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 are you gonna be my girl ? (greta)

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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyMar 19 Juin 2018 - 22:27

greta and kaecy
fairy tales are more than true: not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten.
luleaby
are you gonna be my girl ?
Reposant sa fourchette, Kaecy vint consulter rapidement l’heure à sa montre, presque discrètement - mais apparemment pas assez pour l’une de ses collègues qui eut un petit rire. « Tu sais que le temps ne passera pas plus vite en regardant ta montre aussi souvent ? » Relevant les yeux vers Amanda, Kaecy finit par lâcher à son tour un petit rire. « Je sais, je sais. C’est juste… Je sens que le rendez-vous de début d’après-midi va réellement être intéressant, et en même temps j’ai peur de pas être à la hauteur. » Elle haussa légèrement, presque de façon insignifiante, les épaules. Amanda vint lever rapidement les yeux au ciel avant de se lever de sa chaise. « On sait toutes les deux que tu as tord. Aller, faut que j’y retourne. » Elle ne releva pas, se contenant de tirer un petit sourire amical à la jeune femme. « Ca tient toujours pour le verre ce soir ? » Finissant de ranger son bureau, elle vint lever les yeux au ciel comme si elle se défilerait - elle n’avait qu’une parole, et elle la respectait. « Je passe te prendre à la réception dès que j’ai fini. » Ce fut alors en sautillant presque de joie qu’Amanda finit par sortir du bureau, laissant une Kaecy un petit sourire sur les lèvres. Ce qui avait commencé avec une simple amitié de bureau entre les deux jeunes femmes s’était finalement filée avec le temps en quelque-chose de bien plus solide, de bien plus réel. Et ce n’était pas sans déplaire à Kaecy qui trouvait Amanda divine dans son genre. Le genre de femme a toujours être de bonne humeur, toujours souriante et qui surtout, profitait du bon temps sans se prendre la tête sur quoi que ce soit. Profitant des quelques instants avant que son rendez-vous n’arrive, Kaecy alla se faire un café, faisant les cent pas au milieu de son bureau, presque comme un lion en cage. Elle n’abordait pas souvent ce genre de comportement. Elle était du genre à savoir faire son métier et à savoir qu’elle était douée dans ce qu’elle faisait. Elle travaillait dur aussi, pour y arriver, ne lâchant pas prise si facilement, ne prenant pas les raccourcis. Mais ces derniers, il fallait avouer que la pression mise sur ses épaules par sa supérieur avait grandi. Elle ne saurait dire comment, ni dans quel but - mais elle pouvait le sentir. A la façon dont ses épaules étaient plus tendues en fin de journée, à la façon dont sa qualité de sommeil avait un brin diminuée. De comment elle se souciait plus des choses, aussi. C’était moins instinctif - et pourtant, elle jouait beaucoup sur son instinct pour travailler. Ce fut la sonnerie de son téléphone qui la sortit de ses pensées, Kaecy laissant machinalement ses pas la guider vers ce dernier. « Ton rendez-vous est là. Elle vient juste de prendre l’ascenseur. » Une grande inspiration. « Merci, Amanda. » Une longue expiration. Elle avait un bon pressentiment par rapport à ce contrat, là, dans son coeur et ses tripes. Elle voulait que ce soit son instinct, comme un retour du guerrier. Trois coups finirent par être frappés sur le dos de la porte en bois - le spectacle ne ferait que commencer. « Entrez donc, Mademoiselle Jones. » Sourire amical et nullement faussé affiché sur son visage, Kaecy était venue au plus vite tirer la porte pour que la jeune femme puisse entrer au sein du bureau. Une pièce simple, assez épurée et pourtant d’où émanaient quelques touches de vie là, et ici - complètement représentatif du personnage qu’était Kaecy. Avançant sa main vers la jeune femme, elle vint la serrer rapidement. « Je vous en prie, bienvenue, installez vous. »
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyLun 25 Juin 2018 - 23:01

Ces rues qu'elle avait arpenté tant de fois durant trois années lui semblaient totalement inconnues, comme si elle découvrait la ville pour la toute première fois. Brisbane demeurait encore secrète en partie pour l'auteure qui n'avait pas encore eu l'occasion d'en visiter tous les recoins mais une chose était sure, Spring Hill était devenu son terrain de jeu. Greta était supposée connaître ces ruelles et ces building comme sa poche mais se sentait pourtant soudain très petite, minuscule face à cette immensité. Cette nervosité et ces impressions infondées s'expliquaient facilement, c'était le jour J. Ces années de travail allaient aboutir ou Non aujourd'hui, son destin reposant désormais sur les épaules d'une dénommée Kaecy Wilson. De ce qu'elle avait pu lire ou entendre la jeune femme avait son âge et n'était pas considérée comme quelqu'un de dur, plutôt dauphin Que requin. Mais cela ne rassurait pas du tout Greta qui n'était aucunement certaine Que les on dit étaient vrais. Elle etait encore moins sure que son début de roman, auquel manquait encore une petite dizaine de chapitres, plaise à l'intéressée. Tenant son manuscrit inachevé fermement contre elle, Greta laissa s'échapper un long souffle, espérant se calmer. C'était du déjà vu, ce moment avait déjà eu lieu et si c'était à Londres et Avec un éditeur différent, le schéma était le même et il fallait qu'elle s'attache à cette pensée. Pourtant, une petite voix à l'intérieur ne cessait de lui dire que tout etait plus facile à Londres et sous le nom de Sighbury. Ces quelques lettres lui assuraient déjà d'être repérée et en quelques sortes gagnantes. Mais aujourd'hui ? "je suis en retard Jones va falloir que t'assures toute seule pour le moment, tu vas y arriver je crois en toi! Je me dépêche et te rejoins si possible..." Tess Turner, son associée, celle qui l'avait aidé à remettre les pieds à l'étrier et à retrouver l'inspiration venait en un SMS de la laisser en plan. Incapable de lui en vouloir et persuadée que son excuse serait en béton, Greta avait vu l'ensemble de son corps retomber, fragilisée par l'absence visiblement inévitable de son binôme. L'inspiration