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 put flowers in your hair (ariane)

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyLun 25 Juin 2018 - 21:30

put flowers in your hair
We had the songs that we sang along to, You had the moves to make me dance with you. I always saw you reaching and catching stars, We had the thing that everyone wanted. Hung on your sleeve, you wore your heart on it
 
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"T'as intérêt de te dépêcher Parker ! Ils vont commencer la cérémonie des feuilles de thé et les bières se réchauffent !" Il range le portable dans la poche de son pantalon en ronchonnant contre le retard que peuvent accumuler les gens, et surtout Parker, qui est en train de rater la confection de bracelet et les appels à la terre qui débutent toutes les réunions. Car même si le petit groupe se trouve à l'abris des arbres, en peu à l'écart de la civilisation et du bruit (pour ne pas brusquer les plus anciens) il n'en reste pas moins qu'ils attirent les regards étonnés des badauds et des gamins. Joey, en retrait par rapport aux autres, entame déjà sa deuxième bière de la journée alors que l'horloge n'a pas encore frappée onze heures, fier comme un paon de se trouver au milieu de cette assemblée grotesque. Les parents Lawson ont fait le déplacement exprès mais évitent leur fils comme la peste en prétextant avoir des choses plus importantes à faire que de renouer les liens familiaux, puis ils s'éclipseront à la fin de la journée pour retourner dans leur caravane fleurie qui sent beaucoup trop le renfermé et la fleur séchée. Même si il n'osera jamais le dire à voix haute cette assemblée si drôle à regarder lui permet de souffler un peu, de prendre assez de recul et d'oublier les castings ratés et les auditions de merde qu'il enchaîne tout les deux jours en espérant être le nouvel acteur à la mode. Quand son regard parcours le groupe, un sourire niais sur le visage et la bière à moitié vide toujours en main, il tombe sur le regard condescendant de sa sœur qui -assise sur sa chaise depuis bien une heure maintenant- juge ses gens aux vêtements fleuris et aux couronnes de fleurs dans les cheveux. Dès qu'il approche la main d'un gâteau (à l'air bonhomme vu comme ça mais renfermant la "petite herbe magique") il peut sentir le poids de son regard accusateur qui hurle "ne touche pas à ça petit con ou je t'étrangle dans ton sommeil". Well, so much for that. Joey enfonce un gâteau dans sa bouche et une tripotée d'autre dans ses poches alors qu'il se fait accoster par la grande mère la plus cool du game, déjà totalement perchée, qui lui passe un bracelet de laine autours du poignet avant de le "bénir" du bout des doigts. Le sourire aux lèvres et la bouche encore pleine de cette délicieuse offrande le gamin retrouve son coin d'ombre et la glacière contenant toutes les bières qu'il a réussi à piquer chez sa conquête de la vieille qui s'est réveillée bien seule et avec un frigo vide. De là il a une vision parfaite de la famille qui entame les premières conjurations à voix basse en secouant les épaules et faisant glisser de main en main un bol renfermant tous les secrets du monde. Son père à la chemise détachée, les cheveux plus long que la dernière fois qu'ils se sont croisés, et sa mère à profité de sa deuxième jeunesse pour oublier totalement l'existence des soutien-gorge, ce qui lui donne un haut le cœur soudain alors que sa sœur semble totalement décomposée sur sa chaise en plastique, qu'elle a tenu à amener pour ne pas avoir à s'asseoir par terre. Au pied de son arbre Joey dépose son dos contre le tronc, les bras croisés sur son torse en maudissant Ariane qui rate là la meilleure partie de la journée, celle où les critiques vont bon train et où la paire se permet de juger la petite troupe qui se forme maintenant un rond parfait sur la pelouse, attirant encore plus les regards (outrés) de la population. « T'es en retard. » Qu'il balance à la rousse quelques minutes plus tard alors que sa main se tend vers la glacière pour tirer une bière et la faire glisser en direction de la jeune femme. « T'as de la chance que la présentation des nouveaux à pas encore commencée, c'est ce que je préfère. » Il a toujours ce sourire idiot et des miettes de gâteau au coin des lèvres alors qu'il jette un regard à Ariane puis à son aînée qui, en voyant la rousse arriver, a souffler lourdement entre ses lèvres.
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyVen 29 Juin 2018 - 4:36

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« Retarde-les s’ils sortent le tarot ; c’est vraiment que là où ils sont fun. » les clés entre les lèvres, le portable sur lequel je pianote à Joey à toute vitesse, et les dernières lignes de mon article sur lequel je repasse la seconde suivante comme si ma vie en dépendait ; ce qui est un brin le cas vu l'heure de tombée qui approche à vitesse grand V. J’suis rentrée à pas d’heure à même l'aube après avoir fait la tournée des pubs avec Hugo et d’autre potes, j’ai la tête dans un état pitoyable, les cheveux en bataille, sûrement un reste d'eyeliner tenace au coin des paupières. Mais c’est l’anniversaire lunaire de maman et de sa bande de chamans aujourd’hui - et pour ça, je serai maudite si j’en manque la cérémonie. J’aurais eu tout à gagner à allonger la douche que j’abrège une fois mes cheveux grossièrement lavés, la peau moins collée par la sueur de la veille, l’alcool qui colle plus trop à l’épiderme. J’aurais été bien mieux à allonger ma journée au fond du pieu, quitte à bosser entre les draps et les coussins ; et à hurler à Vitto de me monter de quoi manger et calmer les restes de gueule de bois de bière occasionnés par mes plans de jeune folle de sortie, mais, mais. Tout pour maman, tout pour Clara. La minute d’après, je dévale la cage d’escaliers en m’assurant que j’ai de quoi passer rouge à lèvres et mascara une fois le cul posé dans ma voiture. Quelques feux rouges grillés autant pour le look que pour l’histoire, un arrêt officieux en chemin pour recevoir la bénédiction officielle de Joey. En un temps relativement respectable, je finis par m'engager dans le stationnement affilié au parc, passer une main dans mes cheveux le moindrement secs, rejoindre le regroupement de hippies qui a pris possession des tables et du gazon non loin. Mon frère d’adoption qui s’appuie sur un arbre, l’air niais du type qui observe et juge avec une expérience enviable. C’est en chantonnant que j’arrive à sa hauteur, non sans un regard entendu à sa soeur qui me salue d’un soupir aussi impoli que pas nécessaire. À peine je la regarde, à peine je lui accorde quoi que ce soit. « C’était pour la bonne cause. » à ses accusations, j’exhibe un baggy de la poche de ma veste, et l’herbe qui y gigote a tout pour le charmer. L’avantage d’avoir des parents aussi en phase que les nôtres, c’est qu’ils ont des références de dealers impeccables. Maman danse à nos côtés le temps de prendre sa ration, et je m’installe brièvement après au sol à côté du Lawson, m’activant à nous rouler un joint d’apéro à peine l’avant-midi terminée. « Je partage si tu fais pareil. » un coup d’oeil à sa bouche recouverte de miettes et aux restes de brownies qui dépassent de ses fringues, un doublé qui me semble parfait pour annihiler les restes de relents d’alcool avec lesquels je lutte like a lady depuis mon réveil. « Oh gosh, c'est l'instant guitare. » à peine le joint allumé et glissé le long de mes lèvres, dos appuyé à la gauche de Joey et lunettes de soleil bien calées contre mon nez, y’a un dude et un autre qui sortent leurs 6 cordes, les grattent, murmures en prime et mélodies transcendantes pour accompagner leurs chants en sanskrit. Ça doit être signe qu’ils vont commencer bientôt, non? « Tu savais que maman a tiré ta carte du ciel l’autre jour? »  le temps qu’ils accordent leurs instruments avec leurs différents chakras bloqués, je fais la conversation au Lawson, flirtant entre le sarcasme qu’on nous connaît tous les deux lorsqu’il est question de nos géniteurs. On les adorait, mais c’était beaucoup plus fun de les vanner en duo. « Apparemment 2019 sera ton année, et soit tu te retrouveras nouveau papa, soit tu accoucheras d’un projet qui t’apportera l’abondance. » j’inspire une longue bouffée de fumée avant de lui tendre le chalumeau de la paix avec générosité. « Ou alors tu perdras ton poids de bébé. Elle maîtrise pas tout à fait la constellation de Cassiopée pour l’instant. » entre un rire, je laisse aller la toux qui confirme que ce que j’ai roulé, c’est de la bonne.
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyLun 9 Juil 2018 - 11:20

