| (itziar+wendy) hiking mission : fail |
| | (#)Mar 7 Aoû 2018 - 11:21 | |
| Les jours passent et j'ai toujours autant besoin de sortir, de me vider la tête et de penser à autre chose. L'état de ma mère se dégrade de jour en jour et le diagnostique du médecin est clair : il n'y a plus grand chose qu'on puisse faire pour l'aider. Et puis, elle ne veut plus être aidée. Elle ne m'en a pas parlé mais j'ai vu la mise à jour de son dossier et ça m'a brisé le coeur. Elle ne veut plus se battre. Ça fait mal mais je comprends. Oui, je comprends totalement. Je crois qu'à sa place, j'aurais abandonné depuis longtemps. Ce n'est pas ma mère que je vois dans ce lit d'hôpital, affaiblie de jour en jour. Elle qui a toujours aimé voyager, vivre, rire, faire des folies. Les seules folies qui lui arrivent ces derniers jours sont d'aller aux toilettes sans poser ses fesses dans la chaise roulante qui l'attend à côté de son lit. Et aujourd'hui, je dois aller faire une randonnée. Short, baskets aux pieds, je me dirige vers la chambre de ma mère pour lui dire bonjour avant de filer. Mais alors que j'arrive dans la chambre, mon portable sonne. Mon amie doit annuler parce que son chat est malade et elle veut rester avec lui. " Kate ne peut plus aller faire une rando, il semblerait que tu sois coincée avec moi aujourd'hui maman " Que je souffle à la femme qui m'a donné vie et qui m'a permis d'être celle que je voulais être il y a des années de ça. Je lui souris et elle me rend mon sourire. " Vas-y ma chérie. Va prendre des photos et montres moi tout ça demain, après une bonne nuit de sommeil dans ton lit " Je lui souris et rougis légèrement. Je sais bien que si elle dit ça c'est parce que ça fait presque une semaine que je dors sur le fauteuil à côté de son lit, pour être à ses côtés, au cas où. " On dort bien ici. Le bruit des machines me berce " Bien sur, je mens. Parce que si le bruit des machines me berce, la moindre anomalie me fait sauter en bas du siège. Sa main sur la mienne, une pression que je connais trop bien. Celle qui veut dire "vis un peu, ma fille. Vis tant que tu le peux, avant qu'il soit trop tard". Et c'est pourquoi, après avoir embrassé ses joues, je file vers ma destination initiale. Kangaroo Point. Le site est presque vide, rares sont les gens qui s'aventurent ici par 20°C. Surtout en pleine journée. Les touristes ne sont pas très nombreux à cette période de l'année. De la musique dans les oreilles, comme pour me couper du monde, je ne vois pas le caillou en face de moi. Mon pied trébuche sur ce caillou, je tente de me rattraper mais c'est ma cheville gauche qui se tord. Je crois même entendre un gros 'crac'. Un hurlement et je suis à terre. Je regarde mon pied et le voit déjà gonfler à vue d'oeil. " Non, non, non, non, non, par pitiééééé " Que je souffle en ôtant mes lacets à vitesse folle. Juste les lacets. La chaussure va devoir rester là pour tout maintenir en place jusqu'à ce que quelqu'un vienne me sauver. Parce que dans ma chute, j'ai éclaté mon portable. Aucun moyen de contacter qui que ce soit… C'est bien ma chance ça ! |
| | | | (#)Mer 8 Aoû 2018 - 23:00 | |
| Itziar s'était réveillée avec l'intention de se bouger un peu ce matin. Elle avait d'abord pensé aller à la plage et surfer quelques vagues, mais elle est plus du genre à aller surfer quand il fait réellement beau et chaud. En clair quand elle n'a pas besoin de combinaison pour supporter la température de l'eau. L'hiver n'est donc pas très propice à ce genre de choses, ce qui est loin de la décourager. Il fait plutôt beau malgré tout et la température est agréable mine de rien. Elle se dit que c'est la parfaite occasion pour aller faire de la randonnée ou courir un peu. C'est en faisant une recherche rapide sur son ordinateur qu'elle a l'idée d'aller à Kangaroo Point. Elle n'y a encore jamais mis les pieds étrangement. Sur TripAdvisor ils disent que c'est apparemment le plus haut point de la ville donnant donc une vue globale sur cette dernière. Le ciel étant dégagé, elle se dit que ça sera sûrement propice à faire de belles photos une fois arrivée au sommet. Une pierre deux coups en somme. Elle avait donc rapidement enfilé un leggings avec un tee-shirt avant de mettre un sweat à capuche pour sortir, la température étant quand même relativement fraiche pour sortir juste en tee-shirt. Elle avait proposé à Nathan et Wesley de venir avec elle, mais visiblement ils avaient des choses à faire et n'étaient pas motivés plus que ça, ce qui était bien loin de la décourager.
Une fois arrivée à Kangaroo point elle entreprit de se lancer dans la petite randonnée qui menait jusqu'au sommet. L'endroit semblait désert à part quelques personnes en train de promener leur chien dans le parc autour. Musique dans les oreilles elle commença son ascension en courant. C'était censé être une randonnée accessible aux enfants, elle ne devrait donc pas avoir trop de mal à courir jusqu'en haut. Du moins, ça, c'est ce qu'elle pensait. A croire qu'elle s'était un peu surestimée, car après quelques centaines de mètres elle se rendit compte que ça montait bien plus qu'elle ne l'imaginait et qu'elle était surtout, complètement essoufflée. Elle n'avait jamais été la plus grande des athlète, ni même la personne avec le mode de vie le plus sain, mais elle ne s'attendait pas à être essoufflée comme ça en si peu de temps. Pour le coup elle devait bien avouer qu'elle ne savait pas trop si c'était le résultat d'un dénivelé plus important que prévu ou la quantité de clopes qu'elle fumait à la journée. Sûrement un peu des deux si on était totalement honnête face à la situation. Elle fit donc une petite pause, assise sur un rocher à boire un peu d'eau avant de repartir, cette fois en marchant, histoire d'arriver en haut en un seul morceau, car vu le désert qu'était l'endroit aujourd'hui, si quelque chose n'allait pas, elle risquait d'avoir du mal à trouver quelqu'un pour l'aider. Elle a sa musique à fond quand elle semble entendre quelque chose, un cri ou quelque chose du genre. Elle s'arrête un instant, enlève un de ses écouteurs pour essayer d'en entendre plus. Rien. Elle a sûrement imaginé ça avec la musique. Elle reprend donc son chemin et fini par tomber sur une jeune femme au sol, qui n'a pas l'air d'en mener très large. Elle enlève ses écouteurs et s'approche d'elle. "Hey ! Tu vas bien ?" lui demande t-elle. Après réflexion, ce qu'elle avait cru entendre, il y avait des chances que ce soit la jeune femme juste devant elle. "T'as mal quelque part ?" Demande t-elle ensuite en observant attentivement la jeune femme. Elle n'avait pas l'air de saigner, c'était déjà un bon signe, même si elle semble avoir un pied extrêmement gonflé. "T'as besoin d'aide ?" Elle demande, même si elle ne sait pas trop comment elle pourrait l'aider sur le coup n'étant absolument pas médecin. |
| | | | (#)Ven 17 Aoû 2018 - 21:50 | |
| Assise sur le sol, la jambe gauche tendue et la droite repliée vers moi, je me retiens de pleurer toutes les larmes de mon corps. Il ne manquait plus que ça. Il ne manquait plus que mon propre corps m'abandonne alors que rien ne va dans ma vie, que tout fou le camp. J'ai compris ! Putain, oui, j'ai compris ! Il faut que je me pose, me repose, que je prenne le temps mais je n'ai plus le temps. Je n'ai plus le temps pour rien, plus le temps de rien. Je vis à cent à l'heure depuis des mois, enchaînant les journées de boulot, les sorties avec Kane et les nuits à l'hôpital au chevet de ma mère. Occupée du soir au matin et du matin au soir, pas une minute de repos et ça y est, mon corps me l'a fait comprendre. Stop, arrête toi, prends du temps pour toi. C'est gentil pour l'idée mais ici, au milieu de nul part ? Mon côté peureuse a envie de commencer à flipper parce qu'il n'y a pas de passage depuis quelques minutes et que mon téléphone est hors d'état de fonctionner. Je vais finir par me retrouver face à des Dingo et un long frisson parcourt mon échine quand j'y pense. Wendy Carmichael, 27 ans, retrouvée bouffée par des Dingos à Kangaroo Point. Mon front posé sur mon genou, je commence à trembler et à craquer. Tout remonte à la surface. Je suis un peu comme un conduit d'évacuation qui a été maltraitée trop longtemps, un coup de trop et y a tout qui ressort. Mon visage couvert de larmes, je n'entends pas le bruit des pas de la jeune blonde que je découvre à mes côtés. Est-ce que je vais bien ? Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Je secoue le visage de droite à gauche, le regard dans le vide, les yeux globuleux et rougis par les larmes qu'ils ont laissé échapper. Est-ce que j'ai mal quelque part ? Partout est la bonne réponse. Mais je ne peux pas répondre ça. Aucun son ne sort de ma bouche de toute façon. Je suis face à la demoiselle, incapable de parler, immobile. Et quand son regard glisse sur ma jambe, sur ma cheville, je regarde mon pied. " Oui, j'ai besoin d'aide " Que je souffle d'une voix chevrotante, essayant de me reprendre en mains. Moi qui ne craque jamais. Comme quoi, aujourd'hui je suis arrivée à la limite de tout. " J'ai cassé mon portable en chutant, tu arriverais à appeler les pompiers ? Ou tu penses que tu arriverais à m'aider à descendre ? Je n'ai pas très envie d'être héliportés … " Que je déglutis difficilement en la regardant. Mon dieu, il ne manquerait plus que ça. Mais elle semble toute aussi épaisse que moi et ça semble donc compromis. Parce que la pente est plutôt grande et je n'ai qu'une jambe pour tenter de balancer et contre-balancer mon équilibre. Ça sent vraiment mauvais. " Est-ce que tu peux m'aider à me lever s'il te plait ? " Que je demande en lui tendant un bras après avoir essuyé mes larmes. Dieu merci que je ne porte pas de maquillage sinon je ressemblerais à un panda. " Je m'appelle Wendy d'ailleurs, enchantée " Que je lance avec un léger sourire, reniflant doucement alors que je me prépare à me lever. Ou du moins à tenter de le faire. Je serre les dents pour ne pas trop grogner. Mais je sais que ça va être plus difficile que ce que j'imagine. Mon dieu que j'aimerais être à l'hôpital pour qu'on me file de quoi faire passer la douleur… |
