aisling & robin ▲ trippy songs, good friends & aliens
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
With freedom, trippy songs, good friends and aliens, who could not be happy?
« Prince Charles, non ! » Trop tard, il avait déjà sauté sur mes genoux. J’ai essayé de négocier un peu mais il m’a jeté un regard de travers et puis il s’est installé plus confortablement en fermant les yeux, me clouant ainsi définitivement sur les chiottes. Princes Charles, pour les perplexes, c’est le petit matou qu’on avait adopté avec June il y a quelques mois de ça. Enfin, je dis petit, mais il était plutôt très, très, imposant notre bébé. Il avait son petit caractère, ça c’est sûr, un palais très fin, quelques manières, un peu grincheux… mais ça faisait partie de son charme, et puis il était si mignon, avec ses gros yeux perçant, sa petite gueule aplatie et sa fourrure touffue, comment résister à l’envie de céder à tous ses désirs ? de le câliner là, sans plus attendre ? Enfin, pour les câlins comme pour le reste, c’était quand il voulait, où il voulait, et bien souvent c’était dans les moments les plus importuns, comme sur mes planches de dessins, sur les cours de June ou, comme à présent, sur mes genoux, sur les chiottes. J’ai soupiré, vaincue, et j’ai donc entrepris de caresser son doux pelage en rêvassant sur la journée à venir. Une pensée en emmenant une autre, j’ai tendu le bras pour attraper mon téléphone qui rechargeait et j’ai composé le numéro de mon autre petit chat de gouttière adopté : Aisling. « Sweetpie! J’ai rêvé de toi cette nuit ! Attends je te raconte : ça commence je suis dans un espèce de zoo-cirque (je sais, as if !) et là je vois un grand bocal avec plein de monde autour et il y a des pancartes old school style années 50s et un vieux fou qui ressemble au gars de Moulin Rouge qui crie dans un mégaphone « approchez, approchez, vraie sirène, très rare, blabla » et alors je m’approche et je pousse les gens et là dans le gros bocal je vois une sirène et quand elle se retourne, c’est toi ! Avec une longue queue et des écailles et tout ! Je suis scandalisée (normal tu vois), je cris sur les gens et je leur dis qu’ils sont des voyeurs oppressants de mes deux. On veut m’emmener au loin mais je me débat et là j’ai une hache dans la main et je vois le vieux fou qui essaie de te kidnapper comme c’est devenu l’émeute entretemps et alors je lui cours après et je lui COUPE LA TÊTE à ce gros pervers ! Tu t’agites par terre comme un poisson (que tu es, donc) alors je te mets par dessus mon épaule (ah oui parce qu’en fait du coup j’étais la « strong lady » du zoo moi). Bref, je cours à fond pour t’emmener en sureté avec les cons qui nous court après avec des pics et des pioches, j’arrive devant une grande falaise, en dessous il y a de l’eau très bas mais pas le choix tu vois il faut sauter, alors je saute et PLAF, on tombe dans l’eau, et là on coule, coule, coule. Et j’étouffe ! Et alors tu m’embrasses et du coup j’arrive à respirer, et puis après tu m’aides à nager et on arrive sur la rive et on continue de s’embrasser en se caressant les cheveux et la peau et les écailles, et c’était super érotique ! Je pense que le message est fort, comme la puissance de la solidarité féminine dans notre libération tu vois ? Enfin bref, ça m’a inspiré, il faut absolument que je te dessine en sirène ou que je te moule avec une queue de poisson pour faire une statue grandeur nature, ce serait trop stylé pas vrai ?! » Les yeux pétillants d’inspiration j’ai repris mon souffle, mon récit passionné m’ayant visiblement ôté la capacité de respirer comme il se doit. Princes Charles, lui, ne semblait pas avoir apprécier l’exaltation de son coussin-humain, car il s’est redressé en grognant avant de quitter mes genoux et de s’en aller royalement vers d’autres contrées. Je l’ai couvé du regard un moment (il était parfait) et puis j’ai reporté mon attention sur mon amie « Bon, et sur une note complètement unrelated… prête pour le festival ma gueule ?! »
Mon excitation était à son paroxysme. J’avais enfin trouvé une camarde d’aventures fan de Roswell et de festivités avec qui me rendre au festival « Contact In The Desert », qui réunissait toutes ces choses et plus encore ! Et au temps trouver des potes pour festoyer c’était pas difficile, au temps des fans d’ovnis ET de ma chère série des années 2000s, laissez moi vous dire que ça courraient pas les rues ! Même dans mon jeune âge j’avais essayé d’enrôler mes amies Leena et Cleo à ma Roswell mania mais c’était pas trop leur truc. A la réflexion, je pense que ma nouvelle future meilleure amie et belle-sœur Jameson pourrait être branchée par toutes ces petites bêtises elle aussi, le côté romantisme, tout ça... et puis rien qu’à voir son engouement à Halloween dernier c’était évident qu’elle était faite pour ça ! Ah, comme j’avais hâte du jour où elle le réaliserait elle-aussi, je m’en frottais les mains d’anticipation, même. Mais revenons-en à nos moutons, ou plus précisément, nos aliens ! Pour être tout à fait honnête je savais pas exactement de quoi il s’agissait, comme festival - j’avais juste vu qu’il y aurait des concerts, de la musique trippante, des déguisements loufoques et une histoire d’extraterrestre dans le désert, et très franchement, c’était bien suffisant pour me donner envie d’y aller ! En plus j’allais pouvoir danser et pratiquer les moves que m’avait appris le petit Clément alors vraiment, tout me réussissait. C’est donc pleine d’entrain et de gaité que j’ai pris la route avec mon Aisling, tente et déguisements dans la coffre, fenêtres baissées, cheveux au vent et musique psychédélique à pleine bourre (on savait s’ambiançait comme il se devait). Moi j’étais au volant et j’avais du mal à garder mes mains dessus tellement j’avais envie de danser plutôt, et Aisling à la place passager elle continuait de fabriquer nos bracelets de l’amitié tout en s’égosillant avec moi sur nos chansons préférées. Elle était rayonnante et ça me réchauffait le cœur de la voir comme ça. Après tout ce qu’elle avait vécue elle méritait bien tout le bonheur du monde et plus encore ! J’étais si fière d’elle, aussi, ma petite battante d’ex-junkie en rémission. Je me souviens encore d’une de nos nombreuses conversations, où elle m’avait expliqué qu’elle se souvenait à peine de ses cinq dernières années en Australie parce qu’elle était constamment perchée ou presque, qu’elle s’était longtemps réfugiée dans la drogue parce que ça la rassurait, que c’était comme un rêve permanant, et je me souviens parfaitement d’une phrase qu’elle avait dit ce soir là : « mais plus j’étais dans mes rêves, plus ça tournait au cauchemar ». Bon sang ça m’avait marqué, je crois bien que j’en avais même fais une toile après coup (c’est qu’elle m’inspire, l’enfant !) « ça ne fait pas grand bien de s’installer dans les rêves en oubliant de vivre » que je lui avais répondu comme si c’était moi qui l’avait inventé celle-là. Elle m’avait grillé, bien sûr, étant aussi fan d’Harry Potter, mais peu importe, le message était passé et je crois même que ça l’avait touché un peu. Ah, si j’avais su, quand je l’avais recueillie toute tremblotante, étalée comme une crêpe dans la chambre d’un Phoenix tout paumé, si j’avais su qu’on allait devenir aussi proches et camarades d’aventures… eh bah j’aurai été vachement contente ! Dire que j’étais une fière maman chat serait un euphémisme.
Des coups de klaxons sur ma droite m’ont tiré de ma ronronnante rêverie et j’ai tourné la tête pour découvrir un groupe de cinq extraterrestres sexy qui dansaient et nous faisaient des grands signes depuis leur décapotable rouge. Et mince alors trois d’entre eux avaient des visages drôlement familiers ! Au volant il me semblait reconnaître ma douce Elisabeth (et ce serait bien son genre ce festival tiens, libre dans la tête comme elle est !), à ses côtés une autre créature ressemblait à s’y méprendre à ma petite apprentie Lady Irène, et le dernier lui c’était mon Kyte tout craché ! (Bon, il avait un genre gros masque d’extraterrestre sur la tête alors on voyait pas grand chose, mais les bouclettes qui en dépassaient c’était tout lui ça c’est sûr !). Ça m’a amusé de les imaginer tous ensemble dans ce genre d’aventures alors j’ai décidé que c’était bien eux (ça ou des clones, Roswell style). « ON SE RETROUVE AU FESTIVAL MES BEAUTES ! » a crié Irène-l’Alien en agitant une pancarte ’you’re too cute for this worl’ faite à la main. J’ai rigolé et je leur ai envoyé un baiser en guise de confirmation. Ils ont crié comme des loups sauvages et puis ils nous ont fumé et je me suis tournée vers Aisling : « C’était une bonne idée de mettre la petite ventouse tête d’alien sur la caisse, on commence déjà à se faire des amis ! » J’ai ricané et j’ai attrapé mon smoothie avocat tout vert (restons dans le thème) pour en prendre quelques gorgées avant de le tendre à mon lapereau. En face, une grande affiche indiquait l’entrée imminente du festival et j’ai frétillé sur place, mon excitation frôlant l’hystérie : « Yayyy ! On est plus loin ! Max Evans, NOUS VOILÀÀÀ ! »
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Le vent dans les cheveux, le soleil dans les yeux, Aisling s’agite au rythme de ses chansons préférées crachées par l’autoradio de Robin. Le paysage aride défile par la fenêtre de la voiture, et elle inspire l’odeur du désert, la couleur des roches, la sérénité du grand ciel bleu qui s’étend comme une mer infinie devant elles. Les mains de Robin tapent sur le volant, et sa voix s’élève avec une conviction non égalée quand vient le refrain. Le rire aux lèvres, l’irlandaise essaie de l’accompagner mais sa gêne prend le dessus et son chant s’étrangle en un ricanement amusé. Leurs regards se croisent, et celui de Robin pétille d’enthousiasme et de tendresse pareil ; alors Aisling sent son cœur se gonfler et son sourire s’étirer jusqu’à ses oreilles rougissantes. Le rouge, c’est à cause du rêve à Robin - celui où elle était une Sirène en détresse et son amie une femme super forte qui voulait la délivrer. Aisling a beau essayer de ne pas y penser, la scène érotique de la plage fait irruption dans son esprit à des moments incongrus, et alors elle ne peut pas s’empêcher de se demander si ça veut dire quelque chose ou bien si c’est juste une histoire de solidarité féminine comme elle a dit Robin. Puis elle se rappelle que Robin elle est du genre vachement tactile de toutes les façons, alors forcément ça doit juste vouloir dire qu’elle l’aime bien. Et puis qu’elle est contente d’aller à Contact In The Desert avec elle, aussi. Satisfaite de cette explication rationnelle et logique, Aisling reprend la confection de ses bracelets de l’amitié en fredonnant la chanson suivante. Un foulard sur ses genoux, elle profite du voyage pour ajouter des bonbons aux trames qu’elle a passé les deux dernières nuits à tisser. Et d’ailleurs c’est la première fois de sa vie qu’elle y attache des vrais sucreries et pas des drogues ! Alors forcément elle s’applique presque deux fois plus parce qu’il faut qu’ils soient jolis ; pour qu’elle en soit fière, pour que Robin les aime aussi, et pour qu’ils gagnent le cœur des gens avec qui elle les échangera. Et puis aussi parce que tu remarques beaucoup plus tes erreurs quand t’es pas défoncée. Aujourd’hui, la petite voix est plus taquine que moqueuse, et Aisling se dit que c’est plutôt un bon signe.
Une voiture les double en klaxonnant et Aisling relève vivement la tête pour voir un groupe de types et de nanas déguisées en extraterrestres qui les hèlent en dansant depuis leur jolie décapotable. Les yeux écarquillés et un sourire émerveillé sur ses lèvres, elle se penche pour les saluer à son tour. Comme elle aimerait être déguisée elle aussi, un peu comme dans le premier épisode de Roswell ! Mais elle n’a pas osé prendre la route dans sa tenue holographique sexy. Elle ne sait même pas si elle osera la mettre sur place, mais comme Robin sera à ses côtés elle espère bien pouvoir aspirer un peu de son courage. La jolie extraterrestre à la pancarte leur hurle qu’elles se verront au festival et Aisling aimerait bien lui répondre un truc drôle et classe mais rien ne vient, alors elle se contente de rigoler et d’agiter la main. La frustration de son manque de répartie s’efface cependant rapidement car Robin la félicite d’avoir pensé à coller une ventouse d’alien à l’arrière de la voiture. « T’as vu ?! » Elle s’exclame avec fierté. « Comme ça ils savent qu’on est dans le secret… » Elle ajoute avec un clin d’œil suggestif, prête à se plonger corps et âme dans sa Roswell mania. Robin lui tend un smoothie bien vert tout comme il faut, et Aisling en prend quelques goulées avides, ravie de mettre autre chose dans son estomac que des noodles instantanées et des frites à emporter. Une grosse pancarte avec un énorme extraterrestre tout défraichit apparaît soudain devant elles et Aisling laisse échapper un couinement hystérique en le pointant du doigt (comme elle a la bouche pleine) tandis que Robin lâche un cri qui laisse entendre que Max n’a qu’à bien se tenir. « Eh ! On avait dit que Max il était à moi ! » Elle proteste en faisant mine d’être hyper sérieuse, parce qu’on ne plaisante pas avec les répartitions d’acteurs sur lesquels on fantasme. « J’te rappelle que tu voulais Michael parce que tu voulais mettre des pansements sur son âme et qu’il est fan de Metallica… Mais bon tu peux avoir Zan aussi si tu veux. » Jason Behr est vraiment trop beau mais les junkies, Aisling, elle a donné ; alors faudrait voir a pas trop pousser !
Elle roulent encore quelques minutes, puis un type tout déguisé en papillon géant multicolore leur fait signe de tourner à gauche pour rejoindre le camping. Robin roule très lentement entre les camping-cars, les mini-vans reconvertis en chambres d'appoint, les tentes à même le sol et les gens déguisés ou non qui fourmillent entre leurs roues. Aisling sort la tête par la fenêtre, et elle essaie tellement de tout gober de ce spectacle que si elle tirait un peu plus encore, nul doute qu’elle finirait par rouler au le sol à mordre la poussière. Heureusement, Robin s’arrête bientôt et elles sautillent hors de la voiture pour récupérer leurs sacs à dos et la tente qu’elles n’ont plus qu’à installer dans le petit coin de verdure admirablement repéré par les yeux de lynx de la Robin en mission. « Oh la la j’suis contente ! » Aisling s’exclame en trépignant sur place une fois leurs affaires posées sur le sol pour faire une sorte de périmètre de sécurité – une mesure utile pour dissuader d’autres voitures de rouler sur leur petit coin de paradis pas encore monté. « Avant qu’on commence, je voudrais te donner quelque chose. Un p'tit cadeau. » Elle dit en fouillant dans son sac à dos. Ses mains se referment sur les deux pendentifs métalliques qu’elle a dégotés sur Amazon quelques heures après que Robin lui ait proposé ce weekend entre filles fana de Roswell. « Quelle main ? » Elle couine en frétillant, les poings serrés dans son dos pour dissimuler les deux plaquettes. Dans le fond, cette petite mise en scène sert davantage à faire monter le suspens qu'à autre chose car les deux bijoux – copies conformes du pendentif qu’Isabelle trouve dans le dôme d’Atherton – sont identique en tout point. Aisling se réjouit de l’éclat de curiosité dans les yeux de Robin et de son immense sourire qui creuse des fossettes dans ses joues. Il est tellement plus agréable de créer de la joie dans le cœur de ses amis plutôt que de la souffrance et de l’inquiétude ! Suivant les indications de son amie, Aisling sort sa main de derrière son dos et place le collier dans celles de l’australienne. « Tada ! Pour te remercier de m’avoir embarquée avec toi dans cette aventure… » Elle explique en se cachant un peu derrière sa frange, soudain timide. « Et puis aussi pour que Max et Michael puissent nous reconnaître ! » Elle ajoute avec un sourire espiègle et un regard plein d’espoir. C’est que quelque part, elle espère bien que ce festival n’est pas une arnaque et qu’elles parviendront bien à établir un contact extraterrestre au beau milieu de ce désert australien !
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Dernière édition par Aisling Hayes le Mer 28 Aoû 2019 - 13:00, édité 1 fois
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
« J’avoue ! réalisais-je subitement alors qu’elle réclamait son owernship over Max Evans. Je sais pas pourquoi dans ma tête là c’était le plus alien du tas c'est peut-être les oreilles mais t’as totalement raison j’prends Michael et Zan anytime en fait attends on la refait ! » Sans crier garde, j’ai lâché le volant, collé ma joue à celle de mon amie et pointé la caméra de mon téléphone dans nos faces en grand-angle. (C’est que voyez-vous Aisling venait de m’installer instagram et je savais pas très bien l’utiliser mais ça m’amusait beaucoup alors je filmais tout et n’importe quoi et là, le festival approchant, l’euphorie collective montant, les aliens se répartissant, ça me paraissait le moment idéal pour tapait ce que ma jeune amie appelait communément dans son jargon d’hooligan en short, une story). J’ai affiché mon plus beau sourire, j’ai appuyé sur le bouton et alors qu’on dépassait le panneau « CONTACT IN THE DESERT » j’ai braillé : « MICHAEL GUERIN NOUS VOILÀÀÀÀÀÀ ! »
Plus on approchait, plus il y avait de monde et de bagnoles dans tous le sens comme si les zombies avaient débarqués et que c’était la débandade ! Notre excitation frôlait l’hystérie quand je me suis enfin garé derrière le camping for aliens only et que déjà on sentait les basses de la musique électro faire vibrer le sol, que dans l’air flottait ce doux parfum de foin et de beuh à foison, et que devant nous s’étendait une longue lignée de tentes toutes plus colorées et farfelues les unes que les autres. Il faisait beau, il faisait chaud, j’ai pris une grande inspiration inspirée, et puis j’ai sauté sur mes pieds. « Bon allez, on monte la tente vite fait et puis on va faire un tour ! » j’ai décidé avant de récupérer nos affaires et d’avancer dans le camping vers le petit espace entouré de jolies énergumènes qui me disaient bien. J’ai salué tout le monde et avant que je commence à monter la tente, Aisling s’est rapprochée de moi avec sa petite voix douce et basse et j’ai tendu l’oreille : « Qu’y a-t-il mon enfant ? » je l’ai encouragé. Aisling, elle était si mignonne, discrète et furtive qu'elle me rappelait un peu les raton-laveurs de Patagonie que j'avais rencontrés il y a quelques années de ça lors d'un voyage humanitaire. Avec leur p'tit museaux pointu et leur p’tite tête fourbe et leurs p'tites griffes fourchues et leur p'tit côté destructeur aussi. Très sociables, mais un peu farouches, sensibles. Très important de leur parler avec beaucoup de douceur. Du pareil au même j’vous dis ! J’avais dû me faire violence pour pas tous les adopter et les ramener avec moi d'ailleurs, vrai de vrai c'est des créatures tellement mignonnes qu'elles se font souvent adopter comme animal de compagnie ! Encore une fois, tout pareil comme j'ai fait avec Aisling. « Avant qu’on commence, je voudrais te donner quelque chose. Un p'tit cadeau. » Je me suis retournée vers elle avec un sourire et les yeux tous ronds de l’excitation (j’aimais vraiment beaucoup les surprises). « Quelle main ? » « Euuuuh (trop de pression) droite ! » que je me suis lancée, et alors là elle a sortie un petit pendentif de derrière son dos, celui des indiens / aliens / c’est compliqué de Roswell et mes yeux se sont arrondies plus encore d’émerveillement. J’ai ouvert la bouche tout grand mais aucun son n’en est sorti, mon regard passant de sa petite bouille à son présent. « Tada ! Pour te remercier de m’avoir embarquée avec toi dans cette aventure… et puis aussi pour que Max et Michael puissent nous reconnaître ! » « HIIIIIIII mERCI à TOI mon raton-laveur d'amour tu sais que je suis trop contente d’être là avec toi et ça c’est trop mignon j'aDORE MERCI ! je me suis réveillée subitement en faisant un bond sur moi-même avant de lui sauter dans les bras (elle était très grande, je touchais presque plus le sol) Vas-y vas-y donne on les mets DIRECT ! Et si avec ça ils nous abduct pas ces enfoirés c’est qu’ils nous méritent pas ! » je commentais frénétiquement en enfilant le collier avant d’ajuster celui de mon amie et pour officialiser le tout, j’ai refait une p’tite story.