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La réponse de la rousse se fait par un texto qui, certes, le fait sourire mais lui inflige encore de devoir patienter seul alors que le groupe est en train d'entamer le deuxième cadrant de leur cérémonie qui consiste à fermer les yeux pour prier (ou pour marmonner des paroles incompréhensibles) alors que le leader se lève pour verser de la fumée sur la tête des membres de la famille. C'est l'une des meilleures parties que la rousse est en train de rater, ça et la distribution des bracelets de laine qui déterminent l'année à venir. Joey hérite des couleurs vert et rose pâle qui, selon la grand-mère qui lui passe le bracelet autours du poignet, sont des couleurs des réussite et d'amour. Un sourire au bord des lèvres alors qu'il remercie de la tête son amie, ou sa sœur peu importe, le Lawson ne peut s'empêcher de porter un regard sur sa sœur qui semble être partagée entre l'envie de rire et de pleurer, assise à l'écart du groupe sur une chaise en plastique car elle ne veut pas salir ses vêtements, même pour faire plaisir à des parents qu'elle ne voit qu'une fois par un. La bouche enfermée sur un brownie dont le chocolat n'est pas le seul produit addictif, le gamin retrouve sa place sous les branches d'un arbre immense lui donnant assez d'ombre pour ne pas suffoquer mais offrant aussi une vue splendide sur l'assemblée. Quand il entend le pas lourd de la rousse quelques mètres à côtés de lui Joey ne relève même pas les yeux, se contentant de sourire bêtement devant l'image de sa mère passant ses doigts dans l'herbe tout en marmonnant des chants. La vision du petit paquet d'herbe qu'Ariane exhibe comme raison de son retard est suffisante pour que Joey oublie les longues minutes qu'il a passé seul, sans sa plus fidèle acolyte. « That's my girl. » Qu'il chantonne alors qu'elle prend place à côté de lui pour rouler le premier des joints qu'ils s'enfileront en regardant leur parent communier avec la terre, partager leur histoire et leur secrets les plus profonds. Cette notion de partage que Joey réalise en sortant de sa poche les morceaux de gâteaux. « Tout ce qui est à moi et a toi. » Il l'aurait bien dit en espagnol pour marquer le coup mais il a le cerveau déjà dérangé par les premiers effets du gâteau, alors il préfère se contenter de ce qu'il sait faire, comme tirer une latte sur le cadeau offert par la rousse alors qu'elle s'extasie devant les barbus tirant les guitares de leur étuis.  « J'espère que les petits nouveaux ont révisés par la dernière fois le petit blond là-bas... » il pointe du doigt un gringalet dont la barbe n'est encore composée que de quatre poils sur son menton pré-pubère « il a raté les trois premiers accord de la complainte de la lune. » Joey enfourne un nouveau morceau de gâteau dans sa bouche alors qu'Ariane s'appuie légèrement sur son épaule gauche. « Si il rate encore tu crois qu'il se fait virer ? Ou pire, ils lui coupent ses chakras et tout. » Complètement ignorant de la façon dont ce déroule le licenciement d'un membre, même si son esprit attaqué par l'herbe reverrait d'une élimination à la survivor avec un totem de feu, Joey est sorti de ses pensées par les paroles d'Ariane et le récit de sa mère tirant la carte du ciel pour lui. Avec un sourire béa aux lèvres il écoute les paroles en faisant attention aux détails même si le ton sarcastique de la rousse est là pour leur rappeler de toujours prendre ça à la légère sans pour autant manquer de respect à leur parents. « Ah c'est la plus compliquée la constellation de Cassiopée. » Glissant entre ses lèvres leur calumet de la paix personnel Joey passe une main sur son visage bloqué dans un rictus euphorique. « J'espère que ça sera le gros projet et que ta mère à réussi à aligner Jupiter dans ma position pour faire décoller ma carrière. » Le Lawson s'avachi un peu plus contre l'arbre, se laissant presque happé par les racines et la terre alors que les femmes entament les premières complaintes de la chanson, bientôt suivi par les hommes et leur voix graves. « Si tu veux je demanderai à mon père de brûler de l'encens pour ton bouquin, c'et devenu un pro. » Ariane cache une toux qui précise bien la qualité du produit qu'elle fait partager alors que Joey s'enfonce un peu plus aux pieds de l'arbre, complètement défoncé par le combo herbe + ouverture des chakras.
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyVen 13 Juil 2018 - 2:44

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Si Joey n'existait pas, ma vie serait d’un morne sans nom. En le rejoignant au pied de l’arbre qu’il nous a savamment réservé, à même le meilleur endroit pour observer tout ce beau monde d’hippies et bon nombre de bohos du dimanche, j’ai ce sourire bien con qui se dessine sur mes lèvres. Celui qui s’accompagne d’un brownie à la marie-jeanne totalement cadeau, et d’un joint que je roule savamment la minute suivante. « Je vois que leurs leçons de karma et d’amour sans frontières ont bien marché avec toi. » qu’il partage m’étonne pas, parce qu'en retour j’avais toujours été du genre grande soeur cosmique généreuse avec lui. S’il était dans le coin, pour sûr que je lui filais une portion hallucinogène, que je le laissais fouiller dans mes réserves de booze. C’était beaucoup plus fun d’être défoncée avec le Lawson comme allié, et aujourd’hui encore, son appétit de débauche ne fait pas défaut au mien. Oh well, ce sera un bon après-midi. Quand il parle du jeunot malhabile à l'honneur, j’en profite pour faire craquer mon briquet, tirer une latte, lui tendre le joint à la suite. « On a qu’à lui dire qu’à quatre accords manqués sa prochaine réincarnation sera en vieille carpe de fond de bassin et ça devrait être nickel. »  mon regard se vrille là où il pointe, mes sourcils se froncent. J’imagine l’affront que le pauvre gamin devra vivre devant toute la tribu, encore plus s’ils suivent la suggestion du blond qui m’arrache un éclat de rire probablement plus fort que prévu. Mais on s’en balance, les peace & love adorent ça, voir que leurs progénitures s’éclatent autant qu’eux.  « Ouh, bien vu les chakras. » je me délecte de son plan, prends une bonne seconde pour me caler sur le tronc d’arbre derrière nous, peaufiner la malice à ma sauce. « Le jaune et le violet s’inversent, dramatique comme ça. Ou son troisième oeil se fait la malle? » à nous entendre, on aurait facilement cru qu’on était tous les deux beaucoup plus assimilés que ce qu’on laissait croire. Tous ces termes, toutes ces réalités, et pourtant, on faisait qu’enregistrer leur charabia, et l’assaisonner de mauvaises vannes et pléthores de sarcasmes innocents. Ma mère dans l’angle, ma mère et sa coiffe rousse dans le vent, sa longue robe de dentelle, ses yeux brillants, son expression niaise de bonheur. Elle est belle et je l’aime, et je pense surtout à sa dernière lubie l’ayant fait quitter son amour fusionnel pour les runes aux dépens de l’astrologie. « Je t’ai toujours dit Joe. Tu ferais un ass model parfait. »  je dénote dans ses mots qu’il est toujours à la ramasse côté boulot, ce qui nettement me fait chier. Sans être mon protégé, Joey avait toujours bénéficié du traitement de faveur de ma part, et en vrai, si je pouvais l’embarquer comme stagiaire à GQ, comme adjoint au podcast même, je pouvais parier qu’il ferait un boulot d’enfer. Mais restons dans ce qu’il maîtrise, et selon ce que me disent mes prunelles qui le reluquent par-dessus mes solaires, le département postérieur faisait partie de ses ressources non-négligeables. « Mais sinon, le porno ça paie pas ces jours-ci? Parce que t’as qu’à venir à l’appart, j’ai la caméra toute prête. Un truc indie, ça ferait peut-être le boulot. » toujours prête à aider, la main bien tendue ; il était pas le seul à avoir pris les plis de grande âme et de grand coeur des parents. Comme dans l’essentiel de me rendre l’ascenseur, le voilà qui parle de mon bouquin, et de l’encens porte-bonheur qu’on brûlait en son honneur. La main lâche que je passe à travers mes cheveux volages et presque secs cache l’émotion sur mon visage mais je jure qu’entre la came et les effluves d’hier encore collées sur ma peau, ma gratitude en sera éternelle. « Paix à ton âme. » l’autre grande soeur qui ronchonne, et à elle par contre, j’ai pas tant de bonnes intentions à envoyer. « Elle a pas bu sa tisane d’opium comme tout le monde? »  mes mots s’envolent vers Joey, mais ma tête regarde dans la direction de la rabat-joie, qui ne m’a jamais vraiment aimée et qui, aucune surprise ici, n’a pas su se trouver une place bien haute dans mon estime, encore moins pour y flirter avec les niveaux où son benjamin plafone sans soucis since day one. « Gaïa nous a donné l’herbe pour le confort et le contact avec la nature. Tu lui fais un affront, là. » je laisse un sourire le moindrement conciliant orner mes lèvres, un peu parce que je ne veux pas non plus avoir affaire avec un Joey qui râle sur comment je m’adresse à sa frangine, alors bon, passons. « Joignez vos mains, joignez vos coeurs. » papa Lawson qui prend la parole, invite tout le monde à se lever, et mon « Here we go. » accompagné d’un rire stupide et d’un déséquilibre certain lorsque je me bouge pour les 2 minutes réglementaires où on nous dérange, où on nous demande de se joindre à la fiesta avant de nous rendre notre liberté d'observateur, avant de nous laisser libres de faire ce qu’on veut. C’est un pansement à retirer, un coup à donner et après, c’est showtime. « J’ai toujours pas capté pourquoi ils nous font vivre ça alors que nos énergies doivent juste jeter le mauvais oeil sur eux. » murmuré à l’oreille de Joey alors qu’on rejoint brièvement le groupe, et glisse nos doigts entre ceux de nos voisins spirituels.
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyJeu 19 Juil 2018 - 18:59

