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 maybe this time (matteo)

Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
maybe this time (matteo) FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
maybe this time (matteo) 9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
maybe this time (matteo) C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)maybe this time (matteo) EmptySam 19 Mai 2018 - 15:46

maybe this time
matteo & evie

« Je peux vous poser une question, ma petite dame ? » Evie releva brusquement le menton, les sourcils haussés loin sur son front plissé par la contrariété. Les yeux rivés sur un bout de papier, elle le tenait entre ses doigts tremblants par intermittence. Les dernières informations que Johanna Hellington lui avait fournies sur Matteo se trouvaient inscrites sur ce papier déchiré. Matteo qui, contre toute attente, était en vie, bien portant, au contraire de sa mémoire. Elle lui jouait des tours lui avait-on fait savoir, la laissant à peine encaisser le choc de la nouvelle. Il avait du mal à reconnecter certains faits de son passé, et les visages sans noms se succédaient dans son quotidien depuis qu’il était rentré, il y a plusieurs millions d’années. Ça avait été dur à avaler, mais elle savait désormais qu’elle faisait partie de cette nuée de visages sur lesquels il s’arrêterait uniquement par impression de déjà-vu, sans aucune certitude, persuadé de se tromper en réalité. Mais non, il la connaissait, et mieux que quiconque, si seulement il savait. Tout en soupirant discrètement, elle opina du chef pour inviter le chauffeur de taxi à la lui poser, sa fameuse question, un mince sourire effilant l’air grave qu’elle arborait, et qui formait un masque qui ne lui seyait pas tout à fait. L’homme imposant, dont les yeux semblables à deux têtes d’aiguilles sombres, la fixait à travers le rétroviseur. Il marqua une pause lasse, se donnant le temps de formuler ce qu’il tenait à lui dire. Il sembla soudain avoir retrouvé toute son énergie quand il se retourna subitement pour lui cracher avec vivacité « C’est quand que vous allez vous décider à bouger vos fesses de mon taxi ? Pas que votre compagnie me soit désagréable, mais j’ai autre chose à faire. » Au moins, ça avait le mérite d’être clair. Même si elle fût surprise par le ton pressant du chauffeur de taxi à la chasser de son véhicule, Evelyn lui laissa un pourboire à la mesure de sa générosité. Et quand elle fût prête, elle actionna la poignée.

Le claquement de la portière derrière elle la suivit un instant, puis le son du démarrage en trombes de la voiture résonna en écho dans la rue étroite, et l’odeur de l’essence se répandit dans son sillage comme un puissant parfum d’ambiance. Son sac pesait lourd sur son épaule, rempli des missives qu’elle avait échangé avec le soldat au cours des années, déterrée à la va-vite de la boîte qu’elle n’ouvrait plus jamais, et qu’elle hésiterait longuement à lui céder tant elles étaient précieuses à ses yeux. Néanmoins, il y trouverait peut-être des détails à ajouter à la pléiade de ceux qu’il récoltait grâce à l’aide de sa famille. Debout sur le trottoir, elle resta les bras ballants, froissant compulsivement ce maudit bout de papier réduit en boule dans le creux de sa main moite. C’est vrai, elle avait vécu sa part de retrouvailles depuis son retour à Brisbane, mais celles-ci seraient différentes. Elle n’avait pas eu à faire le deuil d’Owen, à qui elle pensait de temps à autres et dont la nouvelle profession la laissait perplexe ; d’Arthur, qu’elle n’était pas sûre de recroiser un jour si ce n’est pour assister aux noces de sa nièce avec son fils… Elle était partie en les sachant vivants, et ils l’étaient restés jusqu’à ce qu’elle rentre, pas comme Matteo qu’elle avait été obligée d’enterrer pendant son exil, et dont la disparition l’avait profondément touchée. Maintenant qu’elle était rentrée, elle devait se faire à l’idée que toutes ces années qu’elle avait passé à le pleurer pudiquement avaient été vaines, et son sentiment était mitigé à ce sujet, même si évidemment, elle se réjouissait de sa bonne santé.

Depuis qu’Heidi lui avait avoué la résurrection de Matteo, Evelyn s’était rendue dans cette partie de la ville trop souvent, si bien qu’elle s’était arrêtée de compter. Elle n’avait pas su comment aborder sereinement la situation. Elle le savait encore moins aujourd’hui, à quelques grosses enjambées du garage dans lequel son meilleur-ami, qu’elle croyait mort et enterré, travaillait depuis quelques semaines, le témoignage de leur amitié dormant gentiment au fond de son sac qu’elle remonta sur son épaule avec nervosité. Chaque fois que son temps libre le lui permettait, elle était venue fureter du côté du Mecanor sans jamais réussir à franchir la ligne entre le garage et ce trottoir sur lequel elle était fichée, les yeux secs, mais le cœur battant vite, trop vite. De là où elle se trouvait, elle parvenait quelques fois à discerner des silhouettes, se faisant tout un mythe de la nouvelle carrure de son ami, et sursautant à tous les coups quand une profonde certitude s’allumait à l’intérieur d’elle et qu’elle croisait un regard à distance – celui de Matteo, elle le croisa à l’instant même, elle l’aurait juré. Et comme c’était généralement à cause de ces contacts visuels à la dérobée qu’elle décampait à toute vitesse, elle ne changea pas ses habitudes. Laissant tomber son bout de papier par terre, elle pivota d’un bloc, déterminée à rentrer. Elle n’avait que quelques mètres à faire pour atteindre l’angle de la rue pour disparaître, et déjà, elle se maudissait férocement d’avoir encore une fois échoué. L’échec fût d’autant plus retentissant que, trottant sur ses escarpins, son talon se coinça dans une grille d’aération, la faisant piller nette, et retenir une chute. Se retrouvant penchée en avant, les mains à plat sur la bouche d'aération, le derrière bien en évidence, et ses longs cheveux recouvrant tout son visage, Evie se demanda une courte seconde si elle n’était pas maudite tout simplement.  

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    maybe this time (matteo) 104643470:



Dernière édition par Evelyn Pearson le Jeu 31 Mai 2018 - 19:50, édité 2 fois
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Atlas Siede
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la chute du capitaine
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maybe this time (matteo) FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
maybe this time (matteo) SBFIY
POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergioyasmin #1alma #2lewis #3

maybe this time (matteo) Yc876ehz
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

maybe this time (matteo) Brd6p7wz
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

maybe this time (matteo) Yarvcat3
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

maybe this time (matteo) B2O9dpZ
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
almalewisginny

RPs TERMINÉS : (2024)lewis #1ginny #2raelynalma #1gayle #1lewis #2

(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
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DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyLun 21 Mai 2018 - 17:27

