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Message(#)boys like us (andy) EmptyMar 12 Juin 2018 - 19:20

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I caught you watching me under the light. Can I be your line? They say it’s easy to leave you behind, I don’t wanna try. Cut cover, take that test, hold courage to your chest. Don’t wanna wait for you, don’t wanna have to lose all that I've compromised to feel another high, I’ve got to keep it down tonight.
 
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Il n'était pas rentré à l'appartement depuis trois jours et l'idée qu'elle avait pu changer les serrures lui avait traversée l'esprit alors qu'il dessinait cette vieille dame et son chien dans le bus. Il se serait trouvé bien con, là devant la porte qui refusait de s'ouvrir et n'aurait pas d'autres choix que de la forcer (après tou dans les films ils y arrivent toujours) mais le double des clés que Joey avait fait faire était parfaitement entré dans la serrure. L'oreille tendue sur le palier, pas encore officiellement entré dans le salon, le gamin avait prêter attention aux moindres détails signalant la présence de la tornade, mais rien n'était venu. Option 1: elle était encore restée tard au boulot. Option 2: Alberto avait porté ses couilles et l'avait invité de nouveau (mais après l’humiliation que Joey lui avait fait subir il y avait peu de chance), et la dernière option - qui avait dressé un sourire débile sur les lèvres du blond - était qu'elle avait disparue de la circulation en mode fuck this shit i'm out. Il avait ouvert le placard de la chambre, pour enlever le doute de son esprit, et avait retenu un soupir de soulagement en voyant la pile de vêtement impeccablement bien rangée qui n'avait pas bougé. Joey était juste rentré prendre une douche, manger un bout (quelque chose d'autre que de la salade de quinoa) pour repartir sans s'attarder plus longtemps. Il avait une soirée, comme tous les soirs, et n'osait jamais dire non quand on lui proposait de rencontrer de nouvelles personnes et de boire des verres à l’œil. Une fois la chemise blanche passée il avait récupérer un carnet à croquis tout neuf, jetant l'ancien dans la boîte à pizza aux pieds de son lit, avant de reprendre la direction du centre ville. Dans les bus il avait eu le temps d'esquisser ce jeune garçon, un bonnet visé sur la tête et quatre poils de barbe sur le menton, avant de sortir son téléphone qui constater le texto qu'il recevait tous les soirs "t'es en route ?". Il y avait ce mec à la soirée, le copain d'un copain (qui se connaissaient très peu, la notion de copain étant vague) qui avait eu vent de lui et ce film qui lui collait à la peau et dont il ne voulait pas se débarrasser, son petit bout de réputation à lui, et qui avait insisté pour le rencontrer. Un mec comme un autre qui ferait parti de ses gens qui entrent dans la vie de Joey par la grande porte et dont il ne remarquera même pas l'absence quand "l'amitié" prendra fin. Les lumières de la ville, rendus flous par les vitres sales du bus, avait forcées à Joey à relever la tête de son carnet et de cet adolescent au visage colonisé par les boutons (courage) assez vite pour se rendre compte qu'il était rendu à destination. Battant le pavé au rythme des voix qui s'élevaient autours de lui Joey avait franchi la porte du bar non sans essayer de se faire bien voir par le barman en lui adressant un clin d’œil appuyé (ça lui avait seulement rapporté un regard inquiet du dit barman) et en levant deux doigts au dessus de sa tête, parce qu'il restait persuadé que c'était de cette façon que le barman se décidait à lui apporter deux bières. Dans le fond de la salle, déjà entouré de deux femmes dont la penderie avait, apparemment, pris feu vu la courte taille de leur jupes (ce qui n'était pas pour lui déplaire) Joey avait rejoins son ami en souriant. « C'est bon, la soirée peut commencer. » Comme si les autres avaient besoin de lui pour s'amuser, pour débuter quelque chose qu'il ne pouvait pas faire avant qu'il ne débarque. Mais c'était surtout pour se rassurer lui-même sur l'importance que lui donnait ses soit-disant amis. « Il est pas encore là le gars ? » Qu'il avait demandé avant de saisir du verre le plus proche pour y tremper ses lèvres (herpès, nous voilà).
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Message(#)boys like us (andy) EmptyDim 17 Juin 2018 - 13:59


Y’a quelques temps tu discutais avec un pote en soirée et parlant porno il t’a confié qu’il connaissait un mec qui a fait un film pour adulte. Ce petit détail t’a bien plu et t’as pas manqué de demandé le lien de la vidéo à ton pote dans un message sur whatsapp. T’as pu admirer l’oeuvre. T’as pu mater ouvertement. T’as même pu jouir devant ses images. C’est tout naturellement que t’as eu envie de rencontrer ce type puisqu’il est quelque part dans ton cercle de connaissance à quelques degré près. Et voilà qu’aujourd’hui c’était le grand soir. Au fond c’est un mec comme un autre, mais tu dois avouer que ça t’a déjà titillé de faire un film pour adulte de manière professionnel. T’es jamais allé jusqu’au bout. Des petites vidéos pour délirer avec des gens ouais. Toujours avec cette pensée que ça pourrait se retrouver sur le net un beau jour. T’es pas vraiment dérangé au fond si ça arrive, ou tu n’aurais pas été jusque là. Tu te dis qu’il doit y en avoir une ou deux qui ont filtré sur l’internet depuis le temps. Du moment que ta mère ne tombe pas sur les vidéos, tout ira bien. Déjà qu’elle n’est pas au courant de ta bisexualité, ça serait un trop gros choc à ton avis.

Chemise manches relevées, jeans, baskets classes, t’es en train d’attendre ton verre au bar. Tu mates un peu trop le barman mais ton gaydar te dit que c’est mort avec lui. Des hétéros vibes émanent de lui et ça te fait chier parce que c’est ce qui t’excite le plus dans l’histoire. Tu lui sors une phrase un peu limite quand tu commandes, faut dire qu’avec certains noms de cocktail c’est beaucoup trop facile de faire des jeux de mots pourris. Oui, t’as choisit ton cocktail en fonction de la punchline que tu pouvais sortir au beau gosse de l’autre côté du comptoir. T’as eu droit à un coup d’oeil amusé de sa part. C’est tout. Tu te dis que tu reviendras par ici avant de partir. Y’a peut être quelque chose à creuser. En attendant tu retournes vers le petit groupe de personne avec qui t’es là ce soir.

