèbre que tu avais refusé des offres plus qu’intéressantes pour jouer après tes études dans des équipes de baseball professionnelles. Si tu avais accepté, tu serais aujourd’hui sur des cartes et des autocollants que les enfants s’échangeraient dans la cour de l’école. A la place, tu étais le prof de maths de quelques centaines d’élèves et tu n’es pas certain de laisser un souvenir chez tout le monde. « Je n’attends pas de grands discours tu sais. Mais juste un texto pour me dire que tu étais partie m’aurait évité de me faire du souci pour rien c’est tout. » Tu ne précisais pas que son départ avait annoncé des départs en cascade de proches. Il y avait eu tes deux sœurs et puis il y avait eu Lily et puis il y avait eu Loan et Angelina aussi enfin, tu n’allais pas les compter, tu n’étais pas certain d’avoir assez de doigts. Abel et Nell jouaient tranquillement dans le sable alors que vous discutiez sur le bord du bac à sable. La journée était très belle, parfaite pour des retrouvailles … « Ecoute, je m’excuse. Maintenant que j’ai suffisamment pris du recul sur la situation, je me rends compte que j’aurais dû faire les choses autrement. J’avais à peine dix-neuf ans, bon sang – je sais, c’est pas une excuse. » Certes, vous étiez jeunes. Mais c’était une excuse qu’elle aurait facilement pu mettre en avant si elle avait quinze ans. A dix-neuf ans on est plus conscient de ce qui nous entoure non ? Tu n’en sais rien et de toute manière, tu ne pourras pas changer ce qui s’est passé. Evelyn est partie, tu as continué ta vie et cette vie t’a amené ici, dans ce bac à sable. « A dix-neuf ans on peut envoyer un texto. » Lui fis-tu remarquer avant d’ajouter : « Tu es consciente que je n’aurais pas essayé de te retenir n’est-ce pas ? » Cette idée te semblait saugrenue mais tu préférais éclaircir ce point. « Ca m’aurait évité de me faire du souci. Je me suis demandé s’il t’était arrivé quelque chose jusqu’à ce que je croise ta famille par hasard dans un gala à l’université. Ils m’ont appris que tu n’étais pas sur un lit d’hôpital mais bel et bien à Londres. » Tu te souviens de cette soirée. Tu devais représenter l’équipe de baseball, l’un des premiers galas d’une longue liste …
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 31 Mai 2018 - 16:33 | |
| Acculée, Evelyn n’avait d’autres choix que d’acquiescer aux reproches faits par Arthur. Un embarras certain la poussa à garder la tête baissée, et ses yeux se mirent à fureter dans le contenu de son sac, à la recherche des jouets dont ils avaient besoin pour bâtir leur forteresse au beau milieu du bac à sable. En parlant de forteresse. Elle s’était évertuée pendant de nombreuses années à se protéger du regard des autres, certaine que, quoi qu’elle décide de faire de sa vie, on la jugerait en fonction de son hérédité. L’isolement s’était imposé de lui-même en définitive, et Arthur agirait en parfait hypocrite s’il ne reconnaissait pas de son côté que tout ça avait commencé bien avant qu’elle ne quitte le sol Australien. Car à l’époque de sa rencontre avec le jeune homme, elle était en plein fondement de la personne qu’elle allait devenir, non sans rencontrer des obstacles sur son passage. Même si tout s’était toujours très bien passé à l’école, ses années lycées avaient néanmoins été faites de hauts et de bas tant on attendait d’elle qu’elle accepte de s’ériger en meneuse. Mais le statut de reine des abeilles ne lui allait pas bien au teint, qui soit dit en passant, était toujours trop sombre pour certains et bien trop clair pour d’autres. Alors sitôt l’attention portée sur elle, parce que son nom se révélait davantage que son intelligence et ses résultats irréprochables, elle se repliait sur elle-même. On fuyait l’âme esseulée qu’elle était devenue, la trouvant étrange, scandaleuse même quand elle avait commencé à fréquenter un garçon plus âgé, et bien trop terre-à-terre pour faire partie du clan. Ou alors c’était tout le contraire, l’opportunisme, à cette époque-ci aussi, étant une ombre qui planait derrière elle, menaçante. Dans les deux cas, elle redoutait à chaque fois que si elle se livrait ou s’attachait un peu trop, elle finirait par le regretter. Ça l’avait rendue asociale sur certains aspects, soucieuse de ne laisser rien transparaître quand elle était blessée, contrariée, affligée – comme maintenant.