Maybe this time
Evelyn & Matteo


Cela fait désormais plus d’une heure que je m’acharne sur le moteur de cette Chevrolet Impala. Impossible de trouver d’où viens le problème. Alexander était censé travailler sur cette voiture aujourd’hui. Il a passé la matinée, la tête plongée dans le capot et j’ai bien cru qu’il allait se mettre à pleurer de frustration quand au bout de trois heures il n’avait toujours pas compris d’où pouvais venir la panne qui faisait que le moteur refusait de tenir allumer. Ne voulant pas qu’il se frustre encore plus je lui avais proposé que l’on prenne notre pause déjeuner ensemble afin qu’il décompresse un peu. Je suis assez discret au garage. Je viens bosser dans mon coin et il est assez rare que je me mêle à mes collègues. Non pas parce que je ne les apprécie pas, mais plutôt parce que je préfère travailler tranquillement dans mon coin plutôt que de me mêler au reste du groupe. De plus, ils sont très souvent bruyants et je ne supporte plus de voir l’un d’entre eux ricaner dès que je sursaute à l’entente d’un bruit sourd. Je suis beaucoup moins effrayé aujourd’hui que je ne l’étais au départ, mais parfois c’est plus fort que moi. Hier, le patron a fait tomber une clé à molette au sol, rien de bien fou en soit, sauf que personnellement j’ai failli l’attaquer avec l’outil que j’avais à la main tellement il m’a fait peur. Les bruits sourds me ramènent toujours directement sur le terrain en Iraq. Je ne saurais expliquer cette sensation, mais je me sens soudainement en danger et je cherche à me défendre. Avant, je pouvais en devenir violent, aujourd’hui je sais me contrôler. Je préfère, donc, rester à l’écart afin de ne pas attaquer un de mes collègues par mégarde. Cependant, Alexander est arrivé depuis quelques semaines au garage et il est vrai qu’il vient toujours s’installer au poste à côté du mien. C’est un gamin assez sympa, qui a toujours le mot pour rire et surtout qui bosse en silence alors il ne me dérange pas. Depuis quelques temps, nous avons donc pris l’habitude de déjeuner ensemble et aujourd’hui cela semble particulièrement lui plaire. Il m’a rapidement fait part du problème qu’il rencontrait avec la Chevrolet et je lui ai donc proposer d’inverser nos boulots pour le reste de la journée. Je lui ai donné les vidanges et je tente désormais de comprendre le bordel que représente Chevrolet. Apparemment, le propriétaire de la voiture aime bidouiller son véhicule seul et à force de bidouiller il a fini par ruiner le moteur. Je pose la clé que j’avais à la main sur l’établi derrière moi et décide de me diriger vers l’accueil afin de faire quelques rechercher sur le net. Je n’y connais pas grand-chose en moteur de Chevrolet mais parfois on trouve des réponses sur des forums de passionnés et cela nous aide pour terminer notre travail. Je me lave les mains et rejoins donc l’accueil pour utiliser l’ordinateur présent derrière le comptoir.

Après quelques minutes de recherches infructueuse je finis par passer une main lasse sur mon visage. Je ne sais pas comment je vais bien pouvoir finir tout cela et je commence à en avoir mal au crâne. Je soupire une nouvelle fois et décide d’aller me faire couler un café histoire de faire une petite pause. Alors que j’allais passer la porte qui sépare l’accueil de l’atelier, mon regard se pose sur une jeune femme poster à l’extérieur du garage, sur le trottoir d’en face. Ce n’est pas la première fois que je la remarque. Elle est toujours très bien habillée et percher sur des hauts talons. Elle bloque souvent devant l’entrée, semble hésiter longuement et finis par faire demi-tour. Au départ, je pensais qu’elle hésitait à venir voir un des gars de l’atelier, mais plus je la vois, plus je me dis que c’est peut-être moi qu’elle cherche à voir. Il y a quelques jours, nos regards c’étaient croiser et elle avait immédiatement pris la fuite à la suite de cela. Aujourd’hui il semblerait que ce soit la même chose. Curieux et voulant comprendre pourquoi elle ne passait jamais le pas de la porte, j’hésite à la suivre. J’ai pu apercevoir son visage un peu plus clairement aujourd’hui et ce dernier me semble presque familier. Presque comme si je la connaissais. Il y a quelques jours, alors que je la voyais encore une fois à traîner dans le coin, je me suis surpris à penser que cette longue chevelure brune me faisait penser à une femme qui m’était cher sans pour autant pouvoir mettre un nom sur ce sentiment de familiarité. Ma mémoire continuant à me jouer des tours, je décide d’en avoir le cœur net. Peut être que je me trompe et qu’elle n’est que la copine d’un des gars ou qu’elle est juste incroyablement timide, mais je veux en avoir le cœur net. Je me lance alors à sa poursuite et sors rapidement du garage afin de ne pas perdre sa trace. Il ne me faudra pas longtemps pour retrouver la jeune femme. Elle est un peu plus loin au coin de la rue et manque de se casser la figure avant de s’étaler sur le sol. Je grimace en observant la scène et me dépêche de la rejoindre lorsque je remarque qu’elle n’arrive pas à se relever. Il ne me faudra pas longtemps pour l’atteindre et me pencher vers elle. « Ça va ? Vous vous êtes fait mal ? » dis-je tout en posant une main sur son épaule. En regardant de plus près, je me rends compte que son talon de chaussure est coincé dans une grille d’aération et c’est cela qui semble la cloué au sol. « Votre talon est coincé attendez je vais vous aider. » Doucement, je l’aide à se relever et lui permet de retirer son pied dans la chaussure emprisonner dans la grille. Tout en continuant à lui tenir le bras, je me penche afin de libérer son talon et lui tends sa chaussure. « Faut faire attention avec ce genre de chose. » dis-je en riant un peu. Je n’ai jamais compris l’obsession que certaines femmes pouvaient avoir pour les talons hauts. Cela ressemble étrangement à des objets de tortures pour moi. Je souris à la brunette qui semble avoir totalement perdu l’usage de la parole. Elle me regarde de ses grands yeux bruns écarquillé par la surprise et ce qui ressemble à un sentiment de honte. J’allais la rassurer, lui dire que je ne suis pas venu me moquer d’elle, mais à mon tour je me retrouve incapable de parler. Ces yeux là je les ai déjà vu quelque part. Ce regard me dit quelque chose, j’en suis persuadé. Pourtant c’est comme si mon cerveau me refusait encore une fois l’accès à mes souvenirs… Impossible de savoir si cela n’est qu’une allusion de déjà vu ou alors un réel souvenir rattacher à une personne qui m’était cher. « On… On se connaît ? » demandais-je fébrilement alors que je tiens encore la jeune femme qui demeure en équilibre sur un pied, sa deuxième chaussure toujours dans le creux de ma main.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyMer 23 Mai 2018 - 21:01

maybe this time
matteo & evie

Ça aurait pu être le début d’une comédie romantique. La situation, aussi rocambolesque soit elle, avait un arrière-goût trop sucré de niaiserie estampillée Hollywood ; l’héroïne en détresse se faisant sauver la mise en pleine rue par le bel étalon amnésique de l’histoire, c’était le genre de scénario parfait pour la ménagère qui s’identifiait immédiatement à la jeune femme mise en difficulté par sa propre paire de chaussures à talons. Sauf qu’on était en Australie, et que pour Evie, cette histoire avait plus des airs de film d’horreur. Il ne lui restait plus qu’à prier pour ne pas se faire attraper par son poursuivant. Un poursuivant inoffensif, au demeurant. Seulement, elle avait déserté les bancs de l’Eglise bien trop souvent, s’attirant visiblement l’ignorance du Saint Esprit qui lui tourna ostensiblement le dos à l’instant même où elle se mit à le supplier mentalement pour un peu d’aide. Il était pourtant le mieux placé pour savoir à quel point elle aurait aimé ne pas avoir à confronter Matteo tout de suite. Il était trop tôt, elle n’était pas prête ; que lui dirait-elle finalement ? Le visage à quelques centimètres à peine de la bouche d’aération, l’air nauséabond qui s’en dégagea refoula d’un coup de vent ses cheveux en arrière et lui fit fermer les yeux. Les lignes de la grille tracèrent une esquisse épaisse dans les paumes de ses mains, étendues en éventail pour ne pas tomber, et la douleur du métal brûlant progressa jusqu’à ses coudes qu’elle tendit, espérant ne pas s’affaler davantage ; son sac tomba de son épaule, le poids des lettres à l’intérieur pesant trop lourd pour tenir en place. En même temps, si personne ne venait à son secours, elle ne réussirait probablement pas à se redresser et ce constat la fit pester – contre elle-même et sa fichue lâcheté. Le pied immobilisé, le corps arqué à un angle de plusieurs degrés, elle écarta légèrement sa jambe mobile pour pouvoir jeter un œil au travers du triangle formé par ses chevilles malmenées. Elle les resserra immédiatement, ses doutes se retrouvant confirmés par l’arrivée chevaleresque de Matteo, dont le visage et la voix n’avait pas changés.

