| | | (#)Sam 22 Sep 2018 - 15:34 | |
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Birds flying high, sun in the sky, breeze driftin' on by, you know how I feel.Dès ton premier réveil à Brisbane, il t'apparaît comme une évidence de dénicher un moyen d'échanger avec ton meilleur ami aujourd'hui. Seulement des dizaines de kilomètres devaient vous séparer désormais et il te semblait qu'une éternité s'était écoulée depuis que tu n'avais pas vu en chair et en os le pompier. Cependant, tu ignorais prodigieusement où Kane se trouvait. Tu détenais quelques informations sur sa routine, comme son métier et un vague aperçu de son domicile. Tu savais aussi qu'il participait à quelques soirées open mic les mardis, néanmoins, aujourd'hui n'était pas un mardi et tu doutais que le Williamson traîne dans les bars en plein jour. Plutôt, tu optais pour son studio. Qui plus est, Fortitude Valley composait ton quartier préféré de la ville australienne, ajoutant ainsi un autre bonus à ton déplacement. Devant l'immeuble où tu soupçonnais que Kane résidait, tu lisais scrupuleusement les noms inscrits devant les sonneries. Il y avait bien un Williamson dans l'établissement. Ni une ni deux, tu appuyais sur le bouton. Une caméra te surplombait, captant ton image de mec aux cheveux mi-longs, chapeau sur la tête. Tu avais enfilé un t-shirt à manches longues orné d'une large feuille d'érable en son centre, vestige de ton dernier passage au Canada. Une paire de shorts, des baskets toutes simples. Et finalement, aucune réponse. Il ne te restait plus qu'à tenter la caserne. La caserne où travaillait Kane se localisait, quant à elle, au centre-ville. Le fameux et triomphal Spring Hill. Si ton meilleur ami était de service, tu ne t'éterniserais pas sur les lieux, toutefois. Tu reconnaissais la grandeur de son métier et en aucun cas ne voulais-tu distraire ou entacher son professionnalisme. Toutefois, tu désirais qu'il sache au moins que tu sois présent dans sa ville. Tu souhaitais que Kane apprenne ta venue par toi-même et non par un écho ou un coup du hasard. Quelques dizaines de minutes de route te suffirent pour approcher les camions luisants des soldats du feu. Tu t'approchais d'un de ces derniers et lui demandais : « Salut. Je cherche Kane Williamson, est-ce que tu sais s'il se trouve dans les parages ? » Le vouvoiement, tu n'avais jamais connu. Le mec baraqué te pointe une porte en décrivant : « Il doit être à refaire du café. » Tu scrutes la porte comme si tu t'attendais à voir à travers. Puis, tu hausses les épaules et t'orientes vers l'emplacement désigné, personne ne te barrant la route. « Cool. Merci ! » Tu ouvres la porte et te glisses à l'intérieur de la salle, que tu balayes derechef du regard en appelant : « Kane ?! »
Dernière édition par Levi McGrath le Dim 30 Sep 2018 - 22:20, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 25 Sep 2018 - 14:09 | |
| « Kane ?! »
Je crois reconnaître cette voix qui m’interpelle et au vu de la dernière lettre de la personne concerné, les chances que ce soit véritablement lui sont assez importantes. Mon coeur se met à battre plus vite d’excitation alors que je me détourne lentement du plan de travail de la cuisine.
Oui. C’est bien lui.
« Leviiiiiiiiiiiii ! »
Et je m’arrête dans ce que je suis en train de faire, c’est à dire remplir la cafetière d’eau, pour aller sauter au cou de ce type qui est si important à mes yeux. Je lui fais tomber son chapeau avec la force de mon étreinte. J’ai clairement l’air d’un gamin mais j’en ai rien à faire. Je suis beaucoup trop heureux de le voir là, en chair et en os, dans ma caserne. C’est genre assez extra ordinaire comme vision. Il a pris le temps de venir jusque là alors qu’il aurait pu attendre que je sois chez moi. Ca me fait trop trop plaisir. Il n’a pas pu attendre plus longtemps pour me voir. Même si je ne sais pas depuis quand il est en ville, je suis touché.
