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 Some kind of competition - Jack&Sam

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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptySam 12 Mai 2018, 12:14



Sam Livingstone
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
Les Grammys. Une des nuits les plus importantes pour la musique. Faut dire que cette année je suis nominé pour la meilleure performance rock et même si je ne pense pas l’emporter, j’ai quand même un espoir. C’est beau de rêver. D’emporter un Grammy. Mon nouvel album sort dans quelques mois et j’ai le fol espoir qu’il soit nominé pour l’année prochaine. Etre nominé pour « Album of the year » aux Grammys, c’est aussi bon que de gagner à mon humble avis. Non. Certainement pas. Mais comme c’est toujours des pointures qui nous entoure dans ces moments là, on a du mal à croire qu’on peut véritablement l’emporter.

Red carpet. Robe noire. Je suis venue toute seule, je sais qu’il va y avoir pas mal de personnes que je connais dans le coin. Je ne serai pas en solitaire toute la soirée. Tiens, voilà que je croise Gwen quelques mètres plus bas, alors j’accélère le pas pour me retrouver à son niveau. On finit par faire le photocall ensemble.

Une fois à l’intérieur, je suis dirigé vers ma table. Je regarde un peu autour de moi chemin faisant. J’ai le fol espoir de croiser mon ex mari, Rich. Il est présent ce soir. Je l’ai vu sur son twitter. Il est une pointure aux US, même s’il n’est pas nominé pour le meilleur album rap. Il l’était y’a trois ans.

« Table 47, juste sur la droite là. »

J’essaie de deviner qui est déjà installé en m’avançant. Oh non… Plus je m’approche, moins je suis rassurée, parce que oui, il s’agit bien de Jack Epstein. De toute l’industrie de la musique il faut que je tombe sur lui. Je ne lui prête pas d’attention alors que je regarde les noms à la table. Le mien se trouve à côté du sien. Bien sûr. Alors c’est avec un sourire bien fake que je m’installe à ses côtés.

« Combien tu les as payé pour que je sois assise ici précisément ? »

Parce que ça ne peut qu’être un coup monté.

« Tu cherches à faire le buzz monsieur Epstein ? »

Parce que notre rivalité n’est un secret pour personne.
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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptyMer 16 Mai 2018, 02:45



Jack Epstein
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
Les Grammys. Toute une bande de vendus de la pire espèce, des salauds nourris à l’argent, des hypocrites qui se passent des enveloppes sous la table et qui affichent inversement leur plus grand sourire à la caméra. Être là s’apparentait à une torture innommable pour moi, et l’air blasé à la limite de l’agressif que j’arbore depuis que mon pied a frôlé le tapis rouge l’exprime en un coup d’oeil, bref. Y’avait un parallèle que j’avais fait jadis, comme quoi plus on touchait au succès, plus on détestait l’industrie. Plus on était dans les palmarès, plus on raflait de prix, plus on était connu, plus on faisait tout pour se saboter, pour démolir l’estime du public à son égard, pour merder, grave, lourd. C’est tout juste si j’essuie la poussière de cocaïne de ma narine alors que je passe la porte de la limo, suivant Dale et AJ sans vraiment les remarquer, le soupir qui suit les cliquetis incessants des caméras, les questions des journalistes, l’intérêt des fans qui gueulent comme un cri strident et unique, qui sort de leurs gorges que je craquerais, que je casserais d’un claquement de doigt avant de retourner me barrer en studio d’enregistrement. « Et vous pouvez nous en dire plus sur vos prochains projets? » que la rousse du coin m’interpelle, micro dans ma direction, et c’est tout juste si je lui offre mon plus vil sourire, celui qui présage le mauvais, le noir, l’agressif nourri par le flux de la drogue qui passe comme à son habitude à travers tous mes canaux avec une facilité maintenant déconcertante. « Vous en savez sûrement déjà trop. »  et y'a du mépris qui transpire de tous les pores de ma peau, y’a la rage dans mon ton, y’a l’ennui, et y’a surtout la salle qu’on me pointe comme un exil. Encore une fois, on s’assure que le bon vieux Jack, le sauvage, celui qui n’a plus besoin de se prouver, qui a réussi à obtenir tout ce qu’il voulait, succès sur succès, puisse planquer sa médisance à l’intérieur le temps qu’on finisse les interviews.

