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 bad blood ▽ priam

Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
bad blood ▽ priam FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
bad blood ▽ priam C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyJeu 3 Mai 2018 - 20:21

bad blood
priam & evie

Les soirées mondaines faisaient partie des petits plaisirs coupables d’Evelyn. Elle aimait les dîners de répétitions de mariage en particulier, quand la tension était palpable à quelques heures du moment tant attendu. A l’intérieur même du domaine des Pearson, il y avait de la tension aussi, mais elle était bien différente, moins exaltante. Elle était clairement gênante, s’immisçant entre chaque nouveau plat pour mieux frapper Evie en plein visage. Que faisait-elle ici au juste ? C’était sa petite sœur – évidemment – qui l’avait convaincue de se rendre au grand dîner annuel de la Fondation Pearson. Une grande soirée durant laquelle les dons pleuvaient, et les discours n’en finissaient plus. Organisé par la matriarche, la liste des invités était aussi impressionnante que les tentures épurées qui surplombaient les centres de tables dans une démonstration éloquente des moyens mis en œuvre pour faire parler de cette cause, et faire raquer les plus riches sitôt le pas de la porte dépassé. Elle aurait dû emmener Chad. Au moins, elle aurait eu l’impression d’avoir quelqu’un de confiance avec qui médire tout au long de la soirée. Sans compter qu’ils auraient fait une échappée sauvage, droit vers le buffet, dissimulant petit-four et mignardises dans des serviettes au tissu importé exprès d’Italie pour l’évènement. En duo, ça paraissait toujours moins pathétique de jouer les pique-assiettes.

Elle soupira longuement, nichant son nez dans le creux de sa coupe de champagne, aussi vide que son estomac. Elle l’avouait volontiers, l’organisation était impeccable, le menu plutôt gouteux d’après les échos perçus, et l’ambiance chaleureuse, et ce même si elle regrettait amèrement l’absence de sa nièce et de son neveu, à croire que la compagnie d’enfants de moins de dix ans était devenue ce qu’elle préférait au monde. Aussi, il y avait un hic – ou plusieurs. Concentrons-nous plutôt sur la façon puérile qu’avait sa mère de minauder au milieu des rugbymen qu’elle avait invités ce soir-là. On était loin de ses vociférations sévères auprès de sa team de choc, et encore moins des regards scrutateurs qu’elle réservait à son ingrate de fille. Cette dernière, appuyée contre une colonne marbrée, pilier d’une arche extérieure dissimulée par des somptueux orchidées, observait le langage corporel de Celie qui discutait gaiement avec Priam Strand, sur la pergola. Etait-ce parce que la presse spécialisée le considérait comme le digne successeur de son père que sa mère s’obstinait à lui tâter les épaules avec autant d’insistance ? Il n’avait rien d’un Kai Pearson ; ni la prestance, ni la réputation, et encore moins le talent. Enfin, elle n’en savait pas grand-chose à vrai dire, elle ne l’avait jamais vu en action sur le terrain. Seulement, l’attention que sa mère lui portait, parlant de lui bien trop souvent depuis qu’elle était de retour à Brisbane, la poussait à le considérer comme un ennemi ; un ennemi qui saurait profiter de certaines opportunités pour s’attirer la sympathie, et faire oublier que des hommes dignes lui avaient ouvert la voie, des années avant sa naissance. Avait-elle tort ou pas de s’en méfier, elle ne le saurait probablement jamais, car elle refusait tout bonnement de lui parler.

« Frankie, approche ma chérie. » Pourquoi ce surnom ridicule ? Evelyn roula ostensiblement des yeux, se détournant de la scène de façon éhontée. La tête rejetée en arrière, elle siffla les quelques gouttes de champagne restées coincées dans son verre, tandis que sa mère lui faisait de grands signes pour la faire approcher sur le sol dallé de la pergola. Dans ses rêves les plus fous peut-être consentirait-elle à faire un effort de bienséance en s’introduisant auprès du jeune homme. Mais l’heure n’était pas au sommeil réparateur, et Evie avait envie de rentrer à Logan City. Elle esquissa un premier pas direction la plage, là où la sortie était indiquée par des torches flamboyantes, percevant la voix de sa mère qui lui lança de loin « Ne m’oblige pas à venir te chercher. » Elle se stoppa nette sur ses sandales, et se retourna d’un bloc. Avec un beau sourire aussi forcé que son enthousiasme à rencontrer ce dieu du stade de pacotilles, elle fit volte-face, largua sa coupe de champagne sur le premier buffet-grand-luxe d’extérieur qu’elle rencontra, et s’approcha donc « Toujours les bons arguments pour me faire plier à ce que je vois. » Celie soutint le regard de sa fille sans ciller. Le sourire qu’elle lui renvoya, carnassier et dur, fût plus douloureux que son obstination à lui faire baisser les yeux, ce qu’elle ne fit une fois qu’elle lui dit « Voici Priam Strand. Je t’en ai déjà parlé, il me semble. » Evie tourna la tête vers le jeune homme, la remuant légèrement pour se donner bonne contenance. Le sourcil arqué, elle lui adressa un regard fixe, signifiant qu’elle n’était absolument pas impressionnée, et elle répondit « Il te semble bien. Evie. » Elle ne lui présenta pas sa main. En revanche, elle croisa les bras sur sa poitrine, parant la brise fraîche qui fit s’élever quelques mèches de cheveux autour de son visage, et suivit lentement du regard sa mère qui s’éclipsa tout aussi lentement. Les laissant comme deux ronds de flan devant la baie vitrée, alors qu’ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, seul le bruit des vagues rompit le silence. Jusqu’à ce qu’Evelyn ajoute, pince-sans-rire « Il y a peu de chance que tu aies entendu parler de moi, mais on va faire comme si. » Un peu plus, elle croisa les bras. L’air de rien, elle le toisa d’une œillade furtive, puis poursuivit « Alors, je dois t’appeler comment ? Petit-frère ? Papa ? Parce que d’après ce que j’ai entendu dire, tu serais le nouveau lui. » Elle laissa échapper un petit rire inattendu, tant cela lui paraissait grotesque. Evie était un peu ivre – d’où ses mauvaises manières et son agressivité latente –, pas au point de laisser de côté l’évidence cependant : personne n’avait les épaules suffisamment larges pour endosser une telle comparaison.

