a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
Les derniers éclairs venaient fendre le ciel, suivi d'un grondement bien lointain. Se terminait également une brève pluie diluvienne. Il semblerait que le ciel vienne à s'éclaircir. Bien qu'il y avait encore de nombreux nuages qui coupaient la voie aux rayons de soleil, il semblerait qu'ils soient moins menaçants qu'auparavant, moins gris. Joanne avait toujours une peur bleue des orages, depuis toujours. Durant ce bref épisode d'intempéries, elle s'était bouchée les oreilles, et fermait parfois les yeux, le temps que ça passe. Mais une fois que tout ceci était passé, elle se remettait doucement au travail. Quand elle avait un peu de temps devant elle, elle visitait des sites internet d'antiquaires, toujours à la quête de la moindre opportunité, de la moindre acquisition potentielle. Elle voulait tellement tomber sur une pépite, un tableau d'une valeur considérable. Quelque chose qui méritait de faire partie de la collection du QAGOMA. Et entre midi et deux, elle visitait les antiquaires de la ville, elle se faisait des contacts parmi eux. Des accords tacites et murmurées qui apporteraient à chacun des partis. Par moment, Joanne se sentait un peu aventureuse, comme un chasseur de trésors. En soi, c'était un peu le cas, et cela lui procurait une excitation et une détermination certaine. Une fois qu'elle avait une idée en tête, il lui était bien difficile de s'en défaire. A côté, elle devait organiser une visite de la galerie dont elle avait la charge pour un groupe d'étudiants. Analyses d'oeuvres, explications, les bases de la conservation. Simon lui laissait la liberté d'organiser ces après-midis programmées pour le semestre suivant. Joanne était particulièrement enthousiaste à cette idée. Elle était certaine qu'elle allait adorer partager ses connaissances, interragir avec des personnes aussi passionnées qu'elle. C'était une préparation longue et fastidieuse. Entre deux appels de ses collègues, il y avait Jamie qui l'appelait pour lui prévenir qu'il rentrerait tard. C'était devenu une habitude. Que les fois où il disait qu'il cherchait Daniel à la crèche, il rappelait souvent dans la journée pour dire qu'il ne pouvait finalement pas. Avec les semaines qui défilaient à vive allure, Joanne redoutait parfois qu'il vienne lui dire un jour qu'il doive à nouveau travailler les samedis. Il y avait mis fin pour elle lorsqu'il travaillait chez ABC. Mais il y avait énormément à faire à GQ aussi, les journées étaient très longues pour lui. Et donc, pour elle aussi. Juste le temps de dîner, de parler de leur journée de travail, de s'occuper du petit, pour finalement ne pas se coucher trop tard à cause de l'épuisement et des journées chargées qui les attendaient. Ils se voyaient tous les jours, et pourtant, Jamie lui manquait énormément. Encore plus lorsqu'il était parti en voyage à de nombreuses reprises pour assister aux diverses fashion weeks ayant lieu sur tout le globe. Elle donnerait n'importe quoi pour passer une soirée juste avec lui, avoir à nouveau quelques heures rien que pour eux. Elle avait décidé de quitter le travail un petit peu plus tôt, ayant la subite envie de faire un tour en ville, de se changer un peu les idées. Elle enfila son trenchcoat et éteignit son ordinateur avant de quitter le bureau et de prendre la voiture. Du haut de ses escarpins, la petite blonde faisait bien attention d''éviter les quelques flaques d'eau qui s'étaient formées sur le trottoir, levant parfois les yeux sur les vitrines. Elle comptait initialement chercher des pâtisseries dans une boulangerie qu'elle connaissait depuis plusieurs années et qu'elle adorait. Cepenndant, il y avait une boutique qui lui attira particulièrement l'attention. Derrière ces immenses baies vitrées impeccablement propres, deux mannequins de tissu portaient chacune une robe de mariée. Elle sentit son coeur ne faire qu'un bon. Elle n'avait pas oublié qu'il devait y avoir une cérémonie pour leur mariage. Joanne la voulait à tout prix et Jamie lui avait juré qu'il y en aurait une. Joanne tenait à sa robe, et surtout aux voeux. Ils n'en avaient même pas encore parlé, pas même de loin, tout comme ils n'étaient revenus sur le sujet de la maison depuis des semaines. Ils n'avaient tout simplememt pas le temps d'y penser. Mais de voir cette vitrine, ces deux robes magnifiques, la rendait émotive. Elle soupira néanmoins, n'ayant aucune idée de quand cet événement tant attendu aurait lieu. Il n'y avait même pas de date fixée, pas même la période choisie. Tout dépendait de tout. Le projet de maison, l'envie d'agrandir la famille, la cérémonie. Ils ignoraient certainement lequel devait venir en premier, dans quel ordre il fallait s'exécuter. Il y avait une chose à laquelle Joanne avait déjà pensé. Ils portaient déjà chacun les alliances, mais elle tenait à sceller leur voeu en lui offrant un autre bijou. Elle ne savait absolument pas quoi, mais c'était quelque chose qui, à force d'y penser, finissait par l'obséder. Elle jetait un oeil sur la montre que son mari lui avait offerte. Joanne avait un peu de temps devant elle avant de devoir aller chercher son garçon. Elle continuait alors à rêvasser et à tenter d'imaginer quel type de robe elle voudrait avoir. Totalement dans ses pensées pendant plusieurs minutes, elle sursauta lorsqu'elle entendit la porte de la boutique en question s'ouvrir, laissant sortir une jeune femme brune. Joanne la fixa brièvement. Elle avait l'impression d'être prise sur le fait, et cela la faisait un peu paniquer. Joanne échangea un sourire avec elle brièvement, espérant peut-être se décontracter ainsi. Nerveuse, elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille avant de river à nouveau ses yeux sur l'une des tenues, bien qu'elle savait pertinemment que ce n'était pas ce qu'elle allait porter. Ce n'était pas la robe.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Le pouf sur lequel Evelyn se laissa tomber s’affaissa tellement sous son poids plume, qu’elle faillit en glisser. Et pendant quelques secondes, elle fût bien tentée de se laisser aller, quitte à se retrouver les quatre fers en l’air ; elle n’était plus à ça près. La journée avait été longue, et sa cliente du jour, aussi imbuvable que le thé trop infusé qu’on lui avait apporté après son départ, en guise de réconfort bien mérité. A vrai dire, elle n’aurait pas dit non à une coupe de champagne, mais il fallait savoir se contenter de ce qu’on nous offrait, et puisque l’alcool ne lui seyait pas vraiment, il valait mieux éviter. Le personnel de Brides of Brisbane, la boutique de robes de mariée la plus côté sur Queen Street Mall, avait beau être d’une gentillesse imparable, quoi qu’un peu surjouée, il en avait été moins une plus de quelques fois pour que l’organisatrice de mariage professionnelle et patiente qu’elle était d’ordinaire, ne perde définitivement son sang-froid devant les demandes, plus contradictoires les unes que les autres, de la future mariée dont elle s’était occupée toute la journée ; pas assez moulante, trop serrée, pas assez décolleté, trop échancrée, pas assez évasée, trop bouffante ; tiare ou couronne, voile ou pas, et les chaussures alors, blanches ou écrus ? C’était peut-être l’un de ses moments préférés dans l’élaboration d’un mariage, sa grande passion pour les étoffes et la dentelle la rendant extatique chaque fois qu’elle dépassait le seuil tintinnabulant d’une boutique de robes de mariée, les recherches de la robe idéale s’avéraient être une épreuve de laquelle elle ne ressortait jamais indemne. Aujourd’hui ne serait pas l’exception qui confirme la règle : elle était épuisée, vidée par les dizaines de commentaires rassurants qu’elle avait taché de prononcer à l’encontre de sa cliente, obsédée par le rendue de sa silhouette, pourtant parfaite, à travers les trois miroirs sur pieds stratégiquement placés pour qu’elle puisse s’admirer sous toutes les coutures. C’était le travail d’Evie de rassurer les futures mariées, de les réconforter en leur promettant de les aider du mieux qu’elle le pouvait, pour qu’elles se sentent à l’aise dans leur corps et dans leurs chaussures. Jouant à la marraine la bonne fée quand il s’agissait de les traiter comme les princesses qu’elles étaient toutes déjà à ses yeux, le fait est qu’elle était douée pour ça. Apportant son point de vue sur les choix, parfois douteux, de sa clientèle, elle argumentait sans vergogne pour que le rendu final colle le plus possible à l’image rêvée par les futurs époux, lui accordant une confiance aveugle en faisant appel à ses services. Pour autant, ça ne la dispensait pas d’avoir des envies de meurtres quand, pour la septième fois en une heure, une fiancée trop inquiète lui demandait de la prendre en photo pour qu’elle puisse comparer tous les modèles essayés, les uns après les autres, à son retour à la maison. Ceci dit, les fiancés n’étaient pas en reste, eux non plus. Toujours à se tripoter les manches en se prenant pour la réincarnation de James Bond, engoncés dans un costume trois-pièces trop ambitieux pour leurs carrures de gringalets mal assurés ; c’était souvent exaspérant, parfois drôle, mais aussi tellement grisant de voir l’étincelle illuminer le regard d’un homme ou d’une femme qui se trouvait beau pour la première fois de sa vie. C’était ces petits moments de grâce qu’Evelyn tentait d’apprécier à leur juste valeur, malgré les difficultés et les coups de gueule contenus. Elle se redressa sur son pouf, faisant la paix avec l’idée qu’il fallait qu’elle se lève pour quitter la boutique, lorsqu’elle tourna la tête vers la vitrine, et remarqua la silhouette d’une jeune femme arrêtée devant. Admirant les modèles exposés vers l’extérieur, elle avait le même genre d’étincelle dans le regard que ces clients qui se trouvaient beaux pour la première fois de leur vie, vêtus comme des rois et reines un soir de bal. Il n’en fallut pas davantage pour qu’Evelyn se lève de son pouf, finisse sa tasse de thé froid comme si elle sifflait un shot de tequila, et demande à récupérer son manteau et son sac à main. Ayant soudain recouvré un tant soit peu d’énergie, la théine sans doute, elle sortit de la boutique avec, sur le visage, un sourire en biais qui traduisait l’idée commençant doucement à germer dans son esprit ranimé.