| | | | (#)Mar 4 Sep 2018 - 17:38 | |
| Est-ce qu'elle s'imaginait que sa randonnée allait être coupée court par une nana qui se serait cassé la figure juste quelques mètres devant elle ? Pas du tout. Est-ce qu'elle savait quoi faire dans cette situation ? Absolument pas. Bon la fille n'avait pas l'air mal en point non plus. Elle n'allait donc pas lui claquer entre les mains, mais elle clairement l'air d'avoir le pied en compote. Elle a besoin d'aide visiblement et elle n'hésite pas à la dire à Itziar. Bon déjà c'est un point positif, la fille reconnait qu'elle a besoin d'aide et Itziar ne va pas avoir à insister, ce qui lui ferait clairement perdre son temps. "Les pompiers ! Oui !" S'exclame t-elle en agitant son téléphone, pour montrer à la jeune femme qu'elle pouvait effectivement leur passer un coup de fil et les faire venir jusqu'ici. Elle aurait pu y penser d'elle-même, tout le monde pensait à appeler les pompiers dans ce genre de situation. Disons qu'elle avait été plus que surprise de trouver la jeune femme là, que ça ne lui avait même pas traversé l'esprit une seule seconde. "Hmm ... Je crois que ça va pas être possible en fait." Dit elle en faisant la moue, les yeux rivés sur l'écran de son téléphone. "Je crois qu'il n'y a pas de réseau ici, ou du moins, je capte absolument rien." Bon il allait falloir aider la jeune femme à descendre, il n'y avait pas d'autre solution. Elle n'allait pas redescendre en bas toute seule pour pouvoir appeler les pompiers. C'était une perte de temps, même si aider la jeune femme à descendre n'allait pas être un jeu d'enfant. "Du coup tu vas pas être héliportée." Pour le meilleur ou pour le pire. Itziar était persuadée que se faire héliporter ou au minimum se faire ramener en pas sur une civière aurait été la solution la plus simple, mais quand on n'a pas le choix, il faut faire avec les moyens du bord et pour le coup, les moyens du bord, c'était tout simplement l'aide de Itziar. Rien d'exceptionnel donc, ni même d'idéal. "Oué ça, ça devrait être faisable sans trop de difficultés." répond-elle en lui attrapant le bras doucement pour l'aider à se relever. Quand la jeune femme est debout, elle s'approche un peu plus d'elle pour pouvoir passer un bras autour de sa taille lui permettant de prendre appuis sur elle et non sur son pied blessé. "Moi c'est Itziar, mais tu peux m'appeler Izzie, si c'est plus simple." Répond-elle à la jeune femme. Si elles s'apprêtent à redescendre jusqu'en bas ensemble autant qu'elles fassent connaissance, histoire de rendre le truc un peu plus conviviale. Ou du moins, aussi conviviale que possible quand on a un pied en morceau. "Ok. Tu peux t'appuyer sur moi, je te tiens. Ca devrait le faire non ?" Techniquement ça devrait le faire. Ca ne va pas être la descente la plus agréable qui soit pour l'une ou l'autre, mais à défaut de mieux, ça fera l'affaire. C'était une chance que la jeune femme soit un vrai poids plume. Itziar n'était pas forcément la fille la plus musclée qui soit et n'avait pas plus de force qu'une personne lambda, cependant elle était parfaitement capable de soutenir quelqu'un ayant un gabarit plutôt similaire au sien. Ca allait aussi être l'occasion de faire travailler ses cuisses et de voir si ses heures de surf ont été bénéfiques. Aider quelqu'un à marcher était une chose. Aider quelqu'un à marcher dans une pente en était une autre. Il allait falloir faire attention histoire de ne pas avoir deux bras cassés. Chose qui serait très embêtante. "On essaye de faire quelques pas là avant de tenter de descendre ?" demande t-elle à la jeune femme, préférant être sûre de pouvoir descendre plutôt que de faire n'importe quoi. Une blessée était bien assez. Marcher avec quelqu'un qui s'appuit sur vous s'avérait un peu plus compliqué que prévu. Ce n'était pas la faute de la jeune femme, mais Itziar ne s'attendait pas à ce qu'autant de force soit appliqué sur elle. La descente allait être tendue, cependant, elle essayait de ne rien laisser paraitre pour ne pas inquiéter ou faire culpabiliser la jeune femme. "Comment t'as fais ton compte ?" demande t-elle à Wendy curieuse de savoir comment elle avait fait pour se retrouver dans cette situation. |
| | | | (#)Jeu 4 Oct 2018 - 10:13 | |
| Qu'est-ce que j'aurais rêvé voir Kane débarquer dans sa tenue de pompier pour venir me sauver. C'est peut-être un petit kiff absolument pas avoué et avouable. Je suis si clichée que si je n'avais pas terriblement mal, je prendrais le temps de me baffer. Une lueur d'espoir dans le regard, j'espère que tout ça va se finir rapidement mais il semblerait que ce ne soit pas le cas. Putain mais quelle horreur, quel supplice, quel… quelle malchance ! Pas de réseau. Mais au moins ça veut dire que je ne serai pas héliportée et ça c'est petit sourire direct sur mon visage, je ne peux pas le nier. Je ne suis pas fan des hélicoptères. Ce n'est pas comme un avion et quand je vois les médecins monter sur le toit de l'hôpital, ce n'est que très rarement pour ce genre de petites blessures. Je serai la risée de l'hôpital et je préfère éviter. Pas superficielle pour un rond mais là, il s'agit de ma vie professionnelle et là dessus, c'est bien différent. Se faire respecter n'est pas toujours facile et alors que je gagne en assurance et en reconnaissance, je n'ai pas envie de repartir du point zéro. Mon bras autour de ses épaules, je me relève en grimaçant légèrement. Putain que ça va faire mal de sautiller jusqu'en bas. Plus bas du moins, histoire de capter un réseau quelconque. Il fallait que ça m'arrive. J'ai l'impression d'avoir mon coeur dans la cheville tellement ça tambourine là dedans mais j'essaye de faire abstraction de la sensation désagréable. C'est psychologique. " Itziar ? J'avais jamais entendu, c'est super joli. Ça a une signification particulière ? Une origine quelconque ? " Ça m'intéresse et puis, discuter me fera penser à autre chose qu'à mon pied et à la galère que ça va être de descendre. Ce n'était pas franchement facile à monter mais alors à descendre… Pourquoi il n'y a pas de neige ? La descente en luge doit être vraiment sympa ! " Oui, ça va le faire… On aura toutes les deux fait notre sport pour la semaine " Que je lance en riant légèrement. Je fais du sport régulièrement mais sans trop me fatiguer pour autant. Depuis que j'ai arrêté la danse, je me laisse un peu aller et cette blessure, c'est la preuve que je ferais bien de me remettre à faire quelque chose de mes jours de libres. Autre chose que regarder des comédies romantiques sur Netflix ou de scroller sur le site de Victoria Secrets en me demandant si Kane apprécierait ce genre de dessous ou pas. Enfin, ce n'était clairement pas le moment d'en parler. " Allons y… J'ai tous mes effets personnels… Enfin, sans ma cheville bien entendu " Je lâche un petit rire nerveux. Oui, j'ai un humour de merde mais je n'ai jamais dis le contraire. Quelques pas et je grimace doucement. C'est douloureux. Je ressens chaque secousse et ce n'est que le début. " J'écoutais de la musique, j'ai pas fait attention et voilà… J'écoutais le groupe que mon copain est parti voir en Angleterre et du coup, j'ai rêvassé… " J'ai vraiment la casquette de l'écervelée pour le coup. Mais ce n'est pas bien grave, je suis complètement sur un nuage quand il s'agit de Kane et ça fait peur à voir pour tout dire. Il va falloir que je me ressaisisse et plus vite que ça. " Faut qu'on s'arrêt deux minutes. Je dois immobiliser ma cheville un petit peu parce que je serai incapable d'arriver en bas en un seul morceau sinon " C'est vraiment trop douloureux et je ne peux pas m'imposer ça plusieurs longues minutes d'affilés. " J'aurais pas du ouvrir mes lacets, quelle idiote " Que je ronchonne en glissant le regard partout autour de moi. " Je vais me mettre sur le rocher là, le temps de sécuriser tout ça. Tu pourras m'aider ? Même si je râle que ça sert, faut que ce soit serré " Parce que je sais que ça fait mal mais je n'ai pas le choix. Si je veux que ça fonctionne et aille mieux… " Par contre du coup je vais faire ça avec mon t-shirt " Me laissant donc en brassière de sport devant la demoiselle. Ça ne me gêne pas, n'étant absolument pas pudique mais je ne sais pas ce qu'il en est d'elle.
