| | | (#)Mer 19 Sep 2018 - 18:57 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Quelques notes de musique filent entre tes lèvres, sifflements rebondissant contre tes tympans. Tu parcours la petite cabine de ton domicile, ce bateau que tu as acquis il y a plus d'une décennie et duquel tu ne conçois pas te séparer un jour. Les instruments de musique prônent : violon, fiddle, basse, harmonica, banjo. C'est sur le manche de ta guitare, Gulliver, que tes doigts se referment néanmoins. Fidèle acolyte, elle t'a accompagné la veille durant ces quelques heures volées à l'habituel des clients d'un bar de Fortitude Valley, bouleversant par conséquent la routine d'une barmaid qui, relative, avait jugé qu'aucun mal ne découlerait de t'accorder son autorisation pour que tu grattes les cordes de ton instrument en son lieu. T'avais sincèrement aimé son style, elle ne te semblait pas être de celles qui se prennent la tête et paraissait armée d'un penchant pour extirper le positif de chaque situation. Jusqu'à ce que le bar annonce sa fermeture, tu avais enchaîné les morceaux, certains requis par les clients qui s'amusaient à te livrer des demandes loufoques, d'autres marmonnés timidement à ton oreille accompagnés d'une dédicace pour un amouraché désirant s'attirer de bons charmes. Tu t'étais même risqué à partager, discrètement, tes propres compositions. Alors que tu rangeais ton matériel, l'hispanique aux délicieux cocktails comptait sa caisse. Vous aviez quitté le bar en même temps et tu avais nullement hésité à la convier sur ton bateau, à sa convenance. Itziar détenait tout de la bonne personne, tu souhaitais la conserver sur ton répertoire. Tu sors sur le pont, balayes le port du regard et t'installes contre ta barre. Tu te racles la gorge, abats les paupières, commences à former les accords de la première interprétation te venant en tête : Say Yes, d'Elliott Smith. Elle te fait irrésistiblement penser à Ariane, cette fille qui a totalement intoxiqué ton système. Mais peu t'importe, un sourire niais étire derechef tes lippes quand elle s'immisce dans tes pensées. La chanson achevée, tu inspires profondément cet air marin australien. Tu as du mal à ne pas reprendre les amarres et te laisser voguer vers d'autres horizons. Tu as toujours refusé de croître dans le sédentaire ; ton naturel t'appelle insatiablement, inlassablement, vers d'autres points de la planète. Néanmoins, tu t'étais fait la promesse de demeurer à Brisbane un bon moment et si tu ne jouis pas d'énormément de richesses, tu n'as qu'une seule parole. Tu passes tes jambes sur la rambarde de ton bateau et observes la population hautement diversifiée s'aventurer sur les différents pontons. Puis, une silhouette attire ton attention. « Hey ! » Elle est de dos, mais tu jurerais qu'il s'agit d'Itziar. « Tu es venue ! » Tu t'exclames lorsqu'elle pose son regard azuré sur ta personne. Tu sautes sur le ponton et l'invites : « Tu veux monter ? »
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| | | | (#)Mar 2 Oct 2018 - 17:16 | |
| La soirée d'hier au bar avait été intéressante. Ils avaient bossé en sous effectif suite à un imprévu de dernière minute. Ca avait donc été seulement elle et Elora présentes pour tout gérer toutes seules. Heureusement, le bar n'avait pas été trop bondé. En semaine, c'est généralement comme ça. Les gens travaillent et donc viennent un peu moins au bar. Ou alors, ils y restent moins longtemps. Un verre et ils s'en vont. Ils ne s'attardent pas trop, ils ne boivent pas trop non plus, pour la plupart. Bien sûr, il y a toujours ces incontournables fêtards qui enchaînent les verres peu importe le jour de la semaine. Puis ce type avait débarqué avec sa guitare, lui demandant s'il pouvait jouer dans le bar. La jeune espagnole n'y avait vu aucun problème. Ca ne faisait de mal à personne. Voilà ce qu'elle lui avait dit, lui donnant feu vert pour faire découvrir sa musique à un auditoire plutôt surpris qu'on bouscule sa routine. Itziar, quant à elle, avait apprécié le changement. Les matchs de football australien passant tous les soirs sur les écrans, c'était bien sympa, mais ce n'était pas non plus ce qu'il y avait de mieux. Bien sûr il y avait de la musique qui passait en fond. Histoire de créer un fond sonore plus agréable que les commentaires des commentateurs sportifs, mais elle aimait le changement. Pour l'occasion, elle avait coupé le son des différents écrans de télévision et avait éteint la musique. Dans le bar on n'avait donc entendu que la musique du jeune homme qui s'était pris au jeu et satisfaisait les demandes musicales des clients. Demandes qui pour certaines, étaient parfois un peu douteuses. Elle avait même eu l'occasion de discuter plus amplement avec lui à la fin de son service. Elle finissait de ranger et de compter la caisse pendant que lui rangeait son matériel. Il avait un bateau. Voilà l'information capitale qu'elle avait retenu le concernant. Elle avait d'abord cru que c'était une blague, ou que par bateau, il voulait parler d'une petite barque ne payant pas de mine, qu'il pouvait utiliser pour aller pêcher de temps en temps. Puis, non, il lui avait expliqué qu'il avait un bateau, un vrai bateau qu'il avait utilisé pour voyager un peu partout avant de larguer les amarres dans le port de Brisbane récemment. Dire que ça avait piqué sa curiosité était minimiser la chose. Si elle avait pu trouver l'idée un peu rocambolesque au début. Une barque, franchement, ce n'est pas très glamour. Un vrai bateau en revanche, c'était peu commun et donc elle n'était pas contre en voir plus. C'était comme ça qu'il l'avait invitée à venir voir ce qu'il en était et elle avait bien sûr accepté immédiatement.
C'était donc comme ça qu'elle s'était retrouvée de bon matin sur la marina. Elle ne savait pas trop quel genre de bateau Levi possédait, il ne lui avait pas spécialement donné d'indications. Cependant, il n'avait pas l'air du type qui possédait un yacht et elle se disait que quand elle verrait le bateau, elle saurait qu'il lui appartenait. Elle marchait donc le long de la marina, observant les bateaux avec une certaine nostalgie. Elle en avait passé des soirées sur des yachts, il n'y a pas si longtemps que ça, ses parents en possédaient même un, sagement stationné dans la marina de Barcelone, utilisé trois fois par an et encore. Cependant, ils n'avaient jamais voulu le vendre. Ca faisait bon genre d'avoir un yacht et puis c'était pratique pour naviguer un peu pendant leurs vacances. Selon Itziar, rien ne sentait plus l'argent qu'une Marina. Ici, c'était un peu le concours à celui qui aurait le plus beau et le plus gros bateau. Pour le coup, ce n'était plus une compétition à laquelle elle pouvait participer et au final, elle ne s'en portait pas plus mal. Ce n'était pas comme si posséder un bien comme ça lui était utile. Elle est toujours à la recherche du bateau de Levi quand elle entend une voix l'interpeller derrière elle. Une voix, qui en toute logique, devait être celle de Levi, à moins qu'un autre mec attende la venue d'une blonde sur son bateau ce matin, ce qui était peu probable. "Hey !" lui répond-elle en se retournant et se dirigeant vers son bateau. "Bien sûr que je suis venue. Une invitation comme ça, ça ne se refuse pas." Ce n'était pas tous les jours qu'un mec se pointait au bar, proposait de jouer de la musique et l'invitait sur son bateau. Elle n'allait donc pas manquer ça, ça allait sans dire. "Carrément !" Lui répond-elle quand il lui demande si elle veut monter. "Il est plus grand que ce que je m'imaginais ton bateau en fait." Lui avoue t-elle en même temps qu'elle monte sur le pont. "Donc c'est là que tu vis ?" Lui demande t-elle une fois montée à bord. "Ca fait combien de temps ?" continue t-elle avant de se rendre compte que sa question était peut-être un peu vague. "Je veux dire depuis combien de temps tu vis sur ton bateau ?" il lui avait dit avoir beaucoup navigué, mais n'avait pas donné plus de détails. |
| | | | (#)Ven 12 Oct 2018 - 22:11 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Cela te procure grand plaisir qu'Itziar se soit aventurée sur la marina suite à l'invitation que tu lui avais formulée la veille sur son lieu de travail. Un large sourire étire tes lèvres lorsqu'elle te signifie inenvisageable de refuser l'offre que tu lui as exposée et tu ne tardes pas à lui demander si elle souhaite monter à bord de ton moyen de locomotion et domicile. Lorsqu'elle acquiesce derechef, tu lui tends une main afin de l'aider à passer sur le pont et balayes ce dernier du regard quand elle commente la différence entre ses attentes et la réalité. Ça te semblait une bonne chose que ton bateau soit plus grand que ce qu'elle s'était imaginé. Après, il devait sans doute être plus vieux et plus désordonné également. Tu hoches la tête à l'affirmative, ton sourire toujours figé sur les lèvres lorsqu'elle te questionnes si tu vis bien sur le moyen de transport. « Yes ! J'me suis pas risqué au défi de trouver une coloc' ou autre. Et je trouve que y'a rien de mieux que de dormir sur l'eau. Tu l'as déjà fait ? » Puis, les mains dans les poches tu réponds à son interrogation : « Treize ans. » Devant son air que tu interprétais comme de la surprise, tu ris et précises : « Ça a toujours été mon rêve et j'ai eu la chance de pouvoir le commencer tôt. » Tu invites Itziar à s'installer sur une des deux chaises présentes. Tu n'as jamais jugé bon d'en posséder une troisième, passant le plus clair de temps ton temps assis sur la rambarde plutôt que sur un siège. « Quand j'étais gamin je faisais de la voile. J'ai arrêté quand j'ai été enrôlé dans la Royal Navy quand j'avais seize ans. Puis à dix-neuf ans je n'ai pas renouvelé mon service et j'ai claqué tout l'argent que j'avais dans ce bateau. C'est ma maison et ma liberté. » Tu en avais vécu sur ce bateau que tu tapotes affectueusement pour accompagner tes dires. Tu l'avais rafistolé, bricolé, réparé un bon nombre de fois et jamais n'avais-tu songer à le revendre, le remplacer. Ta vie avait pris le tournant que tu désirais avec lui si bien qu'il détenait une valeur inestimable à tes yeux. Et puis, tu n'avais jamais été du genre à travailler de longs mois pour t'offrir quelque chose. Tu vivais un peu déconnecté de la civilisation : tu n'avais pas de compte en banque, pas de diplôme, pas de réel métier. Tu savais te débrouiller et tu étais habile de tes mains pour t'extraire de la majorité des pépins. Ton talent dans le domaine de musique et dans l'écriture te permettait d'avoir quelques billets dans une caisse à argent que tu gardais dans ta cabine. Mais en somme, ton choix de vie faisait souvent sourciller ou grimacer. Quand certains jeunes de ton âge pensaient déjà à la retraite, tu savais pertinemment que toi, tu n'en aurais pas. Et tu t'en fichais prodigieusement puisque tu avais toujours su te débrouiller. Tu étais certain que même à quatre-vingt ans, tu saurais dénicher les moyens te permettant de vivre la vie comme bon te semblait, comme tu le fais depuis treize ans. « Tu veux faire un tour ? » Tu proposes avant d'enchaîner sur un ton à la fois taquin et curieux : « Ou tu préfères me montrer tes talents en guitare ? » Gulliver, l'instrument à corde, se trouvait à quelques mètres seulement de l'espagnole. « Ou même les deux ?! » Soyons fous.