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    bad blood ▽ priam 104643470:



Dernière édition par Evelyn Pearson le Dim 24 Juin 2018 - 19:57, édité 3 fois
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyDim 27 Mai 2018 - 15:11

Priam s’arrêta dans la salle de bain et observa son reflet dans le miroir, le brun releva le col de sa chemise pour y passer son nœud papillon avant de le serrer autour de son cou. Au fil du temps, il s’était habitué à cette allure de pingouin un peu trop guindé même s’il aurait préféré passer sa soirée devant Netflix avec une bière et un cheeseburger ; cependant en jetant un coup d’œil à l’horloge du salon, il réalisa qu’il était en retard mais pas suffisamment pour que cela soit mal perçu par ses hôtes. Sans attendre plus longtemps, Priam attrapa son téléphone portable ainsi que les clés de sa voiture avant de descendre dans le parking sous terrain de l’immeuble ou était garé son véhicule. Même s’il connaissait Brisbane comme sa poche, il ne s’était jamais rendu à l’adresse inscrite sur son carton d’invitation, après avoir rentré les coordonnées dans son GPS, le sportif quitta son quartier pour celui de Bayside. La nuit tombante sur la ville était assez fraiche mais dégagée, le ciel perdait peu à peu de sa lumière mais l’absence de nuage permettait d’entrevoir quelques étoiles. Une fois sur place, le brun laissa sa voiture à l’un des voituriers avant de grimper les quelques marches qui le séparait de l’entrée principale ; il ferma sa veste de costume, présenta son carton d’invitation avant de pénétrer dans l’immense salle qui accueillait l’évènement de ce soir. Tout le monde étaient sur son trente-et-un, tous les hommes sans exceptons portaient des costumes fait sur mesure et les femmes – plus belle les unes que les autres – apportaient une touche de féerie dans leurs robes de créateurs. Priam était à son aise, il avait appris à aimer ce type de soirée, finalement ces galas qu’il avait jugé grotesque et hypocrite était l’occasion d’apporter un soutien financier a une bonne cause ou de retrouver d’anciennes connaissance. Le brun balada son regard dans la foule avant d’attraper l’une des coupes de champagnes présente sur le plateau que lui présentaient la jeune serveuse « Merci » souffla-t-il avant d’avancer un peu plus dans la pièce principale. L’élite du sport était présente ce soir, Priam se retrouvait au milieu des meilleurs rugbymans que le monde ai porté et pour la première fois depuis longtemps, il se sentait comme un gamin le matin de noël. Admiratif, il salua plusieurs de ses confrères avant de croiser le regard de celle qu’il aimait appeler la patronne, il l’avait croisé trois fois tout au plus mais Célie était le genre de personne à marquer l’esprit de ceux dont elle croisé la route. Un sourire sur le visage, le brun la salua poliment glissant un rapide mais courtois compliment sur la robe qu’elle portait ce soir avant de prendre de ses nouvelles. Elle était l’hôte idéal pour ce soir, totalement à l’aise dans ce milieu, elle connaissait tout le monde et possédait un charisme si puissant qu’il était presque impossible de lui dire non. Priam ne bougea pas, sa coupe de champagne à la main il écoutait avec attention les aventures fantasques de son interlocutrices avant que celle-ci ne change totalement de conversation en croisant le regard d’une brunette. « Frankie, approche ma chérie » il arqua un sourcil avant de sourire face au surnom qu’il jugeait plutôt mignon mais qui ne semblait pas plaire à la jeune femme qui décida de ne pas répondre à l’invitation Ne m’oblige pas à venir te chercher » sans en être totalement sûr, Priam était à demi persuadé qu’il s’agissait d’une mère et de sa fille. « Toujours les bons arguments pour me faire plier à ce que je vois » Voici Priam Strand. Je t’en ai déjà parlé, il me semble » il croisa son regard, elle était belle mais incroyablement froide, cependant par politesse et pour faire bonne figure, il lui tendit la main, qu’il retira en comprenant que cette marque d’attention ne lui était pas rendue. « Il te semble bien. Evie » il lui rendit son signe de tête « Ravie de te rencontrer » dit-il avant d’avaler une gorgée de champagne. Alors qu’il était sur le point de trouver une excuse pour s’éclipser, Célie le devança, le laissant en compagnie de la reine des glaces. Il y a peu de chance que tu aies entendu parler de moi, mais on va faire comme si… Alors je dois t’appeler comment ? Petit-frère ? Papa ? Parce que d’après ce que j’ai entendu dire, tu serais le nouveau lui » un sourire étira ses lèvres, elle n’avait pas sa langue dans sa poche mais son franc parlé était appréciable « Je n’ai pas cette prétention même si la comparaison est agréable » avoua-t-il en toute sincérité. Etre comparé à l’un des monuments du sport était un honneur mais Priam était assez humble pour savoir qu’il n’était pas à son niveau et qu’il lui faudrait encore beaucoup de travail pour envisager d’y arriver un jour « Tu peux retirer cet air ronchon de ton visage, je n’ai pas l’intention de te piquer ton papa » dit-il en insistant un peu sur le mot papa. Le brun déposa sa coupe de champagne vide sur l’un des plateaux avant de rapporter son attention sur la brunette qui ne semblait guère à son aise ici « Donc Evie… j’ai une question… pourquoi Frankie ? » demanda-t-il amusé.
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyMar 29 Mai 2018 - 18:03

