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 Ain't no crying in the club

Charlie Beauregard
Charlie Beauregard
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ÂGE : 37 ans (08/04/87)
SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles
STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden
MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptySam 25 Aoû 2018 - 12:12

L'effervescence s'était déjà emparée de la piste de danse. Agglutinés, les corps se dandinaient au rythme de la musique dans un mouvement désynchronisé. Les quelques projecteurs diffusaient leur lumière furtive pour éclairer ici et là des visages euphoriques. Au milieu de la foule, Chad se confondait dans cette masse compacte de corps agités, tandis que ses pieds chaussés d’une vieille paire de Converse battaient le son de la musique sur le sol poisseux. S'il attirait quelques regards lubriques, le jeune homme ne se lassait jamais de son anonymat, et s'autorisait même parfois à soutenir une œillade pour signifier son intérêt partagé. C'était souvent ainsi qu'il passait des nuits aussi agréables qu'impersonnelles, et se réveillait accablé par le poids de la culpabilité dans un lit inconnu. Cette vie secrète devenait de moins en moins tolérable. Puis il se rappelait cette sensation éphémère de solitude rompue, et se surprenait à vouloir la retrouver, encore et encore. Juste la dose qu'on voulait bien lui accorder, aussi infime soit-elle. Une danse lascive. Un baiser sans conséquences. Ou une nuit de tendresse contrefaite. Généralement, c'était l'histoire d'une seule fois, puis chacun retournait à sa vie ordinaire. Celle-là même qu'ils avaient voulu fuir en cédant à quelques pulsions primaires. Ce soir, Chad avait décidé de seulement se laisser aller au son de la musique. Il n'avait bu que deux verres, le second gracieusement offert par le barman, plus pour l'encourager à se lancer sur la piste que par un quelconque intérêt personnel. Du moins c’était ce qu’il en avait conclu.

La transition du DJ, mixée avec un goût que Chad ne partageait pas, annonçait un morceau inconnu au bataillon. Profitant de son manque d'inspiration, le jeune homme joua des coudes pour rejoindre les toilettes, tandis que la frénésie continuait d'asseoir son règne autour de lui. Avec nonchalance, il poussa la porte. Les regards se tournèrent machinalement sur lui, avant de recentrer leur attention, comme un élastique qu'il aurait tiré puis lâché. Les gens étaient étonnamment civilisés, malgré un couple qui se bécotait avec fougue dans un recoin de la pièce. Détournant les yeux avec pudeur, Chad se dirigea vers les vasques pour se rafraichir un instant, et surprendre inévitablement son reflet dans le miroir. La sueur avait collé quelques mèches de cheveux sur ses tempes et son front, qu'il dégagea d'un geste coutumier de la main. Il devait avouer que les lumières diffuses lui donnaient un air convenable, et son égo réconforté le poussa aussitôt vers la sortie des toilettes, pour retrouver le bar. Massés devant le comptoir, les gens faisaient preuve d'une rudesse que leur pardonnait l'alcool. Peu pressé, Chad s'accouda au coin du bar, observant la scène avec un mépris dicté par ses bonnes manières excessives. Et sa patience paya puisque le barman, l'ayant aperçu du coin de l'œil, brava l'ordre imprécis de ses clients assoiffés pour s'enquérir de sa commande. "Je te sers quoi, chéri ?" Chad était assez familier de ce monde pour ne pas se formaliser des petits noms dont on l'affublait, qu'il partageait indubitablement avec le reste de la foule. Chéri, chou, mon beau, étaient autant de formules de politesse dont usaient les employés des bars et clubs gays pour réduire la distance et attirer la sympathie de la clientèle. "Un Manhattan, s'il-te-plait." répondit Chad, tandis que les harpies compressées devant le comptoir le dévisageaient avec une indignation affectée. Tant pis pour son anonymat, pensait-il. Et alors qu'il s'accommodait de l’aura de diva dont il avait hérité, le visage d'une connaissance se détacha de la masse scandalisée pour se diriger triomphante vers lui. Dans son esprit, les rouages du mensonge s'activaient.



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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyJeu 30 Aoû 2018 - 20:14



T’as bossé comme jamais cette semaine. Pas des heures sup au studio, non, des trucs pour toi. Des shooting photo, des retouches, des nouveaux clients. T’as aussi mis un coup de fraîcheur sur le site du business de Lene avec ses sous vêtements. Y’avait quelques petites modifications que tu voulais faire depuis un moment. Tu t’es posé et tu les as enfin fait. Un petit tour sur l’instagram de la fille sans visage aussi était sur la to do list, mais ça, tu t’en occupes déjà presque quotidiennement. Bref, tu t’es occupé cette semaine. C’est pour ça que ce soir, tu te fais plaisir. Tu sors et pas n’importe où, tu vas dans un club gay parce que tu veux pas seulement danser, tu veux aussi trouver un cul à croquer. Y’a rien de plus facile dans ce genre de club.

La musique est décente, mais pas assez pour que tu en oublies ton idée première de cette soirée. Il n’empêche que t’es déjà bien en sueur sur ce dancefloor parce que y’a beaucoup de monde. On se colle à toi et tu laisses faire parce que tu kiffes que les mecs cherchent ton attention comme ça. Y’en a même quelques uns qui ont réussi à te voler quelques baisers mais tu es difficile ce soir. Ils n’étaient pas vraiment à ton goût alors t’as pas cherché à aller plus loin avec eux qu’une danse.

Tu quittes la piste parce que t’as besoin d’air et la chanson qui passe ne te plaît pas des masses. Tu files vers le bar naturellement, tout en scannant la foule des yeux. Y’a du monde qui attend d’être servi mais ça te dérange pas, y’a un mec plutôt pas mal juste à côté de toi. Tu vas pour entamer la conversation mais un gars arrive de nulle part et se colle à lui. Ok. Tant pis. Même si ça a le don de t’agacer quelques peu. Mais ça, c’était avant qu’un visage familier ne se ramène et ait les faveurs du barman avant tout le monde. Tu mets pas longtemps pour le remettre. C’est bien évidemment le hot pompier de la caserne où bosse Lene. Tu n’hésites pas plus et tu vas jusqu’à lui, un sourire entendu aux lèvres. Tu te souviens très bien de ses mots « je ne suis pas gay ». Tu sentais déjà à l’époque que ton gaydar ne te trompait pas à son propos, mais là il t’offre la plus belle confirmation qui soit.

« Tu as décidé de ne plus vivre dans le déni. C’est bien. Je te félicite. »

Tu vas lui mettre une tape sur le bras et tu finis par juste tâter son biceps légèrement trop longtemps. Tu t’arrêtes avant qu’il n’ait fait une remarque, t’avais juste envie de profiter d’un peu de contact. Ce mec est beaucoup trop sexy pour son bien.

« Tu m’offres un verre ? T’as le barman dans la poche… Je prendrais un Cuba Libre. »

Que tu dis bien avec l’accent. Tu sais que ça en excite certains alors tu joues là dessus au cas où ça ferait aussi de l’effet sur le pompier.