Réajustant le col de son manteau à la coupe patineuse, elle s’approcha de la jeune femme dont le sourire coupable confirma ses soupçons. Si cette petite blonde n’était pas une mariée à en devenir, elle changerait de métier, et ça, sur le champ. Elle glissa l’anse de son sac à son épaule, et s’approcha d’un pas supplémentaire pour se placer juste à ses côtés. Tout en rabattant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle dit, avec toute l’assurance qui faisait d’elle ce qu’elle était ; c’est-à-dire la digne héritière de son père : « Si je peux me permettre, elles ne conviennent pas tout à fait à votre morphologie. » L’éclat de la vitrine lui renvoyait l’image de la jeune femme ; elle ferait des étincelles dans une robe-sirène, les épaules dénudées, la blondeur de ses cheveux, retenus par un peigne orné de pierres, descendant en cascade aux creux de ses omoplates. Evie se risqua à tourna la tête vers elle pour lui sourire. Et sur le ton de la confidence, haussant les sourcils avec, dans le regard qu’elle dirigea vers l’intérieur de la boutique, la malice d’une enfant se préparant à faire une petite bêtise, elle ajouta « Il y en a d’autres à l’intérieur, si le cœur vous en dit. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 11 Aoû 2018 - 4:56, édité 1 fois
a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
Tout un tas de générations avait grandi avec des dessins animés. Emerveillé par un peu de fantaisie, des personnages non réels qui préparaient implicitement les enfants à un monde bien plus dur qu'il n'y paraissait. Des morales finement glissés, parfois mal interprétés, à la conclusion de chaque animation. Comme beaucoup d'autres, Joanne avait grandi avec les Disney. Sa famille disposait d'une sacrée collection. La benjamine fut certainement celle qui les regardait le plus dans la fratrie Prescott. Tous les films de princesse, Fantasia, Mary Poppins – la petite blonde adorant Julie Andrews. Tout ceci avait nourri son imaginationn débordante, étant de nouvelles inspirations pour tout l'univers qu'elle s'était créée dans sa tête. Un monde plein de fantaisies et d'émerveillement, un brin de magie et de mystique. Joanne en avait de très nombreux souvenirs, de cet endroit là, et quelque part, il existait et subsistait encore dans son esprit. Sinon, elle ne rêverait pas d'un mariage féérique, ou elle n'adorerait pas porter des robes plus sublimes les unes que les autres. Elle avait trouvé une robe parfaite pour son mariage avec Hassan et elle devait en trouver une au moins tout aussi belle que la précédente. Un challenge compliqué à relever. Elle ne pouvait pas dire ce qu'elle voulait exactement, mais elle savait ce qu'elle ne voulait pas. Ce qui, en soi, était un très bon début. Elle voulait émerveiller Jamie à son tour, l'époustoufler, lui mettre la larme à l'oeil le jour où il la verrait toute vêtue de blanc, afin de concrétiser leur union avec leurs proches. Malgré sa volonté inébranlable de cette cérémonie, aucune date n'a été fixée. Et pourtant, là voilà en train de rêvasser devant une qui ne lui correspondait absolument pas. D'ailleurs, l'inconnue qui l'avait pris sur le fait avait constaté la même chose. Joanne esquissa un sourire timide. "Je ne comptais pas jeter mon dévolu dessus, de toute manière." lui répondit-elle tout en douceur avec un vague haussement d'épaules. La petite blonde se demandait tout de même d'où elle venait. Il aurait été surprenant qu'une vendeuse de la boutique ne fasse le déplacement jusqu'à l'extérieur pour harponner une nouvelle cliente. Quoi que sa tenue était impeccable. En tout cas, elle semblait beaucoup s'y connaître. "La vitrine me rappelait simplement que j'ai tout un mariage à organiser." Ce qui pouvait porter à confusion était certainement l'alliance qui ornait déjà son annulaire. Un bijou qui ne la quittait jamais. Le signe concret de son union avec Jamie, de cet amour indescriptible, allant vers tous les extrêmes, au milieu d'une relation tumultueuse qui semblait enfin se stabiliser. Joanne avait bien constaté que ce mariage était ce qu'il y avait de plus bénéfique pour leur couple. Jamie et elle avaient une vision si sacrée du mariage qu'ils la respectaient plus que quiconque. Le divorce n'était pas une option. Il y avait déjà des coups durs, des prises de tête. Des raisons qui, parfois, selon la période de leur relation, aurait été suffisant pour une énième rupture. Aucun couple n'est parfait, dit-on. Mais malgré tous ses défauts, Joanne n'y changerait rien. Ils faisaient avec, tentaient de s'améliorer, de river les yeux sur un avenir commun, un désir certain d'avancer main dans la main ensemble. "En passant devant, je me suis juste rappelée que mon mari et moi avons un mariage à organiser." souffla-t-elle alors, bien songeuse. Joanne revenait sur l'une de ses premières interrogations, lorsque la bellel brune avait commencé à lui parler : travaillait-elle ici, ou non ? Après que l'inconnue lui ait suggéré d'entrer dans la boutique pour découvrir d'autre tenues qui lui correspondraient peut-être plus. La petite blonde rit nerveusement. "Vous savez, nous n'avons pas même de date de fixée." lui confessa-t-elle en détachant ses iris bleus de la tenue afin de croiser le regard de son interlocutrice. Ils ignoraient quand ils allaient pouvoir avoir un nouvel enfant, ni quand ils allaient se lancer dans ce projet de maison. Joanne était incapable de dire dans quel ordre il fallait exécuter ces projets. L'un dépendait de l'autre et vice-versa, c'en était devenu un vrai casse-tête. "Alors je doute que vous voudriez vous encombrer d'une personne comme moi. Surtout que je n'ai pas d'idée précise. Je sais ce que je ne veux pas." dit-elle avec un léger rire. Oh non, elle ne voudrait pas l'avoir comme cliente. Mais si on la prenait comme tel, on prenait également Jamie pour client. Et si la petite blonde avait ses propres exigences et envie, Jamie, c'était bien pire. Il allait être infernal, lorsque ça discutera mariage avec les différents vendeurs, c'est pour sûr. Le moindre détail devait être parfait et surtout, devait leur correspondre. "Et ce n'est pas vraiment le genre d'enseigne où il est envisageable de juste faire un tour sans rien acheter à la fin. Je connais." Joanne devait reconnaître que l'idée était particulièrement tentante, tout de même. Certes, on y servait des entremets, du champagne de qualité et des fauteuils particulièrement confortables. Il y avait toute une organisation faite autour de cela, tous les éléments étaient mis subtilement en place pour inciter à l'achat. Bien que Joanne avait secrètement envie d'y voir un peu plus, rien que pour se faire une idée de ce que les nouvelles collections proposaient. Elle avait déjà écumé quelques sites de créateurs, mais il s'avérait qu'elle préférait toucher le tissu avec ses doigts, observer de près la moindre broderie ou perle qui ornait cette tenue d'un jour. La brune avait un éclat tout particulier dans son regard. Le genre qui laissait perplexe. Joanne peinait à décrypter tout ce que ça pouvait signifier, si bien qu'elle fronçait légèrement les sourcils. "Vous travaillez ici ?" finit-elle par demander, afin d'en avoir le coeur net. Si ce n'était pas une vendeuse, c'était une future mariée qui devait aimer se mêler des décisions de mariage des autres. Joanne ne voyait pas vraiment qui elle pouvait être d'autre.
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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Bingo. Evelyn se permit d’élargir son sourire, les yeux rivés sur le reflet de la jeune femme qu’elle apercevait dans la vitrine, se répétant inlassablement qu’il n’y avait pas de hasard, qu’elle avait définitivement bien choisi sa profession : elle savait repérer les futurs mariés à des kilomètres à la ronde, même quand ils se montraient frileux, voire sur la défensive. C’était visiblement le cas de la jeune femme qu’elle venait d’alpaguer, et qui mentionna subtilement son époux, lui indiquant du même coup qu’ils avaient une cérémonie à organiser. Evie marqua une halte mentale, puis se retourna très légèrement sur la gauche, posant un index dubitatif sur le cœur de ses lèvres peintes d’une nuance naturelle, toujours fendues par un sourire rusé. Un renouvellement de vœux, comme c’était intéressant. Dans son cerveau jamais au repos, elle se mit à imaginer l’homme pendu au bras de la belle blonde à qui elle renvoya un petit regard curieux. Il devait être aussi élégant qu’elle l’était – brun, peut-être, le contraste était tentant à établir. Obligé de compenser l’aura de bonté qu’elle percevait dans sa façon de s’adresser à elle, son caractère devait dénoter avec celui de son épouse, qui malgré tous ses efforts, lui donnait l’impression attendrissante d’être douce et inoffensive ; c’était souvent le cas, cette harmonie notoire entre un homme et une femme qui s’aimaient vraiment, comme si Cupidon s’octroyait le droit d’équilibrer les défauts et les qualités de l’autre d’une flèche plantée en plein cœur. Loin d’elle l’idée de verser dans le cynisme, mais à l’époque où l’on organisait des cérémonies pour célébrer son divorce, la rareté de ce genre de procédé, le renouvellement de vœux, lui laissait à penser que le couple qu’elle formait avec sa mystérieuse moitié devait être solide, et ça lui donna l’envie irrépressible d’en savoir davantage pour, pourquoi pas ?, les ajouter à son planning déjà bien chargé. Elle plissa un œil en la regardant plus longtemps. Ils avaient sans doute des enfants, et comme elle était joueuse, elle paria en catimini, arrêtant son pronostic sur un seul et unique enfant pour le moment. Après le rire nerveux de la jeune femme, Evelyn lui répondit sur le ton qu’elle employait pour rassurer ses clients les plus craintifs ; doux et compréhensif, il était enrobé de miel pour mieux faire passer ses suggestions.
« Il n’est jamais trop tard pour fixer une date. C’est toujours l’étape la plus compliquée, ça rend les choses plus concrètes, je vous comprends tout à fait. » Elle comprenait toujours ses clients, même quand foncièrement, elle était en désaccord avec eux. C’était l’une des règles qu’elle s’obligeait à suivre, et qui consistait à toujours aller dans le sens de ceux de qui elle s’occupait, pour mieux s’immiscer dans ce qu’elle considérait comme des erreurs à ne surtout pas commettre, et réussir à les corriger au fur et à mesure, sans jamais forcer ni donner l’impression qu’elle les jugeait. Elle se retourna vers la vitrine pour l’embrasser d’un regard circulaire, faisant danser ses pupilles un instant pour les concentrer sur la cascade de tissus qui formait le jupon bouffant de la robe qu’elle avait devant elle. Quand elle laissa un petit rire s’échapper de ses lèvres « Je crois au contraire que vous savez précisément ce que vous voulez. Savoir ce que vous ne voulez pas, c’est déjà un bon début en soi, et ça nous mâche une bonne partie du travail en règle générale, vous n’avez pas idée. » glissa-t-elle, portant sa main à sa bouche pour la dissimuler derrière, et se penchant un peu vers la jeune femme, comme si elle lui révélait un secret à ne dévoiler sous aucun prétexte. Elle réhaussa l’anse de son sac à main sur son épaule en se redressant tout de suite après « Sauf si vous êtes avec moi. J’ai mes entrées, ça donne quelques privilèges, comme ceux de pouvoir essayer des robes sans avoir à supporter la présence indésirable d’une vendeuse – vous saviez qu’ils travaillent avec de grands couturiers ? C’est tout à fait possible de vous faire faire une robe unique et sur mesure, juste pour que vous le sachiez. » ponctua-t-elle sur le ton de la conversation, consciente du petit effet qu’aurait cette bribe d’information rapportée par l’experte qu’elle était. Car c’était le rêve de toute femme, ou d’au moins une bonne moitié, de se voir offrir la possibilité de donner ses directives à un professionnel pour la création d’une robe de cet acabit, elle-même rêverait de cette opportunité ; pouvoir porter une robe unique, faite pour soi, c’était le summum du faste, l’étape ultime pour avoir le droit de graver son nom dans le marbre. Evie tourna brusquement la tête vers son interlocutrice lorsqu’elle lui demanda si elle travaillait chez Brides of Brisbane. Elle agita les mains devant elle en signe de dénégation, avant de tendre la droite vers elle, la lui présentant, en ajoutant « Pardon, je manque à tous mes devoirs. Evelyn Pearson. » Elle lui serra doucement, mais avec détermination, la main, et attendit une, deux, trois secondes pour terminer, donnant à ce qu’elle lui révéla une portée plus théâtrale quant au rôle qu’elle était sensée jouer dans le grand spectacle qu’était la célébration d’un mariage « Je suis organisatrice de mariages. » Si la jeune femme était de ce genre-là, elle serait tentée de croire que le Destin l’avait mise sur son chemin. Et ça ne déplairait pas à Evelyn, bien au contraire.
