Le vrai challenge était réussi. D'ailleurs il avait été le plus grand challenge qu'Ethel avait eu à relever. Entre les décisions de sa mère et ses souhaits personnels, la difficulté pour trouver une décoration satisfaisante pour les deux femmes avait été très présente. Celie voulait un mariage comme elle disait « bling-bling » pour montrer au reste du monde comment la famille Pearson représentait le mariage idéal tandis qu'Ethel désirait une décoration plus raffinée. Elle avait beau avoir des goûts de luxe, elle préférait néanmoins quelque chose de plus doux. Après tout, c'était son mariage et non celui de sa mère. Sa grande sœur, Evelyn, avait dû travailler corps et âme pour les satisfaire toutes les deux et à vrai dire, le résultat était splendide. En découvrant la salle, la jeune mariée fut stupéfaite et ravie de voir que malgré les années sans nouvelles, sa sœur avait su choisir la bonne décoration, au goût d'Ethel et pas uniquement à celui de la Fondation Pearson. « Ca va ? Vous vous amusez bien ? » demanda-t-elle à des amis. Son nouveau rôle d'épouse lui donnait l'obligation, sans vraiment l'être, de voir tout le monde pour les remercier d'être venus à cet événement tant attendu. Elle discuta avec eux un petit moment sans trop s'attarder car elle avait plus d'une centaine de personnes à aller voir. Eh oui, Celie Pearson ne faisait pas les choses à moitié. Au loin, elle aperçut l'homme qu'elle avait épousé quelques heures plus tôt. Un tendre sourire apparut spontanément en le voyant, pourtant, au fond sa crainte de l'engagement n'avait pas totalement disparue, Ethel était incapable de l'expliquer et d'ailleurs, elle n'en avait fait part à personne. Peut-être qu'elle se trompait et que ce n'était rien. En tout cas, ce sentiment serait bien gardé dans son jardin secret.
Le 20 décembre 2017. C'était la date qu'avait choisi le couple. Ethel ne voulait pas se marier le 24 décembre car pour elle, ce jour était réservé au réveillon de Noël. Non pas qu'elle était pessimiste pour son mariage mais elle préférait éviter de se marier ce jour là au cas où si un jour ils venaient à divorcer. Ethel serait embêter de lier Noël à son mariage. Outre ce détails important, Ethel avait demandé à Evie si c'était possible de se marier en plein air, la vue sur la mer et la salle de réception à proximité ou sur le même lieu pour éviter aux invités de trop se déplacer, elle y compris. Ethel n'aimait pas vraiment passer son temps dans les transports à quatre roues, alors imaginez le jour de son mariage. Il n'y avait que le départ de la soirée, celui où elle partirait avec son mari pour les noces, qui la faisait rêver. Le choix de la vue sur la mer avait été évident. Elle l'avait toujours fascinée, la jeune femme adorait partir en bateau et y passer ses journées. Peut-être était-ce sa façon à elle de se rapprocher de son père. Il était né et avait grandi sur une île des Caraïbes, la Dominique. Le chant de l'océan l'apaisait et lui avait donnée le courage de prendre cette décision qui changerait sa vie. C'était durant son voyage à la Dominique pour découvrir les racines de son père qu'Ethel avait décidé d'épouser son copain. Ce n'était pas forcément pour elle qu'elle se lançait dans cette aventure. Au fond, c'était pour faire revenir Evelyn afin que cette dernière prenne le poste qui lui avait toujours été destiné au sein de la Fondation Pearson. Mais surtout pour se rapprocher d'elle parce que pour Ethel, c'était Evie qui détenait les bons souvenirs concernant le grand Kai Pearson. « Oui maman, je sais que je dois apparaître le plus souvent possible avec mon mari mais je peux quand même remercier les gens de mon plein gré ! Les photos pour les magazines attendront un peu. J'aimerais avoir un peu de répit. Est-ce trop demandé ? ». A la tête de sa mère, Ethel compris que oui. Ne voulant pas paraître trop désagréable ni gâcher sa soirée, la mariée prit une grande inspiration pour puiser de l'énergie et repartir de plus belle mais cette fois-ci, elle alla chercher son époux pour la séance photo. Bien évidemment, ce mariage ne pourrait pas être discret et quelques jours plus tard, des photographies de l'événement ferait marquer des points à la fondation. Celie avait fait la publicité du mariage, pour ça, Ethel s'en souvenait. En effet, durant les préparatifs, Ethel avait accompagné sa mère dans les déjeuners professionnels, les soirées mondaines et autres. « Oh Evie, ça va? »[/color=green]. Ethel saisit l'occasion pour s'échapper lorsqu'elle vit sa sœur passer à côté des photographes. « Je voulais te remercier d'avoir organisé ce mariage, ce n'était pas évident avec les exigences de maman. Mais je suis heureuse que tu sois là pour ce jour important. Ça compte énormément pour moi... ». Elle eu envie de rajouter qu'Evie comptait énormément pour elle mais les sentiments et Ethel faisaient deux. Ce n'était pas quelqu'un à s'exprimer ouvertement dessus. « Si seulement papa était là... ». Son regard se dirigea vers le sol car même si elle ne l'avait pas vraiment connu comme ses trois grandes sœurs, Ettie ressentait un manque.
Dernière édition par Ethel Pearson le Lun 14 Mai 2018 - 22:56, édité 1 fois
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn veillait. Le talkie-walkie accroché à la ceinture de sa robe, le regard valdinguant d’un coin à l’autre, et le cœur battant bien trop fort dans sa poitrine. En contretemps avec la musique qui résonnait dans la salle de réception, elle ressentait ses pulsations jusqu’à ses tempes qu’elle frictionna distraitement ; la journée avait été longue. Elle avait organisé des centaines de cérémonies, toutes plus imprévisibles que les autres. Elle savait qu’il suffisait d’une nanoseconde pour que l’ambiance permute, passant de l’euphorie générale, au lavage de linge sale entre deux danses endiablées. C’était dans ses cordes de faire en sorte que tout se passe comme prévu, sans anicroche. Gardant à l’esprit le cahier des charges de ses clients, et l’emploi du temps qui semblait marqué au fer rouge dans son cerveau toujours en ébullition, elle endossait parfois le mauvais rôle pour finalement recevoir pluie de remerciements chaleureux et couronne de fleurs. Elle n’avait jamais craint la pression, pas même lors des mariages grandioses au budget illimité qu’elle avait eu la chance de mettre sur pieds, son savoir-faire étant remonté aux oreilles de la classe supérieure. Mais cette fois-là, c’était différent, ce qui expliquait ses palpitations inquiétantes, et son attention décuplée, ses intonations devenant de plus en plus aigües lorsqu’elle s’adressait aux employés, triés sur le volet, qu’elle avait engagé pour l’occasion : absolument tout devait être parfait. Car les mariés de qui elle s’était occupée n’étaient pas n’importe lesquels. L’un d’entre eux était sa petite-sœur. L’influence de leur mère – qu’elle observait du coin de l’œil sans pouvoir s’en empêcher, alors qu’elle accaparait l’attention d’Ettie pour la énième fois de la soirée – l’avait contrainte à la détente tout le long des préparatifs. Son séjour à Brisbane s’était étendu sur quatre longs mois, la plongeant dans un océan de souvenirs. La houle avait été puissante dès son arrivée sur sa terre natale, si bien qu’elle s’était plusieurs fois demandée s’il ne serait pas plus sage de remettre les rennes de cette réception à quelqu’un d’autre de moins impliqués. Ses tentatives de le faire comprendre à la cadette des Pearson étaient restées brehaignes, tant elle lui paraissait convaincue qu’elle seule était capable de venir à bout de cette tâche. Soit, c’était flatteur, et cette moue qu’elle lui avait faite l’avait touchée au plus profond ; aussi avait-elle cédé. Grâce à Ettie et à sa bonhommie, Evie avait pris sur elle, faisant connaissance avec son époux, et s’émerveillant devant la jeune femme qu’elle était devenue. Ça l’avait beaucoup aidé à se réacclimater à la chaleur australienne, et acceptant de jouer le jeu des retrouvailles en mordant sur sa chique, elle avait commencé à apprécier cette nouvelle proximité avec son passé – même si son père lui manquait, son père dont l’image avait été remodelé par les mains expertes de sa mère. C’était loin d’être une partie de plaisir à certain moment, mais apprendre à connaître ses neveux et nièces adoucissait nettement l’aigreur qu’elle percevait dans le ton qu’on employait trop souvent pour s’adresser à elle. A un moment donné, elle avait fini par comprendre qu’on la considérait tout bonnement comme la traître de la famille.