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priam & evie

« Oh, je ne suis pas inquiète pour mon père. Paix à son âme. » Evelyn avait laissé sa dernière coupe de champagne de côté quand elle s’était s’approchée du duo formé par Celie et Priam, elle en leva une imaginaire au-dessus de sa tête, néanmoins. Portant un toast à la mémoire de celui qu’on célébrait indirectement, ce soir-là, elle emprunta une expression cérémonieuse, yeux fermés et main sur le cœur, qui allait de paire avec son ivresse. D’ailleurs, si elle avait été sobre, Evie aurait décelé l’insistance de Priam lorsqu’il avait prononcé le mot « papa » ; cherchait-il à la blesser ? C’était de bonne guerre, après tout elle n’avait pas tourné autour du pot pour l’attaquer de plein front. C’est que ça la dérangeait, cette agitation autour du jeune homme. Pourtant, la vie était une succession de reprises perpétuelles. Une légende en chassait une autre, et le tout reprenait son cours, sans que personne ne déplore la sale manie qu’avait l’Homme de se lasser trop vite de ses idoles. Priam n’y pouvait rien. Elle ne le connaissait pas personnellement, n’avait pas suivi sa carrière, et ne comptait pas le faire non plus maintenant qu’elle l’avait rencontré en chair et en os, mais elle imaginait sans mal l’effervescence autour de la naissance récente du nouveau poulain des Queensland Reds. A regarder de plus près – et c’est ce qu’elle fit, plissant un œil en se départissant de son air de déférence pour mieux croiser fermement les bras sur sa poitrine – il était plutôt beau, rentrant parfaitement dans le cadre du métrosexuel sportif au brushing fixé à la glue qui, si elle s’abaissait à renifler l’air, empestait le déodorant Axe à des kilomètres à la ronde. En gros, Priam Strand était tout ce que son père n’était pas. Et le plus gros hic dans cette histoire finalement, c’était bien ça.

« Crois-moi, ça ne t’avancera pas à grand-chose de le savoir. » répondit-elle du tac au tac, arquant un sourcil, souligné du plus étincelant des highlighters, à l’évocation de son surnom. Frances étant son second prénom, et Celie s’étant évertuée un nombre incalculable de fois à lui rappeler qu’elle avait tous les droits la concernant puisqu’elle lui avait donné la vie dans la douleur et les cris, elle s’était très vite habituée à la surnommer ainsi. Et elle était la seule, Dieu merci. Priam n’avait pas besoin de le savoir, aussi se garda-t-elle de faire la lumière sur cette anecdote personnelle. Pointant un index, à l’ongle parfaitement arrondi, en direction du jeune homme, elle marqua un temps de réflexion. L’alcool ne l’aidait vraiment pas à faire le point sur la situation, constata-t-elle en peinant à retrouver le fil de la conversation. Seulement, elle n’eut pas le temps d’entamer aucune autre rhétorique, et pourtant, c’est qu’elle en avait des choses à lui dire, à monsieur Strand, pour lui faire passer l’envie de la prendre de haut. Soudain, son regard se déporta sur sa gauche, faisant rentrer dans son champ de vision l’appareil d’un photographe. Il opinait en direction de Celie qui lui donnait des indications à l’autre bout de la pièce. Prêt à dégainer, il se dirigeait maintenant dans leur direction.

« Elle est incroyable. » murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour Priam, la tête remuant à mesure que son ébahissement grandissait. Se redressant sur ses talons, elle s’éclaircit la gorge comme si de rien, puis se pencha en avant pour glisser à l’oreille du jeune homme « Suis-moi, si tu ne veux pas finir à la une demain matin. » Ça lui ferait probablement de la bonne publicité, qu’on rapporte dans les journaux son rapprochement inopiné avec une Pearson, songea-t-elle, un brin cynique. Et comme elle prenait la poudre d’escampette, elle fit mine d’arranger son chignon, pensant sauver les apparences en agissant le plus naturellement du monde. En ce qui la concernait, elle n’avait pas besoin de ce genre de tapage médiatique, et bien qu’elle se demandait pourquoi elle ne l’avait pas tout simplement planté au lieu de l’inviter à la suivre, elle se surprit à regarder derrière elle pour vérifier si le jeune homme la suivait. Evie n’en fût pas sûre, gênée par des invités qui passaient par là, et se trouvant idiote sur le moment, elle retourna brusquement la tête pour regarder de nouveau droit devant elle. Désireuse de garder bonne contenance, elle harponna alors la première coupe de champagne qu’elle trouva sur le plateau d’un serveur, puis après un instant à piétiner à droite et à gauche, elle se faufila par la baie vitrée pour échapper aux appareils photos.

AVENGEDINCHAINS


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Dernière édition par Evelyn Pearson le Dim 24 Juin 2018 - 19:58, édité 1 fois
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyMar 19 Juin 2018 - 21:10

La réflexion de la brune ne le surprenait guère. Tout comme son père, Priam était un passionné de sport en tout genre mais plus particulièrement de rugby, il aimait tellement ça qu’il avait fait de cette passion, son métier. Dès qu’il avait su, le brun avait tout mit en œuvre pour réaliser son rêve, il était devenu au fils des années excellent dans son domaine au point d’être comparé aux meilleurs joueurs existants dans ce domaine. Le père d’Evelyn faisait parti des hommes avec qui le sportif était souvent assimilé, fier de la comparaison, il n’en restait pas moins modeste, conscient du fait qu’il était encore loin de briller autant que cet homme qu’il admirait. Amusé par sa façon d’agir, le brun la titilla sur l’air de petite fille à papa qu’elle affichait malgré elle  « Oh, je ne suis pas inquiète pour mon père. Paix à son âme » il leva sa coupe de champagne en l’air avant d’en avaler une bonne gorgée. Elle l’intriguait, cette soirée semblait étouffante et pénible pour la brune qui en plus d’être alcoolisé, semblait agacé par la situation. Bien décidé à le faire changer d’avis, à la mettre de bonne humeur et à lui faire passer une soirée convenable, il s’intéressa un peu plus à son cas et plus particulièrement au surnom étrange que sa mère lui avait donné un peu plutôt. Frankie, un prénom qui n’avait aucun rapport avec le prénom qu’elle portait.  « Crois-moi, ça ne t’avancera pas à grand-chose de le savoir » un sourire étira ses lèvres, elle ne semblait pas vouloir cracher le morceau mais elle ignorait encore qu’il pouvait se montrer aussi têtu qu’elle  « Probablement, je suis près à prendre le risque… » avoua-t-il en soutenant son regard  « Allez, soit sympa, tu t’ennuie, alors raconte-moi la fantastique histoire qui se cache derrière ce surnom » il jouait, la taquiner afin de la faire craquer. Il guetta un signe de faiblesse de sa part lorsqu’il remarqua le regard noir qu’elle lançait dans le fond de la pièce, surpris, il tourna lentement son visage cherchant du regard ce qui la contrarié à ce point  « Elle est incroyable » il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qu’elle voulait dire, sa mère était planté à coté d’un photographe qu’elle semblait mener par le bout du nez avec une facilité déconcertante.  « Suis-moi, si tu ne veux pas finir à la une demain matin » il se mordit la lèvre puis avala la fin de sa coupe de champagne. Ni une, ni deux, le brun moi emboîta le pas, ne cherchant même pas à savoir ou elle l’emmenait.  « Elle est toujours comme ça ? » demanda-t-il en prenant appuie contre le rambarde du balcon ; la nuit était tombé sur Brisbane, le ciel d’un bleu très sombre rendait les étoiles encore plus brillantes  « Je commence a comprendre cet air grincheux que tu traînes depuis le début » il savait ce que c’était, la presse constante, les photographies, les interviews et les rencontres forcées. Il jeta un coup d’œil par dessus la balustrade, observant les quelques invités qui étaient sortis prendre l’air  « Y’a un moyen de sortir d’ici sans être vu ? » s’il devait échapper à cette soirée et passer la soirée avec elle, autant visiter la propriété et le parc qui se trouvait à quelques mètres de-là. Il chercha une porte de sortie mais le balcon était trop haut et la prochaine fenêtre était assez loin, il se tourna vers la jeune femme observant avec le sourire la coupe de champagne qu’elle avalait  « Tu devrais ralentir, c’est pas très sexy le coté ivre... » il lui fit un clin d’œil avant de lui ôter la coupe de champagne qu’elle tenait dans les mains.
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STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyDim 24 Juin 2018 - 21:34