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L'inconnue ne dissimulait même pas son large sourire satisfait lorsque Joanne confirmait qu'elle faisait partie de celles qui devaient organiser toute une cérémonie. Il était vrai que l'on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, surtout lorsqu'il s'agit de décrypter ses émotions. En revanche, lorsqu'elle ne voulait pas parler, elle était une experte pour se plonger dans un long mutisme. Cela arrivait notamment lorsqu'elle était contrariée; ne sachant comment trop gérer une sensation de colère, elle préférait se taire. Elle n'était pas de ceux qui élevaient la voix à tout va, ni de ceux qui s'énervaient pour trois fois rien. Les iris foncés de la belle semblait vouloir la déchiffrer, comme si elle voulait tout savoir d'elle dès le premier coup d'oeil. Pourtant, il y avait tout un passif qui était parfaitement invisible et que l'on ne devinait pas après quelques secondes de conversation.Le genre de choses qu'elle n'allait certainement pas lui révéler. "Ce n'est pas une question de trop tard ou non, répondit-elle avec un vague sourire. Ce n'est pas ce qui m'effraie, de rendre les choses concrètes. Au contraire, j'ai même plutôt hâte." Bien sûr qu'il y avait de la nervosité, mais c'était une nervosité plutôt positive. Celle que l'on avait pour tous les moments importants de la vie. Ce n'était pas une étape compliquée à ses yeux. Ce qui l'était, c'était cet enchevêtrement de désirs et de projets. Les deux jeunes femmes se mirent à regarder la même robe – celle qui ne convenait pas à Joanne. Peut-être que la brune avait raison, et que son interlocutrice savait exactement ce qu'elle voulait. Joanne n'en était pas aussi sûre qu'elle cela dit. Elle n'avait pas de forme précise en tête, de tissu particulier. C'était l'ensemble. Elle avait certaines préférences mais rien ne disait que la robe de ses rêves allait entrer dans ces critères. C'était ça, qui était excitant, dans le choix d'une robe de mariée; on pouvait se surprendre soi-même. La brune révéla au même moment, indirectement, qu'elle faisait partie du métier. Du moins, son emploi semblait être étroitement lié aux mariages des autres, ce qui resteignait beaucoup l'éventail des possibilités. "Je fais partie de celles qui croient qu'on sait quel robe est la bonne dès que l'on s'est vu avec dans le miroir." Comme un coup de coeur, un coup de foudre. Peut-être que la tenue adéquate sera l'une des moins coûteuses de la boutique, qui sait. Ils n'allaient certainement pas lésiner les moyens sur cette cérémonie, encore moins pour la robe. Il était certain que Jamie ne ferait pas de commentaires sur son prix. Joanne fronça légèrement les sourcils dans un premier temps, puis arqua l'un d'eux lorsque la brune lui assurer que si elles franchissaient ensemble cette porte vitrée, les vendeuses ne viendraient pas les harponner, à espérer avoir fait une bonne affaire une fois qu'elles en repartiraient. Et étrangement, la brune ramenait très rapidement sur le plateau les options les plus onéreuses : robe de créateurs, ensembles sur mesure. Joanne n'avait pourtant pas l'impression d'être vêtue de telle façon que l'on devinait au premier regard qu'elle vivait dans un contexte particulièrement aisé – mais ce n'était certainement pas grâce à son salaire. Elle portait principalement des robes, et pour les fois où elle voulait renouveler son dressing, elle préférait opter pour quelques vêtements de qualité plutôt qu'une multitude de tenues à plus bas prix. Après ce début de conversation, les deux jeunes femmes purent enfin se présenter. La dénommée Evelyn tendait sa main en sa direction en guise de salutations plus formelles. "Joanne. Joanne Keynes." répondit-elle en juste retour. Organisatrice de mariages. Son côté entreprenant et son assurance quand elle donnait un conseil s'expliquait donc. La blonde acquiesça d'un signe de tête. Il fallait reconnaître que l'idée qu'une organisatrice se penche de près ou de loin était tentante. De l'autre – et c'était ce qui primait dans son esprit pour le moment –, elle avait l'impression qu'elle déshumaniserait totalement son mariage si elle faisait appel à un professionnel. Ils étaient habituées à répondre aux demandes, quoi qu'il y en avait des plus têtus que d'autres, qui savaient mieux que tout le monde ce que les futurs mariés voulaient. Mieux que les futurs mariés eux-mêmes. Jamie et Joanne voulaient que ce soit avant tout personnel, que ce soit une cérémonie à leur image. Mais les organisatrices avaient généralement un carnet d'adresses particulièrement bien étoffées. Joanne ne savait pas. "Qui me dit que ce n'est pas ensuite vous qui allez me facturer une fois que nous serons sorties de cette boutique, si nous y entrons ?" demanda-t-elle sur un ton léger. Ce n'était ni un reproche, ni une accusation. Le mariage, c'était aussi un business, elle comprenait que toute opportunité était bonne à prendre. Mais certains en profitaient bien plus que d'autres et elle se demandait dans quel catégorie Evelyn se plaçait. "Cela dit, je pense qu'il est particulièrement compliqué de construire une robe de toute pièce seulement avec des éléments que l'on ne désire." dit-elle avec un rire. "Il suffirait que mon visage ou ma carure ne les inspire pas pour que le design court au désastre." Pourtant Joanne avait plutôt un joli visage. Elle ne s'en rendait pas compte mais elle ne laissait pas indifférente. Elle était de petite taille. Du haut de son mètre soixante – et quelques autres centimètres–, elle paraissait minuscule si on la mettait à côté d'un quelconque mannequin. Joanne se perchait quasi systématiquement sur des escarpins quand elle sortait, histoire de palier un peu. "L'idée est plaisante cela dit. Mais peut-être que je préférerais me baser sur un modèle et ensuite demander d'apporter les modifications nécessaires, pour justement la rendre plus personnelle." Joanne ne saurait trancher entre un bustier, un décolleté évasé sans être provocateur, ou un haut qui laissait ses épaules dénudées. Tout dépendait du tissu, de la forme, du rendu sur son corps. Car toutes les robes ne correspondaient pas à toutes les morphologies. Et dire qu'elles ne parlaient que de la robe.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evie avait bien compris que le concret n’était pas ce qui effrayait le plus la jeune femme à ses côtés, la brillance de l’alliance en argent qu’elle portait à l’annulaire gauche lui donnant une idée plus que précise d’à quel point elle était déjà impliquée, pour soudainement, avoir envie de faire marche-arrière. Aussi ne rebondit-elle pas sur sa tirade savamment déclamée, se contentant d’opiner du chef en l’observant sous une rangée de cils allongés par le mascara, à demi-plongée dans des réflexions propres à sa profession. Son intuition se mit doucement en route, commençant de son propre chef à établir des listes diverses, comme chaque fois qu’elle rencontrait de nouveaux clients avec le potentiel de la jolie blonde. Elle en était sûre et certaine, cet éclat dans son regard traduisait une envie profonde de sauter le pas, et de matérialiser les envies qu’elle lui disait ne pas encore connaître. Evelyn en doutait un peu, à vrai dire, mais elle ne pousserait pas le bouchon, et tut le commentaire qu’elle fût tentée de lui servir de nouveau. C’était ça aussi, être au service d’une certaine catégorie de personnes, toutes les plus têtues les unes que les autres : savoir quand il fallait battre en retraite, et laisser couler. Ça lui arrivait plus que de raison de devoir ronger son frein face à l’obstination d’un client à vouloir lui apprendre comment faire son job. Dans ces cas-là, sa diplomatie lui était d’une grande aide, même si elle ne se laissait pas marcher sur les pieds non plus ; édulcorer sa défense pour ne pas se faire virer n’était pas une option, c’était un impératif dont elle savait user avec parcimonie, assurant ses arrières, et remettant subtilement ses clients les plus grossiers à leur place sans craindre de perdre leur confiance. A ce moment-là, elle faisait preuve d’un calme certain, déjà parée à utiliser ses doigts de fée pour satisfaire les moindres demandes de celle qu’elle soupçonnait d’avoir expressément besoin de ses services. Elle se ranima alors, se redressant sur ses talons, et harponna la perche qu’elle lui tendait généreusement, pour mieux renchérir en la pointant d’un doigt furtif, la moue concentrée, les paupières mi-closes :
« Ça tombe plutôt bien, je fais partie de cette catégorie, moi aussi » Elle lui sourit, rouvrit les yeux en grand, quand elle lui dit « Par curiosité, comment était votre première robe ? » Puisqu'elle partait du principe que la fameuse cérémonie qu'elle devait organiser avec son mari était un renouvellement de vœux, Evie se posait franchement la question ; peut-être qu'elle visait une tenue moins formelle que celles présentées dans la vitrine de Brides of Brisbane, cette fois-ci. Et c'était tout à son honneur, d’ailleurs – si la robe-sirène lui irait à merveille, la combinaison de mariée, faite de dentelles minutieuses et ajourées et d'un bustier serré, lui conviendrait tout autant. Sans compter qu'un peu de couleur viendrait rehausser son teint de porcelaine, et, que quelques boucles stylisées viendraient donner davantage de caractère à sa tignasse dorée. Les codes avaient changé, depuis quelques années, et une femme n’était plus obligée de supporter l’inconfort d’un corset pour paraître jolie aux yeux de sa moitié. Evelyn s’y risqua, et osa pousser son avantage jusqu’à lui proposer de l’accompagner dans la boutique qu’elles convoitaient du regard avant de se présenter, et de mentalement notifier le prénom qu’elle lui donna, lui serrant la main avec politesse. L’expression de son visage, débordant d’une énergie insufflée par ses nombreuses risettes, et son enthousiasme d’avoir, peut-être, trouvée de nouveaux clients, permuta soudain, s’assombrissant une poignée de nanosecondes, juste le temps qu’elle récupère sa mimine, et qu’elle lui réponde, avec courtoisie cependant « Joanne, vous m’insultez. » Malgré ce que l’on pouvait penser, ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait le coup du soupçon d’escroquerie à peine dissimulé. Mais ce dernier était souvent teinté d’une nuance de racisme pur et dur. Elle espérait sincèrement que Joanne ne faisait pas partie de cette catégorie de gens-là, sinon elle en ressortirait très déçue.
Pour détendre l’atmosphère, et prenant au fur et à mesure conscience que la jeune femme à qui elle s’adressait avait la tête plus dure qu’il n’y paraissait, elle revêtit un sourire plus contrôlé. Puis, elle se mit à trifouiller dans son sac à main qu’elle retira de son épaule, parsemant sa bonne foi au travers des propos sans équivoque de son interlocutrice « Je vous trouve bien dure avec vous-même. » commença-t-elle, ouvrant la fermeture éclair centrale de son sac à main, et y plongeant une main fraîchement manucurée. Elle releva les yeux pour les poser sur le visage de Joanne, qu’elle passa discrètement au rayon X « Je ne me permettrais pas de me prononcer à propos de votre carrure. En revanche, votre visage inspirerait tous les artistes dotés de suffisamment de jugeote pour admettre que vous êtes magnifique – ah, voilà. » conclut-elle, claironnant presque, et sortant un porte-cartes de visites, faites à la main, duquel elle en sortit une qu’elle lui tendit entre deux doigts « Puisque vous me semblez assez dubitative, vous n’aurez qu’à revenir une autre fois en leur disant simplement que c’est de ma part. » Elle ne savait pas si Joanne resterait sur sa réserve encore longtemps, et donna une impulsion supplémentaire à son geste en tendant davantage sa carte dans sa direction. Elle faillit rouler des yeux, parce que quelque part, ça l’exaspérait qu’elle puisse mettre ses intentions en doute, et lui prêter des travers d’arnaqueuse professionnelle. Mais elle avait appris à faire avec ; le chemin restait long à parcourir pour une femme comme elle. Elle se retint toutefois, ravalant sa douce rancœur, en ajoutant avec raison « Ça ne vous engage à rien, j’essaye juste de vous donner un petit coup de main. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 14 Aoû 2018 - 5:54, édité 3 fois
a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
Joanne fut dans un premier temps interloquée par la question d'Evelyn. En premier lieu, elle pensait qu'elle faisait allusion à sa première robe de mariée – et donc, celle de son mariage avec Hassan. Or, il lui était impossible de savoir qu'il s'agissait de son second mariage. Mais la belle brune jetait de temps en temps un oeil à l'alliance que portait Joanne à son annulaire et avait donc du rapidement conclus qu'elle était déjà mariée. Suite à cela, la blonde ne put s'empêcher de rire, une fois qu'elle avait véritablement compris le sens de la question. "Vous voulez vraiment le savoir ?" lui demanda-t-elle non sans amusement. "Eh bien, je portais une robe bleue que j'ai déjà mis un nombre incalculable de fois, la même que j'avais porté durant toute une journée de travail." Sa réponse allait surprendre, elle le savait. "Pas d'heures passées chez le coiffeur pour parfaire un chignon, ni une séance de maquillage bien organisée. Rien de ce genre là." Et il s'avérait que Joanne prenait un certain plaisir à faire durer le suspens, devant le regard perplexe de son interlocutrice. "Il m'a fait sa proposition un soir alors que nous devions aller dîner pour la Saint-Valentin. J'ai dit oui, et lui avait tout organisé pour que nous nous marions dans les suites." finit-elle par expliquer après un moment de silence. C'était singulier, elle le savait. Toute sa relation avec Jamie était unique. "Il y avait des circonstances qui avaient accéléré les choses et consolidé notre décision." Deux fiançailles, quelques séparations, un bébé... Mais le principal élément de motivation était l'arrêt cardiaque de Jamie. Il avait fait toute une rétrospective sur sa vie et avait réorganisé ses priorités. Ce mariage était primordial. "Ce mariage nous correspondait parfaitement, nous avons eu une soirée magique." Même si Joanne était complètement sortie de ses propres sentiers battus en acceptant qu'il n'y ait pas de cérémonies, de voeux, de robe blanche et de pièce montée. C'était sacré. "Mais je veux marquer le coup, comme il se doit." Jamie le lui avait promis, parce qu'il savait combien c'était important pour elle. Et elle savait qu'une part de lui rêvait de la voir arriver dans une robe blanche. La petite blonde mourrait d'envie de voir sa réaction, de vivre cet instant si symbolique à ses côtés. Elle nota qu'elle avait contrariée Evelyn, en supposant qu'elle pouvait faire partie de ceux qui n'hésiteraient pas à la facturer au moindre conseil. A sa réaction, Joanne eut le regard surpris. Cela n'avait pas été son but. "Je ne me le permettrai pas." lui assura-t-elle, pinçant dans un premier temps ses lèvres, regrettant un peu d'avoir mal insinué des choses. "C'est juste que j'ai déjà entendu certaines histoires, quelques mauvaises expériences de certaines connaissances." Ses doutes étaient justifiés. Vue sa réaction, Evelyn ne faisait pas partie de cette catégorie d'organisateurs auxquels Joanne ne voudrait se frotter. "Je suis rassurée que vous ne faites pas partie de cette graine là." finit-elle par lui dire, espérant ainsi calmer la très légère tension qui planait au-dedssus de leur tête. Elle esquissa un sourire lorsqu'Evelyn disait trouver qu'elle était trop dure avec elle-même. Ce n'était pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière qu'on le lui disait. Trop perfectionniste, trop exigeante avec elle-même, pas encore assez fière d'elle et toujours en besoin de reconstruire son estime de soi. C'était en bonne voie mais il y avait encore du pain sur la planche. Face au compliment, elle rougissait. Elle fit le même geste que pour mettre sa mèche de cheveux derrière son oreille, alors qu'elle était déjà bien en place. "Je dois avouer que ça me rend curieuse de voir dans quelle tenue ils me voient, de quelle manière je vais les inspirer." reconnut-elle avec un léger sourire, un brin rêveuse. Tout en sachant que cela devait répondre à ses propres exigences. Elle la regardait fouiller dans son sac à main, en quête de quelque chose. Il s'agissait finalement de sa carte, avec toutes les coordonnées nécessaires. Un petit rectangle de papier cartonné étonnamment bien pensé en matière de design. Ni kitsch, ni too much. Simple et sophistiqué à la fois, tout ce que Joanne pouvait apprécier. A sa voir si cette carte était effectivement le reflet de ses capacités et de ses goûts. Joanne l'observa longuement. Evelyn ne comptait pas vraiment la lâcher, elle le sentait bien. La blonde n'avait rien d'intrépide, d'aventureux ou de téméraire, au contraire de son interlocutrice. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait. Des rêves d'épopée, elle en avait. Comme cette histoire de tableaux retrouvés dans une pièce murée il y a des siècles de cela. Elle avait eu tant envie de se lancer dans ces recherches, de tracer et réécrire cette histoire là, mais Jamie avait coupé court à son élan pour de multiples raisons. Elle mentirait si elle disait qu'elle ne ressentait toujours pas une certaine amertume à ce sujet – et c'est pourquoi elle n'avait toujours pas contacté l'équipe de recherche qui était déjà sur le coup. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait. Elle eut une brève absence, songeant qu'il était peut-être tant. Elle était si curieuse, elle voulait savoir où ils en étaient. Il fallait bien qu'elle se lance. Tout comme il fallait bien qu'elle se lance dans cette organisation de mariage. A se demander alors si sa rencontre avec Evelyn était du pur hasard. Joanne n'y croyait pas, au hasard. Elle eut cette petite étincelle dans son regard. Cela n'allait rien lui coûter, après tout. Joanne avait encore un peu de temps devant elle avant d'aller chercher son fils à la crèche. Alors, pourquoi pas ? Rien que pour se faire une idée. "Et si je revenais sur votre proposition d'un peu plus tôt ? Histoire d'y faire un tour, de voir ce qu'ils proposent." finit-elle par suggérer. "Je ne pourrais certainement pas m'éterniser parce que j'ai des impératifs." prévint-elle. C'était une occasion pour Evelyn de voir si elle allait pouvoir cerner un tant soit peu Joanne – et Dieu sait combien cela était compliqué –, et pour la blonde, cela lui permettait de rêver un peu plus sur son mariage. Une sorte de baptême du feu, à vrai dire. "Et nous pourrons chacune tirer nos conclusions à la fin. Qu'en dites-vous ?" Evelyn était peut-être quelqu'un qui aimait les challenges, qui adorait relever toute sorte de défi. Elle n'avait pas encore vraiment idée à quoi elle avait affaire, en s'approchant succinctement de la cérémonie du couple Keynes.