Son cœur manqua plusieurs battements « Ça va aller, merci. » répondit-elle d’une petite voix, et dans un excès de zèle, elle tenta de se redresser sur ses deux jambes. Son entreprise fût compliquée, car son talon était fermement fiché dans le minuscule interstice de la grille ; elle s’imagina tout un monde souterrain par-delà la bouche d’aération, fait de coursives semblables à celles des navires, les rats devaient s’y donner à cœur joie là-dessous. Un frisson parcourut tout son corps. Rebutée par sa proximité avec les rongeurs, elle consentit à tendre une main vers le jeune homme.

La mémoire de Matteo avait beau lui faire défaut, la sienne était en parfait état de marche. Elle s’était imaginée tout une légende autour du nouveau lui – il était devenu comme un personnage de roman à ses yeux. Son histoire lui avait été racontée par Heidi, et tout de suite, elle s’était dit qu’il devait avoir beaucoup changé physiquement. Elle s’attendait à lui trouver un visage buriné par les épreuves, brûlé par le soleil, profondément marqué par son état mental, aussi ce n’était pas le cas. Elle croisa son regard de près, et remarqua qu’il avait toujours cette lueur rieuse dans le fond des yeux, certes cernés par le temps, mais quoi de plus normal, il avait vieilli, tout comme elle. Un léger picotement au raz des cils la fit se baisser in-extremis pour ramasser son sac, alors qu’elle s’attardait un peu trop longtemps sur le visage qui lui souriait. Il n’y avait rien de plus normal que d’éprouver quelque chose à l’égard de ces retrouvailles. Certains se seraient mis à pleurer, submergés par la joie de revoir cet homme qu’ils avaient crus mort pendant si longtemps, quand d’autres lui auraient sauté au cou pour l’embrasser et lui demander s’il se souvenait d’eux – pas Evelyn, elle ravala son émotion en même temps qu’elle repassait son sac à son épaule et qu’elle se redressait doucement, frottant ses mains l’une contre l’autre pour chasser les marques à l’intérieur. Dans une certaine mesure, elle se mettait à la place du jeune homme ; il ne devait rien avoir de plus déroutant que d’avoir à supporter les marques d’affections d’individus dont on ne se souvenait plus. Alors en équilibre sur un pied, les orteils pointés pour ne pas risquer une autre chute, elle lui demanda timidement :

« Je peux la récupérer ? » Elle montra la chaussure qu’il tenait toujours dans sa main avec son index, et opina du chef quand elle lui répondit, sans démontrer la moindre difficulté à prononcer ce demi-mensonge « Je connais ta sœur, c’est elle qui m’a envoyée. » Elle renifla, pensant faire redescendre la boule nerveuse qui s’était soudain formée au fond de sa gorge. Et quand elle récupéra sa chaussure pour la remettre, elle ajouta « On s’est croisés quelques fois, tu ne dois sûrement pas te souvenir de moi. » Ce n’était pas un reproche, et elle ne voulait surtout pas que Matteo le prenne comme tel. Evie secoua la tête, fronçant les sourcils en souriant trop fort, se rattrapant à la dernière seconde et déclarant à haute voix « Je ne t’en veux pas cela dit. » Un rire sec et nerveux fila de sa gorge nouée par l’émotion « Je suis désolée, je me sens stupide. » Remontant de nouveau, et rapidement, son sac sur son épaule, elle se cacha furtivement le visage dans les mains ; au moins ça, ce n’était pas un mensonge.

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Dernière édition par Evelyn Pearson le Jeu 31 Mai 2018 - 19:51, édité 2 fois
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la chute du capitaine
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
maybe this time (matteo) SBFIY
POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergioyasmin #1alma #2lewis #3

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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

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lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
almalewisginny

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(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

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AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyJeu 31 Mai 2018 - 18:48

Maybe this time
Evelyn & Matteo


Ce n’est pas la première fois que j’aperçois cette belle brunette sur le trottoir en face du garage. Elle ne vient jamais très longtemps. Très souvent entre midi et deux et parfois en fin de journée. Cela fait quelques semaines que je l’ai remarqué. Au départ, je pensais qu’elle habitait dans le coin et qu’elle passait juste par là tous les jours comme beaucoup de monde. Pourtant, ses visites semblent de plus en plus mystérieuse. Je l’ai plusieurs fois vu hésiter à passer le pas de la porte sans jamais le faire. Au départ, je ne m’en souciais pas vraiment. Oui, je l’avais repéré, déformation professionnelle sans aucun doute. C’est toujours suspect de voir quelqu’un revenir plusieurs fois sans jamais entrer dans le magasin. Ce n’est pas comme si on allait la manger. Le pire, c’est qu’elle semble ne pas avoir de voiture. C’est le détail qui a commencer à m’intriguer. Pourtant, ses visites semblent de plus en plus mystérieuse. Puis un jour, nos regards ce sont croisé et j’ai commencé à me poser des questions. Petit à petit, son visage m’est devenu familier. J’ai d’abord cru à un semblant de familiarité la voyant régulièrement passer devant l’atelier, mais ce sentiment est rester et depuis, je me demande si elle ne faisait pas tout simplement parti de mon passé. Encore une personne que j’ai rayé de ma vie sans le vouloir. Encore quelqu’un que j’ai abandonné. Je me suis questionné toute la semaine, jusqu’à ce qu’elle apparaisse à nouveau devant l’atelier aujourd’hui.

Comme toujours elle reste sur le trottoir d’en face environ cinq minutes. Habituellement, elle finit par traverser la rue pour venir devant la porte de l’accueil. Pourtant, aujourd’hui tout semble différent. Je pense qu’elle ne s’attendait pas à me voir du côté de l’accueil. Normalement, je suis toujours caché au fond de l’atelier à mon poster, mais pas aujourd’hui. Il ne faudra que quelques secondes pour que nos regards se croisent à nouveau comme il y a une semaine. Tout de suite, je crois voir se dessiner de la panique sur le visage de la jeune femme. Ce visage qui m’est définitivement familier. Je sais reconnaître ce genre de sensation de familiarité désormais et aujourd’hui j’ai besoin d’en avoir le cœur net. Le temps de ma réflexion, la brunette avait déjà pris la fuite. Il m’a fallu trente secondes pour partir à sa poursuite. Je ne suis pas du genre à suivre les femmes dans la rue, vraiment pas, mais j’ai besoin de savoir. Ne voulant pas l’effrayer, je décide de ne pas courir, mais marche d’un pas assez rapide pour qu’elle ne m’échappe pas cette fois. Il ne me faudra pas bien longtemps pour la retrouver au coin de la rue, les quatre fers en l’air. Le talon de sa chaussure semble coincé dans la grille d’une bouche d’aération. La situation est assez hilarante, mais je retiens mon rire pour venir à son secours. Je ne vais tout de même pas la laisser en galère comme cela.