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Joey, dès la première seconde où ses yeux défoncés par la fumette avaient croisés ceux de la rousse, avait collé une étiquette de grande sœur sur le front de celle qui lui laissait toujours le dernier morceau de pizza quitte à se mettre ses potes à dos. Cosmiquement parlant Joey et Ariane était les deux faces d'une même pièce que leur parent avaient séparés à la naissance mais que les étoiles avaient fini par réunir, tout ça placé sous le signe de Jupiter qui donnait à leur relation un goût sucrée de bienveillance. Partageant les gâteaux qu'il avait caché dans ses poches quelques minutes plus tôt il avait haussé les épaules devant la rousse qui roulait habilement le premier joint de la journée.  « J'adore le partage, ça fait partie des avantage d'avoir le chien comme animal totem. » Le ton de sa voix n'avait rien de moqueur et pourtant ça avait dessiné un sourire narquois sur ses lèvres alors qu'il jugeait du regard le petit nouveau installé en tailleur à quelques mètres d'eux et qui était en train de chier dans son froc, la guitare tellement serrée contre lui qu'il aurait très bien pu s'étrangler avec une corde. Le joint coincé entre les dents il tire une latte d'une profondeur sans nom, imaginant par la même occasion le jeunot en carpe toute nulle dont les couleurs fades font pâles figures au milieu du bassin. « T'imagines... la carpe nulle qui a même pas de potes. » Il se redresse d'un seul homme, inexplicablement attiré par le destin tragique du jeune homme qui - les gouttes de sueur sur son front comme témoin - préférerait sûrement disparaître dans le sol que de devoir supporter les regards insistants des gens autours de lui. « Moi je crois en toi ! Allez, montre nous tes bons gros chakras ! » Qu'il bafouille entre ses lèvres comme un fou alors que le sourire, si grand pour son visage, s'installe durablement. Leur discours est teinté de railleries et on pourrait même croire que se spectacle renforce leur mauvais côtés, pourtant Ariane et Joey sont admiratifs de leur parents qui dansent la chemise ouverte et les cheveux au vent sans se soucier des autres, ni même d'un sujet aussi banal que le boulot qui finiraient par les tuer de toute façon. Mais quand la rousse évoque la possibilité pour lui de finir modèle, non pas grâce à sa belle gueule mais plutôt à son fessier si gracieux, Joey s'étouffe avec les miettes du deuxième gâteau qu'il enfonce dans sa bouche. « Être payé parce que j'ai un beau cul moi ça me va. » En fait tout lui allait, du moment que l'argent était suffisant Joey pouvait très bien être payé à lécher les trottoirs de la ville. « Bah, je touche quelques sous dès que quelqu'un clique sur le lien mais après je peux pas non plus l'afficher un gros sur un billboard. » Les bras serrés contre la poitrine il fixe du coin de l'oeil la beauté rousse dont les yeux ont complètement disparus derrière les verres opaques et la fumée volage. « Mais toi tu ferrai un malheur meuf. La catégorie redhead c'est 70% des vues. » Sérieusement, Ariane avait toute ses chances dans le corps de métier. « En plus t'es méga bonne. » Sans honte aucune, comme il aurait fait la conversation à propos de la météo, un des signes de cette complicité si douce entre eux qui ne s'était jamais effacée. Mais Ariane c'est surtout les beaux, les mots justes qu'elle a toujours su trouver et qui lui rapporteront des millions un de ces jours. Le regard de son amie s'égard sur le visage 'accueillant' de l'aînée Lawson, toujours aussi à l'aise dans cette société et prête à se donner à fond pour mettre de la joie et de la bonne humeur dans le groupe. « Putain j'aurai préféré. T'aurai du sentir l'ambiance durant le trajet en voiture, un plaisir. Je pense qu'elle a hésité à nous foutre dans un mur juste pour éviter cette journée. » Quand le paternel se lève, la chemise si ouverte que l'on devine le dadbod mis à l'honneur depuis des années, c'est pour accueillir tout le monde dans le cercle fermé afin de communier une première fois avec les énergies positives de la nature. Se lever est difficile, autant pour lui que pour Ariane qui vacille à côté de lui, et l'appuie de l'arbre est plus que nécessaire pour lui donner l'énergie de mettre un pas devant l'autre. Dans le cercle fermé ils trouvent les mains, et la moiteur de celles-ci, de leur voisin - sourire dressés sur les lèvres. « Si ça se trouve c'est nous qui apportons la balance dans cette histoire. » Les yeux fermés mais l'esprit grand ouvert Joey hausse un sourire sur ses lèvres alors que ses épaules se lèvent dans un gloussement. « On est le ying de leur yang. » Les quelques minutes de concentration demandées par leur aînés sont les plus longues mais aussi les plus importantes et Joey profite de cet instant pour resserrer les liens avec ses parents qui, sourires béats sur les lèvres, lui lance un regard plein d'amour.
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyMer 25 Juil 2018 - 5:56

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C’est dans les petites choses, dans les moments simples, dans les instants de la vie de tous les jours que je réalise à quel point Joey et moi, on est faits du même moule. « Étale tout ton prana juteux sur nous, on demande qu’à en être recouverts. » que je raille, ma voix s'arrimant à la perfection aux propres vannes de mon brother from another mother maintenant qu’on a aligné notre attention sur la pauvre carpe en devenir qui s’évertue à laisser aller les dieux de la créativité à travers ses doigts malhabiles et sa guitare désaccordée. Sans malice aucune, un baiser soufflé dans la direction du musicien de pacotille et une bouchée de brownies plus tard, la conversation est fluide parce qu’elle parle de sexe, qu’elle parle de la carrière de Joey, et qu’elle est ponctuée de rires stupides et autres répercussions d’herbe fraîchement roulée pour l’occasion. « Faudrait que je trouve un robot solide pour aller te faire du spam de clic en pleine nuit. Si je concorde ça avec une offrande pour l’anniv’ de Ganesha, notre karma perdra pas une plume. » horrible soeur cosmique que je fais, de ne pas avoir joué de stratagème - ou juste de pas avoir flirté allègrement avec la team IT à GQ le temps qu’ils feintent quelques attaques de clics massives pour faire augmenter les stats du gamin. Je note bien sûr, mais entre la fumée épaisse qui caresse mes neurones et les arômes aussi chocolatés que botaniques qui se chargent de mon estomac, c’est pas dit que demain matin je me souvienne de toutes les ententes prises ici, malgré la bonne foi que j’y mets avec honnêteté et loyauté. Le voilà lui-même qui est franc, et il me reluque, et je bombe la poitrine, roule des sourcils sous son coup d’oeil de charme. On se disait les vraies choses, et on avait d’excellents gênes l’un et l’autre ; pourquoi se faire chier de banalités polies? « M’en parle pas. Je dors sur du fric, j’le sais. » au nombre de fois où Vitto et moi, on aurait pu juste allumer la webcam et filmer nos allers et nos retours de nudistes entre la chambre et la salle de bain... Un petit show de peeping cam qui aurait facilement pu payer le loyer. La flemme que maman tombe sur mon porno me chatouille l’esprit, même si la connaissant - et la voyant actuellement entourée de rubans, embrassant qui le veut, le coeur léger et heureux - je doute qu’elle ferait quoi que ce soit d’autre que de célébrer mon corps comme un temple. Oh, maman. « Si j’ai besoin de faire un coup de pub pour mon livre, je passerai sur un de tes plateaux vite fait. Quelques cambrures et ça devrait sauver le marketing. » certains se marient pour divorcer 24 heures après. D’autres sortent des sextapes. Chacun sa technique, et si celle-là était prouvée, j’étais qui pour m’arracher une telle option de vendre plus de bouquins, jour où potentiellement j’aurais bel et bien un bouquin à vendre? De nous, on passe à l’aînée Lawson et à son jugement silencieux qui, comme à chaque fois, mérite mention. « Toujours la plus dramatique de la famille à ce que je vois. » même si ça m’arrangeait qu’elle soit chiante. Joey avait rapidement appris à venir se nicher à mes côtés pendant des rassemblements de ce genre, et sans le caractère lourd à porter de sa soeur, jamais on n'aurait pu tisser ce lien. Égoïste au possible et je ne m’en cache pas, offrant à l’élue de nos quelques mots désarticulés mon plus grand sourire totalement forcé.