Tu le vois de dos, t’es sûr que c’est lui. Le mec du film. Tu te souviens pas de son nom, merde. T’étais plus focalisé sur son cul que son blase. En tout cas tu entends sa question et tu te mets dans le cercle, ton verre à la main.

« C’est moi le gars ? »

Tu le regardes de plus près et ouais, il a un bon charme ce mec. Il a une vrai gueule.

« Andy. »

Tu tends ta main libre afin de te présenter correctement.

« J’ai du mal à te reconnaître avec tes fringues sur toi. »

Tu plaisantes. Tu voulais juste parler directement de la vidéo qui est la raison de votre rencontre à tous les deux. Forcément, vous allez en parler.

« Mais ça va, je suis pas déçu. »

Tu lui fais un clin d’oeil.



Dernière édition par Andy Rivera le Sam 14 Juil 2018 - 15:38, édité 1 fois
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Message(#)boys like us (andy) EmptyLun 9 Juil 2018 - 10:28

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I caught you watching me under the light. Can I be your line? They say it’s easy to leave you behind, I don’t wanna try. Cut cover, take that test, hold courage to your chest. Don’t wanna wait for you, don’t wanna have to lose all that I've compromised to feel another high, I’ve got to keep it down tonight.
 
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Sur ses mains il n'y avait pas assez de doigts pour compter toutes les fois où les gens l'avaient dévisagés quand il énonçait sa carrière dans le porno, le nombre de rires discrets mais présents qu'il avait entendu disparaître entre les lèvres des inconnus qui ne le prenaient pas au sérieux. Joey n'aurait jamais honte d'être passé par là si son chemin terminait enfin sa course dans la grande industrie du cinéma qui, pour le moment, se contentait de lui faire des pieds de nez en la présence de directeur de castings obèses et sous payés qui le traitait juste comme une belle gueule sans talent. Certes il n'était pas l'héritier de Jack Nicholson mais le blond restait persuadé que la vie l'attendait au coin de la rue avec un paquet surprise et un câlin (alors qu'elle l'accueillerait sûrement avec un poing dans la gueule et un sourire sarcastique). Happé par les lumières de la ville et la promesse d'une soirée mouvementée passée aux côtés d'un homme ayant spécialement demander à le rencontrer, et faisant - par la même occasion - gonfler l'ego déjà bien avancé de Joey, ce dernier avait enfilé sa plus belle chemise propre (et la dernière vu que sa chère sœur refusait de faire sa lessive) avant de monter dans le bus. Comme un crétin il avait commandé deux bières au serveuse peu amusé de se retrouver, une nouvelle fois, la cible des avances mal dissimulées de Joey, et comme un crétin il avait enlacé ses gens qu'il connaissait à peine mais qu'il appelait quand même des amis. Alors qu'il prenait une gorgée d'un verre posé aléatoirement sur la table, priant pour que ça ne soit pas de la tequila (seul alcool qu'il n'arrivait pas à digérer) Joey avait balayé la salle des yeux pour repérer les proies faciles et apeurés. Une jeune femme pleurant dans un coin ? Trop facile de lui redonner confiance en elle. Un garçon timide coincé par ses amis sur la piste de dance ? Pff, des comme ça il s'en faisait quatre la semaine. « C’est moi le gars ? » Sorti de ses pensées grotesques par une voix chaude tintée d'un accent Joey avait haussé un sourire sur ses lèvres avant de scanner le brun qui venait de faire son entrer. « J'aimerai vraiment que ça soit toi. » Et Joey pouvait déjà sentir que toute la soirée ne serait basée que sur ce genre de petite phrases lancées à qui voudrait bien les rattraper. « Andy. » Le blond prend la main tendue devant lui non sans s'accorder quelques instants pour dévisager un peu plus le mec qui se tient devant lui et qui semble remplir tous les critères d'un casse croûte royal. « Joey. » Qu'il répond avec un sourire en coin, le genre qui marche dans les films. « J’ai du mal à te reconnaître avec tes fringues sur toi. Mais ça va, je suis pas déçu. » Le clin d’œil qu'il lance et appuyé et plein de sous entendu, assez du moins pour que toute la salle le remarque, et alors que Joey attrape les deux bières que le barman à bien voulu lui amener jusque là (non sans souffler lourdement tout le long du trajet) il garde se petit sourire en coin. « C'est peut-être qu'une question de temps avant que tu ne me reconnaisse vraiment. » Encore une fois la phrase est lourde, pleine de sens mais si lourde qu'elle plombe toute la conversation des gens à côtés d'eux qui préfèrent s'éloigner de quelques pas plutôt que d'assister à ce naufrage. « Alors, t'es venu pour avoir des informations sur le porno ? T'as déjà voulu tester ? » Joey sort la carte du mec qui en connait un rayon, qui peut décrocher à Andy l'audition de ses rêves, alors que pour le moment c'est plutôt lui qui galère à trouver de quoi se payer un grec. Mais le mensonge et la flatterie reste les armes préférées du Lawson qui n'hésitera pas à s'en servir ce soir pour s'attirer les bonnes grâces du brun.
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Message(#)boys like us (andy) EmptySam 14 Juil 2018 - 16:33



Sa remarque te fait kiffer. Tu l’intéresses. Sûrement grâce à ta belle gueule, puisque vous avez à peine échangé une poignée de mots. T’as bien évidemment pensé à passer un moment à moitié à poil avec lui. Cette vidéo porno t’a donné toutes sortes d’idées, d’envies. T’aimerais bien pouvoir goûter à son corps toi aussi. Avoir une part du gâteau. Tu sais pas si il couche facilement mais t’as bon espoir à ce niveau là.