bad blood
priam & evie

Le domaine Pearson était un lieu de haute-voltige. Au fil des années, Celie avait su le rendre faste, suffisamment mystérieux et sophistiqué pour attiser la curiosité des rubriques spécialisées et ainsi négocier, à grand renfort de dollars australien qu’elle glissait sans discuter dans la cagnotte de la Fondation, une pleine page dans les magazines de décoration et de design. A vrai dire, il y avait de quoi raconter sur la propriété acquise par les époux Pearson bien avant la naissance de leurs enfants. Il ne s’agissait pas que d’une villa avec vue sur l’océan et accès privilégié à un petit coin de sable blanc. La propriété était avant tout un havre de paix où la verdure, vaguement exotique, avait une importance prépondérante, choyée par des employés grassement payés pour s’en occuper. Dans l’atmosphère, le parfum des fleurs d’orchidées suffisait à vous transporter loin des soucis de la ville, à peine visible du balcon qu’Evelyn avait rejoint en toute discrétion, soucieuse de se soustraire aux flashs des appareils photos. Sa coupe de champagne au bord des lèvres, elle avait l’oreille aux aguets, prête à anticiper l’arrivée du jeune homme qu’elle avait convié à sa grande échappée. En attendant, elle se laissa aller, baissant graduellement sa garde et finissant par contempler le panorama obscurcit par la nuit tombée. Des souvenirs lointains lui frôlèrent doucement l’esprit, et c’était agréable. Elle s’était essayée à ses premiers croquis d’ici, le menton calé sur la rembarde en bois vernis, les yeux concentrés sur le mouvement de la houle qu’elle n’avait jamais vraiment réussi à recréer sur le papier malgré des journées entières à l’observer. Elle frissonna, soudain indisposée par la fraîcheur, dont les quelques grammes d’alcool qu’elle avait dans le sang maintenant auraient dus la prémunir, et détacha d’un même mouvement son regard du panorama pour le poser sur les lampions qui bordaient le ponton de la propriété. Elle avait toujours aimé cette maison, cette odeur d’embruns mélangés à celui des fleurs de saison, le mouvement des fougères qui suivaient le rythme de la brise en hiver. Cette sensation d’être perpétuellement en vacances avait accompagné toute son enfance bien moins pénible que ce que le laissait penser le décès de son père et la reprise en mains de sa mère. Des détails la firent sourire en catimini ; le sable cheminant dans les airs, dispersant ses grains entre ses draps, sur le tapis de sa salle de bain ; le goût du sel sur ses doigts, l’odeur de la crème solaire. Evie porta de nouveau sa coupe, déjà bien entamée, à ses lèvres, se disant qu’elle y avait vécu de belles années en vérité. Elle y avait appris le sens du partage, les valeurs de la vie en communauté comme elle avait tenu à l’indiquer à Chad lorsqu’ils s’étaient parlé pour la première fois. Car sous ses aspects majestueux et le cachet qu’on lui trouvait, le domaine Pearson était si étendu tout simplement parce qu’il fallait de la place pour loger les proches de Kai. Ceux qui portait l’appellation de staff et qui lui permettaient de garder la forme en endossant en même temps le rôle de la famille de substitution qu’il avait su se recréer en quittant la Dominique. C’est alors qu’elle se demandait ce qu’était devenu ceux qu’elle n’avait pas eu l’occasion de croiser depuis son retour, tous ces soi-disant cousins sans liens sanguins qu’elle avait délaissés en partant, que Priam fit son apparition à ses côtés. Un instant, le temps de plonger son esprit dans le passé et son nez dans le champagne, elle avait fini par l’oublier.