J’éclate de rire lorsqu’on tente de se lever, d’un rire bien gras et stupide, dévoilant au commun des mortels qui s'en balance anyways que déjà, tout va bien dans le meilleur des mondes côté substances illicites. Joey n’en mène pas plus large, et de peine et de misère, on rejoint la famille sous l’immense saule, doigts enlacés et têtes dodelinantes. C’est le lancement des festivités, c’est l’apothéose du hippie, ce sont les chemises qui volent, les pieds nus qui s’accrochent à la pelouse, l'embrun des fleurs qui se mêle à la mari, la chaleur de l’après-midi qui caresse ma peau et mes conneries qui flirtent de mes lèvres aux oreilles de mon ami. « La lune de leur soleil. » paupières closes, j’en profite quand même pour troller en bonne et due forme, mes murmures discrets qui complètent ma pensée. « D’ailleurs ta moon, dans ce jeans, c’est du sérieux. » le pauvre qui s’est laissé tellement transcender par le moment présent qu’il a oublié d’enfiler une ceinture. Et je pouffe les lèvres pincées, le moindre signe de respect que je lègue à ma mère comme une énième déclaration qu’elle est l’être que j’aime le plus au monde après moi-même, obvi. « Inspirez profondément. Envoyez dans l’univers une intention. »  « … que notre dealer prenne jamais sa retraite. » le buzz est de plus en plus fort, la tête me tourne doucement, le coeur qui bat la cadence, et le sourire niais qui finit d’achever mon air béat. « Expirez profondément. Laissez aller une attache qui vous retient trop solidement. »  « … c’est nul, les menottes c’est la partie que je préfère. » la seconde d’après, Joey et moi finissons par nous dégager du cercle de l’amitié, juste au moment où les cartes de tarot fusent, les talismans aussi. Agile, j’étire mon corps de tout son long pour nous piquer de quoi se faire quelques malas aux pierres de toutes les couleurs, ainsi que le sac à bandoulière regroupant les effets personnels du blond dont on se moquait précédemment. « La fouille transcendante de rigueur. » que j’annonce au Lawson sous son regard intéressé, plongeant mes deux mains dans la besace dont son propriétaire n’a même pas dénoté l'absence. « On va y trouver des trucs compromettants, tu penses? »

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyJeu 2 Aoû 2018 - 14:24

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We had the songs that we sang along to, You had the moves to make me dance with you. I always saw you reaching and catching stars, We had the thing that everyone wanted. Hung on your sleeve, you wore your heart on it
 
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Pour rien au monde Joey n'aurait raté cette journée, premièrement parce que c'était une occasion rare de croiser de nouveau ses parents qui étaient toujours bien trop occupés à récupérer les ondes cosmiques de Mercure, deuxièmement parce qu'Ariane est lui n'attendait que ce genre de réunion pour enfin décompresser. A la voix enfantine de Joey la rousse avait répondue dans le même ton encourageant afin de mettre l'ado-carpe dans un état secondaire, pris au piège entre le rose de ses joues et les mains tremblantes qui n'arrivaient plus à tenir la guitare. « Oh ça m'excite, ça y est. Je veux qu'on pénètre mon âme avec des mantra sur le bonheur. » Alors qu'il s'avachit de nouveau sur l'arbre salvateur, fidèle ami qui les épaulera tout au long de cette journée, il accompagne Ariane en enfournant un nouveau gâteau dans sa bouche tandis que la conversation s'égare sur son boulot, sur le porno et les petits chèques qu'il reçoit dans la boîte aux lettres de temps en temps. « Si tu arrives à faire ça je te construire un autel, je prierai la déesse du feu tous les jours pour qu'elle t'apportes énormément d'argent. » Le sourire aux lèvres il fait glisser son regard sur le visage de sa sœur lunaire. « Et de la bonne baise. C'est important. » Qu'il rajoute, le joint serré entre ses lèvres alors qu'il dévisage Ariane et toutes les bonnes choses que lui a donnée mère nature aux fils des années. Pas de barrière entre les deux, aucune gêne quand il s'agit de dire la vérité entre Joey et Ariane, les deux ressemblent à une couverture de magazine bien beauf où les femmes à moitié nues défilent aux bras d'éphèbes musclés. La prochaine une de GQ si ils jouaient bien les choses. Ariane, consciente de son potentiel, rajoute une couche sur l'énorme tas de blagues et de sarcasme qu'ils s'échangent depuis le début, et ça fait sourire le Lawson comme un crétin dans la fumée blanche qui s'élève au dessus de leur tête. « J'installerai une caméra chez toi, tu le saura jamais et je me ferai de la thune sur ton cul. » Que le blond rajoute non sans essayer de cacher un fou rire qui lui chatouille la gorge alors que la discussion dérive lentement sur le bouquin de la rousse que - même si il ne lui avouera pas tout de suite - Joey a déjà prévu d'acheter en plusieurs exemplaires. « Ils vont t'adorer sur les plateaux. Au pire je mettrai bien le bouquin en évidence pendant le doggy style.  » Ce blabla si léger qui a toujours dictée la relation entre Ariane et Joey prend un grand coup de froid lorsqu'ils croisent le regard accusateur de l'aînée Lawson qui pue le jugement. Le blond roule des épaules, esquisse une moue sarcastique en direction de sa sœur avant de glousser lourdement à la dernière remarque de la rousse. « C'est parce qu'elle est en manque de cul, j'ai viré le dernier mec qu'elle a ramené ... Alberto ... » Le nom lui arrache presque la lèvre alors qu'il ne peut s'empêcher de rire.. Alberto, à jamais graver dans sa mémoire. Rien que ça, ces trois petites syllabes, arrachent un rire tonitruant au Joey défoncé.

Les doigts enlacés à ceux de la blonde après avoir, difficilement, repris le dessus sur son corps endormi Joey ne peut s'empêcher de rire. Les effets de la marie-jeanne certes mais aussi les remarques piquantes et fraîches d'Ariane qui le force à faire preuve d'une concentration extrême. « Inspirez profondément. Envoyez dans l’univers une intention. » « et qu'on ait toujours quelqu'un au bout du fil quand on passe un booty call. » Qu'il ajoute aux paroles d'Ariane pour compléter le troll que les deux s'amusent à glisser entre les hippies et leur légendaire bonne humeur que rien ne peut atteindre. Les paroles sont souples, légères, et seule Ariane et son oreille aguerrie en sont les destinataires. Quand elle parle de menottes c'est la goutte de trop dans le vase déjà bien remplie de Joey qui ne peut s'empêcher de glousser comme une dinde, le cerveau plus qu'embué par la chaleur de la mari. Ariane récupère les pierres que la paire s'amusera à enrouler afin de s'échanger les traditionnels bracelets que Joey garde, comme des trésors, dans la boîte au dessous de son lit (canapé) et leur regard se perdent sur le sac multicolore de l'ado carpe maintenant occupé à se faire tirer les cartes (le tout avec des yeux inquiets). « Je croise surtout les doigts pour qu'on tombe pas sur son journal intime, ça me fait trop de peine. » Les deux mains plongés dans le sac et le regard absorbé par la malle aux trésors à ses pieds Ariane ne peut pas voir la carpe qui revient vers eux. Joey, bien que ses réflexes soient complètement à la ramasse, arrive à se dresser entre lui et la vision de la rousse plongée dans son sac. « Salut l'ami ! Alors, comment se passe ta première réunion ? » Il balbutie, hésite à répondre et le Lawson en profite pour lui faire tourner les talons en passant un bras aux travers de ses épaules. « Je vois plein de bonnes choses pour toi dans le futur. Va mon enfant, entend la nature qui t'appelle. » Humeur joueuse et pensées bien trop désorientées Joey fait claquer ses lèvres contre celles du jeune garçon qui, bien trop perdu aujourd'hui, s'en va sans demander son reste. « Namaste. » Marchant à reculons pour rejoindre la rousse Joey affiche un sourire enfantin. « La pêche est bonne ? »
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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyMer 8 Aoû 2018 - 4:04

