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 tadia (under the bridge)

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Message(#)tadia (under the bridge) EmptySam 21 Juil 2018 - 13:06

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Tad & Nadia


Il avait passé la grande partie de la matinée à tenter de ne pas se faire trop d’idée sur la journée qui l’attendait. L’idée de cette sortie était venue naturellement quand Nadia avait raconté son projet de visite avec ses élèves et parce que de passer son samedi à prévoir quelque chose pour le travail n’est pas des plus fun, il avait proposé de passer la journée avec elle pour que le week-end garde tout de même quelques airs de détente. Il l’avait fait sans idée derrière la tête, bien qu’après leur conversation, il se soit pris à penser que l’après-midi serait plus qu’une simple sortie entre pote. Cependant, l’image d’Ariane lui était revenue suffisamment vite en mémoire pour qu’il revienne à ses sens et qu’il évite de se faire des films qui n’ont pas lieu d’être. Cette journée au Zoo, c’est qu’un truc de boulot. Il aide une amie rien de plus. Et pour s’en convaincre, il n’avait pas cherché à faire le moindre effort vestimentaire avant de se rendre au point de rendez-vous. Il avait senti son tee-shirt de la veille afin d’évaluer si celui-ci pouvait être porté un jour de plus et avait décidé que oui, avant de faire de mettre avec une chemise qu’il aura décidé de mettre au panier de linge uniquement parce que celle-ci a une grosse tâche de sauce tomate et que bon, si l’hygiène n’a jamais été son fort, il sait faire en sorte de pas trop avoir l’air dégueulasse. C’est les mains dans les poches qu’il rejoint l’institutrice. Il dépose un baiser sur sa joue pour la saluer, comme à son habitude, avant de se remettre à penser que ce geste naturel n’est peut-être inconsciemment pas si anodin. Il n’en dit rien, reprend ses esprits rapidement avant de se la jouer cool et détendu, comme toujours. « Dis donc, j’espère que t’as prévu de dire à tes mômes de prendre une p’tite laine, ce n’est pas la saison pour trainer dans le coin. » Qu’il fait observer, remettant sa chemise en place pour qu’elle le coupe un peu du vent. C’est que d’avoir parlé de Zoo, Tad s’était transporté dans un coin exotique mais là, y’a plus de quoi faire le fier. « Allez, dis moi, tout ce que tu as prévu de faire. Je serais ton cobaye de visite. » Ce qui en soi, ne devrait pas être si compliqué compte tenu de l’âge mental du garçon. Un sourire partagé et c’est tout aussi naturellement qu’un baiser sur la joue qu’il hisse un bras par-dessus l’épaule de Nadia avant de pénétrer dans le Zoo.  « J’ai même pas regardé s’il y’a des spectacles ? Y’a ? » Qu’il demande, alors qu’elle semble étudier sérieusement le plan des lieux. Un silence qu’il prend comme une requête de la laisser réfléchir en attendant qu’elle propose un truc avec la visite qu’elle aimerait faire. En attendant, il se pose tranquillement sur la barrière du premier enclos qu’il croise et observe tranquillement les kangourou qui gambadent.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyMar 24 Juil 2018 - 20:41


L’idée était venue du directeur de l’école, évidemment. Les zoo ne constituaient pas réellement un divertissement pour Nadia qui préférait de loin voir les animaux dans leurs habitats naturels. Les animaux en captivité était une absurdité pour elle mais elle se rassurait en se disant que tout ça était bon pour préserver les espèces. Dans tous les cas, c’était dans une humeur bien fade que la jeune institutrice s’était préparée. Au naturel souriante et joyeuse, elle était rarement dans cet état à râler sur à peu près tout et pour à peu près toutes les raisons. Ses idées pour les enfants étaient souvent étudiées et acceptées mais il fallait aussi parfois se plier à la direction, un des seuls inconvénients au métier qu’avait choisi Nadia. Ça et la horde de petits démons qui venaient s’essuyer leurs mains sales sur elle à chaque retour de la cantine. Malgré ça, la jeune femme exerçait le métier qui la faisait rêver depuis petite et elle se refusait à se plaindre. Avant de rentrer dans l’arène avec son groupe d’une dizaine de petites têtes blondes, Nadia avait souhaité visiter le zoo où elle n’avait jamais mis les pieds auparavant pour prévoir le moindre dérapage. Da la basique gamelle dans les escaliers jusqu’à la chute dans l’enclos des suricates, il fallait être vigilant et sur ses gardes. Tad ne refusait jamais de l’aider et était souvent aux petits soins avec elle. Par amitié, probablement. Parce qu’il tenait peut-être finalement à elle même si depuis qu’il avait choisi Ariane ce soir là, il ne s’était rien passé. Nadia n’en savait rien, mais elle appréciait sa compagnie, balayant toujours dans un coin de sa tête ce que ces deux-là auraient pu être. Devant le zoo, Tad l’avait accueilli avec un baiser sur la joue, n’aidant absolument pas à oublier. La touche d’humour, par contre, ne ratait jamais. « Ouais la p’tite laine ils l’auront mais t’as genre le petit Tom qui la porte sur sa tête, je trouve ça pas trop utile. Ils ont pas froid à cet âge. » Regardant autour d’elle et resserrant son gilet sur elle, Nadia avait réalisé qu’en plus de lui imposer son idée qui était contre ses idéaux, le directeur de l’école avait en plus probablement prévu de réduire l’effectif de ses élèves pour la rentrée. « Mais ouais j’ai même pas réalisé, ils vont passer des bonnes vacances les gamins. La pneumonie c’est sympa. » Appréciant l’étreinte que lui accordait son ami, l’appréciant bien plus qu’il ne fallait, Nadia avait commencé à avancer dans le zoo, bien vide à cette époque de l’année. Fixant le plan et l’étudiant comme il se devait, prévoyant que cette sortie soit parfaitement cadrée, Nadia portait un air sérieux sur le visage. En effet, elle avait prévu de visiter le zoo pour se rendre compte du chemin le plus simple et surtout du temps de visite, mais le cobaye lui, était juste un bonus. Il était impensable que Tad et elle réussissent à faire une visite du zoo qui permettrait d’établir un temps de parcours, celui-ci passerait probablement plus de temps devant chaque animal qu’un enfant de six ans. Et c’est ce que Nadia appréciait chez Tad, une douceur égale à la sienne et un syndrome de Peter Pan difficilement dissimulable.  « Bah dans 1h y’a un spectacle avec des rapaces mais si un aigle vient décoiffer ton brushing je sens que tu vas me faire la tronche. Tu veux quand même ? » La méticuleuse Nadia devait se rendre à l’évidence, elle était si peu habituée à l’endroit qu’elle n’avait pas prévu le temps pour les spectacles. Encore plus agacée qu’avant d’arriver au zoo, elle avait continué son chemin en essayant de dissimuler son état avant de finalement renoncer. « Merde Tad j’ai pas prévu les spectacles moi… Des spectacles avec des animaux sauvages non mais sérieux… » Nadia avait perdu son humour et cherchait toutes les solutions pour s’énerver pour autre chose que son manque de rigueur.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptySam 4 Aoû 2018 - 22:29