qu'elle prenait à présent était encore plus prononcée que la précédente et pour cause : elle se trouvait devant le building où allait se rejouer un épisode qu'elle ne connaissait que trop bien. « Bonjour, j'ai rendez vous avec Mademoiselle Wilson ? »  « 3ème étage, prenez l'ascenseur et ce sera le premier bureau sur votre droite en sortant. Je vous annonce. » Le lieu était chic mais froid, un hall d'entrée d'une grosse société comme on en voyait partout dans les films. La réceptionniste semblait sympathique malgré un ton ferme, peut-être Greta avait-elle eu l'espoir de retarder l'échéance en bavardant à l'accueil. L'heure pile qu'indiquait sa montre lui décrocha sa troisième grande inspiration alors qu'elle frappait trois coups discrets sur la porte ornée des initiales de l'éditrice. « Entrez donc, Mademoiselle Jones. » L'air assuré de Kaecy Wilson n'enlevait pas le ton chaleureux de sa voix, surprise, Greta avait de suite répondu par un sourire, déjà un peu plus confiante. Lors de ce genre de rendez-vous on s'attend à tout, mais surtout à faire face à des business-(wo)men souhaitant dénicher la perle rare, le succès. L'édition comme bien des milieux pouvait être un monde de requin mais la gentillesse qui émanait de Mademoiselle Wilson ne semblait pas faussée. Pénétrant dans le bureau et serrant la main de celle qui changerait peut-être son destin, Greta balaya des yeux l'endroit avant de vite reporter son attention sur son interlocutrice. « Je vous en prie, bienvenue, installez vous. » « Merci de me recevoir Mademoiselle Wilson. » Puis un léger silence n'avait pas manqué de faire comprendre à Greta que c'était maintenant à elle d'assurer. Sortant son manuscrit papier ainsi que sa tablette - pour visualiser les dessins de Tess - Greta se lança. « Comme je vous le disais lors de ma première approche téléphonique, j'ai essayé de casser les codes pour ce second roman en y ajoutant des illustrations. D'ailleurs, l'illustratrice, mon associée, a un empêchement et ne pourra malheureusement pas être présente. » Perdant un peu de sa confiance en annonçant cette nouvelle qui pouvait paraître peu professionnelle, Greta attendait les réponses de Kaecy avant de ne trop l'inonder d'informations. Peut-être voulait-elle mener cet entretien elle-même, après tout.
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyJeu 5 Juil 2018 - 2:44

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Ce fut comme si l’atmosphère s’allégea à l’instant où la jeune femme entra dans le bureau. Comme si Kaecy ne s’était pas tant trompée et que son instant lui disait juste par rapport à ce rendez-vous. En tous cas, c’était avec une joie réelle et non dissimulée qu’elle invita la jeune femme à entre, à s’installer. « Merci de me recevoir Mademoiselle Wilson. » Venant légèrement pencher sa tête sur le côté, petit sourire légèrement amusé se frayant un chemin par la même occasion. « Je vous en prie, appelez-moi Kaecy. On risque de passer un bon nombre de moments ensemble, et je ne suis pas très forte pour toutes ces politesses sur le long terme. » Pas qu’elle n’était pas polie et qu’elle ne savait pas se tenir, loin de là. Les parents de Kaecy avaient toujours fait en sortes d’élever une petite fille on ne peut plus polie, souriante et avenante avec les autres. Mais Kaecy faisait partie de ces personnes qui savaient se sentir à l’aise rapidement et elle ne voulait pas s’importuner avec des formules de politesse qui n’étaient là, au final, que pour faire joli. Elle préférait largement quelqu’un qui l’appelait pas son prénom mais avec qui le courant passait au mieux, qu’une personne qui restait coincé dans cette position de potentiel ou futur client, sans aller au bout des choses, à cause de banalités. « Comme je vous le disais lors de ma première approche téléphonique, j'ai essayé de casser les codes pour ce second roman en y ajoutant des illustrations. D'ailleurs, l'illustratrice, mon associée, a un empêchement et ne pourra malheureusement pas être présente. » Elle eut un petit haussement d’épaules. « Je me disais aussi. » Elle s’était bien souvenue que la jeune femme en devait pas venir seule aujourd’hui, et même si l’information lui avait peut-être un peu échappé lors de l’entrée en scène de Greta, elle ne pouvait s’empêcher de s’en rappeler désormais. Et comme cette dernière semblait attendre après elle pour une réponse quant à cette nouvelle donnée, Kaecy ne fit pas durer le silence plus longtemps. « Il n’y a aucun soucis. Je suis sûre que vous pourrez lui faire un rapport détaillé de ce qu’il se sera passé aujourd’hui pour qu’elle puisse se mettre à la page. » Et elle laissa aller un petit sourire rassurant, de ceux dont on lui avait souvent dit avoir le secret. « Est-ce que vous voulez un café ou quelque-chose d’autre à boire avant de commencer ? » Se diriger d’instinct vers la cafetière pour se servir un café au moins pour elle, Kaecy profita de ce déplacement pour aller chercher l’écrit que Greta lui avait envoyé plus tôt, sur lequel Kaecy avait déjà commencé à mettre quelques annotations de ci, de là. Quelques post-it dépassaient des pages également, de jolies couleurs qui venaient mettre une touche de gaité dans ces pages imprimées uniquement en noire sur blanc. « Et vous pouvez prendre place dans un des fauteuil ou à même le canapé si vous voulez. Faites comme chez vous, mettez vous à l’aise. On va prendre notre temps aujourd’hui, autant être confortables. » Kaecy finit par revenir au salon, comme elle s’amusait à l’appeler, avec les boissons et les feuilles nécessaires à cet entretien. « Et si on commençait par de brèves présentations, ça vous dit ? » Rendre ce tête-à-tête un peu moins formel, toujours tenter de garder une ambiance agréable et profitable à tous. Ce n’était pas uniquement une question de réussite derrière tout ça, c’était surtout la façon de faire de Kaecy dans n’importe quelle situation se présentant à elle. Surtout que, contrairement à une multitude de personnes, tout ce qui concernait ambiance et atmosphère, elle le ressentait davantage - ses sens n’ayant pas les mêmes priorités que ceux des autres.