Dernière édition par Andy Rivera le Mer 19 Sep 2018 - 22:09, édité 1 fois
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyMer 12 Sep 2018 - 20:15

Le regard de Chad glissa sur le sol avec une hâte des plus suspectes. Seule une culpabilité évidente incitait à une telle dérobade et, pris sur le fait, le jeune homme n'avait pu se résoudre à réprimer des années de conditionnement à la discrétion. Pourtant, ce n'était pas tant le poids du regard d'Andy qu'il sentait peser que celui d'une vérité niée avec aplomb, et avec peut-être trop d'indignation pour être sincère. A nouveau, son cœur avait manqué un battement, et le temps s'était suspendu pour lui laisser l'opportunité de sombrer un peu plus dans le gouffre de ses mensonges. Sous ses pieds, le sol avait cédé à l'oppression d'une imposture qu'il avait soigneusement échafaudée depuis des décennies. Ce même sentiment qui l’avait submergé des mois plus tôt, comme une mise en garde qu’il avait décidé d’ignorer, et qui se répéterait inlassablement sans jamais l’immuniser. En baissant les yeux, Chad espérait foncièrement que le colombien fût assez avisé pour interpréter les signes de son mépris de toute conversation, mais il l’avait suffisamment côtoyé ces quelques minutes à la caserne pour deviner que, sous aucun prétexte, il ne se priverait de lui agiter sa perspicacité devant le nez.

La condescendance dans sa voix lui donna raison, et Chad se félicita au moins d’avoir pu s’y préparer. Le silence avec lequel il avait décidé de répondre dénotait autant de son indifférence que de son absence de réparti. Les quelques secondes qui avaient précédées la collision ne lui avaient pas permis d’élaborer un mensonge assez convaincant, mais le trentenaire n’était pas résigné à céder le peu de dignité qui lui restait. Le pompier qu’il était s’accrocha vainement aux branches enflammées de sa fierté, et répliqua dans un élan de mauvaise foi : "Pas toi, on dirait." Un écho pas si subtil aux tentatives répétées de son interlocuteur pour le charmer, alors que ce dernier relâchait amèrement l’étreinte de son bras. Andy n’était pas du genre à considérer le refus comme une réponse valable, en témoignait son obstination. Mais il était surtout bien trop orgueilleux pour ça et, lorsque n’importe qui d’autre aurait abandonné de peur d’écorcher un peu plus son amour propre, lui avait des ressources intarissables en la matière. Avec du recul, Chad regrettait de n’avoir pas témoigné de son désintérêt pour lui en particulier plutôt que pour n’importe quel homme. Il n’était pourtant pas prêt à lui céder l’un ou l’autre de ces aveux, et se contenta de commander un Cuba Libre auprès du barman, dont le haussement de sourcils graveleux attestait à la fois de son manque de lucidité et du fourvoiement total d’Andy quant à son prétendu attrait. Et même si Chad s’était rabâché que son traitement de faveur n’était que le résultat de son extrême civilité, une partie de lui se sentait offensée d’avoir suscité des encouragements plutôt qu’une jalousie précoce.

Les verres ne tardèrent pas à se matérialiser devant leurs yeux, et Chad glissa poliment un billet pour régler la note, comme s’il anticipait l’insistance du colombien avant même qu’elle ne se manifeste. Le sourire dont il gratifia le barman s’effaça aussitôt qu’il tourna le dos, et alors il en profita pour justifier son silence en sirotant son cocktail. Son regard balaya la salle, en quête d’une échappatoire, mais se heurtait toujours à l’inéluctabilité de ses échanges avec Andy. C’est alors qu’il l’aperçut. Son excuse. Celle qui lui permettrait de légitimer sa présence auprès d’une personne à qui il ne devait aucun compte. "En fait je ne suis pas venu tout seul. Ni pour moi. J’accompagne seulement un ami." assura-t-il, gonflé par une conviction insoupçonnée. "Il est juste là, près du mec avec le costume de Karl Lagerfeld." ajouta-t-il, persuadé que la question lui serait posée, sans même s’encombrer du fait que sa culture de la mode française envoyait des signaux contraires. Fier de lui, il s’autorisa une nouvelle gorgée de son breuvage avec la certitude que Leonardo lui viendrait en aide.



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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyJeu 20 Sep 2018 - 0:40



Il te capte assez vite. Tellement vite qu’il en est fasciné par le sol apparemment. Ca te fait marrer de le voir comme ça. Il a très certainement honte d’avoir été pris sur le fait accompli. Tu sais très bien qu’il pourrait être là pour une toute autre raison mais non, tu ne veux pas y croire. T’es persuadé depuis le début que ce mec n’est pas hétéro. Tu le sens. Tu le rêves surtout ouais. Tes yeux se mettent à le scruter. Tu le détailles sans honte. Ses fringues, sa dégaine. Ce mec a un truc qui t’appelle mais tu sais aussi qu’il sera jamais entre tes cuisses. Les vibes qui émanent de lui ne sont pas en ta faveur. Le ton dans sa voix également. Tu le saoules, tu le sais. Il n’y a aucun doutes. Tu ne laisses pas tomber pour autant, parce que, sur un malentendu, on sait jamais ce qu’il peut se passer. Vous êtes dans un club gay, y’a de l’alcool, sûrement de la drogue pas loin aussi. Qui sait de quoi l’avenir est fait ? Savoir qu’il bosse avec Lene n’est pas du tout un frein en ce qui te concerne. Vous êtes tous les deux adultes et pouvez avoir des relations sexuelles sans qu’il n’y ait aucune répercussion. C’est juste du fun. Pourquoi s’en priver ?

Malgré tout, Chad passe commande pour ton verre. Tu vas pas danser sur le comptoir pour ça mais c’est une victoire contenu de la situation. Il ne t’ignore pas totalement, certainement parce que t’es beaucoup trop bien gaulé pour ton bien. Il doit sûrement avoir envie d’y goûter un bout au plus profond de lui. Dans son subconscient. C’est obligé. Mais tu ne vois pas d’étincelle dans son regard quand il daigne t’en accorder un.

Le pompier paie ton verre et ça, tu t’y attendais pas du tout.

« Merci. »

Est-ce qu’il serait en réalité émoustillé à ta présence ? Est-ce que ça veut dire qu’il est aussi expressif que Captain Holt ? Y’a des chances vu ces mixed signals. Cette hypothèse te plaît plutôt beaucoup, mais elle tombe à l’eau quand tu le vois capable de sourire au barman. Ca te fait marrer de le voir changer d’expression aussi rapidement. Il fait l’acteur à ton sens et t’aurais presque envie de monter un scénario tout bancal pour une sextape avec lui. Tu sirotes ton verre et tu le vois qui cherche quelqu’un dans la foule. Son mec ?

Non. Un ami. Tu n’arrives pas à retenir un rire après qu’il ait prononcé ce mot. Un ami. Il te prend vraiment pour un con. C’est tout à fait plausible mais tu refuses de le croire. T’es tellement sûr de ton coup. De ton flair. T’aimerais bien connaître son histoire pour vouloir autant cacher son orientation sexuelle. Limite si tu voudrais pas l’analyser. C’est tout naturellement que tu te tournes vers la direction montré par Chad. Tu repères le mec en costume et quand tes yeux tombent sur l’ami en question, tu peux pas t’empêcher de lâcher un rire.