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L’air est bon, et on est cons. On est cons et c’est bien ce qui fait que je me plais autant avec sa tête de gamin, avec son rire étouffé qui empeste le doux parfum d’herbe, avec le semblant de famille qu’il personnifie à merveille pour moi. « Ça serait un honneur. Par contre, on partage les profits quand y’a le cul de Vitto à l’écran. » évidemment, si j’imagine que ma chair et mon sang s’est transposé cosmiquement dans le corps du blond, c’est pour qu’il ait la magouille à coeur autant que moi. Et il me déçoit pas, parlant de caméra, et capitalisant le fait qu’au 34 Bayside, y’a deux nudistes qui se gênent pas de se balader fesses à l’air devant les baies vitrées. Faire avec ce qu’on a, qu’ils disent. « Direct sur le dos vers la fin, ils zooment toujours là de toute façon. J’aurai plus besoin de penser à vendre de la dope pour payer ma retraite. »  mes connaissances en la matière provoquent une danse lascive de mes sourcils à l’intention du garçon, avant de finir par passer aux choses sérieuses. Chose sérieuse, comme cette silhouette pleine de jugement et de remontrances qui me fait soupirer avant même d’avoir dit quoi que ce soit. Joey défend sa soeur sous mon regard haussé au-dessus de mes solaires, et il y met assez de coeur pour retenir à l’intérieur un éclat de rire censé présenté son ancien étalon comme un cas à part. Alberto. Partageant la joue mordue de l’intérieur, je poursuis, à l’intention de l'aînée avec un grand sourire narquois à travers. « Ça sonne comme un dude que tu lui as présenté du boulot, oui. » et d’imaginer Lawson senior se coltiner un passage ou deux sur les plateaux temporaires de Joey m’ouvre les portes d’une infinité de possibles, d’un univers de scénarios tous plus alléchants les uns les autres où elle titube sur des vibros en marche, où elle reçoit des claques à la volée pour être trop près d’une scène de bdsm, où on la confond comme figurante dans une orgie quelconque. Gosh, la distraction que je viens de me trouver.  « Il était bien équipé au moins? Sinon c’est de la fausse représentation. » l’espoir fait vivre semblerait-il, suffisamment pour que je lui pose la question legit en attendant une réponse claire de sa part. Qui ne viendra jamais, même pas du saint esprit. Mauvaise joueuse. La suite est ésotérique à souhait, nous force à nous lever, à rejoindre le groupe, à jouer les bons gamins, le temps que les astres s’alignent, que les paumes moites se trouvent, que les quelques vannes glissées entre nos lèvres nous amusent plus que de raison.

Ce n’est que lorsque notre duo quitte la bande allumée à l’encens que je trouve de quoi nous distraire pendant qu’ils nettoient leur arbre sanskrit intérieur. Pour ma part, et celle de Joey que je prends facilement comme complice, j’ai tout un sac à surprises à fouiller au grand bonheur de mes yeux et de ma malice certaine. « Arrête, y’a sûrement des caricatures de son âme dans ses autres vies, on sera enfin fixés. » malicieuse oui, mais pas méchante. Et Jo comme moi savons très bien que ce n’est pas dans nos habitudes de démolir qui que ce soit, de leur briser le coeur non plus. Juste rigoler un peu, piquer juste assez, et remballer sans laisser de séquelles notoires.  Puis, carpe-boy n’avait qu’à pas laisser traîner ses affaires à la vue dans un cercle de gens qui se targuent 24/7 de tout partager entre eux. T’sais. « Jackpot! » mon exclamation se trouve étouffée par le dos de Joey qui se dresse maintenant entre moi et le propriétaire du cahier que j’ai finalement sorti de son antre, et voilà que dans toute son innocence, il écoute les doux mots de mon ami et vogue vers d’autres cieux plus calmes. Par-fait. « Dude, c’est son journal - de rêves. » et ça, c’est de l’or en barre. Parce qu’on a accès à son subconscient, à ses plus vils secrets, à tout ce que son crâne de jeune premier a de fou et de décalé à lui faire vivre. En espérant que ça se soit passé sous le couvert de beaucoup de drogues hallucinogènes. « On parie : combien de wet dreams mettent en vedette nos mères? » avant même d’ouvrir le carnet, je place ma mise dans la paume de Joey, à savoir le joint de sûreté qui me reste pour quand le buzz actuel sera tout dissipé. À lui de relancer la mise. « Si c’est moins que 5, je suis insultée. » n’attendant plus, parce que la patience et moi, ça fait mille, j’ouvre à la volée le cahier, commence à le lire, laisse toute la place au blond pour qu’il s’installe dans l’herbe à mes côtés like it’s supposed to be. Entre rêver de baiser dans un champ de papillons, ou de revivre la création de l’humanité de l’intérieur d’un océan, on lit lequel? que je pense, laissant les mots magiques défiler sous mes yeux comme une série de trésors les uns les autres, de pierres précieuses de cringe à garder contre mon coeur pour cette vie et les prochaines. « Oh seigneur, il a comblé les vides avec ses gratitudes au quotidien. Ça, ça fait mal. » et j’éclate, et je pouffe, les quelques miettes restantes de brownies au coin de mes lèvres qui trouvent place sur les pages que je tiens entre mes doigts curieux. « “Merci à l’univers de m’avoir fait découvrir la musique.”  » ma narration se fait avec une voix zen, posée, douce à souhait, qui dénote avec le ton sec et rauque que j’ai à mon habitude. « Il l’a découverte, pas apprise. Au moins il est honnête avec lui-même. » faut le lui donner, props à sa franchise. « Hey, c’est à moi. » et le voilà, d’ailleurs, qui revient au galop, l’air perdu, le front ruisselant sous les chauds rayons du soleil du jour. « Ton troisième oeil marche, ça va, t’es des nôtres. » docilement, je lui rends son carnet sans opposition aucune, la bouche en coeur. « C’est ça qu’ils voulaient dire, quand ils m'ont averti que j'aurais mon rite de passage aujourd'hui? J’ai réussi? » je vous jure, de voir son visage s’illuminer quand j’hoche de la tête positivement avec vigueur, ça, ça n’a pas de prix. « J’sais pas si c’est moi, mais ton truc avec les papillons, ça m’a excitée un brin. Et toi, Joey? Allez, va falloir que tu nous racontes la totale. Laisse aucune zone grise. » ses doigts de musicien de base qui touchent les miens, et je me la joue faussement langoureuse, charmante malgré mes yeux pétés, ma bouche pâteuse et mon air de lendemain de cuite qui sue de tous mes pores. À voir combien de temps il tiendra avant que cet énième manège le mette mal à l’aise bien comme il faut.