Quelques minutes plus tard, j’étais à genoux dans l’herbe entrain de me gratter la tête pour comprendre ce qui clochait avec l’installation de ma tente. J’avais pas emmené la notice parce que je me faisais confiance alors autant vous dire j’étais légèrement frustrée de constater que je galérais un brin à la monter et pour redorer mon image j’ai donc précisé : « Non mais c’est parce que c’est un nouveau modèle, moi normalement ça passe tranquille, j’ai même un genre de petit talent inné tu vois, genre par exemple je veux pas me la péter mais.... je sais construire des jouets Kinder sans la notice quoi » Mais cette tente n’était manifestement pas un jouet Kinder et dés que je plantais d’un côté ça se retirait de l’autre bon sang c’était infernal ! Je commençais à m’impatienter alors je me suis rappelée que tout allait bien : nos voisins de campement étaient super cool et nous avaient déjà filé des bières, le soleil brillait au dessus du désert magnifique et dans quels instants ma pouliche et moi-même serons recouvertes de paillettes et prêtes à déambuler dans cet environnement magique en picolant à tout va ! Oui, tout nous réunissait. J’étais calme, j’étais zen, j’étais « PUTAIN DE BORDEL A CUL » j’ai braillé quand le pic que je venais d’utiliser pour fixer un coin de la tente m’a outrageusement sauté à la gueule. « Bon, changement de programme, on se change ici et on va faire un tour et on verra pour la tente après, ok ? » j’ai réévalué en frottant le bout de mon nez endolori, puis, joignant le geste à la parole, j’ai commencé à sortir ma combi verte alienish et mes paillettes et j’ai étalé le tout sur la pelouse. « Vas y viens chaton, j’te peins la face ! C’est quoi ta tenue déjà ? »
codage par amatis et birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
La réaction de Robin ne se fait pas attendre et soulève le cœur d’Aisling comme une tornade (c’est souvent comme ça avec l’australienne, faut s’y habituer c’est tout, elle est très intense). Une fois la surprise passée, Aisling se laisse gagner par la joie et l’euphorie, tendant les bras pour y recueillir le petit boulet de canon qui s’y jette sans prévenir et la soulever de terre comme il se doit. « Vas-y vas-y donne on les mets DIRECT ! Et si avec ça ils nous abduct pas ces enfoirés c’est qu’ils nous méritent pas ! » Elle manigance comme une maniaque dès que ses pieds retrouvent le contact du sol, déclenchant par la même occasion le fou rire de l’irlandaise. Son empressement à l’idée de se faire enlever est si comique qu’elle en a le souffle coupé. Les colliers fièrement ajustés autour de leurs cous graciles, Robin s’empresse de sortir son portable pour faire une nouvelle story, spammant gaiement d’images joyeuses ses tous nouveaux abonnés. « Attends, attends ! » Aisling couine en dégainant son portable d’une main tandis que l’autre essuie une larme au coin de ses yeux et arrange d’un geste expert son maquillage comme sa coiffure. « Je prends une photo ! » Quelques clichés colorés plus tard, Aisling s’installe dans l’herbe pour les retoucher et les sélectionner. C’est qu’elle n’est pas très bonne pour mettre à jour son profil dernièrement et elle espère bien trouver de quoi alimenter un peu son feed. A défaut de se trouver bien, l’ambiance et les couleurs du festival font un si joli décor qu’elle peut difficilement se planter.
« T’es sûre que tu veux pas que je t’aide ? » Elle demande tout de même après un moment. C’est qu’Aisling, elle est plutôt inutile quand il s’agit de monter quoi que ce soit sans notice, et puis Robin avait l’air sacrément sûre d’elle en se lançant dans l’entreprise quelques minutes plus tôt. N’empêche qu’à la voir comme ça à genoux dans l’herbe avec ce petit air contrit sur sa jolie tête d’ange, elle se sent un peu coupable. « Non mais c’est parce que c’est un nouveau modèle, moi normalement ça passe tranquille, j’ai même un genre de petit talent inné tu vois, genre par exemple je veux pas me la péter mais.... je sais construire des jouets Kinder sans la notice quoi » Son amie explique rapidement et Aisling la croit sur parole. Elle, les jouets Kinder, elle a jamais trop réussi à les assembler quand il y avait plus de deux parties. « Bah alors je viens au moins te filer les piquets. » Elle conclue pour se donner l’impression d’être un peu utile, et roule jusqu’à Robin pour attraper les bâtonnets de métal. L’idée qu’elle serait plus efficace de l’autre côté de la tente pour s’assurer que ceux déjà plantés restent bien en terre ne lui traverse pas l’esprit. Le camping, elle n’en a pas fait depuis sa plus tendre enfance, et à l’époque c’étaient son père et ses frères qui s’occupaient de monter la tente tandis qu’elle et sa mère étaient chargées de faire bouillir de l’eau pour réchauffer leur nourriture en boite. Mais qu’importe, Robin à l’air de maîtriser. Aisling l’observe avec une certaine admiration tandis qu’elle s’affaire, l’air concentré, les piquets près à fixer la tente qui n’a qu’à bien se tenir. Elle est donc d’autant plus surprise quand cette dernière se rebelle comme une traîtresse et renvoie le petit bout de métal dans la face de Robin. « Oh mince ! Ça va ? » Aisling s’exclame, les yeux agrandis d’horreur mais les lèvres stupidement tirée par une hilarité nerveuse qu’elle s’efforce de contenir. La scène a beau sortir tout droit d’un Tex Avery, c’est pas la peine d’en rajouter avec un gloussement déplacé. « Bon, changement de programme, on se change ici et on va faire un tour et on verra pour la tente après, ok ? » Robin décide subitement en se frottant le bout du nez. « Ok. » Aisling approuve en se relevant pour étirer ses longues jambes endolories. Après tout la musique au loin les appelle et la journée est trop belle pour qu’elles restent coincées sur le camping à cause d’une fichue tente. Elles aviseront plus tard !
Pas le temps de souffler, Robin a déjà la tête dans son sac duquel elle extirpe divers accessoires pailletés et la tenue bien verte tout comme il faut qu’elle a prévu de porter. « Vas-y viens chaton, j’te peins la face ! C’est quoi ta tenue déjà ? » Toute excitée, Aisling ne se fait pas prier. Robin est vachement douée pour peindre les faces, surtout quand c’est tellement créatif qu’elle peut s’éclater avec autant de liberté que s’il s’agissait d’un tableau. Et la brune est bien trop contente de lui prêter ses traits poupins. « C’est un body holographique extraterrestre, attends je te montre ! » Joignant le geste à la parole, Aisling tire sa tenue de son sac et la place devant elle. Le joli body bleu pétrole fait comme une sorte de maillot de bain une pièce échancré jusqu’au nombril et ouvert sur les côtés. « Il est trop beau hein ? J’espère juste que je serai pas la seule à porter un truc aussi revealing… » Elle explique, mélange d’excitation et d’appréhension. Puis comme l’énergie de Robin est contagieuse, c’est l’excitation qui gagne. « Tiens, touche ! » Elle s’exclame en lui mettant le tissu entre les mains. « J’suis sure que la sirène de ton rêve elle avait une queue comme ça ! » Elle fouille dans son sac pendant que Robin se fascine pour l’étoffe et en sort une paire de Doc Martens, holographiques elles aussi. « Comme chaussures je vais mettre ça, après pour la coiffure j’ai amené des antennes mais je sais pas trop, on pourrait aussi faire un truc avec mes cheveux genre des petits chignons. Et toi ? »
Et ainsi commence l’atelier de maquillage. Assise en tailleur en face de Robin, Aisling ferme les paupières, tire les lèvres, incline le visage tout comme on lui demande. Et plus le pinceau lui caresse la peau, plus elle a hâte de voir le résultat final. « Dis Robin. » Elle demande tandis que son amie s’affaire sur ses yeux fermés. « Tu crois vraiment qu’il y a des gens qui se font enlever par les extraterrestres ? Parce que tu vois moi s’ils ressemblent à Max je veux bien mais imagine c’est que des Nasedo ? PIRE, Nasedo qui se fait passer pour Max ou alors pour Sid ou Phoenix ou... OH, l'horreur, Nasedo qui se fait passer pour TOI pour que je suspecte rien ! » Aisling vibre de dégoût et se reprend immédiatement, réalisant que Robin est toujours en train d’essayer de la peindre. « Bref, si c’est un Nasedo tu vois moi j’ai pas très envie de me faire enlever alors je pense qu’on devrait avoir un signe pour être sûres de se reconnaître pendant le festival, au cas où. Tu crois pas ? »
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
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With freedom, trippy songs, friends and aliens, who could not be happy?
Mon lapereau irlandais a sautillé allégrement jusqu’à son sac pour en extirper sa tenue du jour et lorsqu'elle est revenue en tenant devant elle un magnifique maillot de bain holographique échancré jusqu'au nombril j’ai senti mes yeux s’arrondir d'émerveillement. « WAAAH » fût tout que je fus en mesure d’articuler alors bien sûr lorsqu’elle le pencha vers moi pour m’inviter à le tâter je ne me le fit pas fais dire deux fois et hâtivement j’ai tendu les doigts vers le somptueux tissu élastique. Hochement de tête frénétique : c’était vendu ! « Wah j’adore ! Ça fait sirène extraterrestre visqueuse canon disco qui - OH ! Ça fait sirène Antérienne ! (et disco) » j’ai tapoté vivement mes mains l’une contre l’autre sous le coup de l’excitation. D’abord mon rêve, ensuite ceci, on était vraiment raccord, la p’tite et moi ! « Pour la coiffure j’ai amené des antennes mais je sais pas trop, on pourrait aussi faire un truc avec mes cheveux genre des petits chignons. » Je l’ai regardé un instant avec les yeux plissés et la tête légèrement inclinée sur le côté pour aider à la réflexion et puis j’ai tranché : « Les deux ! On fait les deux ! Deux petits macarons couettes hautes et en prime les antennes ! Avec nos oreilles humaines en plus ça fera genre trois paires, on pourra capter toutes les différentes scènes en même temps ! » et mon ricanement allègre et légèrement démoniaque s’est envolé jusqu’à Antar. « Allez on enfile tout ça et puis t’sais quoi - » sans hésiter une seconde j’ai sorti mon petit canif de mon sac et j’ai découpé les jambes de mon body vert pailleté pour en faire une sorte de maillot de bain à manche longue « - comme ça on sera au moins deux avec les miches à l’air ! » Avec cette chaleur, qui avait besoin de bas de toute façon ? Les vêtements c’est surfait, et moi, le moins j’en portais, le mieux je me sentais ! Alors si je pouvais rassurer la p'tite en prime, c'était tout bénéf ! #solidaritéféminine
Peu de temps après, Aisling était sagement assise en tailleur devant moi dans son costume et moi à genoux devant elle dans le mien et la session maquillage explosion de couleurs et de paillettes battait son plein. Avec le plus grand soin et la plus grande délicatesse, je laissais mon pinceau glisser sur sa peau de lait, dessinait des écailles bleutées sur ses tempes et ses pommettes, collait des petites étoiles argentées en V sur son front, peignait ses lèvres poupines de nuances vertes métalliques, ajoutait des touches de violet et de turquoise par-ci par-là, toute emportée par mon inspiration semi-psychédélique que cette ambiance m’inspirait. Et Aisling était si somptueuse qu’elle me donnait bien envie de la peindre toute entière ! Mais je devais me rappelait à l’ordre : c'était un festival et l’important était d’être confortable alors je me suis concentrée très fort et je suis restée soft.
« Dis Robin. » « Oui mon enfant » « Tu crois vraiment qu’il y a des gens qui se font enlever par les extraterrestres ? » Très sûre de moi, j’ai hoché doucement la tête sans cesser de tapoter minutieusement des paillettes sur son minois aux endroits stratégiques pour touches de finition. Phoenix vous dirait que je ne crois les choses qu’à la condition de n’avoir absolument aucune preuve de leur existence. Que plus c’est délirant même, plus j’y crois. C’est un peu vrai au fond, mais je pense surtout que c’est pas parce que des gens bien-pensants n’ont pas réussi à prouver l’existence de quelque chose que ça n’existe pas. Et puis même si c’est pas réel, ça veut pas dire que c’en est moins vrai pour autant ! Aisling a enchainé sur Nasedo ce fourbe qui se ferait passer pour nos potes ou nous-mêmes et j’ai éclaté de rire, les mains sur les côtés, pliée en deux. Mon radar mamie gâteau cupidon ne manqua cependant pas de frétiller à la mention du dénommé Sid que je ne connaissais pas. C’est que voyez vous, quand Aisling parlait d'hommes (et elle évitait le sujet autant que faire se pouvait mais quand elle devait) elle était plutôt du genre chaton dégoûtée devant un cornichon intempestif. Alors vous comprenez ma surprise et mon intérêt soudain quant à ce cornichon-ci mais ensuite elle a enchainé sur « alors je pense qu’on devrait avoir un signe pour être sûres de se reconnaître pendant le festival, au cas où. Tu crois pas ? » et évidemment j’ai perdu le fils sous le coup de l’enthousiasme. « BIEN SÛR ! » Aisling et ses idées brillantes, j’ai jubilé, posé le pinceau sur mes genoux. « Alors um, okay ! Qu'est ce que tu penses de ceci comme secret handshake : boum boum, peace & love (ou V de Antar c’est selon), poing, envole du pélican, petit doigt, papillons de lumière, hanche, hanche, petit tour, boum, accolade viril, PAF ! » J'étais toujours par terre en mimant ma petite danse mais bien sûr ça ferait mieux une fois debout. Dans ma tête, à cet instant, j’étais aussi certaine de m’en souvenir ultérieurement. Ensuite je me suis réinstallé pour reprendre mon œuvre d’art : « Mais t'inquiètes chaton on a aussi nos pendentifs et puis tu l’connais, Nasedo il est tellement louche c'est sûr on va le cramer direct si il tente un truc le gars ! Rappelle toi dans ‘à la poursuite de Max’, il pouvait pas s’empêcher de faire le mec, de laisser sa vieille main blanche partout là, il est trop grillable et alors BOUM (coup de pied rotatif pour illustrer mon propos) on l’balaye. Tu verras, il fera moins l'fier les quatre fers en l'air ! »
« Hey les filles vous allez voir Alice Glass ? » « Quoi quoi c'est maintenant ? Seigneur ! Okokokok euuh on arrive ! » J’ai plaqué mes mains dans les paillettes métalliques et les ai jeté gaiement dans les cheveux d'Aisling comme un prêtre bénissant sa brebis égarée et puis je les ai étalés hasardeusement sur mes yeux et mes pommettes et mes cheveux aussi. « Ok je suis prête ! Viens chaton, embarque tes antennes et les élastiques, j’te ferai les p’tites couettes en route ! » J’ai balancé rapidement nos affaires dans la tente déjà faite de nos chers voisins et je me suis mise en route. Aisling avançant comme elle pouvait, moi accrochée en baluchon-koala-douteux dans son dos pour la coiffer « C'était pas l'idée du siècle je le conçois » j'ai éclaté de rire et ensuite j’ai sauté sur mes pieds et je me suis également fait des petites couettes de traviole sans cesser de trottiner vers la scène. Plus on avançait, plus c’était fort, plus ça vibrait de partout, plus il y avait de monde, plus ça sentait la beuh et le bonheur. On est rentré sous la tente obscure, on a traversé la foule en sautillant gaiement au rythme effréné de la musique électronique saccadé grisante. Je braillais joyeusement les paroles de la chanson (du moins ce qu’il me semblait comprendre) quand j’ai reçu un coupe de coude de Jim. J’ai tourné la tête et baissé les yeux vers le joli cacheton vert en tête d'alien qu'il me proposait gentiment alors j’ai secoué la tête avec un grand sourire et me suis hissée sur la pointe des pieds pour brailler dans son oreille « MA COPINE EST SOBRE, JE SUIS SOLIDAIRE » il a hoché la tête et m’a fait un câlin puis il a levé 2 doigts en signe de paix, m'invitant à y coller les miens, ce que j’ai fais, puis il a fait une moitié de cœur, a entrelacé nos doigts (moi je comprenais toujours rien) et puis il a fait glissé un de ses kandis stipulant "w o n d e r s o u l" sur mon poignet et j’étais toute émue alors j'ai trépigné avant de lui contre glisser l'un des miens "g o l d e n h e a r t". Ensuite il m’a fait un autre câlin en tanguant de droite à gauche. Après, j’ai compris que tout ça s’appelait ‘PLUR’ pour Peace, Love, Union, Respect, et bien sûr j’ai adoré et c’est mon nouveau truc préféré et je l’ai répété partout pendant le festival et le reste du temps pareil. Il a gobé son cacheton et de mon côté j'ai attrapé la taille d’Aisling et je me suis remise à sautiller gaiement. Tout de même, un doute affreux me turlupina, comme l’impression que mon rescue était un peu perturbée. Peut-être que l’ambiance rave ravivait en elle des envies de consommer. Qu’à cela de tienne ! J’allais lui montrer qu’on pouvait s’amuser en étant totalement sobre et ressentir un kick pareil ! « Eh, viens, on va faire un truc, fait moi confiance ! » j’ai tapoté sur l’épaule de Jim et ses potes, ait chuchoté (braillé) dans leur oreilles, et bientôt ils nous faisait grimper sur leurs épaules, ma main tenant toujours celle d’Aisling, puis ils nous ont jeté en l’air et c’était parti pour un sacré double crowdsurfing dans les règles de l’art « WOOHOOOO R’GARDE ÇA CHATON WE'RE BEING ABDUCTED ! »
birdiesnow
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Le pinceau de Robin retombe entre elles et un cri d’approbation fuse aussitôt. Rassérénée à l’idée d’avoir un signe pour reconnaître son amie, Aisling se concentre sur l’enchaînement qu’elle invente à la vitesse de l’éclair. Boum boum, peace & love / V de Antar, poing, envol du pélican, petit doigt, papillon de lumière, hanche, hanche, petit tour, boum, accolade virile et paf… Elle répète attentivement dans sa tête en esquissant les mouvements avec ses mains, comme quand elle doit mémoriser ses choré. Leur secret handshake est si complexe qu’aucun extraterrestre ne pourra jamais l’imiter, ça c’est certain. Pas même Nasedo ! Ce qui dans le fond, est clairement le plus important... Néanmoins, Aisling connait assez bien sa cervelle d’oiseau pour craindre de s’emmêler les pinceaux et passer inopinément pour un pervers polymorphe de l’espace. « Euh tu crois pas qu’on devrait le répéter quelques fois juste pour être sûres ? » Mais Robin a déjà quitté le sol sur lequel elle s’agitait en démonstration et balaie ses inquiétudes en reprenant son maquillage. « Mais t'inquiètes chaton on a aussi nos pendentifs et puis tu l’connais, Nasedo il est tellement louche c'est sûr on va le cramer direct si il tente un truc le gars ! Rappelle-toi dans ‘à la poursuite de Max’, il pouvait pas s’empêcher de faire le mec, de laisser sa vieille main blanche partout là, il est trop grillable et alors BOUM on l’balaye. Tu verras, il fera moins l'fier les quatre fers en l'air ! » Le propos diablement bien tourné et son illustration pratique déclenche le fou rire de l’irlandaise. « C’est vrai qu’il était trop grillé… » Elle pouffe en essayant de ne pas trop bouger pour éviter de se retrouver avec une war paint pailletée à la place du maquillage d’alien féérique que Robin s’applique à créer. Elles n’ont cependant pas le temps de développer davantage leur plan de survie et démasquage qu’un de leur voisin de camping les interpelle pour leur demander si elles comptent voir Alice Glass. A ces mots, Aisling se tend comme une biche aux abois et braque ses yeux arrondis sur sa maquilleuse en herbe. « Quoi quoi c'est maintenant ? Seigneur ! Okokokok euuh on arrive ! » Gagnée par l’urgence de son amie, la brune trépigne à son tour, accepte avec un éclat de rire ravi l’explosion de paillettes qui retombe dans sa chevelure et sur ses vêtements scintillants. « Mais et ton maquillage ?! » Elle s’enquiert tout de même, se sentant un peu coupable d’avoir monopolisé l’attention de Robin sur son visage pendant tout ce temps. Ni de une, ni de deux, l’australienne remédie à la situation en étalant les paillettes sur son visage et ses cheveux. Le résultat est aléatoire, pétant, naturel, un peu fou… en d’autres termes il va parfaitement à Robin et son énergie de fée sauvage. Sans perdre une seconde, la rouquine dépose leurs affaires dans la tente voisine et propose de finaliser sa coiffure en route. « Euh… j’veux bien mais tu vas faire comment pour atteindre mes cheveux ? » La réponse s’impose d’elle-même quand la petite antarienne-thug-bodybuildée escalade son corps et noue fermement ses jambes autour de sa taille. Etouffée par un éclat de rire, Aisling glisse ses bras sous ses cuisses et tente de suivre leur compagnon de concert autoproclamé sur le chemin menant aux scènes. L’idée qu’elles auraient été plus efficaces en finalisant d’abord leurs couettes afin de pouvoir marcher plus vite ne leur traverse pas l’esprit et elles respirent plutôt la joie légère de leur aventure loufoque. « C'était pas l'idée du siècle je le conçois. » Déclare Robin en retombant sur ses pattes. « C’était parfait ! » Aisling rigole en sortant son téléphone en mode portrait pour vérifier son apparence. « Eh mais c’est trop joli ! Ça me donne envie d’faire un photoshoot hyper mystique, genre dans un lac en gelée antarien et tout ! » Elle ne sait pas trop comment elles pourraient reproduire le liquide épais décrit dans leur série fétiche, mais c’est sûr que Robin aura une idée pour y remédier. Fortement inspirée, elle capture son apparence, en profite pour filmer l’australienne qui sautille à ses côtés en attachant ses couettes et balance le tout en story.