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Tout s’éclaira alors. Illuminant le ciel des suppositions qui s’étendait au-dessus de la tête d’Evelyn, Joanne lui raconta le déroulement de ses premières noces, faisant naître un sourire en coin sur le visage de l’organisatrice de mariage, dont l’attention redoubla soudain. La blonde s’attendait sans doute à ce qu’elle soit surprise par sa révélation, mais elle ne démontra rien d’autre, et c’était déjà pas mal, qu’un intime élan de tendresse pour le récit qu’elle lui déroula lentement, démontrant un attrait certain pour le suspens, et pour cause. Ses parents avaient fait un mariage similaire, bien que légèrement plus rock’n’roll. Si elle n’avait pas eu l’occasion d’y assister, sa naissance étant survenue bien des années après, elle s’était longtemps référée à l’unique vestige de cet évènement ancré dans la mémoire des rares personnes conviées, pour mieux se l’imaginer. Elle en avait conclu, avec toute l’affection qu’elle leur portait dans le fond, que ça leur ressemblait tellement, finalement – plus que les tenues de hautes-coutures, et les petit-four hors de prix, en tout cas. La photo en noir et blanc, accrochée dans le hall majestueux du domaine Pearson, faisait toujours autant parler lors des grandes soirées mondaines qui y étaient organisées ; on y voyait deux jeunes gens, vêtus de jeans et de vestes en cuir, la mine crispée par la nervosité, mais le regard brillant et tourné vers l’avenir somptueux qui les attendaient. Ils n’avaient pas eu les moyens de faire davantage, se contentant d’une union civile, le plus gros regret que Celie gardait à ce jour, Evie le savait bien. Deux alliances achetées au rabais chez un prêteur sur gage des quartiers malfamés, deux témoins pour les soutenir et les assister, et un dîner de noces au restaurant buffet du coin, et l’affaire était dans le sac. Est-ce qu’ils avaient été malheureux pour autant, privés des apparats, et du bon champagne ? Ça avait été tout le contraire, tandis qu’ils avaient gardé à l’esprit qu’un jour où l’autre, la carrière fulgurante de Kai les mènerait sur le chemin de l’union religieuse tant espérée. Malheureusement, le Destin en avait décidé autrement. Entre les déplacements et les contrats publicitaires à honorer aux quatre coins du pays, sans parler des entraînements autour desquels leur vie à tous avait tourné sans discontinuer, ils avaient souvent repoussé l’échéance du renouvellement de vœux, malgré le mieux dans leurs finances, et leurs sentiments qui n’avaient cessés de s’accroître, jusqu’au drame. Encore aujourd’hui, son époux parti, Celie avait renoncé à rencontrer quelqu’un d’autre ; c’est ce qui devait le plus s’approcher d’un amour inconditionnel, et les gens voulaient qu’elle rivalise avec cette histoire parfaite ? Pas étonnant qu’Evelyn préférait le célibat, vu comme l’exemple était impossible à recréer.
Elle s’imprégna de l’histoire de Joanne, emmagasinant le plus de détails possibles à propos de ce qu’elle lui racontait ; la robe bleue, la date, et le sourire qu’elle laissait poindre en en parlant. Comme celle de ses parents, l’histoire – ou ce qu’elle voulait partager avec elle – de la jeune femme et de son mari résonnait tout particulièrement à ses oreilles, et elle comprit mieux pourquoi Joanne semblait marcher sur des œufs, certainement soucieuse à l’idée de ne pas savoir faire mieux. Evie marqua un temps, retranché dans un fugace sentiment de vexation lorsqu’elle comprit l’image immédiate qu’elle avait reflété auprès de Joanne. Sauf qu’au plus elle lui parlait, au plus elle était apaisée par la finalité de cet échange inopiné. Elle en avait douté pendant quelques instants, impressionnée par la stature impavide – seul un menhir savait démontrer un tel mélange d’aura impassible et de majesté – et le scepticisme de la jeune femme à son égard, elle savait désormais que, si elle lui accordait ne serait-ce qu’un peu de sa confiance, elle ferait ce qu’il fallait pour s’occuper de ce moment privilégié, comme pour rattraper le fait qu’elle ne pourrait jamais le faire pour ses parents.
La carte qu’elle tendait à Joanne quitta ses doigts pour trouver les siens ; l’attention qu’elle porta à ce qui y était inscrit la rassura davantage. Evelyn remonta son sac sur son épaule, et se mordit le bout de la langue. Préférant ne pas renchérir sur les soupçons qu’elle avait rapidement émis à son encontre, elle lui renvoya un sourire poli, puis elle s’échina tout de même à lui dire « Ce serait vous mentir que de prétendre que je n’en ai jamais rencontré, des comme ça. » Ils sévissaient partout, plus précisément sur Internet. Offrant leurs services à moindres coûts, ils facturaient des prestations en extras qui n’apparaissaient qu’en petits caractères au bas du contrat ; à la fin, la note était exorbitante, les clients trompés, le souvenir du plus beau de leur vie souillée par l’appât du gain et la malfaisance d’autrui « Mais c’est comme pour tout, il faut savoir se faire son propre avis. Sans rancunes. » conclut-elle, ponctuant d’un signe de tête qui signifiait clairement que le chapitre était clos, et qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur. De toute façon, comme elle s’apprêtait à battre en retraite, il n’y avait plus besoin de débattre. Joanne avait ses coordonnées maintenant, elle en ferait ce qu’elle souhaiterait, même si elle espérait qu’elle la recontacterait. Elle fit un petit pas en arrière pour s’en aller, quand tout à coup, le changement qui s’opéra dans le ton et les propos de son interlocutrice raviva tous ses espoirs « Rien ne pouvait me faire plus plaisir ! Et ne vous en faites pas, c’est vous qui fixez les règles, je ne suis là que pour vous ouvrir une porte. » Elle opina du chef de façon entendue « Vous reviendrez quand vous aurez plus de temps. Avec votre mari, pourquoi pas ! » Elle lui sourit, joignant brièvement ses mains jointes sous son menton « Si vous êtes prête, suivez-moi. » finit-elle par l’enjoindre d’un petit signe de la main, son sourire éclatant remontant ses pommettes, et ses cheveux virevoltant à sa suite quand elle fit demi-tour. Elle n’attendit pas, et ouvrit la porte de la boutique dont la clochette subtile tinta sans sommation. C’était imparable : la vendeuse à qui elle avait eu affaire quelques longues minutes plus tôt, et qui s’appelait Natalie, débarqua dans de tous petits pas pressés. Evie se tourna vers elle « Je connais la maison, merci. Joanne ? » Natalie déguerpit sans poser de question, alors qu’Evelyn posa son sac à main sur le bras d’un fauteuil style empire installé tout à sa droite. Elle déboutonna son manteau, et d’un large geste démonstratif, elle ouvrit les bras pour englober la totalité des rayonnages qui s’offrait à la jolie blonde qui l’accompagnait « Toutes les robes exposées sont blanches, mais déclinables en plusieurs coloris, uniquement sur demande. Je vous dis ça, c’est pour si vous tenez à garder le bleu, par exemple. » Ce n’était pas si exceptionnel que ça de voir une mariée préférer l’originalité à la tradition du blanc. Surtout depuis quelques temps, de ce fait elle mettait un point d’honneur à rappeler à ses clients que tout était envisageable, toujours. S’il fallait négocier un peu, et bien, elle relevait les manches sans hésiter, craignant assez peu la saleté quand il s’agissait de contenter ceux pour qui elle travaillait – le client est roi, elle l’avait rappelé à Owen, la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle releva le menton, balaya ses paroles d’un geste de la main, affectant de parler trop en roulant des yeux pour elle-même, et ajouta enfin « Je vous laisse faire le tour, vous savez où me trouver. » Et elle s’assit au bord du fauteuil, l’œil à l’affût de la moindre réaction de la part de Joanne.