« Va falloir m’excuser parce que je ne me souviens plus de son prénom, mais je connais ton ami. Je l’ai connu… deux fois. »

Tu insistes bien sur les derniers mots. Y’a pas de place au doute dans tes propos que tu gardes léger. Vu qu’il s’assume pas, tu te dis qu’il vaut mieux éviter les termes un peu trop direct. Tu veux pas le faire fuir. Tu veux le faire venir. Tu le catalogues prude mais tu le visualises féroce au lit. T’es sûr qu’il peut surprendre.

« T’es vraiment un très bon ami. »

T’aimerais bien le savoir littéralement s’il goûte bon. Tu insistes sur les mots. Tu hoches la tête en le regardant, tu te donnes un air sérieux mais le petit sourire qui menace de s’agrafer à tes lèvres toutes les secondes te trahi. Tu finis par garder ton sérieux un minimum, tu reprends la parole après avoir bu une nouvelle gorgée de ton verre.

« Donc t’es juste là pour faire le wing man… »

Tu entres dans son jeu pour voir ce qu’il peut raconter comme autres excuses quant à sa présence ici. Ton regard croise celui de son ami et c’est sans hésitation que tu lui fais un signe de la main avec un sourire. Est-ce qu’il va venir ? Est-ce qu’il est véritablement un ami ? L’idée qu’il ait balancé ça au hasard en pointant un mec aléatoirement est tout à fait crédible. Une technique comme une autre pour se débarrasser de toi.

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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyDim 30 Sep 2018 - 15:24

Chad avait beau se targuer d'avoir cerné le colombien, il avait pourtant perçu derrière la sobriété de ses remerciements une facette jusqu'alors dissimulée de sa personnalité. Pas de fanfaronnade, ni d'allusions graveleuses auxquelles il l'avait habitué, juste un merci sans artifices qui marquait sans doute son propre étonnement. Pour une fois, Chad avait le dessus, et il devait avouer apprécier cette humilité insoupçonnée qu'il avait cru déceler. A ses yeux, ce n’était pas une démonstration de faiblesse, mais nul n’avait pas besoin d’un doctorat en psychologie pour savoir qu’une arrogance démesurée résultait souvent d’un complexe d’infériorité. C’était triste, mais Andy n’était peut-être pas familier avec les actes désintéressés, et de toute évidence l’antipathie qu’il inspirait à Chad ne lui semblait pas compatible avec quelques excès de bienveillance. En tout cas, il n’en avait pas fallu plus pour le désarçonner, et Chad devinait aisément les élucubrations dans lesquelles il s’était plongé. Toutes menaient inlassablement vers le même dénouement érotique duquel il n’arrivait à se défaire, et dans lequel Chad se perdait parfois, comme si cet entêtement à vouloir lui résister prenait des allures de jeu sexuel. Puis son jugement prématuré se rappelait à lui, et il réalisait alors que les exubérances d’Andy avaient quelque chose de foncièrement rédhibitoire, sur tous les plans imaginables. Il était sans doute de ces personnes dopées aux images pornographiques qui puisaient leur excitation dans l’humiliation et la soumission de l’autre. Clairement, il pouvait toujours rêver, et Chad ne se reprendrait plus à considérer ses refus répétés autrement que comme les preuves manifestes de son désintérêt.

Le rire jaune et outrancier d’Andy lui facilita grandement la tâche, et le propulsa à nouveau au rang d’énergumène auquel il l’avait catalogué. Mais foncièrement, c’était surtout sa perspicacité qui l’agaçait. Ou son propre manque de crédibilité. Comment avait-il pu faire semblant tout ce temps, si un inconnu pouvait le percer à jour avec une telle simplicité ? Tout dans l’attitude de son interlocuteur le ramenait à l’évidence de sa sexualité, et son introspection incomplète ne lui permettait pas encore de ne pas se sentir insulté. "La ferme." Ces mots lui avaient échappé, même s'il les avait curieusement prononcés sans aucune animosité, mais avec cette résignation avec laquelle se défendaient les gens offensés. Bien évidemment. Avec quel homme n’avait-il pas couché dans l’assemblée ? Pourquoi avait-il eu cette idée stupide ? Mais si son jugement hâtif se révélait juste, il n’avait pas échangé plus que quelques grognements de plaisir avec Leo, et ne le connaissait pas si intimement qu’il voulait le croire pour réfuter son argument. "Leonardo." répondit-il avec une concision qui, il l’espérait, n’inviterait pas à plus de détails.  A nouveau, Chad dissimula son malaise derrière son verre, qu’il se surprit à boire un peu trop rapidement. A court de munitions, il déposa son bouclier de verre sur le comptoir, tandis que son regard fuyait habilement celui d’Andy, qu’il devinait carnassier. Ce dernier jubilait sans doute, et Chad se maudissait de constater comme le vent avait si vite tourné, alors qu’il avait cru un instant assister à la révélation de certaines qualités enfouies qu’il aurait pu se surprendre à apprécier. "Wing man ou cockblocker. Appelle ça comme tu veux. Apparemment il y a beaucoup de gros lourds dans le coin." reprit-il dans un ultime élan de dignité. Intérieurement, Chad priait pour que le brun lâche l’affaire, quitte à lui payer encore un ou deux verres pour lui faire oublier le propos initial de leur conversation. Mais lorsque son bras se leva énergiquement pour signifier sa présence à Leo, Chad fut secoué d’un réflexe irrationnel. Il encercla le visage d’Andy de ses mains pour détourner son attention, et déposa fougueusement ses lèvres sur les siennes. Autour de lui, plus rien ni personne n’existait.



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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyDim 30 Sep 2018 - 18:08

Pour une fois, Leonardo avait ressenti le besoin de sortir de son pauvre studio qui semblait encore plus petit et miteux que d’habitude. L’idée de rester un soir de plus affalé sur son canapé devant Netflix lui semblait étrangement insupportable, et il se surprit à envoyer un message à Danny tout en s’habillant, histoire de savoir s’il voulait bien l’accompagner – sortir ensemble comme ils le faisaient toujours, sauf que cette fois-ci ça venait bien de lui. Manque de pot, ça devait bien être le seul soir de l’année où le King était occupé ailleurs, puisqu’il n’eut pas de réponse immédiate. Malgré cet énorme obstacle, Leonardo s’était quand-même traîné jusqu’à l’un des bars qu’ils fréquentaient ensemble, essayant de profiter tant qu’il le pouvait de cette étrange envie. Mais une fois arrivé sur place, il se rendit compte qu’il manquait quelque chose. L’effervescence qu’il avait ressenti chez lui ne semblait pas l’avoir rejoint ; au lieu de s’extasier comme tout le monde au rythme du dernier hit sur la piste de danse, il sirotait tristement son cocktail au comptoir. S’il s’était vu, il aurait eu pitié de lui-même – en train de boire seul dans un bar, sans compagnie aucune – mais heureusement pour lui, ses pensées avaient de quoi vagabonder. Par exemple, son voisin de tabouret qui avait légèrement abusé sur l’alcool. Celui-ci ne semblait pas se soucier du manque de réactions du Grimes, qui se contentait de siroter son Cosmopolitan à chaque fois que l’inconnu mentionnait sa richesse ou sa beauté – et là, il venait tout juste d’entamer son troisième verre. La beauté et l’élégance de son costume ne suffisaient pas à masquer la marée d’inepties qui sortaient de sa bouche, et si Leonardo était flatté qu’on vienne lui parler, il n’était quand-même pas désespéré à ce point. Il lançait des appels au secours au barman, qui n’eut pour réaction que d’augmenter la dose de vodka dans son verre – bonne action pour laquelle il était tout de même reconnaissant. Entre l’absence de Danny, la chaleur qui l’avait poussé à déboutonner sa chemise jusqu’aux limites de la bienséance – quelle qu’en soit la définition dans un bar du genre – et le voisin éméché, le bilan d’une telle soirée semblait bien catastrophique.