Le chemin s’agrandit, en rencontre d’autres, se gorge de personnes, d’exclamations enjouées et de vie. D’un coup, elles débouchent sur le sable sec de l’arène et débarquent en territoire alien. Les yeux écarquillés, Aisling dévore les décors rayonnant sous la lumière orangée de la fin du jour, vibre aux basses de la musique électronique pulsant dans ses tympans, sautille en rythme pour se frayer un chemin au cœur de cette marée humaine, les mains accrochées aux épaules de Robin pour ne pas la perdre. Elles trouvent bientôt leur place sous la grande tente et les yeux de l’irlandaise se braquent sur la scène où la chanteuse s’adonne à son set avec son énergie si planante et inspirante. Elle se laisse happer par le spectacle, ne s’en détourne que lorsque son regard accroche les mains de Robin qui s’agitent. Curieuse, elle baisse les yeux et sent un sourire se dessiner sur son visage en la voyant se prêter au rituel d’échange de bracelets Kandi. Et puis l’expression fane sur ses lèvres et elle se détourne un peu trop rapidement. Parce qu’en cet instant, les seuls bonbons qu’elle aurait voulu tenir entre ses mains sont ceux qui la feraient planer dans les étoiles. N’y penses pas, n’y penses pas, n’y penses pas ! La dernière fois qu’elle a tenté de rester sobre, c’est comme ça qu’elle a replongé. En se laissant entraîner par l’ambiance d’une soirée, la consommation d’un ami. Elle a fini par gober les pastilles colorées qu’elle avait tenté de lui refourguer, jusqu’à flirter avec le vide et sombrer dans l’infini. La foule saute à ses côtés, Aisling réagit en retard, tente de se raccrocher à l’euphorie ambiante, se joint aux vagues qui soulèvent les spectateurs, s’efforce d’enfouir la peur du manque, celle qui mène inévitablement aux conneries pour y palier. Comme si elle sentait son trouble, Robin attrape sa taille, l’entraîne dans ses bonds de lapine hippie-punk furibonde. Ça fonctionne. L’énergie nerveuse qui s’embouteillait dans ses veines se dissout dans la terre et à travers les vagues de cette mer humaine. Un détail sur lequel sa marraine-fée souhaite visiblement surfer, si elle en croit son air malicieux. « Eh, viens, on va faire un truc, fait-moi confiance ! » « Ok ! » Sa confiance, Robin l’a gagnée le jour même de leur rencontre, quand elle lui a rendu l’usage de ses poumons en pleine crise d’angoisse et l’a serrée dans ses bras en pleurant avec elle sur son triste sort. Aisling remettrait sans trop hésiter sa vie entre ses mains, persuadée que l’australienne en ferait de toutes les façons bien meilleur usage. Pour autant, elle ne peut retenir un petit couinement nerveux et protestataire en sentant les mains puissantes de Jim et ses compagnons se refermer sur sa taille pour la faire grimper sur leurs épaules. Mais la paume de Robin est toujours dans la sienne, alors Aisling ravale la panique et accepte sa condition en pinçant les lèvres. Un vent d’air frais lui fouette le visage quand elles arrivent en haut et surplombent la foule. Les yeux écarquillés, elle aspire la beauté luisante de cet océan humain. Elle n’a pas le temps de s’habituer à cette vue impressionnante que d’un coup, elle se retrouve dedans.
Un cri angoissé s’échappe de ses lèvres tandis que son corps souple retombe sur des dizaines de mains tendues dans sa direction. Réflexe idiot, elle agite les bras et les jambes pour tenter de rester à la surface. « WOOHOOOO R’GARDE ÇA CHATON WE'RE BEING ABDUCTED ! » Elle braque un regard terrifié vers Robin, dont les yeux pétillent comme toutes les étoiles du ciel. C’est son sourire confiant et rieur qui finit par l’apaiser. Ça, et la sensation rassurante de sa paume tout contre la sienne. Aisling se détend assez pour laisser échapper un petit rire nerveux. Dès l’instant où elle cesse de lutter, la traversée se fait plus fluide. Les sens en éveil, elle s’imprègne des bonds que fait son cœur chaque fois qu’un groupe la lance vers un autre, de l’odeur du soir, la musique, les lumières. Bientôt, elle lève une main vers le ciel et fait le V de Antar. « WOOOOOH ! » Elle crie à son tour, trop heureuse de pouvoir relâcher la pression qui s’accumule constamment dans ses poumons. Un grand sourire illumine son visage rosé d’exaltation quand elle se tourne vers Robin. « On flotte dans la galaxie ! Direction Antar ! » Elle ajouterait bien que Max et Michael ont intérêt à les accueillir à l’arrivée, toute pensée cohérente se carapate à l’instant où le coin de son œil accroche un mouvement à droite de la scène. Là, sur le grand écran en cristaux liquides, elle voit la surprise et l’excitation se dessiner sur son visage. « OHMYGOD OHMYGOD REGARDE ROBIN ON EST FILMÉES ! » Main dans la main, elles se tournent face aux caméras, tirent la langue, tentent d’avoir l’air de maîtriser un peu leur croisière, rient aux éclats. Et puis trop rapidement la face blasée d’un type de la sécurité apparaît dans leur champ de vision, alors elles rient de plus belle et essaient tant bien que mal de repartir en sens inverse. C’est sans compter les efforts du rabat-joie professionnel qui plonge en avant et choppe Robin par le pied pour la tirer énergiquement vers lui, sans trop se soucier des mecs et des nanas qu’il scalpe au passage. Aisling a tout juste le temps de se préparer à l’atterrissage qu’un autre colosse empoigne son mollet et elle se retrouve propulsée contre les premiers rangs. « Pardon, pardon, pardon… » Elle lance à tout va pendant le que type la soulève par les aisselles pour la tirer de la fosse. Mais les festivaliers ne semblent pas perturbés outre mesure et la saluent même d’un grand sourire. Encouragée, elle fait une petite courbette, choppe la main de Robin, et longe la scène en courant. « MAIS C’ÉTAIT TROP GÉNIAL ! J’AVAIS JAMAIS FAIT CA AVANT ET TOI ? » Elle hurle pour se faire entendre et parce que son effervescence lui fait légèrement oublier son besoin de se faire toute petite, de s’effacer. « Vous discuterez plus tard les filles ! Dégagez le passage ! » Les coupe un peu brusquement un des gros bras chargés de la sécurité du groupe. Dommage, car Aisling se voyait déjà grimper sur scène et chanter en duo avec Alice. Sauf qu’elle ne connait pas les paroles. Et qu’elle n’en a pas particulièrement le courage non plus. Alors quand elle proteste avant de détaler, c’est surtout pour la forme.
Elles rejoignent la fosse en ricanant, accrochées l’une à l’autre pour ne pas se perdre et surtout ne pas trébucher d’hilarité. Le corps encore secoué d’adrénaline, Aisling est bien tentée de retenter l’expérience. Mais derrières elles, les acclamations de la foule retentissent déjà et marquent la fin du concert. Elles écoutent le rappel de l’extérieur puis s’enfuient vers de nouvelles aventures avant de se faire rattraper par la masse de festivaliers. « J’crois qu’le prochain concert est pas avant une heure, on pourrait s’prendre une glace avant ? » Portées par l’appel de la crème glacée, elles se dirigent vers les petites tentes du village extraterrestre en périphérie des grandes scènes. Une fois devant le stand, Aisling lutte contre l’envie de prendre le parfum licorne enchantée et opte pour la glace alien power, un sorbet vert fluorescent au goût de pomme et citron vert. « Tu veux faire quoi maintenant ? » Elle demande alors qu’elles s’aventurent entre les huttes, leurs museaux curieux tournés vers les devantures étonnantes et perturbantes. « La question n’est pas de savoir ce que vous allez faire… mais ce que le dechtin a prévu pour vous ! » Siffle une vieille femme aux cheveux violets électriques en jaillissant de l’ombre pour intercepter leur chemin. « Oh mon Dieu ! » Le cri aigu s’échappe de ses lèvres avant qu’Aisling ait le temps de le retenir, et ses ongles s’enfoncent dans l’épaule de Robin comme pour y trouver de quoi apaiser son sursaut. Visiblement peu surprise par son effet, l’étrange bonne femme place le bout de ses doigts contre son cœur et s’empresse de leur présenter sa science d’un air digne : « Pas de cartes brumeuses ou de fulminations douteuses chez moi. Je lis votre avenir dans les constellations et ce sont les astres eux-mêmes qui m’en informent ! » A peine remise de ses émotions, Aisling pince les lèvres d’un air moyennement convaincu. Comme un genre d’horoscope ? Surement grâce à son intuition mystique, la diseuse de bonne aventure sent alors qu’elle devra travailler un peu plus fort pour gagner ses clientes. L’œil un peu fou, elle braque son doigt tatoué sur Aisling, puis sur Robin. « Vous ma grande ! Vous fuyez une ombre qui vous a pourchassée à travers les âges et les continents, et vous craignez de la voir éteindre la lumière de votre avenir… Quant à vous ma petite dame, vous questionnez les mœurs, cheminez sans peur et réparez les cœurs ; mais laissez-vous les autres soulager le vôtre ? » Elle déclame d’une voix assurée. Puis, sans perdre de temps, elle dégaine une petite carte de visite de sa manche, et l’agite sous leur nez. « Sybille Ravenwood pour vous servir. Mes tarifs sont les suivants : dix dollars la question, vingt la prédiction, et trente pour une séance d’initiation à deux. Alors, prêtes à découvrir ce que le dechtin vous réserve ? » Gagnée par étrange excitation - et séduite par sa façon de prononcer ce mot à la manière de Tess, Aisling se penche vers son amie. « My god Robin, c’est totalement vrai ce qu’elle a dit sur moi ! J’suis super curieuse dis tu veux pas qu’on essaie ?! » Elle souffle à son oreille, un peu mal à l’aise à l’idée que l’étrange femme puisse l’entendre… ou pire, lire dans ses pensées.
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
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"With freedom, trippy songs, good friends and aliens, who could not be happy?" @aisling hayes
On s’envole on s’envole on s’envoooole. Ou plutôt on se fait joyeusement trimballer en tout sens telles des rockstars exploratrices navigants ce vaste océan de mains, d’énergie euphorisante et de mélodie électrisante. Mon cœur fait des petits bonds à chaque nouvelle vague, chaque turbulence, on se fait retourner comme des petits pains et jamais ma main ne quitte celle d’Aisling, mon bébé slammeur. Bébé slammeur qui s’agite d’ailleurs quelques secondes en poussant des couinements de souriceau alarmé puis qui, très vite, prend ses marques dans ce nouvel environnement et continue l’aventure en riant à gorge déployée avec toute la fluidité qui la caractérise comme un petit poisson dans l’eau (qu’elle est, soit dit en passant). On est filmé, on rit, on chante, on est fait coucou les p’tits gars aux caméras et soudain, trop tôt, la tête du type de la sécurité apparait devant moi. Alors je proteste ! Essaie de repartir en sens inverse pour un autre de tour de manège ! « VOUS M’AUREZ PAS ! » que j’lui dis. Mais il m’a eu. Plongeant dans la foule, il me tire par les pompes, par les mollets, m’écrase sur mes congénères festivaliers puis me porte en mariée et comme c’est finalement plutôt sympa je m’accroche à son cou en battant des cils avec un grand sourire. Investi d’une mission, il ne tarde cependant pas à me jeter par terre pour fondre sur le prochain slammeur qui arrive rangers en avant et quand une Ailsing aussi survoltée que moi vient me récupérer je saute sur mes pieds et sur elle un peu aussi. « MAIS C’ÉTAIT TROP GÉNIAL ! « I KNOW RIGHT? » «J’AVAIS JAMAIS FAIT CA AVANT ET TOI ? » « Eh bien disons, quelques fois, héhé mAIS LA PROCHAINE FOIS ON SAUTE DEPUIS LA SCÈNE ! » Mais pas tout de suite, tout de suite on est chassé. Alors on court joyeusement le long de la scène et je tape dans les mains tendues de la première ligne qui sont aussi euphoriques que nous et on en finit plus de rire de bon cœur, accrochés bras dessus bras dessous. J’adore la voir comme ça Aisling, aussi carefree. Elle mérite toute la légèreté et la joie du monde et je sens bien qu’avec un petit coup de pouce et beaucoup d’amour, elle se rapproche de plus en plus d’elle-même, mon lapereau irlandais. Alors bien sûr, je jubile plus encore de bonheur.