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptySam 14 Juil 2018 - 11:22

Peut-être se mettait-elle inutilement la pression mais ce rendez-vous était décisif. Il ne fallait rien laisser au hasard et Greta ne voulait pas prendre le risque de faire quoique ce soit qui aurait pu laisser penser à l’éditrice qu’elle n’était pas sérieuse. Mais entrer dans le vif du sujet aussi rapidement était là aussi peut-être une erreur, Kaecy semblait toute prête à d’abord faire connaissance avec la jeune auteure. Et l’éditrice semblait avenante, totalement déconnectée de la relation typique auteur/éditeur que Greta avait déjà pu constater dans ses précédents rendez-vous. Elle n’en avait pas eu tant que cela, la notoriété de ses parents lui ayant permis de rapidement trouver quelqu’un qui souhaitait travailler avec elle. Une raison de plus qui expliquait pourquoi elle était si nerveuse aujourd’hui, désireuse de reproduire le même exploit sans cette aide précieuse qu’avaient été ses parents. « Je vous en prie, appelez-moi Kaecy. On risque de passer un bon nombre de moments ensemble, et je ne suis pas très forte pour toutes ces politesses sur le long terme. » « Je vais essayer de m’y faire mais alors appelez moi également par mon prénom. » Greta s’efforçait de paraître détendue et de s’adapter à l’ambiance plutôt simple du moment, mais la tension devait être lisible sur son visage. Il fallait qu’elle se détende, tout ici le permettait. L’attitude accueillante et décontractée de Kaecy Wilson ainsi que la clarté et l’agencement du bureau qui ressemblait plutôt à un agréable petit salon. On pouvait s’y sentir comme chez soi. Debout face à Kaecy, scrutant le lieu, Greta s’accrochait fermement à sa tablette comme si celle-ci ne risquait de s’envoler. « Je me disais aussi. » Voilà, c’était tombé, la jeune éditrice semblait déçue du comportement peu professionnelle des deux jeunes femmes dont l’une n’avait même pas réussi à honorer le rendez-vous. La nervosité reprenant le dessus, Greta essayait de reprendre sa respiration avant que les mots suivants de l’éditrice ne l’apaise. Il fallait réellement qu’elle se détende car son comportement frôlait la paranoïa. « Il n’y a aucun soucis. Je suis sûre que vous pourrez lui faire un rapport détaillé de ce qu’il se sera passé aujourd’hui pour qu’elle puisse se mettre à la page. » L’éditrice ne semblait finalement pas du tout dérangée par cette absence et sa bienveillance était de plus en plus visible. « Oui, c’est ce que je pense aussi. Je tenais tout de même à m’excuser de son absence, je peux vous assurer que si elle avait pu faire autrement, elle serait venue. » Greta tenait réellement à justifier l’absence de Tess pour ne pas la décrédibiliser. Son amie l’avait beaucoup aidée et la jeune auteure tenait à souligner cela malgré l’absence de Tess. « Est-ce que vous voulez un café ou quelque-chose d’autre à boire avant de commencer ? » « Eh bien oui, pourquoi pas ? Un café noir me fera le plus grand bien » Cela la détendrait et lui redonnerait peut-être un peu de cet enthousiasme qu’elle avait perdu au fil des semaines qui la rapprochaient de ce rendez-vous. Pourtant, Greta sentait peu à peu la nervosité la quitter, la gentillesse de Kaecy ayant son petit effet. « Et vous pouvez prendre place dans un des fauteuil ou à même le canapé si vous voulez. Faites comme chez vous, mettez vous à l’aise. On va prendre notre temps aujourd’hui, autant être confortables. » Le fameux salon était en effet très accueillant et Greta l’avait déjà repéré. Prenant place dans un des fauteuils après avoir attrapé sa tasse de café, un sourire était venu habiller le visage de Greta qui se détendait peu à peu. Elle commençait à se sentir mieux, comme si elle prenait le café avec une amie qui lui demanderait des nouvelles de son livre. Il fallait qu’elle garde cet état d’esprit et le rendez-vous se passerait probablement mieux. « Et si on commençait par de brèves présentations, ça vous dit ? »  Qu’avait-elle à dire ? Encore une fois, la nervosité allait la faire beaucoup trop parler. « Si vous voulez … Qu’est-ce-que je pourrais vous dire ? Je suis une jeune auteure, j’ai écrit le livre My Broken Heart qui a eu son petit succès en Angleterre mais qui n’a pas passé les frontières, du moins je ne pense pas… » Même si Greta pouvait se vanter de son succès, la jeune femme restait toujours modeste, fière de son livre mais loin de trouver qu’elle devait ce succès à son seul talent. « Puis j’ai quitté Londres et je suis venue ici, continuant à écrire pour essayer de lancer mon second roman…. Vous faites ce métier depuis longtemps ? » Baissant les yeux vers sa tasse, Greta s’était arrêtée pour ne pas envahir la conversation et s’intéresser elle aussi à son interlocutrice. Au fil de la conversation, Greta avait remarqué les appareils qui habillaient discrètement l’oreille de Kaecy. La jeune femme était certes éditrice mais n’en demeurait pas moins une personne comme les autres, avec ses propres problèmes, et Greta commençait à réellement se détendre.