Et puis, au loin, Leonardo aperçut sa bouée de sauvetage – qui était en même temps son pire cauchemar : Andy et Chad ensemble, ce dernier lui faisant un signe du bras. L’un, c’était le crush ultime de son meilleur ami, avec qui il avait couché à deux reprises avant d’apprendre ça par son autre meilleur ami depuis disparu, qui avait lui commis l’erreur de l’embrasser – tout cela en sachant que depuis, Leonardo n’avait pas osé partager une telle nouvelle avec Danny, de peur de le perdre ou ruiner leur amitié. L’autre, c’était tout simplement un coach de boxe remplaçant qu’il avait quitté en de termes assez embarrassants pour ne pas avoir repris contact avec. Mais ils l’avaient visiblement reconnu, et il n’aurait pas pu se dérober au devoir social de les rejoindre et discuter poliment comme si de rien n’était, sous peine de rendre tout autre contact encore plus mortifiant que ça ne l’était déjà. Et pour couronner le tout, il devait avouer qu’il cherchait une excuse pour quitter sa place. Il se retourna donc brièvement vers le voisin en costume dont il n’avait pas retenu le nom, sortant la première phrase bidon qui pouvait bien lui servir d’excuse. « Désolé, je reviens, je vais juste saluer mes amis. » Bien évidemment il ne comptait pas respecter un tel engagement – et sans attendre sa réponse, il prit son verre à peine entamé pour aller rejoindre les deux autres hommes… qui étaient maintenant en train de s’embrasser, pour le plus grand étonnement de Leonardo, qui dut s’arrêter net. Il se voyait mal les interrompre dans un tel élan, mais retourner à sa place maintenant qu’il venait de se lever aurait sûrement été encore plus embarrassant. Il arriva jusqu’à leur niveau, remarquant au passage qu’Andy prit bien son plaisir avant de se détacher du coach de boxe. Ce qui n’était pas étonnant, venant de sa part. « Hey. J’espère pas trop vous déranger. » Après tout, il n’avait pas envie de les interrompre en pleine séance de quête d’amygdales. « Si besoin est, je peux repartir et… vous laisser un poil d’intimité. » Ce qui aurait été assez ironique, sachant que le bar était rempli de monde de tous les côtés. Pour essayer de dissimuler sa gêne, il posa un coude sur le comptoir, essayant d’adopter tant bien que mal une attitude nonchalante – mais il avait l’impression de très mal jouer son rôle, avec sa chemise à moitié ouverte, ses pantalons bien trop serrés et ses joues bien trop rouges. « Sinon, ça va ? » Le niveau d’embarras qu’il ressentait à ce moment-là le poussa à prendre une gorgée un peu trop grande de son cocktail, mais il réussit à garder une mine à peu près acceptable. Décidément, ça allait sûrement être la dernière fois qu’il sortait tout seul.
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyMar 2 Oct 2018 - 13:09



T’es complètement barge parce que entendre Chad te dire te la fermer te fait plus kiffer qu’autre chose. Tu le fais réagir et ça te plaît. Tu essaies de ne pas t’imaginer un peu de angry sex derrière tout ça mais t’as du mal. Le simple fait qu’il t’ait payé ce verre prouve qu’il n’est pas complètement désintéressé de toi. Normal après tout, t’es hot. Tu passes pas tout ce temps à la salle de sport pour rien. C’est pour faire craquer les indécis.

Leonardo. Effectivement ça te parle maintenant qu’il le dit. Donc ça veut dire qu’il le connait véritablement. Tu t’y attendais pas vraiment à celle là. Comme quoi Chad est plein de surprises. Tu vois qu’il n’est pas très bavard mais il reste toujours à tes côtés. Peut être qu’il clame cette partie du comptoir et que c’est à toi de bouger de là. Mais non. Tu ne comptes pas filer de ce spot. C’est beaucoup trop amusant de le faire chier, tu t’éclates. Il évite ton regard alors que tu ne le lâches des yeux. T’es vraiment qu’un casse couille.

Tu lâches un rire quand il parle de gros lourd dans le coin. Tu sais qu’il parle de toi et t’en es presque honoré d’une certaine façon. Du moment que t’es remarqué par ce type, ça te plaît. Peu importe la finalité, tu veux juste le faire réagir par rapport à sa connerie. Peut être bien que t’as aussi envie de lui jeter à la gueule le fait que toi t’es libre avec ta sexualité contrairement à lui.

« Un hétéro dans un club gay- »

Tu n’as pas le temps de terminer ta phrase que voilà Chad qui prend ton visage en coupe pour poser ses lèvres sur les tiennes. WOW OKAY. Ton cerveau ne met pas longtemps à se faire à ce geste et te voilà déjà en train de répondre à son baiser avec une envie non dissimulée. T’es beaucoup trop fier d’avoir fait craquer le pompier, tu veux lui en donner pour son argent. T’es pas là pour bâcler, tu veux qu’il en redemande, tu veux que ce soit que le début de la soirée. Tu veux le défrustrer de tous ces mensonges qu’il se dit quotidiennement. Tu veux lui offrir la baise de sa vie. Et non. Tu n’es pas du tout en train de cocher sur ta bucket list de 2018 « Me taper un pompier ».

Quand tu te détaches de ses lèvres c’est Leonardo qui est là devant vous. Fuck. Casse toi. Il le propose même et t’espères qu’il va filer de son plein gré sans avoir à lui faire une remarque. Mais non. Il commence à engager la conversation et t’as envie de faire un facepalm. Tu ne perds pas une seconde de plus pour lui faire comprendre qu’il était mieux où il était juste avant.

« Tout va bien. Ton pote n’a pas besoin d’être sauvé. »

En d’autres termes « tu peux retourner d’où tu viens ». Toujours proche de Chad, tu approches ton visage du sien afin d’aller frôler ses lèvres comme pour lui donner envie d’un nouveau baiser. Surtout pour faire comprendre à Leo qu’il peut véritablement partir parce que tu as des occupations en tête qui ne le concernent pas. Tu prends ton verre ensuite pour en boire une gorgée en regardant Chad, essayant de voir combien il a envie de continuer à t’embrasser. Tu ignores complètement Leonardo à partir de là. T’espères qu’il est intelligent et qu’il va partir dans les secondes qui suivent.