désolée du retarrrrd... Je suis ENFIN de retour en France, je m'y remets pour de bon. 1000 fois sorryyyyy |
| | | | (#)Lun 8 Oct 2018 - 12:31 | |
| Itziar fait de son mieux pour supporter le poids de la jeune femme autant que possible afin que cette dernière n'ait pas à apporter une quelconque pression sur sa cheville blessée. Ce n'est pas simple et elle sait qu'une fois arrivée en bas, elle va surement s'en tirer avec de bonnes courbatures pour quelques jours. Elle avait beau être relativement sportive, elle était plus athlétique réellement forte. En général, il ne fallait pas trop compter sur elle quand il s'agissait de soulever des choses lourdes. Pour le coup en revanche, elle ne pouvait pas se défiler. Il n'y avait qu'elle et la jeune femme et elle se voyait plutôt mal la laisser là toute seule. S'il lui arrivait un truc, clairement, elle l'aurait sur la conscience, alors autant prendre un peu sur soi et faire ce qu'il était logique de faire dans une situation comme celle-ci : l'aider à descendre. Discuter ça permet à l'esprit de se concentrer sur autre chose que la douleur. Voilà ce que se dit la jeune espagnole lorsque Wendy l'interroge un peu plus sur son prénom. "Oui, Itziar." répète t-elle un peu plus lentement cette fois, n'oubliant pas que son nom n'était pas toujours facile à comprendre pour les anglophones. "C'est basque, ça vient d'un village où il y a une statue de la vierge." Explique t-elle. Mine de rien c'est assez peu surprenant quand on connait un peu l'histoire de l'Espagne. "Pour la signification, c'est un peu plus compliqué, les opinions divergent, donc je ne sais pas trop. Ca a un rapport avec la mer, ça c'est peut-être le seul élément sûr." Finit elle en haussant les épaules. Elle l'avait épargnée de toutes les significations possibles, car après tout, ce n'était que spéculations basées sur l'origine légèrement ambiguë du prénom. Cependant, elle avait tout de même tenté de donner quelques explications concrètes et puis il fallait bien avouer que parler lui faisait oublier qu'elles n'avaient pas encore commencé à descendre et qu'elle commençait déjà à avoir mal au dos. Elle ne peut s'empêcher de rire quand la jeune femme mentionne le fait qu'une fois en bas, elles auront fait leur sport de la semaine "M'en parle pas, je crois que je vais bien galérer au travail cette semaine, mais bon, je vais pas te laisser là." Dit elle. Effectivement, travailler debout et piétiner toute la soirée en servant des verres n'allait pas être simple pendant quelques jours, mais elle ne pouvait pas y faire grand-chose. Le destin avait voulu que ce soit elle qui se trouve là aujourd'hui, il y avait sûrement une raison à ça quelque part. La jeune femme semble prête à y aller, d'ailleurs, malgré la douleur qu'elle doit sûrement ressentir sur le moment, elle trouve le moyen de plaisanter un peu, ce qui rassure Itziar d'un côté. Si elle était à l'agonie, elle n'aurait sûrement pas la tête à ça. Ce qui voulait dire que dans le pire des cas, elle avait dû se faire une bonne entorse, rien de très handicapant, ou du moins, pas autant qu'une fracture. "Tu la retrouveras rapidement une fois en bas et une fois qu'on aura contacté les secours." Bon elle disait ça pour la rassurer, après, elle n'en savait absolument rien. Si ça se trouve, c'était une énorme connerie de descendre comme ça et ça n'allait faire qu'empirer sa blessure. Elle ne savait pas, elle n'était pas médecin. Si elle avait eu un minimum de réseau, elle aurait pu envoyer un SMS à Paul pour lui poser la question. Là, il allait falloir faire sans et sûrement descendre le plus rapidement, mais en douceur possible pour éviter de faire trop de dégâts. Sur le coup elle regrettait de ne pas vraiment regarder de séries médicales, ça aurait sans doute pu lui être un minimum utile. "C'est mignon !" lance t-elle quand la jeune femme lui explique comment elle s'est retrouvée dans cette fâcheuse posture. "Enfin non, c'est très con, mais ça arrive." plaisante t-elle ensuite. Il est pourtant vrai que sur ce genre de terrain en pente bourré de cailloux et pierres en tout genre, il vaut mieux, en général, regarder où l'on met les pieds, mais elle n'est pas là pour lui faire la morale. Surtout que là, la jeune femme semble réaliser qu'elle a fait une erreur en détachant ses lacets. Ce n'était visiblement pas la solution. "Ok. Tu vas faire ça comment ?" demande t-elle. Elle n'a aucune idée de comment stabiliser une cheville, ou du moins, pas en pleine nature sans aucun matériel de premiers secours. Itziar aide donc la jeune australienne à aller jusqu'au rocher. C'est compliqué, mais finalement pas autant que ce qu'elle aurait pu le penser, elles ont réussi à trouver un certain rythme en descendant ces quelques mètres. "Serré comment ? Je veux pas te faire mal moi." Dit elle tout en faisant non de la tête. Elle veut bien l'aider, mais elle ne veut pas non plus empirer les choses malgré elle. La jeune femme enlève son tee-shirt, elle a apparemment une idée précise de ce qu'elle veut faire avec et Itziar en profite pour mater un peu, sans la moindre gêne. Après tout, quand on se déshabille devant elle, elle profite du spectacle, surtout quand il est agréable à voir. Peu importe que la jeune femme soit en couple ou pas, regarder n'a jamais tué personne. "Je commence peut-être par re-lacer ta chaussure non ?" demande t-elle, s'accroupissant pour attraper les lacets. "J'vais serrer, respire." dit elle avant de joindre le geste à la parole. Elle fait ça aussi vite que possible pour que la douleur la plus vive passe rapidement. "Maintenant ton tee-shirt ? On l'attache comment ?" Oué, car à ce stade, elle n'avait pas encore compris à qui il allait bien pouvoir servir. |
| | | | (#)Ven 12 Oct 2018 - 1:13 | |
| Je suis fan de son prénom et de la supposée signification qu'il y a derrière. C'est poétique. Et ça lui va bien. Bon, je préfère le prénom de toutes les filles que je connaisse au mien mais ça c'est une autre histoire.Je déteste mon prénom et encore plus parce que c'est mon père qui me l'a donné. Cet abruti sans nom. Enfin, je tente de ne pas penser à tout ça, de ne pas penser au négatif dans ma vie sinon cette descente sera encore plus douloureuse et je ne suis pas prête pour ça. La douleur physique est une chose mais la douleur psychologique est encore pire. " Désolée " Que je souffle en faisant une petite mine. La pauvre, elle va me détester à vie si je comprends bien ce qu'elle me dit. Tout va bien se passe, on y croit. On va y arriver et demain, on ira tellement bien qu'on voudra recommencer. Ou pas. " Tu fais quoi, sans être indiscrète ? " Histoire de savoir où je pourrais la retrouver plus tard pour la remercier. Si tentée qu'on en sort indemne et en un seul morceau. Ça me parait impossible tellement je souffre à chaque secousse. Une chose est sure, je vais pouvoir prévenir l'hôpital qu'il faut qu'ils me remplacent. J'aimerais tellement le faire déjà maintenant mais je n'ai plus de cellulaire et nous n'avons pas de réseaux. Et puis, de toute façon, quand ils vont me voir passer les urgences, ils vont bien se rendre compte que je ne peux rien faire. Je ris légèrement quand elle me dit que je vais retrouver ma cheville une fois en bas. Au moins on va passer un bon moment si on déconne autant toutes les deux. Tout est plus agréable en souriant. Bien que je cherche ce qui est agréable là dedans, on ne va pas se voiler la face. " Tu vas voir si c'est très con ! " Que je ronchonne en souriant légèrement à la jolie blonde. " Ça m'apprendra… J'ai voulu me la jouer grande mélancolique et voilà le signe que le bon Dieu m'envoie : Wendy, arrête de rêver de ce garçon !! " J'hausse les épaules, me moquant de moi même. J'aimerais bien arrêter de rêver de Kane mais… il m'hypnotise. Dès qu'il sourit, pose son regard sur moi ou bouge les cheveux, on ne me voit plus. Je suis amoureuse. Je crois que c'est ça. Et ça me fait peur. J'ai jamais été amoureuse d'un garçon. C'est une grande première et je n'aime pas les "grandes premières". C'est bien la routine des fois. Très