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Tad & Nadia


Visiblement, il semble prendre son rôle de cobaye très à cœur, allant même jusqu’à poser des questions d’ordre pratique à Nadia concernant le package de survie des élèves pour leur visite, à savoir ici de quoi se couvrir vu que la sortie n’aura pas lieu à la période la plus chaude de l’année (ce qui n’est pas un mal en soi, puisque Tad n’aurait pas pu l’accompagner et que Nadia aurait pris des risques en exposant ses gamins à cette température). Il se retrouve néanmoins légèrement déçu quand il se rend compte que cette pensée empathique qu’il a eu pour les élèves de son amie n’est pas non plus si exceptionnelle que ça, voir utile à en juger par les différents spécimen qui seront là le jour J. « Ouais la p’tite laine ils l’auront mais t’as genre le petit Tom qui la porte sur sa tête, je trouve ça pas trop utile. Ils ont pas froid à cet âge. » Pourtant, il semblerait que ce soit son cas à elle, de la façon dont elle serre son gilet. Et c’est uniquement –ou pas – pour lui rendre service afin qu’elle ne s’enrhume pas que Tad garde le bras par-dessus ses épaules, tout en avançant. Pour toute réponse à son affirmation, il statut « On reprendra cette conversation quand t’auras la crève à cause d’un bisous baveux infectés. » Et si ça pouvait justement venir du petit Tom, il sait qu’à ce moment, il pourrait lui rappeler qu’elle aurait du insister pour que la petite laine, ça doit sur les épaules et pas la tête. « Mais ouais j’ai même pas réalisé, ils vont passer des bonnes vacances les gamins. La pneumonie c’est sympa. » Lui, il dirait que c’est pas si mauvais, ça renforce le système immunitaire mais peut-être que sa vision un peu trop médicale des choses l’empêche de voir le côté fâcheux de la chose. Peut-être que sur celle-là, il ferait mieux de la fermer et comme de toute façon, maintenant qu’ils sont dans le zoo, il en est vouloir proposer tout ce qu’un enfant voudrait, le sujet change. « Bah dans 1h y’a un spectacle avec des rapaces mais si un aigle vient décoiffer ton brushing je sens que tu vas me faire la tronche. Tu veux quand même ? » Il imagine que la mise en garde vient surtout du fait qu’elle ne veut pas y aller et connaitre le contenu des affirmations mais Tad n’est pas à se laisser démonter aussi facilement. Et en soi, ça lui sera bien utile de savoir ce qu’il y’a à faire si jamais Ginny lui demande de garder Noah quelques jours à nouveau. « Oui, tu sais, les rapaces sont pas intéressé par les miettes dans mes cheveux. C’est les pigeons qu’il faut surveiller ! » Il adopte un ton très sérieux parce que se prendre une de ses bestioles dans les cheveux lui est effectivement déjà arrivé. C’était en Italie, au moment de visiter une église lambda (vu que y’a que ça à visiter de toute) il y’a quelques années. De quoi changer son regard sur Hitchcock à jamais. « Merde Tad j’ai pas prévu les spectacles moi… Des spectacles avec des animaux sauvages non mais sérieux… » Et il la sent venir, à s’insurger contre le fondement même d’un parc comme celui-ci et des familles qui s’y rendent. Forcément, voir un éléphant dans un enclos bien trop petit ne lui fait pas plaisir mais il reste bien plus déchirant de savoir que s’il n’était pas là, ses défenses seraient déjà en vente en Asie. « Justement, peut-être que tu devrais saisir l’occasion de ses spectacles pour les sensibiliser à propos de la cause animale ? » Deux poids deux mesures. Pourquoi ne pas retourner sa veste et faire d’une situation chiante quelque chose de bien ? Il précise rapidement sa pensée avant qu’elle ne vienne la détruire. « Visiblement, tu dois les emmener là, mais tu restes maitresse de ce que tu leur enseignes et leur apprendre que de faire des pirouettes dans des cerceaux, c’est pas une vie pour une otarie… » ça peut être pas si mal. Ce n’est que son opinion personnelle mais si elle doit les emmener ici, elle n’est pas obligée de rester passive et en soi, ça peut être fun de travailler sur l’environnement. De plus, les parents se bougent plus souvent le cul quand ça peut donner le bon exemple aux enfants. « Tu sais, les gens qui bossent ici le font pas par plaisir de faire mumuse avec des animaux sauvages, bon, sauf peut-être le patron, mais si tu accentuais la visite sur le besoin de préservation, tu pourrais passer un bon moment et éviter à tes têtes blondes de mourir stupides. »
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyDim 5 Aoû 2018 - 10:01


Son gilet n'était pas suffisant pour affronter l'hiver tout relatif de Brisbane. Mais les bras de Tad l'aidaient, sans que cela lui deplaise. Le petit sourire en coin qu'elle arborait ainsi que ses pommettes légèrement rosies étaient des détails discrets mais qui ne permettaient aucun doute sur son avis sur son ami masculin. Pourtant, Tad n'avait jamais rien remarqué Et c'était tant mieux. « À force de travailler avec des gosses j'ai un système immunitaire en béton, t'en fais pas » Ce n'était pas totalement faux, et la control-freak qu'elle était se refusait même à trop se laisser aller même lorsqu'elle était malade. Rester productive, toujours. « On y va alors, on fera attention ! » ils s'étaient mis en direction des spectacles et même si Nadia traînait un peu les pieds, encore une fois Tad avait contourné l'énervement passager de la jeune institutrice. Il avait ce pouvoir sur elle, comme si elle réagissait uniquement à l’intonation de sa voix. Il était probablement impossible pour la jeune femme d’être énervée auprès de Tad. Lui donnant un léger coup dans le bras en l’écoutant lui donner les conseils, Nadia n’avait pas pu s’empêcher de gentiment se moquer. « C’'est que tu deviens sage depuis que tu me connais toi ! » Pourtant, même si elle riait, il avait raison et il était tout bonnement en train de raisonner Nadia, un scénario totalement improbable. Nadia, c'était la sérieuse de la bande, organisée qui savait tout sur tout. La Hermione de la bande, en somme. « Enfin tu te doutes bien que j'ai prévu de leur sortir mon monologue habituel sur les animaux. Tu le connais pas encore par coeur depuis le temps ? » Nadia avait beau être une crême et connaître très peu de personnes qui ne l’appréciaient pas, elle possédait tout de même quelques petits défauts. Comme son besoin permanent de tout contrôler ou son engagement auprès des animaux qui pouvait rendre une simple visite au zoo un réel calvaire. « Baaaah après je peux reconnaître qu'ils ont au moins le mérite de sauvegarder les espèces, c'est plutôt un bon point. C'est pas non plus comme les zoo en Chine ou les tigres sont rachitiques. Bon bref, on y va à ce spectacle ? Tu veux que je te prenne un bob à la boutique de souvenirs au cas où ? »  Il n'avait pas eu le temps de répondre qu'elle l'avait tiré jusqu'à la dite boutique et était passée en caisse. C'était allé très vite mais Tad et Nadia étaient maintenant affublés de matching-hats et ils étaient prêts à affronter n'importe quel animal volant, cigogne ou chauve-souris. C’était toujours comme ça entre eux, spontané, facile. En voyant le sourcil haussé que lui lançait son ami, Nadia avait tout de suite argumenter avant même qu’il ne fasse une quelconque remarque sur son achat compulsif dans un endroit qu’elle condamnait. «On va dire que mon argent leur servira à nourrir dignement leurs animaux. Je me suis fait peur avec mes bêtises. Tu l'aimes ton chapeau au moins ? » Le retard qu'ils prenaient sur le programme s'agrandissait de plus en plus mais Nadia était presque en vacances, ça se sentait. L’institutrice avait plus envie de passer un bon moment entre amis que de travailler, mais sa rigueur reprenait le dessus dès qu’elle se souvenait qu’elle était ici pour tester sa toute prochaine sortie scolaire. « Bon faut que je pense aussi à intégrer la boutique dans le programme, les parents donnent toujours de l'argent de poche. Je vais les briefer direct ils auront le droit qu'à une peluche et un magnet chacun sinon ça va partir en sucette ils vont acheter le dé à coudre à l'effigie du zoo » En présence de Tad, Nadia était toujours extrêmement bavarde, comme pour essayer de montrer qu'elle aussi était intéressante, comme pour essayer d'égaliser son exubérante meilleure amie. Loin d'elle l'idée de lui voler la place qu'elle avait auprès de lui mais c'était Tad Cooper et il serait toujours spécial malgré tout.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 2:31