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Charlie Beauregard
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyVen 19 Oct 2018 - 23:52

Chad ferma les yeux. La haine céda à la peur, et la peur à l’apaisement. En un fragment de secondes, l’ordre compartimenté de ses sentiments se renversa et, dans la confusion de ce curieux mélange, il se résigna à ce baiser inespéré. Lui qui se plaignait du manque de spontanéité de ses soirées avait de quoi se satisfaire pour les semaines, voire les mois à venir. Persuadé du choc qui l’attendait dès son retour à la réalité, il ne lutta même pas contre la riposte d’Andy, dont la bestialité trahissait l’assouvissement d’une profonde frustration. Ses lèvres n’étaient pas si amères, lorsqu’on oubliait leur tendance frivole. Mais surtout, Chad se félicita d’avoir pu les sceller un bref instant, ne serait-ce que pour se préserver de leurs joutes sarcastiques. Le temps se figea. Apaisé par un réflexe oublié, le pompier se surprit à se détendre, et à étirer ce moment encore et encore, juste par orgueil. S’il entendait d’ici résonner dans l’esprit d’Andy les chants de la victoire, il espérait au moins se flatter d’avoir commandité ce baiser. Quoique motivé par un impérieux un coup de folie, c’était lui qui avait décidé des circonstances. C’était lui qui avait fait le premier pas, avant d’être contraint par l’indubitable obstination du colombien. Il ne l’avait pas laissé gagner. Il lui avait volé cette consécration, dans une tentative désespérée de se soustraire aux yeux de Leonardo. Comment avait-il pu être si idiot ? Tandis que leurs visages se détachaient, Chad se heurtait à toute l’absurdité dont il avait fait preuve. S’il n’était pas si déterminé à garder son sang-froid, il aurait sans doute explosé de rage. Il n’était plus question de se défiler. Les excuses bancales s’étaient déjà bousculées dans son esprit, conditionnées par des années de faux semblant. Il avait trébuché et ses lèvres avaient malencontreusement rencontré celles d’Andy. Ou une cacahuète s’était bloquée dans sa gorge, et son instinct de pompier lui avait intimé les gestes de premier secours.

Mais lorsque la voix de Leo parvint à ses oreilles, pas même le vacarme de la musique n’avait pu la couvrir. Son visage, balayé par les lumières dansantes des projecteurs, semblait trop vrai pour mériter de tels mensonges. Leur dernière conversation se rappela à lui comme des mots d’encouragement. Derrière ses gestes saccadés, Chad discernait sa propre gêne. Ils avaient décidément le chic pour s’empêtrer dans des situations inconfortables. Le ton qu’il avait employé prenait des allures d’excuses. Avait-il à ce point donné l’impression d’apprécier ce baiser pour le faire culpabiliser de ruiner leurs préliminaires ? Andy arbora à nouveau la mine passablement suffisante qui le caractérisait. L’agacement dans son regard ne trompait personne, et s’il maudissait Leo pour son quelconque manque de discernement, c’était clairement qu’il en était bien moins pourvu que lui. La diplomatie avec laquelle il l’avait enjoint de disposer était pourtant surprenante. Chad ne l’aurait pas cru si subtil, s’il n’avait pas senti son visage se rapprocher à nouveau du sien. Son cœur battait la chamade. Cette fois il se sentait vraiment acculé. Ses lèvres le dégoutaient. C’était comme ramener quelqu’un chez soi le soir, et espérer qu’il ne prenne pas trop ses aises une fois les affaires terminées. Leurs affaires étaient terminées. « NON ! » cria-t-il en se reculant brusquement. « Tu ne déranges pas du tout. » Son espace vital retrouvé, Chad s’autorisa enfin à souffler. L’ironie dans l’histoire, c’était qu’il avait prétendu être le rempart de Leo contre les gros lourds insistants alors qu’il venait lui-même d’être sauvé. « On parlait justement de toi. Enfin, jusqu’à ce que… ça arrive. » dit-il en pointant d’un geste imprécis leurs lèvres respectives. De toute évidence il n’était pas encore assez à l’aise avec la situation pour éviter les euphémismes. « Du coup c’est fait, voilà. C’était juste un gage. Je devais essayer, et voilà c’est fait. » se défendit-il, toujours pas résolu à l’idée de se clamer homosexuel dans un bar qui les célébrait. Il leva alors le bras pour appeler le barman, et détourner ainsi l’attention. « Tu reprendrais pas quelque chose ? Ça m'a donné soif. »



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Message(#)Ain't no crying in the club EmptySam 27 Oct 2018 - 17:53

Leonardo aurait vraiment mieux fait de rester chez lui. Pour empirer le constat bien triste de sa soirée, Andy ne semblait pas avoir envie de lui faciliter la tâche. Si le Grimes n’était pas bien doué avec les sous-entendus, il comprenait assez aisément que le Colombien l’invitait à prendre ses affaires et repartir d’où il venait – ou n’importe où en fait, tant que c’était ailleurs et loin de lui. Tout compte fait, il se demandait ce que Danny pouvait bien trouver dans le Rivera. Certes, il usait très bien de ses charmes et de sa beauté, et Leonardo en avait bien été la victime à non pas une mais deux reprises. Mais parfois les bons coups devaient rester au lit, parce qu’en dehors le bilan était bien moins positif. Et malgré son envie de lui rentrer dedans dans le mauvais sens du terme, il ne le fit pas. En grande partie parce qu’il se serait fait écraser en mille morceaux par le photographe, que ce soit physiquement ou pas. L’alcool ne l’aurait pas aidé à faire face à ses démons, et il se serait sûrement ridiculisé avant d’être gentiment escorté à la sortie du bar. Leonardo ne savait pas trop ce que les deux avaient manigancé, ni ce que Chad avait pu lui dire à son sujet – tout ce qu’il savait, c’est qu’il ne savait pas vraiment s’ils pouvaient se considérer potes. Andy n’hésita pas à ignorer de tout son être le pauvre Britannique qui n’avait jamais demandé à se retrouver dans des situations aussi gênantes. Profitant de la brève pause dans la discussion, il en profita pour terminer son verre, chose dont il avait besoin pour supporter de telles interactions. Quel triste constat pour sa première sortie en solitaire. Mais tout compte fait, ç’aurait été mille fois pire en compagnie de Danny.