Je me détache après ce moment de folie, je le regarde, mes mains sur ses épaules, toujours sur le coup de la surprise. De la belle surprise. Là je commence à prier pour qu’il n’y ait pas l’alarme qui se déclenche. Je ne veux pas partir en intervention tout de suite. Je veux pouvoir profiter de son arrivé.
« Si on m’avait dit que tu serais entre ces murs aujourd’hui, je ne l’aurai pas cru ! Wow ! »
Je suis encore beaucoup trop surpris, mais je suis très très heureux et ça se voit sur mon visage. Ce sourire ne se défait pas et je ne le quitte pas des yeux un seul instant, comme si j’avais peur qu’il s’évapore si jamais j’osais le faire.
« C’est qui ton boyfriend Williamson ? »
Un collègue qui tente de faire de l’humour, mais je m’en fou, je ne le prends pas mal parce que Levi c’est certainement le mec idéal pour moi si jamais je voulais tenter l’expérience avec un mec.
« C’est genre, mon plus grand ami. C’est mon bro ! Le seul et l’unique, Levi McGrath ! »
Ca fait un peu théâtral mais ça lui va bien.
« Levi je te présente mes collègues. »
Je glisse mon bras autour de ses épaules pour le diriger avec moi dans la pièce à côté pour qu’on soit plus tranquille lui et moi. J’en oublie complètement le café mais de toute façon, quelqu’un a déjà pris la relève. Ils ont compris que j’allais être plus bon à rien avec cette visite surprise. Dans le couloir, je me mets face à lui, posant ma main sur son bras, comme si j'avais besoin de le sentir là véritablement. Parce que j'y crois toujours pas.
« Alors c’est vrai ? Tu restes pour de bon cette fois ? Enfin… Pour longtemps ? T’es toujours sur ton bateau ? Ca fait pas trop loin d’ici ? Tu vas prendre un appart’ ? T'as besoin d'un hébergement ? »
Je sais que je le mitraille de question mais je suis beaucoup trop excité par tout ça. Surtout que je n’ai pas eu le temps de répondre à sa lettre encore, donc voilà tout ce que j’avais à lui demander à ce propos.
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| | | | (#)Sam 29 Sep 2018 - 0:10 | |
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Birds flying high, sun in the sky, breeze driftin' on by, you know how I feel.Tu entres dans la salle désignée par le collègue de ton meilleur ami, trépignant d'impatience de revoir ce dernier. Tu espères puissamment parvenir à échanger avec Kane cet après-midi, avant que le devoir ne l'appelle ou que le hasard l'informe que tu es en ville par une autre voix que la tienne. Sa silhouette apparaît enfin dans ton champs de vision et c'est une pure joie qui vous mouve l'un vers l'autre. Tu te sens propulsé comme dans les instants de retrouvailles cinématographiques et c'est avec grande amitié que tu étreins l'australien. Alors que vous vous distancez, tu observes plus scrupuleusement le visage de celui que tu considères comme un frère tandis que celui-ci s'étonne de ta présence. Un large sourire suivi d'un rire file entre tes lèvres et tu t'exclames : « Je suis arrivé cette nuit ! J'avais hâte que le soleil se lève pour te voir ! » Puisque même si vous communiquiez par cartes postales, lettres et quelques appels Skype, tu avais connaissance que tu manquais beaucoup de la vie de Kane et vice versa. Il n'y avait rien