Joey. Voilà son prénom. Voilà son sourire aussi. Tu aimes le voir faire parce que t’es aussi du genre à l’avoir sur ton visage celui là. Tu le mates ouvertement et visiblement il apprécie le tout. Il dit même très clairement que tu le verras peut être à poil dans pas si longtemps. Si c’est pas beau ça. Le voilà, le sourire en coin, sur ta belle gueule. Tu le kiffes déjà beaucoup ce mec. Tu sens que tu vas passer une bonne soirée en sa compagnie. T’es pas déçu d’avoir forcer le destin pour que vos chemins se croisent.

« Tu m’intéresses de plus en plus… »

Tu t’en fiches que les autres se barrent, toi t’es clairement venu que pour Joey et il te donne le show dont tu rêvais. Tu te mets un peu plus en face de lui maintenant que vous avez l’espace. Tes yeux se posent sur son corps avant de remonter à son visage quand il reprend la parole. Ses questions te font sourire un peu plus. Tu sais pas trop ce que ton pote lui a dit mais apparemment il a supposé pas mal de truc te concernant.

« J’ai déjà fait des vidéos, mais jamais rien de professionnel non. »

Tu prends la carte qu’il te tend et t’es pas trop sûr de ce que tu vas en faire. Du porno ? Non, tu penses pas que ça te branches vraiment.

« Si je peux assister je dis pas non… »

Parce que tu trouves ça bien hot et t’es curieux de voir comment ça se déroule. Réflexions faites, y’a des chances que tu prennes part si ce qui se passe sous tes yeux t’excite trop.

« Peut être bien que je me laisserai tenter, je sais pas. Ca paye bien ? »

Ca peut être un élément décisif dans l’histoire. Tu baises pour le plaisir mais si tu peux baiser pour du fric, au final ça peut être très intéressant. T’avais jamais pensé à ça comme ça. Joindre l’utile à l’agréable. Tu lui montres la carte qu’il t’a laissé avant de reprendre la parole.

« C’est lui qu’il faut baiser pour être pris ? Il est comment ? »

Tu dis ça pour plaisanter mais s’il approuve, tu serais pas surpris le moins du monde. T’espères juste qu’il est agréable à regarder, ça serait quand même plus agréable comme ça si vraiment tu dois le baiser ou te faire baiser par un gars.

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Message(#)boys like us (andy) EmptyMar 31 Juil 2018 - 19:17

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I caught you watching me under the light. Can I be your line? They say it’s easy to leave you behind, I don’t wanna try. Cut cover, take that test, hold courage to your chest. Don’t wanna wait for you, don’t wanna have to lose all that I've compromised to feel another high, I’ve got to keep it down tonight.
 
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Il a la gueule de tous les fuckboy de base et pourtant un petit quelque chose qui attire l’œil des plus aguerris, de ceux qui savent que derrière son sourire et ses yeux se cache un mec prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Joey répond au sourire du brun, se mord la lève comme il le fait d'habitude quand quelque chose l'intéresse et qu'il veut agir comme un enfant gâté, prêt à tout pour passer devant les autres. L'ambiance dans le bar se réchauffe, les gens enivrés s'attachent les uns aux autres sans se soucier des règles et des a priori. Derrière le comptoir le barman, l’œil habitué, cherche déjà les proies faciles qu'il pourra récupérer à la fermeture. Dans ce feu constant de gens qui se mélange sans penser il y a Joey et Andy qui se dévorent du regard, l'un comme l'autre sachant que si cette soirée se déroule comme il le faut il y a une grande chance pour les retrouver dans le même lit, tard la nuit. « Tu m’intéresses de plus en plus… » Appuyé contre la table le Lawson à cette attitude désinvolte qui, souvent, déclenche les bagarres avec ceux qui ne supportent pas son sourire en coin et son air de gamin qui n'en a rien à foutre. Mais il sait qu'Andy n'en tiendra pas compte, que ça lui plairait même peut-être. « Tant mieux, je suis pas venu là pour enfiler des perles » Pour réponse alors qu'il descend une grande partie de sa bière, le regard toujours ancré dans celui du brun qui joue le même jeu. Le porno c'était la seule possibilité pour le blond de se faire connaître, d'attirer les regards désorientés de ceux qui se disaient "mais je l'ai déjà vu quelque part ce con" ainsi que de faire monter le rose aux joues des femmes et des hommes qui osaient lui en parler, et si Joey avait une possibilité de faire entrer des potes dans le milieu (bien qu'il n'avait plus énormément de contact avec les producteurs) il n'hésitait pas une seconde. « J’ai déjà fait des vidéos, mais jamais rien de professionnel non. » Le blond hausse les épaules alors que les gens autours d'eux se sont dispersés pour ne plus sentir l'infâme odeur de cul qui se répands entre les deux. « Si tu les mets en ligne tu peux te faire pas mal d'argent tu sais, la catégorie "amateur" ça marche à fond. » Il fait le mec qui s'y connait, qui a des relations et qui peut tirer les ficelles, alors qu'au fond il profite juste de cet instant pour entrer définitivement dans l'esprit d'Andy entant que "mec qui peut m'aider", ce qui permettra à Joey d'avoir toujours quelqu'un avec qui sortir, lui qui déteste être seul. Dans un effort surhumain le blond se redresse pour sortir son portefeuille de la porte arrière de son jean, puis la carte à moitié déchirée du directeur de casting qu'il a rencontré lors de son audition, un mec aux cheveux gras et à la poignée de main molle dont il n'avait plus de nouvelles et qui ne répondait plus à ses appels. « Si je peux assister je dis pas non. Peut être bien que je me laisserai tenter, je sais pas. Ça paye bien ? » Haussant les épaules, la chemise à moitié ouverte sur un torse au duvet blond duveteux qu'il entretient tous les jours le Lawson prend le temps de réfléchir quelques secondes. Non, ça paye pas des masses, mais si Joey veut continuer à profiter de la soirée avec Andy à ses côtés il n'a pas intérêt à le faire fuir, alors il mens, comme il le faut si bien. « J'ai pas à me plaindre. » Il aurait pu en rajouter en s'inventant un duplex spacieux au centre de la ville mais Joey était petit bras ce soir et n'avait pas envie d'en faire trop. Se rapprochant du brun pour montrer son intérêt, grandissant, le Lawson avait fait appel au serveur une fois de plus d'un mouvement vif de la main. « En plus je gagne de l'argent en faisant un truc pour lequel je suis .. très bon, alors j'ai tout gagné. » Il insiste sur le "très bon" et roule la langue entre ses lèvres. Si Andy n'a pas compris à cet instant c'est qu'il est extrêmement con, bien que très beau. « C’est lui qu’il faut baiser pour être pris ? Il est comment ? » La moue sur le visage de Joey fait office de réponse alors qu'il temps à Andy une nouvelle bière, moyen implicite de voir à quoi il ressemble quand il a un coup dans le nez, qu'il devient un mec plus facile à influencer. « Horrible. Essaies pas je te jure, c'est un coup à attraper des trucs moches. » Joey se positionne à côté du brun, si prêt qu'il peut sentir son parfum qui enivre ses narines. « Sinon, tu fais quoi de ton quotidien à part chercher un moyen d'entrer dans le porno ? » (Et dans moi, qu'il hésite à rajouter).
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Message(#)boys like us (andy) EmptyJeu 2 Aoû 2018 - 19:45