Et maintenant on a les crocs (normal, après tant d’exaltations) alors on fonce vers le coin bouffe et aussi sec nos yeux cherchent le saint graal. Soudain, je la vois, la petite enseigne de l’extraterrestre à six yeux qui dégouline d’un pot rose et je saute sur place : « La caravane de glace est ici ! » que je m’exclame avec toute la passion et le sérieux de la situation et on s’élance en trépignant. En chemin, je remarque avec joie qu’il y a plein d’options vegan, ce qui est une surprise géniale et aussi une grande source de tourments pour mon coeur affamé qui veut toutessayertoutdesuitemaintenantomgomg. Et voilà que les sushis me font de l’œil, et les tacos, et le hot-dog tofu, les pattes à la bolognaise, le petit taboulé, et la moussaka, la ratatouille, les tortillas, seigneur, il y a même une poutine dégoulinante, et oh ! un pad thaï qui sent fichtrement bon ! I want it all I want it all I want it aaaaall Je me tapote la lèvre, stresse un coup, puis opte pour la glace du début, parce que voilà. Sauf qu’une fois de plus, malheur ! Il y a plein d’options géniales ! Aisling louche (et bave un peu) devant la glace licorne enchantée, puis opte pour le parfum alien power, quant à moi, je ferme courageusement les yeux et pointe au hasard : have a nice trip est donc l'heureuse élue, glace de toutes les couleurs et sûrement de tous les goûts aussi, je pouvais pas mieux tomber. Alors on reprend la route en léchouillant de bon cœur, nez pointés vers le ciel bleu aux nuages cotonneux et vers toutes les devantures de tentes et de caravanes décorées de tête d’alien vert fluorescent clignotant en tout sens aussi. On en prend plein les mirettes et on les garde d’ailleurs grandes ouvertes pour ne pas manquer une miette du spectacle. « Tu veux faire quoi maintenant ? » me demande Aisling et j’ouvre la bouche pour répondre « TOUT » mais tout un coup une dame aux cheveux violets surgit de nulle part et je pousse un cri perçant aussi bien pour cette apparition subite que pour les ongles d’Aisling qui se sont aussitôt enfoncés dans mon épaule. « La question n’est pas de savoir ce que vous allez faire… mais ce que le dechtin a prévu pour vous ! » susurre-t-elle et je la regarde avec les yeux ronds tout en tapotant gentiment mais fermement la main d’Aisling qui ne m’a pas relâché. « Pas de cartes brumeuses ou de fulminations douteuses chez moi. Je lis votre avenir dans les constellations et ce sont les astres eux-mêmes qui m’en informent ! » c’est ça que je veux être quand je serais grande. que je me dis même si je ne vois pas très bien ce qu'il y a de mal avec les cartes. J'aime bien les cartes moi. « Vous ma grande ! Vous fuyez une ombre qui vous a pourchassée à travers les âges et les continents, et vous craignez de la voir éteindre la lumière de votre avenir… » elle dit vrai, c’est bien là mon Aisling ! « Quant à vous ma petite dame (mes yeux jusqu'ici pleins d’étoiles se plissent - pourquoi moi je suis la petite dame, tout de suite ? je questionne, un peu vexée, mais elle reprend) vous questionnez les mœurs, cheminez sans peur et réparez les cœurs ; mais laissez-vous les autres soulager le vôtre ? » Je papillote, elle dit vrai, c’est certain ! Sa longue main tatouée sort une carte de visite de sa manche ample et elle l’agite sous nos nez : « Sybille Ravenwood pour vous servir. Mes tarifs sont les suivants : dix dollars la question, vingt la prédiction, et trente pour une séance d’initiation à deux. Alors, prêtes à découvrir ce que le dechtin vous réserve ? » « My god Robin, c’est totalement vrai ce qu’elle a dit sur moi ! J’suis super curieuse dis tu veux pas qu’on essaie ?! » souffle Aisling à toute allure dans mon oreille comme un chaton réclamant ses biscuits et j’hoche frénétiquement la tête. « ON L’FAIT ! » c'est le dechtin. En plus c’est une expérience sociologique qui promet d’être intéressante et ça me fait penser à un épisode de Roswell où Maria, Liz et Alex vont voir une voyante alors c’est doublement le dechtin !« Et que faites-vous donc… ? » « Ah oui, euuuh, le truc à deux ! Voilà » et, joignant le geste à la parole, je sors mon petit portefeuille et les quelques billets et je les place délicatement dans sa main aux longs ongles noirs. « So be it. La séance peut être éprouvante. Pas de mensonge ou d’enjolivement vaseux avec moi. Seule la vérité quittera mes lèvres. Vous êtes prévenues. Suivez-moi. » Je resserre mon étreinte autour du bras d’Aisling alors qu’on pénètre dans la tente sombre. Dedans, l’ambiance est feutrée et calfeutrée, mystique, envoutante, un brin oppressante. Alors que le drapé en velours se referme derrière nous et qu’on se retrouve dans une obscurité nébuleuse, les premières notes d’une mélodie se faufilent jusqu’à mon tympan et je me redresse vivement en attrapant la main d’Aisling. ♪ If I could, then I would, I'll go wherever you will go. Way up high or down low, I'll go wherever you will go ♪ « Ooooh cette chanson ! » je vibre comme un hamster surexcité en essayant de capter et reconnaitre les vibes pour qu'elle m'envoie et d’un coup c’est limpide comme de l’eau de roche ! (enfin presque) « Twilight ! Pourquoi ça me rappelle Twilight ? OUI elle était passée à la radio quand on rentrait du ciné, tu te souviens ? Mazette, c’était y a dix ans déjà ! Ah, j’m’en souviens comme si c’était hier… enfin non pas du tout ! T’étais team Edward ou Jacob toi déjà ? Moi j’étais team Jasper j’crois… ou Alice… ou Bella. Ah, Bella… Mais j’aimais bien les loups-garous aussi, le coup de la télépathie et de la brotherhood là, c’était cool hein ? Même si j’aurais détesté perso… t’imagines ? Avoir tes bros qui entendent tout ce que tu penses tout le temps ? Brrr ! En plus avec les chansons douteuses que j’ai toujours en tête je crois que qu’ils auraient voulu me tuer, t’imagines ? On se prépare pour la bataille et d’un coup ‘♪ I waant it thaaat way… tELL ME WhYyYY ♪’ non ils m’auraient renié c’est sûr ! Mais y avait une histoire d’amour aussi, non ? Entre un loup qui avait griffé sa copine parce qu’il avait pas contrôlé son pouvoir ou une histoire comme ça ? Je trouve qu’ils auraient dû être plus au centre de l’histoire, tu trouves pas ? Et puis quand ils se transforment en loups et se retransforment en humains là ils auraient pas dû être en mini sorts en jeans, genre… il sort d’où le sort sérieux ? Non c’est nul, ils sont à poils et puis c’est tout, y a pas à - » « Hum hum » je sursaute. Zut je l’avais oublié ! « Ah euh oui pardon héhé, procédez… » « Bien… » Elle finit donc d’allumer son encens, agite sa longue main dans la fumée, coupe sa petite radio pour remplacer wherever you will go par une mélodie plus ésotérique et transportante (même si moi j’étais déjà bien transporté avec The Calling), puis on s’installe et j’en profite pour resserrer mes chignons qui ont migré vers l’arrière de ma tête comme des oreilles dépitées et en fait de même pour Aisling avant de lui sourire en clignant des yeux.
« La mort ! » s’exclame brusquement la voyante et je saute au plafond. Elle a pris ma main et me regarde droit dans les yeux. « Quoi quoi ?? » « Symbolique, s’entend. » « Il s’agirait peut-être de commencer par ça… » je grince peu amène mais elle enchaine : « Quoi que… Ah ! Oui, je vois la fin d’un cycle… le début d’un nouveau… un évènement va provoquer en vous une illumination, une révélation. Il est temps de faire le deuil d’une situation passé. Quelque chose se termine, une rupture professionnelle ou sentimentale peut-être, un changement radical, une nouvelle va arriver pour mettre un terme à une attente… Elle va provoquer un cataclysme émotionnel, ça pourra être une bonne nouvelle, ou une mauvaise… mais cette nouvelle est salutaire, libératrice, et va vous aider à faire table rase de votre passé. De gros changements se préparent pour vous. Il est temps de réaliser certaines choses, vous ne pouvez plus continuer comme cela… » seigneur, je dois tout plaquer et partir sauver des lamas au Pérou « Je vois… un cœur brisé. Quelqu’un vous a fait du tord, n’est-ce pas ? » « Euh, je ne crois pas n- » « Mais votre cœur est brisé ! » Ma foi c’est point faux, en même temps mon cœur il est brisé de naissance mais ça je ne peux pas le dire sans inquiéter mon lapereau irlandais alors je me contente de croiser les mains sur mes genoux croisés eux aussi. « Je vois la perte, le deuil, la déception. Le manque d’une personne chère. Vous vous sentez rejetée, abandonnée, seule. Vous êtes stressée par rapport à un ami à vous, ou quelqu’un de votre famille. » j’épile les petits fils qui dépassent de mon siège en velours. « Vous souhaitez être une femme sur qui l’on peut s’appuyer mais vous êtes sur le point de craquer, si ce n’est pas déjà fait. Je vois beaucoup de débordements, beaucoup de passion. Une profondeur qui peut-être bienveillante… une mission d’âme… vous êtes dechtiné à de grandes choses… aider les gens… les enfants… » « Tout à fait héhé, et les animaux, c’est très important pour moi, j’ai d’ailleurs - » Elle me jette un regard noir et je me tais, la bouche encore ouverte, je crois qu’elle n’aime pas beaucoup être interrompue « Je vois… un homme… » Je me penche vers l’avant, curieuse, regardant dans la paume de main en clignant des yeux pour voir moi aussi de quel homme mystérieux elle parle. « Un lien très fort, un mariage, peut-être ? » Je pouffe si fort qu’elle relève un visage courroucé vers moi et je tente de reprendre mon sérieux. « Et umm, c’est qui cet homme ? » « Il est beaucoup dans sa tête. Vous l’avez connu par le passé, mais votre histoire est restée inachevée. Il y a longtemps, dans une autre vie, peut-être… » Je papillote, songeuse, mais elle enchaine : « Je vois du changement. Il y aura une perte, mais c’est un mal pour un bien. La chance est de votre côté, saisissez les opportunités ou créez-les. Vous avez envie de voyager, de créer, de construire des projets fertiles. Faites une pause, amusez vous, vous trouverez les réponses lors d’un voyage inattendu. Faites le… avant qu’il ne soit trop tard… » et après ce petit discours joyeux elle se tourne vers Aisling et je lui tapote le dos de la main pour lui transmettre mon soutien. « Je vois… un retour aux sources… un voyage… un jeune homme… une relation triangulaire, peut-être… un choix devra être fait, et cela impliquera une rupture. » Je secoue la tête, confiante et chuchote : « Si c’est lui qui doit choisir il te choisira toi c’est sûr ! » « Tss tss ! » Crachote l’autre en me foudroyant du regard et je fronce les sourcils. M’enfin ! « Vous êtes anxieuse et désespérée au niveau sentimental… » je plisse les yeux, je ne l’aime plus tellement d’un coup, il y a une différence entre dire ‘la vérité’ et la cracher narquoisement au visage des gens. Elle l’enchaine encore une fois comme ça et ma paume elle va la retrouver avec un aller-retour dans sa face (en outre très originale et ravissante). « Vous avez bâti sur les expériences douloureuses du passé. Il faut vous débarrasser de tout ce qui vous entrave, vous éloigner de certaines personnes… vous devez aller vers le haut. Trouvez le juste équilibre entre ce qui vous fait peur, ce qui vous empêche de mettre fin à une situation, et votre désir de changement. Couper des liens avec le passé qui ne vous conviennent plus. Vous avez peur de prendre une décision mais vous allez devoir la prendre. Vite. » bon, un peu alarmiste, mais ce message-ci c’est pour le bien d’Aisling, alors va vers le haut mon lapereau, va, va ! « Telle une sirène vous utilisez votre apparence pour charmer les hommes, mais ça ne conduit qu'au chaos, n'est-ce-pas ? Vous passez par une recherche intérieure, vous allez apprendre quelque chose qui vous ancrera. Mais montrez vous prudente. Vous allez apprendre à connaître quelqu’un, ou réapprendre peut-être. Je vois une relation, un ancrage qui vous redonne la force qui est en vous. Oui… le jeune homme… c’est un médecin, ou un guérisseur, peut-être. C’est quelqu’un d’autoritaire, qui prend des décisions. Il porte une charge, un fard d’eau, peut-être se l’impose-t-il à lui même. Pour aller de l’avant, il doit poser cette charge. Un ancien mariage peut-être, ou une blessure du passé. Il est très investi dans vos projets. Il sera très important pour vous. Vous ressentez le besoin d’allez vite, mais prenez le temps. Je vois un duo, vous regardez dans la même direction… quelque chose est entrain de se créer. De la séduction, un bébé peut-être, ou un nouveau départ. Dans vos études, ou votre travail, je vois… une situation difficile, elle empire… c’est irrévocable. Un homme fortuné va jouer un rôle important, il reconnaitra en vous vos atouts. Je vois le temps, et je vois une situation difficile, que vous ne pouvez pas changer, ou que vous ne pouviez pas changer… je vois de la peine, cette situation vous empêche d’aller de l’avant. Y-a-t-il une tension avec votre père, votre mère ? Votre cœur est proche de votre famille, même si vous êtes loin… Je vois… un frère… ou un ami du passé, des tâches de rousseurs… un être chère qui vous manque… est-il troublé par quelque chose ? A-t-il des ennuis ? Vous étiez dans le regret et la mélancolie, votre passé va vous rattraper, vous aurez une décision à prendre. Pour trouver qui vous êtes réellement, vous devez métamorphoser le passé. Prenez des initiatives, faites quelque chose de nouveau. Lâchez cette ancienne structure. Je vois… une prise de conscience fulgurante, ou une décision tranchante qui chamboule tout. C’est la fin de quelque chose… » Silence. Elle souffle longuement, puis un sourire plutôt chaleureux et inattendu traverse son visage : « Des questions ? »
Spoiler:
et un gros merci à toutes les vidéos de voyance que j'ai dû regarder sur youtube et qui m'ont largement inspiré ces prémonitions
codage par amatis et birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
« ON L’FAIT ! » Tranche Robin sans avoir besoin d’y réfléchir et Aisling laisse échapper un couinement ravi et excité en serrant les poings. Voyant son amie fouiller dans son portefeuille, l’irlandaise glisse deux doigts dans ses Dr Martens holographiques pour en tirer un billet tout froissé qu’elle dépose dans la paume nerveuse de leur diseuse de bonnes aventures. « So be it. La séance peut être éprouvante. Pas de mensonge ou d’enjolivement vaseux avec moi. Seule la vérité quittera mes lèvres. Vous êtes prévenues. Suivez-moi. » Et comme ça, elle fait tinter ses bracelets en levant la main pour soulever le lourd rideau en velours violet et les invite à entrer. Luttant contre l’appréhension qui grandit en elle (comment ça éprouvant ? #sendhelp) , Aisling puise un peu de courage dans le bras que Robin a glissé autour du sien et la suit à l’intérieur. Ici, les sons du festival semblent étouffés et il flotte dans l’air une énergie chamanique si crépitante qu’elle est presque palpable. J’sais pas si c’est hyper chrétien tout compte fait… Elle se défile, le corps collé au possible contre celui de Robin pour lutter contre l’envie de détaler. Heureusement son amie s’anime, sautille d’excitation et s’extasie sur la chanson qui passe en arrière fond. « Twilight ! Pourquoi ça me rappelle Twilight ? OUI elle était passée à la radio quand on rentrait du ciné, tu te souviens ? » Dans le cerveau d’Aisling, les souvenirs se brouillent et se distordent, rongés par les drogues qu’elle a consommé comme des bonbons pendant des années. Mais pour une étrange raison, cette soirée lui revient avec clarté. Le sachet de popcorns qu’elles partageaient, l’exaltation contagieuse qui bourdonnait dans la file devant la salle, et comme elles ont mis à profit leur expérience des concerts pour se ruer sur les meilleures places, aussi concentrées que lorsqu’elles fendent la foule en délire pour s’accrocher à la barrière juste sous le nez du chanteur. « Oui !! Oui je m’souviens, j’étais team Edward ! » Le vampire romantique et protecteur à l’énergie calme et au grand cœur, évidemment. Mais Robin, il fallait toujours qu’elle aille s’attacher aux personnages plus atypiques, ceux à qui on ne donnait jamais assez de temps à l’écran et même qu’elle s’en était offensée sur le chemin du retour, lancée dans un monologue enflammé comme en cet instant. Un sourire amusé aux lèvres, Aisling l’écoute disserter sur les pouvoirs des loups-garous et s’inquiéter de ce que penseraient ses frères à fourrure s’ils avaient à endurer le flot de ses pensées ou les chansons des années 90 qui tournent en boucle dans son cerveau en constante ébullition. « T’imagines ? On se prépare pour la bataille et d’un coup ‘♪ I waant it thaaat way… tELL ME WhYyYY ♪’ non ils m’auraient reniée c’est sûr ! » Aisling éclate de rire, les yeux brillants de larmes tandis qu’elle imagine un peu trop clairement Jacob et les autres se boucher les oreilles pour tenter d’échapper à l’appel lancinant des Backstreet Boys. Au moins toi tu leur foutrais pas le cafard… Elle aurait bien répliqué, mais déjà le feu-follet se lance sur l’amour damné de l’un d’entre eux… et leurs minishorts qui apparaissaient toujours de nulle part pour couvrir leur nudité post transformation. « Non c’est vrai mais en même temps j’aimais autant qu’on les voie pas à p- » Elle proteste à son tour, leurs voix s’entremêlant dans le feu du débat, du moins jusqu’à ce que la voyante ne les rappelle à l’ordre d’un raclement de gorge un peu sec. Confuse, Aisling bredouille une excuse en se trifouillant les doigts tandis que la femme aux cheveux violets continue de préparer la séance en allumant encens et bougies.