de mieux que le live. De plus, tous les moments que vous aviez passés ensemble, notamment lors du road trip avec Ariane, sont des passages de ta vie que tu chéris. Un nouveau rire t'anime alors qu'un pompier te catalogue comme étant le petit ami du blond. Kane te présente et armé d'un charme théâtral britannique, tu tires ton chapeau aux quelques soldats du feu présents en guise de salut humoristique. Tu ne fais franchement pas partie de la catégorie de personnes qui se prennent au sérieux. « Salut les gars. » Puis, le trentenaire t'attire dans une pièce connexe où vous n'auriez pas de figurants à votre rencontre. Ton regard brille de bonheur de voir ton meilleur ami si épanoui et ça t'amuse de l'entendre te mitrailler de questions. Tu t'adosses contre une table et t'appliques à répondre au mieux aux interrogations de ton interlocuteur : « Je suis là pour plus longtemps que d'habitude, ouais ! Je sais pas encore jusqu'à quand, j'ai pas de notion de départ, ce qui est assez étrange. » Tu fronces les sourcils. Traditionnellement, ça te démangeait de mettre les voiles, naviguer les océans, partir à l'inconnu. Tu étais le genre de gamin qui n'avait pas peur du noir mais l'adorait pour découvrir ce qui pouvait peut-être s'y tapir. Bien vite, tu avais découvert que la pénombre est souvent inoffensive, tout comme tu avais guère eu de gros pépins lors de tes périples. Tu ne te leurres pas à estimer que la vie est toujours rose, tu as aussi eu ton lots de drames et difficultés, cependant, tu restes un éternel optimiste et opportuniste. L'inconnu, l'imprévu et l'inhabituel ne te font pas peur. « Pour l'instant je crois que je vais rester sur mon bateau. Tu sais, j'arrive toujours mieux à dormir sur l'eau que sur la terre ferme. » Je tapote l'épaule du trentenaire, concluant : « Et puis je me fais pas de souci. J'aviserai ! Je traverse un pont à la fois. » Tu étais un homme fidèle mais insouciant. Tu ne jouais jamais sur le long-terme, favorisant l'improvisation. « Ça me fait super plaisir de te voir comme ça ! T'as l'air franchement au top ! C'est génial ! » Tu balayes les locaux du regard, admiratif. « Je sais pas trop comment se déroulent tes journées de boulot mais j'ai pas pu résister à passer ici si jamais tu étais de service. J'avais trop hâte de te revoir et je voulais te voir dans les premiers. Je veux pas te causer de souci avec ma présence mais j'ai plein de trucs à te raconter et que je veux te montrer quand tu pourras ! Et j'suis curieux de savoir ce qu'il y a de neuf dans ta vie ! Tu m'as laissé avec plein de mystères lors de notre dernière conversation ! » Tu ris doucement, ajoutant sérieusement : « Et pareil avec ta musique. J'ai trop hâte de t'entendre jouer et qu'on rejoue ensemble ! » Un franc sourire plaqué sur le visage, tu es enthousiasmé d'avance par l'optique de tes prochains moments passés avec Kane. De toutes les personnes que tu avais rencontrées et les amitiés que tu avais pu tisser, le pompier demeurait unique et inestimable à tes yeux. Tu lui avais confié des éléments de ta vie que jamais tu n'aurais osé avouer à qui que ce soit d'autre et en quelque sorte, le Williamson te connaissait et comprenait mieux que quiconque.
