ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J'ai mal de partout. La journée a été horriblement longue. Tout d'abord, je n'ai pas entendu mon réveil et par conséquent je suis arrivée en retard au cabinet, chose qui ne m'arrive jamais. Ensuite, je suis partie bien plus tard que d'habitude du bureau et je n'ai pas eu le temps de dîner avant de devoir prendre mon service au bar. J'ai avalé un pauvre sandwich sur le chemin, mais j'ai à peine eu le temps de le finir. Je déteste être en retard même juste de cinq minutes. J'ai pris ma place derrière le comptoir et la nuit a pu commencer. La soirée a été plus sportive que jamais. Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas eu une soirée comme celle-ci. On a eu le droit a deux bagarres et une des serveuses n'es jamais venue prendre son service, par conséquent on c'est retrouvé à deux Itziar et moi. Il y avait un match de rugby ce soir, comme on diffuse toujours les évènements sportifs le bar était bien entendu remplis. Ajouter à cela une soirée étudiante et ça a vraiment été l'enfer. C'est toujours sympa d'avoir du monde, mais je suis fatiguée et j'ai vraiment eu du mal à suivre le rythme du service ce soir. Heureusement, Itziar est une collègue en or et a deux on a pu garder la tête hors de l'eau. Je ne suis pas réellement du genre à sympathiser avec mes collègues. Cela fait quatre ans que je travaille dans ce bar afin d'arrondir mes fins de mois. J'en ai vu passer des gens. La plupart du temps il s'agit d'étudiants qui veulent juste travailler un peu à côté de leurs études. Ils sont souvent très sympa, après tout, il faut avoir le sourire pour pouvoir faire ce genre de job, mais j'ai du mal à avoir un quelconque lien avec eux. Puis Itziar a débarquer avec ses yeux bleus, ses longs cheveux blonds et ses sourires sans fin. Elle est la seule qui dans le fond, c'est quelque peu intéresser à moi et on a très rapidement sympathisé toutes les deux. Elle est un peu mon petit rayon de soleil ici. J'aime bien ce bar, l'ambiance est plutôt sympa et j'aime beaucoup la décoration. Le patron est sympa et il fait toujours tout pour nous arranger au niveau des horaires. Ce n'est pas parfait, mais c'est un job que j'apprécie plutôt bien, dans le fond. Et depuis quelques mois je l'apprécie plus grâce à ma nouvelle collègue.
Itziar viens de mettre le dernier client dehors et ferme la porte derrière elle. Je relève la tête et lui souris quelque peu. « Mon dieu c’est ENFIN fini ! J’en peux plus ce soir. » lui dis-je tout en continuant de nettoyer les verres qui sont devant moi. La soirée a vraiment été longue et je crois que je suis quelque peu de mauvaise humeur, car Noam n’est pas venu ce soir. On se voit très souvent tous les deux. Toujours ici. Il vient une heure après que j’ai commencé mon service et viens toujours s’asseoir de mon côté du bar. Je continue à travailler, mais je trouve toujours le moyen de lui parler. Je craque complètement pour lui alors que c’est sûrement la chose la plus stupide à faire. C’est stupide et pourtant je ne peux pas empêcher mon cœur de s’emballer lorsque je le vois passer la porte du bar. Je ne peux, également, pas m’empêcher de m’inquiéter lorsqu’il ne vient pas. J’ai son numéro de téléphone, mais encore une fois je n’enverrais pas de message, parce que s’il n’est pas ici, c’est qu’il est chez lui. Avec sa femme. Un soupire s’échappe de mes lèvres alors que je continue à ranger mes verres. « Heureusement que t’étais là blondie, je ne m’en serais jamais sortie sinon. » Je lui souris à nouveau et lui envoie un torchon pour qu'elle puisse commencer à nettoyer les tables. « On a même pas eu le temps de papoter ce soir ! » Lorsque les soirées sont plutôt calmes et que nous sommes des services toutes les deux, ils nous arrivent de discuter de tout et de rien, mais ce soir nous n'avons clairement pas eu le temps.
Encore une soirée de plus au bar. Une soirée de plus à faire la fermeture. Ce n'était vraiment pas ce qu'elle préférait, ces soirées étaient en général bien plus fatigantes que les autres. En revanche, elle appréciait l'argent que ça lui faisait gagner. C'était donc un gros dilemme pour elle de savoir si elle devait refuser de faire la fermeture, car elle voulait retrouver son lit un peu plus tôt ou si elle n'était vraiment pas compte quelques dollars en plus sur sa fiche de paie. Si sa présence au bar à cette heure tardive devait prouver quelque chose, c'était bien qu'elle prenait l'argent à chaque fois, sauf fatigue vraiment extrême. Ce soir par contre, elle avait bien vite regretté son choix. La soirée avait été chargée. Le genre de soirée qui arrive seulement une fois de temps en temps, mais qui a le don de vous vider de toute votre énergie. En arrivant pour prendre son poste, Itziar avait eu la bonne surprise de voir qu'une des filles qui devait travailler ce soir n'était pas là et ne comptait visiblement pas venir. Heureusement que Elora s'était pointée, sinon Itziar aurait surement fini par littéralement péter un plomb. Elles avaient dû gérer la soirée à deux. Ca n'avait pas été facile du tout. Elles étaient en sous effectif. C'était un soir de match de rugby et de soirée étudiante, autant dire que le bar avait été bondé du début à la fin et qu'il n'y avait même pas eu un moment de répit. Itziar avait réussi à aller prendre l'air trois minutes chrono, le temps de fumer une clope et d'aller aux toilettes et ça avait été tout. C'était à quoi sa pause de la soirée avait ressemblé. On était bien loin de la pause reposante. Entre les allers retours derrière le bar, les verres à servir et les paiements à récupérer. Il n'y avait eu ni le temps de s'ennuyer, ni le temps de souffler.
C'était donc avec un soupir de soulagement qu'elle avait fermé la porte derrière le dernier client. Client qui ne semblait pas vouloir partir et qu'elle avait dû mettre dehors tant bien que mal. "Tu crois que je peux prendre quatre mois de congés après cette soirée ?" Demande t-elle à Elora avant d'ajouter "C'était quoi cette soirée de dingues ? Ils s'étaient tous passé le mot pour venir ici je crois." Le seul point positif dans tout ça, c'était que plus de personnes dans le bar signifiait plus de pourboires et c'était donc une petite compensation malgré tout, qui dans des cas comme celui-ci, valait le coup. Bon, même si les pourboires faisaient plaisir, la jeune espagnole préférait que ce genre de soirée ne soit pas trop récurrent, c'était sa santé physique qui allait être en jeu sinon. Ce soir avait vraiment été la pire soirée pour être en sous effectif. Quoi que, c'était toujours comme ça au final, quand quelqu'un ne se pointait pas, étonnamment la soirée était plus chargée que d'habitude. Comme s'il y avait un lien étroit entre les deux. "Et moi donc guapa." Répond-elle a la jeune américaine. "Si je m'étais retrouvée seule je crois que j'aurai instauré un truc genre open bar, chacun se sert tout seul et met l'argent dans une jarre en mode 'à votre bon coeur'" ajoute t-elle en plaisantant. Ca soulignait bien à quel point, la soirée avait été éprouvante. Heureusement qu'elle pouvait toujours compter sur Elora pour venir travailler. C'était l'assurance que quelqu'un allait se pointer en temps et en heure pour faire son travail, ce qui n'était pas forcément le cas de tout le monde. "Je sais même pas si on aurait réussi à s'entendre avec le boucan qu'il y avait." Lui dit elle en nettoyant les tables avec le torchon que la jeune femme lui avait tendu auparavant. C'était ce qu'elle aimait en général quand elle bossait au bar, c'est qu'elle pouvait discuter avec ses collègues entre deux verres à servir, c'était convivial, ça faisait passer le temps aussi. Là, ça n'avait pas été possible du tout. "D'ailleurs, dans toute cette foule je crois pas avoir vu ton client préféré." Tente t-elle un sourire taquin dessiné sur les lèvres. Elle savait qu'elle n'avait pas besoin de préciser plus que ça et que Elora allait très bien comprendre de qui elle parlait. "Il est pas venu ou je l'ai loupé ?" Demande t-elle ensuite. Elle avait très bien pu le louper avec tout ce monde. "C'est pas son genre de pas venir quand t'es de service." Elle avait bien remarqué qu'il se passait quelque chose entre eux, elle ne saurait pas dire quoi exactement, mais elle avait comme son sixième sens qui lui disait qu'il y avait anguille sous roche.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je crois que l’on va s’en souvenir pendant longtemps de cette soirée. Il suffit d’un regard échangé avec Itziar pour que je comprenne que la jeune espagnole pense exactement comme moi. C’est de manière assez pressée que ma collègue pousse notre dernier client vers la sortie. Ce dernier ne semble pas vraiment vouloir nous abandonner, mais nous, on ne souhaite qu’une chose : fermer le bar une bonne fois pour toutes. Il va nous falloir encore une bonne heure pour faire le ménage et tout nettoyer et on va vouloir faire cela rapidement. Surtout, que je travaille au cabinet demain et je ne peux pas vraiment me permettre d’arriver avec des cernes de trois kilomètres. Alors autant commencer le rangement le plus rapidement possible. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres lorsque Itziar ferme définitivement la porte et commence à se plaindre alors que j’allais faire exactement la même chose. Sa remarque ne peut que me faire rire, la jeune blonde est très souvent dans les extrêmes, mais je crois que c’est pour cela qu’on l’aime tellement. Elle est toujours pleine d’énergie et n’a jamais sa langue dans sa poche. On ne s’ennuie jamais durant un service avec la belle espagnole. Enfin… Quand on ne vit pas une soirée de l’enfer. « Je bosse ici depuis un moment maintenant, mais j’avais jamais vue ça ! » dis-je tout en attrapant un nouveau verre a nettoyer. « Ou on n'était jamais deux pour une soirée pareille. » C’était sans doute cela le problème majeur ce soir, le fait que l’on se soit retrouver à deux pour un nombre de clients assez impressionnant. Autant dire que le patron va m’entendre lorsque je lui dirais que sa dernière serveuse en date nous a lâchement laissé tomber sans même prévenir. En riant, Itziar me parle d’un système open bar pour palier a une soirée du genre seule. « Je sais pas trop si le boss aurait apprécié. » dis-je en riant quelque peu. « Mais j’approuve l’idée. On reste juste là à regarder le carnage. » Ca pourrait pimenter un peu une soirée ce genre de chose. Bien entendu, on plaisante, aimant bien trop notre position au bar pour faire une connerie dans le genre.