Les choses sont claires entre vous. Ca crie sexe dans vos yeux. Dans vos attitudes. Dans vos sous entendus qui n’en sont plus vraiment à ce stade là. Ca commence à frétiller dans ton boxer. Tu anticipes la suite de la soirée et tu n’imagines que du bon. Tu ne réfléchis pas à où vous allez le faire parce que c’est presque secondaire dans la réflexion. C’est tellement évident que le lieu ne vas pas vous arrêter. Il a l’air aussi chaud que toi et tu t’imagines même capable de faire ça dans une ruelle sombre donnant sur l’arrière du bar s’il le faut.

Joey suggère de mettre en ligne les vidéos que t’as en ta possession. Apparemment y’a du fric à se faire par là et tu considères la chose. Tu penses déjà à quelques noms à contacter pour retrouver quelques films. Tu gardes bien cette info dans un coin de ta tête, parce qu’avoir toujours plus d’argent, tu dis oui.

Tes yeux se perdent un peu sur son torse alors qu’il répond à ta question. Tu t’imagines déjà en train de lui mettre des coups de dents sur cette peau un peu trop blanche à ton goût. Faut y mettre de la couleur. Le rouge ce sera. Ton sourire se fait plus large quand il se lance des fleurs sur ses performances. Tu comptes bien vérifier ses dire tôt ou tard. Mais vaut mieux tôt.

Ok donc le mec est horrible. A éviter. Ca doit vouloir dire que si tu te laisses aller avec lui c’est dans la poche obligatoirement. Pas sûr de vouloir aller par là bas maintenant que tu sais que les vidéos amateurs ça rapporte.

« Ouais ok j’oublie. »

Il se rapproche de toi et tu bois une gorgée de ton verre que t’avais presque oublié à cause de sa présence. Son aura pue le sexe à plein nez et ça te fait tourner la tête. Il te pose une question. Il a apparemment envie d’en savoir plus sur toi. Tu prends le temps de réfléchir à ta réponse. Tu portes ton verre à tes lèvres et tu bois une gorgée. Ce cocktail est beaucoup trop sucré, tu pourrais le boire en moins de deux, mais non. Tu prends le temps. Tes yeux vont sur lui, le détaillant. T’es déjà en train de t’imaginer lui faire des trucs.

« Je suis photographe. »

Tu te mords le bout de la lèvre alors qu’une idée te vient en tête. Tu ne perds pas de temps pour la lui exposer.

« Je peux te montrer mes talents si tu veux un photoshoot. »

Est-ce que t’as besoin de préciser qu’il serait très peu vêtu sur ce shoot ? Non. Tu ne crois pas.

« Suffit qu’on aille chez moi. »

Parce que c’est là bas que se trouve ton appareil photo et tu veux faire les choses bien si il est partant. Ta langue se passe sur tes lèvres. T’as vraiment faim de ce mec. Aller chez toi ce serait le plan le plus parfait pour le shoot et pour la baise. Peut être même que tu le prendras en photo pendant ? T’es capable de tout. T’as bien oublié le barman mignon d’un peu plus tôt. C’est Joey que tu veux faire jouir ce soir.

« On pourrait même se filmer… »

En voilà une idée qui est bonne. Avec ton super appareil photo, ton trépiedn ça ferait une image bien cadrée ainsi que HQ et ça doit être plus agréable pour les adorateurs de youporn. Tu termines ton verre et tu te demandes si t'en prends un autre ou si vous allez être sur le départ sous peu. En tout cas tu ne quittes pas Joey des yeux. Ca se voit dans ta façon de le regarder que t'es déjà en train de te faire le film dans ta tête avant de le vivre réellement.

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Message(#)boys like us (andy) EmptyMar 21 Aoû 2018 - 22:22