L’ambiance change aussi vite que la musique, qui s’emplit de notes lourdes et atmosphériques à la fois, le genre à se faufiler un chemin directement dans votre âme pour en tirer vos pensées les plus intimes. Les poumons vaguement compressés, Aisling s’installe cérémonieusement, rassurée uniquement quand les doigts habiles de Robin viennent resserrer ses chignons. Merci, elle articule sans prononcer le moindre son tandis que son amie lui adresse un clin d’œil joueur, en silence toujours, pour ne pas déranger la praticienne qui semble bien concentrée. « La mort ! » Elle s’exclame d’ailleurs brusquement et Aisling sent son sang se glacer dans ses veines en voyant la sorcière agripper la main de son amie. Non ! Pitié ! Vous pouvez pas j’ai besoin d’elle ! Elle s’apprête déjà à supplier, se mettre à genoux s’il le faut, ses grands yeux écarquillés d’effroi. « Symbolique, s’entend. » Un soupir de soulagement relâche la pression sur ses poumons tandis que ses sourcils se froncent d’incompréhension. « Il s’agirait peut-être de commencer par ça… » « Z’auriez pu le dire plus tôt… » Son grommellement de protestation fait écho à celui de Robin, auxquels l’enchanteresse ne semble pas accorder la moindre attention. Ses longs doigts noueux tâtent l’air autour de son visage hanté, libèrent la mélodie oppressante de ses nombreux bijoux tandis qu’elle rattrape le fil de sa prophétie. Elle parle d’un cycle qui s’achève, d’un autre qui recommence, d’un deuil, d’une rupture, et Aisling doit se retenir de toutes ses forces pour ne pas attraper la main de Robin sous la table et lui broyer les doigts pour lui témoigner son soutien. « Vous ne pouvez plus continuer comme cela… » Insiste l’autre, et l’irlandaise se demande si elle a été aveugle au point de ne pas remarquer que son amie est dans la détresse depuis des mois. Rongée par la culpabilité, elle braque ses yeux gris sur Robin, qui semble au demeurant relativement perplexe quant à cette histoire de cœur brisé. Une réaction qui n’ébranle nullement la voyante, dont les prédictions ne s’allègent guère : « Je vois la perte, le deuil, la déception. » Mon Dieu mais qu’est-ce qui nous a pris de rentrer sous cette tente ? La bouche sèche, les ongles enfoncés dans ses paumes déjà moites, Aisling ne peut s’empêcher de penser à Paige et comme Robin s’efforce de repousser le vide qui ronge le cœur de Phoenix et de Leila, oubliant le sien qui a aussi le droit de pleurer la perte de son amie. Les larmes aux yeux, elle esquisse un geste pour prendre l’australienne dans ses bras, mais le regard que la voyante lui adresse en biais sans interrompre son discours l’en dissuade sur le champ. Ce serait p’t-être moins éprouvant si z’aviez un cœur… Elle ne peut s’empêcher de ronchonner intérieurement, puis se mord aussitôt la langue, effrayée à l’idée que cette pensée acariâtre lui vaille la prédiction la plus foireuse de la soirée. Please God help me. Et puis d’un coup, la voix prend un ton plus léger : « Je vois… un homme… Un lien très fort, un mariage, peut-être ? » Les yeux d’Aisling brillent d’excitation alors qu’elle ose enfin relever les yeux pour dévisager son amie. Le cœur en fête, elle ouvre les lèvres pour demander si à tout hasard elle l’aperçoit parmi les demoiselles d’honneur, mais le ricanement de Robin plante un pieu dans ses rêveries. Un peu déçue, l’irlandaise se rappelle que l’australienne a toujours été plus libre et plus moderne qu’elle de ce côté-là. Elle se renseigne toutefois sur l’homme en question, et le regard d’Aisling pétille d’envie face au portrait si romantique que la voyante en dresse. Hélas, elle s’éloigne un peu trop rapidement de cette histoire digne d’une romance Wattpad et conclut avec une petite ordonnance aussi excitante que terrifiante avant de braquer ses yeux perçants sur Aisling.
La gorge nouée et le corps parcouru d’une agitation nerveuse, elle considère sérieusement la possibilité de prendre ses jambes à son cou pour éviter d’affronter les affres terrifiantes de son avenir. Mais la main de Robin vient trouver la sienne et lui donne assez de courage pour tenir au moins le temps de sa phrase d’accroche. Et si elle me parle de mort, métaphorique ou pas, j’m’en fous j’me barre. J’me barre ! Mais lorsque la voyante entrouvre ses fines lèvres prunes, il n’en sort rien de tel : « Je vois… un retour aux sources… un voyage… » Une angoisse familière fourmille sous sa peau tandis que les immeubles gris de Belfast s’impriment dans sa mémoire. Oh non. Pitié pas l’Irlande. J’veux jamais y retourner… La sensation désagréable s’évanouit cependant aussitôt qu’elle entend la suite : « Un jeune homme… une relation triangulaire, peut-être… un choix devra être fait, et cela impliquera une rupture. » Mal à l’aise, Aisling se dandine d’une fesse sur l’autre tandis que le visage de Sid s’impose à son esprit, bientôt remplacé par celui de Harley, la plus belle relation amoureuse de sa vie. « Si c’est lui qui doit choisir il te choisira toi c’est sûr ! » Le murmure confiant de Robin lui arrache un petit rire nerveux et Aisling tord la bouche pour lui répondre le plus discrètement possible. « En vrai il a pas trop eut l’choix… j’l’ai fait fuir elle s’est tirée en pleine nuit ! J’m’en veux encore mais lui il est trop gentil pour m’en vouloir. » « Tss tss ! » Rappelée à l’ordre, elle se redresse comme une écolière prise en flagrant délit et s’éclaircit la gorge pour montrer toute sa bonne volonté, puis courbe l’échine dès que la voyante se décide à contre-attaquer : « Vous êtes anxieuse et désespérée au niveau sentimental… » Merci mais j’ai pas trop besoin d’une boule de cristal pour le savoir ça…, les mots remontent dans sa gorge et meurent sur ses lèvres en un grommellement inintelligible. Imperturbable, la diseuse de bonne aventures reprend son petit discours comme si de rien n’était. Cette fois, ses paroles lui évoquent les drogues, les danses, les photos, Mitchell, le club. Toutes ces erreurs qui lui collent à la peau, ces fantômes du passé qui continuent de la hanter. Chaque fois qu’elle essaie d’aller de l’avant, ils la retiennent comme des chaînes en acier, lacèrent sa chair pour la maintenir engluée dans ce monde gangrené. Mais c’est trop tard, j’ai plus le choix, j’ai merdé… y’a qu’un moyen de quitter l’club et c’est dans un cercueil. Elle ne se sent pas assez forte pour affronter l’autre alternative : partir, fuir Brisbane et ne jamais revenir. Car recommencer une fois de plus à l’autre bout du monde signifierait tirer un trait sur l’amitié de tous ceux qu’elle aime ici. Et ça jamais, jamais de la vie !
« Telle une sirène vous utilisez votre apparence pour charmer les hommes, mais ça ne conduit qu'au chaos, n'est-ce-pas ? » Sortie de nulle part, cette réflexion la ramène au présent et lui arrache un froncement de sourcils un peu incrédule. « Euh… ouai on peut dire ça… j’suppose. » Elle avoue d’une petite voix. Mais l’autre ne l’écoute pas, enchaîne déjà sur une histoire de recherche intérieure et de prudence. Et soudain, c’est son tour de plonger au cœur d’une Wattpad story croustillante : « Vous allez apprendre à connaître quelqu’un, ou réapprendre peut-être. Je vois une relation, un ancrage qui vous redonne la force qui est en vous. » Aisling boit les paroles de la voyante, pondère fébrilement chacun de ses mots à la recherche d’un signe ou d’un symbole. L’ancre ! Le visage de son meilleur ami se dessine dans son esprit tandis que ses joues prennent une teinte rosée. Instinctivement, ses doigts glissent le long de son mollet et s’égarent sur l’ancre qu’il a récemment tatouée sous sa peau. Un symbole de leur amitié, et des sentiments qu’elle nourrit à son égard sans pouvoir se résoudre à les lui avouer. « Oui… le jeune homme… c’est un médecin, ou un guérisseur, peut-être. C’est quelqu’un d’autoritaire, qui prend des décisions. Il porte une charge, un fardeau, peut-être se l’impose-t-il à lui-même. Pour aller de l’avant, il doit poser cette charge. Un ancien mariage peut-être, ou une blessure du passé. Il est très investi dans vos projets. Il sera très important pour vous. » Chaque prédiction avisée ne fait que confirmer son intuition, car c’est Sid qu’elle décrit, c’est lui tout craché ! Le cœur au bord des lèvres, elle s’inquiète tout de même de cette histoire de charge qu’il devrait poser. Elle parle pas d’moi j’espère ? Non parce que ça m’va très bien d’être portée… Mais déjà, la mystérieuse femme abandonne cette idée et en explore une autre : « Vous ressentez le besoin d’aller vite, mais prenez le temps. » Prendre le temps, okay. Elle approuve d’un hochement de tête. « Je vois un duo, vous regardez dans la même direction… quelque chose est en train de se créer. » C’est vrai qu’on est encore plus proche ces derniers temps. On danse, il a arrêté de fumer et de boire pour me soutenir… « De la séduction, un bébé peut-être. » A ses mots, Aisling se fige et place une main fébrile contre sa gorge. « Un bébé ?!!! » Elle exhale, paniquée à l’idée de ce que tout ça implique, plus horrifiée encore de sentir que quelque part, tout au fond d’elle, la prophétie éveille une chaleur presque agréable. Hélas, la voyante ne revient pas sur cette prédiction et creuse plutôt son domaine professionnel. Les joues rouges de honte, la modèle baisse la tête quand elle évoque cette situation difficile et qui empire qu’elle ne connait que trop bien. J’sais plus comment j’suis rentrée là-dedans et j’vois pas comment en sortir… Alors forcément, son intérêt est piqué lorsqu’elle lui laisse entrevoir une issue : « Un homme fortuné va jouer un rôle important, il reconnaîtra en vous vos atouts. » Les sourcils froncés d’incompréhension, Aisling se mordille nerveusement les lèvres. Un mec fortuné ? Mais j’connais personne de fortuné moi alors c’est qui ce type ? Artémis ? Ooooh… ou alors une rockstar ?! Comme si cette révélation cryptique ne suffisait pas, la voilà qui reprend son air hanté et lui parle de sa famille : « Y-a-t-il une tension avec votre père, votre mère ? » Impressionnée, l’irlandaise hoche fébrilement la tête en essayant d’ignorer le froid acide qui danse dans son estomac. « Votre cœur est proche de votre famille, même si vous êtes loin… Je vois… un frère… ou un ami du passé, des tâches de rousseurs… un être cher qui vous manque… est-il troublé par quelque chose ? A-t-il des ennuis ? » Oisín ? Mais j’en sais rien moi j’lui ai pas parlé depuis que j’suis partie ! Assaillie d’une inquiétude renouvelée, Aisling jette un coup d’œil paniqué en direction de Robin et se raccroche à sa main comme à une bouée de sauvetage. « Vous étiez dans le regret et la mélancolie, votre passé va vous rattraper, vous aurez une décision à prendre. Pour trouver qui vous êtes réellement, vous devez métamorphoser le passé. Prenez des initiatives, faites quelque chose de nouveau. Lâchez cette ancienne structure. Je vois… une prise de conscience fulgurante, ou une décision tranchante qui chamboule tout. C’est la fin de quelque chose… » Un tremblement parcourt le corps de l’irlandaise tandis que son cœur s’écrase contre ses côtes comme s’il cherchait à s’en échapper. Le regard délavée par l’angoisse, elle relève les yeux vers le visage de la voyante qui s’apaise doucement sous l’effet d’un sourire étrangement chaleureux. « Des questions ? »
Sa voix douce, presque apaisante, contraste avec les vibrations discordantes qu’elle employait quelques instants plus tôt. « Euh… non, non… ça va, c’est clair. » Aisling bredouille d’une petite voix tandis que les images et les émotions se bousculent dans son esprit. Et soudain, c’est trop de questions, trop d’incertitudes, d’angoisses et de responsabilité. « Enfin y’a p’t-être un ou deux trucs… » Elle s’agite sur sa chaise, plante ses ongles dans son avant-bras pour tenter de dissimuler sa nervosité. « C’est… c’est quoi l’problème avec mon p’tit frère ? » En face, la femme cligne plusieurs fois des yeux, comme si elle ne comprenait pas tout à fait le but de sa question. « Votre petit frère… ? » Soudain, une lueur s’allume dans ses iris enflammés tandis qu’elle secoue doucement la tête, l’air sincèrement désolée. « Je n’ai pu percevoir que ses émotions. Si vous souhaitez obtenir de ses nouvelles, mieux vaut que vous l’appeliez. » La gorge serrée, Aisling secoue la tête. Vous comprenez pas… j’peux pas l’appeler, j’peux pas y retourner. Y’a plus rien pour moi en Irlande. Comme si elle lisait dans ses pensées, la femme lui sourit et pose une main sur la sienne. « Vous savez ma grande… Il y a parfois dans le passé plus d’avenir qu’on ne le pense. » Un sourcil légèrement relevé, Aisling tourne et retourne cette réflexion dans son esprit. Sans trop savoir où la diseuse de bonne aventure veut en venir, elle trouve son conseil plutôt rassurant, presque poétique même. « J’vais essayer de m’en souvenir. » Elle bafouille alors, à la fois consciente et terrifiée de devoir renouer avec ses racines pour mieux s’en libérer. Encouragée, elle libère sa main et vient la glisser sous ses cuisses, s’agite un instant avant de trouver le courage de demander : « Et euh… le gars fortuné là… c’est un musicien c’est ça ? Pis l’autre, celui avec la charge…à tout hasard, il aurait pas des tatouages ? » Les yeux brillants, elle guette intensément le visage de son interlocutrice à la recherche de la moindre altération sur ses traits qui pourrait infuser ses espoirs. « L’avenir est fluide, les voies nombreuses… je vois… oui… une histoire gravée dans la chair… vous trouverez ces personnes exactement là où vous les chercherez. » Un peu déçue, Aisling ne peut s’empêcher de penser que ses réponses brumeuses sont loin de former un manuel pratique pour lui indiquer quel chemin emprunter. Visiblement peu perturbée par l’expression perplexe de sa cliente, la voyante s’appuie contre le dossier de sa chaise, l’air satisfaite et épuisée. Un sourire chaleureux aux lèvres, elle se tourne vers Robin et semble sur le point de conclure tranquillement la séance quand brusquement son regard se voile et ses mains agitées d’un soubresaut se crispent sur la table. Moyennement rassurée, Aisling échange un regard avec son amie et attrape délicatement son bras pour se rapprocher d’elle. « Le cerf-volant s’élance par-delà-les océans… dans la nuit noire, l’étoile du berger guide ses pensées ! » Cette voix d’outre-tombe à nouveau, ce regard absent qui revient doucement à la réalité tandis qu’une main tremblante palpe délicatement sa gorge ridée. « Une figure de votre passé pourrait bien vous revenir, sauf si la mort le trouve en premier. » Conclut-elle aussi sobrement que si elle venait d’achever les prédictions météorologiques de la journée. Cette fois, c’en est trop. Terrifiée à l’idée des bombes que cette drôle de chouette pourrait bien encore sortir de sa manche, Aisling déplie ses longues jambes et se redresse un peu précipitamment. « Bon ben merci pour tout mais nous faut qu'on y aille ! C’est qu’faudrait pas qu’on rate le prochain concert, tout ça. Merci encore et puis euh… prenez soin de vous. Voilà ! » Sans demander son reste, elle entraîne son amie à l’extérieur de la tente et s’éloigne de quelques pas, pressée de mettre le plus de distance entre elles et l’endroit maudit qu’elles viennent de quitter. « My God Robin ! Mais qu’est-ce qu'il lui a pris d’nous sortir tout ça ? » Ses yeux arrondis d’offense se plissent et son corps vibre d’effervescence tandis qu’elle éclate de rire, les mains toujours accrochées aux épaules de son amie. « Une initiation qu’elle disait ! Elle nous a balancé notre vie en pleine face… et en plus j’ai rien compris !! » Elle rigole nerveusement entre deux larmes. N’empêche qu’elle respire déjà plus librement maintenant qu’elles ont retrouvé l’air libre et le regard bienveillant des étoiles. « En vrai ça fait réfléchir, tout c’qu’elle a dit. » Une pensée en amenant une autre, Aisling retrouve son un semblant de calme et libère enfin les épaules de Robin. « D’ailleurs, pourquoi tu t’es marrée quand elle a parlé de mariage ? Ça t'dirait pas genre de rencontrer un gars qu’t’aurais envie d’épouser ? »
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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