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| | | | (#)Mar 16 Oct 2018 - 18:07 | |
| Le jeune homme l'invite sur son bateau et elle ne perd pas de temps avant de monter sur le pont. Le bateau n'est certes pas de première jeunesse, il n'en reste pas moins beau et impressionnant. Justement, le fait qu'il ne soit pas flambant neuf lui donne un charme plus que certain. Il lui apprend aussi que c'est bien sur le bateau qu'il vit, qu'il n'a pas cherché de colocation ici à Brisbane, préférant largement dormir sur l'eau. "Ca compte les croisières ?" demande t-elle quand il lui demande si elle a testé cette expérience. Ses parents avaient beau avoir un yacht en Espagne, il n'avait que trois buts principaux. Faire des soirées et donc exposer leur richesse aux yeux de leurs amis, proches ou pas. Partir en mer pour la journée, à la recherche de crique cachées des touristes. La plage avec monsieur tout le monde c'est bien trop surfait et ils préféraient largement prendre leur bateau pour aller ses mettre à l'abri de la foule. Enfin, ce bateau avait aussi pour but de faire joli dans la marina. Ca faisait bien d'avoir un yacht amarré là. C'était donc une utilisation très matérialiste et superficielle de leur bien et Itziar se rendait compte que malgré tout, elle n'avait jamais passé la nuit sur ce yacht. Les seuls moments où elle avait eu l'occasion de dormir en mer était à l'occasion de croisières, pendant des vacances avec ses parents. Le bateau était d'ailleurs tellement gros dans ce genre de choses qu'on sentait à peine les vagues, ou alors, il fallait que la mer soit vraiment très agitée. "Si ça compte pas, alors j'ai jamais dormi sur l'eau. Même pas sur un matelas à eau." Ajoute t-elle, même si elle se doutait bien qu'entre dormir en mer et dormir sur un matelas à eau ne devait strictement rien avoir en commun, à part l'eau, mais ça devait s'arrêter là. "Treize ans ?" répète t-elle pour être sûre d'avoir bien compris, en s'installant sur l'une des chaises. Treize ans ça lui paraissait tellement long et en même temps, un bateau ça n'avançait pas non plus aussi vite qu'un avion donc s'il avait voyagé, cela devait sûrement s'expliquer. "Et en treize ans t'as dormi sur terre combien de fois ?" Lui demande t-elle curieuse de savoir. Il lui parla un peu plus de son histoire et elle trouvait ça absolument fascinant. Ce n'était vraiment pas commun de croiser des personnes comme Levi. Surement parce que ces personnes ne restaient jamais bien longtemps au même endroit et qu'il fallait une bonne dose de coïncidence pour les croiser. Si Levi ne s'était pas pointé au bar hier et s'il n'avait pas discuté un peu avec elle, elle n'aurait peut-être pas eu l'occasion de venir ici aujourd'hui. "C'était pas un peu flippant ?" demande t-elle avant d'élaborer un peu sa question. "Partir seule en mer, loin de sa famille, de ses amis ? J'sais pas, à dix-neuf ans, je sais que j'aurais jamais été assez mature pour faire ça." continue t-elle. Ce n'était pas qu'à dix-neuf ans elle n'était pas mature. Elle aimait juste son petit train-train, son petit confort et s'éloigner de tout aurait été impossible pour elle à cette âge. D'ailleurs, il avait fallu un scandale, une faillite et une rupture pour qu'elle quitte le cocon familiale et tire un trait sur sa vie d'avant. "Ou alors je serais partie sur un coup de tête pour revenir deux jours plus tard." Oui ça, elle aurait totalement été capable de faire ça, comme un bon caprice d'enfant gâté qui a toujours eu tout ce qu'elle voulait dès qu'elle le demandait. Quand elle y pensait ça la faisait grincer des dents de voir à quel point elle aurait pu abuser parfois. A croire qu'il fallait qu'elle perde tout pour s'en rende compte. C'était dommage.
Il lui propose ensuite de faire un tour ou alors qu'elle lui montre ses talents en guitare. Ou les deux. Elle penche directement pour les deux. D'un car elle veut en voir un peu plus de ce bateau. Le pont est sympa, mais elle est certaine que l'intérieur l'est encore plus. De deux, car il ne le sait pas encore, mais elle sait jouer de la guitare, donc elle a réellement quelque chose à montrer et pas un simple Au clair de la lune plutôt vague. "Bah comme c'est proposé si gentiment, les deux ?" répond-elle, sourire aux lèvres. "Tu me fais la visite et après je te dévoile mes talents." propose t-elle avant d'ajouter. "Car en fait, figure-toi que je sais vraiment jouer de la guitare et plutôt bien sans vouloir me vanter." Bon elle ne jouait surement pas aussi bien que lui, mais elle se débrouillait vraiment bien pour quelqu'un qui avait appris tout seul sans prendre de cours. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de se poser sérieusement et de jouer ses derniers temps, elle serait donc sûrement un peu rouiller, mais c'était quand même l'occasion de montrer ce dont elle était capable. Elle n'était pas peu fière d'avoir appris toute seule. "On commence par où ?" demande t-elle ensuite en se levant, attendant que Levi lui fasse la visite. |
| | | | (#)Ven 19 Oct 2018 - 23:58 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Quand tu as rencontré Itziar, la veille, tu as tout de suite noté chez elle une certaine simplicité. Elle a certes une allure très élégante voire sophistiquée, elle n'a pas l'air de se prendre la tête ni l'air d'être fermée d'esprit. Tu apprécies beaucoup sa manière de penser, de réagir, ou du moins, ce qui te sembles en avoir déduit. Tu sais très bien que certaines jeunes femmes auraient refusé derechef que tu joues de la musique dans leur bar ou auraient interprété ton invitation sur leur bateau comme un arrêt de mort dans d'affreuses souffrances. La Cortés de Aguilar avait su te juger et t'accepter. Elle était naturelle et tu trouvais qu'il était facile de lui parler. Elle ne possédait pas ce regard inquisiteur sur sa personne. De plus, elle usait aussi de dérision, ce qui était rafraîchissant. Un sourire étira tes lèvres alors qu'elle demandait si les croisières comptaient pour les nuits passées sur un bateau et si tel n'était pas le cas, elle avait aussi eu le loisir de dormir sur un matelas à eau. « Ça compte, même si c'est plus stable. » Tu avais participé à quelques croisières en famille durant ton enfance. Néanmoins, à tes yeux, rien ne valait ton propre bateau muni de tes propres directives. Pour ce qui était du matelas à eau, tu te souvenais que tes parents en possédaient un dans leur chambre mais tout accès était sévèrement proscrit. La barmaid semblait surprise que tu aies passé treize années de ta vie sur l'eau. Curieuse, elle interrogeait la quantité de jours que tu avais pu passer sur terre. Tu réfléchis quelques instants, plissant les yeux, un rictus apparaissant sur ton visage. « Mh, difficile à dire. Il y a des pays où je me suis vraiment arrêté parce que j'avais envie de les découvrir totalement et y rester quelques jours : le Canada, le Mexique, le Groenland. J'ai aussi fait des road trips, notamment un à Londres récemment. Mais généralement, quand je décide de pas vraiment m'immerger dans le pays ou la ville, ou quand la ville n'est pas loin du port, je passe la nuit sur mon bateau. La musique joue un rôle important aussi : quand je participe à des festivals, je reste généralement sur terre. » Tu reconnaissais que ce mode de vie était particulier, mais c'était celui qui te donnait réellement l'impression de vivre et non seulement exister. Itziar relevait la possibilité que ce ne soit pas toujours serein tous les jours ainsi que le caractère esseulé de ce dessein. Elle s'estimait incapable de prendre une telle décision à dix-neuf ans, ce qui te fit doucement sourire. Un rire fila entre tes lèvres alors qu'elle rebondit en expliquant que si elle l'avait fait, elle serait revenue quelques jours plus tôt et aurait agi seulement sous l'impulsion. « C'est sûr que c'est pas toujours facile comme mode de vie mais ça a toujours été mon rêve depuis gamin de vivre ainsi. D'être libre sur l'eau. De voir le monde. J'ai failli y laisser ma peau une bonne cinquantaine de fois mais pour moi, c'est le paradis. » Tu avais des amis, éparpillés de ce fait au quatre coins du globe. En ce qui concernait ta famille, tu avais trois cousins à qui tu parlais encore à Brisbane, ce qui pouvait en quelque sorte ancrer ta présence ici. « J'ai toujours aimé l'indépendance et j'ai jamais fui la solitude, alors, j'imagine que ça aide. » Tu haussais les épaules. Tu n'étais pas vraiment quelqu'un qui réfléchissait aux grandes questions de la vie ou partais dans la psychanalyse. Ce qui te faisait vibrer, c'était l'écriture, la musique et la navigation - fin de l'histoire. D'ailleurs, tu pouvais très bien t'adonner à ces trois passions avec Itziar. Tu proposais à la jeune femme de visiter les lieux et l'invitais à te jouer de la guitare. La jeune adulte opta pour les deux - un excellent choix et tu l'invitais à te suivre, comme elle le suggérait. Lorsqu'elle te dit savoir plutôt bien jouer de la guitare, tu t'enthousiasmais : « On pourra peut-être faire un duo dans le bar où tu travailles, alors ? » Tu étais certain que vous pourriez trouver des morceaux que vous connaissiez et aimiez tous les deux. « Je te montre l'extérieur puis l'intérieur ? » Tu proposais avant de lui exposer le pont, le gouvernail, l'arrière du bateau, les quelques trappes refermant certains des tes trésors, vivres et outils précieux pour survivre. Puis, tu ouvrais la porte de ta cabine. Elle n'était pas des plus spacieuses, surtout que tu avais accumulé beaucoup d'affaire avec le temps. Néanmoins, tout était assez bien rangé pour ne pas être étouffant. L'armée semblait même avoir déteint sur toi en ce qui concernait le lit fait impeccablement. Les instruments de musique et les livres semblaient constituer les seuls éléments qui vagabondaient au gré des utilisations. Tu pris Gulliver ta guitare et la proposais à Itziar. Lorsqu'elle l'eût saisie, tu observais tes autres instruments : harmonica, banjo, violon, basse, ukulele, basse et tin whistle. Lequel accompagnerait le mieux l'espagnol ? Tu te dis que tu pourrais le déterminer une fois que l'étudiante aura commencé à gratter les cordes de l'instrument de musique. « On retourne dehors ? » proposais-tu. Le soleil était radieux, autant en profiter. Alors que vous vous posiez de nouveau, tu demandais : « Tu as des styles de musique préférés ? » Tu restais debout, en suspens entre Itziar et la glacière. « Tu veux boire un truc ? J'ai du soda, du jus, de la bière, de l'eau et une étrange bouteille que je soupçonne être du thé glacé. » Tu ouvrais la dite glacière et en sortais la fameuse bouteille, en attente de son avis sur la question et sur son choix de boisson - ou d'aucune boisson.