« Elle était différente avant. » Sous-entendu : avant la disparition de Kai. Elle n’explicita pas cependant, ajoutant seulement, et d’une voix plus rauque qu’à l’accoutumée « Elle a dû jouer le rôle de deux parents pendant longtemps. » C’était étrange qu’elle ne puisse admettre que les autres médisent dans le dos de Celie. A croire qu’elle était la seule à pouvoir le faire – c’était le cas, elle seule en avait le droit. Dans un haussement d’épaules, la coupe presque vide suspendue devant son menton, elle concéda, grandement aidée par les effluves d’alcool qui s’écoulait dans son organisme « Elle n’est pas si pire, c’est juste que sa façon de voir les choses ne me plaît pas et j’ai hérité de Kai ; je ne sais pas faire semblant dans ces cas-là. » Ses propos se marièrent à la perfection à ceux de Priam à qui elle adressa un regard peu amène, pour la forme. De quoi je me mêle, pensa-t-elle en le fixant sans ciller, le haut du nez retroussé, la bouche entrouverte dans une grimace rentrée. Elle aurait pu lui dire de la boucler, de s’exempter de la corvée de jouer les psychanalystes de bas-étage avec elle et d’aller se contempler le nombril dans le miroir de l’entrée au lieu de l’ennuyer… Sauf qu’elle se souvint que c’était elle qui lui avait dit de la suivre. Elle soupira en roulant des yeux, pivotant sur ses pieds pour faire face à la vue qui s’étalait, imposante et sublime, devant eux « Il y a comme une sortie de secours de ce côté, là-bas. » D’une main désinvolte, elle lui désigna l’angle droit du balcon « Le ponton est à quelques enjambées si ça te dit de marcher sur la plage. Mais ce sera sans moi. Je t’ai sauvé la mise – je nous ai sauvé la mise. » se reprit-elle, continuant comme si de rien, ressentant un plaisir non-dissimulé quant à cette petite vérité, car elle sourit en biais « Ca ne veut pas dire que j’ai envie de faire amie-ami avec toi. » Au contraire, se retint-elle de dire, au contraire. Et sur ces bonnes paroles, elle comptait bien siffler ce qui lui restait de champagne, mais le bougre lui subtilisa sa coupe. Evelyn tourna la tête vers lui pour mieux le fusiller du regard « C’est pas très sexy le côté macho. » Elle le toisa pour estimer ses chances de s’en sortir si elle se jetait sur lui pour récupérer son verre. Considérant qu’elle était une miniature, et surtout qu’il était un joueur de rugby professionnel, bien fait de sa personne musclée jusque derrière le lobe des oreilles, et qui n’aurait donc aucune pitié à la plaquer au sol pour la maîtriser – sans parler du fait qu’il avait raison sur un point ; elle était plus que pompette –, elle se dit qu’il valait sans doute mieux pas qu’elle tente le Diable. Elle se ratatina imperceptiblement sur elle-même, fixant de nouveau son regard – furieux – sur le visage du jeune homme. Ses pupilles semblèrent s’adoucirent juste un peu quand elles firent une descente vers le centre de son visage et qu’elle lui demanda, non sans abandonner son air grognon « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Et d’un doigt, elle désigna, à distance, la profonde cicatrice qui lui barrait la joue gauche.

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyJeu 26 Juil 2018 - 15:53

Les termes extravagance et unique semblaient être fait pour Celie Pearson qui en moins d’une heure venait de remplir tous les critères d’une hôtesse de soirée spécialisée dans le m’as-tu-vu, loin d’être agaçante, elle intriguait chaque personne présent ce soir par son charisme et son grain de folie. Son grand sourire qui passionnait les journalistes présent ce soir n’était pas partagé par l’autre grande figure de cette soirée. Priam ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur cette carapace froide et presque insupportable qu’elle affichait à la vue de tous. Contrairement à lui, la brune était née dans ce milieu favorisant l’apparence à la sincérité mais elle semblait pourtant différentes des autres femmes présentent ce soir puisqu’elle se fichait totalement de l’image qu’elle pouvait renvoyer aux différents médias réunis dans l’assemblé. Désireux d’en apprendre plus sur cette famille, le sportif s’était d’abord mit à lire les nombreux articles présents sur la toile avant de constater que la moitié d’entre eux n’étaient rien d’autre qu’un vaste tissu de mensonges. La soirée battait son plein depuis presque une heure quand il s’était éclipsé sur le balcon avec la brunette qui exaspérée par l’attitude de sa mère semblait être sur le point d’exploser. Elle l’intriguait, elle, sa famille ainsi que la relation tumultueuse qui la liée à sa mère. Il se tourna un instant, observant la fête qui continuait de battre son plein sans eux, jusqu’à présent personne ne semblait avoir remarqué leur absence mais Celie guettait le moindre changement sa coupe de champagne à la main. Il devait en savoir plus, ce duo improbable avait piqué sa curiosité. Il prit appuie sur la rambarde du balcon sans la quitter des yeux avant de se lancer, essayant de résoudre le mystère qui flottait autour de madame Pearson. « Elle était différente avant » différente en bien ? pensa-t-il sans oser le dire à haute voix « Elle a dû jouer le rôle de deux parents pendant longtemps » il s’en doutait, la voix qu’avait choisi son père imposait certains sacrifices qui pouvaient couter, les tournois, les matchs et les déplacements n’étaient pas ce qu’il y avait de mieux pour une famille épanouie « Elle n’est pas si pire, c’est juste que sa façon de voir les choses ne me plaît pas et j’ai hérité de Kai ; je ne sais pas faire semblant dans ces cas-là » un sourire étira ses lèvres, elle était la digne fille de son père « Si ça peut te rassurer, je crois qu’on a tous un peu de mal avec la vision de nos mères » la sienne était à des kilomètres de celle d’Evelyn mais chaque famille possédait ses problèmes et chaque mère avait tendance à être un brun intrusives dans la vie de leurs enfants. « Quoi qu’il en soit, je la trouve plutôt cool… on ne doit pas s’ennuyer avec elle » ajouta-t-il en sachant parfaitement qu’il ne survivrait pas à une journée aux cotés de cette femme. Désormais fixé sur les raisons qui poussaient Celie à être si fantasque, Priam ne pensa plus qu’à s’échapper, qu’à découvrir cette immense propriété. Une seule chose bloquait son envie : la foule, il savait qu’il ne serait pas tranquille s’il repassait par l’intérieur alors une seule option s’offrait à lui, retrouver la terre ferme en partant de la balustrade sur laquelle il se trouvait. « Il y a comme une sortie de secours de ce côté, là-bas. Le ponton est à quelques enjambées si ça te dit de marcher sur la plage. Mais ce sera sans moi. Je t’ai sauvé la mise – je nous ai sauvé la mise » il petit rire s’échappa de ses lèvres « J’ignorais être en présence de Wonder Woman » il se moqua gentiment avant de s’incliner devant elle. Il jeta un coup d’œil derrière lui, c’était faisable sans trop de difficultés, il suffisait simplement de se lancer. « Ca ne veut pas dire que j’ai envie de faire amie-ami avec toi » il arqua un sourcil, cette fille était aussi mystérieuse qu’un roman policier mais il y avait plus derrière cet air inaccessible et derrière cette haine qu’elle lui portait sans même le connaitre « Aoutch… tu me brises le cœur là » dit-il avant de lui extirper sa bouteille de champagne. A voir le regard qu’elle lui lança, être privé d’alcool ne semblait pas lui plaire mais Priam était persuadé qu’une cuite n’était pas ce dont elle avait besoin de ce soir, cependant, elle venait de lui donner une idée « Je te la rends à une condition… » lança-t-il avant de remarquer son regard fixé sur la cicatrice qu’il avait au milieu de la joue. Contrairement aux autres femmes qu’il avait rencontré, Evelyn se prit pas de gants et l’interrogea sur l’origine de cette marque présente sur son visage « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » il haussa les épaules sans la quitter des yeux. « Toi on ne t’as jamais dit que la curiosité était un vilain défaut ? » il s’en amusait, en réalité cette histoire était si lointaine qu’en parler n’était plus difficile, elle n’était qu’un souvenir de plus caché dans un coin de sa tête « J’ai eu un accident de moto il y a plusieurs années… un type en voiture à grillé une priorité et je suis passé au-dessus… quelques fractures, beaucoup de bleus et un éclat de verre à laisser cette trace » ce n’était pas glorieux, cette histoire ne faisait pas de lui un super héros mais il ne se voyait pas grossir la réalité pour l’impressionner – bien au contraire –. Peu à peu, Priam se mit à voir au-delà de la carapace d’Evelyn même si elle restait tout aussi inaccessible « Allez viens, on va faire un tour sur ta fameuse plage » il avala une gorgée de champagne avant de lui rendre la bouteille. Il lança un coup d’œil à droite puis à gauche avant de passer au-dessus de la balustrade, suspendu au-dessus du sol à quelques mètres à peine, il se laissa tomber avant de lever les yeux vers le balcon qu’il avait quitté une seconde auparavant « A ton tour… j’te rattrape ne t’en fais pas » dit-il en imaginant une scène digne d’un film hollywoodien.
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyMar 7 Aoû 2018 - 21:21

