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 scar tissue that I wish you saw (hadès)

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Message(#)scar tissue that I wish you saw (hadès) - Page 2 EmptyJeu 26 Juil - 9:18




I hate myself

Archie&Hadès

Je me demandais si c'était plus triste pour lui d'avoir quitter la vie ou pour moi de continuer la route sans lui.

I don't like who i am


T’arrives pas à comprendre que je ne t’en veux pas d’être celui que tu es. Que je ne veux absolument pas te changer, que je t’ai aimé pour l’être que tu es, c’était ta façon d’agir sans réellement voir les conséquences des choses, de voir que tu aurais pu me perdre pour toujours alors que ouais, merde. Je faisais ton putain de bonheur à une époque, t’avais pas eu besoin de te questionner sur tes putains d’envies de coucher ou découvrir d’autres choses. Non, je te suffisais, et je t’en voulais que du jour en lendemain, tu viennes à brutalement disparaître, à tourner la clef de l’appartement sans jamais te retourner, c’est ne pas prendre le temps de juste me demander comment j’allais. Je secouais la tête de gauche à droite comme si je ne voulais pas en entendre davantage. Comme si mon esprit se coupait et ne voulait absolument pas t’entendre. « Je t’ai toujours toléré. Je t’ai toujours soutenu dans n’importe quel choix, je t’ai aimé, à m’en damner. Après ma séparation tu avais été celui qui avait tout chamboulé, j’aime tout de toi, ton caractère, ta personnalité. Tu n’as pas encore compris que je t’en veux parce que tu m’as totalement abandonné ? Je te voulais Archie, comme jamais un homme ne pourra jamais te vouloir. Je t’en veux, de m’avoir tourné le dos, d’avoir pensé que c’était mieux ainsi, je t’en veux de m’avoir remplacé aussi vite. Je t’en veux de pas avoir su te contenir pour ton bonheur et le mien. » Je ne suis pas fâché, je parle d’une manière assez douce, étonnement, tu ne trouves pas ? Je te regarde faire les choses en croisant mes bras sur mon torse dénudé. Je m’approche du comptoir, en sortant un paquet de cigarettes d’un des tiroirs pour m’en allumer une. Si c’est pas une clope, c’est un verre, et je n’ai clairement pas envie d’avoir honte. « Je pense que quand on veut quelque chose, on peut tout réparer. » D’un soulèvement d’épaules, puis d’un sourire réservé, je détournais mes iris bleutés sur les alentours. « Ca serait dramatique de ne plus rien réparer. » C’était presque plus un chuchotis pour moi que pour toi, concentré dans mes pensées en me demandant si c’étaient réellement tes désirs, si tu n’allais pas te tirer à la moindre petite épreuve, si tu n’allais pas vite être lassé par tout ça.