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| | | | (#)Mer 24 Oct 2018 - 18:28 | |
| "Bon bah dans ce cas-là, oui j'ai déjà dormi sur un bateau, même si je pense pas avoir eu la vraie expérience." lui répond-elle quand il reconnaît que les croisières comptent, bien que ce genre de bateau soit bien plus stable. Il était vrai qu'elle n'avait pas vraiment eu l'impression de bouger lors de ces croisières. Ce qui, vu la taille du bateau était surement normal. Le bateau était bien trop gros et bien trop stable pour être secoué par les vagues comme le serait un voilier ou un bateau bien plus petit destiné à transporter un nombre bien plus réduit de personnes. Il était en soi normal que les bateaux destinés aux croisières soient bien plus stables, les gens à bord n'étant pas forcément des grands navigateurs, un bateau secoué par la moindre vague provoquerait surement une certaine panique à bord. Ce ne serait donc pas très vendeur pour ces croisières. Personne n'a envie de craindre pour sa vie quand il part en vacances.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise qu'il avait vécu treize ans sur son bateau. Elle ne savait en vérité pas trop à quoi elle pouvait bien s'attendre, mais elle s'imaginait qu'il avait sûrement fait de très longues escales entre deux voyages. A la place, il lui apprend qu'il a quand même passé du temps sur terre même s'il préfère toujours passer la nuit sur son bateau quand il en a l'occasion. "T'as fais le tour du monde quoi !" Lui dit elle avant de continuer. "T'as pas eu trop froid sur ton bateau au Groenland ? Ou alors t'as moyen de bien te chauffer ?" lui demande t-elle. Elle n'avait encore rien vu de l'installation de son bateau et c'était donc une question qui lui était venue tout naturellement. Peut-être que certains n'auraient même pas pensé à ça, mais c'est ce qui interpelle la jeune espagnole directement. Enfin, ça et le fait qu'il avoue tout de même dormir sur terre pour certaines occasions. "Ca te fait pas bizarre de dormir sur terre maintenant que t'es si habitué à dormir sur ton bateau ?" Elle se dit que la sensation doit être différente et donc doit sûrement influer sur le sommeil à un certain degré, même moindre. Elle était impressionnée par ce qu'il lui racontait. Des gamins avec des rêves comme celui-ci il n'y en avait pas beaucoup, les gamins qu'elle avait pu côtoyer quand elle était enfant elle aussi rêvait pour la plupart de devenir footballers pour les plus sportifs, astronautes pour les plus intellectuels. C'était donc impressionnant de voir quelqu'un réaliser son rêve comme ça et quel rêve surtout. Puis il y avait aussi le côté dangereux qui allait avec le fait d'être seul au milieu de l'océan. Elle n'avait même pas pensé pourtant qu'il avait pu risquer sa vie et pourtant. "T'as failli avoir des accidents ? Ca t'as jamais donné envie de rentrer chez toi ?" Risquer sa vie une fois et continuer, Itziar pouvait comprendre, ça pouvait être la faute à pas de chance et donc continuer semblait la suite logique. Risquer sa vie une cinquantaine de fois. Itziar se demandait vraiment comment il avait pu continuer malgré tout et comment il avait réussi à ne pas laisser la peur et l'appréhension s'emparer de lui.
C'est avec plaisir qu'elle accepte de visiter son bateau, d'ailleurs elle était venue pour ça dans un premier temps, pour voir un peu plus comment le jeune homme vivait. "Oh ! C'est vrai que ça pourrait être une bonne idée ça." répond-elle quand il lui dit qu'ils pourraient faire un duo au bar. Elle n'avait jamais pensé à venir jouer de la musique au bar, principalement parce qu'elle jouait surtout de la guitare pour elle et qu'elle ne cherchait pas forcément à montrer aux autres ce qu'elle savait faire. C'était un de ses passe-temps, un moyen de se détendre plus qu'autre chose, mais il était vrai qu'un duo avec Levi pouvait être sympa, ça pourrait sûrement apporter un petit plus à une soirée au bar, surtout que sa prestation de la veille avait énormément plu aux clients qui s'étaient fait une joie de réclamer leurs chansons favorites. C'était donc effectivement quelque-chose qui pouvait se faire. "J'te suis." se contente t-elle d'acquiescer quand il lui propose de commencer par l'extérieur du bateau avant de lui montrer l'intérieur. C'était la première fois qu'elle montait sur un bateau de ce genre et elle se rendait compte que c'était extrêmement bien pensé, mais aussi extrêmement beau d'un point de vue du design. Ca pouvait presque ressembler à un décor de film, sauf que c'était un vrai lieu de vie pour le jeune homme. L'intérieur était aussi bien pensé que l'extérieur et la cabine était extrêmement cosy. Itziar pouvait comprendre pourquoi le jeune homme appréciait tant dormir sur son bateau qui s'avérait être une petite demeure mobile et pleine de charme. "Merci." lui dit elle quand il lui tend la guitare. "T'as une belle collection d'instruments, tu joues de tous ou certains c'est juste des objets de collection ?" Il fallait dire qu'il y en avait vraiment pour tous les goûts et qu'à lui seul il aurait presque pu créer un orchestre. Quand il propose de retourner dehors, elle hoche la tête avant de le suivre. C'était une belle journée, autant profiter du soleil et s'installer sur le pont. Une fois sur le pont, elle reprend sa place sur une des deux chaises de jardin, cette fois-ci guitare en main. Elle joue quelques accords histoire de bien prendre l'instrument en main. "J'aime bien jouer les chansons que j'aime bien écouter, j'ai pas vraiment de préférence, je joue un peu de tout, ça dépend ce qui me passe par la tête, si t'as des partitions, je peux jouer n'importe quoi." Lui dit elle avant de continuer à gratter un peu. Elle s'arrête quand il lui propose à boire. "J'veux bien gouter ton étrange bouteille de thé glacé." Lui répond-elle en plaisantant. Elle continue un peu à jouer quelques accords tout en réfléchissant à ce qu'elle allait bien pouvoir lui jouer. Jusqu'à ce que ça lui vienne comme une illumination. "Ok je sais ce que j'vais te jouer. Celle là elle est spécialement pour toi, même si le seul point commun c'est le bateau." Dit elle avant de commencer à jouer les premières notes de la BO de pirates des caraïbes. (clique) |
| | | | (#)Ven 2 Nov 2018 - 0:05 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Ton mode de vie semblait intriguer Itziar qui ne se privait pas pour te questionner sur certains aspects de ton existence. Bien entendu, tu n'y voyais aucun mal et lui répondais sans aucune appréhension ou manque d'envie. Tu lui expliquais la manière dont tu voyageais, avec ton bateau en véritable lieu de domicile ambulant, bien qu'il t'était arrivé de te poster à terre quelques fois, notamment quand tu avais jeté les amarres au Canada. Tu conservais un souvenir précieux de ce pays et des gens que tu y avais rencontrés. De plus, plusieurs éléments sur ton bateau provenaient de ce territoire, les habitants ayant été dévoués et généreux envers ta personne. Un rire fila entre tes lèvres lorsque l'espagnole conclut que tu avais fait le tour du monde. « Attends, je vais te montrer quelque chose ! » Tu t'orientais vers ta cabine et revenais avec une boîte en osier multicolore que tu tendais à ton invitée. « C'est ma collection de drapeaux. Mon défi c'est d'acheter un drapeau de chaque pays où je m'arrête. » Et la dite collection avait rapidement pris de l'ampleur. Néanmoins, ce n'était pas ceux-ci qui t'avait réchauffé lors de ton passage au Groenland ou autres étendues d'eau glaciales. « Non, je me les suis vraiment gelées, » tu réponds en toute sincérité. Tu étais mal équipé, tu avais foncé tête baissée comme tu le fais souvent et t'en étais littéralement brûlé les doigts. « Si j'y retourne je m'organiserais mieux. La seule chose que j'avais pour me réchauffer c'était mon chauffe-eau et des fringues. Mais c'était sublime, je regrette pas du tout. Ça valait largement toutes mes brûlures par le froid. » Tu croises le regard d'Itziar, questionnant : « Si tu vivais sur un bateau comme moi, tu choisirais quoi comme prochaine destination ? »Lorsque la Cortés te demandait si tu ne trouvais pas ça étrange de dormir sur la terre ferme maintenant que tu étais habitué aux remous des vagues, tu répliquais sans hésitation aucune : « Ha oui, carrément. J'ai toutes les misères du monde à trouver le sommeil sur terre. Surtout que l'adage du calme avant la tempête est vrai et est bien ancré en moi : quand la mer est calme, je suis jamais tranquille, je sais qu'il y aura bientôt de sales vagues. Sur terre, ça me fait cet effet, ça me semble trop calme pour être sécuritaire. » Tu fronçais les sourcils, ajoutant : « Après, je trouve qu'il y a plus de bruits sur terre que sur mer aussi. C'est différent, c'est un autre sens qui est sollicité. » Tout devait être une question d'habitude au final. Cependant, tu ne souhaitais pas nécessairement modifier les tiennes. « Tu crois que tu aurais le mal de mer à dormir sur l'eau ? » Tu acquiesçais quand Itziar te demandait si tu avais déjà failli avoir des accidents. « Failli et eu, oui. » Le bateau avait souffert, toi aussi. Mais vous aviez su continuer votre route, et surtout, jamais n'êtes-vous retournés à votre port d'origine. « Mais mon chez moi, c'est ici. C'est ce bateau. » Tu reconnaissais que ça pouvait sembler étrange. Chacun attribue le terme de "maison" à sa famille, ses proches. Une véritable demeure sur la terre ferme et non pas un navire voguant les vents et les marées en permanence. Tu lui offres une visite intégrale et méticuleuse de ton bateau puis suggères que vous fassiez un duo, ce que la barmaid accepte à ton grand plaisir. Lorsqu'elle remarque tes instruments et te demande leur fonction, tu l'informes : « Je les joue tous et je les ai tous en quelques sortes adoptés. Ils sont tous d'occasion : on me les a donnés ou je les ai achetés à des brocantes, marchés etc. Il y en a que j'ai réparé. » Gulliver repose dans les mains d'Itziar et tu ajoutes : « Ils sont un peu comme mes compagnons de bord. D'ailleurs, je les ai tous prénommés. » Tu pointes tes violon, ukulele, harmonica, tin whistle, basse et banjo tout en présentant : « Victor, Ugo, Harriet, Tully, Buzz et Bailey. » Puis, en tapotant le bois de la guitare : « Et Gulliver. » Tu offres un sourire à Itziar suivi d'un rire qui devait peut-être te considérer comme atteint de folie désormais. « Tu as d'autres instruments chez toi ? » Et successivement, tu la questionnes sur ses goûts musicaux. Tu appréciais énormément que la jeune femme ne se cadre pas dans certains styles mais y allait simplement avec ses goûts. De plus, elle savait lire les partitions, ce qui t'épatait. « Impressionnant. J'ai jamais appris le solfège. Je joue à l'oreille. » Tu ris lorsqu'elle opte pour ta bouteille de thé glacé et attrapes deux verres en plastique issus d'un festival de Londres. Alors qu'elle commence à te jouer la BO de pirates des caraïbes, tu lui sers un verre et le dépose à côté d'elle. Lorsqu'elle termine le morceau, tu applaudis, complimentant : « Bravo. Il nous faut vraiment un duo, maintenant ! » Un large sourire étire tes lèvres et tu réfléchis quelques secondes avant d'aller chercher ton violon et revenir aux côtés d'Itziar. « Tu m'as dit que tu venais d'Espagne, c'est ça ? » Tu vérifiais que Victor était bien accordé avant de présenter : « Alvaro Soler, il est espagnol, non ? Une de ses chansons arrêtait pas de jouer quand je me suis arrêté au port d'Alicante. » Et soucieux d'illustrer tes propos, tu commences à jouer la mélodie sur ton violon.