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyJeu 2 Aoû 2018 - 12:55

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« Je vais essayer de m’y faire mais alors appelez moi également par mon prénom. » Kaecy vint hocher légèrement la tête, petit sourire aux lèvres, approuvant les paroles de la jeune femme et les comprenant surtout. Ce n’était pas le genre de relation que ses collègues semblaient avoir avec leurs clients de leur côté, mais elle n’en avait pas grand chose à faire, à dire vrai. Si ça fonctionnait de la sorte depuis le début pour elle, elle continuerait sur ce chemin là. Greta en vint par la suite à expliquer l’absence d’une seconde personne à ses côtés. Elle aurait dû avoir une collègue avec elle ce jour pour présenter le projet, mais ce n’était pas le cas. Et cela semblait inquiéter la jeune femme, dont les traits se tiraient un peu davantage à l’évocation de cette absence. Mais Kaecy ne s’en formalisait pas autant qu’elle aurait peut-être dû. Cela pouvait peut-être lui couter la présence de Greta ici, si la jeune femme décrétait que l’attitude de Kaecy à ne pas être autant à cheval sur la profession et toutes ses règles un peu restrictives. « Oui, c’est ce que je pense aussi. Je tenais tout de même à m’excuser de son absence, je peux vous assurer que si elle avait pu faire autrement, elle serait venue. » Kaecy ne s’empêcha pas d’étirer un sourire de plus sur son visage. Greta semblait être sur une longueur d’onde proche ou égale à la sienne - et c’était pour le mieux. C’était la solution pour que tout se passe pour le mieux et qu’un climat de confiance s’installe au plus rapide entre les deux futures partenaires. L’éducation de Kaecy l’empêchait cependant de commencer à réellement travailler sans proposer quelque-chose à son interlocutrice, un café, un rafraîchissement - ce qui lui conviendrait. « Eh bien oui, pourquoi pas ? Un café noir me fera le plus grand bien » Hochant la tête, Kaecy alla donc rapidement récupérer sa propre tasse sur son bureau pour remplir les deux récipients, avant de tendre sa tasse à Greta. L’instant d’après, les deux jeunes femmes étaient toutes les deux installées au petit salon - l’air ambiant déjà bien moins chargé de tension qu’à leur premier échange de regard. Kaecy savait qu’elle y était pour beaucoup. Elle avait cette faculté de passer son stress au second plan pour réussir à privilégier la gestion de celui d’autrui. Et cela passait par des présentations, obligatoirement. Savoir un peu plus de détails sur son interlocuteur permettait de moins appréhender ses paroles, ses réactions. Et, pour Greta ou pour elle, il fallait que cet entretien fonctionne. Donc autant mettre tout de leur côté dès le début. « Si vous voulez … Qu’est-ce-que je pourrais vous dire ? Je suis une jeune auteure, j’ai écrit le livre My Broken Heart qui a eu son petit succès en Angleterre mais qui n’a pas passé les frontières, du moins je ne pense pas… Puis j’ai quitté Londres et je suis venue ici, continuant à écrire pour essayer de lancer mon second roman…. Vous faites ce métier depuis longtemps ? » Kaecy avait écouté d’une oreille un peu plus distraite la suite des paroles de Greta, ses pensées s’étant arrêtées un instant sur le titre de son premier livre. Il lui disait quelque-chose, elle l’avait déjà croisé - mais elle n’avait pas eu l’impression de s’y être plongée dedans. Et surtout, elle n’avait pas l’impression que c’était dans le coin qu’elle l’avait connu. Même si, comme la jeune femme le disait, son livre avait fait succès en Angleterre - c’était plus compliqué d’étant ce dit succès outre-mer et surtout jusqu’en Australie. Un petit silence plana alors un instant lorsque Greta eut fini de parler, le temps que Kaecy revienne sur terre - se jurant de trouver où est-ce qu’elle avait déjà entendu parler de ce bouquin. « Je suis rentrée dans cette entreprise juste après la fin de mes études. J’avais effectué un stage ici et ils m’ont proposé de me garder. J’ai gravi les échelons petit à petit mais ça va bientôt faire dix ans que je suis dans le coin, maintenant que j’y réfléchis. » Elle eut un petit rire. Elle ne s’était jamais arrêtée sur le nombre d’années qu’elle avait passé dans le coin, mais il était vrai qu’elle commençait à avoir fait un bout de chemin au sein de l’entreprise. Bien qu’elle ait failli tout perdre le jour où elle avait décidé de se la couler douce un temps à Rome… Mais bien sur, c’était ça ! Le bouquin dont parlait Greta, son premier bouquin, ce n’était pas en Australie qu’elle l’avait croisé - mais lors de son séjour en Europe, trois ans plus tôt. « Je reviens sur ce point, mais ça me tracasse. On est d’accord que votre premier roman, vous ne l’avez pas publié sous votre nom actuel, je me trompe ? » Prenant une seconde de réflexion, Kaecy finit par faire une petite grimace d’excuse - elle s’était peut-être trop rapidement laissée emporter par le moment. « Excusez-moi, c’était un peu agressif comme question. Je cherchais juste d’où j’aurais pu connaître votre premier roman - le nom me dit vraiment quelque-chose - et le fait d’avoir peut-être eu une illumination m’a fait m’emporter. »