Un soupir fila par ses narines quand d’un coup, elle releva, puis tourna la tête pour répondre à Arthur « Pourquoi t’en fais toute une histoire dans ce cas ? » La question méritait d’être posée. Pourquoi s’échinait-il à la faire culpabiliser si, en analysant la situation quinze ans après, il en venait à la conclusion qu’il l’aurait laissée partir sans émettre la moindre protestation, sans essayer de la dissuader qu’elle n’avait pas besoin de partir aussi loin pour se construire elle, sans pression ? Si leur amitié avait autant compté pour lui, comme il l’avait laissé sous-entendre au début de leur conversation – ou alors, avait-elle mal compris –, il avait une drôle de façon de l’envisager. Evie resta interdite. Sourcils froncés et bouche légèrement entrouverte, elle fixa le jeune homme avec une intensité telle qu’elle sursauta lorsque Nell s’avança vers elle, la lèvre inférieure relâchée, les yeux remplis de larmes « Vivie, ça fait quand même un petit mal en vrai. » Elle rompit brusquement le contact visuel avec Arthur, s’accroupissait derechef pour accueillir la tête de sa nièce sur son épaule. Elle passa ses petites jambes autour de sa taille, la hissant délicatement pour la tenir contre elle, et se releva en disant à Arthur « J’ai jamais été douée pour ça, d’accord ? M’épancher et attendre qu’on me réconforte en me tapant sur l’épaule. C’était pas une question de manque de confiance en toi, c’était juste… » Les cheveux de sa nièce lui chatouillèrent le nez. Pour la première fois depuis longtemps, Evelyn laissa transparaître une once d’agacement qui se traduit par l’action de plaquer doucement les cheveux de la petite sur sa tête histoire de ne plus être gênée. Une fois que ce fût fait, elle la fit sautiller pour la hisser plus confortablement sur ses hanches, et reprit, la berçant sans s’en apercevoir et continuant à l’adresse du jeune homme « T’as le droit de m’en vouloir, je ne t’en voudrais pas de mon côté. Mais comme on va sûrement être amenés à se voir souvent à cause de ces deux-là – » D’un signe du menton, elle désigna Nell et Abel « Autant faire en sorte que tout se passe bien, alors… je te le demande comme une faveur, accepte mes excuses, s’il te plaît. » Et tandis que sa phrase se concluait, elle verrouilla son regard à celui d’Arthur, espérant qu’il y décèle quelque chose qui le pousserait à passer l’éponge. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 10 Juin 2018 - 15:52 | |
| Les personnes qui quittaient brusquement ta vie sans un mot et revenaient comme si de rien n’étaient, tu en comptais beaucoup. Et s’il y avait une chose que ces personnes avaient en commun c’était qu’elles pensaient se faire pardonner comme si de rien n’était. Après tout, c’était il y a plus de dix ans, ce n’est pas si grave que ça non ? Pour d’autres c’était moins, pour d’autres c’était plus mais tous pensaient qu’ils pouvaient entrer et sortir de ta vie comme bon leur semblait. Etaient-ils conscients du faire que cette réalisation faisait mal ? Evelyn pouvait dire ce qu’elle voulait, c’était toi qui étais resté à te faire du souci pendant qu’elle vivait la belle vie à Londres ? « Pourquoi t’en fais toute une histoire dans ce cas ? » Tu retins le rictus qui menaçait de faire son apparition. Sérieusement ? Après ce que tu venais de lui dire, elle n’avait toujours pas compris ? Tu n’étais pas en train d’en faire toute une histoire d’ailleurs. Tu lui faisais juste remarquer qu’un texto avant de partir n’aurait pas été de trop pour que tu évites de t’inquiéter. C’était une période difficile pour toi à l’époque et voir tes amis disparaître de ta vie sans prévenir n’avait pas aidé à avaler d’autres abandons. Tu ne pus t’empêcher de te demander si Evelyn avait eu l’immense honneur de voir des gens à qui elle tenait disparaître de sa vie sans prévenir. Peut-être qu’elle comprendrait que tu ne lui sautes pas dans les bras en faisant comme si de rien n’était aujourd’hui. Tu as bien conscient d’être quelqu’un de rancunier, beaucoup passeraient l’éponge très certainement mais tu as un passif d’abandons qui font que tu es incapable de faire comme si tout allait bien, comme si le retour d’Evelyn en ville voulait dire que tu retrouvais une amie longtemps perdue. Non, aujourd’hui elle n’était plus une amie, elle était une inconnue qui organisait des mariages