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| | | | (#)Lun 1 Oct 2018 - 7:06 | |
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Il vient tout juste de débarquer et il est venu me voir aussitôt. Mowww… Mon petit coeur devient tout mou. Je sais que je compte beaucoup pour lui mais ça me touche toujours autant. Je ne le prends pas pour acquis Mister Levi. J’ai toujours eu peur qu’il trouve un autre mec pour me remplacer aux détours de ses multiples voyages, mais non. Tout porte à croire que nous deux, depuis 16 ans c’est à la vie à la mort. C’est pas franchement facile de vivre une amitié si forte à distance. Heureusement avec la technologie on peut se contacter plus fréquemment, plus facilement. Toujours pas assez à mon goût, mais mieux que rien, alors j’ai toujours pris mon mal en patience jusqu’au prochain appel, prochaine lettre, prochain SMS. C’est vrai que pour le coup je n’ai pas eu à attendre bien longtemps avant de le revoir cette fois. On s’est vu en Angleterre y’a quelques semaines. C'était une surprise. Ca m’a fait un bien fou, ce voyage n’aurait pas pu être plus parfait. J’ai été très très ému, c’était beaucoup trop d’émotions tout ça réunis en ce voyage. Je n’ai pas pu empêcher les larmes de me monter aux yeux quand Levi s’est trouvé devant moi. Je l’ai gardé dans mes bras beaucoup trop longtemps mais c’est surtout que j’essayais de reprendre contenance pour pas que Ariane ne se moque trop de moi.
Mon sourire ne se défait pas quand Levi annonce qu’il n’a pas la notion de départ. J’essaie de ne pas trop trop m’emporter à cette nouvelle mais j’ai du mal. Je sais qu’il va repartir un jour ou l’autre, c’est sûr, et là, ça va faire mal. Faut que je me garde en tête que tout ça ne reste que temporaire. Ca ne va pas m’empêcher de profiter de lui à fond pendant ce temps là. J’ai toujours une main sur son bras parce que j’ai juste besoin de le sentir présent à mes côtés.
Il n’a pas besoin d’hébergement, je le comprends, il est chez lui sur son bateau.
« Ton bateau va être ma résidence secondaire. »
Je plaisante pas tout à fait. Il va me voir BEAUCOUP. Mon coeur bat tellement vite à toutes ces nouvelles, je jure qu’il n’en faudrait pas tellement plus pour que les larmes me montent. Genre une nouvelle chanson ou une tournée annoncé en Australie d’un de mes groupes favoris. Trop de bonnes nouvelles d’un coup, ça me retourne. Là j’arrive à me contenir dieu merci. Même si c’est pas quelques larmes qui vont faire fuir Levi. Il m’a déjà vu pleurer plusieurs fois. J’ai pas honte.
Je vais finir par avoir mal aux joues à force de sourire comme ça mais tout ce qu’il me dit me fait énormément plaisir.
« Et toi ? Tu peux parler ! T’es parfait comme d’habitude. »
Ce mec. Je l’aime trop. En plus il enchaîne en disant qu’il était trop pressé de me voir mais awww je suis trop trop heureux. Je secoue la tête vivement quand il parle de causer du soucis. Je le coupe même un peu dans son speech.
« Jamais de la vie ! »
Il a plein de trucs à me raconter et c’est à peine si je suis pas en train de sautiller sur place. Il parle de notre dernière conversation.
« Ouais j’ai pas mal de trucs à te dire moi aussi. »
Comme d’habitude. Il en sait déjà une très large partie, j’ai juste retenu quelques informations parce que Ariane était aux environs et je n’avais pas envie de tout lui dire. Parfois je préfère n’avoir que l’avis de Levi quand c’est trop perso, quand je sais que ça demande de longue réflexion. D’abord Levi, puis les autres pour avoir d’autres opinions, mais Levi en premier. Il parle de ma musique et là je pense direct à sa musique à lui. Ou du moins, ses textes. Ce texte surtout. Sur sa dernière lettre. Ce texte qui m’a complètement retourné. On n’a pas eu l’occasion de jouer ensemble pendant nos moments ensemble en Angleterre et c’est clairement la première chose qu’on va faire quand on sera posé tous les deux aujourd’hui ou demain.
« On se retrouve dès que j’ai fini ma garde. »
J’irai sur son bateau ou il viendra chez moi, peu importe tant qu’on se voit ce soir. C’est genre indiscutable.
« T’as une mélodie qui va avec le texte que tu m’as envoyé ? Parce que j’ai trop envie de t’entendre me chanter ça. »
Comme une sérénade ? Oui, peut être bien.