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they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
Joanne se souvenait parfaitement de son tout premier essayage pour sa robe de mariage. Sa grand-mère avait même fait le déplacement depuis Perth pour pouvoir être là. Car son avis comptait énormément pour la petite blonde, autant que sa mère; sinon plus. En plus de la douceur, Joanne avait en commun avec sa grand-mère cette paire d'iris bleus qui faisaient apparemment fondre n'importe qui. Joanne était devenue, involontairement, une pro des puppy eyes. Il semblerait qu'avec cette arme là, elle pouvait faire céder beaucoup de personnes. Elle se souviendrait toujours des larmes de joie qui faisaient brillaient les yeux de Molly – sa grand-mère– lorsqu'elle portait la robe. Joanne pensait beaucoup à elle. Et malgré les nombreux mois qui séparait son décès du jour présent, elle ressentait toujours ce manque.Elle n'avait pas pu lui dire au revoir, et c'était là son plus grand regret. Elle aurait adoré qu'elle soit là, qu'elle voit sa nouvelle robe. Elle était persuadée que Molly n'aurait qu'approuver ce mariage spontané et aurait mis la main à la pâte pour préparer la cérémonie. Elle avait beaucoup apprécié Jamie, ce fut l'une des rares de la famille Prescott a bien vouloir prendre le temps de le connaître. Quoi que la mère de Joanne avait fait beaucoup d'efforts dernièrement et il y avait une bien plus belle entente qu'auparavant. La jeune femme fut rassurée de voir qu'Evelyn ne lui tenait pas rigueur de son commentaire. Au contraire, la brune avouait qu'elle connaissait ces quelques énergumènes qui ne pensaient véritablement qu'à l'argent plutôt qu'à leur client. "Je me demande bien quel sera votre avis sur moi, alors." répondit Joanne en riant, un brin amusée. Sera-t-elle une cliente facile à convaincre, ou une qui est plus exigente qu'il n'y paraît ? Toute future mariée avec ses désirs, ses objectifs, et ses restrictions. Certaines avaient un budget très limité tandis que d'autres ne lésinait pas sur les achats tant elles roulaient sur l'or. Joanne n'était ni l'une, ni l'autre. Jamie n'avait de cesse de dire que son argent était aussi le sien, qu'elle pouvait y pêcher quand elle en avait envie. Mais elle avait encore ses propres réserves de son côté. Les ressources avaient été un des arguments pour convaincre le père Prescott de ce mariage. Jamie avait raison sur ce point; c'était une question de sécurité, autant pour Joanne que pour leur fils. Le bel homme avait bien appris de son propre vécu. Il avait compris de manière un peu trop brutale que l'immortalité n'existait pas, et que l'on n'était certainement pas invincible face aux imprévus que la vie imposait parfois sur le chemin. La petite blonde n'avait donc pas de budget limité pour la robe, mais cela n'allait pas forcément dire qu'elle allait prendre la plus coûteuse d'entre elles. Elle avait des rêves de princesses, mais aussi une discrétions et un raffinement qui lui était propre. Associer les deux n'étaient pas une tâche aisée. Le regard d'Evelyn s'illumina lorsque Joanne changea finalement d'avis. Elle se demandait d'où venait un tel enthousiasme. Si c'était parce qu'elle aimait véritablement son métier, ou si elle voyait chaque nouvelle cliente comme un nouveau challenge afin de se surpasser. Sans dire mot, la petite blonde suivait l'organisatrice lorsqu'elle entrait dans la boutique. A peine le bout de son pieds posé à l'intérieur qu'une vendeuse venait déjà quasiment se jeter sur elle. Parfois, c'était pire que des vautours. Certes, il fallait rendre l'accueil parfait, être à l'écoute de son client, mais pas au point d'être de suite particulièrement envahissant. Du moins, ce n'était pas une technique qui fonctionnait pour Joanne. La brune se chargea justement d'éloigner la vendeuse avant même qu'elle ne puisse prononcer un mot. Il y avait un très large choix de tenus. Joanne se demandait quels créateurs ils proposaient. A force de côtoyer Jamie, elle avait appris à apprécier à sa propre manière, ce que les meilleurs d'entre eux proposaient. Elle était loin d'être une experte et préférait souvent se fier à l'avis de Jamie. C'était à chaque fois une grande fierté et satisfaction lorsqu'elle parvenait à lui couper le souffle quand elle se présentait avec une nouvelle robe de soirée, choisie par ses soins. Elle redoublerait d'effort pour sa robe de mariée, et serait intransigeante. Elle devait être parfaite. "Je ne compte pas trop faire dans l'originalité, niveau couleurs." dit-elle à Evelyn, pendant qu'elle marchait d'un pas lent près des rayonanges, observant avec attention certaines tenues. "Je reste quand même quelqu'un d'assez traditionnelle, au fond." Famille catholique, avec des valeurs et des principes bien précis. Joanne aimait voir les personnes qui organisaient tout un thème pour leur mariage. Certains voulaient qu'il y ait un esprit médiéval, avec les tenues adéquats, les plus grands fans de l'écran adorait se baser sur les univers d'Harry Potter, de Star Wars ou d'autres franchises célèbres, ces films ayant une valeur particulière à leurs yeux. D'autres voulaient quelque chose de plus champêtre avec des couronnes de fleurs et d'autres préféraient des entrées en grandes pompes, avec tapis rouge, trônes et des tiares qui étaient souvent de bien mauvais goût. Joanne ne se retrouvait dans aucune de ces catégories. Elle avait son propre univers, celui qu'elle avait construit avec Jamie et elle n'avait jusqu'ici trouvé aucun mot pour véritablement le définir. "Je ne suis pas vraiment pour les touches de couleurs sur les robes de mariées. Et je sais que mon mari n'aime pas trop les robes avec un blanc immaculé. A ses yeux, personne n'est véritablement pur." Et même s'il avait toujours appelé Joanne "mon ange", cela ne faisait pas d'elle la femme la plus pure qui soit. C'était un détail qu'elle ne comptait certainement pas omettre dans ses choix. "Alors je pencherais pour quelque chose de plutôt écru, blanc cassé, peut-être ivoire. Tant que ça ne vire pas trop au jaune ou au beige." Parfois, Joanne écartait certains scintres pour voir certaines tenues d'un peu plus près. Elle avait dans sa tête la liste de tout ce qu'elle ne désirait pas. A en voir la discrète grimace qu'elle faisait en voyant une robe avec un jupon beaucoup trop riches en volants, elle pouvait déjà se faire une idée. Joanne ne voulait pas avoir l'air d'une princesse des meringues cheap dans une tenue pareille. D'autres robes frôlaient la provocation et la vulgarité – ou se décrivaient tout simplement avec ces deux mots –, et d'autres semblaient être des essais avant-gardistes de créateurs désireux de se faire démarquer. "Je vous effraie en disant tout ce que je ne désire pas ?" demanda-t-elle avec un rire, et un regard amusé échangé avec Evelyn, confortablement installée sur son fauteuil. "Des robes bouffantes de ce style là, très peu pour moi." dit-elle en montrant la tenue qui l'avait fait grimacé un peu plus tôt. "J'aime beaucoup la dentelle, à partir du moment que c'est bien fait." Il en existait de différentes qualités, avec des points plus ou moins raffinés. "Et s'il y en a, il faut qu'elle soit bien utilisée." Certaines robes en étaient bien trop surchargées. "Pas de robe courtes, ni de pantalons... ou toute autre pointe d'originalité de ce genre." Elle secoua négativement la tête. Ce n'était pas son truc. "Il faut que je sois à l'aise dedans, évidemment." Elle comptait bien danser avec son époux ce soir-là, et elle voulait se sentir assez libre de ses mouvements tout de même. Elle ne voulait pas être étouffée par un corsage trop serrée ou une tenue si proche des jambes qu'elle n'arriverait même pas à mettre un pied devant l'autre. "Il faut que la tenue puisse s'accorder avec un voile." Parce qu'elle le voulait, son voile. "Pas de manches longues non plus. Pas de strass grossiers, comme sur cette robe là." lui montra-t-elle. Le bustier en était incrustés un peu partout, cela n'avait vraiment aucun charme. "Je peux aimer quand ça brille, mais il faut que ce soit plus raffiné." Elle se demandait à quel moment Evelyn allait rouler des yeux, lassée des exigences de ce petit bout de femme. "Pas de plumes, pas de fourrures." Elle avait regardé quelques rares fois les derniers défilés, pour voir ce qu'il en ressortait. Et incorporer ces deux éléments dans des robes de mariées n'étaient vraiment pas son truc non plus. Pendant qu'elle parlait, Joanne continuait d'observer avec attention les robes qui défilaient devant ses yeux. Elle ne voulait pas non plus que ce soit trop épuré, trop sobre. Il y avait un juste milieu dans tout ceci qu'elle voulait trouver. Ce n'était pas une mince affaire, de choisir une robe de mariée. Surtout pour quelqu'un comme Joanne.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn repêcha son téléphone portable personnel dans la poche de son manteau. Les yeux posés sur son écran, elle n’en était pas moins attentive aux différentes réactions et paroles que Joanne laissa échapper en trifouillant dans les rayonnages de robes de mariée, livrée à elle-même. Les pouces dégainés devant son clavier tactile, elle prévint rapidement sa petite sœur qu’elle aurait du retard à ce rendez-vous qu’elles s’étaient fixées pour papoter un peu autour d’un verre ou deux. Après une vérification express de sa grammaire, toujours impeccable pourtant, elle l’envoya sans plus d’hésitation, délaissant ensuite son appareil pour venir fureter de nouveau dans son sac à main. Le challenge, c’était ce qui faisait apprécier son métier à la jeune femme. Elle n’était pas destinée à faire ce métier, plus intéressée par la calligraphie et le dessin que par la confection de cocottes en serviettes de soie et rainures dorées. Cependant, une fois qu’elle s’était davantage intéressée à ce que s’occuper du plus beau jour de la vie de deux personnes qui s’aimaient profondément pouvait bien lui apporter – en termes spirituels et humains, et pas pécunier, elle avait des défauts, celui d’être une vulgaire arriviste n’en faisait pas partie – elle s’était laissé happer, littéralement. C’est vrai, elle n’était pas vraiment ce que l’on attendait d’une organisatrice de mariage ; elle ne se pâmait pas devant les récits romanesques qu’on lui contait, même si certain, comme celui de Joanne, la touchait plus que d’autres, et ne laissait pas ses émotions prendre le dessus devant les vœux échangés entre ses clients qu’elle traitait avec un immense respect, malgré les distances qu’elle tentait toujours d’instaurer entre elle et eux. Elle n’était pas une éternelle romantique, malgré ses travers d’héroïne de roman classique qui préférait cent fois l’épistolarité à l’ancienne aux envois impersonnels d’emails et de textos, et son célibat faisait état de sa peur panique d’exprimer ses sentiments à la face du monde et de s’engager. Pas parce qu’elle avait connu de mauvaises expériences, mais parce qu’elle connaissait la pression qui pesait sur les épaules des amoureux, et qu’elle ne sentait pas capable de la supporter sur la durée, pensant quelque part que vivre en couple n’était pas primordial au bonheur de quiconque – c’était souvent l’inverse, les problèmes n’arrivant jamais seuls. Était-elle déjà tombée amoureuse ? Sans doute, il y avait longtemps, trop longtemps. Si tous ces faits auraient pu la desservir, la faisant passer pour une amatrice qui s’était trompée de vocation, elle avait su faire tourner le vent à son avantage en les utilisant en tant que forces indispensables à la bonne tenue de son entreprise. De ce fait, ses difficultés émotionnelles lui permettaient de rester professionnelle en toutes circonstances, son célibat de s’investir corps et âmes dans l’élaboration des projets qui s’entassaient sur son bureau, au point que personne ne pouvait plus rien lui reprocher, si ce n’était d’être devenue une pointure dans ce domaine, quelqu’un qu’on redoutait gentiment, et ça ne lui déplaisait pas.
Enfin, elle sortit son carnet de son sac à main, l’ouvrit d’un même mouvement pour en retirer délicatement un stylo qu’elle actionna au moment où Joanne l’informa de son envie de rester dans le traditionnel. A côté des autres informations qu’elle rédigea d’un geste souple et délicat, elle le nota ; Joanne l’éconduirait peut-être à la fin de ce faux premier entretien, elle se plaça dans l’optique qu’elle était déjà engagée, et souhaitant mettre toutes les chances de son côté, c’est pour avoir une meilleure vue sur les désirs de sa future nouvelle cliente qu’à partir de ce moment, elle listerait tout ce qu’elle lui dirait. Elle releva la tête, et laissa un sourire fendre son expression sérieuse quand elle lui parla de l’avis tranché de son mari. Evie lui dit :