Mon souffle est lent, je peux même sentir chaque coup de mon cœur dans ma poitrine, je fume cette maudite cigarette en me préparant un jus d’orange tout en sortant un yaourt du frigo. J’étais loin d’être celui qui mangeait énormément le matin, j’étais plutôt un de ceux qui préfère une clope et un jus en attendant les cloches de midi. Puis à l’écoute de ton engagement, j’inclinais mon visage sur la droite, un sourire naissant sur mes lèvres et qui ne voulait définitivement plus disparaître. « Tu n’aurais pas eu de cauchemar, ou si c’était le cas… J’aurais passé mes bras autour de toi, jusqu’à que tu me brises un os. Je t’aurais murmuré que j’étais là, de tourner ton visage pour venir t’embrasser et te chuchoter que tout va bien aller. Que tu peux dormir en paix, que tu peux t’accrocher à moi, parce que j’ai assez de force pour nous deux. » J’imaginais la scène ou même plutôt les scènes. Je rêvais de pouvoir à nouveau t’embrasser, de seulement placer mes mains sur ton épiderme pour laissant ton parfum chatouiller mes narines. Redécouvrir ton odeur paradisiaque. Je ne me fais pas prier, je me déplace, faisant le tour du comptoir pour m’emparer de tes poignets et t’obliger à tourner ton être en ma direction. Je te fusille du regard, après tes mots, ces mots qui sonnent faux, ces mots dont je peux sentir que tu veux tout donner, mais que tu as besoin d’être rassuré. « Je ne veux pas que tu te dises que tu es égoïste, tu peux tout réparer, tout en continuant à penser à toi. On est tous des égoïstes en plus Archie. Je suis le premier à te vouloir. » Puis mon faciès diminua la distance. Ma phalange droite se cramponna à ta mâchoire carrée, t’incitant à rester ainsi, sans bouger. « Tu sais quoi ? Je veux que tu retiennes bien cette phrase. » D’un faible rictus, je plonge mon regard dans le tien, je grave ton image dans le coin de ma tête.
Et d’un simple soupir, comme des mots murmurés, presque inaudibles. « Un jour, tu seras totalement à moi. Et ce jour-là, ça sera quand t’auras une bague autour du doigt. Tu peux avoir peur, partir en courant. Mais je n’ai jamais été aussi certain. Si pour le moment tu ne peux pas être à moi, je le comprends. Mais tu le seras un jour, dans dix ans, cinq ans, une année. Je bouge pas Archie, tu ne trouveras pas un gars aussi passionné que moi. » Je me calme, et je me brusque presque immédiatement. Je suis comme sous le choc d’avoir prononcé des mots que je pensais lorsqu’on était ensemble, j’ai jamais pu réellement tout t’avouer, ou bien juste t’expliquer mes émotions et mes sentiments. J’ai toujours été incapable de faire ça, et c’est encore le cas, mais juste ce moment, c’était un poids qui se retirer de mes épaules. « Embrasse-moi. » Je voulais que ça soit toi, je voulais sentir que tu en avais tout autant besoin que moi, que tu me voulais prouver quelque chose, ou au contraire, si tu ne voulais pas m’embrasser, je serais malheureusement fixé.
Mais c’est ainsi,
Je ne peux pas,
Et je ne veux pas m’imaginer sans toi,
Même si c’est compliqué, je veux juste savoir,
Comprendre, voir des signes, je veux juste pouvoir te retrouver.
Je suis fou, n’est-ce pas ? Pars en courant, si tu le souhaites.
Mais tu me trouveras toujours au même endroit.



(c) DΛNDELION
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Message(#)scar tissue that I wish you saw (hadès) - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 0:02

couverture

Scar tissue that I wish you saw

« Je t’ai toujours toléré. Je t’ai toujours soutenu dans n’importe quel choix, je t’ai aimé, à m’en damner. Après ma séparation tu avais été celui qui avait tout chamboulé, j’aime tout de toi, ton caractère, ta personnalité. Tu n’as pas encore compris que je t’en veux parce que tu m’as totalement abandonné ? Je te voulais Archie, comme jamais un homme ne pourra jamais te vouloir. Je t’en veux, de m’avoir tourné le dos, d’avoir pensé que c’était mieux ainsi, je t’en veux de m’avoir remplacé aussi vite. Je t’en veux de pas avoir su te contenir pour ton bonheur et le mien. » Tu sens une pointe dans ton cœur. Tu sens une pointe s’enfoncer dans ton cœur, sans savoir si c’était de la libération, du soulagement ou juste le début d’une intense douleur.
Est-ce qu’il venait vraiment de dire qu’il t’avait toujours toléré ?
Est-ce que ça voulait vraiment dire qu’il t’acceptait tel que tu étais ?
Amoureux des âmes, amoureux de lui, mais incapable de dire non aux autres ? Amoureux de tous ?
Alors, pourquoi est-ce que tu étais parti ? Pourquoi est-ce que tu avais mis fin à tout ce qui vous unissait ? Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas accepté, la première fois, ta personnalité ? Est-ce que c’était toi qui avait tout mal interprété ? Est-ce que tu avais voulu juste briser vos âmes, pour mieux les recoller ?
Tu n’avais pas su te contenir.
Pour vous deux.
Parce que tu avais répondu à une de ses répliques, parce que tu t’étais rebellé, ou parce que tu n’avais pas été capable de juste considérer qu’il te suffisait ?

Le doute s’installe.