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Tad & Nadia


Il le voit venir gros comme un camion : le discours écologiste et antispéciste de Nadia. Il n’oserait pas mais c’est qu’il pourrait presque le réciter en même temps qu’elle en imitant la gestuelle à tel point il y a droit une fois tous les six mois. Et c’est correct, d’habitude, mais ils sont là pour s’amuser aujourd’hui, pour profiter de la sortie même si le thème ne lui convient pas et a été imposé par son directeur. Le but, c’est le fun, c’est tout, et c’est pourquoi il s’empresse de désamorcer très vite la bombe en suggérant qu’elle profite justement d’être ici pour sensibiliser ses élèves à des questions qui lui tiennent à cœur plutôt que de les pensées qu’être ici est parfaitement normal. « C’'est que tu deviens sage depuis que tu me connais toi ! » Autrement dit : Mission accomplie. Et il reste humble, il lui laisse ce moment de gloire qu’elle s’accorde pourvu que les choses filent après. Il garde son sourire en coin tout en l’observant qui poursuit. « Enfin tu te doutes bien que j'ai prévu de leur sortir mon monologue habituel sur les animaux. Tu le connais pas encore par coeur depuis le temps ? » Il ne lève pas les yeux au ciel, mais sa réaction indique effectivement tout ce qu’il en pense. « Si, mais par pitié, évite la partie barbante et celle culpabilisante. Ça n’a jamais convaincue personne de les faire se sentir mal. » En tout cas, ça ne l’a jamais convaincu lui et si personne dans l’entourage de Nadia s’était subitement arrêté de manger du jambon, c’est parce que la façon d’expliquer les choses qu’elle adoptait ne s’y était jamais prêtée et bon, pour des adultes, ça passe mais pour des enfants, il a peur que trop de passion ne la rende effrayante. « Baaaah après je peux reconnaître qu'ils ont au moins le mérite de sauvegarder les espèces, c'est plutôt un bon point. C'est pas non plus comme les zoo en Chine ou les tigres sont rachitiques. Bon bref, on y va à ce spectacle ? Tu veux que je te prenne un bob à la boutique de souvenirs au cas où ? » Il ne précise pas le soulagement que d’apprendre qu’elle s’apprête à nuancer le propos. Et de toute manière, elle ne lui en laisse pas le temps puisqu’elle file aussi faire l’acquisition d’un nouveau couvre-chef. Elle revient vite et une fois le fameux bob sur la tête, il ne peut s’empêcher de faire la remarque. « Franchement, Ariane et toi, vous vous êtes passées le mot pour m’affubler de couvre-chef ridicule ou c’est spontané ? » Non, parce qu’entre le bob et la casquette motif galaxie, il doit avouer qu’elles sont toute deux très créative. «On va dire que mon argent leur servira à nourrir dignement leurs animaux. Je me suis fait peur avec mes bêtises. Tu l'aimes ton chapeau au moins ? » Vu qu’il n’avait pas vu le résultat, il s’arrête trente secondes devant une glace pour en observer les effets parce que même si Nadia avait le siens, elle fait partie de ces gens à qui tout va et de la voir affublé de ce truc n’est pas garanti que ça fasse pareil sur lui. « Ecoute, je me suis dit qu’attifé comme ça, on pourra aller pêcher en sortant. J’espère que t’as les hameçons dans le coffre. » Et là, c’est encore un coup à l’entendre râler parce que la pêche, bla bla bla. Mais c’était au moins drôle de l’imaginer trente secondes à tenter de choper des tuitres. « Bon faut que je pense aussi à intégrer la boutique dans le programme, les parents donnent toujours de l'argent de poche. Je vais les briefer direct ils auront le droit qu'à une peluche et un magnet chacun sinon ça va partir en sucette ils vont acheter le dé à coudre à l'effigie du zoo » Il est perplexe. Il ne sait pas si c’est une bonne idée de donner de l’argent à des gamins, ou même de leurs imposer ce qu’ils doivent prendre. Il pourrait y en avoir quelques un qui voudraient aussi un bob après tout. « Et s’ils aiment coudre ou qu’ils veulent faire plaisir à mamie ? » Bien qu’à y penser, les grands-mères d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec la sienne puisqu’elles doivent avoir l’âge de sa mère. Une pensée qui le perturbe grandement. « Au pire, demande aux parents ce qu’ils autorisent, tes mômes, ils ont conscience de l’argent à leur âge ou c’est encore trop jeune ? » Parce que c’est une question qu’il n’a jamais posé, l’âge, ça change tous les ans, c’est bien trop compliqué à retenir. « Ils savent qu’il ne faut pas nourrir les animaux hein ! »
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyDim 19 Aoû 2018 - 19:01


C’est une moue qui vient ternir son visage alors que Tad ose lui lancer une légère critique, qu’elle ressent comme une réelle attaque personnelle. Nadia est comme ça, incapable de réellement accepter que l’on puisse lui faire des remarques dans le but qu’elle s’améliore et non pas uniquement pour la vexer. Il s’agit en plus de Tad Cooper pour qui elle a eu une attirance à peine leurs regards s’étaient croisés. Leur amitié maintenant bien ancrée, tout comme l’histoire qu’il écrit avec Ariane - parfois un peu bancale, un peu compliquée, cela n’appartient qu’à eux -  la relation n’est plus la même mais c’est son petit égo qui en prend un coup supplémentaire. Tentant de rester calme, incapable de se disputer avec le médecin légiste et ses yeux de cockers battus, Nadia avait ignoré la remarque avec un revers de la main pour se justifier, tenter de trouver des choses positives liées à l’enfermement des animaux dans des enclos. Quoi de mieux pour oublier ce mauvais départ que de continuer avec un achat commun ? Les bobs qu’ils portaient maintenant tous les deux ne laissaient aucun doute quant à leur présence ici en tant que duo et Tad ne pourrait plus nier ne pas connaître la brune un brin enquiquinante du zoo. A la remarque de son ami, Nadia esquisse un large sourire, plutôt coupable. « Ariane, ma muse, ma source d’inspiration. D’ailleurs, ça va vous deux ? » Continuant sa marche de la manière la plus désinvolte possible, Nadia tentait de masquer au mieux la curiosité qui la piquait. Bien sûr, elle savait tout d’Ariane qui lui téléphonait régulièrement pour la mettre un peu à jour sur sa vie, même si le sujet de Tad restait tout de même l’un de ses secrets les mieux gardés, la rousse ne pouvait rien lui cacher. Aux dernières nouvelles, ils se voyaient pour une unique raison bien évidente, elle le savait, mais prenait toujours soin de se tenir informée. Au cas où. Il fallait que Nadia soit subtile pour jouer sur les deux tableaux de cette manière, en cherchant des informations des deux côtés. Etre amie avec l’un et l’autre n’était pas évident et elle se sentait quelque part un peu au milieu, toujours tiraillée par ce rejet ancien mais toujours bien présent dans son esprit. Difficile cependant de tenir une conversation avec de pareils accoutrements, c’est alors finalement un rire qui s’échappe de la jeune femme qui se couvre directement la bouche, inquiète de la réaction du Cooper si elle se permet de se moquer de lui. « T’as accepté de m’accompagner alors après ça, soit on boit un verre, soit on dîne. Allez, t’as au moins mérité ça ! » La remarque l’avait fait poursuivre son mini fou rire et ils avaient continué leur marche, Tad légèrement moins grognon à l’idée de la nourriture qui se profilait à l’horizon. Se rapprochant de lui, Nadia cherchait de nouveau ce contact du début de la visite, un simple bras autour de ses épaules. Légèrement coupable de penser de cette manière, c’est les propos de Tad qui l’avaient finalement éloignée, comme s’il lisait dans ses pensées de fourbe tentant de s'immiscer dans ce qui appartenait à Ariane. « Je sais même pas s’ils sauront distinguer un zèbre d’une antilope figure toi, alors pour ce qui est de gérer l’argent… Toi qui réfléchis un peu comme un gosse, tu penses qu’il faut prévoir combien de temps dans la boutique ?  » Parce que quitte à ce qu’il lui fasse la morale, autant qu’elle lance elle aussi des piques et cherche à le rendre un minimum utile. Mais c’est vrai qu’elle était heureuse qu’il ait accepté de partager ça avec elle, de rendre cette corvée un peu moins difficile. Continuant leur périple, c’est finalement une dizaine de minutes avant le spectacle qu’ils étaient arrivés, trouvant facilement des places vu la période de l’année. « J’imagine que je vais en avoir qui vont tenter de balancer leur pique nique chez les gorilles, tu verrais ce que les parents donnent parfois, genre des morceaux de carottes crues avec du houmous… Les pauvres. Du moment qu’ils ne me font pas le remake de Dewey qui tombe dans l’enclos des tigres, ça devrait le faire. » Tad pensait aux détails, et même s’ils en riaient, c’était des points importants que Nadia notait sur son téléphone, juste au cas où. Et, alors que la discussion se poursuivait, les oiseaux avaient commencé à faire leur entrée en passant très, très près de leurs jolis bobs. La coiffure de Tad était en péril mais Nadia, elle, était émerveillée.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyDim 2 Sep 2018 - 20:36