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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptySam 25 Aoû 2018 - 17:33

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Plus d'une fois il était rentré bourré à l'appartement et avait croisé le regard accusateur de l'aînée, bien emmitouflée dans un plaid si laid qu'il faisait mal aux yeux mais était - selon elle - "tellemeeeent confortable", qui l'avait plus d'une fois poussé à prier pour qu'un quelconque Dieu échange sa sœur contre Ariane, qui serait forcément venu se bourrer la gueule avec lui. Alors les moments comme ça, défoncé mais heureux, le Lawson essayait d'en tirer le maximum de bonheur avant de retourner s'enfoncer dans la monde réel et toutes les conneries qu'on lui sert tous les jours. Ils parlent de porno, du cul de la rousse qui ferait forcément grimper les audiences mais aussi de celui de son coloc sur lequel Joey a plus d'une fois fait traîner un œil intéressé. « Tout pour cet étalon italien » Qu'il balance en se léchant les lèvres du bout de la langue. A eux deux ils allaient faire des ravages dans le monde de la vidéo amateur, si bien que Joey gardait en tête des idées de bathroom cam mettant en scène Vitto dans la douche, son autorisation viendrait plus tard, quand il glissera ses doigts sur le premier chèque. « Si vous pouviez faire monter les audiences avec des threesome ça serait cool. J'ai des contacts. » Il ne sait plus très bien si c'est lui ou la dope qui parle, dans tous les le blond à le caleçon qui chatouille et ce genre de chose n'est pas forcément bien vu pendant les réunions de famille. Zappant la chose en fourrant dans sa bouche un nouveau, et dernier, gâteau en sa possession il ne peut s'empêcher de jeter un regard sur sa sœur, ce qui a pour effet d’éteindre son feu intérieur. « Aussi étrange que ça puisse paraître je n'ai rien a voir avec cet Alberto. » Il repense au regard désemparé de l'homme alors Joey lui indiquait la porte dans un rire diabolique et que sa sœur se retenait de lui envoyer un vase dans la gueule. « Mais j'ai déjà essayé de lui présenter des gars du boulot, ceux qui ont une queue si longue que t'en vois pas le bout, rien n'y fait... » Derrière ses lunettes de soleil et son teint rosie par la marie que la paire s'enfile depuis un moment Joey fixe sa sœur une dernière fois avant que cette dernière se détourne les yeux. « Pauvre fille. Dire qu'un bon coup et ça serait réglé. » Se posant là comme le sauveur des âmes en manque de cul Joey avait levé les yeux au ciel pour implorer....qu'importe ce qui se trouvait là-haut... de donner à son aînée une bonne levrette pour égayer ses soirées, oubliant par la même occasion qu'il était la raison pour laquelle elle n'avait jamais de mec. Rejoindre le groupe qui leur tend la main est une épreuve difficile et Joey, tout comme Ariane, manque de se péter la gueule sous l'effet néfaste (mais marrant) de la drogue, attirant les regards des autres et les rires de sa comparse de toujours.

Le sac de merveille laissée à la vue de tous par l'ado-carpe n'est qu'un nouveau moyen de distraire Joey et Ariane, maintenant bien trop excité pour se laisser retomber aux pieds de l'arbre salvateur. Sans méchanceté aucune (bien trop défoncé pour le faire) la paire s'embarque dans une lecture approfondie du cahier qui s'est offert à leur vue, et rien que le mot "carnet de rêve" que prononce la rousse avec une excitation non dissimulée parvient à faire dresser un sourire béa que les lèvres de Joey. « C'est le ciel qui nous fait un cadeau. » Qu'il murmure comme un secret avant de se pencher au dessus de l'épaule de sa moitié cosmique et de résister à l'envie de s'écrouler quand elle mentionne leur mères, sûrement représentées comme des fantasmes pour le gamin. « En même temps regarde-les.... » Relevant les yeux vers sa mère qui maquille une jeune fille toute en chantonnant des paroles incompréhensibles Joey ne peut s'empêcher de sourire. « Si c'est moins de dix je serais insulté. Les gamins comme ça fantasme toujours sur les femmes qui les bordent le soir. » Imaginant sa mère comme une gourou du sexe par laquelle passerait l’initiation des nouveaux le dégoûte et l'intrigue, mais c'est vers elle que ce tourne l'ado après que Joey l'ait doucement repoussé. La rousse mets ses talents d'écrivaine et d'oratrice à dispositions tout en laissant toute la place à ses côtés pour le Lawson partage avec elle cet instant volé dans le cœur et les désirs de l'adolescent. « C'est tellement fort. » Qu'il murmure dans un souffle sans aucune méchanceté, simplement bouleversé par les efforts que carpe-boy a fournit pour s'étendre autant dans son journal. « Là regarde ! "Dans ses yeux brillent mille étoiles que le ciel lui envie". » Un "ooh" s'échappe d'entre ses lèvres alors qu'Ariane souligne de nouveaux passages du livre et que, devant eux, se glisse la silhouette de l'adolescent qui s'exprime d'une voix hésitante tout en défendant son petit carnet. « Mon ami, tout ça vaut de l'or. Garde précieusement tes idées et tes rêves. » La paire prend à parti le jeune homme qui, les joues roses et les paroles décousues, balbutie devant eux des paroles sans queue ni tête. « J'avoue que moi aussi je un brin excité. Et puis cette histoire de papillon là, avec le trip qu'on se paye, ça peut que nous faire du bien. » D'un signe de la main Joey invite le timide à se joindre à eux et, quand il s'agenouille enfin, le blond se glisse derrière lui pour placer ses mains sur les épaules frêles du gamin. « Relaxe toi, tu es dans un havre de paix ici. Ariane et moi sommes là pour t'écouter et non pas te juger. » Les mouvements de ses doigts contre les épaules du gamin sont tendres mais déterminés, et quand Joey glisse ses yeux sur sa complice il sait très bien qu'elle suivra son délire. « Si c'est bien raconté il se peut qu'on te fasse passer l'autre initiation... » Sans avoir aucune idée de ce qu'il raconte mais assez défoncé pour y croire Joey prend place aux cotés du gamin afin d'entendre toute l'histoire.

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyLun 10 Sep 2018 - 0:41

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À l’entendre confirmer ma joie, mon bonheur, ma plénitude, c’est un immense sourire qui orne mes lèvres, danse de la joie (ou de la pluie, j’sais plus du tout l'angle que je veux y donner, mes neurones en compote vous le confirmeront) que j’effectue maintenant qu’il lorgne sur ma trouvaille. « Meilleur karma ever. Highfive cosmique! » la main bien haute, j’attends qu’il percute ma paume avant de poursuivre la lecture, des papillons dans ma voix - et apparemment dans le froc du principal protagoniste de la nouvelle érotique teinté d’un goût de prépuberitude qui vient m'arracher un rire puis un autre. Faudra que je me souvienne de ce qu’il a écrit, au cas où je pourrais m’en servir pour un extrait et un autre de mon bouquin en rédaction. La recherche s’intensifie maintenant que je tente de trouver où, quand, comment, et surtout dans quelle position il a imaginé nos mères, nos déesses, les femmes de nos vies entre ses draps souillés d’adolescent efféminé. « Si je suis ne serait-ce qu’une fraction de sa hotness à son âge sérieux, j’aurai réussi. Et ton père, oh ton père. T’as tout pour lui ressembler tu sais. »  Joey confirme, je rétorque, et tous deux passons pour des cas particulièrement intéressants à étudier pour Freud maintenant que je lève la tête vers nos géniteurs. Maman Clara qui éclate de rire, balaie ses longs cheveux de feu vers l’arrière, laisse le henné colorer ses mains et ses bras, les bijoux de pierres et de cristaux qu’elle exhibe et qui reflètent la lumière du soleil. Pas une ride ou alors je les oublie si facilement, la capacité à avoir n’importe quel mec dans son lit et encore, elle y tient pas, elle les choisit, tri au volet, les aime une nuit pour les oublier le matin d’après. Puis, y’a aussi les parents de Joey, le plus beau couple du monde ou presque, qui s’embrasse goulument, pointe les nuages entre un rire gommé de weed et un autre, eux qui revivent leur vie à 100 à l’heure, redécouvrant des drogues beaucoup plus dures qu’à leur époque. « Ça sonne comme de jolis mots qu’il a lus dans du Kerouac et qu’il reporte là. » rapidement désenchantée pourtant, blasée qu'il m'a volé mon idée de ghostwriting, mes prunelles captent et mes sourcils se froncent, quand je tombe sur le descriptif que repère mon ami, et qui ne fait qu’empirer mon impression d’avoir maintenant à gérer la petite personne d’un amoureux des tumblr hipsters dont tout le monde est fan.      