« Je ne t’ai pas fait encore de retour là dessus, désolé mais j’étais trop bouleversé. C’est trop beau j’ai pas les mots… »
Je suis vraiment sans filtre avec lui. J’ai pas peur de lui dire ce que je pense vraiment parce que je sais qu’il me comprendra quoi qu’il arrive. Qu’il ne me jugera pas. Y’a qu’une chose que je puisse faire pour le remercier comme il se doit de cette chanson qu’il m’a écrite, c’est de lui en écrire une en retour. Ca fait plusieurs jours que je me suis penché là dessus mais je n’ai pas encore été satisfait du résultat. Ca va venir, j’en suis sûr. Maintenant qu’il est de retour, ça va venir.
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| | | | (#)Lun 1 Oct 2018 - 20:15 | |
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Birds flying high, sun in the sky, breeze driftin' on by, you know how I feel.Tu n'étais pas un homme froid et sans cœur. Au contraire, certaines personnes t'avait qualifié de solaire : tu attirais les gens autour de toi, tu les faisais se sentir à l'aise, se sentir écouté, compris parfois même. Néanmoins, les relations puissantes comme l'amitié toute singulière que tu entretenais avec Kane relevait d'un tout autre domaine. Si tu considérais les personnalités que tu rencontrais comme étant remplaçables tout comme la tienne, tu ne pouvais pas t'imaginer quelqu'un occuper le rôle du Williamson dans ta vie. Il était simplement et purement un frère à tes yeux. Indétrônable, c'était celui à qui tu pensais quand tu avais un coup de mou, celui à qui tu écrivais sans arrêt, celui à qui tu te confiais totalement et en qui tu avais entièrement confiance. Kane, c'était l'exception qui confirmait la règle de ta vision d'Autrui comme un réel manège qui tourne sans arrêt. Kane était ton ancre. « Ton bateau va être ma résidence secondaire. » qu'il t'annonce alors que tu lui as expliqué rester sur ton précieux moyen de locomotion et ne pas désirer t'installer en ville pour l'instant. « J'espère bien ! » Tu étais déjà impatient à l'idée d'accueillir ton meilleur ami sur ton pont. Tu pourrais lui montrer un tas de nouveautés que tu avais écrites, trouvées. Vous pourrez passez des après-midis tranquilles sur la mer armés de votre musique et la beauté de la vie. « J'ai un nouveau violon, j'ai hâte de te le montrer, il est assez original. Je t'en dis pas plus, je te fais la surprise. » Qui figurait dans sa couleur bleutée. L'instrument à cordes était ancien et manifestement, il était impossible de savoir combien de mains l'avait tenues avant les tiennes. Tu avais passé des heures à le rafistoler et aujourd'hui, il faisait partie intégrante de ta famille de compagnons musicaux. Tu te réjouissais inlassablement de revoir Kane. En plus, il avait l'air réellement en forme. Peut-être était-ce l'effet que Wendy avait sur lui ? De ce que tu avais compris, leur relation avançait dans le sens que souhaitait ton proche ce qui te ravissait. Tu ris doucement lorsqu'il te retourne le compliment et tapotes amicalement le bras de ton interlocuteur. « Tu m'as tellement manqué, c'est dingue ! » tu t'épates avant de prendre de nouveau rapidement Kane dans tes bras dans une deuxième étreinte. Puis, tu t'inquiètes de lui attirer des problèmes alors qu'il est de service. Heureusement, le pompier te rassure en disant que tu n'invites aucune problématique avec ta présence et tu enchaînes sur la quantité faramineuse d'éléments que tu veux partager avec lui. Lui aussi t'annonce avoir de quoi animer une longue discussion. « Cool ! » Tu commentes et il te propose que vous vous retrouviez après sa garde. « Yes ! On fait comme ça ! Ce