Mais bientôt, elle serait de retour à Londres. Ce fût sur cette idée qu’elle sortit de son observation pour se ranimer, et sortir de sa tanière. Elle n’était pas que l’organisatrice de ce mariage, elle était aussi l’invitée d’honneur – on chuchotait bien trop sur son passage pour qu’elle ne s’en soit pas aperçue, il y avait fort à parier que des récits sortiraient prochainement dans la presse sur la façon dont elle s’était comportée lors de la cérémonie ; la haute société était pleine de racontars, intéressés et vils qu’elle exécrait. Replaçant quelques mèches de cheveux en s’avançant pour rejoindre sa place, Ethel l’alpagua au passage.
« Regarde-toi. » s’émerveilla-t-elle en encadrant le visage de sa petite sœur avec ses mains. Elle l’avait aidée à s’habiller pour la journée, mais sa beauté resplendissait sous l’éclairage doux de la salle de réception ; ses cheveux était aussi épais que ceux de son père sur les vieilles photos qu’elle avait emmené avec elle lorsqu’elle avait quitté l’Australie – sa mère avait dû les chercher partout, maudissant celui qu’elle soupçonnait de les avoir volées. Un flash la fit sursauter. Tournant brusquement la tête vers l’un des photographes qui venait d’immortaliser la scène, Evelyn lui demanda « C’est privé. Allez plutôt mitrailler la piste de danse, ça manque de clichés d’invités. » Elle le chassa d’un geste de la main, et le suivit du regard jusqu’à ce qu’il s’exécute, puis disparaisse de son champ de vision. Quand elle reposa son regard sur Ettie, elle lui sourit largement. Ses remerciements la touchèrent tellement qu’elle posa ses deux mains sur le haut de sa propre poitrine tout en lui répondant « Je suis heureuse si tu es heureuse. On s’en fiche des exigences de maman, c’est ton jour. » insista-t-elle, lui plantant gentiment un index près du cœur pour appuyer son propos. Evie s’était interdit de penser à Kai aujourd’hui, mais puisqu’Ettie le mentionnait, elle rouvrit les portes de sa mémoire pour lui dire avec un sourire « Tu lui ressembles plus que tu ne l’imagines. Ça, » Elle frôla les cheveux frisés de sa petite sœur, englobant leur volume avec ses deux mains. Elle s’autorisa même à rire « C’est typique de papa. Il s’en est débarrassé avant son entrée chez les Reds, tu le savais ? Ça ne rentrait pas dans son casque. » Elle rit plus fort, et les mains s’agitant en même temps qu’elle parlait, elle ajouta, la mine amusée « Il aurait adoré que tu les gardes au naturel pour ton mariage. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 25 Juin 2018 - 12:50, édité 1 fois
« Je sais mais elle n'arrête pas d'être derrière mon dos, à croire c'est son mariage et pas le mien !». Un rire s'échappa de sa bouche. Elle ne put s'empêcher de rire de la situation. Que pouvait-elle faire ? S'énerver ? Certainement pas le jour de son mariage. La jeune femme aurait paru capricieuse aux yeux des invités et de ses proches. Ethel posa le regard sur sa mère. Cette dernière riait aux éclats et gesticulait comme les personnes de la haute société. Un monde dans lequel Ethel avait appris à en tirer parti si nécessaire, ce n'était pas elle qui allait démentir que la notoriété des Pearson lui avait été d'une grande aide. Mais parfois c'était trop facile de passer par son nom de famille, Ethel aimait tout de même relever des challenges; les réussir toute seule lui prouvait qu'elle était capable de faire les choses sans personne. C'était vivifiant.
«C'est vrai ? ». Elle eut comme réflexe de se toucher le visage en se rappelant le visage de leur père. Un sourire de soulagement s'afficha. Au moins, même si les souvenirs lui faisaient défauts, elle lui ressemblait. « Je le comprends, ça prend trop de place et surtout ça garde la chaleur, c'est pratique l'hiver mais l'été c'est insupportable.». Sans s'en rendre compte, elle employa le présent comme si leur père était encore présent. Pour elle, c'était le cas. Élevée dans une famille catholique, au fond, elle croyait au Paradis et au possible fait que Kai y soit. Cette croyance la soulageait un peu car elle ne passait pas pour une folle lorsqu'elle lui parlait. En effet, il était arrivé qu'Ethel se fasse surprendre en pleine conversation. Heureusement pour elle, ce n'était pas en public mais plutôt devant quelques proches. Dans son portefeuille se trouvait une photo de Kai la prenant dans ses bras bébé. C'était la seule photo que la mariée gardait avec elle tout le temps, où qu'elle soit, la présence de son père se faisait sentir. «Je sais...au départ je voulais les laisser au naturel mais quelqu'un n'était pas satisfait et trouvait que ce n'était pas une coiffure assez travaillée... ». Ne dévoilant pas le nom, les deux sœurs savaient très bien de qui il s'agissait. Ethel avait beau avoir des goûts de luxe, la jeune femme avait imaginé un mariage plus simple et surtout plus intime. La mariée attira son aînée à une table où les chaises étaient libres afin d'être tranquilles et de se reposer. Elle avait passer sa journée dans des talons et la douleur plantaire se faisait ressentir. «Maman a toujours été comme ça ? A tout contrôler et rigide ? ». Ettie ne se souvenait pas de Celie autrement. Toujours à vouloir dire ce qu'il fallait faire ou dire en public. Les sœurs Pearson devaient avoir un comportement irréprochable car elles étaient l'image, les héritières de Kai Pearson.