Il ne faudra pas longtemps pour que l’Espagnole commence à me taquiner à propos de Noam. Je pensais être discrète au départ, mais ma collègue préférée m’avait rapidement fait comprendre que je me mettais le doigt dans l’œil. Dans le fond, cela ne me dérange pas vraiment. Je sais que la blondinette ne se moquera jamais de moi. On ne se connaît pas vraiment en dehors du travail, mais je crois que je peux lui faire confiance. Puis il y a ce petit quelque chose chez elle qui me donne envie de me confier à elle. Ca doit être sa petite bouille innocente qui fait cet effet-là. « Non il est pas venu ce soir. » dis-je en baissant un peu la tête. J’ai beau faire de mon mieux pour le cacher, je crois que ma déception se lit sur mon visage. Je soupire quelque peu et pose le verre que j’ai dans la main. « Tu vas me trouver dingue, mais je m’inquiète toujours quand il vient pas maintenant. » Je ne devrais pas m’inquiéter. Il est marié, il a une vie ailleurs. Je ne devrais pas m’impliquer autant. Pourtant, c’est plus fort que moi. Je ne peux pas résister à sa petite bouille triste et lorsqu’il me parle, je me sens juste transporté. Je me sens bien. « Je suis vraiment nulle. Je devrais même pas me soucier de lui. » dis-je en soupirant une nouvelle fois et en reprenant mon nettoyage.
Des soirées chargées, elle en avait vécues plusieurs depuis presque un an qu'elle bossait au bar. Des soirées chargées comme ce soir par contre, c'était bel et bien une première. A se demander comment Elora et elle avaient réussi à s'en sortir toutes les deux. Ca n'avait été que verre après verre qu'elles avaient du servir. Aller retour sur aller retour. Elle était certaine que regarder l'application podomètre de son téléphone pourrait lui faire faire une crise cardiaque. A ce stade, elle ne veut même pas savoir combien de kilomètres elle a bien pu piétiner dans la soirée. Elle a suffisamment mal aux pieds pour avoir une petite idée. Visiblement Elora est dans le même état d'esprit qu'elle et n'a pas le souvenir d'avoir vu une soirée comme ça auparavant, ou alors, le problème est ailleurs. "C'est clair qu'être que nous deux, ça n'a pas aidé du tout." répond-elle à la jeune femme. Oui, car à la base, elles ne devaient pas être que deux à bosser derrière le bar ce soir, comme d'habitude, elles devaient être trois, malheureusement, la troisième ne s'était jamais pointée et il était bien trop tard pour trouver quelqu'un pour venir la remplacer. "Les gens choisissent vraiment toujours les pires moments pour ne pas venir." Fruit du hasard autre, il était vrai qu'à chaque fois que quelqu'un manquait à l'appel, la soirée finissait toujours par être particulièrement chargée d'une manière ou d'une autre. Comme si les clients étaient au courant qu'ils étaient en sous effectif pour s'occuper du bar et trouvaient ça drôle de venir leur rendre la tâche encore plus difficile. Bon, ce soir, c'était juste très mal tombé. Soirée étudiante, match de rugby. Le combo infernal. Une fois, mais pas deux. Elle avait donné pour au moins une bonne décennie là. Elle rit toute seule face à sa proposition d'open bar un peu particulier. L'idée était très loin d'être viable et mènerait très certainement à la faillite de l'établissement. "Je peux imaginer sa tête complètement choquée, pleine d'incompréhension". Dit elle en riant, faisant de son mieux pour imiter la tête qu'elle imaginait sur son boss s'il arrivait un jour pour découvrir que son bar c'était transformé en concept pas du tout lucratif. "Ce serait quand même royal, on se pose sur un tabouret, pinte de bière et cacahouètes et puis on regarde ça comme un film." C'était beau de rêver. Malheureusement, ça, ça n'arriverait sûrement jamais. Ou alors, ça arriverait une fois et elle pouvait être sûre d'avoir à se chercher un nouveau travail le lendemain. "Chômage assuré après ça, par contre." Finit elle en riant. Une contrepartie inévitable dans un tel cas de figure, il valait donc mieux endurer une soirée chargée.
Elle ne perd pas de temps à la taquiner vis-à-vis de son client préféré. C'est loin d'être méchant cependant. Elle avait d'ailleurs vu juste, il n'était pas venu ce soir. D'ailleurs, la déception est très clairement perceptible chez Elora quant à ce détail. "Il avait sûrement un empêchement." lui répond-elle. Le jeune homme venait souvent au bar, c'était un peu devenu un habitué, autant dire que quand il ne venait pas, c'était généralement, car il avait autre chose de prévu et non parce qu'il n'en avait pas envie. "Après, tu peux relativiser et te dire que t'aurais pas eu l'occasion de discuter bien longtemps avec lui de toute façon." Elle aurait bien dit 'faire les yeux doux' à la place de 'discuter', mais là, ce serait se moquer et la jeune espagnole n'était absolument pas dans cette optique. "T'as pas son numéro de téléphone ? Ou tu veux juste pas le déranger ?" C'était l'un ou l'autre de toute façon. "Si tu t'inquiètes vraiment trop, un petit sms, ça ne fait de mal à personne. Je suis sûre que ça lui ferait plaisir aussi." Ajoute t-elle. Elle avait bien remarqué que cette vibe un peu étrange entre Elora et Noam ne venait pas seulement de la jeune femme, mais que peu importe ce que c'était, c'était réciproque. Si Elora s'inquiétait pour lui, il y avait donc fort à parier qu'il soit content de recevoir un sms de sa part. Elle continue son nettoyage en même temps, histoire de ne pas prendre trop de retard. Les tables, verres et autres ne vont malheureusement pas se nettoyer tous seuls. Ce serait trop beau. "Ca se contrôle pas ces choses-là. Tu peux pas dire que t'es nulle quand t'y peut rien." lui répond-elle avec sincérité. C'est vrai que ce serait tellement plus simple de ne pas se soucier des autres, malheureusement en réalité, c'était bien différent. "Je vois bien qu'il compte pour toi, d'une manière ou d'une autre, donc c'est normal." Ajoute t-elle avant de continuer avec bienveillance "Faudrait pas que ça te fasse du mal à force." Il avait sûrement une vie en dehors du bar et elle ne voulait pas voir son amie souffrir à cause de faux espoirs.
Shiloh Atkins
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
À nous regarder toutes les deux, je crois que l’on peut voir à quel point nous sommes exténuée de cette folle soirée. Ma queue cheval ne tiens plus en place, je sens que mon tee-shirt est poisseux du nombre de verres que j’ai malencontreusement renversé sur moi. Je sens la bière et un peu la transpiration également. J’ai vraiment hâte de prendre une douche et d’aller me glisser dans mon lit même si ce ne sera que pour quelques heures. Plus jamais, une soirée pareille. J’ai vraiment cru que l’on n'arriverait pas à nous en sortir. À croire que je nous ai quelque peu sous-estimé. Cependant, on tombe toutes les deux d’accord pour dire qu'assumer cette soirée à deux relevait d’une mission impossible. [color=#cc6699]« Plus jamais on fait ça. C’était l’horreur quand même. » Certes, on a survécu à cette soirée, mais je ne compte pas faire cela tous les soirs. Il faut dire aussi que ce soir tous les éléments était réunis pour que le bar soit complet. Il s’agit d’un établissement qui fonctionne plutôt bien, on a des soirées calmes, mais il est vrai que généralement, on n'a pas le temps de s’ennuyer. Ce soir on avait juste sous-estimé les évènements sociaux qui se réunissaient chez nous. Heureusement, cette folle soirée n’a pas fait perdre son humour à la jeune espagnole. Elle a même trouvé la solution si un jour, on venait à revivre une telle soirée. Je dois dire que cette idée me fait beaucoup rire. Un concept plutôt lucratif qui ne bénéficierait pas réellement à notre patron, mais qui pourrait nous offrir une belle soirée de tranquillité malgré tout. « J’avoue que ça pourrait être sympa, payer à rien faire pour une fois. » Enfin payé… Jusqu’à un certain point, car comme le souligne ma collègue, nous pouvions être sûres de pointer au chômage après une telle expérience. « On va plutôt envoyer au chômage celle qui nous as fait faux bond ce soir, je crois. » dis-je en plaisantant quelque peu. Je ne connais pas vraiment la nouvelle, mais elle est vraiment culottée de nous avoir laissé tomber sans même nous prévenir. On a dû faire la soirée à deux, mais désormais, il est temps que l’on fasse le ménage uniquement toutes les deux. C’est la partie que j’aime le moins en travaillant ici. Les gens ne font jamais vraiment attention lorsqu’ils sont ici. On doit toujours laver le sol à deux fois pour enlever la bière qui colle au parquet et il faut également ranger le comptoir qui est toujours en bordel après une longue soirée.
C’est donc pour cela que nous discutons sans vraiment nous arrêter dans notre tâche afin d’en finir au plus vite. Il est très rare que l’on fasse le ménage dans le silence et surtout avec Itziar. Soit on discute parce qu’on n'a pas vraiment eu le temps avant, comme ce soir, soit on laisse la musique et on se lâche un peu tout en nettoyant ce qui se trouve autour de nous. Il ne faudra pas longtemps pour que la blondinette me taquine quelque peu au sujet de Noam. Je ne peux pas lui en vouloir, elle a très rapidement compris que j’ai une affection toute particulière pour notre client régulier. Il est aussi un peu coupable, étant donné que j’ai appris il y a peu qu’il ne vient jamais lorsque je ne suis pas sur le planning. Itziar tente de me rassurer quelque peu lorsque je fais part de ma légère inquiétude en ayant pas vu Noam ce soir. C’est vrai que je n’aurais pas eu le temps de tenir une conversation avec lui ce soir, mais j’aurais aimé apercevoir son petit sourire, cela m’aurait aidé à tenir. Il arrive à me re booster juste en me souriant parfois. Je secoue la tête après avoir pensé à tout cela. Il faut vraiment que j’arrête de m’accrocher à lui de cette manière. Même ma collègue a compris que je craquais pour le beau brun alors que je ne lui ai jamais dit. Cela est tellement évident que tout le monde semble au courant et cela commence à me gêner quelque peu, notamment lorsque Itziar me dit de lui envoyer un message et que cela pourrait lui faire plaisir. « Je ne suis pas sûre que ça fasse plaisir à sa femme. » Je relève rapidement la tête pour croiser le regard de ma collègue après avoir dit cela. Merde. Je ne pense pas qu’elle était au courant de ce genre de détail. Je sens le rouge monter à mes joues. J’ai vraiment honte de moi. Je tourne le dos à ma collègue et essaye de m’occuper pour ne pas penser à tout cela. « Tu vois, c’est pour ça que je me sens nulle. » Il est marié. Je sais que pour lui, cela ne veut pas dire grand-chose, mais sur le papier il est marié, lié à une autre. Les larmes me montent quelque peu aux yeux. C’est la première fois que j’évoque cela à haute voix et cela me fait bizarre. Je dois avouer que j’ai un peu peur qu’Itziar me juge et je me tourne rapidement pour attirer son regard. « Je le sais depuis le début, mais je… Enfin, voilà, il est gentil et mignon et… Mais je sais qu’il est marié. C’est idiot hein, un mec s’intéresse un peu à moi alors je craque pour lui. » Je soupire ayant sorti mon petit discours tellement rapidement que je suis presque à bout de souffle. « C’est vraiment pathétique. » Mon dieu, je n’avais pas prévu ce genre de conversation pour terminer la soirée.