C’est tant bien que mal que je récupère la chaussure de la jeune femme pour finir par l’aider à se redresser. Je regarde rapidement ses genoux pour être sûr qu’elle ne se soit pas blesser et garde son coude dans ma main pour la maintenir. La situation semble absurde. On ose à peine se regarder et le silence entre nous en devient presque lourd. Le temps semble s’être tout simplement arrêter, tellement que je sursaute lorsque la jeune femme s’adresse à moi, réclamant sa chaussure. « Oh oui bien sûr. Pardon. » dis-je tout en lui tendant son talon. Je finis par la lâcher, mais mon regard ne cesse de s’accrocher à ce visage. À ses yeux surtout… Ce regard si doux et tellement familier. Je n’arrive pas à mettre des mots sur cette sensation, mais j’ai la terrible impression de la connaître. De réellement la connaître et ce n’es pas un sentiment que j’ai pu ressentir très souvent ces derniers mois. J’ose à peine la questionner, mais j’ai besoin de savoir. De comprendre si je fais fausse route ou non surtout. La brunette m’avoue connaître Heidi et l’espace d’un instant, je me dis qu’elle devait simplement être une amie de ma sœur que j’ai dû voir chez moi pendant mon adolescence. Pourtant, j’ai encore ce sentiment qu’il a bien plus que cela. Cela résonne encore plus en moi lorsqu’elle m’avoue ne pas être vexée lorsqu’il semblerait que je ne me souvienne pas d’elle. « C’est moi qui suis désolé, tu sais. » Le tutoiement est venu automatiquement, comme une vieille habitude. Encore une sensation inexplicable. Je vois bien que quelque chose semble la gênée. J’ai, encore une fois, l’impression de décevoir quelqu’un à cause de cette foutue mémoire défaillante. Une déception de plus au compteur, je ne suis plus à une près de toute manière. Lasse je finis par soupirer quelque peu, m’éloignant de quelques pas afin de mieux voir la jeune femme une nouvelle fois. « Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je suis sûr que l’on se connaît. » dis-je timidement. « Pas seulement par le biais de ma sœur, c’est plus fort que cela. J’en suis persuadé et je ne saurais même pas l’expliquer. » Non, je ne sais pas l’expliquer et c’est quelque chose d’assez frustrant. Je suis véritablement persuadé de la connaître même si je ne saurais trouver son prénom. Il a cette familiarité en elle qui me fait presque me sentir en sécurisant. C’est tellement fort que cela en devient déroutant. Je n’arrive plus à trouver mes mots, je me sens comme complètement bloqué devant elle. J’ai l’impression que les larmes commencent à me monter aux yeux. Je ne supporte plus cette frustration lorsque je suis incapable de me souvenirs de quelques choses, surtout lorsque cela semble si important. « Je… Je t’ai vu venir plusieurs fois devant le garage et à chaque fois tu prends la fuite. Je t’ai fait du mal auparavant ? Ou… On était ensemble et j’ai fait le connard ? J’aimerais savoir… » Je suis incapable de l’appeler par son prénom et rien que pour cela, je culpabilise. Je me sens vraiment mal et pourtant, je veux pouvoir avoir cette conversation avec elle. « J’ai ce sentiment de te connaître, véritablement. Ca va sûrement paraître complètement dingue, mais j’ai cette impression familière de te connaître et d’être en sécurité. Et c’est vraiment rare en ce moment dans ma vie. » Mon dieu… Je crois que je vais finir par la faire fuir pour de bons…




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyVen 1 Juin 2018 - 12:18

maybe this time
matteo & evie

« Quoi ? » demanda-t-elle d’une toute petite voix. Ses yeux émergèrent de derrière ses doigts. Quand le soupir du jeune homme vint à elle, elle se redressa de toute sa petite taille avec une détermination made in Pearson. Faisant tressauter ses boucles brunes, ce rappel à la réalité lui fit les repousser fermement entre ses omoplates raidies par la tension nerveuse, et par le poids du secret qu’elle portait sur ses épaules. Littéralement, car les lettres qu’elle avait apportées se mélangeaient furieusement dans son sac comme des cartes à jouer avant le début d’une partie de poker décisive « Non, non, non tu n’as pas à être désolé ! Viens, allons nous asseoir » Le banc installé de l’autre côté du trottoir lui ouvrit la voie pour reprendre le dessus. Evie empoigna la main de Matteo, exactement comme elle le faisait lorsqu’ils étaient adolescents, et après avoir remonté son sac sur son épaule pour la énième fois, ils traversèrent la route ensemble. Sa démarche, plus chaloupée que d’habitude, lui fit craindre une blessure interne au niveau de son genou, mais elle ne s’appesantit par sur la question, gardant la main de Matteo étroitement serrée dans la sienne, tandis qu’elle le guidait jusqu’au banc qui se rapprochait au fur et à mesure qu’ils s’avançaient. A l’époque, il y en avait toujours autour d’eux qui trouvaient étrange cette proximité entre une fille et un garçon, surtout à l’âge des hormones et des expériences en tout genre. Ils s’étaient liés d’amitié très jeunes pourtant, au jardin d’enfants. Avec les années, leurs physiques se développant en même temps que leur relation se soudait pour asseoir l’affection sincère qu’ils se portaient, on les soupçonnait parfois d’être plus que des amis – parce qu’une fille et un garçon ne pouvaient décemment par être proches sans arrière-pensées, c’était visiblement contre-nature. C’est qu’en plus, ils avaient un penchant certain pour les soirées pyjamas, ce que les adultes considéraient comme un nom de code grotesque pour passer du temps ensemble à la nuit tombée. Et pourtant, jamais rien ne s’était passé entre eux qui implique que Matteo se confonde en excuses. Il avait été toujours extrêmement gentil avec elle, taquin à des moments donnés, mais elle lui rendait bien le change en le pinçant à des endroits stratégiques dans le but de le faire hurler de douleur, et même si elle l’avait toujours trouvé très beau et que son bon parti faisait évidence à ses yeux, il n’en était pas moins certain qu’elle n’avait jamais nourrit à son égard autre chose qu’une profonde amitié, dénuée d’envie ou de désir. Alors, si son rythme cardiaque s’accélérait au simple contact de sa paume contre la sienne, l’entendant déclamer ses doutes à son sujet, pointant du doigt ses allers-venus devant le Mecanor, et se persuadant qu’elle était bien plus qu’une amie de sa sœur avec une certitude qui lui fit plaisir, c’était tout simplement parce qu’elle était ravie de le savoir sauf, à défaut d’être totalement sain.

Elle s’assit sur le banc, gardant la main de Matteo dans la sienne. S’apercevant qu’il butait sur son prénom, elle l’aida à remettre enfin un nom sur son visage, et lui souffla doucement « Evie. » Se dandinant sur le banc pour trouver une position confortable, elle reprit sur le même ton « J’ai pas été tout à fait honnête avec toi. » finit-elle par avouer, inspirant profondément pour mieux reprendre, tournant la tête de son côté en même temps qu’il s’installait lui aussi « Je connais Heidi, c’est vrai, mais je te connais davantage. Pas comme tu le crois, seigneur, eww. » Elle grimaça pour faire bonne mesure, se parant de sa plus belle mine de dégoût, celle dont elle usait pour étayer ses tentatives de contrer les doutes de leurs entourages lorsqu’ils parlaient de leur amitié qu’ils n’hésitaient pas à salir avec leurs suppositions malsaines. Elle sourit ensuite, flattée par ce que Matteo ajouta. Evelyn se dit à ce moment-là qu’il était peut-être de temps. Sans y réfléchir, elle lui embrassa le dos de la main avant de la lâcher, et fit glisser la hanse de son sac de son épaule « Elles sont de toi. Je ne les ai pas toutes apportées, j’en ai encore à la maison. » Sortant les quelques lettres de son sac, un sourire tendre accompagna sa confession. Les posant délicatement sur ses genoux, elle poursuivit sans lever la tête, les doigts caressant les côtes des enveloppes empilées sous ses yeux « Elles couvrent toutes tes années d’armée jusqu’à ce que tu… » Elle se racla bruyamment la gorge en se redressant – ça restait douloureux d’en parler « A raison d’une lettre par semaine pendant quatorze ans, ça fait un sacré paquet. » Et elle leva enfin la tête pour le regarder un long moment, cherchant à analyser sa réaction ; à une époque, elle avait le pouvoir de savoir ce qui se tramait sous cette coupe réglementaire, mais aujourd’hui…
Inspirant profondément encore une fois, elle lui tendit ce qu’elle considérait comme son bien le plus cher jusqu’à présent « J’ai pensé qu’elle t’aiderait à mettre un peu d'ordre là-dedans. » Elle tapota sa propre tempe avec son ongle vernis pour illustrer son propos, et resta là à le regarder, hésitant bêtement à lui dire tout haut qu’il lui avait terriblement manqué.