Depuis un moment, une question brûlait ses lèvres, elle ne put s'empêcher de la lui poser. « Pourquoi tu es partie Evie ? ». Ethel plongea son regard dans les yeux de sa sœur, attendant une réponse pleine de sincérité. On retrouvait de plus en plus autour d'elle un écho d'hypocrisie et de mensonges et avec Evelyn, elle ne voulait pas que cela le devienne. Lors des retrouvailles, des appels téléphoniques, des mails, des messages, Ettie avait simplement fait comme si de rien n'était. Les questions sur leur père ou bien sur les raisons de son départ étaient restées jusqu'à présent tabous. « Oui j'arrive tout à l'heure, je suis avec Evie et ensuite je te rejoins !». Tant elle était concentrée sur son aînée, la voix masculine avait réussi à la faire sursauter malgré la musique assourdissante. Son mari était venu la prendre au passage pour continuer les remerciements mais Ethel voulait absolument terminer cette conversation alors ce n'était certainement pas son époux qui allait arrêter la discussion. Les deux sœurs se regardèrent à nouveau le temps de quelques secondes qui semblaient s'éterniser. Tout ce que souhaitait Ethel, c'était d'avoir à nouveau la famille réunie. Suite au décès de Kai, tout avait paru distant, superficiel et plus le temps passait, plus elle avait du mal à supporter cette ambiance qui devenait pesante. Ce qui expliquait pourquoi elle préférait passer du temps avec ses neveux et nièces. Dès qu'elle posait des questions sur l'ancien rugbyman, Celie lui faisait comprendre que ce n'était pas le moment ou bien qu'elle n'était pas d'humeur à parler de lui. Sa mère lui avait également dit que Kai était devenue une obsession pour elle. Ce n'était pas forcément faux mais pouvait-on la blâmer ? La dernière des Pearson se retrouvait avec le moins de souvenirs, elle avait été privé de son père qui était aimé de tous depuis ses deux ans donc il était normal qu'elle s'intéresse autant à lui. Apparemment Celie ne le voyait pas de la même façon.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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Du côté d’Evelyn, il y eut un petit moment de flottement lorsqu’elle constata à quel point son compliment faisait plaisir à sa petite sœur. Celie lui avait toujours dit que c’était elle, Evelyn, qui ressemblait le plus à Kai physiquement, et que c’était pour cette raison qu’elle avait tant de mal à la regarder dans les yeux. Venant de sa mère, elle le prenait comme un compliment, une satisfaction personnelle qu’elle gardait secrète, gardée sous clef au fond de son cœur, craignant foncièrement d’être davantage la digne héritière de sa mère que de son père. Ethel n’était pas en reste au niveau de la ressemblance physique, ce n’était pas un mensonge dont elle avait usé pour la réconforter, consciente que cette journée avait dû être compliquée à vivre sans la présence du patriarche. Toutes les deux reflétaient le souvenir de leur père, et ce chacune à leur manière ; Ettie, auréolée de son enchevêtrement de mèches frisées ; Evelyn, le nez piqueté par des dizaines et des dizaines de taches de son. Au contraire de ces dernières, autre caractéristique bien connue de Kai qu’elle chérissait au point de préférer un maquillage discret pour les laisser respirer, elle avait souffert des moqueries à propos de sa tignasse crêpue, moins dense et disciplinée que celle de sa sœur. Ça avait été difficile, la menant à se questionner sur l’importance qu’elle donnait à l’image qu’elle renvoyait aux autres. Pourtant, quand elle fût en âge de prendre ses propres décisions, elle s’en était débarrassée, préférant arborer un long rideau de soie sombre qu’elle entretenait avec soin. Quelque part, ça entérinait le statut de traitre qu’on lui avait remis, tel un titre de noblesse honteux, dès son départ en Angleterre, considérant qu’aucune autre des filles Pearson s’étaient laissé aller à tant de vanité en refoulant leurs origines paternelles. Qu’importe, le temps n’était pas aux comparaisons, et roulant des yeux en entendant Ettie lui confirmer que leur mère n’avait pas fait dans la dentelle en s’impliquant autant dans ses noces, elle dit à sa sœur :
« Viens, on va s’asseoir. » Ce qu’elles firent quelques minutes plus tard, traversant la salle de réception sous les yeux scrutateurs des invités plus frileux à l’idée de se déhancher sur la piste de danse. Evelyn détacha son talkie-walkie de sa ceinture, prenant le temps de s’asseoir, tandis qu’Ethel la questionnait. Elle eut un sourire qu’elle dissimula bien vite sous la paume de sa main, après qu’elle se soit accoudée à la table « Tu prends un risque en me posant la question. Je ne suis pas vraiment objective sur le sujet, et les murs ont des oreilles. »
Depuis son retour, elle s’apercevait que sa famille n’avait pas perdue son intérêt aux yeux de la presse. Même si elle s’était appliquée à vérifier chaque invité convié à la fête, elle était plus que persuadée que des fuites feraient les choux gras des journaux dès le lendemain matin. Une conversation privée reportée par l’un, une photo volée d’un invité plus qu’éméché par l’autre, le mariage d’Ethel Pearson continuerait à faire parler plusieurs semaines. A cette pensée, la jeune femme tourna le bouton de son talkie-walkie sur OFF. On devenait vite paranoïaque quand on grandissait avec le poids du regard des autres sur les épaules. Aussi préféra-t-elle éluder la question de sa sœur. Autant, elle savait à quel point sa mère pouvait se montrer difficile selon les circonstances, autant elle ne tenait pas à la désavouer auprès de ses autres enfants, et encore moins, auprès de ses petits-enfants. C’est pourquoi elle se tut, avant de soupirer longuement quand elle lui demanda pourquoi elle était partie :
« Oh, tu sais. » commençat-elle, s’asseyant mieux, un peu gênée, et croisant les jambes sous la table. Elle leva la tête pour fixer son regard sur un point invisible, droit devant elle, et reprit doucement « J’ai toujours été le mouton noir de la famille. Tu le sais, je le sais, tout le monde le sait. Je serais devenue folle si j’étais restée pour assister à la naissance de l’empire que maman a créée – et qu’entre nous, papa aurait détesté. » Elle laissa un rire sec, secouant la tête en l’imaginant s’offusquer des mesures prises par les clubs professionnels et amateurs pour rendre leur sport moins dangereux pour leurs poulains. Ses yeux s’immobilisèrent un instant, comme si elle s’était soudainement enfoncée trop profondément dans ses pensées. Si elle était restée, les choses n’auraient pas été jolies à voir, et encore moins à vivre. Une bataille familiale comme on les aime, faites de coups bas et de rancœurs si profondément ancrées que le cocoon aurait fini par éclater. Ce n’était pas ce qu’Evie voulait à l’époque, que ses sœurs soient prises à partie, contrainte de faire un choix entre la mère et la fille. Alors, elle avait sacrifié sa vie, ses amis, et ses envies pour se reconstruire ailleurs, gardant en tête que l’honorable famille Pearson et sa cause, toute aussi honorable, ne serait entachées par rien d’autre que le drame du décès du chef de famille. Un sacrifice qui, aux yeux du petit monde fermé de la haute, avait permuté en rien d’autre que de l’ingratitude, lui valant une réputation de jeune femme égoïste et pénible. Elle se ranima au salut impromptu de son beau-frère à qui elle adressa un grand sourire « Je l’aime bien. » souffla-t-elle, tournant la tête vers sa sœur. Evelyn la regarda une seconde avant de lui demander, hésitante « Tu m’en veux d’être partie ? »