Etre payé à ne rien faire, surement le rêve de n'importe qui, à part peut-être d'un workaholic complètement accro à son travail. Le genre de personne qui se plaint quand il n'y a pas une montagne de dossiers à traiter sur son bureau et qui n'a absolument pas peur de faire des heures supp'. Un ovni en quelques sortes. Itziar, elle, pour sa part serait plus que contente d'être payée à ne rien faire. Elle pourrait très bien s'imaginer assise sur un tabouret derrière le bar, se servant une bière par-ci par là en regardant les gens, sans rien faire de plus. A la fin du mois elle récupérerait son chèque et ce serait tout. Franchement ce serait le rêve. Malheureusement, ce n'était que ça, un rêve qui ne se réalisera d'ailleurs jamais. Il n'y avait pas vraiment de job qui permettaient de ne rien faire tout en étant payé. Ou tout du moins, les rares auxquels elle pouvait penser n'était pas le genre de jobs qui permettaient de finir le mois avec de l'argent sur son compte en banque. "On pourrait peut-être essayer de négocier genre un jour par semaine ou on fait juste acte de présence." plaisante t-elle. Elle était loin de manquer d'alternative. Elle se contenterait bien d'un seul jour payée à ne rien faire, à simplement regarder ce qui se passe. Allé, elle serait même sympa elle accepterait de servir quelques verres en plus. Qui pourrait refuser un deal comme celui-là franchement ? Il fallait être fou ... Ou juste patron d'un bar qui a besoin que son business tourne correctement et ça, de l'ouverture à la fermeture. "Franchement je serai étonnée de la voir revenir." Dit elle avant d'ajouter. "Après tout, elle vient d'être embauchée et elle fait déjà faux bond, je suis pas sûre que ça passe avec le boss ça." A moins qu'elle ait une excellente raison permettant de justifier son absence de ce soir, elle commençait plutôt mal, Itziar serait donc vraiment étonnée de voir que le patron ne prend pas des mesures adéquats. Il était plutôt sympa et compréhensif comme mec, mais il était aussi extrêmement professionnel et gérait son bar d'une main de fer. Il fallait filer droit au risque de se faire taper sur les doigts comme des mauvais écoliers. La jeune espagnole avait déjà pu en faire les frais. Elle avait bien vite compris que si elle voulait garder son travail, il fallait rentrer dans les rangs et rapidement.
Discuter en faisant le ménage, ça peut paraitre contre-productif. Il y a surement quelqu'un quelque part qui a prouvé par A ou par B qu'il était plus efficace de se concentrer à 100% sur ses tâches, mais pour le coup, c'était plutôt l'inverse. Elles discutaient, ça leur permettait d'avancer bien plus vite et c'était bien moins déprimant. Ca leur évitait de penser, par la même occasion, qu'il était plus de quatre heures du matin et qu'elles avaient clairement envie de retrouver leur lit. Itziar ne contrôle pas l'expression qui s'affiche sur son visage quand elle entend Elora lâcher une information sur la femme de Noam. Elle s'est même stoppée dans ce qu'elle était en train de faire pour se retourner vers la jeune américaine, les yeux écarquillés. "Il est marié ?" demande t-elle pour être vraiment bien sûre d'avoir entendu correctement. Elle ne l'avait vraiment pas vu venir. Elle avait toujours trouvé qu'il y avait un truc étrange entre Noam et Elora, elle n'aurait jamais pensé qu'il était marié. C'était peut-être d'où venait cette vibe un peu étrange qui émanait entre eux en fait. "Il pas l'air très marié quand il vient ici." dit elle ensuite, en haussant les épaules. Un moyen de rassurer son amie dans un sens. "Et arrête de dire que t'es nulle, sinon je t'envois le torchon à la figure." Personne n'a envie de recevoir un torchonumide en plein visage. "Tu pouvais pas savoir qu'il était marié et tu pouvais encore moins savoir que t'allais t'intéresser à lui." Elle ne pouvait pas savoir avant de discuter avec lui. Ce n'est pas écrit sur son front qu'il a une femme qui l'attend chez lui pendant qu'il est au bar en train de boire des coups. Ce n'est clairement pas de la faute de la jeune femme. "Tu le savais au début, ok, mais c'était pas forcément une raison pour pas discuter avec lui." Oué si on devait arrêter d'adresser la parole à toutes les personnes mariées, ça réduirait fortement le champ des possibles. "Après il est pas tout blanc dans l'histoire non plus. C'est lui qui est pas disponible. C'était à lui de mettre des barrières dès le début." Chose qu'il n'a visiblement pas faite. "Il y a surement une raison pour ça." Ajoute t-elle avant de continuer. "Ou alors c'était juste pour te faire souffrir et dans ce cas-là compte sur moi pour lui régler son compte la prochaine fois qu'il vient au bar." Elle plaisante, mais il y a quand même une part de vérité là-dedans. Quand Elora prononce le mot pathétique, la jeune espagnole lui envoie le torchon qu'elle avait dans la main. "Hey j'ai dis quoi à propos de ce genre de choses ?" Nulle, pathétique, c'est un peu du pareil au même. Elle va quand même récupérer son torchon, car elle a encore des tables à nettoyer et elle ne compte pas le faire avec ses mains. "Mais sérieusement, arrête de te rabaisser ok ? S'il est venu te trouver c'est qu'il avait envie, marié ou pas, c'est pas ta faute." Elle trouve important de préciser ça une fois de plus, ne voulant pas que son amie s'en veuille pour quelque chose qu'elle ne peut pas contrôler. Elle ne pouvait pas savoir avant de discuter avec lui.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J’ai l’impression qu’Itziar tiens vraiment à son idée d’open bar et je dois dire que cela me fait bien rire. Je comprends son envie après tout. Vu la soirée que l’on vient de passer, je dois avouer que je ne serais vraiment pas contre quelques soirées à ne rien faire. Ce serait le pied quand même. Juste venir au boulot pour s’asseoir sur un tabouret, se prendre une petite bière fraîche, quelques cacahuètes et on passe le reste de la soirée à papoter. Ce serait un concept tout nouveau, après tout notre boss pourrait aimer l’originalité. Je crois que l’on délire complètement, mais j’aimerais trop voir la tête du patron en entendant la proposition de la blondinette. « Je paierais cher pour voir sa tête si tu lui parlais de ça. » Ce serait un bon moment de rigolade, je pense. Il nous prendrait clairement pour des folles, mais bon… C’est aussi ce qui fait la convivialité de cet endroit. Notre patron est assez jeune, il a un esprit plutôt ouvert et on a tout un bon sens de l’humour dans l’équipe. Je dois être la plus timide de toute la team pour être honnête. Il n’y a qu’avec Itziar que j’arrive à me lâcher un peu plus. Je ne sais pas pourquoi, mais je lui fais confiance dans le fond. Je suis quand même persuader que l’on assisterait à quelques moments assez comique ou peut-être même catastrophique avec ce genre d’idées. Imaginer une bande de jeunes alcoolisés qui peuvent se servir comme ils le souhaitent dans un bar de la ville. Ce serait le pire des carnages, je crois. Un peu comme la soirée de soir quoi… On en vient à évoquer cette fameuse collègue qui ne c’est jamais pointer et bien entendu je partage le point de vue de la jeune Espagnol. « Effectivement, je pense qu’on la verra jamais. » Dans le fond, c’est pas plus mal, on n'a pas besoin de quelqu’un en qui on ne peut pas avoir confiance. Je ne suis pas du genre à devenir les meilleurs amis du monde avec mes collègues de travail, mais je sais que je peux compter sur eux. Ils se pointent à l’heure et lorsque l’un d’entre nous est malade, on se donne toujours un coup de main, parce que l’on sait que l’autre pourra nous rendre la faveur. Alors, ne pas se pointer pour son premier soir, ce n’est pas la meilleure des idées qui soit pour s’intégrer dans une équipe.