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| | | | (#)Lun 5 Nov 2018 - 13:48 | |
| Elle afficha une mine interrogatrice quand le jeune homme lui dit qu'il allait lui montrer quelque chose. Elle le suit des yeux et le regarde récupérer avec une boite multicolore. Elle la saisit lorsqu'il la lui tend et l'ouvre sans attendre, bien impatiente de savoir quel trésor elle pouvait bien contenir. Elle eu rapidement la réponse. Il s'agissait de drapeaux et il n'y en avait pas qu'un peu. Cela lui donnait une vision un peu plus globale de tous les pays qu'il avait pu visiter avec son bateau. Dire qu'il a fait le tour du monde est une chose. Voir tous ses drapeaux rend cela bien plus concret. Il a mis un pied sur tous ces territoires. Le palmarès rendrait jaloux n'importe quel fan de voyages. "C'est impressionnant." Lui dit elle. C'est d'ailleurs la seule chose qu'elle trouve à dire sur le moment fouillant un peu parmi les drapeaux. Il y en avait qu'elle n'avait absolument jamais vu, mais aussi des plus familier. C'était une belle représentation de ses treize années passées en mer. Certains collectionnaient les magnets, lui les drapeaux. "Il y a des pays où t'as pas réussi à trouver de drapeau ? Ou alors où t'as oublié d'en acheter un ?" Si ça se trouvait, sa collection aurait pu être encore plus impressionnante qu'elle ne l'était déjà et puis la jeune espagnole ne doutait pas qu'il allait continuer de d'y ajouter des pièces. "Oh la carrément des brûlures à cause du froid ? T'as pas cru que t'allais y passer à ce moment-là ?" lui demande t-elle. Elle ne sait pas trop si elle doit être impressionnée ou pas. Car d'un côté, il fallait avoir la volonté de rester malgré le froid, mais de l'autre, il fallait quand même être un peu fou pour rester malgré le froid. Il était surement un peu des deux. Un peu impressionnant et un peu fou à la fois. "T'avais vu des aurores boréales là-bas ?" C'était un truc qui l'avait toujours fascinée. Ce phénomène si rare qu'elle avait eu l'occasion de voir en Islande avec ses parents quand elle était gamine. Elle s'en rappelait comme si c'était hier. "Hmm bonne question. J'crois que j'irai en Equateur et en particulier dans les îles Galapagos, j'ai jamais eu l'occasion d'y aller et quand je vois des photos clairement ça me fais rêver. Ca doit être magnifique à voir en vrai." Lui répond-elle quasiment du tac au tac. Si elle avait l'occasion elle irait sûrement aussi à Tahiti ou n'importe quelle ile dans l'océan Pacifique pour aller faire du surf.
Elle l'écoutait lui expliquer que quand la mer était trop calme ce n'était jamais bon. Elle ne savait pas que l'adage était vrai et s'appliquait particulièrement à la situation en mer. Elle, elle aurait eu tendance à penser que justement, tant que la mer était calme, c'était plutôt bon signe. "Ah oué ? Donc il vaut mieux une mer un peu agitée plutôt qu'une mer complètement calme ? Je savais absolument pas et j'aurai pensé l'inverse en fait." Lui répond-elle. Cette information peut toujours servir. "C'est marrant." Ajoute t-elle quand il lui dit que dormir sur terre lui fait le même effet que lorsque la mer est calme et qu'il ne se sent donc pas si en sécurité que ça. "Car quand t'y pense, sur terre t'as pas grand-chose qui peut venir perturber ta nuit. Sauf catastrophe ou autre, mais à par dormir sur tes deux oreilles, normalement, t'as pas grand-chose à penser." Il suffisait au final de fermer sa porte à clé et de se coucher dans son lit. Il n'y avait pas à se soucier d'un quelconque changement de météo un peu soudain. C'était facile en soi et pourtant, ce n'était plus la normale pour le jeune homme. "Je pense que ça irait. Après j'ai pas de moyen d'être sûre. J'ai l'estomac plutôt solide, mais je crois qu'on peut pas savoir avant d'essayer." lui répond-elle. Elle n'avait jamais eu le mal des transports et se faire secouer dans tous les sens dans les manèges à sensations ne l'avaient jamais dérangée, mais elle se disait que la mer, ça devait quand même être différent. "J'imagine que t'aurai matière à écrire plusieurs livres sur le sujet ?" lui dit elle quand il lui dit qu'il avait à la fois eu et failli avoir des accidents. "En fait ce serait un peu comme si quelqu'un avait connu un désastre dans sa maison, du type incendie ou autre, c'pas pour autant qu'il va aller vivre sous une tente dans les bois." Au final oui, ça faisait complètement sens. Sa maison à lui c'était son bateau, les accidents ne voulaient pas dire que ça lui donnait envie de quitter son bateau pour aller ailleurs.
"T'es autodidacte pour tous ? Ou t'as pris des cours pour certains." Car tout de même, il avait énormément d'instruments, s'il avait tout appris à jouer de lui-même, alors il avait très certainement un don ou au moins, un talent avéré pour la musique. Apprendre à jouer d'un instrument seul, ça se faisait avec beaucoup de volonté et de motivation, mais autant, ça relevait forcément de quelques chose de plus profond. "Ils sont superbes en tout cas." Ajoute t-elle en regardant avec un oeil un peu plus avertis. Elle fut surprise qu'il leur donne des noms, elle n'avait jamais croisé quelqu'un aussi proche de ses instruments de musique. "Oh j'adore l'idée ! Finalement, t'es pas vraiment seul sur ton bateau." Lui dit elle en plaisantant. Ses compagnons de bord étaient sans doute un peu particulier, mais ils étaient bien réels. "A Brisbane, j'ai juste une guitare que j'ai acheté en arrivant." Elle était arrivée ici avec le strict minimum, elle avait privilégié ses fringues et ses bijoux à ses autres possessions matérielles et il était bien moins aisé de voyager avec une guitare qu'avec une valise. "Mais en Espagne j'avais aussi un piano. En fait mes parents m'ont forcé à prendre des cours pendant des années, j'ai jamais aimé ça. C'est aussi comme ça que j'ai appris le solfège en fait." C'était plus le fait que ses parents décident pour elle qu'elle avait détesté et pas forcément le piano en lui-même. "T'as beau pas connaitre le solfège t'es un bien meilleur musicien que moi, j'te l'assure." lui dit elle ensuite. Elle n'avait pas une telle diversité. Elle lui joue la BO de Pirates des Caraibes pendant qu'il lui sert un verre et ne peut s'empêcher de rire quand elle termine et qu'il l'applaudit pour la féliciter. Elle le regarde ensuite s'en aller et revenir violon en main. Elle acquiesce d'un signe de tête pour confirmer que oui, elle lui a bien dit venir d'Espagne. Il lui parle d'Alvaro Soler, ayant bien entendu déjà entendu plusieurs de ses chansons. Elle attend de voir ce qu'il va jouer, avant de reconnaitre la chanson. "Ah mais j'adore cette chanson." S'exclame t-elle avant de commencer à gratter les cordes de la guitare pour le suivre. Elle va même jusqu'à pousser la chansonnette. Elle n'a jamais été une excellente chanteuse, mais connaissant la chanson, elle ne pu s'en empêcher. C'est à son tour d'applaudir une fois la chanson finie. "C'était génial !" lui dit elle avant d'ajouter "T'es allée quand en Espagne ?" Oué elle n'avait pas oublié ce détail-là. |
| | | | (#)Dim 18 Nov 2018 - 23:06 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Un sourire fier aux lèvres, tu observais Itziar parcourir ta collection de drapeaux, la qualifiant d'impressionnante. Ça te faisait plaisir qu'elle porte un intérêt à un engagement que tu avais pris par plaisir plus d'une décennie plus tôt. Lorsqu'elle te demandait si tu étais parvenu à dénicher un drapeau représentant chaque territoire dont tu avais foulé le sol, tu réfléchis quelques instants avant de relater : « Il m'en manque quelques uns, oui. Du coup, j'ai pris quelque chose d'autre à la place, comme une carte postale, une pièce ou une petite figurine. » Tu plonges tes mains dans tes poches et te remémores ton passage aussi sublime que difficile au Groenland. Tu ris légèrement lorsque l'espagnole te demande si tu avais pensé y laisser ta peau en subissant ces températures glaciales, ce à quoi tu réponds : « Y passer, non. Mais j'ai eu peur de finir avec des orteils en moins. Heureusement, je suis toujours en un seul morceau. » Tu souris puis acquiesces lorsqu'elle évoque les aurores boréales. « Oui, c'est magnifique. Tu as les petits villages avec des maisons de toutes les couleurs et les aurores boréales qui les surplombent, j'ai trouvé ces scènes spectaculaires. Tu aimerais t'y rendre, un jour ? » Tu articules avant d'enchaîner en la questionnant sur son prochain lieu de destination si elle partageait ton mode de vie nomade. Elle s'orientait davantage vers l'Amérique latine et tu hoches la tête, admiratif. Par la suite, tu lui avoues que tu préfères rester sur la mer que résider sur terre, y ayant des habitudes et y trouvant un certain réconfort. Tu commentais la mer, ses aléas et comment tu les interprétais. Un léger rire fila entre tes lèvres alors qu'elle s'étonnait de tes propos et tu commentais : « Ce n'est que ma façon de voir les choses. Elle n'est pas partagée de tous les loups de mer, néanmoins. Parfois, j'ai une tendance au pessimisme. » Itziar te décrivait comment elle percevait la sérénité de dormir sur terre. Selon elle, seule une catastrophe pouvait vraiment perturber un sommeil dans ces circonstances. « C'est pas faux mais imagine tu vis dans un immeuble et tu as un voisin qui y met le feu sans faire exprès. Ou un criminel s'introduit chez toi. » Vivre en solitaire t'avait peut-être rendu plus méfiant que de raison d'Autrui. Mais sur la mer, tu avais peu de chance de croiser un énergumène mal intentionné ou subir une erreur humaine qui t'était étrangère. Certes, il y avait des pirates, la force marine plus ou moins imprévisible, des animaux marins surprenants, mais étrangement, tu préférais affronter ces facteurs risques plutôt que ceux d'une vie terrestre. Sans doute parce que tu es sensé pouvoir faire confiance à tes concitoyens alors qu'on ne peut rien exiger de la nature. Tu changes le sujet en demandant à Itziar si elle se pense capable de dormir sur la mer, ce qu'elle te répond par l'affirmative, bien qu'elle n'ait jamais fait l'expérience et ne puisse pas affirmer totalement détenir un pied marin. Puis, tu lui avoues avoir eu plusieurs accidents durant tes années de navigation, ce qui lui fit penser à la rédaction d'un livre. Il était vrai que tu n'y avais jamais songé, toi qui étrangement écrivait beaucoup. Jamais ne t'était effleuré l'idée de conter tes aventures maritimes, tes voyages, tes rencontres. « J'imagine. J'y ai jamais vraiment pensé. » tu avoues, rêveur. « Tu penses que ce serait intéressant ? » tu questionnes avant que la barmaid conclue que malgré les dangers et les mésaventures que les Hommes peuvent essuyer, ils parviennent inexorablement à reconstruire leur quotidien. Tu hoches la tête, adhérant à ce constat. Lors de la visite de ton moyen de locomotion et lieu de résidence, tu présentes tes différents instruments à la Cortés, tout en lui révélant les prénoms que tu leur as donnés. Tu souris largement alors qu'elle approuve l'idée et réponds quand elle se questionne sur ta manière d'avoir appris à faire de la musique : « J'ai appris à l'oreille. » Puis, tu écoutes attentivement Itziar te confier qu'elle a acheté une guitare à son arrivée à Brisbane mais que lorsqu'elle vivait encore en Espagne, elle avait un accès à un piano. C'est d'ailleurs via cet instrument qu'elle avait appris le solfège, bien que ce n'était pas de son libre arbitre mais sous la pulsion de ses parents. Tu grimaces à l'idée que des parents forcent leurs enfants à des activités qui ne leur plaisent pas nécessairement et ris lorsqu'elle te considère meilleur musicien qu'elle, en dépit de ton ignorance totale du solfège. Lorsqu'Itziar termine son interprétation de Pirates des Caraïbes, tu l'applaudis et la félicites sincèrement, considérant qu'elle n'avait pas du tout à rougir de sa performance et pouvait même en être très fière. Tu ajoutes qu'il vous fallait désormais un duo et lui joues une chanson espagnole que tu avais découverte sur les quais d'Alicante. Un large sourire étire tes lèvres lorsqu'elle t'avoue adorer cette chanson et t'accompagnes à la guitare puis pousses la chansonnette. Une fois la chanson terminée, elle te demande à quand remonte ton passage dans son pays natal. « L'année dernière. Par contre, je ne me risquerai pas aux paroles en espagnol. Je sais juste parler l'anglais, et même en anglais, je suis pas capable de perdre mon accent ou d'en imiter un autre. » Ce qui pouvait être assez cocasse de la part d'un musicien. « Mais du coup, tu parles d'autres langues à part l'espagnol et l'anglais ? » Tu trouvais ça impressionnant qu'Itziar maîtrise aussi bien deux langues. « Ça te dirait d'apprendre à jouer d'autres instruments ? » Tu interroges par la suite, curieux. Tu savais que des personnes préféraient se concentrer sur un instrument, étant leur choix par prédilection, mais il y avait aussi d'autres artistes qui aimaient beaucoup découvrir d'autres instruments de musique et savoir les utiliser au moins un peu. Personnellement, dès que tu croisais un instrument que tu ne possédais pas, tu étais attiré pour découvrir tous ses secrets et les mélodies qu'il pouvait produire. « Ça t'arrive de composer tes propres chansons ? » Tu continues, intéressé. Après tout, elle t'avait dévoilé sa voix qui se prêtait justement au chant.