« Je pense que quand on veut quelque chose, on peut tout réparer. » Mais est-ce qu’il fallait tout réparer ? Est-ce que tu devais tout réparer ? Est-ce qu’il fallait tout laisser en pièces, ou essayer de reconstruire, au risque de tout briser ?
Peut-être que ta vie sentimentale ressemblait à un champ de bataille. A un village mille fois bombardé, là où ceux qui t’avaient fait vibrer s’étaient un jour installés.
Jusqu’à être délogés.
Est-ce que tu devais reconstruire la maison Hadès ? Est-ce que, pour son bien, ça valait le coup de s’y accrocher ?
Ou est-ce qu’il fallait que ton monde reste en ruine, est-ce qu’il fallait que ton monde reste poussière, pour son bien ?
« Ça serait dramatique de ne plus rien réparer. »
Et dans ton cœur, une fleur.
Souffle de vie.
Bouton de fleur qui, doucement, s’élève vers le ciel. Bouton de fleur, que tu remarques soudain. Chargé d’espoir. Chargé d’un Et si … ? qui rassure tant.

Corps qui se déplace. Corps qui se déplace, alors que tu narres tes histoires. Sourire qui se peint sur les lèvres du brun. Tête qui s’incline. « Tu n’aurais pas eu de cauchemar, ou si c’était le cas… J’aurais passé mes bras autour de toi, jusqu’à que tu me brises un os. Je t’aurais murmuré que j’étais là, de tourner ton visage pour venir t’embrasser et te chuchoter que tout va bien aller. Que tu peux dormir en paix, que tu peux t’accrocher à moi, parce que j’ai assez de force pour nous deux. » Ton cœur qui flanche. Tu te sens gamine. Tu te sens idiot, mais rassuré. Tu crois. Tu crois que tu es rassuré. Tu veux le croire, lui. Croire ce qu’il disait. Que ça allait aller. Que ça allait bien se passer.
Et peut-être que la pointe dans ton cœur est un peu moins douloureuse.
Peut-être que tu la sens un peu moins.
Est-ce que les cauchemars, un jour, prendront fin ?
Tu pouvais y croire. Tu voulais y croire.
Et voilà que ses doigts attrapent tes poignets. Ses bras te forcent à te tourner vers lui, alors qu’à nouveau, tu exprimes des doutes.
Peut-être que c’est ton cœur qui veut mettre les choses au clair. Peut-être que c’est ton cerveau qui tente désespérément de tirer les sonnettes d’alarme. Peut-être que c’est ton âme, qui essaie de te réveiller avant qu’on ne bombarde le champ de fleurs pour lequel tu semblais prêt à t’acharner. « Je ne veux pas que tu te dises que tu es égoïste, tu peux tout réparer, tout en continuant à penser à toi. On est tous des égoïstes en plus Archie. Je suis le premier à te vouloir. » Tu retiens ton souffle, alors que sa phalange vient se cramponner à ta mâchoire. « Tu sais quoi ? Je veux que tu retiennes bien cette phrase. » Tu crois que tu vas mourir de quelque chose. Ton cœur va s’arrêter de battre.
Suspens.
Suspens qu’il entretient d’un sourire.
« Un jour, tu seras totalement à moi. Et ce jour-là, ça sera quand t’auras une bague autour du doigt. Tu peux avoir peur, partir en courant. Mais je n’ai jamais été aussi certain. Si pour le moment tu ne peux pas être à moi, je le comprends. Mais tu le seras un jour, dans dix ans, cinq ans, une année. Je bouge pas Archie, tu ne trouveras pas un gars aussi passionné que moi. »
Tes lèvres ont laissé échapper un hoquet de surprise. Ton pouce a caressé ton annulaire, nerveusement.
Et tout a éclaté de l’intérieur.
Champignon de poussière, de débris et de ciment, terrifiant.
Tu ne sais pas comment tu as fait pour ne pas te recroqueviller sous la douleur.
Peut-être que c’était parce qu’il était trop proche. Peut-être que c’était parce qu’il te soutenait à l’aide de son torse.
Où étaient les bombes ?
Tu n’avais pas entendu leur sifflement. Tu n’avais pas entendu les bombardiers. Comment est-ce qu’ils avaient fait pour ainsi s’approcher ? Comment est-ce qu’ils avaient fait pour les faire exploser ?
« Embrasse-moi. » Sifflement lancinant. Sifflement qui te traverse la caboche, comme jamais auparavant. Tu entends les sonnettes d’alarme, les cloches qui te hurlent de te mettre à l’abri.
Et tu ne bouges pas.
Et t’es là, comme pétrifié.
Sans savoir quoi dire, sans savoir comment faire disparaitre toute cette douleur.
Dans un élan, ta tête a plongé en avant.
Tes lèvres se sont posées sur les siennes, alors que tu fermais les yeux plus fort que jamais.
Peut-être que dans ce baiser, tu voulais lui faire comprendre toute la vérité. Peut-être que tu voulais lui transmettre la réalité.
Peut-être qu’elles avaient le goût de solitude. Peut-être qu’elles avaient le goût de poussière, tes lèvres. Peut-être qu’on sentait la détresse qui les ravageaient.
Peut-être que c’est à ton tour, de l’embrasser comme jamais.
Peut-être que c’est à ton tour, pour toutes les fois qui ne seront plus. Pour toutes les fois où tu ne le ferais plus.
Est-ce qu’il sent que tes lèvres ont un goût d’adieu ?
Est-ce qu’il sent, entre vos joues, tes larmes de souffrance qui glissent ?
Est-ce qu’il a vu, avant que tu ne fermes les paupières, la guerre que vous veniez de déclencher ?
Parce que tu avais compris.
Parce que tu avais compris qu’il n’avait pas compris.
Parce que, finalement, ton cerveau avait réussi à te transmettre le message.
Il acceptait.
Il acceptait un Archie que tu n’étais pas. Il s’était épris d’une ombre, d’un mirage, de quelque chose que tu n’étais pas.
Peut-être que vous l’aviez construit tous les deux. Peut-être que vous vous étiez construit, l’espace d’une nuit, une oasis d’espoir. Quelque chose qui se volatilisait au fur et à mesure où vous vous en approchiez.