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyLun 6 Aoû 2018 - 10:53

Le rendez-vous ne ressemblait pas à ce que la jeune auteure avait imaginé. Ce n’était pourtant pas négatif, c’était beaucoup mieux que ce dont elle se souvenait. Pourtant, à l’époque, son nom de famille lui assurait déjà une petite place dans le milieu de la littérature mais l’ambiance était beaucoup plus pesante. En cette matinée, chaque crainte de Greta s’estompait au fur et à mesure des minutes passées avec l’éditrice. Ses sourires bienveillants venaient combler l’absence de réponse lorsque Greta lui avait annoncé que sa collaboratrice ne serait pas présente, ce qui ne semblait pas être problématique pour Kaecy. Peut-être aurait-elle l’occasion de la rencontrer, si ce rendez-vous menait à d’autres plus concluants. « Je suis rentrée dans cette entreprise juste après la fin de mes études. J’avais effectué un stage ici et ils m’ont proposé de me garder. J’ai gravi les échelons petit à petit mais ça va bientôt faire dix ans que je suis dans le coin, maintenant que j’y réfléchis. » Pour le moment, la discussion traînait encore sur des sujets légers, ou plutôt non liés au livre qui avait connu son point final après des mois de travail. Greta savourait ce moment de répit avant que l’attention ne soit portée sur elle et qu’elle doive se vendre.   « Il y’a des fois comme ça, on prend les bonnes décisions sans même le savoir … »  Kaecy avait frappé à la bonne porte, au bon moment. La jeune éditrice se livrait et Greta hochait doucement la tête en maintenant sa tasse de café, impressionnée par le parcours de celle qui se tenait devant elle. Cette maison d’édition semblait en vogue et y travailler devait être un réel accomplissement. Ce genre de société ne manquait pas et la concurrence était rude, pourtant, Greta avait réussi à obtenir un rendez-vous non seulement dans une maison d’édition prestigieuse mais, en plus, avec Kaecy Wilson, qui, malgré son jeune âge, était déjà reconnu comme quelqu’un d’important dans le métier. C’est peut-être là-dessus que Greta avait basé ses craintes et ses attentes, elle s’imaginait une ambiance froide et une éditrice glaciale, seulement animée par l’argent. Ce n’était en aucun cas ce que dégageaient l’endroit et la personne, au contraire. « Je reviens sur ce point, mais ça me tracasse. On est d’accord que votre premier roman, vous ne l’avez pas publié sous votre nom actuel, je me trompe ? » Surprise mais s’installant plus confortablement dans le fauteuil, se détendant de plus en plus, Greta avait écouté la jeune femme réfléchir à haute voix. « Il n’y a pas de problème, en plus, vous avez raison, pour mon premier roman j’ai gardé mon nom de famille, Sighbury. Ici à Brisbane, j’ai voulu changer, mes parents ont une petite notoriété et je voudrais réussir seule. » La question aurait probablement été posée à un moment ou un autre, l’éditrice visiblement encline à connaître quelques détails sur sa cliente avant de démarrer le travail. C’était agréable, d’ailleurs, comme si Greta n’était pas perçue uniquement comme une machine à dollars mais également comme un être humain avec un petit quelque chose en plus, un talent pour l’écriture. Pour le moment, cependant, Greta n’avait aucune idée de ce que pensait Kaecy de ses écrits, sa seule certitude étant d’avoir réussi à au moins franchir les portes de ce bureau. « Excusez-moi, c’était un peu agressif comme question. Je cherchais juste d’où j’aurais pu connaître votre premier roman - le nom me dit vraiment quelque-chose - et le fait d’avoir peut-être eu une illumination m’a fait m’emporter. » Voyant la réaction de l’éditrice face à l’évocation de son premier roman, le premier bilan que pouvait dresser l’auteure était plutôt encourageant ce qui l’amena à elle aussi parler sans réfléchir, prise d’un élan d’enthousiasme. « Ne vous excusez pas… Vous l’avez lu ? Est-ce qu’il vous a plu ? » Si Greta se permettait tant de familiarités, si elle avait posé la question avec tant d’aisance et sans vraiment réfléchir, c’est parce que Kaecy avait osé avant elle. C’était elle l’éditrice, elle la professionnelle et c’était donc plus légitime de sa part mais la question lui brûlait les lèvres. Si elle répondait par la positive, Greta flirterait déjà infiniment avec la réussite.