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| | | | (#)Dim 25 Nov 2018 - 17:24 | |
| Elle est impressionnée par sa collection de drapeaux. Ca ne lui avait pas traversé l'esprit que le bateau était encore un moyen de transport permettant d'aller d'un pays à un autre. Certes bien moins rapide qu'un avion, mais un moyen de transport tout de même et visiblement il y avait peu de limites quant aux pays qu'il pouvait atteindre avec son bateau. Il lui explique avoir ramené des figurines ou cartes postales des pays où il n'avait pas eu l'occasion de ramener de drapeau. Il avait donc surement une belle collection là aussi. Quand il lui dit qu'il a failli perdre des orteils à cause du froid, elle ne peut s'empêcher de faire la grimace. Elle savait pourtant à quoi elle s'attendait en posant la question, la réponse cependant, après réflexion, elle s'en serait bien passé. Elle pouvait imaginer la chose dans sa tête, les orteils noirs à cause du froid. Rien de d'y pensait ça lui faisait mal, alors qu'elle n'avait jamais été dans une situation comme celle-ci. "Ca a dû être désagréable comme sensation." Lui répond-elle toujours cette même grimace, un savant mélange de dégout et d'une pointe d'horreur. Elle se disait même que désagréable ne devait pas être un mot assez fort pour décrire la douleur qui allait certainement avec des engelures. Elle espérait cependant être assez chanceuse pour ne pas avoir à le découvrir elle-même. Elle n'a jamais été très friande du froid, préférant les climats bien plus clément que celui que l'on peut retrouver au Groenland, mais ce que Levi lui en dit réveille son âme de voyageuse en soif de découvertes. "Si j'en ai l'occasion, absolument." Lui répond-elle sincèrement. Elle avait toujours aimé voyager et elle avait été suffisamment chanceuse pour pouvoir très souvent voyager avec ses parents dans un premier temps, puis avec ses amis quand elle fut en âge de partir seule. Elle n'avait plus vraiment les moyens maintenant, mais recommencer à voyager était totalement dans ses plans futurs une fois qu'elle aurait fini ses études et aurait de quoi le faire.
Il lui évoque sa théorie concernant la mer, lui expliquant qu'il vaut mieux une mer agitée qu'une mer trop calme. Il précise que ce n'est pas une théorie partagée par tous les navigateurs. Elle hoche la tête de haut en bas pour acquiescer. Dans toutes les disciplines il y a des divergences dans les croyances et théories, il était normal qu'il en soit de même pour l'art de la navigation. Ca la fait sourire quand il dit qu'il a plutôt tendance à être pessimiste. "J'suis partisane de l'optimisme dans la plupart des situations, mais t'as sûrement raison de voir le pire quand t'es en mer. Une erreur doit pas vraiment pardonner donc mieux vaut se dire que le pire va arriver pour pouvoir agir en conséquence." Etre optimiste c'était bien beau, oui, ça permettait de ne pas trop broyer de noir quand ça n'allait pas. Il suffisait de se dire que d'un, ça aurait pu être bien pire et de deux, ça allait forcément passer et s'arranger, mais en mer, elle pouvait comprendre son pessimisme. Elle fait une mine outrée quand il lui parle des dangers de vivre sur terre. L'incendie, le criminel, quand on y pensait un peu, il y avait finalement bien des choses qui pouvaient arriver sur terre, même si ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours, c'était tout de même une possibilité. Pas des plus agréables, ça c'était certain. "Bon je vis dans une maison donc j'ai pas le soucis du voisin qui fout le feu à son appart', mais si j'arrive pas à dormir parce que j'arrête pas de penser que quelqu'un va s'introduire chez moi, sache que je te tiendrai entièrement responsable de ça." Ce n'était clairement pas le genre de choses auxquelles elle pensait. Sans doute parce qu'elle vivait avec trois mecs et qu'elle se disait dans un coin de sa tête que si quelqu'un venait à entrer chez eux, il y en aurait bien un qui pourrait la protéger.
Elle lui dit qu'il pourrait sans doute écrire des bouquins sur ses voyages, il avait sûrement de quoi raconter, entre ce qu'il avait pu voir, les difficultés qu'il avait pu rencontrer, les gens qu'il avait dû rencontrer ... La liste était longue. Bien sûr, l'écriture n'était pas forcément donnée à tout le monde, ce n'était pas non plus la tasse de thé de tout le monde, ça pouvait sans doute sembler long et fastidieux. "Oué je pense honnêtement que ça pourrait être intéressant. Bon après, je suis peut-être pas très objective, j'ai tendance à m'emballer un peu pour tout et n'importe quoi, mais ça sort du commun, j'suis sûre que ça réveillerait la curiosité de certains." Lui répond-elle en toute honnêteté. Bien sûr, elle ne lui parlait pas d'écrire le nouveau Harry Potter, mais elle était persuadée qu'il y avait un public qui serait intéressé par ce genre de choses. Il n'y avait qu'à regarder les étalages de livres dans les librairies, il y avait vraiment des bouquins sur tout et n'importe quoi, il y avait donc un public pour tout et n'importe quoi en théorie.
Ils parlent de musique et Levi lui montre ses divers instruments, chacun avec son petit nom. Il lui apprend qu'il a appris à jouer à l'oreille et elle est admirative. Elle avait toujours apprécié le fait de savoir lire une partition, ça rendait l'apprentissage bien plus facile selon elle. Quand on connaissait les notes de l'instrument et qu'on savait lire les notes sur le papier, il était simplement question de reproduire. A l'oreille, elle trouvait ça plus dur. Avec le temps, elle avait appris à reconnaitre les notes à l'oreille, mais ça a avait demandé énormément d'entrainement. "T'as l'oreille absolue ?" lui demande t-elle curieuse de savoir s'il avait cette faculté ou non. S'il l'avait ça avait certainement dû l'aider à apprendre à jouer dans une certaine mesure. Elle lui joue la BO de Pirates des Caraïbes à la guitare, il l'applaudit quand elle termine puis il lui propose un duo. Une chanson qu'elle connait bien et qu'elle apprécie tout autant. Elle apprécie le moment, poussant la chansonnette, même si ce n'est pas sa spécialité. Puis elle le questionne sur son voyage en Espagne. Se disant que peut-être qu'ils auraient pu se croiser à un tout autre moment, à un tout autre endroit. "Il est très bien ton accent, pourquoi tu voudrais le perdre ?" lui demande t-elle. Pour elle le plus important était de se faire comprendre, l'accent, ça ajoutait un peu de personnalité, c'était tout. "Je parle un tout petit peu le basque, comme ma mère est de Bilbao, mais sinon ça s'arrête là, j'ai déjà bien assez galéré avec l'anglais pour vouloir apprendre une autre langue." Lui répond-elle en plaisantant. Elle ne considérait d'ailleurs pas maitriser l'anglais parfaitement, même s'il était évident qu'après un an en Australie, elle n'avait plus vraiment de mal pour comprendre les autres et se faire comprendre elle-même. "J'aimerai vraiment apprendre à jouer du violon, je trouve ça vraiment beau comme instrument, par contre je crois que niveau difficulté on est quand même un cran au-dessus du piano et de la guitare." Répond-elle avant d'ajouter "Et toi ? Tu prévois d'apprendre à jouer d'un autre instrument ou tu t'arrêtes là ?" Il fallait dire qu'il en avait beaucoup. Elle se demandait d'ailleurs si à force ça ne devenait pas plus facile d'apprendre quelque chose de nouveau, pouvant sans doute trouver des similitudes avec un instrument déjà connu. "Oulah non j'ai pas ce talent, tu me surestimes un peu trop." Dit elle en riant "Je joue ce qui me plait, par contre composer j'en suis incapable." explique t-elle. Elle n'avait pas cette inspiration-là. |
| | | | (#)Dim 2 Déc 2018 - 21:37 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Ton passage au Groenland semble intéresser Itziar, si bien que vous déviez rapidement sur les problématiques que tu as pu rencontrer lors de ce périple. Elle grimace quand tu lui parles des brûlures par le froid, qu'elle imagine composer une sensation désagréable. Tu acquiesces, précisant : « C'est un peu comme si tu étais mordu constamment. » Un rictus complice apparaît sur tes traits et tu ne peux t'empêcher de la questionner sur son envie de visiter ce pays si l’occasion se présentait un jour à elle. Elle te répond sans hésiter par l'affirmative, ce qui invoque derechef ton sourire. « J'ai bien envie d'aller du côté de Wallis et Futuna prochainement. En fait, dans ma tête, l'idéal, ce serait quatre arrêts : Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, Fiji puis Wallis et Futuna. Tu pourrais m'accompagner si tu veux. » Tu pouvais aisément assimiler le fait que l'espagnole te réponde de manière réservée vu que vous ne vous connaissiez que depuis la veille. Néanmoins, tu avais remarqué son goût pour les voyages et avec toi, il n'y avait pas énormément de frais à débourser. La conversation s'oriente par la suite sur le parallèle entre dormir sur la mer et sur la terre. Tu avoues à ton interlocutrice ta facette pessimiste ainsi que la nature de tes appréhensions. Tu hoches la tête quand elle approuve le fait d'anticiper les problèmes, même si en premier lieu, les gens ont tendance à penser que tu n'es pas du tout du genre à te préoccuper. « Mieux vaut prévenir que guérir, » tu conclus avec un sourire avant d'énumérer les diverses nuisances nocturnes possibles en ville. Tu ris légèrement quand la jeune femme t'affiche une mine outrée et te rejette toute responsabilité de son sommeil troublé par tes propos. « Désolé ! Mais tu ne m'avais pas dit que tu avais un coloc’ ? C'est déjà plus sécuritaire que vivre seule. » En effet, si un inconvénient survenait, l'étudiante saurait qu'elle a quelqu'un à quelques pas qui pourrait l'accompagner dans ses déboires. Pour ta part, si un souci touche ton bateau, tu ne peux compter que sur ta personne, ce qui est parfois assez pesant. Puis, la barmaid te soumet l’éventualité d'écrire sur les différentes destinations et aventures qui ont pu rythmer ton existence de nomade. L'idée t'interpelle et déjà, des idées germent dans ton esprit. Cependant, encore faut-il que ça intéresse des lecteurs - et un éditeur. Généralement, tu écrivais ce qui te passait par la tête, ce qui te prenait aux tripes, ce qui te tenait à coeur. Tu rejetais tes sentiments sur le papier, rarement tes bonheurs et expéditions. Mais ça te plairait et plus tu y penses, plus cette idée te séduit. La jeune femme te répond que selon elle, un tel livre pourrait éveiller la curiosité des gens. Songeur, tu élabores donc : « Ce serait cool. » Si ça fonctionnait, si ça intéressait. « Ça pourrait être genre, quelques pages sur chaque destination : les moments forts, ce qui peut surprendre. Un peu sous la forme d'un carnet de bord, ou de nouvelles. Ce serait pas trop lent à lire pour les gens pressés qui veulent s'autoriser un peu à rêver dans leur quotidien musclé. Le genre où ils pourraient lire un chapitre concernant une destination dans les transports en commun ou avant qu’ils écroulent de sommeil dans leur lit. » Et pour toi, ce serait