sera quand ? » Tu étais aussi patient que curieux et ne souhaitais pas louper le coche avec le musicien. « T’as une mélodie qui va avec le texte que tu m’as envoyé ? Parce que j’ai trop envie de t’entendre me chanter ça. » Un fin sourire étire tes lippes. Le fameux texte. Il te trotte dans la tête et jamais ne te quitte vraiment. Ça fait des mois, des années peut-être même que tu le mijotes. Si tu es satisfait des paroles et refuses de les retoucher, il y a néanmoins quelque chose qui te dérange encore dans les notes avec lesquelles tu fais résonner tes paroles. Tu te grattes la joue, ta barbe de quelques jours sous tes doigts. « J'en ai une mais je sais pas, il me manque un truc. Peut-être que tu pourrais m'aider ? Je te ferai écouter en tout cas ! » Tu hoches la tête en signe de dénégation et avec véhémence quand il s'excuse de ne pas avoir donné de retour, l'émotion l'ayant gagné. Tu poses une main sur son épaule, ne lui en voulant pas le moins du monde. Au contraire, tu comprends parfaitement. « T'inquiètes ! Y'a pas de presse avec moi. Et au contraire, j'suis content d'avoir réussi à te toucher : c'est que j'ai vraiment trouvé les bons mots. Et puis, le temps est un élément important. »
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| | | | (#)Mer 3 Oct 2018 - 5:53 | |
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C’est sans surprise qu’il n’est pas dérangé le moins du monde par mon invitation sur son bateau. Il réalise pas que je vais vraiment venir très souvent. Je vais essayer de me contenir pour ne pas le saouler, j’ai toujours peur de déranger au fond. Quand il s’agit de Levi je sais que j’ai une marge de manœuvre super large mais là, il s’installe ici, je vais aussi avoir une marge de squattage énorme. Je vais essayer de pas en abuser. Essayer.
Il me parle d’un nouveau violon et j’ouvre grand les yeux. Je me souviens quand on était plus jeune qu’on allait fouiller dans le bureau de mon père où il a tout un tas d’instrument. Mais là il me met l’eau à la bouche parce qu’il a apparemment une particularité.
« Oh wow ! Je me suis acheté un Ukulélé ! »
Comme avant. J’en avais un plus jeune, puis il s’est cassé à force de trop jouer (et de le malmener) je l’ai enterré dans le jardin en lui faisant une véritable cérémonie (j’avais 10 ans). Ma mère m’a trouvé ridicule. Mon père est resté à mes côtés pendant que je pensais quelques mots en l’honneur de mon instrument. Lui me comprend. Levi m’aurait compris aussi, mais on ne se connaissait pas encore à cette époque. En tout cas j’aime cette synchronicité entre lui et moi, il s’achète un nouvel instrument, moi aussi. C’est pas la première fois que des évènements comme ça arrivent et ça me fait toujours quelque chose de voir qu’on est véritablement lié par quelque chose de plus fort que nous même. Oui, je crois à ces choses là.
Il vient me reprendre dans ses bras et je réponds à son étreinte avec plaisir. Je suis trop bien dans ses bras, à son contact, quel qu’il soit. Je le serre fort contre moi. Toujours cette nécessité de vérifier qu’il est bel et bien là devant moi là maintenant alors que ce n’était pas du tout prévu. Il va me falloir quelques heures - ok jours - pour réaliser véritablement.
« Tu me manques toujours trop. »
Même si on s’est vu y’a tout juste quelques semaines en Angleterre, chaque au revoir est toujours trop déchirant.
Il est carrément pressé de savoir quand je quitte le boulot et je reste dans ses bras en me détachant juste un peu pour pouvoir voir son visage. On se détache l’un de l’autre, j’aurai pas été contre que ce hug dure encore plus longtemps.