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La fin de cette soirée est déjà écrite, sous les draps d'un inconnu Joey passera la nuit, et ça lui fera ressentir quelque chose l'espace d'un instant, ça comblera la solitude des journées. Ils le savent tout les deux, que tout ça pue le sexe et la perversion. Le Lawson en rajoute, joue la carte "j'ai totalement confiance en moi" alors qu'au fond il espère juste ne pas se prendre un vent de la part du brun qui le dévore plus intensément des yeux à mesure que la soirée s'étire devant eux. D'inconnu en inconnu Joey se tisse une toile afin de ne plus passer un seul jour seul. Coq en pâte dans un univers qu'il connait bien (vu qu'il ne connait que ça) le blond suggère une mise en ligne des dites vidéos qu'Andy à sous le coude, bien cachées sous un amas qu'il s'imagine de poussière et de capotes crades. Le porno amateur pour se lancer et puis, une fois un pied dedans (si ce n'est autre chose), les portes s'ouvriront d'elles mêmes devant la belle gueule latine du brun que Joey fini par rejoindre, leur bras se touchant presque dans l'ambiance électrique du bar. Il dénigre ce directeur de casting devant Andy pour ne pas qu'il se lance dans une aventure compliquée à base de champignons et de cheveux gras, mais aussi pour ne pas se voir voler la vedette si jamais il était appelé pour un tournage. Derrière les jeux et les yeux enfantins de Joey se cache cette confiance fragile d'un gamin qui a surtout peur qu'on ne le remarque pas, ou bien qu'on en aime un autre plus lui. Jetant entre ses lèvres la fin de son verre avant d'en recommander un autre, les gouttes à peine sèches sur la moustache. « Je suis photographe. » Le Lawson arque un sourcil intéressé avec déjà l'idée de se faire photographier pour renouveler un peu le book qui est passé de mains en mains durant les dernières années. « Je peux te montrer mes talents si tu veux un photoshoot. » Sourire joueur sur les lèvres le blond étanche sa soif de par le verre qu'il glisse jusqu'à sa lippe mais aussi par son regard qui se braque de nouveau sur la mâchoire carré d'Andy. « Tes talents plus ma belle gueule, à nous deux on va faire trembler les plus grands. » Minus et Cortex, la malveillance en moins, le cul en plus. Il a déjà en tête des images de lui placardées dans toute la ville, égérie des marques et coqueluche des agences, et si il faut baiser pour y arriver Joey à déjà dans son armoire des genouillères prêtes à l'emploi. « Suffit qu’on aille chez moi. » Technique vieille comme le monde qui hausse un sourire sur les lèvres du blond, déjà éméché alors que l'aiguille n'a pas encore frappée minuit. « Je présume que tout ton matériel est là-bas ? Et puis, étrangement, tu glissera que la lumière serait meilleure si j'enlevai ma chemise ? » Andy, dont la langue glisse lentement sur ses lèvres, c'est le dit à qui on dit toujours amen. Pas ce soir, pas devant Joey le joueur qui s'imagine déjà le faire attendre un peu, le teaser comme il se doit, en bon gentleman. « On pourrait même se filmer… » La phrase fait tilt, réveille dans le blond des rêves de tournage qui finissent toujours écrasés sous la botte d'une réalité trop pesante, mais ça le fait quand même sourire de voir Andy essayer autant. « Tu sais comment parler aux acteurs. » Se retournant pour fixer la foule qui s'agglutine maintenant dans le bar et aux abords de celui-ci Joey termine son verre d'une traite avant de se rapprocher du brun, son visage n'est maintenant plus qu'à quelques centimètres de celui - désireux - d'Andy. « Ton copain est pas jaloux ? Parce que je déteste me batte et mon visage c'est mon métier. » Il sait déjà que le brun à plus d'un mec sous le bras et franchement ça ne le gêne pas d'être comme les autres, mais l'humeur changeante de Joey le pousse à s'amuser encore un peu avec les désirs de partenaire du soir.

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Message(#)boys like us (andy) EmptyDim 26 Aoû 2018 - 19:54



Il accepte ta proposition de photoshoot en se jetant des fleurs au passage. C’est vrai qu’il a une sacré gueule. Tu peux pas lui retirer ça. T’aimes quand même qu’il te juge talentueux avant même d’avoir vu quoi que ce soit de ton travail. Il a l’air de te faire confiance les yeux fermés. T’es presque sûr que ce mec rentre dans tout un tas de plans plus ou moins douteux par ce fait. Mais il a de la chance, avec toi, ce sera de la qualité véritablement. Même si à la base, tu veux juste le baiser, si tu peux y ajouter un peu de business au milieu, c’est cool. Tu n’oublieras pas de parler argent au passage, parce que les photoshoots, c’est pas gratuit. Tu peux lui filer quelques clichés gratuit, surtout s’il se laisse aller en tenue d’Adam, mais au fond, tu te dis qu’il pourra peut être s’en servir à tes fins professionnelles vu son boulot dans le porn. Tu verras au moment voulu. L’important c’est d’abord de te faire plaisir avec lui, de pourquoi pas prendre des bons clichés, et puis voir si tu les lui partages ensuite. S’il allonge la monnaie ou pas.

Il parle d’enlever sa chemise sous ton objectif tu hoches la tête aussitôt d’un air entendu accompagné d’un beau sourire. Vous êtes effectivement sur la même longueur d’ondes. Apparemment tes mots sur une éventuel sex tape fonctionnent parce qu’il est partant. Le mec en a donc jamais assez. Mais ça te plaît. Il se rapproche de toi après avoir vidé son verre et tu ne le quittes pas des yeux. Tu ne cherches pas à le toucher, tu sais que tu en auras tout le loisir dans un avenir proche. Il te fait bien rire quand il évoque un éventuel petit ami.

« Il n’en saura rien. »

Tu plaisantes, parce que t’as pas de copain. Enfin, rien d’officiel et c’est ce qui fait toute la différence. Tu es libre de tes faits et gestes, même si au fond, ta relation avec Danny s’apparente à celle d’un couple d’une certaine manière. Ca fait quand même plus de trois ans que ça dure cette histoire. Tu continues de te voiler la face habituellement à ce propos. Mais là, t’as eu envie de lui faire comprendre que ouais, y’a peut être quelqu’un de fixe au fond.

Ton visage toujours proche de celui de Joey, tu te détournes brièvement afin de pouvoir terminer ton verre sans lui mettre dans la tronche au passage. Tu poses ensuite ton verre vide sur la surface la plus proche à côté de toi. Tu vas tirer sur la chemise de Joey afin de l’attirer encore plus vers toi. Tu lui ouvres un bouton au passage, tu te regardes faire.

« J’espère que tout ce que tu m’as dit c’était pas juste pour te la péter, sans qu’il y ait rien de concret derrière. Parce que tu as éveiller mes envies. »

Il t’en faut pas beaucoup en même temps.

« On va chez moi ? On a du pain sur la planche avec tout ce qu’on a prévu… »

Et donc faut pas perdre de temps.

« Sans vouloir te mettre la pression. T’as intérêt à me fait décoller d’une façon ou d’une autre ce soir. »

Chez toi après un shoot, chez toi après avoir installé l’appareil photo sur mode vidéo, ou bien ici, dans un endroit un peu à l’abris des regards si jamais il se dégonfle pour tout le reste. Ca t’étonnerait pas vraiment au fond.