Le band est installé en bordure centrale, table ronde d’une bonne dizaine de places dont cinq d’entre elles sont partagées avec d’autres gens de l’industrie. Juste à côté, y'a la délégation du rap français qui nous fait honneur de présence, Booba qui texte, MC Solar qui se roule un joint. Nekfeu qui n'a pas du tout à faire là, et Orelsan qui susurre Dieu sait quoi l'oreille de Lacrim. On passe me servir un whisky sans que je n’ai eu à demander, voilà bien un des props de pisser du fric sans même lever le petit doigt. Et quand l’alcool brûlant touche mes lèvres, et quand le liquide ambré perce son sillage dans ma gorge, ça va un peu mieux. Un peu moins mal, dirais-je. Jusqu’à ce qu’une voix m'agresse, jusqu’à ce que mes rétines découvrent la supercherie, et que ma mine, impassible, laisse Samantha se gérer elle-même, même si on sait vous et moi qu’elle en est clairement incapable.  « Tu t’es toujours donné trop d’importance. » et la pique fait du bien, elle qui avait tant tenté de percer à nos côtés lorsqu’on l’avait foutu en première partie de notre show, lorsqu’elle n’avait été qu’average, à mon sens. De ma vanne, elle répond de la sienne, et c’est un bâillement que je ne retiens même pas qui lui répond d’abord, avant de préciser, las. « Pas le temps, pas l’intérêt. » que je me souvienne de son prénom est déjà encore beaucoup, qu’elle ne me demande pas de passer la soirée à la lyncher surtout, j’ai mieux à faire. Elle se réjouit secrètement du drame, elle tente de faire comme si ça ne lui allait pas alors qu'on sait touts les deux qu'elle se ment, comme si un peu d’encre à son sujet dans les magazines ne la faisait pas baver dans son sommeil. Me calant dans mon siège, le verre entre les doigts qui roule tout lentement, j’en capitule. « De toute façon, ta p’tite crise a déjà fait l’essentiel. »  et les quelques murmures autour de nous, les appareils photos qu’on sent se lever dans notre direction, tout ça, ça lui fera au moins un peu de presse cette année. Appelez-moi grande âme. « Tu accompagnes qui? » elle fait mal, la question, et c’est volontaire. Elle sous-entend exactement ce que Sam comprendra : qu’elle n’a pas sa place ici.
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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptySam 19 Mai 2018, 15:48



Sam Livingstone
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire à sa remarque. J’ai beau ne pas le porter dans mon coeur, je dois avouer que nos joutes verbales m’ont toujours beaucoup distrait. Ce soir ça va certainement y aller à un rythme soutenu, vu qu’on est tout les deux assis l’un à côté de l’autre. Il est clairement ennuyé par ce concours de circonstance. Je pense très franchement qu’il est le plus emmerdé de nous deux. Je suis de bonne humeur ce soir. Ou du moins, j’essaie de l’être. J’ai croisé une vieille amie et ça a fait de cette soirée une très bonne soirée d’entré de jeu. Manquerait plus que je puisse mettre la main sur mon ex mari et qu’on se perde dans les bras l’un de l’autre « par mégarde ». Qu’on mette tout sur le compte de la soirée, de l’effervescence et peut être qu’on pourra avoir une conversation décente à un moment ou un autre dans tout ce foutoir. Mais je suis bien loin de passer un moment avec Rich. Je garde mes yeux ouverts, je suis aux aguets sur les gens qui m’entourent. Je n’accorde pas d’importance à la conversation qui est en train de se fair avec Jack. Ce n’est que secondaire. Je n’écoute d’une oreille alors que je m’installe sur ma chaise. Un serveur arrive dans le coin et je lui fais signe pour qu’il s’approche et que je prenne une coupe de champagne. Je ne suis pas aveugle et j’ai bien sûr remarqué l’intérêt qui nous est porté à Jack et moi. Y’en a certains qui doivent bien se marrer à cette configuration. Je ne leur donnerai pas l’opportunité d’un scandal. Je vais passer une bonne soirée, tout autant qu’on puisse la passer. Ca sous entend aussi que je risque de changer de table à un moment ou un autre. Parce que le Epstein, je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter pendant trois heures. Je bois une gorgée de mon verre et je roule les yeux à sa question.

« Je sais ça peut paraître complètement fou, mais il se trouve que je suis nominée. »

Ok ça n’a pas autant de classe que dans les catégories où lui même est nominé, mais vu que j’ai pas sorti de nouvel album, c’est déjà pas mal d’être dans le palmarès. Je compte terminer mon 6e opus courant 2018. C’est le premier single qui est en compétition ce soir.