« Tu crois? Vous croyez? » alors que Joey l’encourage et le félicite, voilà l’autre auteur de pacotille qui bombe le torse, passe de l’un à l’autre en attendant notre approbation, comme il doit sûrement faire avec ses propres parents qui sont clairement pas ici, et qui doivent très fortement désapprouver sa recherche de prana en bonne et dûe forme. « Oh bébé. C’est pour ta candeur qu’ils t’aiment tant. » vite comme ça, il me fait penser à un Bambi direct devant les phares illuminés d’une bagnole arrivant à toute vitesse. Le pauvre chat qui traverse la rue en pleine nuit, le papillon qui s’écrase sur le pare-choc et bousille le travail du lave-auto où on est passé précieusement la veille. S’installant finalement entre les doigts agiles de Joey, notre pote-ou-pas-ou-peut-être du jour trouvera bien vite ma tête qui s’écrase sur ses cuisses, lui tendant le carnet pour qu’il en fasse maintenant la lecture. On nous a vendu un rêve érotique sur l'acide comme il ne s'est fait plus, et on demande qu’à être convaincus complètement. « Ça commençait avec les papillons qui glissaient sur la peau. » petit raclement de gorge pour la forme, il se lance. « Ici? » et docile, je remonte avec délicatesse mon index le long de son bras, caresse avec doigté son poignet, le sent qui frissonne pendant que je retiens mon éclat de rire tout sauf dans le sérieux du moment.  « Et qui se posaient sur nos paupières. » puis j’en rajoute, moqueuse, allumeuse, défoncée. « Comme ça? » deux baisers l’un après l’autre, sur ses yeux clos, et les miens d’yeux qui se vrillent vers Joey plutôt fière de mon méfait à voir comment l’autre gamin se tortille, tente de cacher ses réactions, son semblant de masculinité qu’il planque sous le carnet. « Ariane, Joey? Vous lui avez offert du thé au moins? » et maman aka Major Buzzkill qui débarque dans l’angle.  

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptyJeu 4 Oct 2018 - 15:36

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Rythmée par les volutes de fumée, aussi bien celle des joints qu'ils enchaînaient depuis un moment que celle de l’encens que faisaient brûler leur aînés, la journée de bitchage d'Ariane et Joey avait pris une autre tournure lorsqu'ils étaient tombés sur le carnet étonnamment bien décoré du jeune garçon discret qui vivait là sa première journée mouvementée dans la famille. Après avoir frappé la main levé la rousse dans un high five assez bien exécuté (ils avaient la classe même défoncés) le blond avait pris soin de s'asseoir en tailleur à côté de sa sister from another mother afin de lire, en détails, le récit des rêves du garçons qui semblaient plutôt excitants et pourtant emplis d'un malaise dont il faisait abstraction pour ne pas gêner son expérience. Il y décrit si bien les choses que Joey s'étonne, lui qui n'a pour habitude que les scénarios et de plombier ou de professeur malicieux qui donnera une bonne note en échange d'un bout de sein frotté contre ses lunettes. La rousse tourne les pages en imaginant des écrits sur leur parents, les positionnant dans des scénarios de milf aux allures de Mme Irma qui feraient transpirer les plus chastes. « On devrait carrément faire un gosse ensemble, avec tous les bons gênes qu'on a ça serait magnifique. » Qu'il glisse alors que son regard se projette sur son père, collier autours du cou et chemise ouverte qui drague sa mère comme un ado de quatorze ans en pleine découverte de sa libido. Parfois il se dit que ses parents ont fait le bon choix, que les costumes de banquier de papa étaient trop serrés pour son cœur de bohème et que les mains tachées d'encre de maman n'étaient qu'une enveloppe chacun des peintures et des fresques de couleurs. Son attention se reporte finalement sur le carnet coloré du gamin qui, au loin, semble les observer alors que la paire s'engage dans une lecture approfondie et attendrissante des lignes écrites fébrilement par une main encore hésitante. « Ce gamin est si beau, si innocent. J'ai presque envie de lui construire un cocon pour ne pas qu'il apprenne que la vie c'est de la merde. » En papa poule inquiet Joey guette les faits et gestes de l'enfant qui se dirige maintenant vers eux d'un pas hésitant alors qu'Ariane parcours encore quelques lignes du carnet, les sourcils froncés (par le soleil ou la weed).

Les deux taquinent, s'emparent de la candeur du gamin en le glissant contre un Joey bien trop défoncé pour comprendre ses propres gestes. Les mains sur les épaules fragiles, bien que plus droites depuis les éloges sur ses récits, le Lawson détaille les os et la chaire du bout des doigts alors qu'Ariane, si fidèle à elle-même, si belle dans cet instant, installe sa tête sur les cuisses du môme. Il est mal à l'aise et Joey se retient de sortir un rire moqueur qu'il garde entre ses lèvres pour un moment partagé avec Ariane seule. C'est sans doute tout le contraire de ce qu'on apprend dans les journées comme celles-ci et pourtant si la rousse et le blond sont ici c'est aussi pour perpétuer une tradition installée depuis des années, celle de rendre meilleure leur journée tout en se moquant de celle des autres. Il ne sait pas si c'est la weed ou bien le ton installé par Ariane qui continue de teaser ce pauvre garçon mais Joey se lance maintenant dans un massage crânien comme on en fait plus, s'approchant de l'oreille du gamin. « Tu sais tout le bien que ça nous fait de lire ça ? » Toujours plus proche, les lèvres quasiment à hauteur du lobe d'oreille juvénile. « Et si tu nous lisait la suite en direct hein ? » Le blond se recule un peu, laisse de la place pour que la tension s'évacue, et juste quand ils commençaient à s'amuser un peu c'est la mère d'Ariane qui apparaît dans son angle de vision, la remarque aux bords des lèvres. « Evidemment voyons, on est pas des animaux. » Que le blond fait remarquer, une moue choquée sur le visage alors qu'il se relève -difficilement- pour attraper quelques mètres plus loin un thermos abandonné et trois tasses en étain tirées de la collection personnelle de l'aînée du groupe bien trop occupée à ronfler près d'un arbre. « J'espère que c'est jasmin et feuilles de sauge, c'est mon préféré. » La mère de la rousse ayant brisé le lien spirituel reliant le trio était sans doute un signe de Gaïa pour leur dire d'arrêter la torture de ce pauvre enfant au visage confus qui tentait de cacher son not so spiritual boner pour Ariane.

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptySam 13 Oct 2018 - 6:46

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Joey, mon amour. Joey mon frère, mon presque-sang. Et je perds mon regard sur sa mâchoire découpée au couteau, ses mèches qui encadrent son visage à la perfection, je laisse mes oreilles être titillées par sa voix un brin assez rauque, mes doigts se perdre dans les plis de son t-shirt à la recherche des muscles qu’il sculpte pour jouer aux adultes sur grand écran. Malgré son jeune âge, 26 ans et des poussières, n’en restait qu’il était tout un homme pareil le p’tit. « Dude, la planète est pas prête pour l’Adonis ou l’Aphrodite qu’on lui filerait là. » l’humilité n’a rien à faire ici, et défoncés ou pas, je serais prête à parier que Joey et moi avions ensemble l’ego plus gros encore que la nappe phréatique sur laquelle on se baladait depuis la naissance, à quelques adresses civiques de différence. L’instinct maternel n’avait pas encore sonné toutefois de mon côté, et pas que j’ai envie de me faire chier et de casser mon buzz pour une simple question d’horloge biologique, mais j’imagine qu’il n’y avait rien de mal à ce que je pense à Joey le jour où je voudrai procréer - parce que nos gênes mis ensembles, ça serait de la dynamite, rien de moins. Passons du rejeton potentiel qu’on s’amuserait à faire entre un ciel étoilé et un bouquet de sauge à faire brûler, n’en reste qu’aujourd’hui, on a un tout autre gamin à charge, et même si c’est un brin notre faute s’il finit par s’échouer à nos pieds, n’en reste que le jeu est trop hilarant pour qu’on lui cède son carnet si vite. « Faut l’endurcir quand même un peu, le petit. S’il devient notre poulain, je veux tout de même que le monde arrive pas à l’atteindre, qu’il soit au-dessus de toutes ces conneries. »  call me maman ours et vous seriez totalement au point. Y’avait rien qui m’horripilait plus que d’imaginer que quelqu’un d’autre que moi embête les gens que j’aime, ou du moins, les quelques profils d’élus que je me gardais sous la manche. Joey semble parfaitement en alignement avec mes bonnes volontés crachées sous forme de cils battants et de sourire mutin, lui qui se la joue protecteur, cavalier, père d’une nation et grand coeur sur pattes.  « Tu vois, déjà, on fait d’excellents parents. » gobant ce qui reste de miettes de brownies, je dénote tout de suite le rire de dépit étouffé de la grande soeur en périphérie, elle que j’avais volontairement oubliée, et mon coup d’oeil noir par-dessus l’épaule la fait taire dans la foulée. Mieux. « Oh sérieux. Fais-toi engrosser et après tu viendras me dire comment élever mon gosse. » et je papillonne plus loin, pas certaine que Joey boy soit si à l’aise que ça qu’on se crêpe le chignon elle et moi devant public - même si occupées à chanter Shiva ou Ganesh ou un mix des deux.