« Il me plaît bien, votre mari. » Avec des discours comme celui-ci, il lui donnait l’impression d’être un homme plein de vertu et de sagesse. Se repositionnant sur son siège, elle joint ses genoux pour pouvoir y déposer son carnet qu’elle rempli sans même le regarder, la tête tournée dans la direction de Joanne qui, décidément, et elle l’avait flairé malgré ses dires contraires, savait plutôt bien ce qu’elle voulait « Vous avez le teint pâle. Le blanc vous affadirait, l’écru et l’ivoire, ce serait parfait pour rendre votre peau plus lumineuse, et c’est le but recherché, non ? » Il n’y avait rien de pire qu’une mariée éteinte le jour de ses noces ; le maquillage ne faisait pas tout, malheureusement. Elle souligna les deux teintes que Joanne lui avait indiqué, insistant en repassant dessus une fois de plus, et laissa échapper un rire succinct face à ses craintes de se montrer trop directive « Croyez-moi, vous n’êtes pas la cliente la plus difficile avec laquelle j’ai eu à travailler. » Parfois, elle avait des envies de meurtres, comme durant toute cette longue journée d’essayages avec sa cliente précédente. Fort heureusement, ses névroses n’étaient pas assez poussées pour qu’elle penche du côté obscur de la force. Elle ne lui disait pas ça pour la rassurer, c’était la stricte vérité : Joanne Keynes n’avait rien d’un tyran à ses yeux – pas pour l’instant, du moins. Elle apposa son dernier point à la courte liste qu’elle venait d’établir, puis porta le bout de son stylo à ses lèvres subtilement maquillées. Marquant une pause subite, Evelyn observa Joanne d’un œil plissé ; elle finit par reprendre, sur le ton de l’évidence, un haussement d’épaules secouant le haut de son corps en même temps « En fait, je vous trouve plutôt sympathique et sensée dans votre façon d’envisager vos noces. Et c’est une organisatrice de mariage qui vous le dit, ce n’est pas donné à tout le monde. » Un dernier rire élancé dans l’ambiance feutré du salon de Brides of Brisbane, et elle abandonna son fauteuil, mais pas son carnet qu’elle referma pour le maintenir contre sa poitrine, son stylo reposant entre deux doigts croisés. Elle s’approcha pour rejoindre la jeune femme, acquiesçant tout d’abord à ses recommandations, elle tiqua alors « Pas de robes courtes ? » Elle se mordit l’intérieur de la joue quelques secondes, déportant son regard sur la rangée de robes pendues devant elle « Vous êtes petite, Joanne. Une robe trop longue vous tasserait, et comme vous tenez au voile, la superposition ne vous flattera pas, et vous fera paraître plus trapue que vous ne l’êtes en réalité. » Elle en savait quelque chose ; sans avoir jamais porté de robe de mariée, elle n’était pas sans avoir que la taille qu’elles partageaient – à quelques centimètres près – les privait de porter des jupes et des robes trop longues si elles voulaient paraître à leur avantage. Elle roula ses lèvres l’une sur l’autre, puis ajouta, pointant l’extrémité contraire à la mine de son stylo vers la blonde « Je vous conseille de ne pas éliminer la robe courte avant d’en avoir essayé au moins une. Il y en a des très jolies, surtout du côté des coupes vintage qui vous iraient à ravir, si vous voulez mon avis ; vous avez l’aura d’une reine de beauté des années 60, et c’est un compliment. » Elle eut cette révélation en analysant brièvement son profil de poupée. Peut-être que la robe-sirène ne lui saillerait pas autant qu’une robe à la taille marquée et au jupon légèrement évasé jusqu’aux genoux pour lui donner juste ce qu’il fallait d’ampleur – Joanne était menue, elle avait raison de bannir les robes bouffantes de sa sélection, le but n’étant pas de lui donner des allures de meringue sur pattes. Inspirant légèrement pour reprendre sa respiration, elle se tourna d’un bloc vers la jeune femme. Elle s’était plusieurs fois rancardée sur comment Evelyn percevait ses indications, aussi tint-elle à lui dire, posant la main qui tenait son stylo sur son épaule « Ne vous en voulez pas d’être exigeante, jamais. Ce mariage, c’est le vôtre et celui de votre mari – qui s’appelle, d’ailleurs ? » Autant faire les choses bien, et récolter ce genre d’informations le plus vite possible pour rentrer dans le vif du sujet. Elle lui flatta l’épaule d’une caresse mesurée, puis actionna de nouveau son stylo après avoir rouverte la page de son carnet qu’elle dédiait au couple Keynes, prête à y inscrire le prénom de l’époux-mystère.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
C'est envoyant Evelyn dégainer carnet et styloe que les choses semblaient subitement plus concrètes. Comme si tout était engagé, sur sa lancée, alors qu'il n'y avait ni date, ni leur de réception. La brune n'avait pas vraiment idée à quel genre de couple elle se frottait. Joanne était sûrement une proie facile, avec son côté romantique qui débordait de toute part et Jamie se plierait en quatre pour lui faire plaisir et pour se faire plaisir en rendant ce mariage parfait. Qui disait perfection disait une très haute barre d'exigence. Le plus dur restait encore à trouver un terrain commun sur certains aspects. La jeune femme avait un sacré souvenir de leur débat qui ne tournait rien qu'au dessert – le genre de tensions auxquelles l'organisatrice ne voudrait certainement pas arriver. "Je ne sais pas si vous l'apprécierez tout autant si vous vous lancez un jour dans un débat concernant notre mariage." lui répondit-elle avec un rire. Surtout que Jamie était certainement quotidiennement informé des nouveautés, à l'affût du moindre détait qui pourrait venir parfaire la cérémonie. Il était un fin connaisseur et savait repérer en un coup d'oeil les travaux de qualité. "Le but recherché, c'est de me sentir belle et bien dans cette robe. Que je sache, dès que je la verrai que c'est la bonne, précisa-t-elle. Le fait de ne pas choisir un blanc... blanc, c'est plus par principe que par soucis d'accord avec mon teint." Alors oui, peut-être qu'un blanc écru mettrait son teint pâle plus en valeur, que cela ferait ressortir son visage angélique, ses lèvres roses et ses yeux bleus. Joanne n'était peut-être pas difficile, mais ellel savait ce qu'elle voulait, et ce qu'elle ne désirait absolument pas voir le jour de son mariage. Qu'elle inspire même de la sympathie à Evelyn la fit sourire timidement. Ce n'était qu'un début. La blonde n'avait encore rien essayé, elle ne s'était pas encore penchée sur les détails des tenues qui pourraient potentiellement lui plaire. Et, pour le moment, elles ne parlaient que de la robe et absolument pas du reste. Evelyn se basait énormément sur son expérience et son vécu, ayant déjà certainement connu des clientes bien moins vivables qu'elle. Cependant, elle semblait particulièrement surprise en entendant Joanne dire qu'elle ne voulait pas de robes courtes. La brune était pourtant persuadée que cela lui siérait à merveille. Qu'il était curieux d'entendre quelqu'un dire que les coupes des années soixante conviendrait parfaitement à la morphologie de la jeune femme. Une partie des tenues qu'elle portait quotidiennement avait ce genre de coupes et si ce n'était pas le cas, elle tenait toujours à mettre sa fine taille en valeur, quelle que soit l'allure du pan de ses robes. "Pas de robe courte." rappela-t-elle alors, avec un sourire timide. "Ne vous y méprenez pas, j'adore ce genre de coupes, j'en ai moi-même beaucoup chez moi. Et je ne doute pas que certaines d'entre elles doivent être magnifiques. Mais je ne me vois vraiment pas porter une robe de ce genre à mon mariage." dit-elle, bien pensive, en regardant les tenues en question. Joanne ne se trouvait rien d'une reine beauté, mais elle avait quand même un peu rougi au compliment. S'accepter comme elle était et reconnaître qu'elle ne laissait personne indifférente était encore en cours d'apprentissage. Il était toujours plus facile de se focaliser sur ses défauts. Et Joanne pensait qu'elle en avait beaucoup. "Et je me grandis de quelques centimètres avec les chaussures, si c'est vraiment ma taille qui pose problème." Elle était une grande habituée des escarpins, complexant parfois un peu trop sur sa petite taille – il fallait reconnaître qu'elle s'en était un petit peu offusquée lorsqu'Evelyn avait insisté sur ce point. Joanne savait bien que son mètre soixante-deux limitait grandement en choix de tenues. Dans les catalogues, les mannequins étaient quasi squelettiques et mesurait un mètre quatre-vingt, avec de très longues jambes. Une morphologie peu courante chez les femmes lambda, et ça la désolait au plus haut point. Parce que dans les catalogues, certaines robes faisaient rêver, pour finalement n'être qu'une désillusion totale une fois qu'on l'essayait. Peut-être était-ce un énième cliché, Mais Joanne associait souvent les robes de mariée courtes aux femmes qui étaient un peu plus en âge. Les remariages ou unions tardives. Certes, il s'agissait de sa deuxième cérémonie, mais elle était encore suffisamment jeune et pouvait encore se permettre des fantaisies. Joanne voulait une robe longue, persuadée que ça devait être ainsi. Elle se disait qu'avec une des robes que conseillaient Evelyn, elle se fondrait dans la masse et personne ne saurait que c'était elle la mariée. Malgré la première holà que Joanne venait d'imposer à l'organisatrice, celle-ci ne semblait pas se décourager outre mesure, toujours prête à prendre des notes sur son petit carnet. Dieu sait ce qu'elle y écrivait. "Après, je peux en essayer une juste pour vous faire plaisir puisque vous en êtes si convaincue, mais..." Mais Joanne savait d'avance qu'elle n'aurait pas de coup de coeur. parmi la sélection de tenue de ce genre. Evelyn multipliait les petits signes affectueux, peut-être pour la rassurer dans le fait qu'elle se montre trop exigeante ou trop têtue en matière de choix. Suite à quoi, elle s'intéressa au nom de son mari. "Jamie. Jamie Keynes." La petite blonde se gardait bien de lui dire qu'il était Lord, ou que son véritable prénom était James. Il ne se présentait jamais ainsi. Au fond, Joanne était amusée que certains l'appelaient Jay. Le diminutif d'un diminutif. Elle n'était pas du genre à donner de surnoms ou de nommer les personnes ainsi, tout comme bien peu de personnes se risquaient à l'appeler Jo. Elle trouvait les prénoms beaux dans leur intégralité. Que l'on dise que les surnoms était un gagne-temps n'était qu'un prétexte aux yeux de la jeune femme. Elle se demandait si Evelyn avait entendu parlé de lui. Evelyn devait être aussi informée de la moindre nouveauté en matière de mode et de tendances, elle devait peut-être avoir certaines fréquentations en commun avec lui. "Si vous le rencontrez un jour, il vous donnera du fil à retordre. Et c'est un euphémisme." dit-elle en riant. Elle n'était pas certaine que Jamie veuille qu'il y ait quelqu'un qui viennent décider pour lui quel costume lui irait le mieux, pour quelles couleurs il devrait opter. Lui aussi savait ce qu'il voulait, et ce qu'il ne voulait pas et il était aussi extrêmement pointilleux lorsqu'il s'agissait de se concentrer sur les détails. A côté, Joanne était une crème. Joanne approchait de robes de meilleures factures, et donc, au prix plus coûteux. "Les robes sirène, je dirais que c'est vraiment du cas par cas." Elles remportaient un certain succès dernièrement, auprès des mariées, car à la silhouette qu'elles mettaient en valeur. Mais Joanne trouvait que certaines d'entre elles étaient beaucoup trop chargées en tulle sur le bas de la robe, et que d'autres manquaient de confort. Lors de ses fiançailles avec Jamie, elle avait opté pour une tenue de ce type, un vrai coup de coeur. Mais elle ignorait si elle voulait revenir sur cette coupe là ou non. "Je n'ai pas l'impression que l'on peut être à l'aise pour la plupart d'entre elles, même si les silhouettes sont à tomber." reconnut-elle en s'intéressant à une tenue d'un peu plus près quelques secondes, avant de passer à la suivante. "Mais je crain de me sentir trop... coincée, dedans, vous voyez ? Je veux pouvoir danser avec mon mari. Je ne suis pas le genre à rester assise toute la soirée juste pour manger et que les seuls déplacements que je ferais soit auprès de chaque table d'invités à m'assurer que tout aille bien." Joanne comptait profiter au maximum de la cérémonie et de la soirée ensuite. Elle n'allait pas pouvoir le faire si sa tenue était inconfortable. "J'ai peur que ce soit typiquement le genre de robes qui rendent parfaitement bien en photo, quand on les voit comme ça, mais que dès qu'on se met à l'essayer et à marcher avec, on se rende compte du côté beaucoup moins pratique. A moins que ce ne soit une idée reçue." Certes, certains tissus étaient munis d'une certaine élasticité, mais pas les tissus les plus nobles, ni ceux qui étaient aussi composés de dentelles. "Je veux juste époustoufler mon mari, qu'il en prenne plein les yeux quand il me verra. Voir son épouse arriver en robe de mariée, tout comme moi quand je le verrais dans le costume qu'il aura choisi, c'est un moment unique, celui qu'on gardera éternellement en mémoire. Et je ne veux pas que ça soit gâcher parce que je ne me sens pas à l'aise dans ma robe, quelle qu'en soit la raison. Je veux vraiment l'émerveiller."
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Mine de rien, elle sentait une certaine forme d’animosité dans la façon qu’avait Joanne de répondre à ses suggestions, de s’adresser à elle. Elle ne saurait démêler ce qui l’empêchait de se détendre en sa compagnie, tandis que de son côté, elle se trouvait plutôt à l’aise et dans son élément ; comment lui faire définitivement comprendre qu’elle ne tentait pas de lui tendre un piège ? Evelyn serra ses doigts contre son carnet maintenu contre sa poitrine, son regard chocolat valdinguant entre les robes et le visage souriant de Joanne. Elle faisait juste ce qu’elle savait faire le mieux, c’est-à-dire conseiller une jeune femme dont le mariage semblait avoir une importance capitale à ses yeux, c’était aussi simple que ça. Pourtant, elle avait l’impression que plus elle la dirigeait, partageant son point de vue et son savoir sur le sujet qui les intéressait toutes les deux, plus elle se refermait sur elle-même. Ça lui arrivait souvent, d’être confrontée à la pugnacité de ses clients, et chaque fois, elle préférait se dire que cette tension qui naissait au bout d’un moment entre elle et eux, c’était à cause du caractère unique et privilégié de l’évènement qu’ils lui confiaient. Il y avait toujours une bonne dose de stress et d’anxiété lors de la préparation d’un mariage ; il fallait penser aux moindres détails, ne rien négliger, et savoir où l’on mettait les pieds, tout en continuant de mener sa vie quotidienne à côté – d’où la nécessité de déléguer les préparatifs pour souffler et se recentrer. Son but ici n’était pas de contrarier la jeune femme, ni de lui faire tourner les talons en ayant la sensation de s’être fait dicter les grandes lignes du plus beau jour de sa vie ; elle ne l’avait pas considérée comme une cible facile. Elle avait juste senti que son intérêt pour la vitrine de Brides of Brisbane traduisait un besoin de se pencher sur le grand projet qui l’animait – si elle pouvait l’aider, elle s’en féliciterait. Alors, ce n’était pas agréable pour Evie, de sentir que son avis était remis en cause, et que chaque chose qu’elle proposait dans l’espoir de déclencher chez Joanne une réaction positive lui donnait en fait une occasion parfaite pour la contredire, voire la prendre de haut. Mais elle avait appris à prendre sur elle dans ces cas-là ; son métier la comblait au plus haut point, il n’était cependant pas rare qu’elle ressorte de certains entretiens en bouillonnant sous la frustration dans laquelle la plongeait certains échanges avec ses clients ; elle restait une employée qui savait où était sa place. Peu à peu, elle se rendit compte que cet échange avec la jeune femme rentrerait dans cette case-ci, malheureusement ; une chance pour elle, elle était passée maîtresse dans l’art de contenir son agacement, sinon elle n’aurait pas fait long feu dans la profession.