C’est tout en continuant a nettoyer et a ranger la salle que l’on continue à papoter. Certains pourraient croire que tout cela est contre productif, mais pour nous ce n’est pas le cas. C’est très rapidement devenu une habitude lorsque l’on a commencé à faire des fermetures ensemble. Parfois, on parle juste des clients que l’on a eu dans la soirée, parfois, on parle de nos vies personnelles. Je ne suis pas la plus bavarde sur ce genre de sujet. Mes collègues savent que j’ai perdu ma maman il y a peu, j’étais clairement incapable de fonctionner lorsque tout cela est arrivé et j’ai loupé plusieurs soirées de travail. Je n’ai jamais vraiment dit plus me concernant. Pour autant, Itziar a compris qu’il se passait quelque chose avec l’un de nos clients réguliers. Je pensais être discrète. Juste un petit crush, rien de plus, enfin, c’est ce que je cherche à me convaincre. Cependant, il y a des détails à ne pas négliger, comme celui que je viens de lâcher sans filtre. « Ouais, il est marié. » Mon dieu, j’ai vraiment honte de moi rien qu’en pensant à cela. Je craque pour un homme marié. Je ne suis pas mieux que mon infidèle de père au final… Je me perds dans mes pensées et bien entendu, il ne faut pas longtemps pour que je commence à me dénigrer. C’est ce que je fais. Tout le temps. Visiblement, cela ne plaît pas du tout à ma collègue qui me menace presque. Je ris quelque peu et continue a ranger derrière le comptoir tout en expliquant un peu mieux les choses à Itziar. « Tu sais on ne fait que discuter, y a pas de barrières à mettre. » Ou tout du moins, je pense qu’il n’y a pas besoin. Je sais très bien ou est ma place dans tout cela, je me laisse juste emporter par mes sentiments parfois. Me dénigrant une fois de plus, je vois un chiffon sale arriver droit sur ma tête. Heureusement, j’ai de bons réflexes et me baisse pile avant que le tissu humide ne vienne s’écraser sur mon visage. « Eh.. C’est pas gentil ça ! » Je lui rends son torchon en soupirant quelque peu. « Je suis comme ça, Itziar… J’ai vraiment pas confiance en moi. » C’est plus fort que moi. Je n’ai pas confiance en moi, je pense toujours que je suis la dernière des merdes et il faut avouer que cela a quelque peu empirer depuis le décès de maman. Je hausse les épaules et fais le tour du bar pour attraper un balai et donner un coup de main à ma collègue dans la salle. « Et je pense pas qu’il est envie de quoique ce soit avec moi, tu sais. On discute, c’est tout… » Si je continue à le répéter assez souvent, ça va finir par devenir vrai non ? Il va vraiment falloir que je prenne mes distances d’avec Noam. La décision risque d’être compliqué étant donné que je ne peux pas quitter mon travail ici, mais il va falloir le faire. Je soupire quelque peu et continue a passer le balai dans le silence pendant quelques minutes avant de redresser la tête pour regarder ma collègue. « Et toi… T’as rien de bien croustillants à me raconter ? » Je lui fais les yeux doux. « Pour me changer les idées et tout… » On sait jamais, ça peut marcher. Elle résiste jamais à mes petits yeux de chiens battus en général. « Eh d’ailleurs, t’as vu Isaac dernièrement ? »
"Si tu me paies suffisamment cher, je me dévoue pour t'offrir ce spectacle." Elle a dit qu'elle était prête à payer cher pour voir la tête du patron face à une proposition comme celle que la jeune espagnole avait en tête, Itziar était prête à donner de sa personne pour une certaine somme d'argent, si elle y tenait vraiment, il n'y avait qu'à demander. Surtout qu'il y avait 99% de chances pour que le patron comprenne la blague rapidement. Donc ce n'était pas non plus comme si ça lui demandait énormément d'effort, ou si elle risquait grand-chose. Contrairement à la jeune femme qui devait venir bosser ce soir et leur avait posé le lapin de la décennie. Elle, elle risquait de perdre son travail. "De toute façon si elle s'est pas pointée, c'est qu'elle devait pas être si intéressée que ça." Ajoute la jeune espagnole quand Elora lui dit qu'elle pense qu'elle ne la verront jamais. Après tout, quelqu'un qui a réellement besoin d'un quelconque travail, prend la peine de remplir ses obligations non ? Ou du moins, prévient si contretemps il y a, mais là, ce n'était ni l'un ni l'autre. Juste un bon gros lapin qui n'arrange absolument pas du tout. Enfin, elles ne pouvaient pas y faire grand-chose et puis maintenant que la soirée était finie, c'était trop tard de toute façon. C'était passé. Elles s'en étaient sorties malgré tout. Le reste, ça ne les concernait plus. Surtout que ce genre de soucis n'arrivait que très rarement et qu'en général les principaux concernés ne revenaient plus jamais. Le karma, ou quelque chose comme ça.
Pour l'heure, elles n'ont plus rien d'autre à faire que de nettoyer le bar. Pas question de partir avant que ce soit propre, sinon c'est risqué de se faire remonter les bretelles dès le lendemain par un patron pas très content. C'était donc une tâche à effectuer correctement, malgré l'heure et malgré la fatigue. Certains sifflent pour se donner du courage en travaillant, Itziar et Elora discutent, chacun son truc. Ca marche tout aussi bien. La conversation est bien vite portée sur Noam, ou du moins Itziar amène le sujet elle-même. Elle ne savait pas qu'il était marié et est même surprise, il a l'air jeune comme type, elle n'aurait jamais imaginé ça. Après tout, elle ne le connait pas plus que ça. Elle lui sert un verre de temps en temps, échange trois mots avec lui et ça s'arrête là. Pas forcément dans ce genre de conversation que l'on parle de sa vie privée. Ou du moins, pas à ce point-là. "J'aurais jamais pensé qu'il était marié. Il vient toujours tout seul." oué pour une raison inconnue elle se dit qu'un mec marié et bien dans son couple ne passe pas son temps à venir seul dans un bar, à un moment il aurait dru débarquer avec sa femme, enfin, dans sa logique à elle. A croire que ce n'est pas la sienne à lui. Ou alors, il y a plus que ça. Elora lui assure qu'ils discutent juste quand il vient au bar. "Justement ! T'as pas de raison de te sentir nulle, qu'il soit marié ou pas, tu fais rien de mal." lui répond-elle sincèrement avant de continuer. "Jusqu'à preuve du contraire tu lui fais pas du rentre dedans, donc t'as rien à te reprocher." Elle veut vraiment mettre l'accent sur ce détail. Elle ne veut pas que son amie se fasse du mal en pensant qu'elle a fait quelque chose qu'elle n'aurait pas dû faire. La jeune espagnole n'hésite donc pas à lancer le torchon en direction de son amie, la loupant, cette dernière ayant vu le projectile arriver a eu le temps de se décaler. "J'ai jamais dit que ça allait être gentil, j'ai dit que je te l'enverrai à la figure." lui répond-elle en plaisantant. Ce n'était pas méchant non plus et c'était plus taquin qu'autre chose. "Je sais bien." Ajoute t-elle quand Elora lui dit qu'elle n'a pas confiance en elle, qu'elle est comme ça. "C'est pour ça que je suis là pour te rappeler que tu dois penser différemment." C'est difficile à imaginer pour Itziar, elle a toujours eu confiance en elle, sûrement dû à son environnement aussi, elle n'a pas eu de difficultés dans sa vie jusqu'à l'année dernière, ça a forcément aidé d'être entourée de gens qui s'occupent de vous et se plient en quatre pour vous faire plaisir. Quand elle regarde Elora elle a vraiment du mal à comprendre comme une fille comme ça peut douter d'elle-même. "T'es une bombasse, franchement t'as pas de quoi douter de toi en plus tu gères deux jobs en même temps, pas tout le monde est capable de ça." Ajoute t-elle. Elle n'a pas l'air de penser que Noam a envie de quoi que ce soit avec elle, pourtant, ce n'est pas forcément ce que pense Itziar. "T'es sûre ?" Lui demande t-elle. "Car franchement, avant que tu me dises qu'il était marié, je pensais qu'il avait un faible pour toi." Un faible ou quelque chose du genre, en tout cas il était intéressé par quelque chose, il n'y avait pas de doute pour elle. "Quelque chose de croustillant à te raconter ?" demande t-elle ensuite en levant un sourcil dans sa direction. "T'essayerais pas de changer de sujet là par hasard ?" ajoute t-elle en rigolant. Elle cherche cependant ce qu'elle pourrait bien lui raconter. "Si seulement ma vie était intéressante à ce point." finit elle par dire. "Tu sais, juste la routine malheureusement. Oh sinon ma coloc est partie faire le tour du monde pendant un an." Repensant qu'il y avait bien ça comme gros évènement. "Du coup je suis la seule fille de la coloc maintenant je suis clairement en minorité." Finit elle en riant. Oué si seulement elle avait réellement des choses croustillantes à lui raconter, elle le ferait, malheureusement ce n'était pas le cas, entre les cours et le bar, ses journées étaient un peu tout le temps les mêmes. "Oui je l'ai vu justement." Dit elle se rappelant que si finalement elle avait un truc plus ou moins croustillant à raconter. "Il était venu au bar il y a pas longtemps, je crois que je te l'avais dis, mais du coup la semaine dernière je l'ai croisé à l'Electric Playground, on a pris quelques shots, d'ailleurs il y avait Sage aussi." Sage, c'est vrai qu'elle était là cette fois-là elle aussi, elle rougirait presque rien qu'en prononçant son prénom. "Elle vient souvent au bar t'as dû la croiser, d'ailleurs ils étaient ensemble et voilà sinon après chacun est allé de son côté puis je les ai juste vus partir de la boite." Finit elle de raconter. "D'ailleurs ce soir-là je suis repartie avec un mec genre 15 ans de plus que moi, il les faisait tellement pas." Il ne les faisait pas, mais ça n'avait pas non plus été l'expérience la plus ouf de sa vie, d'ailleurs, après cette soirée, elle ne l'avait jamais recontacté, mais sur le coup, c'était sympa. "Enfin voilà, comme tu peux voir, ma vie est passionnante. Et toi alors, rien de croustillant à me raconter et qui ne concerne pas Noam ?" demande t-elle.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« J’ai pas une thune alors que j’ai deux jobs. » dis-je en riant quelque peu. Je préfère en rire qu’en pleurer après tout. Mais clairement, je ne vais pas vraiment pouvoir Itziar afin qu’elle mette son plan à exécution. C’est dommage tout de même, j’aurais bien voulu voir tout cela. Une prochaine fois peut-être. J’ai envie d’en rire rien qu’en y pensant même si ont, c’est complètement fait lâcher par la nouvelle. Autant dire, qu’on n'a pas du tout envie de la voir revenir dans les parages celle-là. On la même jamais vu alors on peut très bien faire sans elle après tout.
D’ailleurs, ce n’est pas cela qui nous a freiner durant le service ou encore maintenant. On a besoin de remettre la salle et le bar au propre avant de tout fermer. Je sais que la blondinette est tout autant claquée que moi, mais je la connais et on avance toujours plus vite lorsque l’on se met à discuter. Bizarrement, on va même bien plus vite lorsque l’une de nous se met à parler de sa vie privée. Visiblement, ce soir, ce sera encore mon tour. C’est souvent le cas dernièrement, mais en même temps, il faut avouer que la présence d’Aidan est souvent source de discussion entre nous. Je n’ai pas beaucoup d’amis et je sais que je peux me confier auprès d’Itziar. La jeune espagnole ne m’a jamais jugé, même ce soir, alors que je viens de lui apprendre que le jeune homme est marié. Beaucoup auraient pu commencer à me faire la morale, mais pas elle. C’est ce que j’apprécie chez ma collègue, je sais que je peux lui faire confiance. D’ailleurs, elle semble prendre le sujet très à cœur. Tellement que lorsque je commence à me dénigrer, elle me menace a coup de torchon. Bien entendu, têtue comme je suis, je continue à me descendre et il ne faudra que quelques secondes à Itziar pour me jeter son torchon humide à la figure. Cela me confirme une chose : il ne faut pas chercher la blondinette. Elle est très honnête avec moi et je dois avouer que cela me fait du bien. Je me sens un peu moins comme une merde en l’écoutant me rassurer. Elle a raison dans le fond, je ne fais rien de mal après tout, je discute simplement avec lui. « C’est vrai que je fais rien de mal dans le fond. » dis-je tout en hochant quelque peu la tête. Je ne peux m’empêcher de rougir quelque peu lorsqu’elle me dit que je suis une bombasse et que si Aidan ne veut pas de moi, c’est tant pis pour lui. Je n’ai pas vraiment l’habitude des compliments. Itziar semble persuader qu’Aidan a un faible pour moi. Je doute bien de tout cela, mais bon… « Je sais pas vraiment Itziar, c’est assez compliqué de cerner ce qu’il pense pour être honnête. » Je suis très souvent perdu avec le jeune homme. Il joue le chaud et le froid avec moi et c’est parfois très déstabilisant.