apparemment. « Parce que j’en ai marre que l’on pense pouvoir entrer et sortir de ma vie comme dans un moulin à vent. Oui, tu as toutes les bonnes excuses mais cela ne change rien au fait que je me suis inquiété pour apprendre que tu n’étais même plus sur le continent. » Lui dis-tu très sincèrement. Tu ne cherchais pas à la faire culpabiliser mais simplement essayer de la faire envisager la situation de ton point de vue. Cela n’était pas gagné mais c’était un moyen de lui faire comprendre ta rancune. Toutefois, vous n’eûtes pas le temps de continuer car la nièce d’Evelyn vint chercher les câlins de sa tante car sa blessure semblait lui faire encore mal. Tu jetais un coup d’œil à Abel qui semblait être toujours aussi concentré dans sa construction de sable et tu souris. Ton fils était aussi sociable que solitaire, jouer tout seul ne semblait pas le déranger. Evelyn attira de nouveau ton attention en disant : « J’ai jamais été douée pour ça, d’accord ? M’épancher et attendre qu’on me réconforte en me tapant sur l’épaule. C’était pas une question de manque de confiance en toi, c’était juste… T’as le droit de m’en vouloir, je ne t’en voudrais pas de mon côté. Mais comme on va sûrement être amenés à se voir souvent à cause de ces deux-là – Autant faire en sorte que tout se passe bien, alors… je te le demande comme une faveur, accepte mes excuses, s’il te plaît. » Une faveur … Etais-tu prêt à la lui accorder ? Certainement. L’arrivée d’Abel dans ta vie avait changé pas mal de choses et si tu étais arrivé à pardonner Lily, tu pouvais pardonner Evelyn. Toutefois, cela ne voulait pas dire que tu oubliais. Tu voulais également que les choses se passent bien et elles pouvaient bien se passer malgré le fait que tu faisais remarquer à Evelyn qu’elle aurait pu t’envoyer un texto. Tu étais certes rancunier mais pas cruel ni méchant. Tu étais capable de reconnaître les limites de certains comportements. Mais tu espérais qu’Evelyn n’attende pas de toi que tu lui refasses confiance de manière aveugle. De toute manière, comme l’avait démontré votre échange quelques minutes plus tôt, vous étiez aujourd’hui deux inconnus. Elle n’était plus l’adolescente que tu avais connue et tu n’étais plus le même non plus de ton côté. « Il n’a jamais été question que les choses se passent mal. Après tout c’est comme si nous ne nous connaissions pas car je doute que nous soyons encore les adolescents que nous étions. » Tu espérais dans ton cas que cela se vérifiait car tu ne gardais pas que de bons souvenirs de cette période, particulièrement de la fin de cette dernière. « J’accepte tes excuses, je tenais juste à te faire remarquer qu’être lâché sans nouvelle n’était pas une sensation très agréable. Mais rassure-toi, tu n’es pas la première ni la dernière à avoir fait le coup. » Oh non, elle pouvait se rassurer de ce côté-là, tu étais rôdé pour les retours en fanfares après disparition subite …
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 24 Juin 2018 - 13:04 | |
| Quelque chose contrariait Evelyn ; le fait qu’Arthur insinue que leurs retrouvailles n’avaient rien de fortuites. Comme si elle avait passé un drôle de pacte avec le Destin, lui demandant de sciemment lui faire recroiser la route du jeune homme qu’elle avait connu quinze ans plus tôt. Elle l’admettait, l’organisation dont elle faisait preuve en permanence lui permettait souvent de préparer ses coups à l’avance. Mais celui-là, elle ne s’en attribuerait pas le mérite. En fait, elle se mit même à regretter d’avoir accepté l’offre de sa sœur de jouer les accompagnatrices. Et tandis que le poids de Nell, qui se calmait doucement dans ses bras, commençait à lui peser sur les hanches, elle choisit de garder le silence. L’écoutant en remettre une couche, usant de justifications qu’il devait trouvait pertinentes, et sans doute l’étaient-elles, sauf que les siennes l’étaient tout autant. Qu’il les considère à peine lui fit d’ailleurs monter la moutarde au nez, et d’une certaine façon, elle se mit à ressentir pour lui une inimitié progressive tant il avait réussi à lui faire perdre pieds. Elle soupira. Fort. Trop fort. Et même si ses excuses étaient sincères, prononcées dans un souci d’apaiser plutôt que d’attiser, elle se demanda pourquoi elle s’était abaissée à les lui présenter alors qu’il les acceptait en se pinçant le nez.