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Tad & Nadia


« Ariane, ma muse, ma source d’inspiration. D’ailleurs, ça va vous deux ? » Sa question l’interpelle quelques secondes parce que depuis qu’Ariane et lui ont rompu, Nadia ne s’était jamais risquée à la mettre sur le tapis. Même si Tad devait bien prononcer son prénom de temps à autre, c’est une surprise pour lui qu’elle aille jusqu’à lui demander où ils en sont tous les deux. Il prend un instant pour réfléchir, se sentant coupable d’avoir à lui cacher la nature actuelle de leur relation, bien qu’il imagine qu’elle doit savoir avec toutes ces conversations de meuf, il ne prend pas de risques à être évasif. De toute manière, la façon dont il occupe ses nuitées n’a pas à être exposée. « Bah, on a mis les cartes sur table au sujet de son bouquin. Quelques fois, elle m’appelle pour avoir mon avis, on se voit un peu de temps en temps. C’est cool tu vois. Elle fait des progrès. » Cool dans le sens chill, sans prise de tête, sans dispute ni reproche et quand on a vu les derniers mois de relation entre eux, c’est un sacré pas que ça soit aussi léger entre eux. Mais, loin de lui l’envie d’en parler. De plus, de sentir ce truc sur sa tête lui fait rapidement se demander le niveau de ridicule qu’il atteint, même si en un sens, c’est plutôt cool de partager ce truc avec elle, ça fait benêt à deux. « T’as accepté de m’accompagner alors après ça, soit on boit un verre, soit on dîne. Allez, t’as au moins mérité ça ! » Bon, adieu la pêche, mais comme tad n’est pas compliqué et serait capable de la suivre n’importe tant qu’il y’a de la bouffe, il ne bronche pas. Sauf sur un point, parce qu’avec Nadia, on a vite fait de tomber dans un piège. « D’accord, mais il faut que ce soit gras. Tu ne m’auras pas une nouvelle fois avec ton bar à salade ! » Non parce que le je connais un restaurant chouette qui vient d’ouvrir, il connait, il a déjà eu le coup et ça n’avait pas matché. Elle, elle avait été dans son élément, bien sûr. Mais pour les trucs de hipster, il serait préférable qu’elle emmène Ginny avec elle. « Je sais même pas s’ils sauront distinguer un zèbre d’une antilope figure toi, alors pour ce qui est de gérer l’argent… Toi qui réfléchis un peu comme un gosse, tu penses qu’il faut prévoir combien de temps dans la boutique ?  » Au sujet de la boutique. Son véritable avis, ce serait que les gamins n’ont pas besoin de passer par la boutique, dans la mesure où un stupide coloriage d’un babouin suffira à les émerveiller, mais à vrai dire, il n’en sait trop rien, c’est elle la prof et il est vrai que les parents vont s’attendre à quelque chose. Comme s’ils avaient besoin d’une preuve que le môme est bien allé au Zoo. « Je sais pas. Si tu veux, en repartant, on y passe et tu chronométras le temps jusqu’à ce que j’en ai marre et que je veuille rentrer. » De l’autodérision à son état le plus pur. Tad sait ce qu’il est et si ça peut l’aider, autant le faire. Après tout, lui n’avait pas mis les pieds dans la boutique et il faut admettre que ça le tentait bien d’y faire un tour pour ce dont elle regorge. « Ou faire pipi. » Parce que soyons honnête, y’a que ça qui arrête les gosses. Les petits besoin à faire où il faut absolument qu’on les tienne par la main. « J’imagine que je vais en avoir qui vont tenter de balancer leur piquenique chez les gorilles, tu verrais ce que les parents donnent parfois, genre des morceaux de carottes crues avec du houmous… Les pauvres. Du moment qu’ils ne me font pas le remake de Dewey qui tombe dans l’enclos des tigres, ça devrait le faire. » Alors qu’ils viennent d’arriver sur les lieux du spectacle, il a comme un doute, ne sachant pas si Nadia plaisante juste, ou si elle est sérieuse dans ses craintes abracadabrantesque. Le fait qu’elle ressent le besoin de ton noter sur son carnet l’interpelle, l’amenant à penser qu’il se pourrait qu’elle s’inquiète. « Nan t’inquiète, les gorilles sont derrière des vitres extrêmement épaisse. T’as jamais vu la force du morceau toi ? » Il parierait que non, vu qu’en dehors d’une obligation, elle n’aurait probablement jamais mis les pieds dans un Zoo. Ce sera probablement l’enclos à aller visiter en suivant, histoire qu’elle se rende compte que y’a rien à craindre, pour qu’un gamin atterrisse dans un enclos, il faut le vouloir. « En revanche, t’échapperas pas à ce qu’ils veulent jouer au petit singe en sortant. » Qu’il ajoute, imaginant déjà Nadia entourée d’enfant s’amusant à imiter le chimpanzé comme ils l’ont vu pendant la visiter. « Puis, évite l’enclos des chèvres, ils vont se faire racketer. C’est vraiment qu’à finir en kebab ces merdes là. » Qu’il poursuit, ne mâchant pas ses mots parce qu’il avait déjà fait cette sortie avec Noah et qu’il avait été vraiment soulé de voir que ces bêtes avait été tellement nourri au popcorn et gavé, qu’elles sont désormais capable d’agresser un petit garçon pour lui voler sa pomme. « Quoi ? » Qu’il demande devant son air interrogatif qui suggère qu’elle a deviné qu’il se cache une histoire derrière cette opinion bien tranchée. « Je sens que tu veux qu’on parle d’un traumatisme profond, je ne dirais rien. » Et de toute manière, y’a rien à dire. C’est de la sale bête, ça n’a rien à faire là, fin de la discussion qui de toute manière est interrompu par le présentation qui vient faire son laïus aux sujets des aigles et autres rapaces qu’il présente. Ses cheveux bien en sécurité malgré que ça vole tout de même pas mal près du public ces trucs là, c’est vers une Nadia aux anges qu’il tourne son regard. Il se retrouve à sourire bêtement, amusé par le fait qu’elle ne voulait pas être là mais que ça semble bien lui plaire. Le spectacle terminé, il ne manque pas de lui en parler ; devenant taquin. « Alors, ça t’a plu les aigles ? J’imagine que d’aller au nourrissage des girafes, c’est un peu trop demandé à tes principes ? »
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyVen 21 Sep 2018 - 12:20