« Je te rendrais la pareille, évidemment. »

T'es pas complètement égoïste.

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Message(#)boys like us (andy) EmptyMer 12 Sep 2018 - 20:59

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I caught you watching me under the light. Can I be your line? They say it’s easy to leave you behind, I don’t wanna try. Cut cover, take that test, hold courage to your chest. Don’t wanna wait for you, don’t wanna have to lose all that I've compromised to feel another high, I’ve got to keep it down tonight.
 
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Il avait tout à porté de mains, que ce soit le sexe, les relations pour faire grimper sa côte de popularité ou encore un moyen de se faire payer des verres jusqu'au bout de la nuit, une œillade appuyée suffirait à changer le cours de sa soirée. Andy voulait plus, tout de suite et sans attendre, ça se voyait dans son regard mais aussi dans les efforts qu'il entreprenait pour pousser Joey à former un simple "oui" qui aurait sceller la fin de la soirée. Plus que le jeu et l'adrénaline que ça lui procurait le blond voyait là un nouveau test, l'une de ces étapes que la vie dresse comme autant de doigts d'honneur géant afin de lui rappeler qu'il était juste un connard comme un autre, abusé par l'alcool et le sexe facile, deux choses qu'il pouvait avoir en agitant le torse dans les bars de la ville. Et ça lui allait si bien. Cette vie le sied, le transforme en une bête de foire qui s'expose sans poser de question et qui rigole à gorge déployée dès qu'un jeunot lui pose la main sur l'épaule en quête d'une aventure facile à vivre, facile à oublier aussi. Andy et Joey sont les mêmes, quelque part ils sont justes perdus et se rabattent sur des choses qu'ils connaissent, qui paraissent simples et sans contrariétés. Le brun parle de photo et dans les yeux de Joey c'est l’étincelle de la gloire qui se rallume alors qu'elle attendais patiemment l'arrivée d'une nouvelle opportunité. Ils coucheront ensemble, feront des photos en buvant, en fumant peut-être aussi, et puis Joey fera semblant d'être "teeeeellement occupé" quand l'accent latin du jeune homme fera surface dans le combiné du téléphone. Dans le fond il s'en fout, comme avec tout. Joey blague un peu en s'appuyant contre le mur, si prêt du brun qu'il peut sentir les poils de ses bras qui chatouillent les siens. « Il n’en saura rien. » Un sourire s'étire sur les lèvres du blond alors qu'il tourne la tête vers la bande d'hypocrites alcoolisée qu'il a rejoint plus tôt dans la soirée et qui, maintenant, et bien trop trochée pour s’apercevoir qu'il s’apprête à mettre les voiles, bras dessus bras dessous avec un inconnu au sex appeal mordant. « Tant mieux. C'est la jalousie qui perdra l'homme. » Il est trop tôt pour faire de la philosophie de comptoir mais Joey à déjà l'esprit attaqué par les vodkas qu'il s'enfile comme autant de petits pains. Quand Andy s'approche pour tirer le blond vers lui et défaire un bouton de cette chemise qu'il a mis tant de temps à choisir c'est toute la libido de Joey qui hurle au scandale, excitée par la folie du geste qui le trouble, lui d'habitude si sûr de lui. « J’espère que tout ce que tu m’as dit c’était pas juste pour te la péter, sans qu’il y ait rien de concret derrière. Parce que tu as éveiller mes envies. » Le blond se mords la lèvre en détournant le regard mais ne cherche pas à fuir les mains aventureuses mais habile d'Andy qui sait clairement comment mettre du piment dans une soirée. La solution de facilité est maintenant le seul choix qui reste à Joey, et tant pis pour le walk of shame du lendemain jusqu'à l'appartement de sa sœur qui n'hésitera pas à lui lancer l'éternel regard de dégoût. « Regarde moi bien. Est-ce que j'ai la gueule d'un mec qui va pas jusqu'au bout ? » Dans le cou du brun il laisse traîner les dents une demie seconde, assez pour lui montrer que la décision a été prise et qu'il n'y a pas moyen de faire marche arrière, plus maintenant. « On va chez moi ? On a du pain sur la planche avec tout ce qu’on a prévu… » Joey se détache et attrape un verre laissé à l'abandon sur une table à côté de lui. Le cocktail est trop sucrée, coloré comme dans les soirées étudiantes et il peut à peine sentir l'alcool, mais ça lui suffira à se bourrer la gueule une bonne fois pour toute. « Après toi. » Qu'il murmure, accompagnant ses mots pour un geste de la main vers la sortie du bar où tout le monde semble s'être agglutiné. « Sans vouloir te mettre la pression. T’as intérêt à me fait décoller d’une façon ou d’une autre ce soir. » Il est demandeur en plus, un peu enculé sur les bords, le genre qui plaît à un Joey désespérément en manque de quelqu'un à qui donner une bonne leçon de politesse. « Je te préviens tout de suite, j'suis pas un bottom. » De ses doigts il encercle la mâchoire du brun l'attirant un peu plus près. « C'est un prêté pour un rendu avec moi. » Il lâche l'emprise et se dirige vers la porte en titubant à moitié sous le poids de l'alcool certes mais aussi sous celui de la culpabilité qu'il peut déjà sentir ronger ses os et son estomac. « Je te rendrais la pareille, évidemment. » Joey se retourne lentement, du moins aussi vite que son état le peut, pour fixer son regard dans celui d'Andy. « Evidemment. » Payant sa note avec le peu de liquide encore présent dans son portefeuille il jette une dernière œillade à son groupe "d'amis" qui continue de jacter de l'autre côté du bar et qui ne se soucis plus ce qui peut arriver au Lawson, assez grand pour se démerder seul. « J'espère que t'habites pas loin parce que je fais pas des kilomètres pour ta belle gueule. » Il prendrait bien le bus pour dessiner les gens, mais il se contentera du brun.
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Message(#)boys like us (andy) EmptyJeu 20 Sep 2018 - 10:15



T’es bien d’accord avec sa remarque sur la jalousie. Tu es du genre à te gargariser à ne pas l’être le moins du monde mais la vérité c’est que t’es surtout doué pour ne pas le montrer. En amour, t’as jamais été assez attaché à qui que ce soit pour en arriver là. C’est en amitié que tu t’es déjà surpris à l’être. La soirée en club avec Itziar refait surface dans ta mémoire. T’es véritablement qu’une bitch susceptible au fond. Mais t’es pas rancunier, donc t’oublie bien vite, passant à autre chose.