assez amusant et rapide à écrire aussi. Un genre d'ouvrage allant droit au but, qui n'extrait que le sensationnel sans entrer dans le romantisme et les descriptions de plusieurs pages, le tout en préservant le réalisme. « T'en penserais quoi ? » Tu questionnes, sollicitant à nouveau l'avis de ton invitée. « Ou alors, ça pourrait être sous la forme de portraits de chaque personne qui représente bien chaque destination. Un pays pour un visage dans le cadre d’une escapade. »Itziar dispose de Gulliver sur ses genoux et tu as pris Victor, ton violon. Vous parlez un peu de votre éducation musicale et un rictus apparaît sur ton visage lorsqu'elle te demande si tu as l'oreille absolue. « Apparemment. C'est ce que les gens disent, le prof que j'avais quand j'étais môme et les musiciens que j'ai rencontrés. » Mais l'annoncer haut et fort te semblait s'apparenter à de la vantardise ou de la prétention, deux défauts que tu fuyais. Surtout que tu vouais une admiration toute particulière aux personnes qui travaillaient énormément pour apprendre les morceaux, force de persévérance, et savaient lire les partitions. Après qu'Itziar t'ait offert une interprétation de la bande originale de Pirates des Caraïbes que tu salues franchement, tu lui joues Sofia d'Alvaro Soler, un morceau qui était très populaire lors de ton passage en Espagne. La jeune femme paraît apprécier ta performance et pousse même la chansonnette, ce qui te satisfait grandement. Tu étais du genre à aimer faire de la musique et la fête et souvent, l'un était le vecteur de l'autre. De plus, l'espagnole n'était pas du genre coincée, sa compagnie était ainsi très agréable et enrichissante. Tu hausses les épaules quand elle te demande pourquoi tu aimerais perdre ton accent puis confies : « Je sais pas. Je le vis un peu comme un symptôme des années passées dans un pays que j'aime pas. Tu aimerais pas perdre ton accent, parfois ? Passer incognito en Australie par exemple, faire genre tu es une australienne pure souche et pas ressembler à quelqu'un qui débarque et peut se faire rouler par des gens mal intentionnés ? » Tu enchaînes en la questionnant sur les autres langues qu'elle pourrait savoir parler. Tu trouves ça déjà très fort de maîtriser aussi bien deux langues, tu écarquilles un peu plus les yeux quand la Cortés te dit savoir se débrouiller en basque, sa mère étant de Bilbao. « Si tu as galéré pour l'anglais, ça a bien payé parce que j'ai aucune misère à te comprendre et t'as l'air d'avoir aucun souci pour t'exprimer. Et c'est trop cool pour le basque ! T'as déjà été à Bilbao du coup ? Tu préfères Bilbao à la ville où tu vivais ? » La jeune femme t'avoue son souhait d'apprendre à jouer du violon tout en reconnaissant que cet instrument était assez difficile à apprivoiser. Tu hoches la tête à l'affirmative, validant ses propos. « Oui, c'est plus difficile que le piano et la guitare mais à cœur vaillant rien d'impossible ! » Tu souris largement avant de proposer : « Je pourrais te montrer ce que je sais faire au violon, si tu veux. » Tu n'étais pas professeur mais tu jouais du violon depuis que tu étais enfant, si bien qu'il était l'un des instruments avec lesquels tu te sentais le plus à l'aise. Lorsque l'étudiante te demande tes plans en matière d’apprentissage d'autres instruments, tu expliques : « En fait, ce que je fais c'est que quand je vois un instrument à vendre qui me tape dans l’œil ou autre, mon premier réflexe c'est de l'adopter et l'apprendre. Je sais jamais vraiment quel instrument ce sera, mais quand j'ai un coup de cœur, je peux pas m'empêcher de l'acquérir et le découvrir - sauf s’il est trop volumineux. Ou pour certains que j'ai, comme mon tin whistle, j'ai rencontré des gens qui en jouaient et je me suis dit qu'il fallait absolument que j'essaie de les imiter. » Tu ris doucement et demandes à ton interlocutrice si elle compose, ce qu'elle réfute. « C'est déjà beaucoup de pouvoir jouer ce qui te plaît, j'ai toujours aimé la sensation que ça donne de pouvoir reproduire les notes d'une mélodie que t'apprécies » tu commentes sincèrement en souriant.
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| | | | (#)Mar 11 Déc 2018 - 18:47 | |
| Quand il lui dit que la sensation de froid était pareille à une morsure constante. Elle ne peut s'empêcher de laisser échapper une nouvelle grimace. Sans aucun doute, si elle mettait un pied au Groenland, elle penserait à bien emmener une bonne paire de gants accompagnées d'une paire de chaussettes assortie. Elle tenait à ses extrémités et puis elle ne tenait pas particulièrement à ressentir une douleur comme celle-ci. Elle préférait plutôt profiter du paysage et de son voyage de manière confortable. Autant que possible tout du moins. A partir d'une certaine température de toute façon, elle pouvait imaginer que peu importait la tenue et l'épaisseur de la couche de vêtements, à un moment où un autre, le froid reprenait le dessus. C'était d'ailleurs à ce moment-là qu'il était bon de se diriger vers le café le plus proche afin de pouvoir déguster un bon chocolat chaud. Elle acquiesce quand il lui parle de ses futurs projets. Des destinations plutôt exotiques qui font rêver la jeune espagnole. Elle a le sang chaud et a donc une affinité toute particulière pour les destinations un peu exotiques promettant le soleil, la mer et de belles étendues de nature. "Sérieux ?" lui demande t-elle quand il lui dit qu'elle pourrait venir si elle voulait. "Tu sais qu'il faut pas me dire ce genre deux trucs deux fois hein ?! Tu vas me voir débarquer un matin avec ma valise tu vas pas comprendre pourquoi." Ajoute t-elle en souriant. C'était carrément le genre de truc qu'elle était capable de faire. Elle ne connaissait pas spécialement le jeune homme, mais ce n'était pas ce qui pouvait l'arrêter pour partir à l'aventure.
Il avait raison. D'ailleurs Itziar était du genre à se dire ça aussi. Mieux vaut prévenir que guérir. Ca pouvait être valable dans la plupart des situations. La jouer safe était bien souvent un moyen d'éviter le pire. C'était sans doute encore plus vrai sur un bateau quand il était impossible de contrôler les éléments. Contrôler l'incontrôlable était impossible, mais il y avait toujours moyen d'anticiper les choses, de penser aux pires scénarios pour s'y préparer. En mer plus qu'ailleurs, ce dicton prenait sens. "Ah mais non t'inquiètes je plaisante. En plus oui oui je t'avais bien dit que je vivais en coloc', qu'avec des mecs donc j'ai de quoi être en sécurité je pense." Surtout que ses colocataires avaient tous plus ou moins des horaires différents. Entre Nathan qui allait à l'université comme elle et Paul qui avait des horaires de malades à l'hôpital, il y avait en général au moins une personne réveillée à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Les voleurs n'avaient qu'à bien se tenir. Qu'ils aillent cambrioler une maison si ça leur faisait plaisir, mais pas la leur. Levi pouvait dormir tranquille, elle n'allait pas perdre le sommeil à cause de lui, dans le pire des cas, elle pouvait en plus fermer à clé la porte de sa chambre si vraiment elle ne le sentait pas.
Elle trouve excellent l'idée de relater ses expériences et voyages dans un livre. Ce n'était pas de la fiction, mais ça avait totalement vocation à faire rêver. Ce n'étaient pas des voyages communs qu'il faisait. Rares étaient ceux qui se déplaçaient avec un bateau. C'était inédit et ça pouvait donc intéresser des gens, ne serait-ce par curiosité. "En journal de bord ça pourrait être super cool oui. Ce serait rapide à lire. Pour les gens qui n'ont pas le temps de se poser très longtemps. Ils pourraient lire une entrées par-ci par là, puis je sais pas, ça aurait aussi un petit côté intime et personnel qui permettrait de vraiment rentrer dans le bouquin." Lui répond-elle. Ca y est elle était lancée sur l'idée si jamais il faisait un truc comme ça, il pouvait être sûr qu'il y aurait au moins une personne pour acheter son livre : Itziar. Elle irait même jusqu'à lui faire dédicacer, car clairement, ça aurait un certain cachet en plus. "Les portraits ça peut être très cool aussi. Tu pourrais même trouver quelqu'un pour faire des illustrations des portraits ou quelque chose du genre. J'suis sûre que ça marcherait. Sinon tu pourrais peut-être tester en ligne pour commencer sous forme de blog et comme ça voir si les gens accroche au format ou pas." Elle n'y connaissait rien dans ce domaine, mais elle savait que se faire publier par une maison d'édition n'était pas la chose la plus aisée qui soit. Commencer sur un blog était donc un bon moyen de tester la température sans se mouiller.
Elle hoche la tête de haut en bas quand il lui dit avoir l'oreille absolue. C'est ce qu'on lui a toujours dit apparemment. Il n'avait cependant pas l'air de trouver ça exceptionnel. Du moins, il y avait une certaine nonchalance dans sa réponse qui, pour Itziar, était plutôt étonnante. Ce n'était pas tout le monde qui pouvait se vanter d'avoir l'oreille absolue. Elle aurait d'ailleurs bien aimé avoir ce don-là, malheureusement, la nature en avait voulu autrement et elle avait dû apprendre sans cette faculté. Ca ne l'avait pas handicapée plus que ça, puisque la plupart des gens étaient comme elle, mais avoir l'oreille absolue aurait pu lui faciliter les choses. La conversation passe ensuite sur leurs accents respectifs. Levi lui explique vivre son accent comme un symptôme, elle ne peut pas réellement comprendre. Ca ne l'a jamais dérangée d'avoir un accent. Au contraire pour elle c'était un moyen de se démarquer. De montrer qu'elle avait eu la capacité d'apprendre une seconde langue. Elle avait aussi eu l'occasion de remarquer que son accent inspirait dans la plus grande majorité des cas, de la sympathie. Ca intriguait et en même temps, les gens semblaient tout de suite plus conciliant avec elle. "Hm le perdre, non pas spécialement, je me dis que c'est ce qui fait ma personne tu vois ? Par contre, passer pour une vraie australienne pure souche des fois, je dirai pas non. De pas juste être l'étrangère. Après ça a aussi ses avantages de temps en temps je trouve et puis c'est très satisfaisant de se jouer des personnes mal intentionnées qui essayent de te rouler. Elles se sentent bien bêtes quand tu retournes la situation." Dit elle en souriant. Comme pour tout, il y avait des avantages et des inconvénients. Elle avait accepté l'idée qu'elle ne perdrait probablement jamais son accent, il finirait sans doute par s'atténuer avec le temps, mais rien de plus et ça lui allait très bien. "Merci, c'est gentil, j'ai toujours peur que les gens me comprennent pas, même si je sais que maintenant j'ai plus trop ce soucis. Bosser au bar m'a bien aidée je dois reconnaitre. Pour Bilbao il y avait mes grands-parents maternels quand j'étais plus jeune et on essayait d'aller les voir dès que possible, mais je préfère quand même Madrid, sans aucune hésitation." Madrid, sa ville natale qu'elle n'aurait jamais imaginé quitter et pourtant. Elle en était aujourd'hui bien loin.