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 25 Juin 2018 - 12:50, édité 1 fois
«Moi aussi je l'aime bien ! » dit-elle avec un regard qui montrait à quel point ce mariage était d'une évidence à ses yeux. Elle n'aurait jamais cru passer le cap, mais tôt ou tard il l'aurait fallu. Après tout, c'était un étape par laquelle les couples finissaient par passer. Son mari et elle avait sauté l'étape de l'emménagement et étaient passés directement au mariage. A son retour de la Dominique, Ethel était restée sur sa décision, l'épouser. Généralement, c'était l'homme qui faisait sa demande, mais pour ce couple, la femme avait pris la décision. Elle fit sa demande en mariage lors d'une journée entre amoureux sur la plage, pendant un couché de soleil. Ethel adorait les couchés de soleil, les couleurs qui imprégnaient le ciel la laissaient sans voix. Alors qu'elle regardait l'horizon, la jeune femme lui avait simplement posé la question et à son grand étonnement, après des regards échangés, son mari avait dit oui. Ethel avait sauté de joie en entendant sa réponse car elle n'avait pas espéré entendre un oui. A cet instant, elle avait su que tout se mettrait en place et surtout que sa vie serait bouleversée. Mais rapidement, la pensée qui lui était venue à l'esprit avait le retour de sa sœur Evelyn. En effet, c'était elle, qu'elle avait choisi pour organiser son mariage. Ethel n'en avait pas parlé à sa famille jusqu'à ce que sa sœur atterrisse à Brisbane. La jeune femme savait très bien que son choix allait provoquer des tensions au sein de la famille Pearson. Mais c'était son mariage, pas le leur donc c'était son droit de choisir l'organisatrice de mariage. La réaction de Celie avait laissé perplexe Ethel. Cette dernière n'aurait su dire si leur mère était en colère ou contente de voir Evelyn débarquer.
«Oui je t'en voulais pendant un certain temps, c'est pour ça que je n'avais pas pris de tes nouvelles...pour moi tu nous avais abandonnées...tu m'avais abandonnée...mais aujourd'hui, je comprends pourquoi tu es partie, c'était nécessaire pour toi, pas vrai ? » pendant son absence, Ethel avait cherché à comprendre pourquoi sa grande soeur était partie loin de leur famille. Au départ, la colère face à cet abandon l'avait empêchée de voir clairement les faits et de comprendre la position de sa sœur. Lorsqu'elle questionnait sa mère sur le départ d'Evie, cette dernière lui lançait un regard noir ou s'énervait sans répondre explicitement. Elle ne faisait que répéter qu'Evelyn était tout simplement partie. Celie avait-elle toujours été aussi dure ? C'était difficile pour Ettie de voir une mère aussi froide et distante. Etait-ce un visage qu'elle montrait à tout le monde pour éviter de montrer sa peine ? En tout cas, la mariée avait très vite arrêté de poser des questions sur Evie car elle savait très bien que cela resterait un sujet sensible. Partir devait sans doute être un mal pour un bien avait finit par accepter la benjamine des Pearson. Ce fut quelques années après son entrée dans l'entreprise qu'Ethel avait commencé à comprendre pourquoi Evie était partie. La fondation perdait au fur et à mesure son sens premier. Il ne s'agissait plus de lever uniquement des fonds pour la recherche scientifique sur les dégâts causés par le rugby. Celie et le conseil d'administration s'étaient tournés vers l'investissement et apparaissaient plus comme une entreprise qu'une fondation.
«Ne t'en fais pas, c'est du passé tout ça...enfin pour moi. » en disant cela, Ethel savait très bien que c'était la vérité. Les autres membres de la famille ne partageaient pas les avis que la benjamine. Ethel ne leur en voulait pas de réagir parce que chaque personne avait sa manière d'exprimer les sentiments. Mais lorsqu'Evelyn avait débarqué à Brisbane, la mariée avait parlé à sa famille et leur avait dit de ne pas mêler les neveux et nièces à ses tensions et que si ils demandaient à voir leur tante, ils le pourraient. Ethel avait trop regardé les films qui montraient que les enfants prenaient partis aux histoires familiales. Il était donc important pour elle que cela ne se passe pas ainsi. Elle n'avait pas su si ils avaient eu l'intention de le faire mais elle avait préféré prendre les devants et rappeler certaines choses. Ethel avait beau être la dernière des sœurs Pearson, elle savait tout de même faire face aux aînés quand cela était nécessaire. Personne ne pourrait l'empêcher d'atteindre son objectif. «Etait-tu heureuse là-bas pendant toutes ces années ? » durant toutes ces années, Evelyn s'était exilée loin de sa famille, ses amis pour éviter de voir l'évolution de la fondation. Un sacrifice qu'elle avait fait pour son bien. Ethel voulait se rassurer parce que même si elle était heureuse avec son mari, au fond, le mariage avait été un sacrifice.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
C’était une histoire compliquée. Evie n’avait pas choisi de jouer le meilleur rôle, et cette étiquette d’héritière ingrate lui collerait indéfiniment à la peau. Elle le devinait rien qu’en croisant le regard des invités au mariage de sa petite sœur. Papotant en lui adressant des œillades à la dérobée, la main devant la bouche pour ne pas se faire repérer par la principale intéressée, ils jacassaient de concert, donnant l’impression de concourir pour le trophée de la Meilleure Bitch de l’Année. Si elle ne regrettait pas de s’être occupée des noces d’Ethel, Evelyn regrettait néanmoins le traitement qu’on lui infligeait. Et tant bien que mal, elle essayait de les ignorer. Son avenir était tout tracé à l’époque, ils pensaient tous qu’elle n’avait fait que le rejeter par caprice, soi-disant pour se construite une nouvelle vie, moins fastueuse en plus de ça. C’est exactement ce qu’elle avait fait, délaissant le caprice pour la volonté farouche d’évoluer. N’attendant rien de personne, et n’aspirant qu’à une seule et unique chose, la tranquillité de l’anonymat, elle avait réussi sans le portefeuille de maman et le nom de papa. Dieu savait que le courage n’était pas une vertu dans le monde de la haute, le népotisme en revanche était couvert de mérite, voilà pourquoi elle ne trouverait jamais sa place dans ce milieu d’opportunistes. Evie ne se reposait par sur ses acquis jamais, et tant pis si elle avait dû faire des petits boulots ingrats avant de trouver sa voie. Elle pouvait aujourd’hui se targuer d’avoir trimé pour en être là où elle était ; était-ce le cas de tous ceux présents dans cette pièce cette soirée-là ? Sûrement pas.