Ils n’étaient plus ensemble et c’était une nouvelle que Nadia attendait secrètement, partagée entre l’envie de savoir sa meilleure amie heureuse mais le désir de savoir que Tad redevenait une option concrète. Et pourtant, la barrière semblait plus infranchissable que jamais. Non seulement ils se voyaient toujours, semblaient plus inaccessibles que jamais mais en plus, comment était-il possible pour quelqu’un comme Nadia de trahir sa meilleure amie ? Secouant la tête, Nadia se tentait de se convaincre que Tad n’aurait jamais aucune pensée autre qu’amicale envers elle. « C’est bien que ça se passe comme ça, parce que si vous m’aviez demandé de choisir ben… tu m’aurais quand même manqué » Lui donnant une gentille frappe sur l’épaule et un sourire fier, c’est aussi simplement que ça que Nadia avait tenté de clôturer ce sujet qui constituait l’un des plus gros problèmes de sa vie actuellement, le second et principal étant de gérer le deuil de son amie Rachel, toujours douloureux. « Bon, gras mais végé, deal ? »  Un sourire, des cils qui battent, et Nadia obtenait presque à chaque fois ce qu’elle voulait. « Je connais un resto qui fait des burritos sans la moindre viande mais avec ça tu prends 3 kilos direct, tu vas adorer. Bon pas que tu sois gros, hin ? »  Toujours flatter l’égo du Cooper quand on tentait d’obtenir quelque chose de lui, une leçon qu’elle avait apprise au fil des années. Il était suspicieux, elle le savait, et serait même prête à renoncer si besoin. Malgré ces tonnes de compromis entre eux, passer un bon moment était toujours assez simple et évident. « Chronométrer ça fait pas un peu trop control freak ? »  Nadia avait pleinement conscience que c’était le mot qui la désignait le mieux et chronométrer leur passage en boutique lui paraissait être la meilleure idée pour adapter son programme aux petits monstres qui l’accompagneraient la prochaine fois dans ce lieu. Pourtant, si elle doutait, c’était surtout car son caractère ne lui permettait pas de pouvoir chronométrer son shopping sans avoir l’impression de passer pour folle auprès de l’ensemble des personnes présentes. Puis, en se souvenant du chapeau qu’ils portaient, elle s’était vite résignée, avec Tad, elle se laissait un peu plus aller. « Faudra faire comme si t’as pas déjà le meilleur objet souvenir du zoo pour profiter pleinement de la boutique et que le chrono soit pas biaisé, ok ? »  Désignant le haut du crâne de son ami, Nadia et ses dents ultra blanches allaient peut-être devoir cesser un instant de se payer la tête du musicien si elle ne voulait pas le voir déguerpir comme un enfant boudeur. Et alors qu’elle tentait de passer un bon moment, Tad ne cessait de la rappeler à l’ordre. « Les pauses pipi !! Non mais avec le monde, le nombre d’enfants qui auront pas besoin d’y aller en même temps, on va perdre un temps fou… Puis j’irai quand, moi, aux toilettes ?! »  C’était la même chose à chaque sortie scolaire, Nadia savait parfaitement comment s’organiser et comment cela se passait, pourtant, le simple fait de changer de destination la rendait limite hystérique. « Si j’ai vu des reportages, puis je devrais pas prendre les séries pour comptant, pas vrai ? »  Se rassurer, profiter de la présence de Tad pour dédramatiser la situation et se remémorer qu’elle était une maîtresse exemplaire. Alors que ses mots fusent à une allure invraisemblable, au fur et à mesure que ses inquiétudes se dessinent, Nadia est obligée de faire une pause pour écouter les âneries de son ami. Gérer les enfants qui font le singe, elle à l’habitude. Par contre, gérer son ami qui allie chèvre et kebab dans une seule phrase, moyennement. « Sois tu me racontes l’anecdote sois je te fais une morale d’environ trente minutes parce que t’as osé dire que les mignonnes chèvres méritaient de finir en kébab. »  Il avait le choix, Nadia n’était pas si cruelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle avait prévu le couvre-chef, bien utile alors que de lourds battements d’aile passent tout proches de leurs têtes. Le spectacle est époustouflant, même elle doit l’admettre. « Oui oui, moque toi. »  Nadia marmonne pour seule réponse, incapable d’admettre avoir apprécié voir des animaux en captivité. « Ça ferait plaisir au jeune homme, d’aller nourrir les girafes ? Il aura pas peur ? »  continue-t-elle en prenant le chemin de l’enclos un peu plus loin où se trouvent les animaux. Encore une fois, il est bien plus simple pour elle d’agacer Tad et de se moquer pour dissimuler qu’en fait, elle a très envie d’approcher les girafes.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyLun 24 Sep 2018 - 21:20