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Message(#)maybe this time (matteo) EmptySam 2 Juin 2018 - 12:41

Maybe this time
Evelyn & Matteo



Ces derniers temps, je passe mon temps à m’excuser. Je ne fais que cela. J’ai l’impression de constamment blesser des gens qui faisaient parti de mon entourage auparavant. C’est encore le cas aujourd’hui. La jeune femme semble honnêtement surprise lorsque je prononce ces quelques excuses, presque choquée même. Elle n’hésite pas un instant pour attraper ma main dans la sienne tout en me proposant d’aller s’asseoir sur le banc en face pour que l’on puisse discuter tranquillement. Je suis censé travailler encore pendant une heure, mais Ezra n’est pas là aujourd’hui, et je ferais une heure supplémentaire demain au pire. Cet instant est bien trop important pour que je la laisse filer. Elle semble bien vouloir me parler et je ne veux pas lui dire de m’attendre une heure. Le travail pourra attendre. C’est donc très délicatement que la jeune femme prends ma main et cela me fait quelque peu frissonner. Pas comme je peux frissonner lorsque Cleo me frôle. Non, c’est quelque chose de totalement différent. C’est vraiment un sentiment de familiarité, un peu comme le sentiment que j’ai pu ressentir lorsque j’ai retrouvé ma petite sœur après cette très longue séparation. C’est assez inexplicable. Totalement dingue aussi. Je ressens cette frustration de ne pas pouvoir clairement expliquer tout ce que je ressens, d’être incapable de mettre un nom sur son doux visage. Je ne supporte pas de me sentir bloquer de cette manière. Alors c’est sans rien dire que je laisse ma main dans la sienne, parce qu’au moins je me sens mieux comme cela. Comme si elle réussissait à me faire rester sur terre alors que je n’ai aucun souvenir d’elle. Il y a des choses qui ne s’explique vraiment pas.

Visiblement, la brunette se rend compte de mes difficultés alors que je bégaie pour tenter de lui expliquer ce qui peut se passer dans ma vie. J’essaye tant bien que mal de lui faire comprendre ce que je peux ressentir depuis que j’ai croisé son regard. J’ai le sentiment de la perdre plus qu’autre chose. Aucune de mes paroles ne semble claire et pourtant elle ne cesse de me sourire tendrement. Elle semble tellement attentionnée que cela me touche vraiment. C’est dans cette douceur infinie qu’elle m’apprend son prénom : Evie. Pourtant, j’ai le sentiment qu’il s’agit plutôt d’un surnom, je ne saurais pas l’expliquer. C’est sans réfléchir que je relève la tête vers elle et annonce : « Evelyn ? » Je suis persuadé qu’il s’agit de son prénom en entier. « Ton prénom… C’est Evelyn, non ? » J’espère ne pas me tromper. Ce sont des choses que je ne sais expliquer… Il m’arrive parfois de me souvenir de quelques petits détails sans savoir comment cela me revient alors que je ne me souviens pas du reste. C’est toujours comme cela. Je me souviens des petits détails, mais jamais du reste et c’est sans aucun doute ce que je déteste le plus. Pourquoi mon cerveau ne veux pas juste tout me redonner ? Même le pire. Je suis prêt à tout prendre juste pour être capable de me souvenir, de retrouver les gens que j’ai perdu à cause de tout cela. La jeune femme me sort de mes pensées en reprenant la parole tout doucement. Elle semble toute timide d’un seul coup, elle m’avoue me connaître bien plus qu’elle ne connaît Heidi et je comprends que je ne m’étais pas trompé. Sans que je n’ai le temps de comprendre quoique ce soit elle me pose un petit paquet d’enveloppes sur les genoux, je reconnais de suite mon écriture. Je comprends alors qu’effectivement Evelyn était importante pour moi. Vraiment importante, pour que je prenne le temps de lui écrire une lettre toutes les semaines pendant près de quatorze ans. Une nouvelle fois, je sens cette colère et cette frustration monter en moi. J’ose à peine croiser son regard. Comment ai-je pu oublier cette fille ? Cela me paraît fou et presque méchant pour elle. Je ne sais pas comment elle fait pour me parler aussi calmement, pour ne pas m’en vouloir…

Ce sont les mains tremblantes que je prends la première enveloppe et l’ouvre doucement. La lettre commence à dater, je relis mes mots… Je parle d’Adrian, d’une mission que l’on a pu effectuer et surtout, je rappelle à Evie combien elle me manque et combien j’espère que tout va bien pour elle. Connaissant l’armée, je ne devais pas recevoir beaucoup de réponses de sa part malheureusement. Je semblais m’inquiéter pour elle, comme je le fais pour ma petite sœur. Cette fois s’en est trop pour moi. Je sens quelques larmes couler le long de mes joues et d’un geste rageur les essuie rapidement. « Je suis tellement désolé Evie. » Je m’en veux tellement. Je sais qu’elle n’est pas venue ici pour me faire culpabiliser, je sais que tout cela n’es pas le but de sa démarche, mais c’est bien plus fort que moi. Je me sens ronger par cette culpabilité d’avoir pu oublier des éléments si importants de ma vie. « Je sais que dans le fond, je ne suis pas directement responsable de tout cela, mais je m’en veux tellement… » dis-je faiblement tout en traçant du doigt les enveloppes toujours posées précieusement sur mes genoux alors que je sens mes yeux s’emplir de larmes à nouveau. « Comme je te disais, je sens ce truc… Je sens que tu es importante pour moi, mais rien ne me viens. Aucun souvenir et je déteste ça, tellement… » C’est un sentiment tellement fort en moi. Cette colère inexplicable qui ne me quitte jamais depuis mon retour. « Je voudrais me souvenir, tu sais. J’aimerais me souvenirs de tout, mais apparemment ça va être difficile. » ajoutais-je. Une nouvelle fois, je passe une main sur mes joues pour effacer toute trace de larmes. J’ai l’impression de passer mon temps à pleurer depuis mon retour. Pleurer ma relation avec Cleo, pleurer ces souvenirs qui ne me reviendront jamais et cette frustration qui ne me quitte jamais. « Pourquoi tu n’es pas venu plus tôt ? Heidi ne m’a jamais rien dit… Je comprends pas, si tu étais si importante pour moi pourquoi personne ne m’a jamais rien dit ? »




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

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Message(#)maybe this time (matteo) EmptySam 2 Juin 2018 - 22:05

maybe this time
matteo & evie

Elle opina du chef, encourageant Matteo à continuer lorsque son prénom entier s’échappa de ses lèvres. Elle ne laissa aucun son rompre sa réflexion, sentant que l’émotion la gagnait et que ses cordes vocales se rétractaient sous le coup de l’émoi ressenti en l’entendant de sa bouche. Evelyn n’aimait pas la majesté de son prénom qu’elle avait toujours trouvé beaucoup trop lourd à porter pour une enfant. Sa contraction s’était vite imposée, et ce depuis son plus jeune âge, si bien qu’aujourd’hui personne ne l’appelait par son prénom en entier – si jamais quelqu’un s’y risquait, elle s’évertuait très souvent à le corriger. A ce moment-là toutefois, ce prénom qu’elle répudiait par peur de sa signification, elle le découvrait sous un tout nouveau jour, et elle l’appréciait pour la première fois. Le ton que le jeune homme employa pour le prononcer, un mélange d’hésitation et de certitude consolidées par son envie farouche de se souvenir d’elle la toucha si profondément qu’elle crut un instant qu’elle allait se mettre à pleurer. Mais chaque chose en son temps, et reniflant avec une détermination féroce, refoulant ses larmes au plus loin pour qu’elles s’épuisent et capitulent, elle s’obstina à enfin faire ce qui l’avait amené devant le Mecanor.