« Ton groupe n’est pas avec toi ? Ils ne te supporte plus, c’est ça ? J’ai bien deviné ? »

Je fais mine d’avoir compris le fin mot de l’histoire, tapant un bref coup sur la table, reprenant la parole sans qu’il ait eu le temps de sortir un mot.

« Oh non je sais ! Ils sont déjà trop high pour être présentable et discipliné. »

J’attendrais l’after party pour ma part.
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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptyJeu 24 Mai 2018, 17:36



Jack Epstein
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
J’avais pas toujours été aussi aigri, aussi noir, aussi gavé par le milieu. J’avais pas toujours autant détesté l’industrie, son hypocrisie facile, sa superficialité qui me donnait des hauts le coeur. Fût un temps, la musique était tout ce qui comptait, la scène était le seul endroit où je me sentais à la maison. Les tournées à travers le monde, les soirées qui n’en finissaient plus, les retraites d’écriture qui s’étiraient sur des semaines, des mois, enfermés, à composer simplement pour composer. Y’avait rien de mieux à une époque, puis, y’avait rien de pire. Quand j’avais choisi la musique over Jude, quand j’avais rompu salement, lâchement, vachement d’avec mon amour d’adolescence, la laissant derrière dans un Canada qui me répugnait pour être perçu comme si petit alors qu’en réalité il était si grand. Jude qui était devenue synonyme de restrictions, de règles, de barrières, de limites ; même si elle n’avait jamais agi en conséquence, même si elle n’avait jamais rien demandé de tel. Le jour où je l’avais rangée dans un compartiment éloigné dans ma tête avait été un jour bien lourd, bien difficile pour quiconque me côtoyant de près, alors que de l’extérieur, tout semblait on ne peut plus normal. Freedom was the worst of all pour moi, et le début de la fin avait eu un goût de nuit éternelle. De conquêtes auxquelles je n’accordais plus la moindre douceur qu’avant, de railsqui se devaient d’être plus corsés, plus charnus qu’avant si je voulais retrouver leur véritable effet. La nouvelle du remariage de Jude, celle de la gamine qu’elle avait élevée, celle de son cancer fatal aussi, tout ça, c’était de l’eau qui glissait sur mon dos, sur ma bulle étanche, sur mes plumes de vilain canard désabusé, dégoûté, les sensations fortes qui se devaient d’être décuplées. Et aujourd’hui ma vie me répugnait autant qu’elle correspondait exactement à ce dont j’avais besoin, ce qui m’était nécessaire. « Pas fou. » que je pique, à peine si mon regard ne daigne retourner vers elle maintenant que de la voir s’installer à ma table ne fait que confirmer l’impression que la soirée ne pourrait pas être pire. « Quand on sait que les juges sont beaucoup plus stupides et beaucoup moins critiques qu’avant, ça fait du sens.  » c’est sans la moindre conviction, le moindre intérêt, pas même une goutte d’intention à son égard que je lâche mon venin, l’alcool au bord des lèvres.

Elle m’ennuie Samantha, parce qu’elle est comme les autres. Parce qu’elle se croit tout permis depuis qu'on lui a dit qu’elle sait jouer, chanter. Parce qu’elle s’aligne comme les moutons qui s’égarent dans la salle, qu’elle ne fait que changer un accord ou deux pour se donner l’impression d’être différente, d’être hors du moule. Ils sont tous pareils, et pas dans le bon sens. Ils n’ont rien inventé, encore moins leur talent, ils font juste partie d’une roue qui tourne et qui se croit avant-gardiste de mettre une tête ou deux d’affiche différentes, pas communes. L’an prochain, c’en sera une autre, installée face à moi. Comme l’année d’avant. Toute aussi insipide, toute aussi copiée, collée. « T’as bien dix ans de retard sur les accusations, mais keep it up j't'en prie. »  sa vaine tentative de pointer du doigts le fait que les autres musiciens du groupe ne me portent pas dans leur coeur me fait sourire, mauvais. Parce que c’est bien connu, et que je ne m’en suis jamais caché. J’étais encore là à cause de mon talent et de mon oreille, autrement, s’ils avaient l’occasion de trouver mieux, je serais évincé dans la seconde. Et comme elle voit que de lancer des rumeurs amères n’est rien de bien important à mes yeux, elle renchérit sur nos nombreux vices. « Fidèles à notre réputation. » d’un geste distrait et exagéré, je fais même mine d’essuyer la commissure de mes narines pour l’effet dramatique. Une poignée de minutes plus tard, c’est pourtant un détail particulièrement intéressant qui attire mon oeil, suffisamment pour interpeller avec malice mal placée la brune. « C’est Rich, là-bas? Parce qu'il est en bonne compagnie. » ex-mari et nouvelle conquête, des jambes longues comme des kilomètres, des cheveux soleil, le corps parfait le sourire tout autant. Plastique, mais enrageante. Et j'attends, patiemment, que son regard à elle suive le mien. « Ses goûts se raffinent avec les années. »  