Visiblement, Chad ne semblait pas aussi emballé à la perspective de se retrouver abandonné à la merci du Colombien – du moins, c’était ce que son cri semblait témoigner. Leonardo était de plus en plus perplexe, et il ne savait pas trop ce qu’il avait bien pu se passer entre les deux hommes, ce qui rendait la situation encore plus embarrassante et compliquée à gérer. Mais maintenant qu’il était avec eux, il ne pouvait pas tellement faire le muet. Dans quoi s’était-il bien embarqué ? « Ah bon, vous parliez de moi ? » Il ne voyait pas tellement ce qu’ils auraient pu dire au sujet, mais soit. S’il n’aurait pas osé mettre en doute la parole du Taylor, il devait avouer que le raisonnement du gage lui semblait très bancal. Il ne pouvait pas le blâmer de regretter son acte, mais quand-même. De toute façon, il était bien trop fatigué, éméché et embarrassé pour le questionner au sujet – encore moins sous les yeux de sangsue d’Andy, qui l’aurait sûrement poussé au loin s’il l’avait pu. Sans trop savoir à qui s’adressait la proposition de Chad, il n’hésita pas à repasser commande auprès du barman, ne serait-ce que pour avoir quelque chose dans les mains pour dissiper comme il le pouvait la gêne d’une telle rencontre. « Un manhattan s’il-vous-plaît, et merci beaucoup. » Leurs commandes respectives ne tardèrent pas à arriver, et le Leonardo brisa le silence une fois son verre récupéré. « Du coup… j’avais vraiment aucune idée que vous vous connaissiez. Le monde est très petit par ici, faut croire. » Les chances de les croiser dans de telles circonstances et dans un tel moment étaient peut-être des plus minces, mais le Leonardo n’avait jamais été des plus chanceux. Surtout Chad et Andy, qu’il n’avait pas revus depuis… très longtemps. À vrai dire, la dernière fois qu’il avait vu le Rivera remontait à leur dernière partie de jambes en l’air, c’est-à-dire bien trop longtemps. Depuis, il avait découvert qu’il s’agissait du même garçon que ses deux meilleurs amis avaient respectivement embrassé et… il ne connaissait pas les détails de leur relation avec Danny, mais il savait qu’ils étaient allés suffisamment loin pour que ce soit bien trop gênant de lui annoncer qu’il avait couché avec à deux reprises. Il ponctua ses réflexions en prenant une première gorgée de son nouveau verre, espérant que Chad vienne à sa rescousse contre Andy si besoin était. Connaissant sa subtilité légendaire, ça ne l’aurait pas étonnant qu’ils en arrivent là.
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptySam 10 Nov 2018 - 13:58



La réaction de Chad te fait lever un sourcil. Le mec il t’embrasse et puis il se recule en haussant le ton ? Il a un soucis. Tu comprends pas ce comportement. Il a voulu faire quoi ? Il regrette déjà ? C’est certainement pas ton manque de savoir faire qui est en cause. Impossible. Tu ignores ce qu’il s’est passé dans la tête du pompier mais t’as bien compris qu’il accueille la venue de Leonardo a bras ouverts. Hallucinant. T’es sur le cul de tous ces plots twist en moins de cinq minutes. Il sait vraiment pas ce qu’il veut le Chad et tu vas pas te lancer dans un truc prise de tête. Le type est beaucoup trop compliqué dans sa tête.

T’écoute le blond sortir des conneries plus grosses que lui pour justifier son geste. Tu roules les yeux fort. Leonardo est intéressé par ce que vous avez pu dire à son sujet.

« Je l’ai mis à jour sur notre historique. »

D’ailleurs tu lui jettes un coup d’oeil et ce mec là est vraiment trop sexy pour son bien. Encore plus avec sa barbe naissante qu’il n’avait pas la dernière fois que vous vous êtes vu.

Chad propose un verre de plus et toi t’es saoulé par la situation parce que tu vas pas tirer ton coup ce soir avec le pompier. Il viendra te cueillir quand il se sera décidé sérieusement. Leo accepte la proposition, ce qui n’est pas ton cas. Tu prends ton verre pour en boire une nouvelle gorgée. T’as de la suite dans les idées mais t’as envie de profiter de cet alcool gratuit au passage. Leonardo parle du monde qui est petit et tu hoches la tête avant de te lever après avoir terminé ton verre rapidement.

Tu te penches vers Chad pour parler à son oreille.

« Je suis sûr que tu sauras trouver un moyen de me contacter quand tu te seras décidé. »

Avec les réseaux sociaux de nos jours c’est beaucoup trop facile, surtout que tu as gardé ton nom entier ainsi que ta ville, sans parler d’une véritable photo de ta belle gueule sur tes profils facebook et instagram. C’est pas innocent.

C’est avec un bref dernier regard que tu files de ton côté, leur faussant compagnie, prêt à trouver une nouvelle cible pour ce soir. Quelqu’un qui réfléchit moins et qui agit beaucoup plus.


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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyVen 30 Nov 2018 - 19:32

Une seconde avait suffi. Leurs mondes étaient entrés en collision, et il n’avait pas fallu à Chad plus qu’un baiser fugitif pour réaliser que, s’il était rarement si spontané, c’était peut-être pour s’épargner l’angoisse de ses tergiversations. Son regard oscillait furtivement entre Andy et Leonardo, arbitre d’un jeu dont il ignorait les règles. Foncièrement, il se demandait lequel des deux accorderait le moins d’importance à sa présence, et à tous ces faux prétextes que l’habitude lui dictait naturellement. Quelle vérité aurait le plus de poids dans sa vie, entre celle de l’arrogant à la sexualité compulsive qui côtoyait occasionnellement la caserne, et celle du modeste orthophoniste, dont la pudeur lui avait rappelé la sienne, qu’il suivait à la salle de sport ? La réponse aurait pu lui sembler évidente, mais les remarques à la fois laconiques et univoques d’Andy avaient fini par remettre en question le jugement sans doute hâtif que les banalités échangées avec Leo lui avaient inspiré. La récidive de leurs ébats, dont on l’avait préservé des détails mais que son cerveau avait à peine eu le temps de censurer, était la preuve de leurs vices communs. Chad avait peut-être prêté à Leonardo bien plus de dignité que celle dont il s’était lui-même privé en cédant à la pulsion d’un simple baiser, et il était partagé entre le soulagement de se savoir tout de même respectable et la crainte de ne pas le connaître assez pour être se rassurer de sa discrétion. Qui était-il pour juger, alors qu’il se rabaissait de temps à autres à la facilité d’une rencontre éphémère via son téléphone ? Le vice dont il les accusait n’était qu’à un clic. Souvent même qu’à quelques centaines de mètres que sa libido avait vite fait d’effacer. Oui, le monde était petit, surtout quand il se limitait à une communauté à laquelle Chad avait horreur d’être assimilé, mais de laquelle il aimait profiter malgré tout. "On ne se connait pas... on s'est croisé une fois." s’empressa-t-il de clarifier, comme s’il soupçonnait Leo de lui ressembler assez pour visualiser des scènes que sa décence aurait dû lui interdire. Il ne voulait pas qu’on les imagine en action dans des positions qu’il se répugnait lui-même à imaginer. De toute évidence Andy se résigna aussi à cette idée, et lorsqu’il approcha de son oreille Chad lutta un instant pour ne pas se trahir dans un mouvement de recul. Les étapes du refoulement, il les connaissait, et une révulsion un peu trop exagérée dénotait souvent un désir inexprimé. Un moyen de le trouver quand il serait décidé ? Il le gratifia d’un sourire obligé, sans prendre la peine de masquer son ironie, alors que le colombien se perdait déjà dans la foule. Ce fut à leur plus grand étonnement que le malaise s’intensifia, et qu’ils se réfugièrent à nouveau derrière leurs verres pour justifier le silence. Jusqu’au moment où Chad accepta enfin d’attraper la perche que lui tendait le destin. "D’accord, je suis gay." dit-il simplement, sans se rendre compte alors que c’était peut-être bien la première fois qu’il se l’avouait à voix haute. "Mais quand je dis qu'on s'est croisé une fois, on s'est vraiment croisé une fois. Je n’ai jamais couché avec ce mec de ma vie. Il en a envie je crois, mais l’idée d’être un trophée de plus me dérange… pas que ce soit une honte non plus, tu as le droit de faire ce que tu veux, mais ça me gêne. Il est venu me soudoyer avec des donuts la dernière fois. Des donuts !" renchérit-il avant d’interrompre le fil de ses pensées, lorsqu’il réalisa que Leonardo l’écoutait avec autant d’attention que lui permettait l’alcool. "Je devrais me taire. Ou rentrer" conclut-il en abaissant son verre encore à moitié rempli, sans pourtant se résoudre à le poser sur le comptoir. "Désolé c’est… nouveau pour moi." Enfin, si on oubliait les 20 ans de déni... au moins.