Les lettres qu’elle tendit à Matteo avaient une importance chère à son cœur. L’idée de s’envoyer des petits mots manuscrits était venue d’Evie. A l’heure où leurs projets respectifs s’étaient dessinés et qu’ils avaient scellés le pacte de ne pas s’oublier, Matteo s’était soudainement agacé, tachant de convaincre l’adolescente têtue qu’elle était alors de garder contact pour de vrai. Les moyens de communication n’étaient pas si nombreux, et Evelyn avait craint que le téléphone ne la détourne de son désir d’émancipation. Entendre la voix de ses proches à l’autre bout du fil l’aurait sans doute rendue nostalgique, aussi se fiant à son intérêt grandissant pour la calligraphie, elle s’était dit que ça ne leur coûterait rien de s’écrire quelques lettres de temps à autre. Un peu cynique, elle s’était attendue à ce que le soldat se lasse et finisse par l’envoyer paître avec son papier à lettres parfumé et ses arabesques pompeuses qui, à chaque nouveau courrier, s’affirmait au fur et à mesure de son apprentissage à la faculté. Mais il avait continué, chaque semaine ; et elle lui avait répondu, chaque semaine, ne sachant jamais si ses missives lui étaient transmises, vivant dans l’expectative d’un nouveau récit écrit en pattes de mouche. Et puis du jour au lendemain, tout s’était arrêté, net, sans qu’elle ne comprenne d’abord, et puis le téléphone avait sonné…

« Tu t’en veux de quoi, d’être humain ? » Elle se tourna vers lui d’un bloc, abandonnant son sac à côté d’elle, et le corps dirigé vers le jeune homme, elle l’observa. Comme elle s’y était attendue, sa voix était étouffée par l’émotion qu’elle tentait de contenir. Les larmes qui coulèrent sur les joues de Matteo lui déchiraient le cœur, mais elle sentait qu’elle devait garder le dessus pour lui, pour lui permettre d’évacuer la pression engrangée par ses difficultés et son amnésie « Tu as vécu quelque chose d’horrible, laisse-toi le temps de t’en remettre. Moi, je ne bougerais pas, et j’ai pas l’impression que tu comptes aller où que ce soit. Tu vas y arriver, je vais t’aider. Garde-les. » Sans appel, elle lui déposa son paquet de lettres sur les genoux, et après un instant à réunir ses cheveux pour les maintenir sur le côté de sa nuque, elle se pencha doucement sur Matteo. Elle lui prit le visage entre les mains, essuya avec ses doigts les traînées de sel sur ses joues, et lui conseilla avec une conviction sincère, même si sa voix tremblotait par moments « Lis-en une tous les jours. Commence par celles-ci, elles sont classées par chronologie – je suis plutôt psychorigide à ce sujet, tu t’en moquais tout le temps. » s’interrompit-elle entre deux. Puis elle reprit, l’obligeant à la regarder droit dans les yeux, ses mains toujours posées sur son visage ; elle en décelait le moindre détail, et la longueur de ses cils qu’elle lui avait tant enviée quand ils avaient 15 ans « Quand tu auras terminé, je t’apporterais les autres.  Et si tu as besoin que j’éclaircisse certain point, je le ferais. J’ai tout mon temps. » Il mentionna son retard à reprendre contact avec lui, il mentionna Heidi ; elle mâchonna sa langue parcheminée, cherchant tant bien que mal de la salive à ravaler, mais c’était compliqué. Elle secoua la tête en l’interrompant « Ça, c’est pas important pour l’instant. Je t’expliquerais, commence par le commencement. » Et puis elle se tût d’un coup. Evie obligea ses yeux, valdinguant de haut en bas, de droite à gauche du visage du jeune homme, à faire le point, pour se concentrer sur ses yeux, et uniquement ses yeux dans lesquels elle plongea une éternité. Jusqu’à ce que les siens se mettent à lui picoter, que ses larmes se mirent à gonfler au ras de ses cils recourbés par le maquillage, et qu’elle lâche le visage du jeune homme pour mieux plonger, tête la première, dans le creux de son épaule. Elle l’étreignit en même temps qu’elle ferma très fort les yeux. Et dans un murmure rendu humide par les larmes qu’elle s’autorisa enfin à libérer, elle lui dit « Je croyais que je ne te reverrais jamais. »

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyMer 6 Juin 2018 - 23:54

Maybe this time
Evelyn & Matteo


Assis sur ce banc, je prends le temps de regarder la jeune femme assise à mes côtés. Elle me semble tellement étrangère et en même temps, il a ce sentiment de familiarité qui m’enveloppe dès qu’elle pose ses yeux bruns sur moi. Comme un sentiment de sécurité que je peux ressentir lorsque je suis en compagnie de ma petite sœur. Une chose que je ne saurais expliquer… Il y a cette odeur également. Un mélange d’épices avec une petite touche de pêche. Probablement son parfum, qu’elle doit porter depuis des années pour que cela me semble familier. Il m’est arrivé la même chose avec Cleo, je ne me souvenais à peine de notre relation et il m’a suffi de la voir et de sentir son parfum pour que la porte aux souvenirs ne s’ouvre brutalement. Il semblerait que cette fois-ci, il m'en faudra plus pour me souvenir pleinement d’Evelyn. Alors comme par un automatisme, je m’excuse auprès d’elle. C’est tout ce que je sais faire dernièrement, m’excuser pour des évènements qui me dépassent totalement. La brunette semble plus que surprise d’entendre mes excuses. Je ne sais pas quoi lui dire de plus… Bien sûr que je m’en veux. Jamais je n’aurais dû accepter cette dernière mission, je commençais à en avoir marre et je voulais arrêter. Je ne me souviens pas de grand-chose, mais ça, c’est un souvenir qui me colle à la peau. Je voulais arrêter et je ne l’ai pas fait à temps, voilà pourquoi ce sentiment de culpabilité me colle à la peau. Je conçois cependant que personne ne peut réellement comprendre ce qui se passe dans ma tête. Malgré les paroles rassurantes de la jeune femme, je ne peux m’empêcher de me justifier une nouvelle fois. « Je m’en veux de ne pas avoir arrêté avant, de ne pas me souvenir de toi et des autres… J’ai cette culpabilité qui me ronge de l’intérieur. On a beau me répéter que je ne suis responsable de rien, ce sentiment ne veux pas me quitter et encore plus lorsque je découvre une nouvelle personne que j’ai pu oublier en un claquement de doigts. »