bien même ! Et ça ne fait clairement pas partie de ma routine de me déshabiller devant des inconnues - ou même devant n'importe qui pour tout dire - mais la je n'ai pas le choix. " Pas trop parce que maintenant ma cheville et le haut de mon pied ont gonflé… Si on coupe la circulation, on est mort " Enfin, surtout mon pied qui sera mort. Je sais ça fait flipper mais quand je capte son regard sur mon corps, un léger sourire se dessine, mes joues rougissants. C'est agréable. Mais quand elle sert, je grimace " Non non, en fait c'est une mauvaise idée ça " Que je chigne en essuyant une larme coulant le long de mon visage. " On va les enlever en fait parce que j'ai l'impression d'avoir un coeur dans le pied là, c'est horrible " Et je me penche à toute allure pour ôter les lacets qu'elle n'a pourtant pas serré tant que ça. Mais moi j'ai fait l'erreur de les ouvrir. La risée du boulot, voilà ce que je vais être. " Il faut laisser la chaussure en place. Je vais mettre le pied dans le bras de mon t-shirt et il faut que l'endroit où il y a mon aisselle soit au niveau de ma cheville " Que je souffle en me penchant un peu en avant, pour y passer mon pied, avec difficulté. Heureusement qu'elle est là pour m'aider, moi je vous le dis. C'est pas très agréable mais je n'ai pas d'autres idées. " Faut faire un noeud coulé au milieu du lacet " Que je souffle en tentant de réfléchir comme faire au mieux. Je la laisse faire et glisse mon index dans le trou du noeud. Je pose le lacet sur la partie basse de mon mollet, du côté droit et lui explique la suite. " Alors, tu vas faire un noeud à l'opposé de là où il y a le noeud, autour de mon mollet " Je la regarde et grimace un peu quand elle sert. Mais c'est bien, ça ne devrait pas trop bouger comme ça. " Moi je prends un bout du lacet que je passe dans le noeud et toi tu passes sous mon pied et rejoins mon lacet de l'autre côté " J'espère que c'est bien clair et je lui montre le chemin. Les deux lacets se retrouvent au niveau de la malléole et je les ferme ensemble. " Quand ils vont me voir arriver avec ça au boulot ils vont se foutre de ma gueule… " Que je lance en riant. " J'ai la classe tu trouves pas ? " Que je lui demande en haussant les sourcils à plusieurs reprises. J'ai l'air d'une belle idiote surtout. " T'es prête pour repartir ? " Que je demande en la laissant se redresser avant de faire de même. On peut le faire. Easy peasy.
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| | | | (#)Lun 15 Oct 2018 - 21:43 | |
| La jeune femme s'excuse, Itziar a un peu de mal à savoir pourquoi. Sûrement parce qu'elle lui a dit qu'elle allait déguster au travail. Ce n'était pas pour la faire culpabiliser qu'elle avait dit ça. Après tout, elle n'y pouvait rien si elle était tombée et s'était fait mal. C'était de la malchance. De la malchance pure et simple. "T'as pas à être désolée, je m'en remettrai." Elle n'allait pas souffrir le martyr non plus, en plus. C'était quand même la jeune femme qui était blessée et qui allait avoir bien plus mal qu'elle pendant les prochains jours. "J'bosses dans un bar donc bon j'aurai juste un peu plus mal au dos que d'habitude, rien de grave." Rien de grave et elle s'en remettrait sans aucun problème. Elle rigole quand la jeune femme ronchonne face à sa remarque quant à la rêverie qui lui a visiblement valu une belle chute. Elle n'a même pas hésité avant de balancer que la façon dont c'était arrivé était un peu conne. Elle n'était pas forcément réputée pour un avoir un filtre de toute façon quand il s'agissait de dire ce qu'elle avait en tête. "Le bon Dieu a voulu te faire redescendre sur terre, de façon un peu trop violente je crois." Ajoute t-elle en plaisantant. Itziar s'affaire à l'aider avec sa chaussure. Elle ne sait pas trop ce qu'elle est censée faire ni comment. Serrer fort pour stabiliser le pied ? Laisser lâche pour que ça ne fasse pas mal ? Ce n'est pas le genre de truc qu'on apprend dans la vie de tous les jours. Surtout que dans la vie de tous les jours, on se dit qu'on aura de quoi contacter les pompiers quasiment n'importe où et on n'imagine pas qu'on va trouver une nana blessée quand on décide d'aller faire un peu de sport. Donc clairement, elle n'est pas préparée à ça et à la grimace qui se dessine instantanément sur le visage de la jeune femme quand elle serre les lacets. Elle se dit que ça, ce n'était peut-être pas ce qu'elle aurait dû faire. "Désolée." s'excuse t-elle. Elle aurait sans doute dû attendre les explications avant de serrer ou alors, elle aurait pu y aller progressivement. Elle s'était juste dit qu'en le faisant à la manière d'un pansement qu'on arrache, ça lui ferait sûrement moins mal, mais elle s'était trompée. "C'pas mon domaine comme tu peux voir." C'était sans doute inutile à préciser, mais au moins, comme ça, elle était prévenue. La jeune femme lui explique ensuite ce qu'elle veut faire avec son tee-shirt. Elle a l'air d'avoir une bonne idée de ce à quoi ça doit ressembler. Pour Itziar, ça ressemble plus à du charabia qu'autre chose et elle fronce légèrement les sourcils. "J'suis pas sûre de comprendre, mais vas y, j'vais t'aider." C'était plus simple qu'elle aide la jeune femme à passer son pied dans la manche, c'était peut-être aussi moins douloureux pour Wendy d'avoir quelqu'un pour soutenir ses gestes, écoutant ensuite attentivement les prochaines indications. "Je serre fort cette fois ? Ou pas trop, mais suffisamment pour que ça tienne ?" Elle ne voulait pas se tromper cette fois. Elle devait avoir déjà bien assez mal. Elle serre en observant une quelconque réaction de douleur sur le visage de la jeune femme et s'arrête quand elle voit une grimace. "C'est bon comme ça ?" demande t-elle histoire de savoir si la jeune femme veut qu'elle serre un peu plus ou si c'était suffisant, au moins pour descendre jusqu'en bas. Elles font ensuite un autre noeud qui visiblement stabilise la cheville de la jeune femme, ou du moins tente de la stabiliser. Ce n'est pas du grand art, mais c'est toujours mieux que rien. "Attend !" lance t-elle ensuite interpellée par ce que vient de dire la jeune femme. "Tu travailles à l'hôpital ?" Ca expliquerait sans doute pourquoi elle savait quoi faire avec son tee-shirt sans causer plus de dégâts à sa cheville et ça expliquait aussi le fait qu'elle savait qu'il ne fallait pas trop serrer. "La classe, je sais pas trop." Dit elle en riant. "Mais tu devrais peut-être pouvoir lancer une nouvelle mode. C'est sûrement un terrain à explorer." Accessoire de mode ou nouveau moyen de réparer une potentielle entorse ? A voir, mais tout de même. "J'suis prête oui." lui lance t-elle en se redressant, venant ensuite l'aider à se relever, avant de retrouver la position qu'elles avaient adoptée pour descendre ces quelques mètres. "Bon allé, normalement on est parées pour aller jusqu'en bas là non ?" demande t-elle avant de commencer à descendre. Faisant attention aux cailloux, histoire de ne pas tomber. Ce serait quand même le comble de se blesser elle aussi. "Bon sinon alors, ton copain, c'est récent avec lui ? Pour que t'en rêve au point de te péter le pied ?" demande t-elle sans aucune gêne. Après tout, autant apprendre à se connaitre et quitte à le faire, autant commencer par les sujets croustillants. |
| | | | (#)Lun 29 Oct 2018 - 14:31 | |