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Robin-Hope Berry
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TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
« Un bébé ?!!! » le cri étranglé d’Aisling qui me fait sursauter. Faut dire que j’avais un peu décrochée face aux prophéties à rallonge de notre hôte envoutante, mes yeux se perdant sur ses longs ongles noires qui s’agitaient et sur les épais rideaux de velours violets et mon esprit s’évadant dans une direction différente à chaque nouvelle phrase prononcée. Je toussote et me redresse un peu sur moi-même et j’essuie pas discrètement la bave au coin de mes lèvres mais presque. Qu’est ce qu’il se passe ? je demande par la pensée, mon regard allant de la conteuse de bonnes (mauvaises) aventures à mon amie stupéfiée, mais étrangement personne ne me répond. Bon. Je comprends néanmoins qu’au milieu des sonnettes d’alarme à tire larigot, la possibilité d’avoir un marmot semble dépasser tout entendement pour ma jeune amie. Et c’est bien compréhensible : how could she have a baby? she is baby! … même si à la réflexion elle est déjà une bonne maman chat pour Halloween et quand on y pense qu’est ce qu’un bébé humain si non un bébé chat moins poilu et moins mignon alors je suis sure que - « Un homme fortuné va jouer un rôle important, il reconnaîtra en vous vos atouts. »- que je me suis à nouveau égarée, elle est passée à autre chose. Je me frotte la nuque. Focus Robin, focus. Alors la dame saute du sugar daddy au actual daddy et demande si Aisling a des tensions avec sa famille, parle d’un ami Weasley qui aurait des soucis, et Aisling semble très préoccupée. Je lui tapote sa main libre comme soutien. « Je vois… une prise de conscience fulgurante, ou une décision tranchante qui chamboule tout. C’est la fin de quelque chose… » Bah, la fin de quelque chose c’est jamais rien que le début d’une autre, que je songe avec un petit haussement d’épaule pour relativiser, apparemment toujours convaincu qu’on peut toutes s’entendre par la pensée. « Des questions ? » « Euh… non, non… ça va, c’est clair. » Ah ouai ? Moi j’ai pas trouvé ça clair du tout ! Mais peut-être que je n’étais pas assez concentrée… Au final elle m’entend peut-être, ma tarte au sucre, parce qu’elle demande à la magicienne des précisions sur son petit frère (le Weasley, je présume) et sur le sugar daddy (l’homme fortuné). Je tends l’oreille, curieuse, mais là encore les réponses me laissent pantoises. « Il y a parfois dans le passé plus d’avenir qu’on ne le pense. » et « L’avenir est fluide, les voies nombreuses… je vois… oui… une histoire gravée dans la chair… vous trouverez ces personnes exactement là où vous les chercherez. » Erf. Même moi qui adore essayé de comprendre l’insolite et le mystique je suis atterrée par le manque de clarté. En plus c’est pas vrai qu’il y a dans le passé plus d’avenir qu’on ne le pense. Le passé il est dans le passé et puis c’est tout, se faire des nœuds au cerveau et au cou à trop se retourner c’est un coup à pas voir ce qu’il y a juste devant et foncer droit dans un ravin. J’ai les sourcils froncés maintenant, mince alors elle m’aurait presque contrarié ! Je commence même à me demander si nous n’avons pas affaire à un charlatan. « Okay, bon bah on y va nous, merci pour euh, tout ça et – AH ! » Sa main qui agrippe brusquement mon poignet, ses yeux qui se sont perdus dans le vague et sa bouche qui débite à tout allure d’une voix d’outre-tombe : « Le cerf-volant s’élance par-delà-les océans… dans la nuit noire, l’étoile du berger guide ses pensées ! » Je cligne des paupières, les yeux tout ronds, ma sentant Harry Potter face à Trelawney. Elle m’en devient plus sympathique mais aussi plus terrifiante « Une figure de votre passé pourrait bien vous revenir, sauf si la mort le trouve en premier. » Ah bah super ! J’ai le cœur qui cogne contre ma cage thoracique et mon cerveau qui repasse à toute allure tous les visages que j’ai pu connaître dans ma vie ou plutôt ceux qui viennent d’un autre continent ou qui étaient en voyage et qui - « Bon ben merci pour tout mais nous faut qu'on y aille ! C’est qu’faudrait pas qu’on rate le prochain concert, tout ça. Merci encore et puis euh… prenez soin de vous. Voilà ! » Aisling qui met poliment mais fermement un coup de balais dans ma toile d’araignée mentale et me chope par le bras en se redressant, me soulève sans mal au passage (bigre qu’elle est grande !) et m’entraine rapidement hors de la tente où le soleil couchant et le vent du crépuscule viennent me chatouiller le museau. « My God Robin ! Mais qu’est-ce qu'il lui a pris d’nous sortir tout ça ? » je me plaque la main sur la bouche en sentant mes lèvres s’étirent tout grand et bientôt j’éclate de rire et l’hilarité d’Aisling se joint à la mienne. « Elle nous a défoncé ! » « Une initiation qu’elle disait ! Elle nous a balancé notre vie en pleine face… et en plus j’ai rien compris !! » « Moi non plus, j’crois que tout le monde va crever mais j’suis pas sûre » je rigole toujours en me tenant les côtes maintenant, me balançant légèrement d’avant en arrière, les mains d’Aisling sur mes épaules puis elle essuie une larme au coin de son œil. « En vrai ça fait réfléchir, tout c’qu’elle a dit. » Je prends une grande inspiration pour essayer de retrouver mon calme et j’appuie mes paumes sur mes paupières « Ah… oui, un peu, c’est vrai » que j’accorde de bonne grâce en laissant mes bras retomber le long de mon corps et avec eux quelques paillettes qui étaient sur mon visage. « D’ailleurs, pourquoi tu t’es marrée quand elle a parlé de mariage ? Ça t'dirait pas genre de rencontrer un gars qu’t’aurais envie d’épouser ? » Je lui souris joyeusement. « J’l’ai déjà épousé mon gars que je voulais épouser. Enfin, pas que je comptais épouser qui que ce soit mais tant qu’à faire, ça pouvait être que lui ! Bon et puis c’était surtout pour que je reste aux Etats-Unis, aussi. Mais c’était quand même un sacré beau mariage ! Dans un musée, en pleine nuit, avec nos amis et des bougies, et ça s’est fini en course poursuite avec le gars de la sécurité, ah on s’est vraiment bien marré » d’ailleurs, je rigole, le nez pointé vers le ciel, me souvenant de cette épopée et du grand fou rire que ça avait été « J’avais une belle robe blanche vintage avec petit corsage et voile en dentelle et le tralala (qui était en fait un costume de leur troupe de théâtre mais on n’y voyait que du feu) et ughhh, t’aurais vu mon mari dans son costard de dandy, c’était une vision j’te jure ! » je me suis croqué la lèvre, le regard dans la vague, ou plutôt dans mes souvenirs, et puis mes gros yeux bleus ont glissé vers mon amie, interrogateurs. Pourquoi je parlais de lui déjà ? Ah oui ! « Pis t’sais j’aime bien tout essayer au moins une fois, alors voilà, c’est fait ! Parce que dans les faits le mariage au sens traditionnel du terme, moi ça m’dit rien du tout. Je trouve ça bizarre et oppressant comme sentence à vie. Ou alors faudrait que ce soit avec quelqu’un que j’adore mais pour qui j’suis sûre d’avoir aucun sentiment romantique… peut-être… » je me tapote le doigt avec l’indexe et j’hausse les épaules « Tu voudrais te marier t- » et puis brusquement je me raidis et un hennissement horrifié s’échappe de ma gorge alors qu’une pensée terrible me frappe de plein fouet « Hhhhhhh !!! Attends bouge pas ! » je me précipite à nouveau dans la tente et plaque le revers de ma main sur la table en face de la voyante. « Euh, excusez-moi ? » fait le mec installé à côté de moi pour sa séance « Vous êtes excusés vous inquiétez pas. Madame ! Faut que vous me disiez ! Le gars qui s’élance à travers les océans dans la nuit noire, est-ce que c’est mon mari ? » Elle a une petite tête de chouette offensée quand elle pose son regard perçant sur moi. Je secoue impatiemment ma main pour l’inviter à y lire plus précisément « Est-ce qu’il était tall dark and handsome répondez c’est important ! » Elle se racle délicatement la gorge « Ça ne marche pas comme ça, mademoiselle. » Et puis après m’avoir fixé un instant dans les yeux elle soupire et je sais pas si c’est par pitié ou parce qu’elle craint pour sa vie mais au final elle décide de continuer : « Très bien. Mais notez que je n’ai pas vu cette personne, je l’ai simplement ressenti. Son âme est rugueuse mais son cœur est tendre. Il a connu la faim et le froid et… » « Quoi ? » « Eh bien, il y a une histoire de poissons qui forniquent, écoutez je n’en sais pas plus, maintenant s’il vous plait, disposez ! » Je pouffe. « Okay, merci. Bonne soirée m’sieur dame… et bon courage ! » que je susurre ensuite à l’oreille du gars, chafouine, avant de ricaner machiavéliquement. Après je suis dehors et je me campe devant Aisling « J’crois pas que c’était mon mari l’cerf volant. Elle a dit il a l’âme rugueuse et le cœur tendre et lui c’est plutôt l’inverse. Eh regarde, y a une grande roue, on la fait ? » Je passe mon bras autour du sien et je sautille vers l’attraction. « La vue sera sûrement incroyable et on pourra repérer où on a envie d’aller après. » Dans la file d’attente, je cours légèrement sur place pour réchauffer mes guiboles à l’air. « Mais eh t’sais ma sirène en sucre faut pas trop s’en faire pour tout ce qu’elle a dit parce qu’en vrai le meilleur moyen de prédire l’avenir, c’est de le créer ! » Je me met sur la pointe des pieds et je dépose un bisou sur sa joue pailleté « Ça et demander aux étoiles aussi… on disait quoi déjà ? Ah ouai ! T’as envie de te marier toi ? Vas-y dit, ce serait quoi ton mariage parfait ? Avec une rockstar Max emo sur scène et un décor vampirique autour ? héhé »
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Les yeux de Robin pétillent comme des billes astrales quand elle lui confie : « J’l’ai déjà épousé mon gars que je voulais épouser. Enfin, pas que je comptais épouser qui que ce soit mais tant qu’à faire, ça pouvait être que lui ! » Ceux d’Aisling s’arrondissent tandis que la nouvelle se fraie un chemin dans son esprit. Attends Robin… t’es mariée ?! Le cœur vibrant d’envie, elle boit ses paroles alors que l’australienne lui dépeint un mariage spontané aux Etats-Unis, dans un musée, sous les étoiles. Un mariage à l’image de son amie, qui ne pouvait se finir qu’en courant pour échapper au gardien de nuit. « Nooon ! Mais tu me l’avais jamais dit ! » Il n’y a pas de reproche dans sa voix, juste une envie d’en savoir plus à laquelle la rouquine répond aussitôt. « J’avais une belle robe blanche vintage avec petit corsage et voile en dentelle et le tralala (qui était en fait un costume de leur troupe de théâtre mais on n’y voyait que du feu). » D’abord rêveuse, Aisling plisse légèrement le nez en apprenant que la belle robe de mariée n’était en fait qu’un costume de théâtre. Mais à en voir le sourire rayonnant qui flotte sur sa frimousse pailletée, ce détail fait vraisemblablement partie du charme de sa soirée. Alors elle se détend, rit avec elle, tente d’imaginer un beau jeune homme aux yeux sombres dans un costume de dandy, si séduisant que son seul souvenir parvient encore à bouleverser son amie. Elle n’y arrive pas vraiment, son visage trop flou dans cette scène qu’elle voudrait mieux se représenter à défaut d’avoir pu y assister. Elle est d’ailleurs sur le point de lui demander des photos quand le regard songeur de Robin se fixe soudain au sien, une question dans le fond de ses yeux pâles. Elle semble y trouver sa réponse car elle enchaîne aussitôt, l’air de rien : « Pis t’sais j’aime bien tout essayer au moins une fois, alors voilà, c’est fait ! » Elle le sait oui. Y’a toujours un goût d’aventure qui pulse dans ses veines, à Robin. Un souffle de renouveau qui l’enveloppe et emporte parfois les autres avec elle. Sauf qu’Aisling n’a jamais vu le mariage comme une aventure, plus comme une certitude qui fait un peu flipper et un peu rêver tout à la fois. « Parce que dans les faits le mariage au sens traditionnel du terme, moi ça m’dit rien du tout. Je trouve ça bizarre et oppressant comme sentence à vie. Ou alors faudrait que ce soit avec quelqu’un que j’adore- » Oui… c’est un peu le but, elle songe avec un sourire « mais pour qui j’suis sûre d’avoir aucun sentiment romantique… peut-être… » Surprise, Aisling fronce les sourcils d’incompréhension. Mais… c’est quoi l’intérêt d’épouser un gars dont t’es pas amoureuse ? Et puis… t’es pas déjà mariée de toutes façons ? Nageant en pleine confusion, elle n’a toutefois pas le temps de lui exposer ses interrogations car Robin enchaîne aussitôt : « Tu voudrais te marier t- » Ben oui quand même… Sa bouche s’ouvre pour articuler sa réponse, mais les mots restent coincés dans sa gorge, coupés par le hoquet terrifié qui s’échappe soudain des lèvres de son amie et lui froissent le cœur. « Hhhhhhh !!! » « Robin… ?!! » Elle implore d’une voix tremblotante en la dévisageant de ses grands yeux arrondis de crainte. « Attends bouge pas ! » « Mais tu- » Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’il est déjà trop tard. Animée d’une énergie étrange, la petite australienne fait volte-face et disparaît aussitôt derrière les épais rideaux de velours, droit dans l’antre de la sorcière.
Vaguement inquiète, Aisling hésite à la suivre mais reste bien sagement sur place comme on le lui a demandé. Et… si elle revient pas ?! Mal à l’aise, l’irlandaise croise ses bras autour de sa taille pour se tenir chaud et dissimuler les grandes ouvertures de sa tenue échancrée, se dandine d’un pied sur l’autre en jetant des coups d’œil nerveux aux groupes hilares qui la dépassent dans un sens comme dans l’autre. Euphoriques, les festivaliers ne lui prêtent heureusement pas la moindre attention. Du moins jusqu’à ce qu’un type accroche son regard au loin. L’œil vitreux, le sourire vacillant. Un pressentiment désagréable enfle dans les tripes et elle se détourne aussitôt, pas assez rapidement toutefois. Du coin de l’œil, elle le voit prendre une goulée de sa boisson avant d’avancer d’un pas moyennement stable dans sa direction. Oh non. Oh non, non, non, non. Le cœur s’emballe dans sa poitrine, la panique rampe sous sa peau, remonte jusqu’à sa gorge et… retombe aussitôt. Car quelques instants avant qu’il ne l’atteigne, Robin apparaît comme un bouclier entre eux, les poings sur les hanches, ses petites épaules trapues contractées, les pensées toujours aussi effervescentes. « J’crois pas que c’était mon mari l’cerf-volant. » « Ah non ? » « Elle a dit il a l’âme rugueuse et le cœur tendre et lui c’est plutôt l’inverse. » « Oh… ben tant mieux ! » Une paume à plat contre sa poitrine encore agitée, Aisling laisse échapper un soupir soulagé tandis que son attention s’éloigne du type louche qui semble se détourner (menaçant… ou dépité ?) pour se reporter sur les propos de son amie. Mais euh… pourquoi il traverserait les océans ton mari, il est pas avec toi ici ? Une fois encore ses lèvres s’entrouvrent et se referment, le bec clouée par l’appel de leur prochaine épopée. « Eh regarde, y a une grande roue, on la fait ? » La gorge nouée, Aisling lève les yeux vers l’immense manège éclairé. Les grandes roues l’ont toujours fait rêver. Petite, elle aurait donné n’importe quoi pour y monter. Arrivée en Australie, elle ne s’était pas privée. Mais après l’avoir vu s’effondrer à Halloween il y a quelques années, puis être restée coincée tout en haut en compagnie de Sid, elle a préféré s’en tenir éloignée. Pourtant, lorsque Robin passe son bras autour du sien pour la déloger du petit lopin de terre où elle s’enracinait, Aisling sent que c’est peut-être le moment d’y retourner. « On la fait ! » Elle répond avec un hochement de tête déterminé, resserre sa prise autour de son bras pour y puiser tout le courage dont elle aura besoin. « La vue sera sûrement incroyable et on pourra repérer où on a envie d’aller après. » « Bonne idée ! » Le nez pointé vers le ciel et les guirlandes fluorescentes décorant le manège, Aisling sent peu à peu son appréhension la quitter. « Oh regarde ! Les nacelles on dirait des petites soucoupes ! » Emballées, elles pressent le pas et se faufilent dans la queue pour attendre leur tour.