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« Tu t’en remettras, Priam. Ils s’en remettent tous. » rétorqua-t-elle, comme si la liste de ses amants méritait qu’elle émette une conclusion irrévocable comme celle-ci. L’alcool aidant, elle se laissa aller à émettre un petit rire moqueur. Ricanant plus à son intention qu’à celle de Priam, elle jeta un œil furtif à la fête qui continuait à battre son plein à l’intérieur de la grande maison. De là où elle se trouvait, elle voyait que les photographes commençaient à s’agiter de nouveau, sans doute sous les ordres de sa mère qu’elle voyait fureter à droite et à gauche, donnant l’impression fulgurante de rechercher quelqu’un parmi la foule des riches mécènes de Brisbane. Evelyn secoua la tête, dépitée. Son père aurait détesté ça. Ces grands galas où paraître pour la bonne cause n’était qu’une excuse pour mieux étaler sa fortune à la face des autres convives, plus fortunés encore. L’entreprise de Celie avait beau être louable, et les recherches menées par son association très importantes pour les progrès de la médecine moderne, la façon dont elle executait le tout la rendait malade à en vomir. Mais puisqu’elle n’avait pas son mot à dire, s’étant habilement exemptée depuis toujours quand il avait s’agit de grossir le rang de la Fondation, et choisissant de partir de tout ce grabuge autour du nom de son père et de sa descendance, ça ne servait à rien de continuer à lutter et d’aller la trouver pour qu’elle cesse sa mascarade en renvoyant tout le monde chez soi. Même si la promesse d’un verre supplémentaire l’aidait à relativiser, elle se surprit à vouloir s’en aller pour de bon ; retrouver son lit dans cette petite maison cosi de Logan City, et s’endormant avec le sentiment grisant d’être en sécurité et à l’aise avec ce qui l’entourait. Rêvant d’échapper à l’étuve suffocante de cette soirée de l’enfer, elle admira une dernière fois le panorama qui s’étalait devant ses grands yeux bruns, rendus vitreux par sa consommation de champagne. Bizarrement, Priam rendait les choses un peu plus respirables depuis quelques minutes, mais elle ne l’admettrait jamais, et bien qu’elle lui conseilla de déguerpir en lui désignant le chemin avec une amabilité somme toute discutable, elle caressa furtivement l’idée de le suivre pour s’engager sur l’allée bien entretenue du domaine, et rentrer enfin à la maison. Elle s’apprêtait à faire la paix avec cette idée quand le rugbyman lui subtilisa les dernières gouttes de sa coupe. La grimace d’écœurement qu’elle lui renvoya traduisait le caractère peu hygiénique qu’elle dénotait dans cette action, puis son regard s’attarda sur la balafre qu’il avait sur la joue.