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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptyVen 25 Mai 2018, 12:37



Sam Livingstone
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
Rien de ce qui franchira les lèvres du Canadien ne m’affectera ce soir. C’est l’état d’esprit dans lequel je suis pour l’instant. Il dénigre ma nomination, je n’en attendais pas moins de lui. Ça n’en résulte qu’en un plus large sourire sur mon visage. Il a l’air d’avoir oublié qu’il était aussi sur la précieuse liste en vue d’un ou plusieurs trophées.

On aurait certainement été des légendes parmi les légendes à une autre époque. Mais ne soyons pas trop difficile. Mon parcours, je ne le changerai pour rien au monde. Je pense que ce n’est pas le cas de monsieur Epstein avec son melon plus gros que la devanture de Madison Square Garden.

Un autre vanne en pleine tête, pas sa meilleure, je suis légèrement déçue. Il ne me contredit pas pour la coc. Je le reconnais bien là. Quelques souvenirs me reviennent d’after party plutôt wild. J’ai jamais vu quelqu’un qui pouvait encaisser autant de rails en une soirée. J’étais sûre que ce mec ne dépasserait pas les 30 ans avec son rythme. Heureusement qu’il n’a pas claqué à 27 ans, je lui en aurai voulu de finir en légende faisant parti de ce funeste club.

Jack passe à la vitesse au dessus en mentionnant Rich. Je suis son regard pour voir s’il n’est pas en train de bluffer. Rich Meyers est bien là, à quelques mètres de notre table. Effectivement il est accompagné. Oui ça me fait chier, mais je m’étais préparée à cette possibilité. Je suis légèrement transparente, je ne peux pas cacher mes émotions facilement comme certains. Cela dit, je suis son actualité et ne reste jamais bien longtemps avec ces conquêtes. Après avoir observé Rich quelques secondes je me retourne à la table, je descends le contenu de mon verre. Rien à faire si ça peut paraître comme un signe de faiblesse. J’en ai besoin de cet alcool. De ce courage liquide. Parce que oui j’irai voir Rich à un moment ou un autre ce soir. Ça fait juste deux ans qu’on ne s’est pas retrouvé dans la même ville au même moment. Depuis qu’on a signé le divorce.

« Ce n’est que la 4ème en six mois. A croire qu’il n’arrive pas à trouver quelqu’un d’aussi bien que moi pour que ça dure. »

C’est l’explication la plus rationnelle que j’ai trouvé et elle me plaît plutôt pas mal comme hypothèse. J’essaie de me la jouer casual mais je sais que ça ne prendra pas avec Jack. Je prends quand même bonne note de son intérêt pour ma vie privée. Ça flatte mon ego qu’il connaisse ce genre de détail personnel. J’en connais aussi a fair share sur sa vie à lui, c’est d’ailleurs là dessus que je rebondis.

« Triste que tu sois là par obligation. Faudrait dire à ton label de lâcher du leste, t’es un grand garçon maintenant. »

Il est clair qu’il n’a pas envie de cette soirée et tout ce qu’elle représente. Il n’y a donc aucune autre explication logique à sa présence ici. Faut dire que je cherche pas bien loin non plus. Pas envie de me creuser la tête pour ce type. Je l’ai peut être admiré à une époque, mais c’était uniquement parce qu’il était en tête d’affiche de notre tournée US.

Tournant le dos à Jack, je fais de nouveau signe au serveur non loin pour avoir un autre verre. Il arrive aussitôt, je me sers et je lui glisse quelques mots.

« C’est quoi ton prénom ? »

Il est surpris par la question.