Elle retint un léger soupir mental « Je ne suis convaincue de rien, je vous donne mon avis. » rétorqua-t-elle avec un sourire poli, opinant du chef en feuilletant d’abord son carnet, puis le rouvrant à la page qu’elle dédiait à Joanne et son mari. La pointe de son stylo s’enfonça sur la première ligne qu’elle frôla avec sa bille imbibée d’encre noire « Je ne suis qu’une conseillère qui à tout de même sept ans d’expérience derrière elle. Néanmoins, le choix final vous revient, alors… » Elle pencha la tête sur le côté, raya la mention robes courtes sur sa page « On exclut les robes courtes. » Elle traça un autre point dessous, notant avec soin le prénom que Joanne lui indiqua à la suite de sa question concernant l’identité de son époux. Jamie Keynes. Evie sourit légèrement « Je ne l’ai jamais rencontré, mais j’ai entendu parler de lui, bien sûr. » Autant à propos de son travail à la tête de GQ qu’à propos de ses travaux philanthropiques. A vrai dire, c’était à ce sujet qu’elle en savait le plus, sa mère ayant rapidement cité son nom pour la convaincre de rejoindre la Fondation Pearson ; se répandant en comparaisons fugaces et tentatives désespérées pour lui faire entendre raison, elle ne cessait de lui jeter des noms de grands bienfaiteurs à la figure, comme pour lui faire miroiter l’assurance de les ajouter à son carnet d’adresses si jamais elle les rencontraient un jour – encore une fois, l’opportunisme de ce genre, trop peu pour elle. Elle inspira en relevant la tête, soulignant le nom de Jamie avec une arabesque « J’ai l’impression que c’est un défi pour vous, de me donner du fil à retordre. Mais vous savez, si je n’aimais pas le challenge, j’aurais changé de métier depuis bien longtemps ; je serai donc ravie de le rencontrer. » tint-elle à dire sur un ton léger et croutois, avant de tourner les talons pour retrouver la jolie chaise qu’elle avait quittée ; elle s’y laissa asseoir, non sans soupirer discrètement « Je vois. D’où l’intérêt du sur-mesure. » Elle joint ses genoux de nouveau, y joint ses mains en même temps ; elle laissa son carnet fermé, l’ayant glissé dans l’interstice laissé entre la chaise et l’accoudoir. Puis, elle parut sursauter quand elle ajouta « Ou du changement de tenue, d’ailleurs. Vous y avez pensé ? » Les musulmans le faisaient très bien, rendant leurs noces plus fastueuses que n’importe quelle autre, les robes et les tenues traditionnelles se suivant, toujours plus magnifiques et féériques ; elle n’aimait pas piquer les traditions des autres cultures et religions, mais dans certains cas, prévoir plusieurs tenues se révélait bien pratique. C’était une option que Joanne pouvait bien envisager. Sauf qu’Evelyn ne s’attendait pas spécialement à ce qu’elle acquiesce à sa proposition – ce serait bien la première fois depuis le début de leur conversation, aussi ne la laissa-t-elle pas mûrir sa réflexion, et rebondit sur ce qu’elle lui disait, en lui répondant avec prévenance « D’autant que je sache, un homme amoureux est émerveillé par la femme qu’il aime, qu’importe ce qu’elle porte. Mais je comprends tout à fait votre point de vue, et je le partage ; dessinez-là, votre robe. » conclut-elle enfin, haussant les épaules. Elle revenait à ce qu’elle lui avait fait savoir tout à l’heure ; à savoir que la boutique proposait des collaborations avec des grands créateurs disposés à travailler sur commande. Evie rompit l’étreinte de ses mains pour balayer ses longs cheveux d’un geste aérien « Même si ce n’est qu’un croquis grossier, ils seront vous déchiffrer ; annotez-le au maximum, ne lésinez pas sur les indications, ça vous donnera une bonne idée du rendu final que vous vous imaginez, et là encore, ça ne vous engage à rien. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
a wedding dress is both intimate and personal for a woman – it must reflect the personality and style of the bride.
Si Joanne gardait une certaine résesrve, c'était qu'elle n'était tout simplement pas habituée aux organisateurs de mariage. Elle craignait qu'on lui impose des choses, qu'on ne lui laisse pas franchement choisir, sur le couvert du conseil. Bien qu'elle pouvait être têtue sur certains points, elle restait quelqu'un de particulièrement influençable. Et ce qu'on pouvait lui dire, lui conseiller, lui faire sous-entendre, elle le prenait parfois au pied de la lettre, bien malheureusement. Du haut de ses trente-deux ans, elle ne connaissait rien d'autre que le premier degré. Le conseil pouvait alors devenir rapidement une obligation. Et la petite blonde ne voulait se sentir poussé vers une direction qu'elle ne comptait pas emprunter. Certains de ses avis étaient tranchés, il y avait des choses devaient être ainsi, et pas autrement. Le fait que la petite blonde ne veuille absolument pas de robe courte semblait chiffonner d'une manière ou d'une autre Evelyn. Sa réponse, bien que poli, laissait ressortir une sorte d'amertume. Un comportement plutôt étrange de la part de quelqu'un qui ne cherchait qu'à conseiller. Joanne fronça discrètement les sourcils. Elle avait bien du mal à cerner son interlocutrice, ce qui la poussait à rester relativement méfiante. Il sembleraiat qu'elles y allaient toutes les deux à tâtons, avec une certaine réserve, bien qu'Evelyn était bien plus entreprenante. Elle connaissait Jamie de nom. Un rédacteur en chef chez GQ Australia ne passait forcément pas inaperçu. On le voyait juste beaucoup moins souvent aux soirées mondaines et autres événements sociaux, ayant déjà très peu de temps pour lui et pour sa famille. Joanne haussa les sourcils, surprise, lorsqu'Evelyn trouvait que sa potentielle cliente ne lui falicitait pas la tâche. Elle l'avait prévenue, qu'elle savait ce qu'elle ne voulait pas. De là à mettre Evelyn au défi, non. Joanne était certaine qu'elle en avait connu des bien plus coriaces et des bien plus compliqués qu'elle. Une illumination semblait traverser son esprit quand elle suggéra soudainement un changement de tenues. "Je n'avais jamais pensé à ça." reconnut une Joanne bien pensive. A son premier mariage, elle avait pu se faire plaisir avec la robe. Mais en acheter deux pour l'occasion ne lui était jamais venu à l'esprit. L'idée était plus que tentante, cependant elle se sentait partagée pour une raison qu'elle ignorait. "Je ne sais pas. Pourquoi pas." Elle ne savait pas quoi en penser, elle ne savait pas ce que Jamie en penserait. Et la difficulté serait double; il s'agirait alors de choisir non pas une mais deux tenues. Joanne savait que plus d'une mariée optait pour cette solution là. "Il faut que j'y réfléchisse." dit-elle après un long moment d'absence, immobile, avant de continuer à regarder ce que la boutique proposait. "Mais c'est une émotion toute particulière quand même. Mon mari porte tous les jour des costumes, mais je sais que quand je le verrai dans celui qu'il aura spécialement acheté pour l'occasion, ce sera différent. C'est... sacré." Joanne haussait timidement les épaules, le regard. "Bien sûr que je sais qu'il m'aime quoi que je puisse porter..." Evelyn devait pourtant être la première à pointer du doigt le fait que c'était un mariage, leur mariage. Qu'il fallait marquer le coup, qu'il fallait que ce soit unique. En parlant d'unique, la petite blonde écarquilla les yeux lorsquqe l'organisatrice lui suggéra de dessiner la robe de ses rêve. Soudainement, Joanne se demandait si Evelyn avait déjà vécu ce sentiment là, si elle l'avait déjà ressentie. Etait-elle mariée, connaissait-elle l'amour ? Ce serait presque un comble pour une organisatrice de mariage. Elle voyait plein de couples se marier de près, mais l'était-elle ? Avait-elle une expérience personnelle. Ca la rendait soudainement particulièrement curieuse à ce sujet, mais elle se gardait bien de le dire. "Je travaille peut-être dans l'art, ça ne me rend pas pour autant très douée quand on me met un crayon en main pour quoi que ce soit." dit Joanne sur le ton de la plaisanterie. "Les idées, les envies, je les ai, mais les dessiner sur papier..." Cela relevait de l'impossible pour elle. Joanne se grattait nerveusement la tête, gênée. "Mon mari est bien plus doué que moi pour ce genre de choses." Mais elle ne pouvait pas faire appel à lui pour une telle tâche. La robe devait être une surprise. "Ou peut-être qu'il doit bien exister quelqu'un qui parviendrait à dessiner au fur et à mesure que je partage mes idées, quelque chose du genre ?" Et que cette personne réalise quelle tenue il lui fallait exactement, ou que l'esquisse finisse par inspirer quelqu'un. "J'ignore moi-même quel type de manches il y aurait, l'ampleur du jupon, quels tissus choisir, ni le motif de la dentelle, encore moins la coupe globale..." Il y avant tant à penser. Joanne laissa échapper un rire nerveux. Le total libre-arbitre était quelque chose qu'elle n'avait acquis que beaucoup trop tard dans sa vie, et parfois, lorsqu'il s'agissait d'avoir les plein pouvoirs sur ses décisions. "Ca double le travail s'il va y avoir de tenues." ajouta-t-elle avec amusement. C'était du pain sur la planche. "Je ne doute qu'il y ait certaines mariées qui savent de but en blanc ce qu'elles veulent. Une coupe précise, un tissu en particulier, le style qui leur correspond le plus. Moi... J'ai besoin de la porter et de me voir dedans avant de véritablement savoir si oui ou non c'est ce que je veux. A mon premier mariage, j'ai du quand même essayer plusieurs, toutes particulièrement différentes des unes et des autres." Parfois, tout un détail faisait la différence, il ne fallait pas forcément grand chose. Joanne, quelque part, s'attendait à avoir un véritable coup de coeur, ou que, dès qu'elle verrait la robe de loin, elle saurait qu'il s'agirait de la bonne. Oui, Joanne était romantique à ce point. Ce genre de miracles, elle y croyait dur comme fer. "Et dire que nous débattons que sur ma robe. Ca vous laisse un maigre aperçu du reste." finit-elle par dire à Evelyn, avec amusement. Le sujet le plus compliqué allait certainement être le repas. Il y avait déjà eu des sacrés désaccords entre Jamie et Joanne riene qu'en discutant du dessert, alors un dîner entier. S'intéresser à l'organisation des noces des Keynes n'était peut-être pas la plus brillante idée qui soit
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10413 POINTS : 440
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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Joanne avait beau lui paraître sympathique et sensée, il émanait d’elle une certaine forme de satisfaction, plutôt bien dissimulée au demeurant, à l’idée d’objecter sans arrêt. Ça poussait Evelyn à la soupçonner d’user d’une mauvaise foi patentée dans le seul but de repousser ses propositions avant même qu’elle ne les lui propose à voix haute ; chacun ses péchés, le sien était de penser qu’avec une cuillérée de miel, on pouvait faire passer n’importe pilule, même la plus amère. Soit, la petite blonde jouait avec ses nerfs, mais ne l’avait-elle pas bien cherché ? Après tout, elle lui avait fait savoir qu’elle était plutôt difficile en affaires, ce qui était tout à son honneur de faire preuve d’autant transparence. Evie se mordrait le bout de la langue, ça ne serait pas la première fois ; au point de sentir le goût du sang emplir sa bouche ? Seul l’avenir le lui dirait, mais aux grands maux…
« Je crois que je l’avais deviné. » rétorqua-t-elle, masquant à peine son ton pince-sans-rire, après que la future mariée ait mentionné le fait qu’elle avait besoin de plus de temps pour prendre une décision par rapport à ce qu’elle venait tout juste de lui proposer. Evie s’élança, se levant élégamment de son siège en poussant sur ses chevilles délicates, et récupéra son manteau qu’elle replia de façon à pouvoir le poser sur son avant-bras. Dans quoi s’était-elle embarquée exactement ? Et dire que dans son entourage proche, on ne la considérait pas comme quelqu’un de spontanée. Elle en aurait ouvertement ri si elle n’avait pas été aussi occupée à plisser et déplisser les paupières pour mieux déchiffrer les signaux contradictoires renvoyés par la jeune femme de laquelle elle s’était de nouveau approchée. Pour une fois, elle avait agi sous le coup de l’impulsion, mettant de côté son besoin compulsif de contrôler le moindre de ses mouvements, et avait abordé une illustre inconnue devant une vitrine sous le prétexte que son intuition lui avait sifflé un tempo plus qu’entraînant. Concrètement, elle se sentait trahie par son instinct, et elle s’en voulut d’avoir cédé à une opportunité offerte sur un plateau bien trop clinquant pour qu’il ne recèle pas de défauts grossiers de fabrication : ça lui apprendrait à flirter avec l’opportunisme, une raison supplémentaire pour l’éradiquer complètement de sa vie, comme elle se l’était contrainte jusqu’à présent – elle eut une pensée acide en direction de sa mère, cette experte en la matière. Décidément, sa journée de l’enfer n’en finirait jamais, et partant d’une bonne intention envers elle-même, elle se promit que la prochaine fois qu’elle croiserait un visage aussi angélique et débonnaire que celui qu’elle avait en face d’elle, elle réfléchirait à deux fois avant de foncer, tête la première, dans le bleu océanique de ces grands yeux de poupée. D’ailleurs, elle était clairement en train de boire la tasse, mais c’était mal juger sa détermination à ne pas se laisser submerger par les vagues d’informations que Joanne continuait de faire onduler dans sa direction – elle ne se laisserait pas couler, pas tout de suite.