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyVen 17 Aoû 2018 - 6:46

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« Il y’a des fois comme ça, on prend les bonnes décisions sans même le savoir … » Kaecy ne put s’empêcher d’hocher doucement la tête, un petit sourire aux lèvres. Greta ne savait pas à quel point elle avait raison. Cette maison d’édition, et cet emploi, avait été l’aubaine au bon moment alors que Kaecy se lançait dans le monde du travail. Certes, les recherches d’emploi étaient bien moins difficiles qu’elles ne l’étaient désormais, mais trouver une bonne place dans une entreprise qui vous plaise, ça avait toujours été un brin compliqué. Elle, on lui avait offert l’emploi presque comme si on voulait lui offrir un café. Et depuis, ils avaient toujours été au poil avec elle, malgré ses nombreuses absence pendant les trois dernières années, la disposition qu’elle avait du prendre juste avant - ils avaient toujours été flexibles et compréhensibles. La conversation finit par tourner plus autour de l’édition en elle même que les conditions grâce auxquelles Kaecy était entrée dans cette maison, avec une question qui ne quittait pas son esprit à partie du moment où Greta en avait évoqué les faits. « Il n’y a pas de problème, en plus, vous avez raison, pour mon premier roman j’ai gardé mon nom de famille, Sighbury. Ici à Brisbane, j’ai voulu changer, mes parents ont une petite notoriété et je voudrais réussir seule. » Sighbury, Greta Sighbury. Alors que les mots sonnaient comme un bingo dans sa tête, un petit sourire vint se glisser sur les lèvres de Kaecy, victorieuse. C’était donc bien ça. Il avait fallu qu’elle retourne jusqu’en Europe pour croiser au moins par écrit la jeune femme, mais ses mots avaient déjà été lus par l’éditrice. Des souvenirs lointains, presque effacés, et pourtant bien présents dans un coin de son esprit. « Ne vous excusez pas… Vous l’avez lu ? Est-ce qu’il vous a plu ? » L’intérêt certain pour la réponse à la question était compréhensible à la fois dans le ton de voix employé par Greta, mais également dans la petite flamme animée dans son regard, dans cette étincelle de l’espoir de l’approbation. Kaecy eut un petit rire, tout sauf taquin, un poil amusée cependant par la situation. « Pour vous faire comprendre sans entrer dans les détails, j’étais en Europe il y a trois ans et c’est là-bas que je suis tombée sur votre bouquin. » Et pas que, mais ce n’était ni l’endroit ni le moment de raconter ce genre d’histoire - surtout que le rendez-vous était, rappelons le, professionnel. « Et oui, je l’avais lu à l’époque. Je me rappelle que j’avais été captivée par votre style d’écrire tout à fait unique mais à la fois vraiment agréable à lire. » Le sourire de Kaecy se voulait désormais rassurant. Maintenant qu’elle savait en grande partie à quoi s’attendre avec le style d’écriture de Greta, il était vrai qu’un petit poids venait de se retirer de ses épaules. En travaillant ensemble, les deux jeunes femmes avaient leurs chances. Kaecy l’avait senti au moment où ses yeux s’étaient posés sur Greta - mais elle pouvait l’affirmer avec un peu plus de convictions désormais. « En revanche, je ne suis pas sûre qu’on le croise dans le coin, ici en Australie. En tous cas, ça ne me dit rien de l’avoir déjà croisé en librairie ou ailleurs. » Et pourtant, elle s’y connaissait dans ce rayon Kaecy. Elle connaissait une grande et bonne partie des librairies et bibliothèques du quartier, de la ville - et elle était même déjà allée à quelques unes de la région pour des ouvertures ou des événements particuliers. « Mais peut-être qu’on va pouvoir remédier à ça ? » La question était un brin joueuse, pleine de défis. Et, sans que Greta ne s’en rende vraiment comptes, elles étaient déjà dans le coeur de leur premier entretien. La motivation de la part de l’écrivain, Kaecy pouvait déjà checker ça sur sa liste. Rien qu’à voir la pointe d’excitation en Greta lorsqu’il y avait eu possibilité qu’elle ait lu son premier livre, elle savait qu’elle avait de quoi tenir sur le long terme pour un nouveau roman. Le courant semblait passer bien également, ce qui pouvait sembler anodin mais qui était primordial pour Kaecy. Elle était une personne qui se fiait beaucoup à son instinct, qui se laissait porter par ce qu’elle ressentait; c’était trop important pour que si elle se trouve dans une situation où elle ne s’y sentait pas à sa place, elle continue sur ce chemin là. Les conditions cependant ici semblaient être bien trop nombreuses réunies, dans le bon sens du terme, pour que quelque-chose ne continue pas de ce côté là. « Je sais que c’est aussi la partie qui vous intéresse le plus, dans ce premier rendez-vous. Savoir si y’en aura un deuxième. » Même si les affaires n’étaient pas le sujet sur lequel elle s’épanchait pendant des heures, elle savait que malgré tout, c’était ce qui faisait tourner n’importe quelle boutique. Que ce soit sa boss qui voulait des résultats ou la jeune femme en face d’elle qui espérait qu’on lui signe un contrat. « J’avais jeté un coup d’oeil aux premiers écrits que vous m’aviez envoyé, et bien sûr qu’ils m’avaient satisfaite, ça a été un point décisif pour le rendez-vous d’aujourd’hui. Je me suis cependant gardée quelques surprises pour que vous ayez encore des histoires à me raconter. »