| Itziar bossait donc dans un bar. Il fallait que je découvre lequel pour venir la voir un jour et la remercier comme il se doit. Parce que là, à part être désolée de l'embêter avec mes idioties et lui promettre d'être la moins lourde possible, je ne pouvais pas faire grand chose. J'allais devoir me racheter, c'est comme ça que ma mère m'avait élevé, c'est tout. Enfin, il y avait d'autres chats à fouetter pour le coup et blâmer le Bon Dieu était la solution de facilité. Non, ce n'est pas de ma faute, je plaide non coupable ! " C'est pour me punir de toutes ces années à avoir péché je crois " Que je souffle en riant doucement. C'était complètement ridicule mais je préférais amplement déconner de la sorte que de m'apitoyer sur mon sort. De toute façon, il fallait que je me rende à l'évidence : ce qui est fait est fait, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience. On allait bientôt être en bas et je serais prise en charge par des médecins dignes de ce nom. Je me demandais qui était de jour aux urgences, si on m'emmenait là où je bossais bien entendu. Aucune idée de quel district dépendait ce coin de la ville. Je n'étais là que depuis quelques mois seulement, mon internat touchait bientôt à sa fin et j'allais surement devoir changer d'hôpital, à mon grand regret. Mon esprit divaguait de partout mais quand les lacets se refermaient sur mon pied bien gonflé, je grimaçais et riais à la réflexion d'Itziar. " T'inquiète pas… si on me colle derrière un bar, je risque d'empoisonner tout le monde " Je ne connaissais que le nom des cocktails les plus connus mais ça s'arrête là. Chacun son métier, sa passion et je ne pouvais pas lui tenir rigueur de tout ça. Elle fait de son mieux et c'est plus que louable. Elle n'a pas peur d'aider, de serrer et c'est une qualité que peu de personnes ont. " N'empêche que là j'aurais grave besoin d'un shot de Tequila pour faire passer toute la douleur " L'alcool ça anesthésie les plaies, c'est bien connu. Et ça atténue la douleur. Parce qu'on y pense plus, tout simplement. " Nickel, un tout petit peu plus " Que je lui souffle quand elle me demande si c'est bon. On y est presque et on va pouvoir repartir bientôt. Je lance un coup d'oeil sur ma jambe et ça m'arrache un sourire. J'ai vraiment l'air de robocop et je fais pitié comme jamais. Je voyais déjà mes collègues se moquer de moi et me demander si j'avais enlever mon T-shirt juste pour draguer la jolie blonde. Après tout, rares sont ceux qui savent que je suis en couple avec Kane par contre, ils connaissent tous ma tendance à aimer les femmes, ça y a pas à dire. En tout cas, avec cette ingéniosité digne de ce nom, je devrais ouvrir une chaîne youtube et montrer qu'on peut s'aider de tout et n'importe quoi pour soulager une douleur qui arrive un peu "au mauvais moment". Il y avait des chaînes youtubes pour tout et rien alors pourquoi pas sur ce point de vue ? Surement pour des questions juridiques. C'est sur que niveau maquillage, on est pas sur la même responsabilité. Je me redressais et acquiesçais à la question d'Itziar. " Oui je suis infirmière aux urgences… Mais pas praticienne, comme tu peux le voir " Soufflais-je doucement. Je sais me débrouiller, je connais les bases pour soulager mais les soins, c'est pas mon domaine. Ça aurait pu mais je n'avais pas eu la moyenne suffisante à l'époque et le contact me manquait bien trop en tant que future chir. Il n'y a que dans les séries américaines où les docteurs prennent leur temps avec chaque patient. En réalité, ils n'ont pas le temps de passer quarante minutes dans une chambre avec un patient. Et c'est ça qui m'avait fait revoir mon évolution au sein du domaine médical. Et avec les conseils d'Itziar, j'allais peut-être bientôt me réorienter dans la mode médical. " Je vais allez voir chez Aussie Desposal, je suis sûre qu'ils vont adorer ce T-shirt, soutien cheville ! " Que je lançais en rigolant doucement, ne sentant pas ma cheville bouger et me faire mal comme un peu plus tôt. J'espérais que descendre serait facile et me permettrait de faire plus ample connaissance avec la blonde. Et alors qu'on commençait à descendre, elle me posa quelques questions. J'aurais pu m'offusquer mais ce n'était pas mon genre. Les secousses se font moins sentir et dieu merci parce que je n'aurais pas survécu autrement. " Ouai c'est compliqué… On est pas en couple depuis super longtemps et il est parti tout le mois en road trip en Angleterre pour des concerts et tout. Pour commencer une relation, c'est pas le mieux mais bon " Surtout une relation hétérosexuelle, chose dont je n'avais pas l'habitude. Je sais bien que chaque relation est unique mais bon. Je me mettais énormément de pression toute seule, comme une grande. Une grande idiote si vous voulez tout savoir. " Avec le décalage horaire et tout, c'est pas facile de communiquer et ça me fait grave chier. Et je vais encore plus avoir le temps d'y penser maintenant youhouuuuh " Sauf si Itziar devient ma nouvelle super copine et que je passe mes journées dans son bar à discuter de tout et de rien. On y croit. Ou pas. " T'as le droit de te moquer de moi. Je me foutais de la gueule de toutes mes potes qui étaient gaga de leurs mecs mais je suis pas mieux. C'est l'effet Kane, c'est tout " Et oui, une fois encore, je tentais de me décharger de tout ça. C'est bien d'accuser les autres, c'est plus facile.
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| | | | (#)Mer 31 Oct 2018 - 23:22 | |
| Itziar ne peut s'empêcher de rire quand Wendy lui dit que c'est le bon Dieu qui la punie pour ses pêchers. Elle n'est pas plus croyante que ça et donc pour elle, cette situation n'est que le fruit de la malchance, ou du karma qui n'était pas de son côté aujourd'hui, pourtant il était évident que pour certains, cela aurait pu être l'oeuvre de Dieu, cherchant à punir la jeune femme. "t'as pas l'air d'une pécheresse pourtant, enfin, pas plus que quelqu'un d'autre." Dit elle en plaisantant. La jeune femme n'avait pas l'air d'une tueuse en série ou de quelque chose dans le genre, la punition semblait donc un peu démesurée pour des quelconques pêchers qu'elle avait pu commettre ces dernières années. Pour l'heure, elle faisait de son mieux, elle tentait de suivre les indications que lui donnait la jeune femme. Elle tâtonnait plus qu'autre chose et ses gestes n'étaient absolument pas assurés. Heureusement pour elle, on ne lui demandait pas beaucoup plus que de faire des noeuds. Ca, c'était tout de même dans ses cordes, même s'il ne fallait pas non plus lui demander des noeuds du type noeud marin hyper sophistiqué. "Dis toi qu'au tout début, j'avais la main un peu trop lourde, genre vraiment trop lourde en servant les verres, que mon boss a dû me dire d'y aller doucement." Lui dit elle en riant. Tenir un bar n'avait pas forcément été son domaine dès le début. Les cocktails et tout ce qui allait avec, avant de bosser au bar, elle se contentait de les déguster. Il avait fallu apprendre et elle avait bien dû se rendre à l'évidence que tenir un bar n'était pas de tout repos, qu'il fallait respecter les doses au risque de complètement râter la boisson. Personne ne veut un cocktail qui pue l'alcool à trois mètres et qui est donc par la même occasion, complètement imbuvable. A l'inverse, personne ne veut un cocktail alcoolisé avec seulement trois gouttes d'alcool à l'intérieur. Il faut doser et tout cela, ça s'apprend. D'ailleurs, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre du métier, en un an et demi elle se débrouillait bien, mais elle pouvait sûrement s'améliorer encore. "Malheureusement j'ai beau bosser dans un bar, j'ai pas de téquila sur moi, sinon crois moi que je t'en aurais donné avec grand plaisir." Lui dit elle en riant. Elle était à la base sortie pour prendre l'air et faire un peu de sport, elle n'avait donc pas emmené avec elle une flasque remplie d'alcool. D'ailleurs, elle n'avait même pas pensé à emmener une bouteille d'eau. La jeune espagnole serre un peu plus fort suivant une fois de plus les indications de Wendy. Ce qui ressemble à une attelle de fortune est plutôt drôle à voir et Itziar ne peut empêcher le petit sourire en coin de se dessiner sur les lèvres quand elle a une vue un peu plus globale de la scène. L'essentiel ce n'est pas que ce soit beau ou esthétique, mais bien que ça tienne la jambe de la jeune femme jusqu'à ce qu'elles arrivent en bas, c'est vraiment le plus important. Dans le même temps, la jeune blonde lui apprend qu'elle est effectivement infirmière, mais pas praticienne. Itziar ne connait pas la différence, mais se dit qu'elle se débrouille plutôt bien et qu'elle a de l'imagination quand il s'agit de trouver des alternatives et faire avec les moyens du bord. "Tu devrais peut-être déposer un brevet, avant que quelqu'un te pique cette idée et se fasse