"C'est vrai que si la motivation et la passion sont réunies, tout est possible." Lui répond-elle quant à l'apprentissage du violon. D'ailleurs, il lui propose de montrer ce qu'il était capable de faire avec cet instrument. Elle acquiesce, un large sourire dessiné sur les lèvres. "Oh mais oui je veux voir ! J'aime vraiment le son que fait cet instrument. Je trouve ça tellement pur, enfin j'sais pas comment expliquer réellement." Elle ne sait pas expliquer, mais elle aime bien. Est-ce que ça nécessitait plus d'explications ? Pas forcément. Il lui explique comment il apprend de nouveaux instruments, comment il se décide et elle ne peut que remarquer la passion qui se dégage de lui quand il parle de musique. Il a surement ça dans le sang, il n'y a pas d'autre explication possible pour la jeune espagnole. "C'est du feeling à 100% alors. Certains enchaînent les conquêtes et toi t'enchaînes les instruments !" lui lance t-elle avec un clin d'oeil. "D'ailleurs si tu devais choisir entre tes instruments et ton bateau tu choisirais quoi ?" Préférait il sa liberté et ses voyages ou ses instruments et sa musique ? C'était intéressant comme question à poser selon elle. "Exactement ! Puis t'as toujours ce challenge quand tu commences à apprendre la chanson et à la fin t'as cette fierté d'avoir réussi à reproduire. C'est une petite victoire personnelle ... et après tu peux frimer un peu devant les autres." Plaisante t-elle. |
| | | | (#)Dim 6 Jan 2019 - 20:14 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.La description de tes mésaventures au Groenland causait de nombreux rictus sur le visage de la jeune femme. Itziar était attentive à tes paroles et lorsque tu lui expliquais tes projets futurs et l'invitais à se joindre à toi si son coeur l'en disait, la surprise de la barmaid décupla. Un fin rire fila entre tes lèvres tandis qu'elle te disait qu'elle n'avait pas besoin de se faire prier pour rejoindre une telle escapade. Voir débarquer Itziar un matin, sa valise à la main, était le genre de chose qui te ferait certainement très plaisir puisque tu étais pareil. Tu n'étais pas du genre à planifier ta vie dans les moindres détails, tu aimais les surprises, tu aimais les actions réalisées sur un coup de tête, si bien que tu commentais sincèrement le comportement de l'espagnole : « J'trouverais ça trop cool. » Tu lui offres un sourire et indiques : « J'ai toujours pensé que le meilleur plan était de ne pas avoir de plan. J'aime trop les surprises et les aventures. C'est dans ces situations-là que j'ai vraiment l'impression de vivre et pas seulement exister. »Par la suite, vous discutiez de la sécurité de vos deux domiciles bien différents. Sur ton bateau, il y avait tous les aléas de la mer doublés parfois de la solitude. Sur terre, on pouvait subir des personnes mal intentionnées ou être victime d'un délit ou d'une défaillance de sa demeure. Tu t'excusais franchement quand Itziar gronda que tu risquais de déranger son sommeil et sa sérénité, avant de souligner le fait qu'elle ne vivait malgré tout pas seule et ainsi, si un drame se dessinait, elle avait beaucoup plus de chance que celui-ci soit désamorcé. Son aveu qu'elle te charriait te soulagea et tu hochais la tête à l'affirmative quand elle t'expliqua qu'elle n'avait que des colocataires masculins. « Tu es bien entourée, alors. Ils te protégeront si jamais y'a un pépin. Ils sont étudiants comme toi ? » Parce que vraiment, à tes yeux, il était plutôt judicieux d'avoir des colocataires plombier, électricien, pompier, médecin... Comme ça, si jamais il y avait un dysfonctionnement ou un accident, quelqu'un sur place pouvait de suite le résoudre ou y pallier. Avoir un colocataire cuisinier devait être avantageux aussi, question de pouvoir bien manger chaque jour s'il concoctait des plats par passion. L'idée d'écrire un livre sur tes voyages t'inspire réellement. Tes méninges s'activent déjà promptement vers ce dessein et tu sollicites l'avis de ton interlocutrice quant à la forme que pourrait prendre cette rédaction. Elle approuve celle du journal de bord qui permettrait aux personnes très occupées de lire quelques entrées quand elles ont enfin un peu de temps libre. De plus, ça ajouterait une touche personnelle qui leur permettrait de peut-être s'attacher davantage à leur lecture. Tu hochais la tête, écoutant attentivement les arguments de la jeune femme et les mémorisant. Puis, elle rebondit sur ta suggestion de portrait et ajoutait une touche d'illustration. Tes yeux continuent de briller alors que tu considères cette option, bien que comme elle l'indique à juste titre : il te serait nécessaire de trouver un illustrateur dans ces cas-là. Mais tu pensais que ça ajouterait vraiment une nuance moderne et personnelle. En revanche, en ce qui concerne le "blog" "en ligne", il faut avouer que tu es totalement ignare. « Un blog ? Qu'est-ce que c'est ? » Et qu'entendait-elle par "en ligne" ? Etait-ce une de ces nouvelles expressions que tu entendais pour la première fois ? Tu confirmes avoir l'oreille absolue avec un certain détachement. Tu n'es pas du tout du genre à te vanter et sincèrement, tu ne t'étais jamais posé la question si les personnes qui te l'avaient clamé avaient raison ou pas. Tu apprenais tout à l'oreille, cela, tu pouvais l'affirmer sans souci. En revanche, tu n'avais pas l’orgueil de te qualifier d’infaillible dans ce domaine. Peut-être était-ce là un défaut de ta part, une sorte de désinvolture ingrate envers la destinée. Puis, vous parliez d'accent et tu lui disais être incapable de perdre le tien, bien que parfois, tu aimerais pouvoir imiter parfaitement l'accent du pays dans lequel tu te trouvais. Tu t'imaginais que ça te permettrait de te fondre dans la masse plus facilement, de faire comme si tu étais originaire de la ville où tu te situais et non un étranger que des personnes viles pourraient berner. Après le coup des attaques nocturnes, tu te dis qu'Itziar va vraiment penser que tu es un homme très pessimiste vis-à-vis d'Autrui, d’ailleurs. Tu ris sincèrement lorsque la barmaid te confie que c'est très satisfaisant de rabattre le caquet aux personnes sournoises qui pourraient profiter de la situation en s'imaginant que quelqu'un qui a un accent est forcément étranger des pratiques de la ville. Or, il est vrai que des personnes peuvent vivre des décennies au même endroit sans jamais perdre l'accent de leur pays ou ville natale. « Ça t'es déjà arrivé de surprendre quelqu'un qui voulait te rouler comme ça ? » Tu demandes parce qu'elle te semble parler d'expérience personnelle. « T'es fière d'être espagnole ? Est-ce que tu considères que ta nationalité définit beaucoup la personne que tu es ? » Tu admirais cette fierté et cette authenticité que possédait Itziar. Tu trouvais que pour son âge, elle avait une force de caractère impressionnante. Le genre de personne qui ne se démonterait pas et connaissait sa valeur, selon toi. Tu soulignes par la suite le fait que l'espagnole maîtrise très bien la langue anglaise. Depuis que vous discutiez, jamais n'avais-tu eu de mal à comprendre un mot qu'elle avait prononcés. Tu souris lorsqu'elle te dit préférer Madrid à Bilbao et notes cet avis pour tes prochains voyages. Tu proposes par la suite de lui apprendre ce que tu savais du violon. « J'adore aussi, » tu approuves quand elle complimente le son de l'instrument à corde. « Et quand tu le joues, je trouve que ça a quelque chose de plus naturel. Tu glisses seulement avec ton archet, c'est comme si ça coulait de source à mes yeux. Tu me diras quand tu es dispo pour que je te montre ! » Tu étais enthousiaste à l'idée de faire davantage de musique avec la blonde. Tu ris de bon cœur lorsqu'elle perçoit la passion qui t'anime dès que tu parles de musique et qu'elle compare ton envie de découvrir plusieurs instruments de musique aux Don Juan qui enchaînent les conquêtes. « J'imagine qu’on peut dire ça ! » Puis, elle te lance un ultimatum : faire un choix entre tes instruments et ton bateau. Tu soupires doucement, amusé. « Sacré dilemme que tu me poses, là ! C'en est presque cruel ! » Tu réfléchis quelques secondes, mais la réponse s'impose tout de même : « Je choisirais le bateau. Si je perdais ma liberté, je deviendrais fou et serais malheureux. Si je perdais mes instruments de musique, j'aurais toujours la possibilité d'entendre la musique autrement : le son des vagues, le chant des oiseaux... Et puis, il me resterait la lecture et l'écriture comme passions en plus de la navigation ! Et toi, c'est quoi les grandes passions de ta vie ? » Un nouveau rire file entre tes lèvres lorsqu'elle te décrit cette fierté de maîtriser un morceau et pouvoir le reproduire devant public. « J'avoue que c'est un très bon sentiment ! Tu as déjà fait des medley ? » Parce qu'unir des chansons différentes peut s'avérer être un véritable exercice de style pas toujours positif. En revanche, lorsqu'un medley est bien fait et plait, tu trouves ça totalement gratifiant.
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| | | | (#)Mer 9 Jan 2019 - 18:15 | |
| Il trouverait ça cool qu'elle débarque sur le pont de son bateau prête à partir à l'aventure. Ca la fait sourire. Elle serait réellement capable de le faire. Certes ce ne serait pas très aisé de prendre des congés relativement longs au bar. Ce n'était pas tant le fait de prendre des congés qui posait problème. Il y avait toujours moyen de faire les yeux doux au patron pour qu'il la laisse prendre des vacances, s'arrangeant avec les autres pour qu'ils couvrent ses services pour elle. Non ce qui posait le plus de problème c'était de ne pas gagner d'argent durant ce laps de temps. Certes, voyager avec le bateau de Levi permettait d'économiser le transport et l'hébergement, mais elle devait quand même payer son loyer à Brisbane et sur ce point, son propriétaire, bien qu'extrêmement gentil, était intarissable. Quand le loyer était dû, il fallait payer en temps et en heure, il n'accordait pas de moratoire, sauf cas vraiment exceptionnel. Des vacances n'entrant pas du tout dans ce champ. "J'suis bien d'accord. J'apprécie la spontanéité, je trouve ça encore plus excitant quand c'est pas prévu. Ca offre plus de surprises. On s'attend à rien et je trouve que ça évite bien du stress." Lui répond-elle. Elle n'était pas de ce genre de personnes qui avaient besoin de tout planifier à l'avance. Quand elle partait en voyage, la seule chose qui était planifiée en général, c'était la destination, car il fallait bien acheter un billet et il était en général un peu plus simple de réserver à l'avance. Même s'il lui était déjà arrivé de partir quelque part sur un coup de tête. Pour le reste, elle ne planifiait pas et se contentait de voir sur le moment. Elle allait là où le vent la portait et elle avait pu remarquer que c'était souvent comme ça qu'on tombait sur les plus jolis endroits. Par hasard, en se baladant au détour d'une rue par exemple.
Elle était effectivement bien entourée dans sa colocation. Elle n'avait vraiment pas à se plaindre à ce sujet. Elle trouvait des avantages au fait d'être la seule fille de la colocation depuis que Bryn était partie faire son tour du monde. Elle aimait bien cette place là et mine de rien, vivre entourée d'hommes, ça avait le don d'être rassurant. S'il y avait un bruit étrange dans la maison, elle n'avait qu'à envoyer un sms à l'un deux pour lui demander d'aller vérifier pour elle histoire de se rassurer. Dans l'éventualité où quelqu'un se serait introduit chez eux, l'un des mecs seraient sans doute plus à même de gérer qu'elle. Elle elle attendrait sans doute bien sagement enfermée à double tour dans sa chambre que le danger potentiel soit éloigné. Une version un peu modifié de la fameuse technique de l'autruche. "C'est ce que je me dis toujours." dit elle en souriant avant de continuer. "Nathan et Paul oui sont étudiants. Enfin Paul il fait son clinicat à l'hôpital, j'sais pas trop si ça compte comme être étudiant. Puis Wesley lui il est un peu plus vieux, il est infirmier au St. Vincent." Lui explique t-elle. Finalement, elle et Nathan était un peu les deux petits jeunots de la colocation et aussi les deux seuls n'ayant rien à faire avec le milieu médical.