C’est ça qui la blessait le plus en vérité. Qu’il lui dise qu’il l’excusait, mais que son attitude démontrait tout le contraire. L’impression soudaine d’avoir fait amende honorable pour se faire humilier la fit ruminer silencieusement. Devait-elle lui rappeler que, à peine une demi-heure plus tôt, elle n’avait plus aucun souvenir de lui, s’évertuant à fouiner dans sa mémoire pour enfin le remettre ? Non, Evie n’avait pactisé avec personne pour entrer de nouveau dans la vie d’Arthur comme dans un moulin à vent, pour reprendre ses termes – six mois plus tôt, elle ne savait même pas qu’elle reviendrait ; elle faillit l’en informer, mais capitula avant même d’ouvrir la bouche. A quel genre d’ego avait-elle à faire au juste ? Penchant la tête sur le côté, avalant difficilement la pilule qu’il l’obligeait à ingérer, elle fût très tentée de le remettre définitivement à sa place en soulignant un fait probant ; c’est que lui non plus ne semblait pas avoir pris de ses nouvelles, il connaissait pourtant son nom. Des Pearson, il n’y en avait pas à tous les coins de rues – sans parler de la notoriété de son père, ce n’était pas un patronyme courant dans les environs. Et à l’époque, on se servait encore de l’annuaire pour y dénicher des coordonnées. A cet instant-là, elle se dit que c’était bien trop facile de l’acculer de la sorte, alors que les torts auraient pu être équitablement partagés. Les rapports avec sa famille avaient beau être frileux avant son départ, sans doute que Celie lui aurait fait passer le message si Arthur avait cherché à la joindre et qu’Evelyn aurait consenti à soulager ses terribles angoisses, visiblement inquiet à son sujet, en l’appelant au moins une fois pour lui annoncer qu’elle s’était exilée. Alors oui, elle aurait pu charger la mule comme il s’échinait à le faire de son côté, se servir de son chemin de pensées incohérent pour se défendre et remporter dignement la main. Mais elle avait plus de 30 ans. A cet âge, on savait reconnaître quand le débat était stérile et celui-ci l’était, indéniablement.
« C’est certain. Je ne me souvenais plus que tu étais aussi têtu. » lui répondit-elle de but en blanc, sans faire un effort pour adoucir le ton cassant qui s’échappa de sa gorge. Elle sentit ses mâchoires se carrer, et l’offense qu’il lui fit en lui prêtant certaines intentions la rendit soudainement prompte à quitter le parc. Sautillant une nouvelle fois, elle vérifia que Nell respirait toujours en lui jetant un regard, dégageant ses cheveux de son visage pour se rendre compte qu’elle s’était assoupie. Tant mieux. Evie n’avait vraiment plus envie d’être ici « On va rentrer. Nell s’est endormie, et je crois que sa fesse la fait vraiment souffrir. » Ce fût plus fort qu’elle ; elle ajouta, se préparant à récupérer ses affaires « Je te préviens suffisamment tôt de notre départ, ou je dois en plus te faire parvenir un mémo pour alléger tes angoisses ? » En ça, elle ressemblait étrangement à son père – qui s’y frotte, s’y pique, et attention aux démangeaisons. Soulevant son sac, sa posture légèrement de guingois, déséquilibrée par le poids de Nell qui ne bougeait pas d’un poil, elle tint à le rassurer de son côté – avec acidité, mais tout de même « Rassure-toi, ce ne sera sans doute pas moi qui l'accompagnerai la prochaine fois. Les autres sont plus civilisés, tu devrais les apprécier. » Abel arriva en courant. Glissant son sac sur son épaule au même moment, Evelyn ne chercha pas à recroiser le regard d’Arthur, et rechaussa ses lunettes de soleil d’une main aux doigts crispés par la tension. En revanche, elle tendit cette main pour ébouriffer la tignasse épaisse du petit garçon et lui souffla sur le ton de la confidence, l’accompagnant d’un froncement de nez « J’ai été ravie de faire ta connaissance, petit homme ! » they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | free of all memories, we meet again - evelyn |
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