des millions grâce à toi." Dit elle en plaisantant. C'est vraiment du système D leur histoire, mais c'est clairement un truc qu'Itziar aurait pu voir dans une série médicale quelconque où il y a toujours un médecin pour sauver la vie de quelqu'un avec un objet du quotidien. Non, franchement, il y avait sûrement un filon à suivre sur ce point-là si ce bidouille tenait jusqu'en bas et surtout lui permettait de ne pas avoir trop mal sur le chemin. Alors qu'elles sont en train d'avancer sur le chemin menant jusqu'en bas, Itziar ne se gêne pas pour questionner la jeune australienne sur son copain. Après tout, pour qu'il lui fasse perdre la tête au point de se tordre la cheville comme ça, il doit vraiment y avoir matière à raconter à son sujet. Les questions ne semblent pas forcément déranger la jeune femme qui y répond volontiers. Elle lui explique que le jeune homme est parti en Europe pour des concerts et que c'est un peu dur pour elle, considérant le fait que la relation est plutôt récente. "Je vois." Dit elle avant d'ajouter "tu pouvais pas aller avec lui ? Ou alors tu voulais peut-être pas t'imposer comme c'est assez nouveau entre vous ?" Oui, il y avait sûrement plein de raisons pour lesquelles la jeune femme n'était pas allée en Angleterre faire ce road trip avec son mec et ça ne regardait probablement pas Itziar, mais ça, elle s'en fichait bien. "Tu vas pouvoir le bombarder de messages et j'suis sûre qu'il va être deg' de pas être là pour prendre soin de toi." continue t-elle. Est-ce qu'elle lui donnait des idées pour faire culpabiliser son copain de s'absenter si longtemps ? Non pas du tout, ce n'était pas son genre. Wendy donne à Itziar l'autorisation de se moquer, ce qui fait rire la jeune espagnole. "J'me moque pas du tout ... Tu m'fais juste penser à une jeune ado face à son premier petit copain." Dit elle ne parvenant pas à garder son sérieux. Ce n'était pas méchant, même si à l'avenir, elle devrait sans doute garder ce genre de vannes pour les gens qu'elle connait un peu mieux. Il fallait espérer que Wendy ne le prenne pas mal. "Non en vrai t'as le droit, c'est récent, il est pas là et en plus j'suis célibataire donc j'peux pas te juger." ajoute t-elle ensuite avec un peu plus de sérieux. Il n'y avait aucun mal à être gaga de son mec, après tout cela voulait dire que la gars en question la rendait heureuse et donc ce n'était que positif. |
| | | | (#)Jeu 1 Nov 2018 - 19:33 | |
| Je souris légèrement et hausse les épaules. " Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture " Et je ne peux m'empêcher de rire légèrement quand je disais ça. Ça me correspondait bien comme petit dicton quand même. J'avais l'air d'une gentille petite fille mais je n'étais pas forcément un agneau non plus. Pas un monstre non plus. Tout est dans la mesure, bien entendu. Et quand j'entends qu'elle avait la main un peu lourde à ses débuts, je ne pus m'empêcher de sourire. Ce n'est pas facile de doser les cocktails et tout ce qui va avec. J'ai déjà du mal à déterminer - à vu d'oeil - le poids des aliments alors là, n'en parlons même pas. Tout le monde serait bourré à longueur de journée avec moi. Oh non, pas ça… Parce que c'était les pires patients qu'on recevait à l'hôpital. Ceux qui puent à cent mètres et qui vomissent sur les draps - ou pire - sur moi. Parce que oui, c'est arrivé. Et plus d'une fois en presque un an de stage. " Dommage, ça aurait été une bonne de courage " Que je lance en haussant les épaules. C'était plus pour rigoler que je disais ça qu'autre chose. Mes collègues me tueraient sur place d'avoir bu de l'alcool avec une blessure. Parce que, mélangé aux médicaments et anti-douleurs, c'était un cocktail explosif que je ne voulais pas tester et qu'ils ne m'administreraient pas de toute façon. Souffre et ta gueule, bien fait. Voilà ce qu'ils se seraient tous empressés de me balancer. En tout cas, j'étais peut-être dans une situation bien merdique mais la compagnie n'était pas désagréable. Le courant passait pas mal avec Itziar et j'étais bien contente que ce soit le cas. Rien de pire que de passer du temps avec quelqu'un avec qui ça ne fonctionne pas du tout. " T'es la seule à savoir le faire alors si demain on me dit que l'idée a déjà été déposée, je saurais te retrouver, fais gaffe " Je tente de lui lancer un regard de feu, du genre "fais gaffe à toi ma petite" mais au lieu de ça, un large sourire barre mon visage. Je suis incapable de garder mon calme et mon sérieux trop longtemps, surtout dans ce genre de situations. Autant le prendre à la rigolade parce que je sais d'avance que la réalité va me frapper en pleine face une fois en bas. On aborde le sujet de ma chute et je ne me fais pas trop prier sur les détails. Il faut dire que je suis complètement perdue avec tout ça et que j'ai besoin d'avis, de nombreux avis pour voir si je ne deviens pas folle. " Il est parti avec une copine à lui et je suis en stage de fin d'études donc prendre un mois entier c'était galère " Et il y a l'état de santé de ma mère qui se dégrade à vue d'oeil. Bref, j'avais autant de raisons de rester ici - si ce n'est plus - que de filer. Et puis, il ne m'avait pas demander de venir non plus, ce que je pouvais comprendre. C'était son échappatoire, en quelque sorte. Sautillant doucement, j'écoutais Itziar et souriais doucement. Oui, j'allais surement jouer la grande éclopée à l'agonie juste pour avoir droit à un petit moment de discussion plus poussé que les quelques textos qu'on s'échangeait depuis son départ. Une vraie discussion, un moment de partage comme je les aime. Et quand elle me dit que je lui fais penser à une jeune ado face à son premier copain, je rougis doucement. Si elle savait qu'elle tape pile droit dans le mile ! Mais si je suis plutôt franche en temps normal, je ne dis rien là dessus. " Ah ouai, t'es du genre gaga de ton copain quand t'en as un ? C'est donc normal… Mais c'est qu'une étape hein ? Non parce que j'ai peut-être deux jambes mais si je pouvais éviter de finir alitée, ça serait cool " De toute façon, j'allais être limitée dans mes mouvements là et ça allait être vraiment chiant, je n'étais pas folle. " Bon et dis moi voir.. Tu bosses où alors que je vienne goûter tes cocktails super bien dosés " Que je souffle avec un petit sourire sur les lèvres. Et puis, elle était un peu ma sauveuse alors il fallait que je la présente à Kane à un moment ou à un autre. C'est bien ce que font les couples non ? |
| | | | (#)Sam 3 Nov 2018 - 22:48 | |
| Il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Effectivement, Wendy marque un point pour le coup. Même si Itziar a quand même du mal à l'imaginer comme une nana qui passe sa vie à commettre des pêchers. Elle n'a rien de la mauvaise fréquentation de ce qu'elle peut en voir. Alors oui, elle ne la connait pas et si ça se trouve avant de venir ici et de se casser la figure en beauté, la jeune femme étais allée braquer une supérette. Elle n'avait aucun moyen de le savoir. Cependant, la remarque de la jeune femme la fit rire. "C'est vrai." Lui répond-elle. Devait elle se méfier ? Probablement pas. Même si Wendy était la pire des tueuses en série, elle était pour le moment en bien mauvaise posture et il ne suffirait à Itziar que de taper un sprint et de la laisser là pour se débrouiller seule. Elle pouvait donc continuer son opération de sauvetage sans trop s'inquiéter. La jeune espagnole avait clairement un avantage sur la jeune femme sur le moment. Elle lui offre ensuite une moue désolée quand elle doit se rendre à l'évidence qu'il n'y aura pas de téquila pour descendre jusqu'en bas. Le courage, il va falloir le trouver ailleurs. Elle s'est cassée la gueule car elle pensait à son copain, peut-être que penser à lui en descendant jusqu'en bas ce serait un bon moyen de rendre la chose un peu moins désagréable, rendre la douleur un peu plus supportable ou autre. Itziar rit de plus belle quand la jeune femme lui dit que si le brevet se trouve déjà déposé avant qu'elle ne le fasse, elle saura de qui cela provient. Effectivement, Itziar aussi avait vu