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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyLun 3 Déc 2018 - 10:23

Leonardo ne put s’empêcher de rougir quand Andy prit la parole, lui apprenant qu’il avait parlé de leur historique à Chad. Si foncièrement il n’avait pas spécialement honte de l’acte en soi, il regrettait quelque peu le partenaire à ce moment-là – et il n’avait pas forcément envie d’y être vraiment associé dans l’esprit du Taylor. Il s’empressa de se cacher derrière son verre, profitant du peu de répit que ça pouvait lui offrir. Quand le coach mentionna que le photographe et lui ne s’étaient rencontrés qu’une seule fois, le Grimes haussa légèrement des mains, montrant qu’il ne comptait pas spécialement l’interroger au sujet, préférant éviter d’autres situations tout aussi gênantes que celle qui venait de se dérouler. Pour son plus grand bonheur, Andy décida qu’il était temps pour lui de tirer sa révérence – mais il eut tout de même le temps de se pencher vers l’oreille du Chad, rendant donc leur conversation inaudible pour le pauvre Leonardo. En revanche, il ne fallait pas être un expert en la matière pour comprendre, au vu du sourire que le Taylor tirait ainsi que la personne qu’était Andy, de quoi ce dernier avait bien pu parler. Et si le Grimes était bien content de ce départ, il était tout aussi mal à l’aise au vu du silence qui suivit – chose qui devenait bien trop habituelle dans ses conversations avec le Taylor. Du moins, jusqu’au moment où celui-ci reprit la parole, parlant de sa sexualité. Et si Leonardo était bien trop éméché pour raisonner normalement, il comprit tout de même que ça ne devait pas être une mince affaire pour Chad, qui lui semblait tout de suite beaucoup moins imposant et intimidant – et ce n’était pas l’effet de l’alcool pour le coup. Il n’eut pas le temps de réagir avant qu’il ne reprenne la parole, mentionnant la gêne qu’Andy lui inspirait – ainsi que sa maigre tentative de le soudoyer avec des donuts, ce qui fit pouffer de rire Leonardo ; était-ce donc ça la stratégie qu’Andy employait lorsque son joli visage ne suffisait pas ? Il se serait attendu à quelque chose de plus persuasif, s’il devait être honnête. Mais en compenant que tout ça n’était pas ce qui comptait le plus et que le Taylor parlait de sujets bien plus sérieux et importants, il s’empressa de se secouer un bon coup, posant son verre sur son comptoir et essayant de se concentrer sur Chad. « T’as pas à t’excuser, vraiment. C’est… normal, on est tous passés par là. Moi le premier. » S’il avait très tôt compris cela, il ne s’était jamais vraiment autorisé à y réfléchir jusqu’à ses dix-huit ans, coïncidant donc avec son départ vers l’Australie. Et malgré tout ce qui l’aurait pu terrifier à l’idée de déménager à l’autre bout de la planète, il s’était enfin senti libre à Brisbane. Était-ce ce que le Taylor ressentait aussi ? « Et je ne vais pas te forcer à rester si t’as envie de rentrer, ça servirait à rien de te supplier du contraire. » Sauf peut-être à l’aider à trouver le bon bus pour rentrer, mais il allait bien pouvoir se débrouiller pour ça – non ? « Et je vais pas prétendre que je sais ce que tu vis précisément, ou que j’ai exactement été dans ta situation ou que sais-je, mais… » Il prit un instant pour réfléchir, en partie pour trouver les bons mots et en partie parce que malgré tout, il ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec Chad. Il lui semblait bien plus humain qu’auparavant, mais il n’en restait pas moins impénétrable pour le Grimes. « Mais voilà. Aussi cliché ça puisse être, tu n’es pas aussi seul que tu peux le penser. » Il aurait pu lui faire un câlin pour appuyer ses propos, mais il estimait que ce n’était peut-être une bonne idée qu’une fois éméché, et Chad était loin d’être dans le même état que lui. « Si besoin y’a moi, ou… je ne connais pas trop les autres personnes de ta vie. Mais voilà. C’est peut-être pas super crédible venant de ma part en ce moment-même, mais c’est rarement aussi catastrophique qu’on le croit. » Se rendant compte qu’il ne savait pas vraiment comment le Taylor allait réagir, il s’empressa de machinalement reprendre son verre, avant de le reposer en se rappelant qu’il valait mieux pour lui se calmer niveau boissons. « Désolé, je suis légèrement éméché. Mais je pense quand-même tout ce que j’ai dit. » Et après ce joli petit monologue, Leonardo n’avait plus grand-chose à dire. Et c’était peut-être mieux pour sa dignité, et le peu de respect que Chad devait encore avoir pour lui.

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Charlie Beauregard
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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyVen 4 Jan 2019 - 19:15