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Tad & Nadia


C’était la première fois que Tad parlait d’Ariane devant Nadia. Ou plutôt, la première fois que Nadia abordait le sujet de la rousse devant lui. Peut-être jusque-là avait-elle eu peur de le froisser ou de gâcher un peu l’ambiance en lui rappelant cette relation terminée ? Il ne savait pas trop pourquoi Nadia avait choisi de rayer le sujet de leur conversation mais maintenant qu’elle l’aborde à nouveau, il arrive à en être surpris, voir même gêné d’avoir à lui décrire où ils en sont dans leur relation alors que, malgré qu’elle ait posé la question, il est à peu près sûr qu’elle sait déjà tout ce qu’il y’a à savoir. Ariane était sa meilleure amie après tout. « C’est bien que ça se passe comme ça, parce que si vous m’aviez demandé de choisir ben… tu m’aurais quand même manqué » Sa façon de se conduire le fait sourire. Bien qu’il soit content que les choses aient tourné de cette façon parce que cela aurait été idiot de se partager les copains comme on se partage les enfants (comment ça on ne fait pas ça ?) Puis, ça l’aurait embêté que Nadia aille du côté d’Ariane avec un Max absent et un Charlie bien trop occupé à roucouler devant sa dernière meuf, il aurait été bien seul. « On aurait trouvé une solution. » Qu’il assure, en sachant pertinemment que non, ils n’auraient pas trouvé pour la simple et bonne raison qu’il ne pourrait pas se placer devant une amitié aussi vieille que celle des filles. Aujourd’hui, tout le monde est beau, tout le monde est ami. Les gars vont même au restau. « Bon, gras mais végé, deal ? » Le dilemme de ne pas avoir de viande à son repas s’installe. Lui qui se serait fait un vrai plaisir devant une belle entrecôte, il a la grimace qui dénonce tout de son manque de motivation. « Je connais un resto qui fait des burritos sans la moindre viande mais avec ça tu prends 3 kilos direct, tu vas adorer. Bon pas que tu sois gros, hin ? » Il ne s’était pas senti insulté. Devant tel argument, il ajoute un haussement d’épaule qui donne signe de son accord. De toute, entre Ginny et Nadia, il commence à avoir l’habitude d’être privé de ce qu’il aime. Il ne va pas trop se plaindre, Nadia ne l’empêche pas encore de se nourrir de fromage. « Ça marche ! Mais je te jure que si je ne prends pas du cul, je demande remboursement. » C’est qu’il garde ses exigences parce qu’il dit toujours trop souvent oui à Nadia et que c’est une mauvaise habitude qu’elle est en train d’adopter que de lui demander des trucs impossible toute en glissant une petite flatterie parce qu’elle sait intérieurement qu’il n’oserait pas lui déplaire. « Chronométrer ça fait pas un peu trop control freak ? » Qu’elle demande en parlant de la boutique et en guise de réponse, il ne peut s’empêcher de lui donner ce regard lui signifiant que c’est elle, qui a inventé l’expression du control freak et que sa question n’a aucun sens hormis le mérite d’être très drôle. Mais, il va contenir son rire, au moins pour ne pas la vexer. Finalement, l’idée faire son chemin. « Faudra faire comme si t’as pas déjà le meilleur objet souvenir du zoo pour profiter pleinement de la boutique et que le chrono soit pas biaisé, ok ? » Il ne sait pas si le bob est le meilleur des objets mais comme il entreprend de ne pas la vexer, il joue le jeu et assure, une main sur le cœur tel un scout. « Promis, je me mettrais dans la peau du personnage. » avant de pointer l’autre défi que représente les sorties scolaires avec des enfants : les continuelles pauses pipi. « Les pauses pipi !! Non mais avec le monde, le nombre d’enfants qui auront pas besoin d’y aller en même temps, on va perdre un temps fou… Puis j’irai quand, moi, aux toilettes ?! » Semblerait que plutôt que de la préparer à sa sortie, il soit surtout en train de la stresser à rien. Dans le genre contreproductif, on ne fait pas mieux. « Met une couche ? » Surtout s’il s’autorise à se moquer là où il devrait l’aider à se calmer parce que plus les secondes passent sans que Tad ne désamorce la bombe, plus elle va au scénario catastrophe en passant par le plus ridicule. « Si j’ai vu des reportages, puis je devrais pas prendre les séries pour comptant, pas vrai ? » C’est dans ce genre de moment où il se demande où a bien pu passer la Nadia terre à terre et pragmatique qu’il connait. Plutôt que d’avoir des mots intelligent, il se résout à lâcher le rire qu’il retient depuis un long moment, en espérant qu’elle capte toute seule qu’elle pense trop et qu’elle devrait arrêter. Il est certain que les enfants se comporteront très bien, que la sortie se passera tout aussi bien et que c’est juste parce qu’elle ne connait pas l’endroit qu’elle psychote. Raison de plus donc pour donner le premier pas à cette visite, ce qu’il fait en glissant ses anecdotes de visite. N’hésitant pas à être particulièrement méchant avec la bestiole qu’il qualifierait de plus idiote et méchante de la terre. « Sois tu me racontes l’anecdote sois je te fais une morale d’environ trente minutes parce que t’as osé dire que les mignonnes chèvres méritaient de finir en kébab. » Ill’observe, stoïque devant son chantage. « Ou alors, tu emmènes voir les chèvres avec tes enfants et quand tu en auras deux ou trois qui pleureront parce qu’ils se seront faire agresser par ces monstres venu leur piquer leur crêpe, tu verras de quoi je parle » Il papillonne des yeux, parce que c’est juste ça l’anecdote. D’avoir dû gérer Noah qui s’était fait salement tapé par ces bêtes pour la glace qu’il tenait dans les mains. Qui a pensé à mettre ce truc-là dans un parc pour enfant, on se le demande. Le sujet se clot rapidement, puisque le spectacle des rapaces arrive et évidemment, Tad ne peut s’empêcher de souligner à Nadia qu’elle est actuellement en train de passer un bon moment. Ce qui n’était pas son idée au moment où ils sont entrés dans le parc. « Oui oui, moque toi. » Qu’elle répond, amère, légèrement. Il n’insiste pas. Il connait sa victoire bien qu’il enchaine vers une nouvelle destination réduisant à néant les principes moraux de l’institutrice. C’est vers l’enclos des girafes qu’ils vont et Nadia se sent revancharde. « Ça ferait plaisir au jeune homme, d’aller nourrir les girafes ? Il aura pas peur ? » Le ton bébétisant qu’elle prend ne lui fait ni chaud ni froid. Il sait très bien pourquoi elle l’adopte. « Non, et toi tu vas réussir à contenir tes émotions et à ne pas crier sur tout l’monde en leur disant qu’ils ne sont que des victimes de la société ? » Et toc ! Fier de lui, il s’avance vers le troupeau, déjà bien sollicité par les visiteurs, il faut quelques instants avant que leur tour ne vienne d’aller donner un peu de foin au gigantesque animal. C’est de voir le visage de Nadia, malgré tout enchantée de la vision qui le pousse à la prendre en photo parce que voyons, une bouille aussi innocente ; ça s’immortalise.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyVen 12 Oct 2018 - 20:34


Les sujets tabous étaient nombreux chez Nadia mais l’étaient beaucoup moins en présence d’Ariane Parker. L’idée qu’elle-même soit devenue un de ces sujets qu’on évite était assez étonnant car elle était sa personne préférée au monde après ses parents. Mais les événements avaient obligé Nadia à se renfermer en présence de Tad, à taire certaines choses et à se mettre à l’abri, protégeant son petit secret comme une huître protégerait sa parle. « Ouais, on aurait trouvé… » Nadia répète les mots de son ami, comme si le spectacle d’oiseaux lui avait donné l’envie de s’apparenter à l’un deux en mimant à la perfection le perroquet. Mais c’était juste qu’elle voulait clore un sujet qu’elle n’assumait pas et se retenir de flancher sur la pente glissante dans laquelle elle s’était poussée elle-même. Et voir Tad ne pas blaguer sur l’éventualité d’une césure nette entre leur trio lui laisse imaginer, qu’au fond, il tient un minimum à elle. Comme si le fait de l’accompagner au zoo pour l’aider à préparer sa sortie scolaire ne suffisait pas à le comprendre. Nadia d’habitude terre à terre en venait à douter de tout aux côtés du brun ténébreux, qui, malgré ses airs benêts, possédait un charme qu’elle ne retrouvait chez aucun autre. Malheureusement. Et alors que son esprit sombre encore dans des scénarios imaginaires, Nadia se surprend à jeter un oeil au fessier de Tad. « J’y veillerai personnellement. Mais sache que t’as pris, déjà, depuis la dernière fois qu’on s’est vus. Sûrement parce qu’on se voit de moins en moins souvent, je sais pas ? » Sous ses airs de poupée fragile et de petite fille timide, Nadia se laisse aller, se sentant probablement pousser des ailes après avoir balayé le sujet qui fâche si tôt elle l’avait commencé. Ignorant les yeux au ciel que lui lance Cooper, confirmant son côté psychorigide, Nadia poursuit son chemin, s’adonnant avec plaisir à ce petit jeu de joute verbale, leur favori. « Ah mais c’est ça ! T’as pas pris des fesses, tu t’es déjà mis aux couches en fait toi ? » Peut-être qu’il ignorerait le fait que les yeux bruns de son amie s’étaient attardés un peu trop grossièrement sur son postérieur, trop longtemps pour être justifié par sa simple plaisanterie. Elle semait des indices et jouait avec le feu, elle le savait, mais comptait sur les girafes et autres mammifères aux membres démesurés - mention spéciale pour les tapirs et autres fourmiliers, ayant décroché de subtiles blagues à Tad - pour éteindre les flammes. Son cerveau fonctionne en accéléré et ce sont les rires de Tad et ses regards accusateurs qui viennent lui rappeler de se calmer, de destresser et de profiter de l’instant même si elle est ici avant tout pour travailler. Après tout, sa paranoïa et ses crises de nerfs ne l’aideraient absolument pas à tout prévoir correctement. Et son attitude était petit à petit en train d’atteindre Tad qui s’engageait dans un monologue sur le danger des chèvres. Le laissant parler, Nadia profitait elle de la girafe venue grignoter dans la paume de sa main alors qu’ils avaient la chance d’être les seuls devant l’enclos à ce moment là. Heureusement, cela avait évité à quiconque d’entendre la remarque d’un Tad ne partageant visiblement pas le même amour de la faune que son amie. Souriante, appréciant le moment et cherchant à mettre de côté tous ses à priori sur la condition des animaux, c’est un clic qui était venu la perturber. « Mais qu’est ce que tu fais ? Supprime moi ça! » S’agitant et tentant d’atteindre le téléphone de Tad, Nadia ressemblait à une adolescente ayant raté sa duck face qui chahutait avec son petit ami pour la vie de trois jours. Mais le moment la faisait rire, lui faisait tout oublier et lui donnait l’impression d’être proche, toute proche de lui. Alors que Nadia tentait de récupérer le cliché, même si flattée par l’initiative, cette proximité devenait de plus en plus oppressante et elle avait finalement coupé court au moment. « Bon, j’ai adoré nourrir les girafes mais là je crois qu’il faut te soigner, viens, on va voir les petites biquettes. » Il allait la haïr, mais encore une fois son air malicieux et enfantin et ses pas qui prenaient les devant ne pouvaient le laisser de mauvaise humeur. Nadia sautillait presque en avançant jusqu’aux enclos où les gentilles chèvres se laissaient caresser avec enthousiasme. « Pile, on rentre, face, on rentre pas. Non, non, non, encore mieux ! Pile, tu portes le pop corn et te destines à une mort certaine, face, je le porte… » La pièce avait été lancée par un Tad téméraire, qui se vengerait sûrement par la suite. Alors qu’elle tournait encore, Nadia avait continué. « … et t’en flanques des morceaux dans le brushing. » Son sourire éclatant lui donnait l’air d’un émoji sadique, son coup avait été plutôt bien joué. Les regrets viendraient après, quand la sortie serait écourtée à cause d’un drame.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyVen 19 Oct 2018 - 19:15