Malgré tout, Evie ne semble pas vouloir se démonter. Elle est la première qui me montre réellement aucune déception. Elle semble avoir accepté la situation depuis longtemps et je me demande depuis combien de temps elle est au courant de toute mon histoire. Elle m’a dit connaître Heidi et je suppose que ma sœur a joué les intermédiaires puisque la jeune brunette n’est absolument pas surprise de me voir vivant. Bien au contraire, elle est très calme et très posée. C’est avec assurance et malgré tout une certaine émotion dans la voix qu’elle pose un paquet de lettres sur mes genoux. Des lettres que j’ai pu lui écrire tout au long de mes années d’engagement. Comment ai-je pu oublier tout cela ? C’est quelque chose qui m’échappe complètement. L’émotion me gagne et sans que je n’ai le temps de contrôler quoique ce soit, les larmes s’échappent et viennent rouler sur mes joues. J’effleure ces quelques lettres du bout des doigts. Ces feuilles renferment tout une partie de mon passé, de mes états d’esprit, mes émotions et tout ce qui a composer ma vie pendant quatorze ans. Perdu dans mes pensées je sursaute quelque peu lorsque la jeune femme attrape mon visage entre ses mains. Je ne supporte plus que l’on me touche sans prévenir et par réflexe, je me recule subitement, presque apeuré. Il me faudra que quelques secondes pour réaliser qu’elle ne me veut aucun mal. « Désolé, je… J’ai un peu de mal avec les contacts physiques. » dis-je doucement tandis qu’elle s’approchait de nouveau vers moi avec une douceur sans fin. C’est tendrement qu’elle essuie mes larmes et l’espace d’un instant, j’ai juste envie d’aller me blottir tout contre elle. Pourtant, je reste droit, froid, presque clinique. L’armée a fait de moi un robot dont les failles se fissurent petit à petit. Pleurer en public est une chose tout ce qu’il y a de plus inhabituel pour moi. Je laisse malgré tout mes émotions sortir librement ne voulant plus me brider. C’est avec bienveillance qu’Evie me conseille de lire ces premières lettres qu’elle a soigneusement classer de manière chronologique. Ses lettres sont sans aucun doute ce qui me manquait le plus et pourtant quelque chose me dit que je ne vais peut-être pas forcément apprécier ce que je vais trouver dans mes écrits. « Je dois avoir peur de ce que j’ai pu t’écrire. » lui demandais-je alors spontanément lui coupant presque la parole. « Cela fait des mois que je me maudis de ne pas avoir tenu un journal et maintenant, tu m’amènes tout cela et je ne sais pas… Je ne sais pas si je vais avoir la force de me replonger dans tout ça. » Dans le fond, c’est comme si j’avais peur du Matteo que j’ai pu être. Je ne le connais plus, c’est comme si je ne l’avais jamais connu d’ailleurs… « J’étais pas un connard, hein ?! » J’ai déjà demandé tout cela à ma sœur, mais l’avis d’Heidi est loin d’être objectif.

D’ailleurs, en parlant de ma petite sœur, je me demande pourquoi cette dernière ne m’a pas parlé d’Evie bien plus tôt. Cela fait tout de même plus de six mois que je suis de retour à Brisbane. La jeune femme tente de balayer ma question d’un revers de main et cela ne me plaît guère… « Bien sûr que si c’est important ! » Je tente de ne pas m’emporter, mais cette situation me semble invraisemblable. « Si nous étions tellement proches, j’aurais dû avoir connaissance de ton existence bien avant non ? » Soudain, un doute s’empare de moi. « J’ai été horrible avec toi ? On s’est pris la tête avant mon départ ? » Je n’ai pas le temps de finir la longue liste de possibilités que la jeune brune se penche vers moi et viens de suite se blottir tout contre mon torse. Tout aussi ému qu’elle, je ne peu m’empêcher de passer mes bras autour de son corps frêle pour la garder contre moi. Une nouvelle fois, son parfum vient chatouiller mes narines et je ne peux m’empêcher de sourire quelque peu. « Tu vas trouver cela dingue, mais ton parfum… Ton parfum ça me rappelle quelque chose de familier. Comme un paquet de bons moments. » lui dis-je doucement tandis que ma main droite vient caresser son dos lentement dans un geste de réconfort. Je sens ses larmes couler dans ma nuque et je me mords doucement la lèvre inférieure pour ne pas, une nouvelle fois, succomber à l’émotion. « Je suis désolé de t’avoir fait subir tout cela. » répondis-je a son murmure qui me serre le cœur. Encore une fois, j’ai bouleversé la vie de quelqu’un quand on m’a annoncé mort. « Jamais je n’ai voulu vous faire souffrir autant. »

[HJ : sorry la réponse est pas super super maybe this time (matteo) 873483867]




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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

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AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
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INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyJeu 7 Juin 2018 - 19:59

maybe this time
matteo & evie

La réaction de Matteo, à l’instant où elle lui prit le visage dans les mains pour lui sécher ses larmes, eut l’effet d’un électrochoc sur Evelyn. Ce réflexe de défense de la part du jeune homme lui remit violemment les idées en place, lui rappelant qui elle était à ses yeux aujourd’hui : une vulgaire inconnue qu’il se devait de croire sur paroles quant à leur relation d’alors, et ce sous le seul prétexte qu’elle lui avait remis des preuves palpables de leur affection. Franchement, il y avait mieux comme offrande, pensa-t-elle avec ironie, et le rire qu’elle aurait pu laisser filer si sa gorge n’avait pas été aussi serrée resta terré quelque part entre ses cordes vocales. Même avec de la volonté, et Dieu savait qu’Evelyn Frances Pearson en était débordante, elle ne serait pas capable de se mettre à sa place. Pourtant, elle s’appliqua à imaginer le contre-coup d’une rencontre comme la leur, et les effets qu’elle aurait eus sur elle si les rôles avaient été inversés ; le nombre de questions qui devaient se former dans l’esprit de Matteo à ce moment-là ne devait pas l’aider à y voir plus clair, elle redouta de l’avoir fait s’enfoncer davantage dans le brouillard tombé devant ses yeux si doux. Et fatalement, elle s’en voulut de s’être montrée devant le Mecanor, la bouche en cœur, le sac rempli des missives qui prouvaient leur affection d’antan. Elle récupéra ses mains, contrariée par sa maladresse, et tacha de garder la tête froide. Seulement, l’émotion était bien trop forte, même pour elle qui avait tant l’habitude de se montrer stoïque et magnanime, et elle n’arrivait pas à se résonner sur la meilleure méthode à adopter pour faire passer son message. Alors elle l’enlaça pudiquement, lui soufflant son haleine dans le creux du cou et savourant cette étreinte avec un plaisir coupable. Et puis, elle la rompit rapidement pour mieux lui répondre, les larmes bordant toujours ses yeux, mais ne dépassant pas le barrage solide de ses cils maquillés.