Ne voulant pas mobiliser la conversation et surtout n’aimant pas du tout que tout l’attention soit porter sur moi, je tente subtilement de changer de sujet. Bien entendu, ma collègue ne manque pas de le remarquer et je rigole quelque peu en haussant les épaules. Elle sait parfaitement que je n’aime pas que l’on s’occupe un peu trop de moi et puis je suis persuadé qu’elle a quelques trucs à me raconter. Je l’écoute me raconter ses petites histoires et cela me fait sourire. La vie de la blondinette est toujours pleine d’aventures. « Je suis sûre que ça ne te dérange pas trop d’être la seule nana. Ils vont te chouchouter. » J’ai déjà croisé les colocataires d’Itziar et ils sont tous très sympa. Ca arrive qu’ils viennent boire un verre ici pour repartir avec elle par la suite. Finalement, on en vient à parler d’Isaac. Il aura fallu que l’on commence à travailler ensemble pour se rendre compte que l’on connaissait toutes les deux le jeune homme et plutôt bien. Cela fait un petit moment que je n’ai pas croisé le brun, mais visiblement, il est de nouveau de sortie dans les bar donc c’est qu’il doit aller bien. « Il faut absolument que je trouve un moment pour le voir ! » dis-je tout en finissant de nettoyer les bouteilles placées sur les étagères afin que le patron ne trouve aucune poussière. D’ailleurs, même si je continue mon nettoyage, je n’ai pas manqué le rouge qui a colorier très rapidement les joues de ma collègue lorsqu’elle a évoqué Sage. Bien sûr que je connais la jeune femme, on ne la rate pas lorsqu’elle vient ici, elle est vraiment très belle. « Elle te plaît Sage ? » demandais-je de manière assez timide. Je ne suis pas du genre à me mêler de ce qui ne me regarde pas. Si Itziar ne souhaite pas me répondre, elle a la possibilité de ne rien dire, ce n’est pas moi qui vais lui en vouloir. Je n’ai jamais été du genre à faire les potins, mais il est vrai que la conversation est très facile en compagnie de la jeune femme. D’ailleurs, elle ne se gêne pas pour me parler de sa dernière conquête et je manque de m’étouffer lorsqu’elle me fait part de son âge. « Quinze ans ? Ah ouais… ? » Je sais pas si j’aurais été capable. En même temps, je suis incapable de draguer un homme alors… Ce n’est clairement pas moi qui vais partir dans un bar et repartir au bras d’un mâle. « Tu t’es amusé au moins ? »
Je pose mon torchon et attrape le balai qui traîne dans le coin pour donner un coup de main à ma collègue afin que l’on puisse clôturer un peu plus rapidement. Je pars à l’opposé de la salle tout en observant Itziar du coin de l’œil. J’aime vraiment travailler en sa compagnie et plus le temps passe, plus j’arrive à me confier à elle. Je n’ai pas beaucoup d’amis, je n’en ai jamais eu des tonnes de toute manière. Je n’ai même jamais vraiment eu de meilleures amies. Je ne dis pas que la jeune femme est ma meilleure amie, mais elle se rapproche le plus possible d’une amie pour moi. Alors, même si j’hésite quelque peu, je me dis que je pourrais lui parler de ma découverte sur ma famille. J’ai besoin d’en parler avec quelqu’un. J’en ai déjà parlé avec Thomas, mais notre dynamique est quelque peu différente. Je crois que j’ai besoin d’avoir un avis extérieur. De quelqu’un qui ne connaît absolument pas l’histoire même de loin. « J’aurais peut-être un petit truc à te raconter. » Pour la première fois, depuis cette fin de soirée, je m’arrête complètement dans mon ménage, prenant appui sur mon manche à balai, tourner vers ma collègue. « Tu sais ma maman est… Elle est parti y a pas longtemps et elle m’avait laisser une lettre. Et… En fait, j’ai toute une famille, ici, à Brisbane. » dis-je d’une petite voix. J’ai encore toujours autant de mal à mettre des mots sur le décès de maman, mais je sais que mon amie va comprendre de quoi je parle. « En fait, je n’ai jamais connu mon père, jusqu’à cette lettre. Il a eu d’autres enfants et ils sont tous ici à Brisbane. Je bosse même pour ma demi-sœur, mais j’ose pas l’aborder et lui dire la vérité. J’ai trop peur qu’elle me rejette, je crois. » Mon dieu. Itziar va me prendre pour une dingue avec mes histoires toutes plus folles les unes que les autres.
"Dommage pour toi." Lui répond elle en riant quand la jeune femme lui dit qu'elle a beau voir deux jobs, elle n'a pas un rond et donc ne peut pas la payer. C'est dommage pour elle, elle rate une occasion de la voir taquiner le patron, quoi que, elle serait bien tentée de lui en parler un soir pas trop bondé et s'il a l'air de bonne humeur, même si Elora ne la paye pas. Pour l'heure elle doit encore finir le ménage, une des tâches qu'elle apprécie le moins dans son travail au bar. Servir des verres et préparer des cocktails, c'est sympa dans 99% des cas. Faire le ménage, beaucoup moins. On ne se rend pas compte à quel point un bar peut être sale avant de devoir le nettoyer une fois tous les clients partis. Si avant elle ne faisait pas forcément attention quand elle allait dans un bar, c'était bien différent maintenant qu'elle savait ce que les gens qui y bossaient avaient à faire à la fin du service pendant que le reste du monde est paisiblement endormi au fond de son lit. Comme quoi passer de l'autre côté du bar fait bien réfléchir et donne une toute autre vision des choses. "Bien sûr que tu ne fais rien de mal ! Tu vas pas me dire que tu en doutais ?" Demande t-elle à son amie. Cette dernière a la tête dure et Itziar ne peut que se demander comment il est possible de douter à ce point. Elora est à ses yeux une des personnes les plus gentilles qu'elle connaisse et ca a donc le don de l'énerver légèrement de la voir se flageller comme ça pour pas grand-chose. "Tu le harcèles pas, tu lui fais pas du rentre dedans ou autre, t'as vraiment rien à te reprocher." trouve t-elle important de souligner une fois de plus. A force de le répéter ça allait peut-être finir par rentrer dans la tête de la jeune américaine. "Tu verras bien avec le temps." Lui répond elle en haussant les épaules avant de continuer "Par contre, je vais le surveiller, s'il te fait du mal il aura affaire à moi." Elle est sérieuse quand elle dit ça. Pour elle, il en pince pour son amie, mais s'il s'avère qu'il ne fait que jouer avec elle, sa vengeance sera terrible, même si elle n'a pas la tête de la fille la plus flippante du monde.
La conversation passe à un autre sujet, Elora n'ayant visiblement pas envie de s'éterniser sur le cas de Aidan pour ce soir, Itziar décide de ne pas insister. Après tout, brusquer les gens ne sert pas à grand-chose et puis ce n'était pas non plus comme s'il y avait quelque chose de particulier à dévoiler sur le sujet. "En vrai oui c'est cool d'être la seule fille." Dit elle en riant. Surtout que ses deux colocataires sont de vraies crèmes. "Mais bon Bryn me manque quand même c'était cool d'avoir une copine avec moi, les mecs c'est pas tout à fait pareil." Bryn a quasiment le même âge qu'elle en plus donc elles étaient sur la même longueur d'onde la plupart du temps. Avec Nathan et Wesley, la relation n'est pas exactement la même. La conversation tourne sur Isaac ensuite, là aussi, un client très régulier qui jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça avait complètement disparu de la circulation avant de réapparaître du jour au lendemain sans que la jeune espagnole ne sache pourquoi. "Je pense que tu devrais le recroiser au bar un de ses quatre. Il est de retour, de Dieu seul sait où, mais il est de retour." Itziar aurait bien aimé savoir où il était passé pendant ces quelques mois, mais il n'avait pas eu l'air d'avoir envie d'en parler la dernière fois qu'il était venu boire un verre. Un jour peut-être elle apprendrait le fin mot de l'histoire ou peut-être pas d'ailleurs, ce n'est pas comme s'il lui devait de quelconque explications. Si Elora préfère éviter le sujet Aidan, Itziar préfèrerait éviter le sujet Sage et d'ailleurs elle se met une claque mentalement pour avoir mentionné son nom au départ puisque ça ne manque pas de faire réagir la jeune américaine. "Bah non pourquoi ?" répond-elle un peu trop vite avant de se reprendre. "Elle est pas mal." C'est plus facile d'esquiver que de continuer de mentir et ça lui évite de rougir comme une tomate. "Mais bon on s'en fout, je suis absolument pas son genre de toute façon." ajoute t-elle. Pour être son genre effectivement, il lui manque quelques attributs assez importants, d'où le problème. Ca la gène beaucoup moins de parler du dernier mec qu'elle s'est tapé et pour lequel elle ne ressent absolument rien. "Mais oui quinze ans. Il les faisait absolument pas par contre. S'il faisait son âge, je pense pas que j'aurai pu coucher avec lui." Elle avait beau aimer les mecs plus vieux, quinze ans on était quand même à la limite de ce qu'elle apprécie, le fait qu'il fasse plus jeune avait donc été un avantage pour lui. "C'était cool oui, après pour un mec qui avait quinze ans de plus je m'attendais à mieux tu vois, c'était pas si exceptionnel que ça." Ce n'était pas nul non plus, il ne fallait pas pousser, mais elle avait déjà connu mieux, ça c'était certain. Après, comme elle était fortement éméchée ça ne l'avait pas dérangée plus que ça il fallait être honnête.