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Tad & Nadia


Lui était confiant dans ses propos. Sa séparation d’avec Ariane commençait à dater désormais et avec le temps qui a adoucit les choses, les langues ont fini par se délier pour donner le résultat d’aujourd’hui : une capacité à ne plus se murer dans un silence complet une fois que le sujet tombe sur la table. Si Tad préfère rester discret sur sa relation avec Ariane – en étant certain que de toute façon, Nadia en reçoit tous les détails – ça ne lui pose plus problème d’aborder le sujet de la rousse et il a bien moins peur maintenant de mettre Nadia dans une position qui lui serait difficile de tenir. En somme, ce qu’il observe c’est qu’aujourd’hui, elle n’est plus l’enfant du divorce et il s’en réjoui parce qu’après le départ de Max pour on ne sait quel endroit et la disparition subite de Charlie maintenant qu’il peut tirer sa crampe quand il veut avec Ryleigh, Tad se raccroche à Nadia comme le dernier vestige d’un passé qu’il a du mal à oublier. Cette fine équipe qui n’est plus désormais. C’est peut-être là la raison qui l’a poussé à argumenter en faveur de cette sortie au Zoo, pour laquelle elle allait à reculons, parce qu’ils sont tous les deux et que dans le fond : tout est simple. Les vannes fusent, que ce soit sur le poids de l’un, les comportements plus que suspects des enfants de Nadia ou bien sa manie à vouloir faire la morale à tout l’monde. Ils ne sont pas bien sérieux. Ce que Tad apprécie, c’est qu’elle parvienne finalement à mettre de côté tous ses à priori et qu’elle fasse l’effort de profiter de l’instant présent. « Ah mais c’est ça ! T’as pas pris des fesses, tu t’es déjà mis aux couches en fait toi ? » Il agit comme si elle l’avait mis dans le mille, pour le gag. Sa vanne était sorti naturellement et il avait choisi le sujet de la couche parce qu’il n’aurait pas voulu la choquer en lui répondant qu’elle pouvait toujours commander une pissotière sur amazon pour tenter de faire comme ces messiers qui badigeonne de leur urine les murs publics afin d’éviter la formation d’une queue interminable aux toilettes. « Quoi ? Tu ne sais pas comment nos p’tits vieux sont bien lotis là-dedans. » A vrai dire, il n’en sait rien non plus mais hormis pour l’odeur, il faut reconnaitre qu’il y’a des avantages pratiques au port de douche. C’est là tout son propos qui comme à chaque fois, manque énormément de sérieux et parce qu’ils sont devant les girafes et qu’il se prend à trouver Nadia incroyablement souriante à l’idée de les nourrir et de les approcher, il se risque à prendre une photo afin d’immortaliser cette bouille d’enfant qu’il est très très difficile à entre-apercevoir tant elle met un point d’honneur à être adulte en toute circonstance. Seulement, chassez le naturel et il revient au galop. « Mais qu’est ce que tu fais ? Supprime moi ça! » Sans attendre, c’est son bras qu’il lève haut dans le ciel de sorte à ce qu’elle ne puisse pas l’atteindre et c’est son rire qui résonne, qui finit par attirer tous les regards vers eux. C’est qu’il discernerait presque dans les yeux d’une mère de famille qu’il dérange sa sortie avec ses enfants mais dieu merci, cette dernière tait sa remarque, sans doute pour ne pas avoir à entendre qu’ils ne sont pas plus bruyant que sa progéniture. Naturellement, ils quittent l’espace avant que la situation ne s’éternise trop. « Bon, j’ai adoré nourrir les girafes mais là je crois qu’il faut te soigner, viens, on va voir les petites biquettes. » Qu’elle annonce, alors qu’ils se dirigent vers leurs prochaines étapes. Les sourcils de Tad froncent, parce que même s’ils rigolent bien tous les deux, il n’a vraiment pas envie de faire ce qu’elle propose et ne la trouve pas drôle sur le moment. « Pile, on rentre, face, on rentre pas. Non, non, non, encore mieux ! Pile, tu portes le pop corn et te destines à une mort certaine, face, je le porte… » Elle ne semble parvenir le regard qu’il lui lance, soulignant que sa blague est drôle mais qu’elle va devoir s’arrêter là. « … et t’en flanques des morceaux dans le brushing. » C’est au vol qu’il attrape sa pièce, leur cachant à tous les deux l’issue de ce jeu avant de finalement prendre la parole. « Primo, nous n’avons pas de pop-corn et nourrir les animaux avec, ça relève de la maltraitance. » Oui, parce que ces bêtes-là, on les gave alors qu’elles ne devraient être nourris que par le personnel. C’est là qu’il en profite pour adopter le regard moralisateur que lui lance Nadia à chaque fois qu’il se lance dans un monologue témoignant de son amour de la viande, parce que pour une fois, il pense plus au bien-être des animaux qu’elle (enfin, il pense aussi à lui en premier) « Et secundo, dans la mesure où il ne viendrait pas à l’idée de te forcer à faire quelque chose dont tu n’as pas envie, je resterais là à t’attendre. » Oui, il vient totalement de tuer le fun mais, Nadia devait apprendre que des fois, ses yeux doux ne suffisaient pas pour tout obtenir.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyMar 30 Oct 2018 - 10:34