« Je pourrais les faire relier si tu veux, ça sera comme un vrai journal intime. » lui proposa-t-elle. Avec un sourire furtif, elle secoua la tête pour le rassurer encore une fois sur son attitude à son encontre « Le gendre idéal. Ma mère aurait adoré qu’on sorte ensemble, mais je te rassure, c’était pas mon cas. Sans rancunes. » ajouta-t-elle avec malice – elle se retint de lui pincer le bras pour accompagner sa boutade, prenant sens qu’elle devait se montrer précautionneuse sur les contacts physiques. De ce fait, elle préféra l’observer, la tête penchée sur le côté, ne sachant comment lui révéler les raisons de la réserve d’Heidi à son sujet. Comment lui avouer qu’elles avaient perdu le contact après l’annonce de sa disparition, parce que la situation était trop difficile à supporter, sans faire naître chez lui encore plus de culpabilité ? Elle se contenta donc de lui dire, baissant la tête et joignant ses mains entre elles « Les choses ont été compliquées pour tout le monde à l’époque, et j’avais quitté Brisbane moi aussi. » Elle anticipa sa question en ajoutant, levant la tête d’un même mouvement « Londres, pendant quinze ans. Je suis rentrée il y a quelques mois à peine, c’est pour ça que je n’ai pas cherché à te contacter avant. » Pour la centième fois depuis le début de leur conversation, elle secoua la tête, réfutant les théories qu’il prononçait de nouveau « Absolument pas, on ne s‘est jamais disputés, toi et moi. Tu m’as encouragé à partir, comme je t’ai encouragée à t’engager. » C’était une révélation délicate, et comme pour dissimuler le regret fugace qui teinta son regard, Evie ne put s’empêcher de le reprendre dans ses bras. Mais se reculant aussi vite, elle faillit pleurer pour de bon lorsqu’il lui parla de son parfum « Mitsouko. Je le porte depuis longtemps. » le renseigna-t-elle. En effet, c’était la fragrance qu’elle portait depuis ses 15 ans, le préféré de son père, d’après Enola qui le lui avait offert pour l’occasion. La main qu’il avait laissé dans son dos la fit reprendre sur elle et inspirer profondément, et tandis qu’il lui faisait encore des excuses, elle le les lui renvoya « C’est moi qui suis désolée de ne pas m’être rendue compte que tu étais toujours-là. Ecoute, » commença-t-elle en se levant du banc. Ça faisait trop d’un coup, elle n’en disconvenait pas, aussi empoigna-t-elle son sac à main pour y dénicher l’un des nombreux stylos qu’elle trimballait avec elle. Avec prudence, elle prit le poignet de Matteo et commença à y inscrire des numéros à l’intérieur en reprenant « Je te laisse mon numéro, tu l’utiliseras quand tu en auras envie. » Il avait tout le temps de se rappeler d’elle, d’éplucher ses lettres et de refaire le point sur ce qu’il apprendrait en les lisant. Evie n’était pas pressée, et qu’importe si oui ou non il la remettait avec le temps, elle n’insisterait plus s’il finissait par l’envoyer balader. Ce serait difficile à avaler, mais aussi cynique que cela pouvait paraître, elle avait déjà fait une croix sur lui dans le passé, alors elle saurait trouver la force de le gérer ; tant qu’elle avait la certitude qu’il allait bien, elle ne s’y opposerait jamais. Et pendant qu’elle posait le dernier chiffre de son numéro de téléphone de la pointe de son stylo, elle lui dit tout doucement « Note-le dans un endroit sûr sinon il va s’effacer. »

AVENGEDINCHAINS


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
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STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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Message(#)maybe this time (matteo) EmptyMar 12 Juin 2018 - 16:54

Maybe this time
Evelyn & Matteo


Les lettres posées sur mes genoux, je ne cesse de les effleurer du bout des doigts. Ces quelques enveloppes renferment toute une partie de ma vie, tout ce que j’ai pu oublier. Des années de souvenirs, de joie et très probablement de peine. Depuis mon retour, je ne cesse de me dire que j’aurais dû tenir un journal. Parfois, je me dis que l’armée doit avoir tout un tas de renseignements sur moi, tout ce que mon cerveau a complètement zapper. J’ai longtemps pensé à me présenter sur la base militaire pour avoir des réponses aux questions que je me pose depuis six mois et pourtant, je n’ose pas le faire. J’ai vraiment peur de ce que l’on pourrait m’apprendre. Tout le monde me dit que je n’ai pas spécialement changé. Je n’ai plus mes souvenirs, mais mes proches m’assurent que cela n’a pas altéré ma personnalité. Je veux réellement les croire, je sais qu’ils n’ont aucune raison à me mentir, mais cela m’inquiète malgré tout. Et si j’étais un connard après tout ? Ce genre de questions me tient souvent éveiller la nuit. Je n’ai jamais pu avoir de réelles réponses en dehors de ce que mes proches ont bien pu me raconter. Ces lettres vont pouvoir m’éclairer un peu plus. J’espère que ces quelques missives pourront ranimer des souvenirs au plus profond de ma mémoire. Evelyn est si prévenante envers moi. Elle me parle calmement et je comprends rapidement pourquoi on ne m’a jamais vraiment parlé d’elle. Je suppose que personne ne s’attendait à la voir revenir à Brisbane et on a voulu m’épargner. Encore une fois. Je commence a moins supporter cette manière qu’a ma mère, mais également ma sœur, de me surprotéger comme si j’étais un enfant. Il va falloir que j’ai une véritable discussion avec elles. Pour le moment, je tente de ne pas me focaliser là-dessus et préfère sourire à la brunette en face de moi. « Je comprends mieux les lettres alors si tu vivais si loin. » Elle devait avoir ses raisons pour partir à l’autre bout du monde, mais je ne vais pas l’interroger là-dessus aujourd’hui. Peut-être que je trouverais mes réponses dans nos échanges.

Une nouvelle fois, la brunette me prend dans ses bras et pour la seconde fois je reconnais les notes sucré de son parfum. Une odeur qui me paraît tellement familière, un peu comme celle que l’on sent lorsque l’on rentre chez soi après des mois passé ailleurs. Cela fait du bien. C’est rassurant. Evie semble à la fois surprise et émue que je reconnaisse cela. C’est pas grand-chose, un détail minime et pourtant, c’est si important pour moi. Je sais que c’est en me souvenant des petites choses que le reste finira probablement par me revenir également.

Gêner et quelque peu perdu dans mes pensées je ne sais que lui dire de plus. Il y aurait tellement de choses que j’aurais besoin de lui demander. Alors une nouvelle fois, je m’excuse puisqu’il semblerait que ce soit la seule chose dont je suis capable depuis quelque temps. Une nouvelle fois, la brunette semble offusquée par mes excuses et cela me fait un peu rire. « Ce n’est pas de ta faute non plus. Je crois que… La vie est juste une connasse parfois. » Je ne suis pas vraiment du genre à profaner des jurons à longueur de journée, mais il faut dire que parfois cela fait du bien. Evelyn semble voir que je ne sais plus vraiment comment gérer les informations qu’elle venait de me délivrer. Je crois que je vais avoir besoin de temps avant de la revoir et de pouvoir clairement discuter avec elle afin d’en savoir plus. Mon amie a compris tout cela. Elle se lève avec grâce et sort un stylo de son grand sac à main afin de noter son numéro dans le creux de mon poignet, me demandant de ne pas le perdre. Sachant que je vais retourner travailler, je sors rapidement mon téléphone de la poche arrière de mon jean pour photographier l’inscription présente sur mon bras avant de lever la tête vers la brunette. « Je vais avoir besoin d’un peu de temps pour… Pour enregistrer tout cela, pour lire, pour digérer tout ce que je vais découvrir, mais je te contacterai après. » C’est sûr que je ne vais pas la laisser sortir de ma vie. Je sens au plus profond de moi que Evelyn faisait partie intégrante de ma vie et je voudrais retrouver tout cela. Il va juste me falloir beaucoup de temps. « Je vais sûrement avoir un million de questions à te poser après tout cela, mais si cela te dérange, il faudra me le dire. » Je ne veux surtout pas la presser, la déranger ou pire la mettre mal à l’aise. « Enfin… On verra tout cela en temps voulu. Je vais te laisser partir, puis faudrait que je me remette au travail moi. » dis-je en riant un peu. « On se revoit très vite Evie ! »




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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