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyLun 20 Aoû 2018 - 17:19

Greta avait le sentiment que la jeune femme qui se tenait devant elle pouvait obtenir tout ce qu’elle voulait avec un simple sourire tant ce qu’elle dégageait était positif. Rien qui ne devrait scandaliser les féministes, il était évident qu’elle avait également travaillé dur pour être là où elle était actuellement, sa réputation n’étant plus à faire. Alors que Greta tentait de trouver la bonne position dans le petit salon agencé au sein du bureau de l’éditrice, pour la première fois, elle avait l’impression de faire tâche dans le décor. A force de laisser traîner son regard un peu partout sur les lieux pour essayer de ne pas trop penser à l’enjeu du rendez-vous, l’auteure avait fini par voir le discret appareil qui ornait l’oreille de son interlocutrice et sa bouche laissa apparaître un maigre sourire car le handicap – totalement différent, certes – de la jeune femme n’était pas sans lui faire penser à sa meilleure amie. Comme elle, il semblerait que l’anomalie ne l’empêche aucunement de déplacer des montagnes. Comme si elle se regardait dans un miroir, c’est une Kaecy avec un même sourire qui lui faisait face. Son rire doux lui était parvenu et derechef, Greta s’était reculée un peu plus dans le fauteuil, tentant de disparaître, gênée par sa fougue non dissimulée et si peu professionnelle. Pourtant, le discours qu’entamait la jeune éditrice n’était pas à craindre. « Pour vous faire comprendre sans entrer dans les détails, j’étais en Europe il y a trois ans et c’est là-bas que je suis tombée sur votre bouquin. » Tombée dessus, était-ce un simple hasard ou est-ce que l’éditrice elle-même avait été directement happée par le résumé de l’histoire bien banale que Greta avait essayé de rendre unique grâce à ses mots ? « Et oui, je l’avais lu à l’époque. Je me rappelle que j’avais été captivée par votre style d’écrire tout à fait unique mais à la fois vraiment agréable à lire. » Une question sans réponse mais vite oubliée par la jeune auteure, jubilant entièrement face aux propos de Kaecy. Intérieurement, elle bouillait et mourrait d’envie de téléphoner à Maze ou à Tess pour leur apprendre la nouvelle, puis, c’était également à Lonnie qu’elle avait pensé, un nouveau sourire venant égayer son visage crispé quelques secondes auparavant. Greta avait tant de monde avec qui partager la nouvelle, sa vie à Brisbane était maintenant bien ancrée, ce rendez-vous ne pouvait que la rendre encore meilleure. « Je ne sais même pas quoi répondre, je suis vraiment flattée. » Si elle n’avait pas déjà franchi les limites auparavant, peut-être qu’elle serait allée jusqu’à demander à la jeune femme si elle connaissait les Sighbury pour savoir si cela avait influencé son avis. Mettant de côté un instant sa paranoïa, Greta s’était reconcentrée sur l’instant présent. « En revanche, je ne suis pas sûre qu’on le croise dans le coin, ici en Australie. En tous cas, ça ne me dit rien de l’avoir déjà croisé en librairie ou ailleurs. » « J’ai été étonnée de le voir dans une petite bibliothèque sur Toowong il y’a peu ! Mis à part quelques rares amateurs de littérature des quatres coins du monde, je ne pense pas en effet qu’il soit connu par ici. C’est tant mieux, je voudrais un nouveau départ… Avec le second, oui, j’en rêve ! » Elle avait déjà évoqué la crainte de réussir uniquement grâce à son nom, et elle réitérait, appuyant sur ce point, ne voulant pas apparaître comme quelqu’un à qui la réussite ne plaisait pas. Ils allaient former un duo et être responsable du succès l’une de l’autre, c’était important. « Je sais que c’est aussi la partie qui vous intéresse le plus, dans ce premier rendez-vous. Savoir si y’en aura un deuxième. » Encore une fois, l’excitation de Greta était palpable et c’était une petite fille qui se tenait en face d’une éditrice qui devait probablement avoir son âge, et pourtant, un respect mutuel s’était directement installé. Un second rendez-vous, le gage d’une potentielle publication, un objectif qui devenait de plus en plus réel. « J’avais jeté un coup d’oeil aux premiers écrits que vous m’aviez envoyé, et bien sûr qu’ils m’avaient satisfaite, ça a été un point décisif pour le rendez-vous d’aujourd’hui. Je me suis cependant gardée quelques surprises pour que vous ayez encore des histoires à me raconter. » Greta avait terminé son manuscrit qui tenait maintenant dans son iPad qu’elle avait si fermement tenu depuis le début du rendez-vous et qu’elle se décidait enfin à lâcher pour en dévoiler son contenu. Par fierté pour le travail de sa collaboratrice, c’était les différents illustrations de Tess qu’elle avait montré en premier – la lecture de chapitres pouvant prendre beaucoup plus de temps que la découverte de dessins. « Si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir. Je ne sais pas ce que vous voulez savoir en particulier, en attendant, je me permets de vous montrer les dessins qui accompagnent le récit. Ils parlent d’eux-même, selon moi. » Elle avançait prudemment, n’oubliant jamais qu’elle jouait ici son avenir. Malgré tout, les dessins de Tess étaient si parlants qu’elle ne considérait pas prendre énormément de risque en choisissant de les présenter.