On ne la connaissait pas à Londres, on ne se répandait pas en courbettes et en simagrées lorsqu’elle se présentait, on ne se désolait pas de la perte qu’elle avait connue à un si jeune âge : on lui fichait la paix, était-ce vraiment un caprice que d’y aspirer ? Partir lui avait fait miroiter la possibilité de s’affranchir du nom qu’elle portait. Il n’y avait pourtant rien d’honteux ou de dégradant à être une Pearson, bien au contraire. Simplement, le prestige de ce nom venait avec quelques inconvénients, comme le fait que chaque membre de son entourage semblait avoir une opinion bien arrêtée sur celle qu’elle aurait dû devenir. Visiblement, c’était toujours le cas aujourd’hui, comme quoi, rien de nouveau sous le soleil. On lui avait dépeint un avenir de médecin pour qu’au final, elle puisse rejoindre l’écurie familiale, et apporter sa pierre à l’édifice des recherches rondement menées par la Fondation Pearson et ses partenaires. Ce n’était pas tellement son hérédité qu’elle avait rejeté à l’époque, elle avait juste tenu à affirmer son droit à faire ce qu’elle voulait de sa vie. Elle avait toujours été créative, intéressée par les arts et les musées, rejetant le sport et considérant sa pratique comme rien de moins que de la barbarie. Pourtant, on l’avait contrainte à jouer au tennis, à prendre des cours de danse, et à s’enthousiasmer pour la Coupe du Monde de rugby, alors que cet évènement sportif ne représentait rien d’autre que le souvenir de son père s’écroulant sur le terrain. Si elle n’était pas partie, à quoi d’autre l’aurait-on forcée ?
« Je suis désolée que tu l’aies pris comme ça à l’époque. Mais t’étais si jeune, je ne savais pas comment t’expliquer les choses sans t’infantiliser. » Ettie était pourtant une enfant quand elle était partie. Elle soupira en se redressant et joignit les mains sous la table « J’ose pas imaginer comment les choses auraient tournées si j’étais restée. J’aurais sans doute fait partie de ces enfants de vedettes qui sortent sans sous-vêtements et qui finissent les fesses à l’air en une des journaux. » Elle laissa filer un rire. Le visage éclairé par un sourire, elle tourna la tête vers sa sœur à qui elle vint caresser la joue avec un doigt « Regarde-moi bien : est-ce que j’ai l’air malheureuse, Ettie ? J’ai fait tout ce dont j’avais envie, j’ai une belle vie. » Elle décroisa les jambes sous la table. Se recalant convenablement dans son siège, elle ajouta sur un ton sans équivoque « Et pardon de l’admettre, mais je referais les choses exactement de la même façon si on me proposait de remonter dans le temps. Je ne pense pas avoir fait une erreur en partant. » Elle laissa son regard se verrouiller à celui de sa sœur. Laissant un court silence s’installer entre elles, Evelyn se décida à recueillir ses impressions « Qu’est-ce que t’en penses toi, j’aurais dû rester ? »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 25 Juin 2018 - 12:50, édité 1 fois
« Je comprends, j'aurais peut-être sur-réagi face à ton choix. » plus jeune, Ethel avait du mal à contenir ses émotions, elle n'aurait sans doute pas réussi à les canaliser. Ainsi, elle comprenait pourquoi sa sœur ne lui avait pas adressé la parole quand elle était partie. Ethel ne souhaitait pas être rancunière, elle voulait dépasser les tensions de famille car c'était une perte de temps et d'énergie, elle avait fini par s'en rendre compte. « Oh non pas toi !!!» Ethel se mit à rire et mit ses mains devant son visage, n'osant pas imaginer sa sœur dans cette scène si absurde et pourtant si régulière dans le monde des stars. Ne connaissant pas assez bien Evelyn, la benjamine ne saurait dire si sa sœur aurait été capable de faire une telle chose. Au fond, on ne connaissait jamais assez bien une personne mais pour elle, imaginer sa soeur agir de cette manière lui semblait impensable.
« Non tu n'as pas l'air malheureuse. Je cherchais juste à savoir si tu regrettais d'être partie loin de chez toi. Apparemment non. Londres ne te manque pas trop ? » à travers ses questions, la jeune mariée voulait savoir si sa sœur avait l'intention de retourner à Londres quelques temps après le mariage. Pour le moment, Ethel avait réussi à la convaincre de rester un peu à Brisbane afin de reprendre ses marques et de lui montrer qu'il y avait des choses à construire, à vivre dans leur ville natale et qu'il n'était sans doute pas nécessaire de repartir à dix-sept milles kilomètres de sa famille. Ethel n'était pas dupe, elle savait très bien que sa sœur, étant plus âgée qu'elle, avait vécu plus de choses et connaissait davantage la ville mais la benjamine cherchait par tous les moyens de la faire rester. Son objectif : réunir la famille.
La question d'Evelyn lui demandait de faire ressortir ses sentiments, une chose qu'elle avait du mal à faire. Mais Ettie prit sur elle et mit de côté son hésitation. La jeune femme n'avait pas envie de mentir ou d'omettre des vérités vis à vis de sa sœur, pas à elle. « Tu aurais dû rester, tu aurais pu supporter ce qui t'a fait t'éloigner de nous car tu es la plus forte et la plus courageuse des filles Pearson Evie ! Je pense comprendre à présent pourquoi tu es partie mais tu n'étais pas obligée de le faire, tu aurais dû affronter le monde des médias et maintenir les convictions premières de la fondation, les convictions que papa aurait sûrement partagées avec toi. Tu le connaissais mieux que moi, tu aurais pu savoir ce qui aurait été bénéfique ou non pour la fondation. Et à vrai dire, tu peux encore le faire, ce n'est pas trop tard...il n'est jamais trop tard. Mais ce n'est que mon humble avis et je ne peux pas t'obliger à faire quoi que ce soit. Je respecte ton choix.» Bien avant son départ, Evelyn avait toujours eu sa place au sein de la fondation Pearson, comme toutes les filles du grand joueur de rugby et elle était encore disponible. Il suffisait qu'Evelyn accepte de venir travailler avec ses proches. Une autre paire de manche pour la benjamine Pearson. Elle utiliserait tous les arguments en faveur d'une entrée de la part d'Evie dans la fondation. Cependant, seule la concernée aurait le dernier mot.
« Tu as peut-être quelqu'un qui t'attend là-bas ?» malgré les conversations impromptues et tardives que partageaient les deux sœurs, tout ne pouvait se savoir. Ethel tentait de savoir si son aînée avait quelqu'un dans sa vie. Un autre facteur qui ferait précipiter son retour à Londres pensa-t-elle. Avec le mariage, la jeune femme n'avait pas eu le temps de poser des questions un peu plus personnelles à l'organisatrice de mariage et en profitait aujourd'hui.
Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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Ne jamais sous-estimer la volonté d’un enfant surprotégé de contrarier ses parents pour qu’ils leur lâchent la bride. Evelyn faillit le faire entendre à sa petite sœur, amusée par la vie qu’elle s’était imaginée mener si elle était restée à Brisbane. Bien sûr qu’elle aurait fait ce qu’il fallait pour se défaire du fardeau qu’on lui avait jeté sur les épaules comme un vulgaire manteau de fourrure. A vrai dire, faire honte à la matriarche aurait été une étape décisive dans la déconstruction du mythe autour des filles Pearson. Ces pouliches à la cuiller en argent dans la bouche et à la couronne de fleurs auréolant leurs boucles épaisses, et dont les valeurs représentaient parfaitement le monde actuel, entre exception faite et fausse déférence face à la diversité sous peine de se faire taxer de raciste. Elle était une jeune femme raisonnable et sensée aujourd’hui, mais qui sait comment son cerveau aurait réagi au contact régulier de son entourage bien décidé à la faire filer droit, suivre le chemin qu’on lui avait tracé sans qu’elle ne donne jamais son avis. Tous les excès auraient été permis pour appuyer ses divergences et faire comprendre au monde qui l’entourait qu’elle ne serait jamais un pion dans le jeu pipé d’avance de sa mère. C’était encore une des raisons qui la faisait s’autocongratuler d’être partie. Elle aimait la personne qu’elle était devenue, elle était en phase avec ce qu’elle tachait d’irradier et son métier complétait les vides laissés par ses années de solitude. Son exil avait creusé le fossé dont elle avait besoin pour s’établir dans la société sans avoir l’impression de constamment devoir quelque chose à quelqu’un. Et c’était ce dont elle pouvait fièrement se vanter aujourd’hui : elle ne devait rien à personne si ce n’était à elle-même.
Ce fût avec un soupir distrait qu’elle accueillit la question de sa sœur. Si Londres lui manquait ? « Il aurait bien fallu que je revienne ici au moins une fois de toute façon. » Ça ne répondait pas tellement à la question, mais Evie ne tenait pas à froisser Ettie en admettant qu’effectivement, elle aurait cent fois préféré flâner dans sa ville d’adoption plutôt que de supporter la chaleur de sa ville natale – on se faisait vite à l’humidité de la cité et à ses biscuits trop beurrés. En en profitant pour recueillir ses impressions sur tout ça, elle poussa le bouton de son talkie-walkie pour le remettre en marche. Les gargouillis diffus qui s’échappèrent de l'appareil accompagnèrent l'attente fébrile de sa réponse. Puis elle laissa un léger sourire poindre lorsqu’elle l’entendit argumenter. Peut-être que ses convictions et l’énergie qu’elle déploya à se faire entendre l’agacèrent un peu. Mais Evelyn resta stoïque un moment en pesant le pour et le contre de ce qui commençait à naître dans son esprit. Et puis, elle lui dit sur le ton de la fatalité « Ce qui est fait est fait comme on dit. Et puis vous me donnez l’impression de vous en sortir comme des chefs. Même si j’avais l’intention de reprendre ma soi-disant place, on me ferait vite comprendre que je suis de trop. » D’après les bribes de conversations qu’elle avait discerné lors des quatre derniers mois, la Fondation se portait comme un charme. Le sourire perpétuel de Celie et son assurance, un peu comme si elle était détentrice d’un secret qui changerait la face du monde si jamais il était découvert un jour, étaient des indicateurs en temps réel des avancées menées dans sa lutte et du pactole qu’elle récoltait en conséquence pour faire gonfler la renommée de ce qui était devenu une vraie entreprise. Non vraiment, elle se passerait bien de les rejoindre, et tandis qu’elle balayait le sujet d’un partenaire esseulé, se morfondant sur son retour en serrant dans ses bras le dernier vêtement qu’elle avait porté, d’un intransigeant « J’ai pas le temps pour ça. », elle retourna le visage vers elle pour, avec un sourire malicieux, lui avouer « Je sais ce que tu essayes de faire, t’aimerais que je reste hein ? »
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Lun 25 Juin 2018 - 12:50, édité 1 fois
«Qui ne tente rien n'a rien, non ?... » Rester optimiste faisait partie du quotidien d'Ettie. Elle se répétait sans cesse que chaque jour est un nouveau jour. Donc quand elle passait une mauvaise journée, elle se disait cet adage qui jusqu'à présent avait fonctionné pour elle. Toutefois, il arrivait parfois que l'envie de tout abandonner, de se décourager la démangeait lorsque sa motivation baissait ou bien que les obstacles semblaient insurmontables ; puis elle se rappelait que d'autres personnes vivaient des situations pire que la sienne et que se morfondre n'arrangerait rien. Ethel n'était pas ce genre de personne capricieuse qui se lamentait sur son sort et ou ratait la moindre occasion dès que la notoriété de la famille ne faisait des miracles. Certes, elle profitait de son nom, avait quelques attitudes capricieuses mais elle ne s'arrêterait jamais face à un échec. La persévérance était son point fort. «Après je ne peux pas te forcer à rester si tu n'en as pas envie ! Mais oui, j'aimerais bien.» pendant de longues années, Evelyn Pearson avait été loin des Pearson, tentant d'échapper à l'empire qu'avait construit Célie. Or, tout ce que souhaitait la mariée, c'était d'avoir la famille réunie, renouer des liens avec sa sœur. Un monde qui semblait utopique à ses yeux. Était-ce égoïste ou capricieux de sa part ? Totalement et elle l'assumait.
«Ce n'est pas uniquement pour ça que je te pose la question » Ettie laissa échapper un léger rire. Evie n'avait peut-être pas tort mais la benjamine ne voulait pas l'admettre de vive voix. «Tu ne parles jamais de ta vie personnelle, de tes relations. Je suis juste une petite sœur qui s'intéresse aux amourettes de sa sœur... » dit-elle en arquant un sourcil. « Après, si tu n'aimes pas les hommes, je comprendrais...» Ettie essayait de percer le mystère du célibat de sa sœur.. En effet, elle ne comprenait pas pourquoi son aînée était seule. La jeune femme aimait les potins, cela devait génétique car Célie l'était, ainsi que d'autres membres de la famille. Les Pearson étant souvent exposés devant les médias, il y avait toujours des histoires à raconter, des déboires qui arrivaient par ci par là. Heureusement pour elle, les situations gênantes et humiliantes ne faisaient pas partie du quotidien ni de la personnalité de la benjamine. Sortir dénudée, l'alcool coulant dans le sang, cela ne lui ressemblait pas. Cette chasse aux clichés gênants la fatiguait mais Ettie savait qu'elle devrait faire avec. La métisse n'avait pas eu le choix et avait été embarqué dès son plus jeune âge dans les affaires familiales. La fondation Pearson avait vu le jour peu de temps après la mort de Kai, et à ce moment, là, Ethel n'était qu'une enfant en bas âge. Au fond, elle comprenait la démarche de Célie, le but de la création . Cette dernière avait perdu l'homme de sa vie sur le terrain de rugby. Les multiples chocs que recevaient les joueurs mettaient en péril leur état de santé et par conséquent raccourcissaient leur espérance de vie. Beaucoup se retrouvaient avec des blessures crâniennes, certains échappaient à la mort avec toutefois de grosses séquelles d'autres non. Ethel l'avait bien compris. Cela expliquait en partie pourquoi elle n'était pas une férue de sport.