Avec le début de soirée, un vent marin souffle son air frais contre leurs nuques et Aisling regrette de ne pas avoir emporté des guêtres pour se réchauffer. « Mais eh t’sais ma sirène en sucre faut pas trop s’en faire pour tout ce qu’elle a dit parce qu’en vrai le meilleur moyen de prédire l’avenir, c’est de le créer ! » Prêche Robin en gesticulant pour se réchauffer. « J’sais bien mais… j’sais pas, j’y crois quand même un peu à ces trucs-là. » Elle réplique avec un petit haussement d’épaules, la bouche tordue alors que les prédictions flippantes de la méchante chouette lui reviennent toutes emmêlées. Jusqu’à ce que la petite main de Robin attrape son épaule pour se hisser sur la pointe des pieds. Doux et léger, le contact de ses lèvres sur sa joue la déconcerte assez pour qu’elle en oublie ses angoisses, et un sentiment agréable fleurit dans sa poitrine tandis qu’une teinte rosée se peint sur ses pommettes. Un sourire touché au coin des lèvres, elle se tourne vers son amie pour la remercier, ne trouve pas les mots, se contente de recoiffer une mèche blonde-rousse qui s’était échappée de ses chignons pour s’entortiller dans son serre tête à antennes de petite alien en herbe. « Ça et demander aux étoiles aussi… » « Et aux cartes, comme la mère de Maria ! » Elles pouffent, les yeux brillants de la scène qu’elles se remémorent. Et alors il devient plus facile d’ignorer le froid, et l’odeur intense de weed que partage généreusement leur voisin de derrière. « On disait quoi déjà ? » Demande Robin alors qu’elles tendent leurs billets à l’opérateur. « Ah ouai ! T’as envie de te marier toi ? Vas-y dit, ce serait quoi ton mariage parfait ? Avec une rockstar Max emo sur scène et un décor vampirique autour ? héhé » Les questions fusent tandis qu’elles montent dans la nacelle et l’embarras qu’elles font naître dans la poitrine d’Aisling fournit une telle distraction qu’elle en oublie d’avoir peur. « Ça m’irait bien tu crois ? » Un petit sourire empreint de timidité flotte sur ses lèvres alors qu’elle se contorsionne pour s’installer confortablement sur le siège avant que l’opérateur ne referme la porte derrière son amie. « En vrai j'en sais rien… Enfin si, j’sais un peu ! » Elle réalise brusquement en plaçant une main devant ses lèvres pour étouffer un petit rire mutin. « J’voudrais une demande en mariage qui s’oublie pas, genre en haut d’un immeuble abandonné ou sur scène pendant le concert de mon groupe préféré du moment. » Elle s’autorise à rêvasser, des étoiles dans les yeux et un sourire un peu absent au coin des lèvres. « J’voudrais porter une belle robe blanche aussi… puis j’serais pas contre une rockstar Max emo ouai. M'enfin faudrait qu’il soit grand, beau et gentil, qu’il ait des tatouages et une voix douce, ça c’est sûr. » Un visage se dessine dans son esprit, de grands yeux clairs, un regard tendre, les mèches noires balayant ses pommettes. Le cœur d’Aisling remonte dans sa gorge mais ce n’est pas uniquement à cause du manège qui vient de redémarrer. « Faudrait qu’on soit amoureux surtout. » Elle souffle en baissant les yeux, un sourire timide et résigné au coin de ses lèvres. Parce que l’amour, elle n’est pas certaine de le trouver, et encore moins de le mériter. « J’ai failli être mariée tu sais ? » Elle lance alors que la nacelle continue de s’élever. « En Irlande. Mes parents voulaient m’trouver un gars dans mon église pour pas que j’finisse comme ma sœur… c’est pour ça que j’suis partie. » Ses sourcils se froncent à mesure que les mots lui échappent, allègent son cœur comme pour le libérer après les avoir trop longtemps gardés. Persuadée qu’elle ne pourrait pas trouver l’amour dans les ruelles grisâtres de Belfast, elle s’était enfuie pour tenter sa chance ailleurs. Malgré les milliers de kilomètres, elle n’a pas vraiment l’impression de s’en être rapprochée. Mais au moins, elle peut continuer à rêver. D’une romance épique, d’un héros des temps modernes qui viendrait l’arracher à son existence et lui composerait des chansons d’amour. D’une cérémonie immense en compagnie de tous les gens qu’elle connaît ou bien d’un mariage spontané, juste elle et l’élu de son cœur, dans un cocon mignon et secret. Elles sont hautes dans le ciel désormais. Partout autour d’elles et à leurs pieds, les lampions et décors du festival luisent comme tout plein de lucioles colorées. « Oh regarde ! » Du bout du doigt, l’irlandaise pointe un petit groupement de stands quelques mètres plus bas, entre les scènes et le camping. Lumineux et soigneusement décoré, il ressemble à un minuscule village de Roswell au cœur du festival, plein de petites bizarreries atypiques, souvenirs farfelus et mets créatifs à déguster. « On pourrait y faire un tour après ? » Elle propose, curieuse de poursuivre leur exploration, ravie à la perspective de cette nouvelle aventure qui commence à se dessiner. Alors elle pousse un soupir et se détend, le dos appuyé contre le dossier de leur petit banc rembourré. Un sourire aux lèvres, les yeux écarquillés pour bouffer toutes les couleurs phosphorescentes qu’on veut bien lui présenter, Aisling vibre en rythme avec la musique basse et atmosphérique qui ronronne au loin, les secousses discrète de la roue mécanique, la présence rassurante de son amie. « Mais euh… Robin ? » Elle lui demande après un moment. « Comment ça s’fait que je l’ai jamais rencontré ton mari ? Et pourquoi faudrait qu’il traverse l’océan pour te retrouver, il vit pas en Australie ? »
Et soudain une grande explosion pour ponctuer sa question. Les pupilles s’agrandissent d’un coup, système nerveux à cran, les mains se plaquent contre les oreilles et le cœur s’écrase contre sa poitrine. Les sons proviennent de loin, distordus, saveur de fer, odeur de guerre. L’espace d’un instant, elle n’est plus sur la côte australienne mais dans une rue sinueuse de Belfast. Et la clameur joyeuse qui s’élève autour d’elle résonne comme les hurlements de la foule se jetant à couvert pour éviter les tirs de l’armée britannique. Jusqu’à ce rire éclatant qui n’a rien à faire là et la pousse à relever précautionneusement la tête. Tourné vers le ciel, le visage de Robin reflète les couleurs qui s’y peignent. Alors lentement, Aisling se déplie. Lentement, son cœur reprend un rythme plus régulier alors que ses yeux se tournent vers l’étendue sombre au-dessus de leurs têtes et découvre les dessins enflammés que les feux d’artifices tracent dans la nuit noire. C’est la première fois qu’elle peut profiter d’un tel spectacle sans sombrer dans une crise de panique. La première fois qu’elle est assez sobre pour appuyer ses paumes sur ses oreilles et adoucir les sifflements qui l’angoissent tant. « C'EST TELLEMENT BEAU T'AS VU ?! » Qu’elle braille alors, un sourire aux lèvres et dans les yeux, pour être certaine d’être entendue. La musique reprend de plus belle. Prenante, profonde, vibrante, elle atténue les claquements assourdissants, rythme les éclaboussures scintillantes comme des étoiles qui virevoltent devant leurs yeux ébahis. Le cœur en fête, l’irlandaise attrape le bras de Robin et la serre tout contre elle puis tend la main pour immortaliser le tout avec une petite story, filtre alien oblige. Trop tôt, la grande roue termine son tour. Et trop tôt, les petites extraterrestres pailletées se font aspirer par la foule. Pas très rassurée, Aisling s’accroche aux épaules de Robin qui fonce en éclaireur et semble savoir exactement où se faufiler pour rejoindre le village alien. Jusqu’à ce qu’un essaim de filles un peu éméchées leur foncent dessus et l’obligent à lâcher prise. D’un coup, l’angoisse remonte alors qu’elle tourne sur elle-même dans l’espoir d’apercevoir sa minuscule amie. C’est peine perdue. Déjà d’autres groupes se pressent et occultent complètement sa vue. « Robin ? » Elle appelle timidement, pour ne pas déranger. Un nouveau claquement retentit dans les airs, déchire le silence, ses tympans, sa paix. J’suis pas en Irlande, j’suis pas en Irlande, j’suis pas en Irlande. Elle se répète pour se rassurer, sans pouvoir s’empêcher de lancer autour d’elle des regards terrifiés. Lorsque le pétard suivant retentit et dessine la silhouette inquiétante d’un ovni, Aisling comprend que les anglais ne sont pas à craindre cette fois-ci. Oublie la guerre de religion, c’est une invasion d’extraterrestre !!! « ROBIIIIIIIN ?! » Elle s’égosille en bousculant sans vergogne quiconque ose se dresser en travers de son chemin, complètement paniquée. Les visages défilent et se succèdent, inquiétants. Les rires et les déguisements se confondent, perturbants. Des aliens se mêlent aux humains, grands corps pailletés brandissant des bâtonnets luminescents. Le souffle court, le cœur en panique, les nerfs en boule, Aisling pivote sur elle-même, revient sur ses pas, fait des petits tours sans plus oser souffler le moindre son, persuadée de devoir se tapir dans l’ombre des festivaliers, échapper à la menace qui plane et explose dans le ciel en un millier d’étincelles colorées. Lorsqu’elle retrouve enfin son amie, ses cheveux couleur fraise et sa petite silhouette bringuebalée par des passants bien plus grands, sa raison s’est complètement carapatée. « T’étais où ? T’étais où ? J’te cherchais partout !!! » Nouveau claquement dans son dos, nouveau flash de lumière devant ses yeux. « Eeeeeek! » Petit cri aigu accompagné d’un sursaut tandis qu’elle porte ses mains à son crâne en se baissant pour se protéger. Une fois la menace écartée, elle braque ses pupilles hantées sur le visage de son amie. Les bras agités de tremblement, elle agrippe ses épaules et lui dit très sérieusement : « Fais la danse Robin. J’dois être sûre ! » Sûre que j’suis pas en train de délirer. Sûre que c’est toi et pas Nasedo. D’un commun accord, elles se lancent. Okay. Okay. L’air concentrées, les yeux dans les yeux, elles enchaînent les premiers mouvements… jusqu’à ce que Robin s’emballe et se lance dans un freestyle enjoué à des lieues de la chorégraphie qu’elles avaient élaboré plus tôt dans le cas précis où elles rencontreraient cette situation. « Mais… mais c’est pas ça du tout qu’est-ce que tu fais ?! » Son ton paniqué se transforme en halètement de compréhension quand elle réalise que son pire cauchemar (pour aujourd’hui du moins) vient de se réaliser. « Tu… » n’est pas Robin… Il est désormais évident que ce n’est plus son amie en face d’elle mais ce fourbe de Nasedo, qui a volé ses jolis traits dans l’espoir de se rendre plus sympathique. C’est raté. Les paumes précautionneusement levées devant elle, Aisling jette un coup d’œil angoissé à la ronde et fait un petit pas en arrière. « Oh… mon dieu, non… » Elle devrait probablement faire semblant de le croire, rire un coup, prétexter devoir récupérer quelque chose dans leur tente pour semer le doute et le shapeshifter dans la foule, s’enfuir en lui laissant croire qu’il l’a bernée le plus longtemps possible. Seulement elle n’y arrive pas. Car un éclat lumineux flambe dans le ciel et se reflète dans les orbes pâles et cruels de l’extraterrestre. « Nasedo... » Elle exhale en portant une main tremblante à sa gorge alors qu’il plisse les yeux comme il le fait si souvent pour étudier ses proies. « hELP! » Elle hurle alors en se jetant en arrière, oubliant toute dignité (si toutefois cette notion lui a déjà importé). Dans sa hâte, elle trébuche sur quelqu’un et tombe sur le sol. « Ohmygodohmygodohmygod » Ses doigts agrippent la terre meuble, ses jambes s’agitent et une litanie de supplications inintelligibles s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle recule pour tenter d’échapper à la créature qui avance inexorablement vers elle. « Pitié, j’sais rien du tout, j’vous l'promets ! » Autant pour la tentative de sauvetage calme, discrète et efficace….
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
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phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
« En vrai j'en sais rien… Enfin si, j’sais un peu ! » Langoureuse, elle hésite un instant, puis un petit gloussement mutin s’échappe de sa gorge alors qu’elle décide de se laisser aller et moi j'hoche vigoureusement la tête pour l’encourager avec les yeux à la fois ronds et plissés « J’voudrais une demande en mariage qui s’oublie pas, genre en haut d’un immeuble abandonné ou sur scène pendant le concert de mon groupe préféré du moment. » « ou alors la scène EST le haut d’un immeuble abandonné et le gars qui fait sa demande EST le chanteur de ton groupe préféré du moment ! » toujours le chanteur, les jolies filles comme Aisling qui rêvent de romance et de grandeur vont pas pour le bassiste, c’est une loi intergalactique. « J’voudrais porter une belle robe blanche aussi… puis j’serais pas contre une rockstar Max emo ouai. M'enfin faudrait qu’il soit grand, beau et gentil, qu’il ait des tatouages et une voix douce, ça c’est sûr. » « Du coup plutôt Zan mais sans le côté lascar des cités, entendu ! » oui oui, je me fais une petite liste mentale (que j’oublierai dans 3,5 secondes exactement) pour être à l’affût de son futur mari. Je commence d’ailleurs à jeter des petits coups d’œil autour de nous, on sait jamais, on est à un festival après tout. Mais on est en haut d'une grande roue en pleine nuit alors faut avouer que je vois pas grand chose. « Faudrait qu’on soit amoureux surtout. » Mon regard se tourne à nouveau vers elle, elle semble soudain timide (enfin plus timide que d’habitude) et je me demande tout à coup si elle a déjà été amoureuse. Mais avant que je puisse poser la question, elle me sèche sur place : « J’ai failli être mariée tu sais ? » « QUOUA ? » croassé-je, si séchée que j'en suis desséchée « En Irlande. Mes parents voulaient m’trouver un gars dans mon église pour pas que j’finisse comme ma sœur… c’est pour ça que j’suis partie. » je reste interdite une ou deux secondes, la dévisageant sans piper mot tellement je suis ébahie et stupéfaite, et puis ensuite un immense sourire espiègle surexcité me fend le visage et je pousse son épaule : « Aisliiing, c’est super romantique ! J’te savais pas siiiii… mais t’es carrément une héroïne de livre ! Et j’veux le lire ! Genre tout de suite ! » or je ne lis ja-mais, c’est donc bien que son histoire est tout à fait passionnante ! « Tu sais, parfois s’en aller c’est la chose la plus courageuse qu’on puisse faire ! (et je parle en connaissance de cause) Être fidèle à son cœur, c’est la plus belle fidélité qui soit ! » je voudrais quand même lui demander si il n’y avait vraiment aucun rouquin mignon à Belfast et tout de même j’en doute mais elle pointe soudain son doigt sous mon nez pour montrer quelque chose et je perd le fil. « Oh regarde ! » Suivant son long bras fin tendu du regard je finis par remarquer un petit village style Roswell tout plein de lumières fluorescentes et soucoupes volantes clignotantes au dessus de petit restaurant à la Crashdown Café et mes yeux s’arrondissent d’émerveillement « Par Antar c’est de toute beauté ! » « On pourrait y faire un tour après ? » « Obligé ! » La roue grince, nous secoue un petit peu en montant et pendant quelques secondes on reste silencieusement à apprécier le spectacle, la musique et le vent de liberté qui ébouriffe nos cheveux alors qu’on est on top of the world. Je ferme les yeux. « Mais euh… Robin ? » « Moui ? » « Comment ça s’fait que je l’ai jamais rencontré ton mari ? Et pourquoi faudrait qu’il traverse l’océan pour te retrouver, il vit pas en Australie ? » Les paupières toujours close je laisse échapper un petit ricanement sage « Ha ha, douce enfant, eh bien parce qu’il est à l’autre mon bout du monde, mon mari. Pour me retrouver ‘faudrait qu’il traverse bien des océans ouai. » Je lui jette un coup d’œil « Il est aux États-Unis. » je précise plus concrètement.
Soudain, un feu d’artifice explose dans le ciel et je relève vivement la tête. Les couleurs pétillent dans la nuit noire, se mélange aux étoiles scintillantes et c’est à couper le souffle de magie. Je regarde tout ça avec les yeux écarquillés et j’en prends plein les mirettes et l’émotion. Du moins jusqu’à ce qu’Aisling me fasse sursauter en me criant dans les oreilles « C'EST TELLEMENT BEAU T'AS VU ?! » « AH ! euh oui oUI C’EST TRÈS BEAU » je réponds sans trop comprendre pourquoi on cri et pourquoi elle se bouche les oreilles. Et puis son bras s’enroule autour du mien et je me presse contre elle en la serrant très fort aussi, un immense sourire sur le visage, parce que c’est un moment magique et que je pourrais pas être plus heureuse de le partager avec elle. Alors quand elle dégaine son téléphone pour immortaliser nos bouilles réjouies avec un filtre alien à l’appuie on prend nos meilleurs poses et nos meilleures grimaces pour quelques clichés et on ricane bien à chaque fois dans la foulée. Ensuite je réalise qu’on est déjà en bas et une petite moue se dessine sur mes lèvres. De courte durée néanmoins car d’autres aventures nos attendent et je saute sur mes pieds, ragaillardie, avançant vivement vers le Roswell ou du moins j’en suis persuadé, Aisling accrochée à mes épaule sautillant derrière. Je me faufile dans la foule, bouscule un peu tout le monde au passage, arrive de l’autre côté un peu échevelée mais en un seul morceau seulement pour réaliser que les mains de mon amie ne sont plus agrippés à mes épaules. Chiottes ! Homme à terre ! Je me retourne sur le pointe des pieds et cou tendu pour essayer de la retrouver, mais je ne vois rien. Pourquoi ils sont tous si grands les gens ici ? « Aisling ? » j’appelle avec les mains en hauts parleurs de chaque côté de la bouche. Sur scène un gars à la voix singulièrement haut perché s’égosille dans son micro : il est perdu et il tient à ce que ça se sache « AIIIIIISLING ? » Un alien punk sursaute et me jette un regard ahuri : son oreille se trouvait juste à côté de ma bouche. Je le contourne et brave à nouveau la foule pour essayer de retrouver mon amie. Paillettes, costumes et épaules défilent devant mon visage, mais pas celles de ma longue amie. Je tends l’oreille, à l’affut de son chant de sirène. « ROBIIIIIIIN ?! » Ah, le voilà ! Suivant sa voix je change de direction et la trouve un peu plus loin « Te voilà ! » je dis avec un grand sourire, poings sur les hanches « T’étais où ? T’étais où ? J’te cherchais partout !!! » « Bah j’étais - » je commence avec un pouce par dessus mon épaule mais « Eeeeeek! » elle laisse échapper un nouveau cri « Eeeh c’est juste le feu d’artifice souricette, tout va bien ! » Je me rapproche d’elle mais elle a plaqué ses mains sur ses oreilles et me regarde comme un chaton terrorisé méfiant et un peu méchant « Ça va chaton ? » « Fais la danse Robin. J’dois être sûre ! » qu'elle siffle en secouant mes épaules et je papillote « La ? Ah ! Euh… alors c’était… boum boum, peace and love, serpentage de la loutre, cri de l'iguane… » je cite et je m’agite et je tourne sur moi-même, trouve que je m’en sors plutôt pas mal même si on se rentre régulièrement dedans, et je m’apprête à finir notre handshake par une arabesque quand Aisling me stoppe avec épouvante : « Mais… mais c’est pas ça du tout qu’est-ce que tu fais ?! » « Ah non ? » « Oh… mon dieu, non… Nasedo... » Je glousse en resserrant mes petits chignons « Ha ha ouai Nasedo ouuuh » je minaude en agitant mes doigts près de mon visage façon spooky, et puis « hELP! » « hein ? » elle tombe sur le sol, suffoque, cherche de l’air « Ohmygodohmygodohmygod » Ah mais elle ne rigole pas du tout en fait ! Je fronce les sourcils, confuse, et je tends les mains vers elle « Pitié, j’sais rien du tout, j’vous l'promets ! » « Mais Aisling enfin c’est moi ! » Je m’agenouille par terre et pose délicatement mes mains sur ses épaules et regarde ses yeux pour voir l’état de ses pupilles comme elle semble en proie à une détresse émotionnelle telle qu’elle oblitère tous ses sens, mais je ne vois rien de particulièrement anormal. Alors j’attrape son petit visage entre mes paumes, écrasant ses cheveux sur ses joues et je plonge mon regard dans le sien pour l’ancrer « Hey, hey, Aisling ! Regarde. Si j’étais Nasedo j’serais déjà entrain de smirk à tout va comme un vieux crooner des années 80s en faisant cramer des poubelles aléatoires sur mon passage et en laissant ma vieille main blanche dans mon sillage pour bien me faire cramer. Si j’étais Nasedo je serais fishy as fuck ! Suis-je fishy mon canari enchantée ? Bon, eh bah, pas autant que lui en tout cas. C’est moi okay ? » je caresse son petit visage tout paniqué, aplatissant ses cheveux sur son petit crâne et puis je la prend dans mes bras « Désolée de pas me souvenir parfaitement de la danse, j'ai dû visé un peu trop compliqué, tu peux me poser une question dont je suis la seule à savoir répondre si tu veux, tiens comme comment on s’est rencontré ! C’était dans une chambre d’hôtel, t’avais paniqué un peu comme ce soir et je t’avais fais un câlin un peu comme maintenant et y avait pas de Nasedo, juste un Phoenix hagard et le lendemain on a été au spa avec des concombres sur les yeux et depuis t’es mon poisson-chat à moi. D’accord ? Et puis regarde c’que j’sais faire ! » Je me lève et me jette en avant pour faire l’équilibre sur les mains, Kronk style. Ensuite je titube et tombe hasardeusement en pont puis en boule puis me redresse « Nasedo could never, il se serait déjà déboîté la hanche ce vieux crouton ! » Je lui tends la main « On va à Roswell mon canardeau fleuri ? Le abduct-tea is on me »
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
« Mais Aisling enfin c’est moi ! » Il est convainquant, elle lui doit bien ça. Ses traits floutés par la crainte qui étreint son cœur, l’alien s’accroupit à ses côtés. La paume tiède qu’il place sur ses épaules pourrait être rassurante si elle n’avait pas pour seul but de s’insinuer dans ses pensées. Un petit râle hystérique s’échappe de ses lèvres et un frisson d’horreur la traverse, fait une petite secousse qui l’aide à se dégager. Mais il contre-attaque, plaque ses mains contre ses joues, vise direct le cerveau sans se soucier des mèches folles qui se dressent en travers de son chemin. « n-non… pitié… » Elle halète d’une voix étouffée, une paume levée devant l’envahisseur comme pour ne pas être aveuglée par la lumière qui ne manquera pas de jaillir de sa bouche et de ses yeux. Mais ça ne vient pas. Au lieu de ça, la voix douce et ferme de son amie lui parvient à travers le brouillard de ses angoisses. « Hey, hey, Aisling ! Regarde. » Perturbée, elle obéit, fixe son regard halluciné dans les orbes bleu-gris de la créature. « Si j’étais Nasedo j’serais déjà en train de smirk à tout va comme un vieux crooner des années 80s en faisant cramer des poubelles aléatoires sur mon passage et en laissant ma vieille main blanche dans mon sillage pour bien me faire cramer. » C’est pas faux tiens… Les sourcils froncés de confusion, Aisling se dit que Nasedo fait un sacré beau boulot de persuasion. Et si elle est à deux doigts de le croire, c’est que ce flambeur n’irait jamais raconter des faits si cinglants de vérité à son propre sujet… pas vrai ? « Si j’étais Nasedo je serais fishy as fuck ! » Ça c’est sûr ! Elle confirme d’un petit hochement de tête décidé. « Suis-je fishy mon canari enchantée ? » Euuuuhh ben un tout petit peu quand même, non ? Répondant aussitôt à la petite moue peu convaincue qui plisse sa lèvre inférieure, Robin s’empresse de préciser : « Bon, eh bah, pas autant que lui en tout cas. C’est moi okay ? » Incapable de la contredire, Aisling reste un instant à simplement la regarder, le corps figé, le regard hanté. Et puis tout doucement, son cœur cesse de se débattre dans sa poitrine, les picotements désagréables qui recouvraient sa peau fanent pour lui permettre de sentir les caresses que Robin applique sur son visage, comme si elle était un genre de méchant-chaton-effarouché à apprivoiser. Okay… Et ça fonctionne. « Okay… » Elle confirme dans un petit soupir. « Désolée de pas me souvenir parfaitement de la danse, j'ai dû viser un peu trop compliqué. » Cette fois, le coin de ses lèvres frémit pour esquisser l’ombre d’un sourire. « C’est vrai qu’on s’est un peu surpassées... » Mais c’est aussi pour ça que c’était un bon plan, le plan parfait pour le démasquer. Parce que si Aisling est certaine d’un truc, c’est que Nasedo ne sait pas danser. Tu m’diras peut être qu’il sait pas improviser non plus ? Troublée, elle dévisage son amie, sans trop oser s’accrocher à cet espoir qui pourrait totalement la rassurer. « Tu peux me poser une question dont je suis la seule à savoir répondre si tu veux. » Oh, okay... ouai c’est bien ça. Convaincue par leur nouveau procédé, elle hoche distraitement la tête mais n’a pas le temps de réfléchir que Robin en propose aussitôt une à laquelle elle s’empresse de répondre dans la foulée : « Tiens comme comment on s’est rencontré ! C’était dans une chambre d’hôtel, t’avais paniqué un peu comme ce soir et je t’avais fais un câlin un peu comme maintenant et y avait pas de Nasedo, juste un Phoenix hagard et le lendemain on a été au spa avec des concombres sur les yeux et depuis t’es mon poisson-chat à moi. » Et ça aussi ça pourrait être fishy. Mais il y a tellement de détails et tellement de compassion dans ce souvenir si important qu’Aisling sent dans ses tripes et dans son cœur que c’est bel et bien son amie en face d’elle. Et puis il m’appellerait jamais son poisson-chat. L’est trop boring pour ça. « D’accord ? » « D…d’accord. » Elle bredouille avec un petit hochement de tête encore faiblard. « Et puis regarde c’que j’sais faire ! » « Robin ? » Les sourcils froncés, Aisling relève le menton pour suivre des yeux son amie la tornade qui s’attèle aussitôt à attaquer le sol de ses mains, le ciel de ses pieds, les festivaliers qui s’écartent brutalement pour tenter d’éviter son corps tendu alors qu’elle retombe de l’autre côté pour se rouler en boule telle une renarde toute pleine de malice et de fierté. « Nasedo could never, il se serait déjà déboîté la hanche ce vieux crouton ! » Rassurée de savoir que les hanches de son amie vont bien et que Nasedo n’est plus qu’un mauvais souvenir désormais, Aisling sent ses épaules se détendre et laisse échapper un petit rire qu’elle dissimule derrière ses long doigts terreux. « C’est clair, et après il aurait été tout vénère et là c’est sûr que j’l’aurais grillé. » Elle pouffe en attrapant la main que Robin lui tend pour se remettre sur ses pieds avant de s’épousseter. « On va à Roswell mon canardeau fleuri ? Le abduct-tea is on me. » Cette fois, une vague d’émotions vient se nicher dans son cœur et humidifie ses yeux. « Tu trouves toujours les meilleurs surnoms… » Elle bafouille en se tortillant les doigts, les lèvres tremblantes, les bras qui hésitent avant de s’enrouler autour de ses petites épaules trapues pour la serrer très fort contre sa poitrine et lui souffler maladroitement : « J’suis désolée d’avoir paniqué comme ça et d’pas t’avoir reconnue. Même sans la danse, j’aurais dû savoir que c’était toi. C’est les feux d’artifices j’crois… et puis t’perdre dans la foule aussi… » Elle s’écarte avec un petit soupir, remplit ses poumons de l’air nocturne avant d’ajouter, un sourire en coin et le regard taquin : « Faut croire qu’ça m’réussit pas tellement mieux qu’à Kellin Quinn, d’être paumée. » Dans leurs regards s’imprime le visage hagard du protagoniste à la coiffure décolorée aléatoire alors qu’il déambule dramatiquement au sein d’une fête foraine lumineuse, criant sa douleur d’avoir perdu ses potes alors qu’il refaisait son lacet. Un éclair d’amusement vient remplacer cette image et, incapable de retenir l’éclat de rire qui enfle dans sa gorge, Aisling plaque une main sur ses lèvres, pouffe en cœur avec son amie. Agitant ses mains pour faire sécher les larmes d’euphorie qui picotent le coin de ses yeux, elle se reprend juste assez pour demander : « Tu crois qu’on pourra les entendre depuis le Crashdown ? J’aimerais trop qu’ils jouent P.S. Missing You. » Son regard s’allume d’un petit espoir alors qu’elle se tourne vers la scène un peu plus bas où le chanteur s’agite encore, vêtu d’un t-shirt alien fluorescent qui accentue encore davantage les mèches blondes encadrant son visage. Dans le fond, elle sait bien qu’il n’y a qu’un moyen de le savoir. Alors elle enroule ses bras autour de celui de sa minuscule amie, pour être bien sûre de ne pas la perdre cette fois-ci, et reprend le chemin vers le petit village extraterrestre phosphorescent, joli havre de lumière, de musique et de vie, paumé au milieu d’un désert sombre et mystérieux. Exactement comme Roswell, dans le fond.