« Ecoutez. » Evie prit une très courte inspiration. Elle se pinça, une seconde à peine, l’arête du nez, car elle savait que ce qu’elle s’apprêtait à lui dire lui demandait de fournir un effort supplémentaire, et de faire un travail rapide sur la personne qu’elle était ; elle se préparait mentalement à mettre gracieusement de côté sa fierté pour mieux admettre qu’elle avait perdu, qu’elle s’avouait vaincue. Et ce n’était pas une partie de plaisir pour quelqu’un avec un curriculum vitae comme le sien. Elle se racla la gorge, abattant une main légère, celle qui avait pincé le haut de son nez, dans l’espace qui la séparait de son interlocutrice « Je crois vraiment que vous devriez revenir seule pour juger par vous-même de ce qui vous convient ou non. J’ai la sensation de m’être montrée un peu trop pressante en vous abordant tout à l’heure, et je vous demande d’accepter mes plus sincères excuses à ce sujet. Mais, Joanne… » Elle marqua une pause durant laquelle elle baissa la tête, qu’elle secoua discrètement, et déplia doucement son manteau. Elle amorçait un geste pour enfiler sa première manche, quand elle poursuivit, la regardant par en dessous « Si je peux me permettre un conseil : à vouloir en faire trop, vous perdrez rapidement de vue ce qui compte le plus dans un mariage. » Elle enfila sa seconde manche, tressauta d’un léger bond pour que l’encoche de ses épaulettes se fixe correctement sur sa silhouette menue, et laissa poindre un sourire sous l’expression sérieuse qu’elle avait revêtu en même temps « La célébration de quelque chose qui vous transcende tellement, que vous ne pouvez pas faire autrement que de le partager avec vos proches, pour qu’ils puissent toucher du doigt ce qu’ils vous envient dans le fond, même si ce n’est que pendant quelques heures. C’est l’amour que deux personnes éprouvent l’une pour l’autre qui est la pièce centrale d’un tel évènement, pas ce qu’il y a autour. » Elle n’avait jamais aussi bien parlé du mariage ; ça m’était à mal la fonction même des organisateurs, mais elle n’en était plus à ça près. En nouant la ceinture de son manteau, accentuant sa taille sous le nœud coquet qu’elle acheva du bout des doigts, Evelyn laissa échapper un petit rire de circonstance « Alors pinailler, c’est bien, ça prouve que vous aimez les belles choses, et que vous tenez à ce que le résultat reste dans la mémoire collective – et il le restera, quoi que vous décidez à la fin, j’en suis convaincue. » se permit-elle de ponctuer, avant de continuer sur sa lancée « Mais à un moment donné, et je sais que c’est compliqué, vous devrez faire de vrais choix, sinon… » Elle laissa sa phrase en suspens, sous-entendant que s’ils ne s’échinaient pas à se décider pour de bon, et ce, sans remettre sans cesse leurs choix en question, leur mariage rêvé ne se réaliserait jamais. Evie jeta un dernier regard compatissant en direction de Joanne, puis après un signe de tête à son adresse, elle se détourna d’elle pour se diriger vers le siège qu’elle avait quitté. Elle ramassa ses petites affaires, son carnet qu’elle rangea dans son sac, et son stylo qu’elle ferma d’un clic sonore « Prenez le temps de la réflexion, rassemblez les idées que vous me dites avoir déjà mûries à propos du modèle de votre robe, discutez-en avec Jamie. Tourner autour du pot en nourrissant l’impression d’être une vilaine mouche attirée par la promesse d’un festin de sucre, ça la mettait profondément dans l’embarras, en vérité. Même si c’était rendre les armes, faire cette fleur à Joanne lui semblait plus approprié que brasser de l’air, et lister des indications qui ne seraient peut-être même plus d’actualité lors de leur prochaine rencontre. Se redressant, elle glissa son sac à main à la pliure de son bras droit, puis elle se retourna d’un même chef, pour conclure avec raison « Ma proposition n’a pas de date butoir, et vous avez mes coordonnées. »
AVENGEDINCHAINS
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Parler à Joanne signifiait parfois faire face à un mur. Aussi déterminée que têtue, aussi incertaine de choses que certaine pour d'autres, sa personnalité parfois ambivalente en perturbait plus d'un. Lorsqu'il s'agissait d'un événement aussi important et significatif que son mariage, elle était encore pire. Pour le moment, Jamie et elle n'avaient pas eu l'occasion d'aborder sérieusement le sujet, de proposer une date, de partager les premières idées. Tellement de choses se passaient dans leur vie dernièrement, ils n'avaient déjà que trop peu de temps pour penser véritablement à eux. La fausse-couche, l'envie irrépressible d'avoir un nouvel enfant, l'obsession que Joanne avait d'avoir une nouvelle maison, afin de pouvoir faire évoluer sa famille dans un cadre idéal, sa détermination à mettre la main sur un chef d'oeuvre pour que le QAGOMA en fasse l'acquisition. Tout ceci déjà mêlé à un quotidien plus que chargé. Beaucoup à penser et à faire, mais elle n'avait que peu de temps pour s'y consacrer. Elle avait peut-être espéré qu'en entrant avec Evelyn dans cette boutique, quelque chose se déclenchait. Son exigeance extrême était-elle un prétexte pour ne pas s'engager dans les préparatifs ? Sa réticence aux propositions de l'organisatrice n'était-elle pas un frein qu'elle imposait volontairement. Joanne avait tout aussi hâte d'enfiler une robe qu'elle ne le craignait. Elle ne parvenait pas à expliquer pourquoi. Et si elle tombait enceinte ? Une foule de questions qui la faisaient doucement paniquer. Evelyn semblait aussi avoir son caractère et son mot à dire. Son attitude, bien que professionnelle, braquait totalement Joanne – ce qui n'était vraiment pas une bonne chose. Alors son visage se fermait, ses lèvres se pinçaient, ses traits devinrent plus durs. Perplexe, elle arqua un sourcil lorsqu'Evelyn lui présentait ses excuses. Joanne devenait comme son mari, elle n'aimait plus vraiment les excuses, même les plus plates. Encore moins lorsque la phrase suivante commençait par un mais. Les bras croisés. "Je sais en quoi consiste un mariage, je me suis déjà mariée une fois." Joanne n'était donc pas totalement inexpérimentée en la matière. Et Hassan et elle n'avaient pas eu recours à une organisatrice, ils s'étaient débrouillés seuls, avec le soutien de leur famille. Ils avaient connu le stress de l'organisation, les pépins qui les faisaient paniquer, les choix difficiles à prendre – oui, placer les invités était vraiment compliqué. Le tout, en respectant le budget qu'ils s'étaient fixés. Joanne savait ce que la cérémonie à planifier signifiait pour Jamie et elle. Ils avaient encore des voeux à prononcer, des promesses à faire, des souvenirs à graver dans leurs mémoires. La signification derrière chaque mot, chaque geste, chaque regard, chaque sourire. Eux qui avaient encore des lacunes en matière de communication, ce mariage allait peut-être leur permettre de se dire des choses qu'ils n'avaient pas pu se dire jusque là. "Je ne veux pas qu'on soit envié. Je veux que nos invités profitent autant que nous de la cérémonie et de la soirée." Joanne avait ses propres manières d'attirer l'attention et ce n'était pas les meilleures qui soient, loin de là. Mais se faire envier n'était vraiment quelque chose qu'elle apprécierait, surtout pour son mariage. De ce côté là, Evelyn avait tout faux. En revanche, elle avait pointé du doigt un défaut de Joanne qui l'avait toujours poursuivie : sa difficulté à prendre des décisions. Mettre en avant ses tares n'était pas quelque chose qu'elle appréciait. Que le brune ne termine pas l'une de ses phrases était d'autant plus agaçant. Evelyn et Joanne n'étaient apparemment de celles qui allaient avoir une bonne relation entre cliente et organisatrice. Le plus surprenant restait le fait qu'Evelyn maintienne sa proposition alors qu'elle semblait quelque peu exaspérée par les incertitudes de la petite blonde. "Vous voulez que je discute de ma robe de mariée avec mon époux ?" rebondit-elle en haussant les sourcils, autant surprise qu'interloquée. Elle secoua négativement la tête. C'était, à ses yeux, la seule tenue durant une vie qui méritait d'être une surprise totale. Ne laisser aucun indice, nulle part. Certes, Jamie ne pouvait pas en être convaincu. Et il y avait cette règle commune où le marié en devenir ne devait pas voir sa future épouse dans sa robe d'un jour. Peut-être que la tradition se perdait globalement, mais certainement pas dans la tête de la jeune femme. Ce n'était pas quelque chose à transgresser à ses yeux. Ce serait un sacré challenge de lui faire changer d'avis sur ce point. "Oh, je ne voudrais pas vous importuner davantage avec mes pinailleries." dit-elle d'un ton presque désinvolte. Autant réutiliser le mot qu'Evelyn utilisait, et celui-là, Joanne le trouvait particulièrement péjoratif. Peut-être que ça ne l'était pas aux yeux de son interlocutrice. Si leurs échanges étaient déjà aussi catastrophiques concernant la robe de mariée, alors il valait mieux pour Evelyn de ne pas se frotter au couple réuni pour tout ce qu'il y avait encore à organiser. Elle n'avait pas posé une seule question à ce sujet. Elle n'a pas demandé quel serait le lieu idéal, à quelle période de l'année, ni une idée d'inspiration pour la décoration ou des envies particulières pour le menu. Pourtant, tout était étroitement lié. C'était un long procédé, à faire par étape, mais tout se rejoignait. Tout comme Joanne estimait qu'il fallait connaître un petit peu mieux la mariée et ne pas se limiter à son physique pour savoir ce qui pouvait lui correspondre le mieux en matière de tenue. Ca la rendait bien curieuse de voir comme la brune s'exécutait d'habitude avec ses clientes. Elle ne savait donc pas tout ce que ce mariage pouvait signifier pour elle et pour Jamie, ni la pression qu'elle se faisait toute seule rien que pour la robe, ni son très grand romantisme, ni sa sensibilité ou sa fragilité, ni son côté très rêveur. En revanche, elle avait déjà pu constater que Joanne était bornée quand elle le voulait, perfectionniste et exigeante – mais pas pour tout, fort heureusement. Qu'Evelyn propose toujours ses services étaient pour le moins surprenants. "J'ai l'impression de vous agacer plus qu'autre chose." Et ça non plus, ce n'était pas une impression propice à un échange entre les deux jeunes. "Je ne vais pas vous déranger plus longtemps..., Joanne regarda sa montre et soupira en voyant l'heure déjà bien avancée. "... Je dois aller chercher mon fils à la crèche, rentrer à la maison, sortir les chiens, et préparer à dîner..." Un maigre aperçu du quotidien chargé de la famille Keynes. Elle emboîta le pas afin d'atteindre la sortie et s'arrêta net pour se retourner une dernière fois vers la brune. "Je désolée aussi." dit-elle d'un ton plus calme. "Je vous avais prévenu, vous n'êtes vraiment pas tombée sur la personne la plus facile qui soit en m'abordant. Mais cette cérémonie est tellement... tellement importante pour moi, pour mon mari et moi. Je suppose que toutes clientes doivent le dire, ça. Mais c'est bien à cause de l'importance que j'accorde à tout ceci que je ne peux pas laisser passer la moindre chose susceptible de me chiffonner. Parce que si c'est le cas, il y aura déjà ça, puis quand tout commencera à s'organiser, il y aura cette montagne d'imprévus qui nous viendra en pleine face et qu'il va falloir gérer dans le temps imparti. Les imprévus durant les préparatifs, c'est quasi systématique, c'est extrêmement stressant et ça fait paniquer. Alors si je peux partir sur de bonnes bases, en trouvant la robe, je serai déjà plus sereine par rapport à ce qui va arriver ensuite." Joanne la voyait revenir au loin, la fameuse conversation avec Jamie concernant les desserts. "Alors pointez du doigt mon exigence, ou mon incapacité à prendre des décisions dans la minute si ça vous chante. Je le sais déjà bien moi-même, c'était inutile de me le rappeler. Et je vois bien que c'est le genre de tempérament qui vous agace. Alors oui, pour ça, je suis sincèrement désolée. Je devrais vous laisser à des clientes moins compliquées que moi." Joanne sourit légèrement, les lèvres pincées. Elle était gênée et elle s'était soudainement mise à ressentir toute cette pression concernant l'organisation du mariage qu'elle n'avait pas ressenti jusqu'ici. Joanne baissa les yeux et conclut la conversation par un "Bonne soirée." poli, avant de tourner les talons et de reprendre son chemin pour aller retrouver son fils à la crèche.