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Message(#)are you gonna be my girl ? (greta) EmptyMar 23 Oct 2018 - 17:02

greta and kaecy
fairy tales are more than true: not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten.
luleaby
are you gonna be my girl ?
« Je ne sais même pas quoi répondre, je suis vraiment flattée. » Kaecy se contenta de répondre à Greta par un sourire. Il n’y avait pas besoin de rajouter quoi que ce soit, c’était simplement la vérité. Kaecy avait passé plus qu’un agréable moment à lire le premier livre que la jeune femme avait composé - et elle en lisait beaucoup, des bouquins. Elle avait aussi eu la chance de pouvoir tomber dessus au détour d’un librairie en Europe, car ici elle n’avait pas eu les circonstances réunies pour le trouver. « J’ai été étonnée de le voir dans une petite bibliothèque sur Toowong il y’a peu ! Mis à part quelques rares amateurs de littérature des quatres coins du monde, je ne pense pas en effet qu’il soit connu par ici. C’est tant mieux, je voudrais un nouveau départ… Avec le second, oui, j’en rêve ! » Elle comprenait tout à fait de quoi la jeune femme voulait parler. Pas qu’elle avait connu une situation similaire personnellement - son nom à elle n’était connu que par sa seule personne dans les environs -, mais elle était déjà tombée nez à nez avec des auteurs qui pensaient pouvoir réussir uniquement grâce à leur nom. Autant dire que le sort ne leur avait pas été automatiquement favorable. Kaecy réorienta cependant la discussion sur le bouquin actuel, et la raison de la venue de la jeune Greta dans son bureau aujourd’hui. Car elle savait enfin la réponse qu’elle lui donnerait, et elle serait favorable. Elle le sentait, son instinct lui disait de se lancer. Alors la jeune anglaise finit par lui glisser entre les mains l’iPad qu’elle avait apporté avec elle. Ce fut les illustrations qu’elle décida de lui montrer dans un premier temps - et elle avait raison, car Kaecy faisait partie des personnes qui préférait prendre leur temps de toutes façons pour lire les écrits de ses auteurs, dans de bonnes conditions; elle trouvait que la précipitation durant la première lecture était contre productive et n’indiquait pas forcément le potentiel total de l’histoire. « Si vous avez des questions, j’y répondrai avec plaisir. Je ne sais pas ce que vous voulez savoir en particulier, en attendant, je me permets de vous montrer les dessins qui accompagnent le récit. Ils parlent d’eux-même, selon moi. » Les doigts de la jeune femme commencèrent à partir l’écran tactile, glissant d’une image à une autre, admirative de la qualité graphique qu’elle tenait entre ses mains. Elle se permit cependant de prendre le temps de toutes les regarder, d’analyser les images qui renvoyaient à ce qu’elle connaissait déjà de l’histoire, tentant de se projeter dans une lecture fictive du reste à travers les dessins. Il n’y avait aucun doute que la collaboratrice de Greta avait d’un coup de crayon saisi l’esprit de l’histoire. Kaecy s’y plongeait sans aucun mal, se retrouvait là où il fallait quand il le fallait. « Vous savez comment vous voulez mettre en avant ces petits chefs-d’oeuvre au sein de votre livre à vous ? » Et là, la première barrière était franchie. Elle parlait déjà au futur, comme s’il était scellé désormais. Parce-qu’elle savait qu’elle ferait désormais tout ce dont elle était capable pour que cette aventure fonctionne. Parce-qu’elle sentait le potentiel, elle sentait l’investissement certain et concret que les deux collaboratrices avaient pour ce projet. Et, par la même occasion, le sien naissant - discrètement, mais sûrement. « C’est vraiment dommage qu’elle n’ait pas pu venir. J’aurai aimé rencontrer également l’auteure de ces illustration, pour pouvoir la féliciter elle aussi. » Elle finit par relever le regard vers Greta, petit sourire aux lèvres, lui tendant l’iPad. Ce fut vers son bureau que son prochain mouvement se fit, se levant du canapé. « Que pensez vous qu’on se revoit d’ici une quinzaine de jours ? Que j’ai le temps de pouvoir terminer votre livre complètement de mon côté, qu’on puisse discuter de ce que vous voulez en faire, quel projet vous avez pour votre prochain petit bébé ? » Elle vint attraper son agenda depuis l’autre côté du bureau, feuilletant rapidement les pages pour trouver un créneau horaire qui lui semblait le plus adapté. « J’ai du temps de libre en fin de mois, si ça vous dit ? » Elle attrapa un crayon, prête à noter leur prochain rendez-vous dès que Greta signalerait son accord. « J’ai une façon de faire qui change souvent des autres éditeurs, mais je vous propose que pour notre prochain rendez-vous, on se voit pour une déjeuner. J’aime bien aussi prendre un cadre moins formel, moins contraignant qu’un bureau. Quelque-chose de votre choix où vous pourriez être pleinement à l’aise, par exemple ? »
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