« Tu as déjà regardé si le marché des organisatrices de mariages à Bbrisbane était florissant ? Ca ne te plairait pas d'ouvrir ta propre boîte ici ?» Evie n'avait peut-être pas envie de rentrer dans la fondation mais elle pourrait bien être intéressée pour créer son entreprise. Ethel serait là pour l'épauler et pourrait l'aider dans la publicité grâce à sa plateforme.
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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L’optimisme soudain de sa sœur lui plut, et reflétait un point qu’elles avaient en commun – ne pas se laisser abattre par l’adversité, garder la tête haute en toutes circonstances, et se relever malgré les difficultés. Elles devaient en avoir plus d’un d’ailleurs, mais elles ne se connaissaient pas suffisamment pour en faire toute une histoire, et pendant qu’elle laissait échapper un petit rire à la suite des propos d’Ettie, elle fit intérieurement le point sur ses rapports avec sa famille. Ses deux sœurs aînées lui en voulaient de s’obstiner à garder une espèce de distance sécuritaire entre elle et la Fondation. Même si elles l’avaient accueillies froidement, elle savait pourtant qu’il suffirait d’un pas grand-chose pour qu’elles retrouvent leur complicité d’antan. D’autant plus qu’Evelyn avait un bon feeling avec leurs enfants ; ses neveux et nièces qu’elle avait appris à connaître sur le tard, et qui lui rendaient bien ses tentatives de faire, même momentanément, partie de leur vie. Sa mère en revanche lui faisait payer sa longue absence par des coups d’œil scrutateurs et des piques bien senties sitôt qu’elle en avait l’occasion. Mais Evie le savait, il ne s’agissait que d’une façon pour elle de soigner l’ego que sa fille avait blessé en refusant de se joindre à sa cause, comme toutes les autres. Elle ne pouvait lui en vouloir, et ne lui en voulait pas autant qu’elle tenait à le faire croire en vérité, elle aurait seulement aimé qu’elle comprenne qu’elles avaient toutes les quatre connus un deuil qu’elles étaient en droit de vivre chacune comme elle l’entendait. Evelyn, ça avait été en quittant l’Australie pour s’affranchir, et elle n’admettait pas qu’on le lui reproche. Etait-elle prête à revenir à Brisbane ? Sans doute plus qu’elle ne le pensait, mais l’envisager lui donnerait du fil à retordre, des démarches à accomplir, et un bon nombre de paquets à se faire expédier sur place, sans compter que son état d’esprit devrait légèrement se modifier pour supporter le contact régulier avec ses proches. Triturant distraitement les boutons de son talkie-walkie, elle leva doucement les yeux sur le centre de la salle de réception, tandis que sur la piste de danse, Nell, sa nièce, se déhanchait au rythme d’une chanson dont elle semblait connaître les paroles par cœur. Le sourire, tout en quenottes manquantes, qu’elle lui adressa la fit sourire en retour. Elle avait toujours beaucoup aimé les enfants.
« Ettie, je n’ai vraiment pas le temps pour ça. » répéta-t-elle en tournant lentement la tête vers sa cadette, pensant qu’elle avait peut-être pris sa réponse précédente pour une farce. Elle avait eu des petits amis – à Brisbane, à Londres aussi – avec qui ça avait duré parfois. Mais sacrifier ses weekends pour s’occuper du ménage des autres ne rentraient pas toujours dans les attentes des hommes qu’elle avait récemment fréquentée. C’était pour cette raison qu’elle s’était si bien entendue avec son assistant londonien, avec qui elle avait vécu une très courte idylle, renforçant l’esprit d’équipe qui les avaient soudés dès qu’elle l’avait engagé dans son équipe. Il l’avait compris rapidement, sans qu’elle n’ait besoin de se répandre en pamphlets et en confidences comme elle s’apprêtait à le faire pour tranquilliser sa sœur « J’organise des mariages. Je sais comment ça se passe. Je suis pas sûre d’être intéressée par une vie de couple bien rangée. C’est un choix que j’ai fait il y a longtemps, et je le vis bien. » dit-elle alors, papillonnant des yeux en cherchant ses mots, et écartant légèrement les mains pour appuyer ses propos « Je ne porte aucun jugement sur ceux qui, comme toi, se sentent prêts à s’unir toute leur vie à la même personne. Je trouve ça fabuleux. Sans compter que ça me donne du travail, alors je ne peux qu’approuver. Mais ce n’est vraiment pas pour moi. » Elle profita de la question suivante d’Ettie pour changer de sujet, et lui répondre sans hésiter « Ca l’est plus ou moins partout, tu sais. Le mariage est une entreprise qui a de l’avenir, surtout depuis la légalisation du mariage gay. Ecoute, » commença-t-elle, et elle se leva gracieusement en réaction aux grésillements de son talkie-walkie « Attendons que tout soit terminé pour faire des plans sur la comète. Je n’avais pas prévu de rentrer au bercail, juste de m’occuper de tes noces, et à ce propos, l’heure de la pièce montée est arrivée. » Pourtant, quelque chose au fond d’elle lui disait qu’elle avait déjà pris une décision radicale ; l’expression de sa sœur quand elle lui avait parlé de leur père, celle de Nell qui continuait sa danse endiablée en riant aux éclats… Avec détermination, se parant de son allure de patronne, elle porta son talkie-walkie à ses lèvres, lançant à son interlocuteur – un serveur nerveux face au retard engrangé par la fête « La mariée est avec moi, le marié à quelques pas. Le temps qu’ils se rejoignent, et vous pourrez faire feu. » Pour toute réponse, il garda le silence à l’autre bout, ce qui permit à l’organisatrice de mariages de dire à sa sœur « Votre cher et tendre vous attend pour la suite, princesse. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Avant de franchir le cap, Ettie tenait les mêmes propos que son aînée, les mêmes excuses qui l'empêchaient de vivre pleinement une vie sentimentale. Elle avait beau avoir un tas d'amis, un tas de jeunes hommes qui la côtoyaient, à trop se méfier, elle finissait toujours par se replier sur elle-même lorsque la relation qu'elle entamait, prenait le chemin du sérieux. Ce fut avec son mari qu'elle avait décidé de repousser ses limites, les barrières qu'elle avait alors mis autour de son coeur. Ethel était très difficile comme femme, toujours à vouloir le meilleur, les hommes avaient tendance à la décevoir peut importe les points, aussi bien sur le physique que sur la personnalité, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. A la fac, elle avait essayé de trouver les raisons qui expliquaient son comportement. A un certain moment, elle s'était même posée la question, si la mort de son père n'était pas la clé de tout ça. Après tout, elle avait peur de s'investir dans une relation, de trop s'attacher pour finir seule. Avait-elle peur de l'abandon ? Ethel avait tenté de comprendre mais elle avait fini par refouler cette pensée parce que Kai Pearson ne l'avait simplement pas abandonnée. Le sport de contact entraînaient des conséquences parfois irrémédiables. Et c'est en faisant ce pourquoi il était doué, pour sa passion, que le rugbyman était tombé. Ce n'était qu'après maturité qu'Ettie avait fini par l'accepter, voilà pourquoi elle savait que son ne l'avait pas abandonnée de son plein gré.Carpe Diem.Mais son optimisme laissait place à de l'espoir malgré ses échecs sentimentaux. Elle voulait éprouver le vrai amour, celui dont tout le monde parlait, l'amour avec le grand A.