Tu sens la tension entre vous deux alors que tu lui parles de tes envies, allant même jusqu’à créer le contact physique avec lui. Il se mord la lèvre et t’es bien content de voir qu’il est aussi à fleur de peau. Il te confirme qu’il n’a pas que de la gueule et ça te fait sourire en coin parce qu’il a l’air outré que tu ne le croie pas capable d’aller au bout de ce qu’il avance. C’est vrai qu’il pue le sexe par tous les pores, ce serait étonnant qu’il se dérobe, mais pas impossible. Des mecs qui ont beaucoup de gueule, t’en as déjà rencontré un bon nombre. Quand il vient te mettre un coup de dent tu te dis qu’il est aussi pressé que toi, alors tu proposes de partir dès à présent. Il mord à l’hameçon et vous voilà déjà en train d’amorcer un départ.

Joey t’annonce qu’il n’est pas bottom. Ca te fait sourire. Il te prend le visage en main comme pour que tu comprennes bien ses propos. T’es pas bourré, t’as encore l’esprit clair, mais la réciproque n’est peut être pas vraie vu comme il se déplace avec difficulté. T’espères juste qu’il va pas finir malade chez toi. Vous convenez d’entré de jeu à écarter les cuisses chacun votre tour. Parfait.

Un détour par le bar pour que Joey paie ses consommations, vous vous êtes éloigné de vos amis commun sans un mot ou un signe. Rien à foutre. De toute façon faudrait être véritablement con pour ne rien avoir capté de votre petit jeu depuis la seconde où vos yeux se sont posés l’un sur l’autre. Vous connaissant un minimum l’un et l’autre, il ne peut y avoir qu’une seule suite logique. Joey lance qu’il compte pas faire des kilomètres pour toi et ça te fait rire.

« Je suis à un quart d’heure, bitch. Je suis en voiture. »

Donc pas de galère de transports ou d’attente de uber. Tu marches dans la rue pour retrouver ta caisse qui n'est pas bien loin.

« Tu peux toujours commencer pendant que je conduis. Pour pas que tu perdes trop de ton temps si précieux. »

Libre à lui de faire ce qu’il désire dans ta voiture. Maintenant t’as presque envie qu’il se laisse aller à commencer sur le siège passager. T’as rien contre un petit show pour se chauffer. Voilà ta golf III noir, tu sors tes clés et vous vous engouffrez dans le véhicule. La voiture a de l’âge mais est très bien entretenue. Rien ne traîne à l’intérieur. Tu mets le contact et c’est ANTI  de Rihanna qui sort des enceintes. Tu baisses le son parce que t’es pas seul. La musique étant presque inaudible à présent. Tu commences à conduire, jetant des coups d’oeil à Joey. C’est plutôt sombre dans l’habitacle. Les lumières de la ville ne sont pas d’une grande utilité pour voir ton partenaire de la soirée.  Déjà un feu rouge, à l’arrêt, tu vas allumer la lumière du plafonnier sans plus de réflexion. S’il commence à se toucher tu veux pouvoir voir ça parfaitement. Les yeux rivés vers ton passager, tu le mates ouvertement. Tellement que tu t’en lèches les lèvres. Ta main sur le levier de vitesse, mais t’aimerai mieux qu’elle soit ailleurs.

« Alors ? »

T'attends le début du show.

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Message(#)boys like us (andy) EmptyLun 8 Oct 2018 - 17:37

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I caught you watching me under the light. Can I be your line? They say it’s easy to leave you behind, I don’t wanna try. Cut cover, take that test, hold courage to your chest. Don’t wanna wait for you, don’t wanna have to lose all that I've compromised to feel another high, I’ve got to keep it down tonight.
 