A par ça, sa vie à elle n'est pas forcément des plus passionnante et c'est pour ça qu'elle préfère demander à Elora s'il y a du nouveau de son côté et son visage s'illumine quand cette dernière lui dit qu'elle a peut-être quelque chose à lui raconter. "Ahhhh mais vas y raconte moi tout." dit elle curieuse de savoir ce qu'elle va bien pouvoir lui dire. Est-ce qu'elle s'attendait à ce que la jeune femme lui révèle ça ? Pas du tout. En revanche, elle est vraiment excitée pour elle à cette idée. "C'est pas vrai ?" demande t-elle. "C'est complètement dingue !" ajoute t-elle ensuite ne sachant pas trop quoi dire de plus. "Qu'est ce que ça t'as fait d'apprendre ça ?" demande t-elle avant de répondre à l'inquiétude de la jeune femme. "Tu as postulé chez elle en sachant que c'était ta demi-soeur ou c'est juste la coïncidence ? Tu devrais essayer de tâter le terrain en faisant des allusions peut-être." Ce n'était pas facile comme situation. Elle n'était pas non plus la mieux placée pour la conseiller n'ayant jamais été confrontée à quelque chose de ce genre. "Tu t'entends bien avec elle ou votre relation est purement et simplement professionnelle ?" Si elle entretient une relation amicale ou du moins aussi amicale que possible avec sa demi-soeur, ce sera déjà un peu plus facile de faire un pas en avant, du moins, en théorie
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je ne suis pas vraiment du genre à parler de ma petite vie, très souvent, je garde tout ce que je ressens pour moi. Mon beau-père, m’as tellement souvent répété de ne pas être faible, que j’ai finis par ne plus jamais montrer mes sentiments. Je me renferme régulièrement sur moi-même et par conséquent, il est assez rare que je me confie. Pour autant, je crois que j’ai assez confiance en Itziar pour parler librement avec elle. C’est comme cela que je finis par lui parler d’Aidan et de tout ce qui peut bien se passer entre nous. Je ne lui raconte pas tout, mais plutôt l’essentiel et ce qui constitue mes doutes actuellement. Il ne faudra pas longtemps pour que la blondinette me donne des conseils dans sa franchise sans limite. Je ne lui en veux pas, je sais qu’elle ne cache jamais ce qu’elle pense et elle veux surtout que j’arrête de me dénigrer et surtout que je me rende compte que je ne fais rien de mal dans cette espèce de relation. « J’en doute parfois. » avouais-je timidement. Une nouvelle fois, ma collègue me rassure, me faisant comprendre que je suis tout à fait a ma place et que par conséquent, je suis dans le droit de demander des explications au jeune homme. « Je lui enverrais un message en rentrant, juste pour avoir des nouvelles. » Je hausse les épaules et un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres lorsque l’Espagnol se met à prendre ma défense. Parfois, lorsque ça ne va pas trop, je me rappelle que mes collègues ici sont des amours et que j’ai de la chance de les avoir rencontré. Ils sont un peu devenus comme une petite famille pour moi, et même s’il est, parfois, rare que l’on se voit en dehors du bar. « Entre Joshua, Isy et toi, je crois que je suis bien protéger. » Je ris à nouveau tout en rangeant un verre derrière moi.
N’aimant pas accaparer la conversation, je fais rapidement basculer le sujet pour m’intéresser un peu plus à la vie de ma chère collègue. Elle me parle de sa colocation qui se retrouve quelque peu chambouler après le départ de la seule autre fille. Itziar semble se plaint d’être entouré de garçons et je ne peux m’empêcher de la taquiner quelque peu. « Oui, je me doute, mais vous allez chercher un remplaçant ? » Après tout, je suis toujours à la recherche d’une colocataire et si je ne trouve rien, je vais très vite avoir du mal à payer le loyer seul et il me faudra alors une porte de sortie. « Parce que je cherche toujours une colocataire, alors si je ne trouve pas trop. » dis-je doucement. Je ne veux pas m’imposer auprès de la jeune femme, je me doute qu’elle n’ait pas spécialement envie de mélanger boulot et vie privée et je pourrais parfaitement le comprendre. Cependant, qui ne tente rien n’as rien. On en vient à parler d’Isaac, notre client favori qui est avant tout un ami et tout comme moi Itziar ne sait pas vraiment ce qu’il fait en ce moment. « Oui je crois qu’il va falloir qu’on le voit bientôt. » Isy a été très présent lors des pires périodes de ma vie et je compte bien me rattraper et être présente pour lui désormais, mais bon… C’est un autre sujet. Alors, pour ne pas étaler la vie privée de notre ami, j’en viens à taquiner Itziar au sujet de Sage. Je ne pensais pas la voir rougir de cette manière juste à la mention de ce prénom. « J’en suis pas si sûre, tu sais. » dis-je doucement sans vouloir forcer la blondinette. « Je l’ai déjà vue t’observer pendant que tu bosses. » Sage est déjà venu passer quelques soirées ici et j’ai déjà remarqué que les deux jeunes femmes se cherchaient un peu du regard. Je ne veux pas insister non plus. D’ailleurs, pour changer rapidement de sujet, elle en vient à me parler d’un homme qu’elle a fréquenter qui était bien plus âgé qu’elle. Je suis un peu surprise et le cache très mal. « Désolée ça me regarde pas. » dis-je rapidement en rougissant, je n’aime pas faire ma curieuse.
Une fois mon balai en main, je rejoins ma collègue afin d’en terminer avec le nettoyage de la salle principale. Ne voulant pas laisser la conversation mourir et sachant qu’Itziar adore tout connaître de ma petite vie, je me lance et lui parle de ma découverte familiale. Cette histoire ressemble au scénario d’une série B, je savais que ça allait plaire à la blondinette. « C’est assez dingue ouais… Je pensais que ça existait que dans les films des histoires pareils, mais visiblement non. » Quand on y pense n’empêche, c’est complètement dingue. Parfois, j’aurais presque besoin de me pincer pour être sûre que tout cela est bel et bien réel. « Je t’avoue qu’au départ, j’ai vraiment été déçue. Ma maman m’as toujours plus ou moins menti sur mon père donc… Ouais ça m’as fait bizarre d’apprendre ça de cette manière, mais maintenant j’ai vraiment envie de les connaître. » Cette idée occupe mes pensées depuis des semaines désormais, surtout depuis que j’ai commencé à travailler pour le cabinet de Milena. « Non, j’ai commencé à travailler avec elle justement parce qu’elle est ma demi-sœur, mais comme tu dis notre relation est plutôt professionnelle. Enfin, je crois. » Pour être honnête, je n’en sais trop rien. C’est pour cela que je me prends autant la tête avec tout cela dernièrement. « Je sais pas comment lui parler de tout cela sans qu’elle me rejette complètement en fait… » C’est une situation vraiment délicate, mais bon… « Tu vois je me prends pas mal la tête en ce moment. » Je ris quelque peu. « C’est pour ça que je suis encore plus tête en l’air que d’habitude. »
Elora lui dit qu'elle doute parfois. Ca ne l'étonne pas plus que ça au final. Depuis qu'elle a rencontré la jeune femme, elle avait appris à la connaitre un minimum et avait bien vite compris que la confiance en soi n'était pas un des points forts de l'américaine. Tout le monde ne pouvait pas être pareil après tout. "Tant que c'est que parfois et pas tout le temps, ça va." Relativise t-elle. Chercher le positif partout, c'était un des atouts de la jeune espagnole. C'est ce qui lui avait permis de s'en sortir quand elle avait débarqué à Brisbane l'année dernière. "Bah oui, ça ne coute rien de faire ça et ça lui fera sûrement plaisir dans tous les cas." Qu'il ressente plus que de l'amitié pour la jeune femme ou pas, un message du genre mettait toujours du baume au coeur et il n'y avait absolument rien de mal là-dedans. Bien au contraire. La jeune espagnole ne peut s'empêcher de rire face à la remarque de son amie et collègue. Effectivement, au bar, la jeune femme a du monde pour assurer ses arrières entre Itziar et Joshua ses collègues et Isaac, clients très récurrents, faisant quasiment partie des meubles. "S'il t'arrive un truc au bar, clairement je ne comprendrai pas." Répond-elle en plaisantant. Trois personnes pour s'occuper d'elle, ça avait sans doute le don d'en décourager plus d'un.
La conversation se tournant vers elle, Itziar ne peut que mentionner le départ de Bryn de la colocation. Ca avait été le plus gros évènement des dernières semaines. Ca et la venue d'un nouveau colocataire. Une s'en allait, un arrivait. Ca rendait la chose un peu moins brutale dans un sens. "On cherche pas activement, on a eu un nouvel arrivant la semaine dernière, mais on a encore deux chambres de libres." Oui la maison était relativement grande, c'était agréable. Un petit air d'auberge espagnole, malgré le fait que depuis son arrivée il y a un an, Itziar n'a pas encore eu l'occasion de voir la colocation entièrement remplie. Ce qui d'un côté n'était pas pour lui déplaire, ils étaient un bon petit groupe comme ça, même s'ils n'étaient clairement pas fermés à l'idée de remplir les chambres vides. Plus on est de fous, plus on rit. "Si tu galères, t'es la bienvenue à la coloc si jamais. Comme je t'ai dit, on a encore des chambres libres." Propose t-elle. Bon bien sûr il faudrait tout de même avoir l'avis des autres, mais si besoin, c'était réellement une possibilité. Si la jeune femme ne trouvait personne et se retrouvait à ne pas pouvoir payer son loyer, elle n'allait pas la laisser dans la merde. Ce n'était pas une solution envisageable. "Je pense que ça ne saurait tarder." répond-elle en parlant d'Isaac. C'était un habitué, il y avait donc fort à parier qu'il allait venir boire un verre au bar, prochainement. La discussion sur Isaac est cependant coupée court, quand Itziar commence à parler de Sage. N'ayant pas pu cacher sa gêne et la couleur qui lui montait aux joues. Ca ne s'arrange d'ailleurs pas quand Elora lui dit qu'elle a déjà pu remarquer Sage l'observer. "Je pense que ça a rien à voir avec ça." s'empresse t-elle de répondre. Non non, elle le savait parfaitement que Sage n'était pas intéressée. D'ailleurs, Itziar avait pu le confirmer très rapidement. Sage n'était pas du genre à rentrer seule chez elle quand elle venait au bar. En revanche, jamais elle n'était repartie avec une femme. Pas une seule fois. Itziar ne se faisait donc pas d'idée. Sage était bel et bien hétéro et n'avait absolument aucun intérêt pour sa personne. Du moins, pas comme ça et au final, ce n'était pas si grave que ça. Ce n'était jamais qu'un crush comme elle en avait eu des dizaines dans sa vie. Si ça la met mal à l'aise de parler de Sage, ça ne la met pas du tout mal à l'aise de parler de sa dernière conquête en date. "T'as pas à être désolée." Répond-elle en riant à Elora qui semble visiblement gênée. "Si ça me dérangeait je t'en aurais pas parlé." Ajoute t-elle pour la rassurer ou tout du moins, lui faire comprendre qu'il n'y avait aucun mal. La curieuse qu'elle était n'était pas du genre à s'insurger de la curiosité des autres. Surtout quand elle avait elle-même tendu une perche se prêtant à des questions.