Si Nadia avait tout accepté sans rechigner et qu’elle avait réussi à garder une certaine dignité face à l’histoire d’amour qui avait lié sa meilleure amie et celui pour qui elle avait craqué, c’est sûrement parce qu’ils étaient devenus une évidence. Tout le monde avait accueilli leur couple sans trop de surprise, comme si ils étaient destinés à être ensemble et qu’il n’y avait finalement aucun commentaire supplémentaire à ajouter. Nadia avait suivi le mouvement, comme presque obligée de se réjouir pour celle qui n’avait jamais fait autre chose que de la soutenir et de tout faire pour ne lui apporter que du positif. Ariane n’avait pas pensé mal agir, Tad n’avait rien réalisé, ils étaient tous les deux tombés l’un pour l’autre, sans se rendre compte que Nadia, dans l’ombre, s’était retrouvée malgré elle à devenir la cinquième roue du carrosse. Mais son amitié pour la rousse n’avait pas changé – il ne changerait probablement jamais – et elle avait trouvé en Tad un allié de taille, quelqu’un qui lui donnait une joie de vivre qu’elle se refusait parfois tant elle était nerveuse pour tout et n’importe quoi. « Je sais pas, je les gère mieux quand ils ont 60 ans de moins moi ! »  L’institutrice avait en effet pour le moment à charge des élèves bien loin des soucis urinaires que pouvaient avoir les petits vieux dont parlait Tad. Un Tad qui avait fait un pas vers elle en la prenant en photo et en lui donnait un tantinet d’importance de cette façon, un geste qu’elle n’avait pu que rejeter tant l’idée d’une telle complicité avec l’ex petit-ami de sa meilleure amie la mettait mal à l’aise. Bien loin d’un flirt, ils ne faisaient que s’amuser, ce qu’Ariane aurait encouragé, mais ses bonnes manières, son esprit qui réfléchissait trop et sa rigidité l’avaient une nouvelle fois poussé à revenir sur terre, terminant ce jeu de chamailleries qui déplaisait tant aux personnes aux alentours. « Eh ben, tu dis toujours que je suis trop sérieuse mais y’a pire que moi. On dirait que ça dérange les gens de nous voir nous amuser… »  Sans répondre, Tad avait commencé son chemin pour s’éloigner des girafes tout en s’habillant d’un regard noir, n’appréciant pas du tout l’idée d’une Nadia qui s’était retrouvée boudeuse. « Bon bah au moins ça m’apprendra comment gérer les enfants s’ils trouvent mes idées d’activités nulles. » Après tout, avec eux, elle pourrait probablement voir les chèvres. « On fait quoi alors ? » Son ton témoignait de son agacement devant la remarque de Tad sur le bien-être animalier dont elle était normalement l’experte. Il le savait, elle le savait, il venait de marquer un point et Nadia s’en voulait de s’être si facilement laissée remettre à sa place et elle avait préféré ne pas rétorquer. Laissant Tad choisir, Nadia espérait retrouver la bonne humeur et la complicité qui s’étaient créées devant les girafes, mais délaissait aussi d’un côté son rôle d’institutrice qu’elle avait bien du mal à prendre au sérieux en la présence de son ami.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyMer 21 Nov 2018 - 13:16

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Tad & Nadia


On dirait des adolescents en observant de plus près la façon dont ils s’amusent, ce qui semble en faire un problème, c’est le fait qu’ils sont des adultes et que ce type de comportement semble déranger les autres une fois qu’on a plus l’excuse de l’âge. Tad le sent et arrête d’embêter Nadia avec les photos prises à son insu pour aller plus loin. Cela le fait chier parce que l’espace publique n’appartient à personne et que dans la mesure où ce sont toujours les personnes qui râlent qui sont affublé de quatre gosses qui ne pensent qu’à courir partout en faisant fi de là où ils vont et de qui ils rencontrent sur leur chemin, les retours qu’il sent lui semblent bien peu légitime. Mais, il n’est pas homme à faire des scandales. En bon idiot, il préfère laisser la société à ses dérives. « Eh ben, tu dis toujours que je suis trop sérieuse mais y’a pire que moi. On dirait que ça dérange les gens de nous voir nous amuser… » Il semblerait. Blasé plus qu’agacé, il ne répond pas à ses propos ne voulant pas donner plus de crédit à des râleurs qu’ils n’en méritent, d’avoir obtenu victoire au moment où il a décidé de quitter les lieux suffit. Seulement, comme une contrariété n’arrive jamais seule, c’est au tour de Nadia de s’y mettre en proposant de se rendre à l’enclos des chèvres. Un endroit où il avait déjà posé son véto et où il ne se dérange pas pour répondre honnêtement que ce sera sans lui, non sans souligner ses propres contradictions parce que son esprit de petit chef l’a rendu chiante sur le coup. De base, il était venu en soutien pour que l’idée devoir travailler un week-end à préparer une sortie ait l’air un minimum fun, pas pour amuser la galerie. « Bon bah au moins ça m’apprendra comment gérer les enfants s’ils trouvent mes idées d’activités nulles. » Si son idée est de forcer quelqu’un à faire ce qu’il ne veut pas, il n’a aucun doute qu’elle aura en effet beaucoup de chose à gérer, surtout si dans cette situation, Tad se transforme en une classe d’une vingtaine de petit. « Ouais, considère que je te met en situation. » Il ironise mais dans les faits, il se sent juste un peu pris pour un con parce qu’il sait qu’elle sait qu’elle peut lui faire faire a peu près tout, même ce dont il n’a pas envie et que c’est pas cool. Aujourd’hui, il s’est décidé à objecter. « On fait quoi alors ? » qu’elle demande, sur un ton qui laisse deviner qu’elle est au moins dans le même état d’esprit que lui : soulé. Seulement, ne voulant pas lui rendre service vu qu’elle se complait à donner les ordres, il se contente de répondre en haussant les épaules « Je ne sais pas, c’est ta sortie. C’est à toi de décider de ce que tu veux faire. » avant de s’installer sur un banc, en attendant de voir où elle veut aller. Comme il l’a dit, c’est sa sortie.
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Message(#)tadia (under the bridge) EmptyMar 29 Jan 2019 - 15:31


C’était un des points positifs de s’entourer de personnes comme Tad, après quelques semaines, on s’habituait déjà aux regards des gens. Nadia était du genre à rougir plus que de raison dès qu’elle était en public, même sans rien faire d’extraordinaire mais au fil du temps, et grâce à ses fréquentations, elle avait dû apprendre. Apprendre à sourire bêtement lorsque Tad sautillait gaiement à ses côtés, justement pour la mettre mal à l’aise. S’habituer à parler fort, à se dire que tout le monde se fichait de leurs conversations même si elles étaient totalement audibles. La journée était passée à la vitesse de la lumière et Nadia avait du mal à réaliser qu’elle touchait déjà à sa fin et qu’elle allait probablement devoir rentrer chez elle. Bien sûr, elle aurait pu se réjouir de pouvoir aller prendre un café ou un verre avec Tad après ce test – qu’elle ne saurait dire réussi ou non – mais elle savait que l’ambiance n’était pas au beau fixe et qu’après l’aide qu’il lui avait apporté, le jeune homme préférerait sûrement rentrer. « Plus qu’à réitérer l’expérience avec les enfants… » avait-elle tenté pour faire oublier l’événement de la chèvre. Son pas était plus lent et la jeune femme regardait les cages qui emprisonnaient les animaux avec une légère nostalgie. Evidemment, c’était à elle de choisir ce qu’ils devaient faire, évidemment que c’était sa sortie. Mais il était pesant pour elle de la terminer sur une note négative même si cette sensation était probablement plus une impression que quelque chose de réel. A ce moment précis, l’institutrice accordait bien plus d’importance à ce que son ami pensait d’elle plutôt qu’à la réussite de sa sortie et c’est ce qui l’étonnait, mettre son travail au second plan pour quelqu’un. « Je crois qu’on a fini, la sortie est juste là. » Quelques pas avaient suffit à sortir de cette prison pour animaux que Nadia avait finalement tout de même visité avec plaisir. Parce que les animaux n’y étaient pas si mal traités même si ils constituaient une attraction, mais aussi parce que la compagnie était plutôt bonne. « Je pars par-là moi, on se dit à plus tard ? Et sans rancune, pour la chèvre ! » Et c’est en se tournant très vite pour ne pas qu’il aperçoive son teint rose de gêne qu’elle était partie d’un pas décidé, se réconfortant en imaginant que Tad était loin de se remémorer chaque moment de la journée en se posant mille questions comme elle était en train de le faire sur le chemin de chez elle.
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