La jeune espagnole doit sûrement tirer une drôle de tête quand elle lui parle de créer un blog en ligne pour partager ses expériences de voyage et qu'il lui demande dans le plus grand des sérieux ce dont il s'agit. L'espace d'une demie seconde, elle se dit qu'il se moque d'elle, que c'est de l'ironie. Après tout, les blogs existent depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Quand ses parents ont installé internet chez elle quand elle était jeune, les premiers blogs existaient déjà. Elle aussi a une époque avait un blog. A l'époque ou Facebook n'existait pas encore, c'était leur équivalent des réseaux sociaux. Tous ses amis en avaient et ils partageaient un peu tout et n'importe quoi là-dessus. Elle était étonnée qu'il n'ait jamais entendu parlé de ça, mais il était sur son bateau depuis des années et donc peut-être qu'il n'était tout simplement pas calé sur les nouvelles technologies et sur internet. Il y avait des gens comme ça, même s'ils se faisaient rares. "Tu sais vraiment pas ?" demande t-elle tout de même, sans aucun jugement, avant lui expliquer ce qu'il en était. "C'est un peu comme un journal ou un carnet de bord si tu veux. Sauf qu'au lieu d'écrire sur du papier, tu peux créer un espace dédié sur internet, par le biais de divers sites qui proposent ce genre de choses. Tu peux mettre du texte bien évidemment, mais aussi ajouter des photos, vidéos, musiques, tout ce que tu veux aux petits articles. C'est visible par tout le monde en général et puis on peut laisser des commentaires. Tiens regarde, ça peut ressembler à ça par exemple." finit elle en sortant son téléphone pour rapidement rechercher des blogs de voyages sur internet pour qu'il ait une idée.
Quand ils parlent d'accents, Levi la questionne sur ses expériences en ce qui concerne des personnes peu scrupuleuses de rouler des étrangers, bien souvent associés à des touristes. Elle hoche la tête dans un premier temps avant de répondre. "Pas dans la rue, étonnement, mais au bar au tout début, il y avait certains clients qui essayaient de trouver des parades pour pas payer. Genre ils disaient que le patron les connaissaient, qu'ils payaient toujours à un autre moment et que c'était très courant comme pratique ici." Ce qui était plutôt idiot, car bien facile à vérifier avec un sms envoyé au patron s'il n'était pas là. Au final, rien de bien méchant pour elle, elle faisait sans doute partie des chanceux qui n'avaient jamais eu de réels ennuis. "Oué je pense que je peux dire que je suis fière d'être espagnole. J'ai beau vivre à des milliers de kilomètres de mon pays, c'est pas pour autant que je l'aime pas tu vois ? C'est juste un concours de circonstances si on peut dire ça comme ça. Après je sais pas si ça définit la personne que je suis. J'imagine que oui dans une certaine mesure. J'sais pas trop, si j'étais pas espagnole peut-être que je serai différentes sur certains aspects. J'imagine que la culture influe pas mal sur une personne." Dit elle. Elle ne s'était jamais posé la question, mais c'était effectivement très intéressant et elle était certaine que quelqu'un quelque part s'était déjà intéressé à cette problématique et avait peut-être même réussi à tirer des conclusions.
Elle est carrément emballée par l'idée qu'il lui montre comment jouer du violon. Quand il lui en parle, ça parait tellement simple. Presque inné, mais elle est certaine que c'est bien plus compliqué que ça. Ou alors pour arriver à un tel niveau de facilité, il faut pratiquer pendant des années. "A t'entendre on pourrait croire que c'est un jeu d'enfant. Du coup je compte sur la leçon pour me faire ma propre opinion. On trouvera bien un moment de libre en commun." Lui répond-elle. C'est vrai que le dilemme en est vraiment un et ça la fait rire de voir qu'il a du mal à choisir. Elle n'en attendait pas moins. Elle est cependant très intéressée par la réponse et l'écoute avec attention. "Les instruments tu aurais aussi moyen d'en bricoler avec deux ou trois objets du quotidien. Le bateau et la liberté, c'est plus compliqué effectivement." dit elle avant de répondre à sa question. "C'est dur à dire. La musique pour commencer, même si je suis loin d'être mélomane, je peux pas vivre sans musique. Sinon je dirai que ma plus grande passion c'est sûrement de découvrir des choses ou des activités. J'aime bien bouger et faire quelque chose de nouveau pour moi. Ca a pas besoin d'être des trucs grandioses, mais il me faut du nouveau quoi." La soif de découvrir et la peur de la routine étaient deux choses qui l'animaient en permanence. "Je me suis jamais risquée aux medleys, non. Tu en joues de temps en temps toi ? Tu pourrais m'en faire un là ?" demande t-elle. |
| | | | (#)Jeu 31 Jan 2019 - 22:22 | |
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Deep sea diving round the clock, bikini bottoms, lager tops. I'll be riding shotgun underneath the hot sun.Tu faisais part à Itziar d'une des philosophies de la vie que tu suivais naturellement, à savoir celle qui invitait à ne pas faire de plan. Tu n'étais pas de ceux qui aimait tout planifier, agir au sein d'un cadre précis. Tu aimais les surprises, l'aventure, l'impulsivité. Ça te faisait pousser des ailes de résider sur ton bateau et savoir que tu avais tout un monde à ta portée, que tu n'avais besoin de rien ni personne pour faire ce qui te chantait vraiment. Si tu devais vivre à la merci d'un emploi du temps, tu étais persuadé finir malheureux. Tu vivrais ces prévisions comme les barreaux d'une prison qui t'enfermerait sans merci. Un large sourire étira tes lèvres quand Itziar t'annonça partager ton point de vue. Manifestement, elle faisait aussi dans la spontanéité et appréciait les surprises. De plus, elle soulignait le fait que ne pas prévoir ôtait un possible stress. « Et tu ne peux pas être déçu ! » Tu complétais avec enthousiasme. Le vice à vouloir tout planifier et de s'attendre à une finalité et se mordre les doigts de ne pas parvenir à l'atteindre. Lorsqu'on n'espère rien, il nous est impossible d'être chagriné par la tournure des événements. A ce que tu comprenais, Itziar était bien entourée dans sa colocation. Curieux, tu la questionnais si elle vivait avec des garçons qui étaient des étudiants comme elle. Apparemment, ses colocataires étaient plutôt à des stades différents dans leur parcours professionnel puisqu'il y avait un étudiant, un futur médecin et un infirmier. « Tu as de quoi être toujours en pleine santé, » tu supposes quant à la présence des deux hommes œuvrant dans le domaine sanitaire. Tu ne penses pas que tu aurais pu faire carrière dans la santé personnellement. Gagner ta vie en t'assurant du bien-être des gens composait à tes yeux une lourde responsabilité qui t'aurait rapidement usé. Tu admirais ceux qui étaient capables de montrer autant de dévouement et tu étais vraiment très fier de Kane qui était ambulancier et pompier. Tu écoutais muni d'un vif intérêt les avis et idées d'Itziar quant à tes prochains projets d'écriture. Cependant, lorsqu'elle s'enfonçait dans la sphère informatique, il fallait avouer qu'elle te perdait totalement. A voir sa tête, elle peinait à croire que tu étais si largué en termes de moyens de communication et tu riais lorsqu'elle te demandait si tu ignorais vraiment ce qu'était un blog. « Jamais entendu parler - ou alors j'ai oublié. Je suis ignare en technologies, dis-toi qu'il y a même des ordinateurs que j'ai du mal à allumer. » Et c'est patiente que l'espagnole t'explique le principe du blog. Les sourcils froncés, tu tentes de la suivre jusqu'à ce qu'elle te dégaine son téléphone portable pour te montrer dans les situations du réel en quoi consiste un blog. En effet, ça t'a l'air très moderne mais surtout tu imagines que ce ne doit pas être très évident à mettre en place. Rien que le fait de pouvoir publier tes propres photos, vidéos ou musiques te semble farfelu. « Et tu sais faire tout ça ? » Tu interroges, impressionné. Tu dois sans doute paraître méfiant vis-à-vis d'Autrui quand tu commences à soupçonner le fait que des locaux profitent des étrangers de manière peu scrupuleuse. Tu demandes à ton interlocutrice si elle a déjà eu des mauvaises expériences, à savoir des australiens qui tenteraient de la rouler en entendant qu'elle n'avait pas l'accent du coin. Elle te relate quelques épisodes de clients qui essayaient d'obtenir des consommations gratuites avec des prétextes bidons et tu hoches la tête en signe de désapprobation. « Ça craint. T'aurais pu perdre ton job à cause d'eux. » Après tout, la barmaid aurait pu accorder le bénéfice du doute aux clients et finir avec un trou dans sa caisse qui se serait soldé par un licenciement. D'ailleurs, la vision de la jeune femme par rapport à sa nationalité t'intriguait. Tu l'écoutais avec attention lorsqu'elle te disait être fière d'être espagnole et qu'elle pensait que sa culture influait sur sa personne. Tu trouvais ça logique et acquiesçais. « Et tu préfères la culture espagnole à la culture australienne ? » Tu te disais que dans tous les cas, Itziar devait l'apprécier puisqu'elle ne parlait pas de repartir dans son pays natal. Cependant, tu t'interrogeais si tu pouvais devenir moins fier de tes origines si tu trouvais que la culture d'une autre contrée te correspondait davantage. Passionné, tu proposes à la jeune femme de lui enseigner ce que tu sais sur la manière de jouer du violon. Tu ris lorsqu'elle commente qu'à t'entendre parler, maîtriser cet instrument constitue un jeu d'enfant. Tu hoches la tête quand elle conclut que vous trouveriez bien un moment de libre en commun pour vous y mettre et déclarais : « Puis tu sais, même si tu galères au début, à cœur vaillant rien d'impossible. » Tu considérais qu'il ne fallait pas reculer devant l'adversité et même si parfois on trimait, ultimement, cette galère semblerait dérisoire une fois le but atteint. Il ne fallait pas se concentrer sur le mauvais mais bien sur l'objectif et le positif obtenu au cours du processus selon toi. Puis Itziar te pose un réel dilemme, à savoir ce que tu choisirais entre ton bateau et tes instruments de musique. Les deux constituent tes passions mais sans ton moyen de transport, tu ne sais pas si tu pourrais tenir. Il représente ta liberté, l'essence même de ta personne... Tu ris doucement lorsqu'elle approuve le fait que des instruments de musique peuvent aussi se bricoler alors qu'un bateau est plus difficile à ériger de bric et de broc. Ensuite, lorsque tu l'interroges sur ses passions, elle t'évoques la musique et découvrir de nouvelles choses. Tu trouvais ça intéressant que l'étudiante voue une part de son plaisir à ne pas se contenter de ce qu'elle connaissait mais bien repousser ses limites et expérimenter l'inconnu ou apprivoiser le méconnu. « Tu as prévu ta prochaine nouvelle activité ou tu te gardes une surprise ? » Tu questionnes, curieux. Itziar n'a pas besoin d'insister sur la réalisation d'un medley. Tu cales ta guitare Gulliver contre ta cuisse tu mets l'hispanique au défi avant de commencer : « Tu me diras si tu en reconnais et ce que tu en penses. » Tu t'accordes quelques secondes de réflexion avant de te lancer. L'avantage de jammer souvent avec des musiciens était que ce genre de medley pouvait en ressortir.
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