Ethel n'insista pas sur ce sujet. La benjamine comprenait sa soeur et ne ferait pas l'entremetteuse pour, elle. Quoi que...elle n'avait rien promis à ce sujet."C'est partie pour faire le show !" C'était l'heure de la pièce montée. La mariée avait compris qu'elle devait reprendre son rôle d'épouser au moment ou le talkie-walkie de sa soeur se mit à faire des bruits semblables à des grésillements. D'un coup d'oeil, elle chercha son époux pour reprendre sa place au sein de la fête. Le moindre retard pourrait contrarier certaines personnes et la jeune femme ne voulait pas que cela arrive."Chériiii ! Viens, on nous attend pour la pièce montée." elle attrapa le bras de son époux et l'embrassa tendrement, le sourire jusque derrière les oreilles. C'était cet effet qu'il lui faisait. Ettie se sentait bien à ses côtés, elle n'avait pas besoin de faire semblant, de jouer un rôle qui ne lui correspondait pas. Avec lui, elle pouvait se laisser aller, il ne la jugerait pas. La découpe du gâteau dura un certain instant. Un instant qu'Ettie gravait dans sa mémoire comme celui où elle s'était retrouvée devant l'autel. Et dire qu'elle avait hésité à se marier. Un doute l'avait envahie peu de temps avant de rejoindre son mari à l'église, ce moment où tous les mariés hésitaient dans les films et bien, la jeune femme avait eu ce même doute. Un doute fondé sur une décision prise sur un "coup de tête" lors de son voyage à la Dominique. Ethel avait de quoi hésiter mais on avait su la résonner et la rassurer. "Merci" lâcha-t-elle à son aînée. Sa fierté l'empêchait d'aborder ce sujet avec sa soeur mais elle ne put résister à la remercier. Ses autres soeurs étaient venues lui parler mais les paroles d'Evie avaient eu un plus grand impact parce qu'elles venaient d'elle, la seule Pearson qui avait fui l'Australie, avec qui Ettie voulait renouer des liens, celle qui manquait pour souder à nouveau la famille. Ethel était trop optimiste et avait tendance à tout prendre pour acquis. Or, ce n'était pas le cas et Evie lui rappelait sans cesse qu'elle était uniquement là pour son mariage. Ainsi, la mariée redescendait de son petit nuage et continuait à souhaiter ce dont elle rêvait."J'apprécie tout ce que tu as fait et que tu fais pour moi. D'autant plus que tu m'as rassurée parce que je flippais à mort. Le mariage c'est acte sérieux et symbolique et sans vous, je ne sais pas si j'aurais osé le faire. Je me serais probablement dégonflée" un léger rire qui exprimait sa gêne s'échappa de sa bouche.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn avait soudain besoin de prendre de la distance avec l’assistance et de retrouver son simple statut d’organisatrice de mariage ; faire redescendre la pression délicieuse qui l’avait gardée alerte tout au long de la journée. L’intervention d’un serveur à l’autre bout de son talkie-walkie lui apparut comme une merveilleuse porte de sortie. Mais à peine prévenait-elle sa petite sœur que le devoir l’attendait de nouveau, que cette dernière se répandit en remerciements. Evie était pourtant habituée à l’émotion des jeunes mariés, très souvent, et gracieusement, remerciée par ses clients qui lui promettaient de lui donner de leurs nouvelles, et même de lui envoyer des photos de leurs futurs enfants, soucieux d’asseoir la place toute particulière qu’elle avait prise dans leur cœur en usant de ses doigts de fée pour faire de leur mariage un souvenir qu’ils n’oublieraient jamais. Certains se mettaient parfois à la traiter comme un membre de leur famille, pensant pouvoir garder contact avec elle en l’invitant régulièrement à dîner – même si Evelyn ne crachait jamais sur de la nourriture gratuite, elle ne dépassait jamais cette limite. Elle avait un besoin féroce de toujours dresser une barrière entre elle et ceux dont elle s’occupait, gardant à l’esprit que son professionnalisme la servirait davantage qu’une amitié éphémère et surjouée. Qui plus est, une famille, elle en avait une. Elle n’était peut-être pas dans les meilleurs termes avec elle ; elle avait bataillé des années durant pour s’en défaire et grandir sans le poids du nom qui lui avait été attribué à sa naissance, la côtoyer de nouveau pendant ces derniers mois lui faisait réaliser qu’elle ressentait autant de tendresse que de rancœur à l’égard de son illustre clan. Elle avait grandi, mûri. Evie n’était plus cette petite fille recroquevillée dans un coin à l’annonce du décès de son père, et encore moins l’adolescente un tantinet rebelle qui reprochait tout et son contraire à sa mère. Et peut-être que rester, comme Ethel le lui avait suggéré, était la suite logique de la vie qu’elle avait menée jusqu’à aujourd’hui ; juste pour prouver à quel point elle avait évolué, elle caressa mentalement l’idée de rentrer, d’abandonner Neal et leur bureau pour en créer un ici, et fortifier sa bonne réputation en recommençant tout depuis le début.
« C’est mon travail, Ettie. » lui répondit-elle, peu douée pour exprimer ce qu’elle ressentait. Honteuse de ne pas avoir été capable de lui rendre en paroles ce qu’elle lui avait si gentiment offert sans intellectualiser, elle se pencha doucement pour la serrer dans ses bras ; une longue minute passa, et puis elle déposa un furtif baiser sur sa joue. Repérant les étincelles de la pièce-montée qui fit son entrée sous les applaudissements d’une assemblée survoltée par la promesse d’un peu de sucre et de champagne, elle pinça doucement le bras de la jeune mariée en lui disant dans un sourire éclatant « Allez, file maintenant ! » De son côté, la tonnelle installée à l’extérieur de la salle de réception l’attendait, et avec elle, la perspective séduisante d’exhaler, et de faire la paix avec la décision impulsive qu’elle venait de prendre : Evelyn Pearson rentrait pour de bon.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.