« Je finis dans trois heures. »
Ce qui semble être une éternité maintenant. Le sujet de la chanson qu’il m’a écrite vient. Il veut mon aide pour la mélodie et j’hoche la tête vivement. Je ne sais pas si je serai aussi doué que lui - oui je me dénigre beaucoup mais c’est parce qu’il est beaucoup plus calé que moi - mais je veux bien tenter de lui filer un coup de main. Peut être que j’aurai un éclair de génie comme j’ai eu pour les autres chansons que j’ai écrit jusqu’à maintenant.
Il ne m’en veut pas de n’avoir rien dit à propos de la chanson encore. C’était sûr. Levi me comprend comme personne. Sa main sur mon épaule, ça me fait sourire. Lui non plus ne veut pas rompre le contact.
« Je pourrais te faire un essai sur cette chanson. J’en suis sûr. »
Quand je serai lancé je crois que j’aurai un tas de truc à dire à son propos parce que y’a juste tellement de souvenirs, tellement d’évidences, de doutes aussi et pas mal d’amour. Est-ce que je viens d’établir le plan de mon argumentation à venir ? Certainement.
Un silence s’installe entre nous alors que je le regarde, un grand sourire sur les lèvres. J’essaie d’imprimer le fait qu’il est là devant moi.
« Là je suis trop content qu’il y ait une marina à Brisbane sinon tu serais jamais venu t’installer ici de manière indéfinie. »
Parce que je suis sûr que même s’il nous aime de tout son coeur, sa liberté est trop importante à ses yeux et il ne se serait jamais enfermé dans une ville qui le consumerait.
« Et tu vas faire quoi ces trois prochaines heures ? Tu peux rester ici sans soucis hein. Je te chasse pas, mais je suis sûr que t’as un tas de gens à voir encore. J’essaie de ne pas faire l’égoïste tu vois. »
Ca me fait doucement rire.
« J’ai du mal à te partager mais je sais que je suis obligé. »
Alors que c’est quand même moi de nous deux qui suis en couple. J’ai tendance à oublier Wendy quand je suis avec Levi. Oups.
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| | | | (#)Ven 12 Oct 2018 - 21:38 | |
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Birds flying high, sun in the sky, breeze driftin' on by, you know how I feel.Même si votre première prise de contact depuis Londres se fait de manière improvisée et opportune puisque tu débarques sur le lieu de travail de Kane sans prévenir, tu ne peux t'empêcher d'annoncer à ton meilleur ami que tu t'es procuré un nouvel instrument de musique. Tu as la chance d'avoir le Williamson dans ta vie qui partage la même affection que toi pour les instruments de musique. Vous les chérissez, les considérez comme faisant partie de votre famille. Tu ne comprendras jamais les artistes que détruisent leur instrument à la fin d'un concert et ça te désole toujours profondément, sachant que quelqu'un d'autre pourrait en profiter et qu'un ouvrier a longuement travaillé sur sa réalisation. L'espèce humaine était vraiment épatante mais le seul qui comptait actuellement demeurait le pompier en face de toi, qui te dévoilait sa nouvelle acquisition : un ukulélé. « Oh, trop cool ! Ils sont géniaux les ukulélés ! » En réalité, tu disais la même chose de tous les instruments mais ton regard brillait différemment pour chaque type existant. Tu t'imaginais déjà les morceaux que Kane pouvait gratter et trépignais d'impatience à l'idée de jammer en sa compagnie. « Ça va te rappeler des souvenirs d'enfance, » tu ajoutes avec un sourire tendre, te remémorant les anecdotes que Kane t'avait contées des mois plus tôt mettent en exergue un valeureux ukulélé qui en avait vu de toutes les couleurs mais avait tristement fini par être irrécupérable. Tu ne peux pas t'empêcher d'indiquer à ton interlocuteur à quel point il t'a manqué et l'étreindre de nouveau. Tu as plus que hâte de pouvoir échanger avec lui autant qu'il vous l'est permis une fois que son service sera terminé. D'ailleurs, l'australien t'apprend qu'il est libre