comment la jeune femme avait arrangé son truc. Elle n'était cependant pas sûre de pouvoir reproduire à l'identique. Elle, elle s'était simplement contentée de faire des noeuds en suivant les instructions de Wendy. Ca allait être plutôt compliqué de déposer un brevet dans ces conditions. Elle passerait très certainement pour un imposteur. "T'inquiètes, il y a vraiment aucun risque, une fois en bas j'te garantis que j'aurai déjà oublié comment t'as bidouillé le truc." Lui répond-elle en plaisantant même si elle est entièrement sérieuse dans ce qu'elle dit. Elle n'est pas très branchée travaux manuels alors se souvenir de ce qu'il fallait faire pour créer une pseudo attelle avec un tee-shirt, c'était un peu trop lui demander. Si on lui montrait plusieurs fois, ça finirait forcément par rentrer, mais là, comme ça, non il n'y avait pas moyen qu'elle lui vole l'idée. Elle n'était pas assez calée sur le sujet. Une fois en chemin, Itziar n'a absolument aucune gêne à lui poser des questions sur son mec. Elle va même jusqu'à la taquiner parce qu'elle trouve que le courant passe bien et qu'elle se dit que la jeune femme ne se vexera probablement pas. "Ah oui effectivement ça s'avérait un peu compliqué." répond-elle quand Wendy lui apprend qu'il est parti avec une de ses amies et qu'elle, elle est coincée à Brisbane avec son stage de fin d'études. "Vous allez pouvoir mieux vous retrouver comme ça." ajoute t-elle ensuite. En soi, il faut voir le bon côté des choses, ce n'est que partie remise. Ce n'est peut-être pas facile d'être loin de lui pendant qu'il s'amuse de l'autre côté de la planète, mais les retrouvailles n'en seront que plus belles. Itziar était quasiment sûre que c'était une théorie scientifiquement prouvée. Ca la fait sourire quand Wendy lui demande si elle est du genre gaga elle "Honnêtement, j'sais pas. J'imagine que oui, mais que je m'en rends pas forcément compte." L'amour rend aveugle c'est ce qu'on dit. Quand elle repense à sa dernière histoire, il y avait bien un moment au début où elle était raide dingue du type, maintenant avec du recul, elle se disait que pourtant, il n'avait rien du prince charmant et elle se demandait ce qu'elle avait pu lui trouver à l'époque. "Mais ça passe. Enfin dans une certaine mesure, j'pense que tu pourras épargner ta deuxième jambe. Surtout que j'suis sûre que maintenant tu vas faire plus attention." Finit elle en plaisantant. Maintenant qu'elle était tombée une fois, elle allait certainement être un peu plus vigilante dans ses rêveries et faire attention où elle mettait les pieds. Du moins, il fallait l'espérer, sinon elle finirait inévitablement estropiée. "J'bosse dans un petit bar, juste en face du Canvas à Fortitude Valley. Ca paye pas de mine de l'extérieur, mais c'est vraiment sympa et j'dis pas ça juste parce que j'y bosse." répond-elle en plaisantant. Le bar dans lequel elle bossait avait beau avoir un nom, pour elle ça restait toujours le bar en face du Canvas parce que le Canvas est un peu comme une institution dans le quartier et qu'il était donc bien plus facile à situer que son petit bar. "T'as un cocktail préféré ? Ou tu bois un peu tout ?" Lui demande t-elle curieuse de savoir quel était son truc à elle. "J'me ferai un plaisir de t'offrir un verre si tu passes, mais seulement quand tu seras remise sur pieds." Dit elle avec un clin d'oeil. Bah oui, ses cocktails étant corsés, il était préférable de les consommer quand on était capable de tenir sur ses deux jambes de façon stable, histoire de ne pas finir estropié une fois de plus. Elle prenait soin de ses clients tout de même. |
| | | | (#)Sam 17 Nov 2018 - 17:48 | |
| Pas d'alcool pour anesthésier le tout ? C'est bien dommage. Parce que là j'ai très envie de la plus grosse des boissons du monde. J'ai envie d'oublier que je ne suis qu'une pauvre idiote qui ne peut pas mettre un pied devant l'autre. Je me fatigue toute seule mais c'est ainsi. Il vaut mieux parler d'autres choses et cette idée de brevet tombe à pic. Je souris légèrement. Je n'ai aucune concurrence ! Youpi. Ce serait quand même con de devoir me battre avec elle pour quelque chose du type. Enfin, pour tout dire, je ne compte pas contacter qui que ce soit pour cette idée complètement ridicule. J'espère bien que personne n'en aura besoin, jamais. Et j'ai toujours trouvé ça bien creepy d'acheter quelque chose, juste au cas où. À mes yeux, ça revient à dire au karma "hey coucou, je suis prête, vas-y balance tout". Non, non. J'ai pas franchement besoin de ça pour finir dans des situations improbables, la preuve en est. " Bon ça va alors, je suis saine et sauve ! Ouf ! " Que je surjoue en souriant légèrement. " Enfin tu es saine et sauve " Que je lance en déconnant quelque peu. Ça m'amuse de surjouer alors que je n'en ferais rien de ce truc. Je connais l'anatomie et j'ai juste essayé de faire un garot de fortune. Ça va bien rigoler quand l'ambulance va arriver. Je me demande s'il n'y a pas de réseau là mais on voit encore trop bien la ville… Heureusement qu'Itziar est de bonne compagnie. En tout cas, j'espère qu'elle a raison et que ça ne sera que mieux de se retrouver. Mais ça ne change rien au fait qu'il me manque terriblement. J'espère que son planning ne va pas changer pour qu'on profite un peu de ce temps ensemble, n'imaginant pas tout ce qui va me tomber sur la gueule en un claquement de doigts. " L'amour rend aveugle et on ne retrouve la vue qu'une fois que l'histoire est finie " que je souffle en haussant les épaules, regardant bien droit devant moi. C'est ce que ma mère me répétait à chaque fois que je rompais avec une de mes petites amies et que je leur trouvais tous les défauts du monde. Trop possessive, pas assez folle, trop 'maison-boulot-dodo' pour moi. Rien n'allait. Je voulais quelqu'un à mes côtés mais ma liberté aussi. Sortir de temps en temps. Quelqu'un de passionné par son travail. Et j'avais trouvé ça avec Kane. Comme quoi, cet homme est la moitié de mon coeur que j'ai passé de longues années à chercher. Non, ce serait mentir. " Je vais surtout pas avoir le choix… Sinon je vais toquer chez toi. Tu fais un bon boulot " Que je lance en souriant doucement. Elle s'en sort très bien après tout. Mais ce n'est pas une raison pour s'incruster de la sorte chez une inconnue. J'ai l'impression de la connaître un peu pourtant ça ne fait qu'une vingtaine de minutes que l'on est ensemble. Mais maintenant, je sais où elle travaille. " Ah mais oui, effectivement ! Je vais souvent au Canvas mais allez, prochaine soirée entre filles, on viendra te voir. Il faut bien que je présente ma sauveuse à mes amies " Que je lui dis avec un large sourire. À Kane aussi mais, les prochains jours c'est avec mes copines que je vais les passer. Enfin, on en est pas encore là. Je souffle un peu, fais quelques mini pauses dans la descente pour serrer les dents. Je vais avoir un mollet plus musclé que l'autre. " Tout ce qui est à base de rhum ou de tequila " Les yeux rivés sur la pente, je l'attaque avec douceur, laissant glisser doucement mon pied plus qu'autre chose. " J'adore le Mojito, je peux pas le nier. Et la bière. Même si ça fait rôter et pisser comme pas possible. Je suis sûre que tu vas me faire découvrir ma nouvelle boisson préférée " Je lui lance un clin d'oeil, me tournant légèrement et je manque de dévaler la pente. Je m'accroche à ses avant-bras et me redresse doucement. " Tu captes toujours rien ? Parce que je sais pas si on va arriver en bas en vie pour tout dire " Que je lui souffle avec mon plus beau sourire. " J'ai toujours pas du tout envie de me faire héliporter mais je crois pas qu'il fera nuit avant qu'on arrive en bas… " Que je souffle doucement. " J'ai une bonne assurance, c'est le meilleur moyen de s'envoyer en l'air pour pas cher " Que je balance, en éclatant de rire. Après tout, rien ne suit le livre de base de 'nouvelles rencontres'. Vous en connaissez beaucoup des gens qui se rencontrent de la sorte ? Il ne manquerait plus que quelqu'un d'autre débarque. Un homme fort pour me porter sur son dos s'il vous plait. Merci.