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
Spoiler:
un sacré coup du destin...
FAIL : Arrivées au Crashdown café Aisling et Robin décident de s'installer à l'extérieur pour profiter un peu du concert, mais un couple douteux s'installe à leur table, sirotant leurs boissons en leur jetant des regards en biais. « Vous savez, moi, j'ai déjà été enlevé. » Se lance le type d'un air important quand elles font l'erreur de le regarder. MITIGE : A l’intérieur du Crashdown Café l’ambiance est aussi intense que lorsque le père de Liz organise sa fameuse tombola le soir du nouvel an. Entendre la musique du concert est difficile, d’autant que celui-ci touche à sa fin. Qu’importe, une serveuse déguisée en Alien leur distribue deux tickets pour qu’elles tentent de remporter un prix. Surprise assurée ! WIN : Installées en terrasse sous l’enseigne lumineux du Crashdown Café, elles ont une vue imprenable sur la scène, profitent tranquillement du concert et chantent joyeusement P.S. Missing You en sirotant leurs boissons. Après quelques minutes, un jeune homme aux sourcils trop sombres pour ses longs cheveux blonds et bouclés s’attire quelques regards en se frayant laborieusement un chemin parmi les tables. Bousculé par un type alors qu’il passait à côté de la leur, il proteste d'une voix haut perchée, s’affale sur une chaise avec un soupir, et, reconnaissant peut-être en elles des fans de rock potentielles leur adresse un sourire charmeur avant de leur demander : « Salut les filles, belle soirée hein ! Dites, j’ai perdu les mecs de mon groupe... vous les auriez pas vus par hasard ? »
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Dernière édition par Aisling Hayes le Dim 12 Sep 2021 - 1:43, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
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Robin-Hope Berry
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phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
"With freedom, trippy songs, good friends and aliens, who could not be happy?" @aisling hayes
« Nasedo could never, il se serait déjà déboîté la hanche ce vieux crouton ! » « C’est clair, et après il aurait été tout vénère et là c’est sûr que j’l’aurais grillé. » On se regarde en se pinçant les lèvres et puis pouffe à foison et on se donne des coups de coudes à s’en faire tomber par terre. Ensuite on se redresse et alors que j’essuie une petite larme hilare au coin de mon œil, ma longue amie se jette dans mes bras. « Ah ? » « J’suis désolée d’avoir paniqué comme ça et d’pas t’avoir reconnue. Même sans la danse, j’aurais dû savoir que c’était toi. C’est les feux d’artifices j’crois… et puis t’perdre dans la foule aussi… » J’enroule mes bras autour de ses côtes et je la berce contre moi, le nez écrasé contre sa clavicule (tiens ? j’aurais juré qu’on faisait à peu près la même taille, elle doit être perchée sur des semelles compensés !) « Foutus feux d’artifices et Nasedo hein, mon poisson ésotérique ? » que je renchérie. Elle s’écarte, respire un grand coup alors je respire pareil qu’elle. « Faut croire qu’ça m’réussit pas tellement mieux qu’à Kellin Quinn, d’être paumée. » On échange un nouveau regard complice puis c’est reparti pour les gloussements et joyeux chahut. Alors Aisling agite ses mains devant son visage pour sécher ses larmes et j’agite mes mains devant son visage aussi, petit dance papillon de mes doigts visant à l’apaiser – je suppose. « Tu crois qu’on pourra les entendre depuis le Crashdown ? J’aimerais trop qu’ils jouent P.S. Missing You. » « Pour sûr ! On l’entendait au sommet de la roue, on l’entendra dans le bar, il a la voix qui porte le p’tit gars ! » j’assure, très confiante. Et comme ça, on repart bras dessus bras dessous vers de nouvelles aventures Roswelliennes, ses lumières fluorescentes, ses petits aliens partout, tout pareil comme la série. Alors on s’ectasie avec des étoiles plein les yeux et on pointe tout du doigt et on piaille et on est drôlement heureuses ! Et puis comme la chance nous sourit on trouve même une place sur la terrasse du Crashdown Café avec vue sur la scène pendant qu’on sirote nos boissons et pour le style j’abaisse mes lunettes de soleil cœurs verts sur mes yeux. Ensuite je me rends compte que la nuit étant tombée je ne vois tout bonnement rien et je les remets sur le sommet pailleté de mon crâne, à côté de mes antennes et de mes chignons (y a du monde là-haut !) Aisling vit sa meilleure vie, chante les chansons de ses petites emo avec une justesse impeccable « TU CHANTES TROP BIEN ! » lui intimé-je d’ailleurs. Concert de bof non timides et mais si, mais si insistants ! On commande de nouvelles boissons aux milles couleurs. Pendant ce temps les petits emos s’éclipsent discrètement et des nouveaux les remplacent. Je commence à loucher sur le verre d’Aisling et plonger vers sa paille quand quelqu’un bouscule la table et m’arrache un piaillement terrifié. « Salut les filles, belle soirée hein ! Dites, j’ai perdu les mecs de mon groupe... vous les auriez pas vus par hasard ? » Le trouble-fête qui s’incruste fort en se posant sur la chaise à côté de nous. Je plisse les yeux très fort en le fixant, cherchant dans ma mémoire pourquoi ce bougre s’imagine que je saurais où sont ses petits amis. Est-ce notre voisin de camping ? Hm non. Puis vu le look, c’est probablement un ami d’Aisling. « Euh, vous parlez anglais ? » il demande encore après un moment comme personne ne lui a répondu. Je regarde Aisling l’air de dire « J’sais pas, tu les as vu toi ? » et puis comme il a l’air drôlement paumé quand même je décide de prendre les choses en mains. Alors, sympa, je repose mon verre « Attends p’tit gars, j’vais t’aider ! » et joignant le geste à la parole je grimpe debout sur ma chaise et je recommence à regarder autour de moi avec la main en visière « Ils ressemblent à quoi tes potes ? »
codage par amatis et birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
« Elles se faufilent parmi les festivaliers et en quelques instants trouvent une petite table sur la terrasse donnant droit sur le concert. « Oh mon dieu Robin c’est parfait ! » Elles s’installent, glapissent, trinquent, piaillent plus encore et dégainent leur téléphone pour immortaliser leurs breuvages multicolores. En arrière-plan, Kellin et son groupe de sirènes endormies ajoutent une touche de nostalgie parfaite à l’ambiance résolument Y2K des lieux. Une main dramatiquement écarquillée devant son visage, il clame sa solitude en traînant ses converses d’un bout à l’autre de la scène et Aisling ne peut pas résister à l’envie de l’accompagner en chantant avec lui ses paroles préférées. Celles qui l’ont accompagnée dans ses moments les plus sombres et qui lui donnaient l’impression de s’accorder parfaitement à ses nombreuses émotions. « TU CHANTES TROP BIEN ! » Robin, qui réussit on ne sait trop comment à chuchoter en hurlant, ou bien hurler en chuchotant. Les joues brûlantes, Aisling proteste en toute modestie, son amie insiste avec la ténacité qui la caractérise et l’irlandaise finit par plier en roucoulant de bonheur. C’est qu’elle a toujours adoré chanter. A l’école, à l’église, aux soirées festives pour accompagner les sermons inspirés de son père. C’est un don du ciel, répétait sa mère aux voisines sans se lasser. Autant dire que la pauvre femme avait plutôt mal vécu la découverte des magazines Kerrang! et Rock Sound que sa fille planquait soigneusement sous son lit… Aisling la revoit encore, ses bras croisés contre sa poitrine, son visage tout pâle, sa lèvre tremblante alors qu’elle désignait d’un museau accusateur les musiciens maquillés aux cheveux méchés étalés dramatiquement sur la table de la cuisine. C’est le diable incarné, qu’elle avait dit, caché sous un masque juvénile pour récolter l’âme de jeunes filles naïves. Elle avait l’air si sûre de ses dires, s’en était flippant. A tel point qu’Aisling n’avait pu se résoudre à feuilleter le moindre magazine pendant quelques temps. Jusqu’à ce qu’elle s’égare sur les toits de Belfast un soir trop sombre, et retrouve dans son lecteur mp3 le refuge dont elle avait besoin. Le visage levé vers ses étoiles, s’était demandé comment il était possible, si sa musique était si néfaste, qu’elle se sente plus proche des cieux chaque fois que ses notes préférées s’enroulaient autour de son cœur comme un édredon douillet ?
Le concert se termine et emporte avec lui les souvenirs diffus de son passé. De retour au présent, Aisling esquisse une moue peu convaincue en voyant Robin fixer son verre et s’en approcher avec la lenteur délicate d’un amphibien prédateur. D’ailleurs, elle laisse bientôt échapper un cri de grenouille effrayée, faisant sursauter son amie alors qu’elle relève ses grands yeux paniqués vers un type tout de noir vêtu aux cheveux blonds délavés. Une main plaquée contre sa poitrine pour calmer les battements erratiques de son cœur, Aisling en reste bouche bée. ohmondieu ohmondieu ohmondieu c’est pas possible ça peut pas être… ? « Salut les filles, belle soirée hein ! Dites, j’ai perdu les mecs de mon groupe... vous les auriez pas vus par hasard ? » Cette voix douce un peu haut perchée, ce regard hésitant, ce petit sourire timide un peu flambeur… oh mon dieu c’est Kellin Quinn !! Elle voudrait piailler, indiquer à son amie la réponse qu’elle semble agressivement chercher sur les traits du chanteur. « Euh, vous parlez anglais ? » A ce moment, Aisling comprend qu’elle doit agir vite, où bien elles risquent de perdre son intérêt aussi rapidement qu’il est arrivé. Mais le regard vaguement interrogatif et surtout peu inspiré de Robin lui apprend qu’elle n’a pas saisi l’urgence de la situation. m’enfin c’est Kelliiiin Quiiiiin !! Qu’elle voudrait lui piailler à l’oreille. Seulement, elle n’a pas encore récupéré la faculté de s’exprimer, alors à défaut elle colle un petit coup de coude nerveux dans les côtes de son amie et hausse les sourcils avec conviction pour l’encourager à prendre le relai. « Attends p’tit gars, j’vais t’aider ! » thank you Jesus… Elle n’a pas le temps de trop se réjouir que Robin grimpe sur sa chaise pour sonder la foule. « Ils ressemblent à quoi tes potes ? » Les joues brûlantes, Aisling esquisse un sourire d’excuse en direction du chanteur qui, contrairement à ce qu’elle craignait, ne semble pas du tout offensé de ce manque de reconnaissance flagrant. Au contraire, il semble gagné par un réflexe étrange et grimpe à son tour sur une chaise, repousse théâtralement sa mèche puis appuie une converse contre la table comme pour mieux voir les emos se détacher de l’horizon.
« A la rage de la jeunesse… de purs produits de la rue nés dans un monde qui refuse d’écouter leurs voix. » Il décrit alors avec tout le sérieux dont il est capable, puis secoue la tête avant de laisser échapper un petit rire ému en se frottant le sourcil. « Quoi que parfois ils ressemblent davantage à des chiens qu’auraient dormi trop longtemps par terre après avoir crié dans l’ombre… tu vois le genre ? » Curieuse, Aisling se tourne vers Robin, qui de toute évidence ne voit pas. Comprenant qu’il doit être un peu plus précis, l’américain pousse un long soupir, rejette une nouvelle fois sa mèche en arrière puis consent à préciser : « Un grand brun avec un t-shirt rose flanqué de deux blonds à la coupe de viking, mais pointes bleues pour l’un et rouges pour l’autre. » Des détails bien trop pragmatiques qu’il semble trouver d’un ennui mortel. Profitant de son inattention, Aisling se glisse jusqu’à Robin et tire discrètement sur sa manche pour attirer son attention. « Robiiiin… » Elle susurre d’un petit ton pressé jusqu’à ce que son amie se penche vers elle. Le nez plissé, elle désigne la scène de l’index, mime un mouvement de marche avec ses doigts puis esquisse un signe de tête en direction de Kellin, ses yeux écarquillés ne quittant pas le visage de la rouquine. C’est sûr maintenant, elle va faire le lien d’une minute à l’autre. Ce n’est que quand Robin lui répond avec des gestes brumeux et sans rapport apparent avec la situation qu’Aisling se résout à utiliser sa voix. « C’est Kellin Quinn ! » Elle voudrait ajouter qu’il cherche surement les gars de son groupe (peut-être Vic si elles ont de la chance), lui montrer une photo, se rendre utile à sa manière…. seulement l’idée de retrouver les trois anonymes qu’elle ne regarde jamais en arrière-fond de ses vidéos est bien moins attrayante que celle d’obtenir un autographe et une photo. Ou, mieux encore, que Robin saisisse l’occasion de taper l’amitié ! Ainsi, elle pourra rester silencieusement à ses côtés et rigoler aux blagues qu’ils ne manqueraient pas de se raconter pour avoir l’impression de traîner avec une de ses rockstars préférées. « Oh, dis tu veux pas lui proposer de boire un verre avec nous en attendant que ses potes viennent le retrouver ? » Elle demande à voix basse, les yeux brillants d’espoir et les mains jointes contre sa poitrine. plsplsplspls
black pumpkin & Miss Pie & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.