Même à l'abri entre ces murs, Chad redoutait les conséquences de la vérité. A ses nombreuses conquêtes d'un soir il n'avait jamais rien déclaré à voix haute, comme s'il préférait l'hypothèse de n'être qu'un homme marié de plus à explorer sa sexualité dans le dos de son épouse. Un détail en était rarement un, lorsqu'il était confiné au secret, et Chad le savait mieux que quiconque. Lui qui avait orchestré les scénarios les plus noirs depuis des années n'avait pourtant jamais considéré que peut-être cet aveu pourrait sembler insignifiant, et maintenant qu'il avait franchi le seuil infranchissable de son inconscient, il lui apparaissait si dérisoire. Paradoxalement, Chad n'avait jamais pensé un jour susciter une réaction si prévisible, pourtant gonflé de l'espoir d'assister aux scènes réconfortantes qu'il avait pu entrevoir dans les films et quelques livres qu'il avait feuilleté par curiosité. La réaction si compréhensive et généreuse de Leonardo, quoique tout à fait conforme à ses rêves les plus fous, avait quelque chose de foncièrement vexant. Chad resta muet un instant, absorbé dans ses pensées les plus saugrenues d'un coming out retentissant lors d'un dîner de famille, qui donnait à la réalité de la scène une allure de banalité à laquelle il n'était pas préparé. Il était gay. Le scoop. Ils l'étaient tous ici, ou se justifiaient comme lui d'être assez ouverts d'esprit pour masquer le fait qu'ils ne l'étaient pas tant que ça. Ils avaient peut-être subi le même isolement, manifesté les mêmes interrogations, et suscité la même indifférence. Finalement Chad n’avait jamais été seul, mais avait décidé de l’être pour l’amour du statu quo. Parce qu’il avait préféré rester entouré des mêmes personnes qui croyaient si bien le connaître plutôt que de se dévoiler à d’autres tel qu’il était réellement. Les propos de Leo pénétraient enfin son esprit, et alors il réalisa la chance qu’il avait de ne pas se voir confronté aux réactions virulentes qu’il attendait de la part de ceux qui comptaient le plus pour lui. "Merci." dit-il simplement, avec toute l'humilité que lui permettait encore sa sobriété entamée. Même tout l'alcool du monde n'aurait pu le réduire à des remerciements aussi pompeux que les exclamations de surprise affectée des hommes autour de lui, lorsqu'ils tombaient par hasard sur une lointaine connaissance. Un jour peut-être finirait-il par comprendre. C’était encore bien trop tôt pour se soumettre à des codes qu’il mettait un point d’honneur à mépriser, juste parce qu’une partie de lui n’était pas encore assez à l’aise à l’idée de se réclamer de cette minorité de laquelle il appartenait pourtant. Malgré toute sa reconnaissance, Chad ne pouvait s'empêcher de regarder par-dessus l'épaule de son interlocuteur, comme s'il cherchait une échappatoire à cette discussion qu'il n'était pas certain de vouloir approfondir. Il en avait très envie, mais son côté pragmatique ne pouvait s'empêcher de lui rappeler la relation qu'ils étaient censés entretenir dans la salle de sport, ou dans les vestiaires. Dans un élan de témérité, il attrapa un feutre qui trainait sur le comptoir et tira délicatement le bras de Leonardo. "Au cas où tu te souviendrais de cette conversation, je crois que j'aimerais bien en savoir plus sur ton histoire. Et peut-être parler un peu de la mienne. Avec moins de bruit autour, moins de gens et un peu moins d'alcool." expliqua-t-il en rebouchant le feutre, les yeux encore fixés sur le numéro qu'il venait de graver sur la peau du jeune homme. "Tu as besoin d'aide pour rentrer ?" demanda-t-il dans un éclair de lucidité, relevant enfin le regard. Chad était tout juste assez familiarisé avec ce genre d’ambiance pour savoir que les plus éméchés faisaient des proies faciles, d’autant plus lorsqu’elles avaient l’air aussi avenant que Leonardo.



I'm done hating myself for feeling


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Message(#)Ain't no crying in the club EmptyJeu 10 Jan 2019 - 17:06

En y réfléchissant comme il le pouvait, Leonardo se rendait compte qu’il avait effectivement légèrement abusé de l’alcool, sûrement parce que la seule alternative était affronter Andy en étant sobre – ce qui aurait été plus qu’impossible pour le pauvre Britannique. Pour le coup, il essayait de garder son attention sur Chad, mais il avait l’impression de jouer un rôle de garçon-essayant-d’être-sobre, un peu comme un enfant mettant les habits de son père. Il essayait de s’appuyer comme il le pouvait sur le comptoir, gardant une posture aussi droite que possible – mais rien de tout cela ne calmait le monde autour de lui, mais le Taylor était suffisamment poli pour le traiter comme autre chose qu’un pauvre déchet sentant la vodka. Ses vêtements ne l’aidaient pas non plus – si Leonardo se fondait aisément dans la masse, il devait avouer qu’il s’était habillé comme il aurait imaginé Danny, pas comme il se serait habillé la plupart du temps, ce qui se traduisait par un léger malaise maintenant que le photographe était parti en toute discrétion et gentillesse. Avant même de vraiment s’en rendre compte, Leonardo se retrouvait le bras dénudé, de l’encre noir posé sur sa peau. Il lui fallut quelques secondes pour faire le lien entre ce qu’il voyait et ce que Chad disait, et il se mit à doucement hocher la tête en souriant. « Ça marche. Je pense que je devrais me souvenir de tout ça, ne serait-ce qu’avec… ça. » Il montra son avant-bras, comme si le Taylor ne savait pas qu’il venait d’écrire dessus. Le Grimes fit une note mentale pour se rappeler d’écrire ce numéro quelque part d’autre avant d’aller se coucher, mais au vu de son état il n’était pas sûr de s’en souvenir – mais heureusement pour lui, l’encre semblait assez résistant pour survivre à une nuit de sommeil. Et sinon, il finirait bien par le retrouver d’une façon ou d’une autre après tout. La question de Chad le prit légèrement au dépourvu, parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il la pose mais qu’il parte en vitesse, murmurant à peine un maigre au-revoir. Mais cette proposition donnait lieu à une nouvelle question – était-il torché au point que ç’en était visible ? Paye ta dignité, pour le coup – ses joues rougissaient doucement d’honte, mais les lumières colorées du bar rendaient le constat difficile à faire, pour son plus grand bonheur. « Je… Je pense que ça devrait aller, je vais pas t’importuner plus que ça. » Mais il reprit la parole avant que Chad en ait eu le temps, n’ayant pas envie qu’il parte en toute vitesse pour le laisser tout seul au niveau du comptoir. « Mais je veux bien t’accompagner jusqu’à la sortie, j’ai bien besoin d’air frais. » Il n’allait pas rester au bar au vu de l’ambiance qu’il y avait eu jusque-là – et au vu de son état niveau alcool, c’était peut-être mieux qu’il rentre et aille se coucher plutôt que continuer de siroter des cocktails l’un après l’autre. Les deux hommes durent donc travers l’intégralité du club, se frayant un passage au sein d’une foule très compacte – ce qui forcément, empêchait de communiquer aisément. Une fois dehors, le Britannique respira un bon coup, content d’être sorti de l’atmosphère étouffante du bar. Il pointa ensuite de manière assez hasardeuse sa direction, comme un enfant fier de montrer à sa maîtresse qu’il avait appris sa leçon – dans le cas de Leonardo, qu’il n’était pas saoûl au point de ne plus savoir où il en était. « Je vais repartir par là, en direction du bus. Pour le coup, je devrais m’en sortir jusque-là. » Il s’arrêta tout de même un instant, comme il n’avait pas fini de parler. « Désolé, pour tout ce qui s’est passé avec Andy. Avec un peu de chance, il ne sera peut-être pas des nôtres, la prochaine fois. » Il ponctua sa phrase d’un maigre mouvement du bras, dont l’encre était caché par les manches baissées de sa chemise. Et maintenant que tout avait été dit, il ne savait plus trop où se mettre, et l’alcool ingéré ne l’aidait pas à réfléchir des masses. Maudit soit Andy – même si franchement, il n’avait pas besoin du Colombien pour être empoté s’il devait être honnête. « Du coup… à la prochaine, j’espère ? » Sa voix se releva de quelques notes à la fin de sa phrase, tel le gamin un peu perdu qu’il était encore.
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