Elle finit de nettoyer la dernière table avant de lancer le torchon derrière le bar. Elle va récupérer un seau avec de l'eau, y verse un peu de produit de nettoyage et attrape la serpillère posée juste à côté avant de rejoindre Elora qui a déjà entamé le balayage du bar. Suivre celui qui balaye pour passer la serpillière juste derrière, petite technique mise en place pour aller beaucoup plus vite et ne pas perdre de temps. A cette heure-ci, toute astuce permettant de rentrer chez soi rapidement est bonne à prendre. Ca lui permet aussi de donner toute son attention à la jeune américaine qui est en train de lui faire part de ce qu'elle a appris récemment. "Bah franchement je pensais pas non plus que ça existait en vrai, mais visiblement si. C'est juste dingue ... Dans le bon sens du terme." Itziar savait que son amie avait perdu sa mère très récemment et se disait que se découvrir une famille complète à Brisbane pouvait non seulement lui faire du bien, mais aussi lui permettre de se sentir un peu moins seule. "Elle avait sûrement une bonne raison de te mentir." Ne peut elle s'empêcher de dire, même s'il est clair qu'elle n'en sait absolument rien du tout. Elle partait cependant du principe qu'il y avait toujours une raison pour tout. Cette situation ne devait pas être l'exception qui confirme la règle. "J'ai envie de dire, l'important c'est que tu aies appris la vérité finalement. Ca va te permettre d'avancer et puis de construire quelque chose avec eux." Oui elle avait sûrement loupé pas mal de souvenirs et d'occasions de passer du temps avec la famille de son père, mais il était loin d'être trop tard pour commencer. "Je trouve que c'est un bon moyen d'approche. Fallait oser." dit elle quant au fait que la jeune ait commencé à travailler pour sa demi-soeur afin de se rapprocher d'elle. "Je pense qu'il faut que t'arrive à gagner sa confiance, sur le plan professionnel déjà. Je sais pas trop si faire des sous-entendus serait une solution ou pas, ça pourrait être étrange. Après c'est à toi de voir comment tu le sens. Essaye de la connaitre un peu pour voir comment elle pourrait réagir." Essaye t-elle d'offrir en guise de conseil. "Après, je peux pas te donner de vrai conseil, je me suis jamais retrouvée dans ce genre de situation, mais je pense que le faire au feeling sans brusquer les choses serait bien tu vois ?" Oui, là encore, on restait dans le domaine de l'hypothèse, mais c'était toujours mieux que rien, si ça pouvait lui donner une idée ou deux. "Bah écoute je trouve que pour une fois, tu as des raisons de te prendre la tête." dit elle sincèrement. Toute cette situation ne doit pas être facile à gérer, c'est normal qu'elle ait l'esprit ailleurs. Le contraire serait bizarre. "D'ailleurs grave bien ce moment dans ta tête, je suis pas prête de te donner raison sur ça de si tôt." ajoute t-elle en plaisantant. Itziar n'était pas du genre à se prendre la tête et devait bien avouer avoir du mal à comprendre comment certains faisaient pour se poser tant de questions. En revanche, il arrivait parfois qu'elle reconnaisse que c'était légitime. "Tu veux qu'on sorte ensemble un de ces quatre ? Ca pourrait t'aider à penser à autre chose un peu ?" Propose t-elle. Relâcher un peu la pression ne pouvait lui faire que du bien, même si ce n'était que l'espace d'une soirée.
HRP:
Désolée c'est super long, je me suis un peu emportée
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« C’est assez souvent quand même. » dis-je en riant quelque peu. Je n’ai jamais eu une grande confiance en moi et je crois que cela n’est pas prêt de changer malheureusement. Je tente tout de même de travailler dessus doucement, mais sûrement. On en vient tout de même à conclure le sujet Noam afin de passer à autre chose. Ce n’est pas que je n’aime pas parler du beau brun, bien au contraire, mais je déteste avoir l’impression de monopoliser la conversation. Je me doute qu’Itziar ne pense pas du tout comme cela, après tout, elle as lancer la discussion et elle m’as poser des questions. Cependant, je préfère que l’on passe a autre chose. Je me connais, je vais passer le reste de la soirée à penser a tout ce que l’on a pu dire, alors autant ne pas épiloguer.
Assez rapidement, la conversation se tourne vers la colocation d’Itziar et je dois dire que cela m’intéresse quelque peu. En effet, je n’ai toujours pas trouvé de colocataire et cela commence à me poser problème. J’arrive à payer mon loyer, mais cela deviens de plus en plus dur de finir le mois et ce n’est pas comme si je pouvais avoir un troisième job. Je n’aime pas m’imposer et honnêtement, je voudrais pour garder l’appartement parce que je m’y sens bien, mais en même temps, ce n’est pas comme si je ne pouvais pas prendre en compte la proposition de la blondinette. « C’est vrai ? Vous cherchez encore du monde éventuellement ? » Je n’ai jamais vécu avec d’autres gens et je ne sais pas comment gérer cette éventualité, mais il est clair que je ne peux plus vivre seule. Je me dis qu’au moins, je connaîtrais une personne dans la colocation. « Enfin, j’aimerais garder mon appartement, mais si je trouve pas, il va falloir que je trouve une autre solution. » Je ne veux vraiment pas qu’elle croie que je profite, ce n’est pas du tout mon genre, et même si je suppose qu’elle est au courant, je préfère mettre les choses au clair. Tout en continuant notre petit ménage de fin de soirée, on parle rapidement de notre petit client favoris, mais très rapidement on en vient à évoquer Sage. Je ne me mêle jamais des histoires de mes collègues, mais il faudrait tout de même être quelque peu aveugle pour ne pas remarquer les coups d’œil qu’Itziar a souvent jeter à la brunette. Je lui fais la remarque en voulant déconner quelque peu, mais je ne pensais pas que c’était un sujet aussi sensible pour la belle espagnole. Je me sens quelque peu mal à l’aise, mais bien entendu elle arrive toujours à me détendre. « J’aime bien quand on discute toutes les deux. » dis-je doucement. On arrive souvent à parler de tout et de rien et je n’ai personne d’autre pour faire une chose pareille alors ça me plaît bien.
Il semblerait que l’on soit dans notre soirée confession ce soir. On avance vite dans notre ménage, mais cela ne nous empêche pas de discuter. Par conséquent, j’en viens à lui parler de la découverte de ma famille du côté paternel. J’en parle assez régulièrement en ce moment, mais c’est parce qu’il s’agit d’un sujet qui me travaille énormément et je crois que j’ai besoin d’avis extérieur. Alors, c’est doucement que je lui explique toute la situation, ce truc un peu dingue. « Je me doute qu’elle ne me mentît pas pour le plaisir, mais j’aurais voulu l’apprendre avant qu’elle… Enfin, qu’elle soit plus là. » dis-je en soupirant quelque peu. Cette nouvelle a clairement chambouler ma vie et j’ai du mal à digérer tout cela pour le moment. Pour autant, en parler avec ma collègue me fait du bien et j’écoute avec beaucoup d’attention les quelques conseils qu’elle me donne. Bien entendu, personne ne peut vraiment se mettre à ma place, mais j’ai besoin d’avoir des avis extérieurs. Cela donne une nouvelle perspective aux choses. « Non, mais tu as raison, il faut que je le fasse au feeling. » dis-je en souriant quelque peu. « J’ai déjà laisser sous-entendre quelques trucs, mais je crois qu’il va falloir que je prenne mon courage à deux mains et que je lui propose que l’on se voie en dehors du travail. » Il faut que je fasse comme Thomas me la conseiller, je dois l’inviter à venir prendre un café avec moi et lui montrer la lettre de maman. « Je sais pas vraiment comment ça va se passer, mais je vais pas mentir pendant des mois. Je voudrais qu’ils sachent. » Je ne sais vraiment pas comment tout cela va se passer, mais je ne pourrais pas savoir tant que je ne me saurais pas lancer. Je ris quelque peu lorsque Itziar avoue me donne raison et m’invite a profiter de cet instant unique. « Je note ça comme un jour exceptionnel alors. Je me sens honorée ! » Je ris à nouveau et commence à mettre les chaises à l’envers sur les tables afin que l’on puisse finir et passer le coup de serpillière final. Encore quelques minutes et on aura fini. Je crois que j’ai hâte d’aller me glisser dans mon lit. « Ce serait avec plaisir ! » répondis-je à sa proposition. « Ca fait tellement longtemps que je suis pas sorti, je crois que ça ne ferait pas de mal. » Je ne suis pas une grande fan des sorties en boîte de nuit ou dans des bars un peu trop surpeuplé, mais de temps en temps, entre amis cela permet de se changer les idées. « Je suppose que tu connais pleins d’endroits brancher où on pourrait aller s’amuser ? » demandais-je tout en continuant a ranger les chaises sans me faire mal, parce que je suis toujours en train de me taper lorsque je fais cela. « On pourrait proposer à Isy et Joshua aussi, non ? »
Itziar se contente de hausser les épaules quand la jeune femme lui affirme manquer de confiance en elle assez souvent. Elle ne va pas épiloguer. La jeune femme est comme ça, elle ne peut pas y faire grand-chose à part être une amie compréhensive et lui rappeler tous les trente-six du mois qu'elle n'a aucune raison de penser comme ça. A un moment ou un autre, ça devrait quand même finir par rentrer dans la tête de la jeune américaine et si ça ne rentre pas et bien ce sera comme ça, Itziar continuera de lui rappeler. Elle n'est pas du genre à perdre patience pour ce genre de choses. Ca ne la dérange absolument pas de devoir se répéter des dizaines et des dizaines de fois. Ca vaut le coup selon elle et elle le fait donc sans rechigner. La jeune espagnole n'en rajoute pas non plus sur le sujet Noam. Ce qui devait être dit l'avait été et Itziar sentait qu'elle avait posé assez de questions pour ce soir et que ça ne servait donc à rien d'en rajouter. Elle aurait tout le temps de la cuisiner un peu plus à un autre moment de toute façon.