« Tu m’as bien questionné sur pourquoi ma mère m’appelle Frankie, j’estime que c’est de bonne guerre de le faire au sujet de ta cicatrice. » dit-elle, croisant les bras sur sa poitrine en revêtant une moue sensée être boudeuse. Ses yeux s’écarquillèrent à l’annonce de l’évènement qui avait marqué le jeune homme « Wouah, si moi je suis Wonder Woman, tu dois être ce qui rapproche le plus d’un Superman. Je suis sûre que les collants te vont à ravir d’ailleurs. » Ça lui donna vaguement envie de le voir fouler le terrain de rugby, rien que pour confirmer sa thèse – et puis elle se vit remettre les pieds dans un stade, et le frisson qui la parcourut la vaccina de ne serait-ce qu’y penser. Elle renifla les embruns de l’océan, ravalant en même temps le « je suis désolée pour toi. » qu’elle fût tentée de prononcer en guise d’assentiment. Mais compte tenu de sa bonne santé actuelle, elle estima qu’il était inutile de lui présenter ses vœux de prompts rétablissements. Il lui rendit sa coupe vide, l’enjoignant à l’accompagner pour sa balade nocturne. Elle n’eut pas la force de l’éconduire, bien décidée à rentrer, mais tint tout de même à le faire redescendre de ses grands chevaux. De ce fait, après l’avoir observé passer au-dessus de la balustrade, elle arqua un sourcil en lui disant avec autorité « C’est ça. Un tapis volant m’attend de l’autre côté, et tu comptes me chanter Ce Rêve Bleu en pensant que ça me convaincra de venir frotter ta lampe ? » Qui aurait cru que l’alcool pouvait la rendre si… provocatrice. Elle posa sa coupe de champagne vide sur le sol du balcon, remonta le bas de sa robe au niveau de ses genoux. Elle fit un nœud bien serré pour ne pas se prendre les pieds dedans, rabattit ses longs cheveux derrière ses oreilles plusieurs fois d’affilée, pour, toute seule comme la grande indépendante farouche et obstinée qu’elle était, passer au-dessus de cette fichue balustrade sans que Priam ne la touche, même pour la réceptionner. Elle chancela en atterrissant sur ses deux pieds, mais l’exploit était accompli, et sa fierté étant telle qu’elle lui dit, le défi faisant briller ses pupilles couleur chocolat « Tu la frotteras tout seul ta lampe, mon grand. » C’est limite si elle ne ponctua pas sa réplique par un claquement de langue sonore.

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Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 5 Oct 2018 - 8:59, édité 1 fois
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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyDim 30 Sep 2018 - 11:48

Une fois encore la théorie de Priam se révélait exacte, la presse s’était amusé à noircir l’image d’Evelyn qui était à l’exact l’opposé de la princesse arrogante et superficielle qui était présentait sur la plupart des sites internet. En passant quelques minutes avec elle, il avait compris que sa personnalité et la femme qu’elle était ne se résumait pas en quelques traits banal de caractères. Plus vibrante et plus énigmatique, il était évident que comme lui elle s’amusait à jouer avec son image. Totalement intrigué par l’aura qu’elle dégageait, Priam n’hésita pas une seconde à la suivre hors de la fête persuadé que la soirée serait beaucoup plus intéressante loin du bruit et de la foule. Au fil des pas, le fond sonore se fit plus léger, plus doux, au point qu’il se surprit à se demander pendant un instant si la fête ne s’était pas arrêté après leur départ. Le sportif s’éloigna de la demeure à l’aveuglette tout en essayant de déchiffrer et de décoder la carapace de la brune tout en gardant à l’esprit qu’elle lui semblait aussi impulsive qu’imprévisible. Sa seule certitude était qu’en sa compagnie il ne s’ennuierait pas avec elle. Elle était curieuse, et comme lui, elle ne tournait pas autour du pot lorsqu’une question lui brulait les lèvres, personne ne l’avait interrogé sur sa cicatrice aussi simplement depuis une éternité « Wouah, si moi je suis Wonder Woman, tu dois être ce qui rapproche le plus d’un Superman. Je suis sûre que les collants te vont à ravir d’ailleurs. » un rire s’échappa de ses lèvres, il n’avait jamais vu les choses ainsi, à ses yeux cette cicatrice n’était rien de plus que le fruit d’une présence au mauvais endroit, au mauvais moment « Si l’envie me prend un jour de revêtir une cape et un slip rouge, promis, tu seras la première au courant » dit-il sachant parfaitement que cela n’arriverait jamais. Pendant un bref instant, son regard se balada vers l’horizon, le son des vagues et l’odeur salé qui émané de l’océan le remplit de sérénité, la beauté et la pureté de ses endroits avaient toujours eu un impact sur le sportif qui s’y rendait dès qu’il se sentait proche de l’implosion. L’envie de fouler le sable fut si forte, qu’il passa par-dessus la balustrade invitant la brune à la rejoindre « C’est ça. Un tapis volant m’attend de l’autre côté, et tu comptes me chanter Ce Rêve Bleu en pensant que ça me convaincra de venir frotter ta lampe ? » il lui fallut une demi seconde pour comprendre le double sens de ses paroles il leva les yeux au ciel avant de rire, l’alcool lui ôtait donc tout sens de retenue. Il n’eut pas le temps de répliquer puisqu’en une fraction de seconde elle avait à son tour passé la balustrade « Tu la frotteras tout seul ta lampe, mon grand » cette fois-ci, il ne put s’empêcher de retenir son rire [color:8afc=483d8b] « Je suis désolé de briser ta théorie ma jolie mais ma lampe et moi ne sommes pas du tout intéressé » avoua-t-il. Il ne chercha pas à se justifier mais plutôt à lui faire comprendre que lui aussi n’avait rien à voir avec l’image du séducteur aux nombreuses conquêtes qui était présenté sur les divers sites people. Sans attendre son approbation, le brun se remit à marcher en direction de la plage « Je peux te poser une question ? » il se tourna vers elle enchainant sans lui laisser le temps de dire oui « Tu me détestes vraiment à cause de ton père ? Ou c’était juste ta façon d’attirer mon attention ? » il ne prit pas de pincettes, elle n’était pas le genre de femme avec qui il fallait tourner autour du pot, il était même persuadé qu’elle ne supportait pas les non-dit et les sous-entendus. Rapidement, tout en attendant sa réponse, le duo arriva sur la sable, la nuit sombre se reflétait dans une eau plutôt calme pour la saison, il retira sa veste et la cravate qui l’étouffait avant de retroussait les manches de sa chemise blanche « Je ne t’imagines pas du genre à croire toutes les conneries de la presse alors cette colère à mon égard est intrigante je l’avoue » il posa sa veste sur l’un des rochers avant de se tourner vers la brune.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
bad blood ▽ priam C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)bad blood ▽ priam EmptyVen 5 Oct 2018 - 10:27