« Alejandro. »

« Très bien Alejandro. Si tu fais en sorte qu’un verre plein se trouve toujours en ma possession, je t’en serai extrêmement reconnaissante. »

Je glisserai un mot gentil aux organisateurs en sa faveur. Pas sûr que ça change la face du monde mais c’est le genre de truc que je fais. Les petits détails c’est ce qui constituent un parcours. Parfois ça peut faire une grande différence.

« Et si tu peux renverser un verre sur la miss avec Rich Meyers, tu seras à tout jamais dans mon cœur. »

Parce que j’aime beaucoup trop cette idée.

« Oh non tu sais quoi, je m’en chargerai toute seule. Mais si t’as une ouverture, ne te freine pas. Deux verres valent mieux qu’un. »

Ca le fait sourire. J’espère qu’il m’a prise au sérieux. Le voilà déjà en train de filer vers d’autres invités qui ont les mains vides. Je me remets sur ma chaise correctement et je vois le visage de Jack. Je marque un mouvement de recul.

« Merde. T’es toujours là. »

Je l’avais presque oublié le temps de cette petite conversation. Je m’attends à une remarque sur mon comportement puéril par rapport à la meuf avec Rich, mais je n’ai pas honte. Vas-y Epstein, montre moi ce que t’as dans le ventre.
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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptyLun 04 Juin 2018, 01:10



Jack Epstein
Le RP prend place dans un univers alternatif le 28 Janvier 2018 à Madison Square Garden, New York City. C'est la 60e nuit des Grammys.
La jalousie de la brune face à son ex boy toy n’ajoute qu’une nouvelle couche au mépris que j’aie pour elle, et de lui décrire ce que mon champ de vision a de suite repéré ne fait que confirmer à quel point elle est prévisible. C’est pas comme si j’étais étonné, c’est pas comme si ça me faisait un pli de toute façon. Mais c’était suffisant pour le lui glisser du revers, avant de profiter de la mine déconfite qu’elle laisse passer l’espace d’une fraction de seconde à peine, rictus qu’elle cache sous un masque faux et là, au moins, la cassure la rend un peu moins blasante, un peu moins ennuyeuse sans que cela ne dure. « Ou qu’il profite maintenant qu’il ne t’est plus enchaîné. » que je lâche, pendant qu’elle se complaît dans une confiance qui pue l’hypocrisie et le faux-paraître, suffisamment pour que j’oublie le travers qu’elle a laissé voir, et qu’on retourne au programme principal entre nous. Par chance, notre chemin ne s’entrecoupait pas des masses, et par chance également, je n’avais jamais vraiment cédé à toutes ses frasques, jamais impressionné par sa valeur sur scène, par sa différence qui ne s’était jamais démarqué à mon oreille. Ce soir serait un calvaire, mais demain, je l’aurais déjà oubliée. « Mal vu, j’suis là pour le fun. » oh qu’elle se tâte à l’acide, qu’elle essaie de me rendre la monnaie de ma pièce alors que je daigne à peine lui accorder ne serait-ce qu’un regard, qu’un soupir supplémentaire. « Le fun de cracher mon venin sur qui veut l’entendre. Paraît qu’il faut pas garder sa hargne à l’intérieur, ça gâche le teint, et ça raccourcit l’espérance de vie. » l’explication va de soi, pas que j’aie l’envie ni la nécessité de me justifier à la brune, mais surtout que de lui laisser le dernier mot me file un frisson de dédain au ras la nuque. Suffisant pour qu’elle me lâche et porte son air ahuri ailleurs, j’en profite pour justement repérer le reste band qui finit par entrer dans la salle, chercher notre table sans que je ne lève ni mon cul de ma chaise, ni le moindre signe leur facilitant la tâche. Entre eux et elle, le plus de temps j’étais seul le mieux je m’en sortais.