La discussion devient plus légère et elles en viennent à parler de leur logement respectif. Itziar parle de la coloc et n'hésite pas à balancer l'idée à Elora que cette dernière serait la bienvenue si elle avait besoin ou si elle avait simplement envie. Après tout, à quoi bon avoir une grande maison disponible si c'est pour garder la moitié des chambres vides ? Pour Itziar ça n'a pas grand intérêt. "Bien sûr." Répond-elle à la jeune femme avant d'ajouter. "Tant qu'on a des chambres libres on est toujours potentiellement à la recherche de quelqu'un." Ajouter des gens à la colocation ça veut aussi dire diviser une nouvelle fois les frais et ça, ce n'est vraiment pas négligeable. Personne dans la colocation ne roule sur l'or et donc s'il y a moyen de payer un peu moins pour le loyer, ce serait toujours un plus. Itziar serait d'ailleurs une des premières à utiliser cet argument pour faire entrer quelqu'un de nouveau dans la colocation. "Tiens moi au courant si tu trouve pas, ou si tu galères, si on a une chambre libre à ce moment-là et que le coeur t'en dit, tu pourras la prendre." Il n'y avait pas de raison que les mecs refusent qu'elle s'installe dans la maison si la situation venait à se présenter. Enfin, il n'y avait rien de sûr, mais Itziar voulait faire comprendre à son amie que si besoin, elle avait une solution toute trouvée pour elle. "Aww c'est mignon." Lance t-elle quand Elora lui dit qu'elle aime bien discuter avec elle. "Moi aussi j'aime bien discuter avec toi, ça me motive toujours un peu plus quand je sais que tu vas bosser avec moi." ajoute t-elle. Quand elle avait commencé à bosser au bar, le courant était très vite passé entre elle et la jeune américaine et elles étaient rapidement devenues amies. D'ailleurs quand Itziar n'était pas forcément motivée pour venir bosser, savoir qu'elle allait pouvoir discuter avec Elora la requinquait toujours.
Itziar ne peut qu'admirer son amie pour gérer cette situation seule. Elle est jeune, ça ne doit pas être évident. Beaucoup de chamboulement en si peu de temps. Il y en a qui auraient déjà pété un câble depuis un bon moment, mais pas Elora. Du moins, de ce que Itziar en voit, la jeune femme semble tenir bon. Elle se demande d'ailleurs comment elle peut manquer de confiance en elle quand elle gère quinze trucs en même temps, comme une chef. "Ca se comprend. Si tu avais appris ça plus tôt, tu aurais pu lui poser des questions et avoir des réponses sans doute plus facilement que là." répond-elle. Il était vrai que maintenant, même si elle en savait un peu plus, toute cette historie devait sûrement ressembler à un gros casse-tête chinois. Outre la question de savoir comment elle allait pouvoir entrer en contact avec cette partie de sa famille, il devait y avoir bien de questions sans réponses dans sa tête. Du moins, ce serait sûrement comme ça que ce serait pour Itziar si elle se trouvait dans cette position. "C'est sûr que ça ne sert pas à grand-chose de mentir, surtout maintenant que tu es au courant, à quoi bon perdre du temps." Dit elle ensuite avant de continuer. "Tu peux pas savoir comment ils vont réagir de toute façon, alors à la limite, tu balances juste l'info comme ça, en y mettant peut-être un peu la forme et puis tu avises ensuite." C'était un peu l'équivalent d'une roulette russe qu'elle venait de proposer, mais si ça se trouve, prendre le taureau par les cornes était LA solution. Un moyen, un peu brutal, certes, de lancer la discussion, mais un moyen comme un autre tout de même. Il n'y avait sûrement pas de recette magique pour ce genre de situations qui étaient certainement aussi singulières que différentes les unes des autres. Itziar ne peut s'empêcher de rire à la remarque de Elora. "Ah bah tu peux." Lui dit elle en rigolant. "La légende dit que ça n'arrive qu'une fois tous les quatre ans, comme les 29 février." Oui rien que ça. Ce n'était pas tous les jours qu'elle reconnaissait que la jeune américaine avait des raisons d'avoir des centaines de choses en tête. Il fallait donc en profiter. "Ahh, mais trop cool alors !" lance la jeune espagnole quand son amie approuve son idée de sortie. Itziar était le genre de fille toujours partante pour sortir faire la fête. Même fatiguée, elle serait capable de sortir jusqu'au petit matin, se déhanchant sur la piste de danse. "Carrément que je connais plein d'endroit. Tu voudrais faire quoi ?" demande t-elle à Elora avant de continuer. "Un before dans bar et on file en boite ? Tournée des bars ? Ou on se fait juste une soirée posée chez moi ?" Oué il y avait plein de possibilités et elle préférait donc laisser son amie choisir celle qui lui convenait le mieux. Tout le monde n'était pas forcément fan des bars et des boites de nuit. "Ah, mais oué, super idée, ça pourrait être vraiment sympa." approuve t-elle quant au fait de proposer à Isaac et à Joshua. "Je leur enverrai un message demain en me réveillant pour leur proposer. Il doit surement y avoir un soir où on sera disponibles tous les quatre." Ce n'était pas forcément la chose la plus simple à organiser, vu leurs emplois du temps chargés, mais ce n'était clairement pas impossible non plus et la jeune espagnole se faisait une petite note mentale pour ne pas oublier d'envoyer un message aux intéressés quand elle se lèverait demain ... ou du moins, tout à l'heure.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je n’ai jamais été du genre à me plaindre de ma situation. Surtout dernièrement. Je fais tout ce que je peux pour m’en sortir sans rien demander à personne. Cependant, depuis quelques semaines, je me demande comment je vais bien pouvoir faire pour conserver mon logement. J’ai beau jongler avec deux boulots différents, le loyer est bien trop élevé pour moi toute seule. Bien entendu, je ne trouve aucun colocataire. Ce serait bien trop facile si je trouvais aussi rapidement. Alors, je dois avouer que je suis assez soulagée lorsque ma collègue m’affirme qu’il y a de la place dans sa colocation et qu’elle serait ravie de me donner un coup de main si véritablement, je me retrouve dans une galère sans nom. Il va falloir que je fasse mes comptes, peut-être que je mette tout de même une dernière fois des affiches dans mon quartier, mais si rien ne change, je parlerai de nouveau de tout cela à Itziar. Je ne me fais pas de souci, je sais qu’elle est sincère avec moi et que s’ils ont de la place, je pourrais éventuellement m’installer dans leur colocation. « Merci beaucoup Itziar. » dis-je tout en lui souriant sincèrement. « Il faut que j’analyse un peu ma situation à nouveau, mais je te dirai si j’ai besoin d’une chambre. J’aimerais conserver mon appartement, mais c’est un peu compliqué. » Profitant de cet instant de conservation, je fais savoir à ma collègue à quel point, j’apprécie les soirées travaillé à ses côtés. J’apprécie tous mes collègues, c’est certain, mais je crois que j’ai une préférence pour les nuits passées avec Itziar, je sais que l’on passera toujours un bon moment et surtout que je peux parler de tout et de rien avec elle. Je n’ai pas beaucoup d’amies, encore moins d’amies féminine et parfois, j’ai besoin de me confier sur des sujets que je ne peux confier aux garçons. Alors, je voulais qu’elle le sache, parce que ce n’est pas le genre de choses que je dis facilement.
Nous avançons rapidement sur le ménage de la salle et je suis ravie de voir que nous allons bientôt pouvoir rentrer chez nous. J’ai vraiment hâte de pouvoir prendre une bonne douche avant de me glisser sous la couette. En attendant, je continue parler avec la blondinette, visiblement ce soir, je suis d’humeur bavarde. Je lui fais part de mes découvertes familiales et je dois dire que je suis véritablement touchée de l’attention qu’elle porte à mes propos. Je me sens un peu mieux de pouvoir parler de tout cela avec quelqu’un de complètement neutre. Elle me donne même quelques conseils et je sais que je vais très probablement penser à tout cela en boucle une fois chez moi. « Oui, je pense que je vais leur donner rendez-vous et juste trouver le courage de tous leurs dire. » dis-je quelque peu timidement. Cette situation me fait énormément stresser, mais Itziar à raison, cela ne sert à rien de garder le secret pendant des mois. Je veux juste leur dire la vérité et je sais que je vais devoir passer à l’action très rapidement. En attendant, je me concentre sur ma tâche du moment. Comme un ballet bien rythmé, nous enchaînons le nettoyage et rangement en quelques minutes. Pour une fois, nous sommes assez rapides même si la conversation ne cesse jamais entre nous. C’est quelque peu timidement que je propose à la blondinette que l’on se fasse une soirée en dehors du travail. Nous l’avons déjà fait auparavant, mais il est vrai que cela commence à dater et j’aimerais beaucoup recommencer, mais pas en restant chez l’un d’entre nous cette fois-ci. « Oh non, j’aimerais bien sortir sortir. » Je ne suis pas du genre à fréquenter les bars, en dehors de celui-ci, ou pire encore les nightclubs. Cependant, j’ai envie de sortir un peu. De profiter de ma jeunesse comme me l’a si bien conseillé Milena. « J’aime bien l’idée du before dans un bar avant d’aller en boîte, ça pourrait être sympa ! » dis-je tout en me dirigeant vers les toilettes afin de vider l’eau salle de mon seau. Je range la serpillière et jette un coup d’œil général vers la salle qui est plus que propre. Je me tourne vers ma collègue qui me dis qu’elle contactera les garçons le lendemain. « Oui fait comme ça et puis on se tiendra au courant, mais je pense que ça me fera du bien de sortir un peu. » Je lui souris tout en retournant vers le comptoir pour bien fermer la caisse. « Je crois qu’on a terminé. On va pouvoir rentrer. » Enfin. Cette soirée fut tout simplement folle et je pense que nous avons toutes les deux hâtes de sortir d’ici. Je récupère mon manteau et mon sac à main tandis que ma collègue fait la même chose. On fait un dernier tour de la salle, on éteint toutes les lumières avant de sortir du bar. Je ferme avec ma clé et descends la grille. « Et bien, cette soirée fut… Catastrophique. » dis-je en riant. « Mais ça m’a fait plaisir de discuter avec toi, vraiment ! » J’ai déjà hâte de la prochaine soirée passée avec Itziar même si j’espère sincèrement que cette fois-là, les clients seront un peu moins dingues et un peu moins nombreux. « Tu m’envoies un message quand tu es chez toi et à bientôt. » S’envoyer un message pour dire que nous sommes bien rentrées et l’un de notre petit rituel et pourtant je lui rappel à chaque fois. Je viens embrasser la joue de la blondinette avant de partir de mon côté, presser d’arriver dans mon petit appartement.
the end
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you