bad blood
priam & evie

Evelyn dénoua le nœud serré qu’elle avait fait au bas de sa robe longue, soucieuse de retrouver une certaine mobilité dans ses mouvements devenus légèrement désorganisés depuis qu’elle s’était enfilée maintes coupes de champagne – encore qu’elle s’était réceptionnée avec l’élégance d’une princesse insoumise, n’en déplaise à son ivresse progressive, mais inévitable. Enfin, elle s’engagea dans l’allée du domaine Pearson avec la ferme intention de rentrer chez elle. A ses côtés, Priam et ses préjugés. A mi-chemin, elle s’aperçut qu’elle avait laissé quelque chose derrière elle ; son manteau et sa pochette dans laquelle ses deux téléphones étaient maintenus silencieux. Comment appellerait-elle un taxi pour rentrer si elle n’en avait pas au moins un avec elle ? Rendue grognon, entre autres, par l’alcool, elle maugréa contre elle-même, donnant sans doute l’impression à Priam que c’était sa requête polie qui l’indisposait. Elle tourna la tête dans sa direction, observant d’un œil vitreux le profil taillé dans le marbre qui se soumettait à elle. Il n’y avait rien de mieux que la misogynie de bas étage pour réveiller une Evelyn allergique à la volonté des hommes d’analyser le comportement féminin en pensant détenir la vérité absolue. Et le pire, c’est qu’ils la propageaient, et tel un virus mortel, ils s’attaquaient au discernement des individus pour s’y insinuer et biaiser leur conception des choses. Le fait qu’une majorité de la gent masculine visaient constamment à côté ne semblait pourtant pas les dissuader à se lancer dans ce genre d’analyse boiteuses et répugnantes, et ce corps et âme, prenant à bras le corps l’exercice qui consistait à disséquer l’attitude du camp adverse. Chaque fois qu’Evie en voyait un se comporter comme un expert en la matière, occupé à arrimer les thèses et à sceller des destins en usant de prétextes inexacts, ça lui donnait des envies profondes de hurler, et même de se lancer dans une campagne castratrice et vengeresse, façon Kill Bill. C’était pathétiquement drôle néanmoins, cette façon qu’ils avaient de faire tourner à leur avantage les comportements contradictoires des femmes, un peu comme s’ils cherchaient à constamment se rassurer sur l’effet qu’ils produisaient sur elles en leur prêtant des fausses pensées. Malheureusement pour lui, Priam ne produisait rien d’autre que de l’agacement profond sur Evelyn. Peut-être qu’il l’avait distrait quelques longues minutes, lui faisant oublier les désastreuses aventures dans lesquelles elle s’était plongée pour satisfaire le besoin de sa petite-sœur de faire amende honorable pour elle, mais c’était tout. Seulement, en bon macho qui se respecte, il ne trouva pas mieux d’émettre une hypothèse qui fit buter la jeune femme marchant à ses côtés et qui, sans attendre que sa perception des choses refasse nettement le point sur la situation présente, rétorqua avec un instinct que seules les femmes avaient en leur possession.

« C’est marrant que, pour vous les hommes, une femme ne puisse démontrer de l’animosité envers vous que si elle veut attirer votre attention et vous mettre dans son lit. C’est de ça dont il s’agit, non ? » Elle fronça subtilement les sourcils « Ça ne m’a même pas frôlé l’esprit. Tu peux arrêter ton strip-tease, je ne suis pas une femme facile. » ajouta-t-elle dans un sourire taquin, lui adressant un regard étonnamment complice au moment où il retira sa veste ; elle le ravala aussi vite, car vaguement contrariée par ce manque d’humilité criant de la part du jeune homme, et qui annulait sa précédente justification concernant sa fameuse lampe magique, elle laissa deux rides d’expression barrer l’espace infime entre ses deux yeux « Je ne te déteste pas. Je ne t’aime pas non plus, je ne peux pas le nier, mais je ne crois pas avoir besoin d’expliquer pourquoi, même si ça te semble arbitraire. C’est la vie. » conclut-elle avec un français altéré par son petit accent qui repointa sous l’effet de l’alcool. Elle pencha la tête sur son épaule, un peu lasse, et inspira l’air chargé d’embruns. Après un instant à le regarder de biais, elle détourna les yeux pour se concentrer sur le fait chemin qu’ils foulaient en cadence. Le fait que Priam accumulait les clichés depuis qu’ils avaient commencé à discuter la confortait dans l’idée que la comparaison entre lui et son père était grotesque et insultante. Evie avait marqué une longue pause, aussi lorsqu’elle reprit, elle lui dit en se forçant à bien articuler « Tu es un grand garçon, Priam Strand. Tu n’as pas besoin de mon approbation pour continuer à te pavaner comme tu le faisais avant que je fasse irruption dans le grand cirque de ta vie. ; fais comme si je n’existais pas, crois-moi, on s’en portera bien mieux tous les deux. » Et graduellement, elle s’arrêta à quelques gros mètres de l’entrée du domaine. Elle finit par se stopper totalement près d’une arcade qui menait en réalité jusqu’à l’entrée de la maison qu’elle comptait rejoindre pour récupérer ses affaires oubliées derrière elle.

Elle n’avait plus grand-chose à dire à Priam. Se répandre en justifications sur la colère qui l’animait lorsqu’elle posait son regard sur lui, et qu’elle se remémorait les éloges faites par les journaux à son sujet, ça n’avait jamais fait partie de ses plans immédiats, ça n’avait jamais fait partie de ses plans tout court. Elle s’octroyait le droit de le juger plus durement que la majorité parce qu’elle avait intimement connu l’homme à qui on le comparait, et force était de constater qu’elle était loin d’adhérer à l’idée qu’il était son digne héritier. Sur le terrain, peut-être. Mais elle n’avait en aucun cas envie de le vérifier, et préférait se concentrer sur les quelques traits de caractères qu’il avait laissé éclater en sa présence. Et encore une fois, la comparaison n’avait pas lieu d’être. Evelyn posa un pied sur la bordure qu’elle s’apprêtait à dépasser, et adressa à Priam un dernier regard par-dessus son épaule.
« Je dois récupérer mes affaires. » Elle lui fit un signe de tête amène, poussant doucement sur son deuxième pied pour grimper sur le perron pour de bon, et commença à s’éloigner de lui « Si elle me le demande, je dirais à Célie que tu es rentré chez toi. » Elle serait sans doute très déçue que son plan pour acoquiner sa fille au premier rugbyman venu ait lamentablement échoué. Et tandis qu’Evie passait la porte d’entrée pour s’engouffrer à l’intérieur, cette conclusion la fit sourire plus fort que prévu.

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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