« Pitoyable. » qui s’échappe de mes lèvres, une fois que Samantha s’adresse à nouveau à moi, comme si j’avais pas entrevu son manège, et sa plate tentative puérile de faire un coup d'état si fade qu’elle va à merveille avec le personnage. « Hey Sam! Ça va? »  s’enquit AJ alors que mon sourcil s’hausse de le voir s’adresser à la pseudo-chanteuse, comme s’il la connaissait, comme s’il s’intéressait vraiment à ses réponses. Probablement pour la caméra, probablement pour montrer que les grands s’attardent aux recrues, probablement pour faire bonne figure pour les magazines et le potinage à outrance. J’ai mal au coeur. « T’as le baggy? Thanks. » et Dale se charge de faire passer la pilule - douce ironie maintenant qu’il me file sans vergogne aucune un sachet rempli de cachets comme tant d’histoires, comme tant de trips, comme un doux filtre qui allègera la soirée comme toutes les autres.  « Nous vous demandons de regagner vos places, le direct débutera dans 10 minutes. » le micro crache, une vague d’invités sursaute. Et pour ma part je me cale dans mon siège, entoure d’une main agile mon verre, son liquide ambré qui hypnotise bien mieux que tous les projecteurs qui s’allument, et doucement la musique qui annonce le début du gala. « Je te souhaite vraiment de gagner, ce soir. Ton album était une tuerie. »  « Pour les tympans. » et je complète l'air mauvais, avant d’ajouter une gorgée à l’équation, et de faire descendre l'ecstasy le long de ma langue.

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Message(#)Some kind of competition - Jack&Sam EmptyJeu 14 Juin 2018, 10:12



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Enchaîné ? Clairement Jack n’a pas bien suivi mes histoires avec Rich. On vivait chacun sur un continent différent, on peut pas faire plus détaché comme mariage. Si on passait un mois ensemble à la suite c’était beau. C’était aussi pas assez pour moi mais aucun de nous deux ne voulait lâcher sa carrière et je ne lui aurai jamais demandé non plus. C’était un rythme de vie différent de tout ce que j’avais déjà vécu et c’est peut être ça qui a causé notre perte.

Il dit qu’il est là pour le fun et ça te fait doucement rire. Il lance une explication de sa définition de fun et ouais, je dois avouer que ça lui ressemble tout de suite beaucoup plus. J’ai bien compris que le venin c’est surtout sur moi qu’il allait tomber ce soir vu la situation du plan de table. Au fond de moi je suis quand même intimement persuadé qu’il aurait préféré faire tout autre chose plutôt que d’être ici. Cette excuse ne passe pas vraiment, mais si ça lui fait plaisir, je n’insiste pas là dessus. Il veut certainement le dernier mot pour se sentir puissant, laissons lui ce petit plaisir. Je ne suis pas fâchée.

Le reste du groupe se ramène à la table et je dois avouer que eux, ça fait des années lumières que je ne les ai pas croisé contrairement à Jack. Pour une raison que j’ignore nos chemins se sont croisés beaucoup trop de fois à mon goût. Je fais un large sourire à AJ qui prend la peine de me demander des nouvelles. Aucune idée si c’est sincère ou pas, mais le geste est agréable.

« Hey boy ! »

Je ne réponds pas à son « ça va » parce que je sais qu’il s’agit d’une phrase toute faite que les gens disent par pur politesse, mais sans vraiment penser les mots qu’ils énoncent. De toute façon le rythme de la soirée continue et c’est bien vite oublié. En vérité je ne saurais quoi dire à AJ pour faire la conversation, bien que j’espère qu’il va remonter le niveau de cette tablée qui ne m’enchante guère. Je fais quand même un sourire à Dale en guise de bonjour, mais s’il reste silencieux, ce sera aussi mon cas. Je déteste faire du small talk. Une chose est sûre, Jack doit se sentir en puissance, ses homies avec lui et moi toute seule, clairement y’a un déséquilibre. Mais je saurais survivre à ces quelques heures en leur présence. Je ne loupe pas l’échange de bons procédés entre Dale et Jack, ça me fait sourire. Je ne fais absolument aucune remarque. Moi aussi j’aimerai bien un petit extra pour que la soirée soit plus fun. C’est pourquoi je me rabats sur l’alcool, c’est tout ce que j’ai sous la main. J’en bois d’ailleurs une gorgée alors que l’annonce du direct se fait entendre.

Les mots de AJ me confortent dans l’idée qu’il n’est pas tout à fait au courant de mon actualité, mais il a essayé. Je lui fais un sourire pour éviter de lui faire cette remarque qu’il ne mériterait peut être pas. Jack ne se gêne pas pour y mettre son grain de sel et je n’en attendais pas moins de lui. Les lumières sont maintenant tamisée, le son résonne fort dans les hauts parleurs, le show commence. Mon oeil se laisse aller vers la table non loin où se trouve mon ex mari. Je croise son regard. Ca dure deux secondes mais ça me suffit. Le contact se rompt et je retourne mon attention vers la scène, un sourire aux lèvres, bien heureuse de voir qu’il m’a accordé ne serai-ce que deux secondes. Je me contente de peu.

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