Un peu sans que je le réalise, et c’est bien ce qui rend la scène aussi fun, je me retrouve sur les genoux de notre pupille, les mains de Joey passant de ses épaules à son crâne, son souffle chaud se mariant au mien dans une communion qui fait grouiller le pantalon de lin de notre invité du dimanche. C’est presque flatteur faut croire, alors que je roucoule, appuyant les paroles de mon ami, encourageant le jeunot à y aller de son propre récit, de ses propres mots doux à nos oreilles. « J’ai envie de voir la scène, j’ai envie que tu me la décrives, qu’on plane ensembles. »  et je ferme les yeux, m’allonge comme un chat au soleil, profite de chaque rayon, me dandine au fil de ses murmures et des soupirs du blond qui n’a pas l’intention de filer autant que moi. Maman qui finit par débarquer, non sans nous observer avec amusement, connaissant depuis le temps les personnages, s’inquiétant à peine tant elle est sur son nuage. Ses boucles relâchées qui tombent le long de ses épaules dénudées, sa robe qui épouse parfaitement ses hanches, ses formes. « J’en doute pas une seule seconde. » et sa voix qui chante, douce, son féminin sacré qu’elle exhibe autant pour Joey que moi, les non-animaux, ceux à qui elle envoie un baiser volé avant de poser ses lèvres carmin sur le front en sueur de notre victime du jour. « Ariane mon amour, tu as les colliers de lavande? »  d’un hochement de tête vif, je me redresse pour passer à quatre pattes la seconde d’après, exagérant la posture au possible, les fesses bien remontées et alignées juste là où il faut, juste comme il faut, sous le regard que j’ai même pas besoin de voir pour sentir du gamin incapable de cacher sa libido ni tout à l’heure, ni maintenant.  « Oui, ils sont au fond de mon sac attends. » et ouais, j’admets, j’y passe une minute ou deux supplémentaire, à m’agiter, à m’arquer, à me cambrer comme la nana bien allumeuse que je personnifie en permanence. « La théière est installée juste à côté de la shisha. » comme si maman n’était pas du tout impressionnée par mes frasques - en même temps, 29 ans plus tard, y'avait de quoi s’y habituer - elle nous encourage à la suivre en trio le temps de nous poster à la station hydratation et fumée naturelle. « Est-ce que c’est toujours comme ça? » et je le vois, les mains dans les poches, à tenter de faire descendre la tension maintenant que mes doigts enserrent ceux de Joey et que mon postérieur est hors de portée. « Bébé, t’as pas idée. » l’instant d’après, je susurre à son oreille, m’amusant beaucoup trop du frisson qui se répète le long de sa nuque. Et dans la force des choses, c’est à la malle à tabac que je finis mon trajet, l’air innocent au taquet. « Fruits rouges ou cannelle? »

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Message(#)put flowers in your hair (ariane) EmptySam 17 Nov 2018 - 15:42

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We had the songs that we sang along to, You had the moves to make me dance with you. I always saw you reaching and catching stars, We had the thing that everyone wanted. Hung on your sleeve, you wore your heart on it
 
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Ils roucoulaient au soleil, profitaient des derniers rayons que ce dernier avait à offrir avant de disparaître derrière les arbres, s'accordaient le droit de faire ce qu'ils avaient envie devant les yeux écarquillés et encore non aguerris du gamin qu'Ariane s'amusait à rendre fou avec des danses et des mots qui touchaient la virilité naissante du boy, timide mais apparente sous son pantalon de toile. Avec en tête l'image d'un enfant bien trop beau pour le monde, que l'on devrait cacher aux yeux des autres pour ne pas leur faire de la peine, Joey avait répondu par un sourire rempli de fierté aux paroles de la rousse. Trop jeune pour être père mais bien trop défoncé pour ne pas penser à de futurs têtes blondes parcourant les allés d'un pac en faisant des doigts aux passants et en chassant les pigeons Joey avait secoué la tête pour se remettre les idées droites alors que son regard s'était porté vers son père, heureux de n'être qu'un homme dans une foule, un collier de fleur battant sur sa poitrine. « Je te donnerai quand même du sperme congelé, on sait jamais. » L'attention du Lawson s'était reporté sur le petit oiseau tombé du nuit, que Joey apparentait à un enfant encore crédule sous les effets de la marie qui circulait maintenant librement dans son corps comme dans son esprit, s'était vu offrir le service des mains habiles de Joey et des mots chaleureux d'Ariane qui - elle aussi - planait à vingt mille au dessus de la cime des arbres. Rendu hilares par les frasques du gamin qui se tenait maintenant à leur pieds, soumis devant l'irrésistible sourire de la rousse et les mains pressantes mais sensuelles du blond qui décrivait des cercles sur ses épaules, Ariane se mettait dans la peau de cette femme-mère qui protège tout en prodiguant des conseils pour se faire une peau dure comme la roche, incapable d'être fissurer. « La première leçon étant de ne jamais accepter un blow job d'un inconnu dans une ruelle. » True story. Le regard du gamin se faisait plus apeuré, plus troublé aussi par la présence d'Ariane et de Joey qui n'en avait pas fini de torture l'esprit et le corps de ce jeune enfant aux intentions encore pures et aux rêves utopiques bien que bizarres. Dans cette scène étrange il n'y a qu'un seul point noir et c'est le regard accusateur de l’aînée de Joey qui croise les bras sur sa poitrine et déglutit de dégoût alors qu'une homme seulement vêtu d'un sarouel lui propose de boire une tasse de thé avec lui. « Pauvre enfant, dire qu'il sera conçu lors d'un missionnaire sans entrain... ça me rend si triste. » Tonton Joey sera là pour décoincer tout ça, il s'en fait la promesse.

C'est maman Parker qui interrompt la session d'une voix séduisante et chaud alors que les mains de Joey s'apprêtaient à découvrir le torse imberbe du jeune garçon, rentré dans une transe à lui en foutre des frissons sur les bras. Elle déposé même ses lèvres sur le front luisant du gamin alors qu'Ariane s'étire de tout son long pour attraper ses affaires, non sans exhiber ses magnifiques formes devant les yeux ronds et excités de leur victime du jour. Joey s'étire lui aussi, attrape le ciel entre ses doigts et trouve son équilibre malgré la brume dans son esprit. Si il n'y avait pas le ciel au dessus de sa tête et l'herbe sous ses doigts il serait sans doute déjà parti dans un mauvais trip, à lui faire vomir son quatre heure sur les genoux du gamin. Ils se lèvent tous les trois pour rentrer de nouveau dans le cercle des aînés, regroupés autours de plusieurs shishas qui ont poussés entres les fleurs et qui illumine les environs par des couleurs fantasques et magnifiques. La rousse enroule ses doigts autours de ceux de Joey qui, tout naturellement, s'agrippe à sa sœur tout en passant une main en travers des épaules du gamin qui s'inquiète de ne pas comprendre de genre de rassemblement.  « J'ai hâte que tu sois là pendant la période de purification, on se mets tous à poil et on lave nos corps et nos esprits. » Taquin, doux bourreau rendu malicieux par les gâteaux et les joints, Joey avait lâché sa proie quelques instants pour lui laisser un temps de digestion, les doigts toujours enroulés autours de ceux d'Ariane. Avachi dans un cocon de coussin colorés Joey s'émerveille encore de voir ses parents qui s'échangent des regards, qui se cherchent dans la fumée du narguilé comme des enfants. « A toi de choisir mon ange. » Qu'il adresse à l'enfant alors que sa nuque se déroule contre les coussins et que le gamin, du bout des lèvres, s'aventure à choisir le parfum de cette fin de journée. « J'ai envie d'en apprendre plus sur toi, raconte nous ce qui t'as poussé à venir nous voir. » Il se tord les doigts, cherche des mots qui reste coincés dans sa gorge alors que Joey pose sa tête sur les genoux d'Ariane, le tuyau de la shisha coincé entre les lèvres et un parfum de fruits rouges envahissant sa bouche. « Mes parents. Ils m'ont dit que ça me ferait du bien de venir ici et de rencontrer des gens. » Et à en croire la dessin d'une bosse timide entre ses jambes et la façon étrange qu'il avait de se tenir Joey voulait bien croire que ça lui faisait du bien. « Et bien j'espère qu'on à réussi alors... à te faire du bien. » Sourie de requin, taquin, Joey ferme les yeux un instant pour prolonger cette journée parfaite alors que le soleil esquissait déjà sa descente derrière les arbres.
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