Tu ne pourras jamais être totalement à Hadès.

Ce n’est pas que tu ne veux pas. Ce n’est pas que tu es égoïste. C’est qu’en cet instant, au travers de ses mots, tu réalises que ce n’est pas ce qu’il attend. Tu réalises que ce n’est pas toi qu’il attend.
Des débris du champ de bataille s’échappent les démons. Ils s’élèvent, fantômes d’autres amours déchus. Tu entends les murmures, doucement. Tu sens ton être trembler. Tout entier. Tu le sens, alors que la réalité, froide, terrifiante, vient s’installer.
Tu es un monstre.
Tu es un monstre simplement capable de trop aimer. Tu es un monstre incapable de juste te donner à une âme.
La cage aux folles.
Dérangé.
Détraqué.
Dévergondé.
Tu dois changer.
Si tu veux un jour reconstruire une maison d’amour, tu dois changer.
Qu’est-ce que tu croyais ? D’où te venait cette confiance, cet espoir que ça allait fonctionner ?
Archibald, allons.
Peut-être qu’il faut te remettre en question. Peut-être qu’il faut te questionner sur ta façon d’exister.
Est-ce que tu veux vraiment le briser encore ? Est-ce que tu veux lui faire du mal, alors que tu sais parfaitement que tu es incapable de correctement le combler ?
Tu ferais mieux de t’en aller.
Tu ferais mieux de t’enfuir, et d’éteindre les lumières.

Voix sifflantes. Tu sais qu’elles seront là, elles. Pour t’accompagner. Pour te cracher des horreurs tout au long de ton périple. Tout au long de ta dramatique aventure, pour crier à la honte. Voix sifflantes, serpents, prêtes à s’immiscer dans les multiples fissures de ton âme, pour finir de te torturer.
Tu t’es reculé.
Est-ce que tu as perdu ta langue ?
« Je … Je dois m’en aller. » as-tu balbutié.
Et tu t’es dégagé. Tu t’es dégagé, pour filer attraper tes affaires. Précipité. Tu dois filer, t’abriter. Ou plutôt, l’abriter de tes dangers.
T’es fébrile.
C’est différent de la dernière fois.
Tu n’es pas en colère, quand tu emballes tes affaires. Juste paniqué. Juste effrayé à l’idée qu’il comprenne, là, maintenant, et que son cœur se brise. Terrifié à l’idée qu’il s’accroche encore un peu plus, et que ton âme vienne, malgré toi, le pulvériser.
« Hadès, je suis terriblement désolé. » finis-tu, avant de passer la porte d’entrée. Comme si tu craignais qu’il se décide à te rattraper, paniqué par tes larmes qui continuaient de silencieusement t’échapper.
C’était indépendant de ta volonté.
Et sur le sol jonché de gravas et de poussières, finissent de brûler les fleurs de ton cœur.

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