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| | | | (#)Dim 25 Nov 2018 - 15:32 | |
| Ca la fait rire quand Wendy lui dit qu'elle est donc saine et sauve. "Merci j'suis rassurée maintenant." Lui dit elle en plaisantant. Ce n'était pas comme si elle craignait quelque chose de la jeune femme. Surtout à ce moment précis. Clairement, si elle voulait elle n'avait qu'à la pousser un peu violemment pour la faire tomber et la laisser se débrouiller toute seule. Cependant, c'était drôle de rentrer dans ce jeu-là. Ca faisait passer le temps et ça rendait la descente bien moins pénible. Elles discutent ensuite du copain de Wendy et des relations amoureuses de manière un peu plus générale. De cette période au début de la relation où l'autre semble si parfait et on se laisse rêver, au point de se casser la figure et se torde méchamment la cheville à Kangaroo Point. L'amour rend aveugle c'est effectivement ce que dit le dicton et Itziar avait pu voir à quel point ça pouvait être vrai à plusieurs reprises. La variante qu'en fait Wendy la fait rire de plus belle. "Heureusement qu'on retrouve la vue qu'après non ?" demande t-elle en riant. "Quand je pense à mes ex maintenant, je me dis que si j'avais pas été aveuglée par l'amour, je me serais sans doute jamais mise avec." Elle se demandait bien souvent ce qu'elle avait pu leur trouver. A l'époque leurs qualités lui semblaient sans doute plus nombreuses que leurs défauts. Maintenant, c'était plutôt l'inverse et c'était sans doute ça qui faisait toute la différence. C'était malheureux dans un sens, mais c'était comme ça. Alors, oué elle se disait qu'il valait mieux ne pas retrouver la vue avant la fin de la relation, car sinon ça provoquerait une fin plutôt anticipée de ladite relation. Elle trouve Wendy plutôt drôle et finalement elle en oublie presque que de soutenir la jeune femme de la sorte lui appuie fortement sur les épaules et le dos. "Peut-être que je devrai me reconvertir alors et me lancer dans une carrière d'infirmière." Répond-elle en plaisantant quand Wendy lui dit qu'elle s'en sort plutôt bien. Elle plaisante cependant, même si sur ce coup-là elle semble ne pas trop mal se débrouiller, le médical, très peu pour elle. Elle serait le genre de fille à tourner de l'oeil à la moindre goutte de sang versée devant ses yeux. Elle ne supportait pas le sang, elle ne supportait pas ce qui pouvait être considéré comme gore ou peu ragoutant. En bref, c'était une fille extrêmement chochotte qui préférait laisser la médecine aux gens ayant le coeur bien accroché. Si elle devait changer de voie, jamais elle ne considèrerait celle-ci, ne serait-ce que l'espace d'une seconde. "Mais oui, abandonnez un peu le Canvas, venez me voir et je me ferai une joie de raconter comment je t'ai sauvé la vie. Promis j'en rajouterai pas trop." Répond-elle. Elle exagère un peu, elle est loin d'avoir sauvé la vie de la jeune femme. Elle était loin d'être en danger de mort, mais c'était plus glorieux de dire ça quand même plutôt que de dire qu'elle l'a simplement aidée à redescendre jusqu'en bas. La jeune australienne répond à sa question concernant ce qu'elle a l'habitude de boire et Itziar se contente d'acquiescer en hochant la tête de haut en bas. "Attends tu me mets la pression là." Lui répond-elle en riant. "Te trouver ta nouvelle boisson préférée c'est pas rien. Bon ok tu me laisses pas mal de possibilités, mais quand même." Ajoute t-elle. Elle ne travaillait au bar que depuis un peu plus d'un an, elle ne prétendait pas tout connaitre concernant les différents cocktails qu'il était possible de servir. Elle en connaissait quelques uns, les plus connus et aussi les spéciaux propres au bar, mais ça s'arrêtait là. Elle prenait donc ça un peu comme un défi dans un sens. La jeune femme n'allait sans doute pas se pointer demain au bar, ça lui laissait tout de même le temps de réfléchir à deux ou trois options qui pourraient à la fois fonctionner et surprendre. Elle rit à la fin de sa phrase. Rire qui se stoppe brutalement quand la jeune femme à côté d'elle manque de glisser et se rattrape à elle in extremis. "Tu veux arriver en bas plus vite ?" lui demande t-elle, n'ayant pas perdu son sens de l'humour, malgré cette légère frayeur. Elle attrape son téléphone dans sa poche afin de vérifier l'état du réseau, elles ont quand même bien descendu depuis tout à l'heure, Itziar à donc espoir que ça passe à cet endroit. "J'ai une barre. J'peux tenter, on sait jamais sur un malentendu ça va rester comme ça le temps d'appeler les secours." Elle comprend totalement que la jeune femme n'ait pas forcément envie de se faire héliporter, c'est flippant comme idée, mais elle est aussi très bien placée pour se rendre compte que leur descente est des plus périlleuses. S'il y a moyen de contacter les secours, c'est très certainement la meilleure chose à faire. La jeune espagnole compose donc le numéro d'urgence , ça semble sonner, Itziar se dit que c'est bon, la galère va s'arrêter ici ... et puis soudain ça se coupe net. Elle retire le téléphone de son oreille pour voir et ne peut que constater que l'unique barre de réseau avait maintenant disparu. "Aaaah fait chier ça capte plus rien." Lance t-elle. Essayant de réfléchir à une autre solution. Elle est à deux doigts de mettre son téléphone en l'air, comme si ça allait l'aider à capter, puis elle a une idée. "Sinon on doit plus être trop trop loin, tu veux que je descende un peu seule, jusqu'à avoir assez de réseau, j'appelle les secours et je remonte ?" Ce n'était pas la meilleure idée, car ça impliquait de laisser la jeune femme seule ici, mais bon, ça se tentait sûrement. |
| | | | (#)Mar 4 Déc 2018 - 18:08 | |
| C'était rassurant de voir que je n'étais pas la seule fille que l'amour pour une personne avait aveuglé. Je n'avais pas à me plaindre de mes ex petites amies, loin de là. Certaines avaient énormément compté - comme Katarina ou Lennon - et d'autres, c'était bien différent. J'avais fini par ne plus supporter Sonya et dès que j'entends son prénom, j'avais envie de tout casser sur mon chemin. Elle avait été insupportable avec moi. Mais j'avais accepté par amour. Elle m'avait piqué un nombre de crise de jalousie indénombrable par rapport à Kane et j'avais toujours pris ça "par dessus la jambe". Après tout, il ne pouvait rien se passer avec le beau blond. IM-PO-SSIBLE. J'étais lesbienne. Et c'était elle que j'aimais. Sombre idiotie quand j'y pense maintenant. " Pas tous quand même " Que je souffle à la blonde. Elle ne pouvait pas regretter toutes ses expériences. Et puis, il y a forcément du bon qui en est ressorti. Pas que du bon mais tout de même. Manque de bol, quand on pense cela, on ne voit presque plus que le négatif. C'est si facile de se souvenir de ce qui ne va pas plutôt que de se souvenir des bons moments. Le cerveau humain, je vous jure… Il est là pour contre balancer le coeur et quand il n'y a plus le coeur et bien… voilà ce que ça donne ! La discussion suit son court et entre deux légers rires, j'en apprends plus sur la jeune femme. " Je suis pas trop difficile t'as vu ça ? Ne me tue pas avec un drôle de mélange sinon faudra me ramasser à nouveau ! " Que je lance avec un large sourire. Elle pourra raconter l'histoire d'aujourd'hui à sa façon mais si ça se répète et qu'elle n'est pas capable de faire le tiers en aide d'aujourd'hui, elle perdra toute crédibilité ! Bien qu'elle n'ait rien à prouver à personne. J'appréciais grandement la compagnie d'Itziar et son sens de l'humour. Alors forcément, quand elle me demandait si j'avais envie d'arriver plus vite en bas - ce qui était le cas mais pas en dégringolant - j'haussais les épaules et souriais doucement. " Non, c'est juste pour voir si t'es aussi belle d'en bas " Je dis ça sur le coup de l'adrénaline. C'est pas de la drague. Juste une vérité. Elle est magnifique et moi qui a la grande facilité à me dénigrer, ça n'aide pas. Je m'assois et acquiesce quand elle fait quelques pas pour appeler les secours. Mais ça ne passe pas. Putain ! Il va falloir repartir à cloche pieds. Et qu'est-ce que c'est fatiguant. C'est usant pour ma jambe et mes abdominaux mais je n'ose pas imaginer pour son dos et ses épaules. " Je crois que c'est la meilleure idée… Il fait encore jour, t'en auras pas pour deux heures… " Parce que je n'avais vraiment pas envie de rester ici. " De toute façon, je sais où tu travailles maintenant " Que je lance en la fusillant du regard avant d'éclater de rire. Bah quoi, non assistance à personne en danger, je pouvais la faire très chier si elle m'abandonnait ici ! " Tu sauras te repérer ? Pour revenir je veux dire " Descendre était surement moins complexe que de remonter. Quoi qu'on est sur le sentier principale. J'arrive pas à croire qu'on ait croisé personne depuis le début. C'est carrément fou. " M'abandonnes pas ok " Que je souffle en battant des cils, comme une enfant un peu. Complètement ridicule mais que voulez-vous, c'est pour faire opérer mon charme de blondinette pleine de poussières et carrément encombrante. |
| | | | | | | | (itziar+wendy) hiking mission : fail |
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