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Démoralisé par une soirée qui ressemblait finalement à toutes les autres Joey avait derversé son aigreur en avalant les verres sans prêter attention au contenu, mais bon le proverbe disait bien "qu'importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse" après tout, et ça n'était pas le goût bien trop sucrée pour lui du cosmopolitain qui allait l'arrêter. Si la soirée n'avait pas été marquée par l'arrivé d'Andy le blond aurait sans doute prier pour tomber sur un verre rempli de GHB. De un ça aurait sauver quelqu'un et de deux il aurait eu l'opportunité de finir défoncé en plus de son taux d'alcool qui venait de tirer la sonnette d'alarme. Joey restait quand même persuadé quand la panoplie du bon baiseur du brun on pouvait y trouver un peu de poppers ou un joint mal roulé qui aurait quand même fait effet, surprise surprise. Mais ce qui attire son attention, outre le fait que ses pseudos amis ne soient complètement détachés de lui - comme si il n'était qu'un parasite greffé au groupe que l'on prend plaisir à voir disparaître - c'est la tension qui se joue entre lui et Andy. Plus qu'une attirance sexuelle c'est une attraction presque bestiale, comme si les deux avaient des choses à prouver, des points à mettre sur des "i" et des queues dans les "q". C'était toujours la même rengaine de toute façon, une histoire qui pue le sexe qui ne sera juste qu'un nouveau moyen d'échapper un peu à la triste réalité, celle qui crie que Joey est bien seul dans sa petite vie merdique. Et il voit déjà le walk of shame qui suivra demain matin au petit jour jusqu'à l'appartement de sa soeur qui lui jettera, pour la millième fois, le même regard rempli d'un dégoût profond qu'il balayera d'un geste de la main avant de s'écrouler sur le canapé. Sortir d'ici accompagné d'Andy c'est aussi un moyen de prouver quelque chose, de marquer un point dans le grand jeu que Joey à simplement nommer "hé regardez, ce soir je baise" et qui occupe toutes les soirées depuis trop longtemps déjà. Au comptoir il s'étale devant le barman désolé avant de payer ses verres avec le peu de monnaie qui traîne dans ses poches. « Je suis à un quart d’heure, bitch. Je suis en voiture. » Heureusement, qu'il se retient de dire pour ne pas avouer que son envie se dirige plus sur le fait de prendre le bus pour rentrer, quitte à s'endormir jusqu'au terminus. « T'as vraiment une chance de cocu, parce que sinon je serais rentré chez moi et tu te serai branler sur mes photos. » La boule au ventre et les jambes tremblantes c'est en zigzagant que Joey accompagne le brun jusqu'au une golf noire garée quelques mètres plus loin. C'est pas la baisomobile qu'il avait imaginé compte tenu du manque de place à l'arrière, mais au moins le trajet sera plus court et moins teinté d'un malaise palpable. S'engouffrant péniblement dans l’habitacle le Lawson se cogne le haut du crâne contre la carrosserie, un juron en suivant un autre il ne réalise même pas que la voiture s'est mis à roulée et qu'il n'est plus possible de faire marche arrière, même si il n'est pas sûr d'en avoir envie. En fait il est plus sûr de rien. « Même dans ta caisse ça pue la baise putain. » Ce mélange de transpiration de sportif et de cuir chaud qui ne peut que s'aligner sur le mode de vie du brun. « Tu peux toujours commencer pendant que je conduis. Pour pas que tu perdes trop de ton temps si précieux. » Sourire aux lèvres Joey se retient de rire et même de commenter le manque de patience d'Andy qui voudrait déjà le voir à poil, bien à la vue des autres conducteurs qui n'auront qu'à profiter du show eux aussi, après tout le porno c'est fait pour ça. « Ça peut paraître étrange venant de moi mais je suis pas du genre à jouer les exhibes, va falloir t'accrocher à ton volant et accélérer si tu veux que ça aille plus vite. » La tête appuyée contre la vitre, le regard vitreux justement, Joey pourrait presque s'endormir mais ce qui le tient éveillé c'est cette putain de fierté qui ne veut pas en démordre, si il a promis il a promis, et de toute façon il est déjà trop tard pour reprendre le bus. « Alors ? » Lumière jaunâtre du plafonnier en plein dans la gueule Joey doit fermer un minimum les yeux pour distinguer le visage attentif et désireux du brun qui s'en lèche déjà les babines. Le Lawson à le sourire un peu crispé, un peu coincé, alors que sa main se fixe dans la nuque d'Andy, agrippant la peau sous ses ongles avec une pression plus forte que si c'était la drague. « Je sais pas ce qui s'est passé sur ce siège passager avec tes autres boy toy mais je me toucherai pas dans ta caisse. Je veux pas choper des trucs sales. » Joey relâche sa main doucement alors que les lumières de la ville défilent devant lui sur le fond sonore d'une Rihanna qu'il ne supporte pas. Pour se faire pardonner d'avoir agripper si fort la peau du brun il passe quand même une main légère sur son entrejambe avant de croiser de nouveau les bras sur son torse. Plus vite ils seront arrivés plus vite ce nouveau épisode glorieux de sa vie sera derrière lui.


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Message(#)boys like us (andy) EmptyMar 16 Oct 2018 - 13:14


Ce mec fait genre il te fait une fleure à venir chez toi pour tirer un coup. C’est l’hôpital qui se fou de la charité. T’es sûr qu’il est full of shit et qu’au fond de lui il n’a envie que d’une chose, c’est que tu lui offres une baise mémorable. Parce que oui, t’en es plus que capable de rendre cette simple rencontre en coup du siècle. T’es pas assez défoncé pour bâcler ça, t’es même pas ivre du tout. Vous êtes parti trop rapidement pour ça, même si t’as pas loupé que Joey lui s’en est donné à coeur joie sur les verres. T’as l’impression que l’alcool le fait tourner en connard, à moins que ce soit son état naturel en fait. Il est vrai que tu ne le connais presque pas ce type là. T’as juste des détails sur son anatomie et son job grâce aux vidéos que t’as pu visionner.

Confirmation que le Joey est rond, il se cogne en montant dans la voiture. Putain mais c’est qu’il deviendrait presque un boulet si il continue comme ça. T’as pas franchement envie de devoir nettoyer ta bagnole si son estomac se décide à tout rendre. C’est donc légèrement sur tes gardes que tu prends la route. Il dit que ça pue la baise dans ta caisse, ça t’arraches un sourire en coin. Il revient dans le mood on dirait. Parfait. Sauf qu’il ne prend pas la perche que tu lui tends. T’es légèrement déçu. Décidément, c’était beaucoup plus fun dans le bar, maintenant que ça devient concret, t’as vraiment l’impression qu’il cherche à se défiler. Qu’il n’est pas aussi fou que tu ne le pensais. Mais là encore, peut être que tu tu avais de trop grandes attentes. Il t’a vendu du rêve et voilà qu’il n’y a rien derrière. Absolument rien. Parce que quand t’allumes la lumière pour le tenter de nouveau à ce feu rouge, tu le vois juste collé à la vitre les yeux à moitié fermés. Putain ça pue sérieux. Le gars n’est plus du tout dans l’humeur. Il vient s’accrocher à toi un peu trop fort à ton goût et il refuse une nouvelle fois cette proposition de ta part. Nope. Il ne se touchera pas à côté de toi et ça en est bien dommage. Déçu de la tournure des choses, tu es sur le point de le lui dire très clairement.

« T’es- »

Sauf qu’il passe sa main sous ta ceinture et ça te coupe au milieu de ta phrase. Ok, peut être qu’il a encore un peu de fun en lui. Il a à peu près redressé la barre et le coup d’oeil que tu lui jettes trahis l’envie que tu as de goûter à sa chair. Tu reprends la route alors que le feu passe au vert. Tu lèves un sourcil en le regardant deux secondes, la lumière étant toujours allumée. Le voir les bras croisé te dit que c’est clairement pas la folie pour lui là. Enfin, tu ne t’en inquiètes pas plus longtemps, s’il est dans ta caisse à frôler ta queue c’est qu’il en a toujours envie, c’est tout ce qui compte.


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