dans trois heures. Tu réfléchis à ce que tu pourrais faire durant ces trois heures et Kane a le temps de reprendre la parole, évoquant cette chanson dont tu lui avais fait part dans vos correspondances. Tu lui avoues te trouver sur une piste qui te plaît mais quelque chose manque insatiablement, un élément que tu ne parviens tristement pas à définir. Tu lui assures jouer le tout quand vous vous retrouverez et lui demandes par avance son avis et son aide sur ce projet. Tu valorises énormément l'opinion de Kane, si bien que ton visage s'illumine dès qu'il t'annonce pouvoir faire un essai. « C'est vrai ?! Génial ! J'ai hâte de l'entendre ! Merci ! »Un rire sincèrement joyeux file entre tes lèvres quand le blond t'indique qu'il est heureux que Brisbane dispose d'une marina où tu as pu amarrer ton bateau. « Yes, c'est top ! Et l'endroit est franchement sympa ! Tu pourras découvrir tout ça en détail ! » Ça fait toute une différence car tu ne t'imagines pas te séparer un jour de ton bateau. Il représente énormément pour toi : ta liberté, le début de ta vie n'ayant principalement que ton cœur pour te dicter tes prochains agissements. Tu serais franchement malheureux et démuni si tu le perdais et Kane est la seule personne à qui tu l'as vraiment expliqué, à qui tu as osé confier de douloureux morceaux de ta vie révélateurs de ton mode de vie. De plus, tu accepterais la compagnie du secouriste inévitablement et tu espérais qu'il passe assez régulièrement pour que les secrets de la marina lui soient dévoilés. En parlant de secrets, tu optais intérieurement vers le plan de profiter des heures de travail restantes du musicien pour élucider d'autres mystères entourant ta connaissance de Brisbane. Tu étais persuadé que la ville avait évolué depuis ta dernière visite et il y avait forcément des coins que tu ne connaissais pas. D'ailleurs, ton interlocuteur s'intéressait aussi sur tes projets de la matinée. Tu ris lorsqu'il te dit avoir du mal à te partager et tapotais son bras. « Je pense que je vais aller faire un tour dans les alentours, apprivoiser un peu les lieux. Je vais sûrement passer au DBD voir Matt et lui chiner un café ; et je suis curieux de voir s'il a développé son business. » Mais plus important : « Tu voudras qu'on se retrouve où et quand ? » Après tout, toi aussi devait malheureusement partager le futur trentenaire et peut-être avait-il des projets succédant sa garde.
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| | | | (#)Sam 20 Oct 2018 - 7:00 | |
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J’ouvre de grands yeux quand il parle d’entendre mon essai, je crois qu’on s’est pas bien compris sur le coup et ça me fait rire ensuite. Je ne lui explique pas le malentendu, que je voulais juste écrire un essai argumenté comme à l’école parce que oui, je relève le challenge de trouver une mélodie pour ses paroles. Ca ne me fait pas peur, ça me fait même très kiffer. Pas sûr que ce soit de qualité mais oui, j’aurai quelque chose à lui proposer. Même si ce sera de l’impro, on verra ce qui me vient, parce que oui, je lui ferai ça ce soir, tout à l’heure. C’est sûr.
Il veut que je découvre la marina plus en détails, t’en fait pas pour ça mec, j’y compte bien. Ca va être ma résidence secondaire. Vous allez rien comprendre quand je vais m’acheter un bateau dans trois mois et m’installer à côté de Levi.
Du contact. Encore et toujours. Il tapote mon bras et je le lui attrape au passage pour qu’il reste tout proche de moi. Oui oui, je suis toujours en train de traiter les données. Levi est à la caserne. Si on m’avait dit ça ce matin en me levant, je l’aurai pas cru. Comme je l’avais deviné, il va effectivement filer vers d’autres environs pendant ces trois heures restantes. Dommage, je lui aurai bien fait découvrir la caserne de fond en comble. En priant qu’il n’y ait pas d’intervention entre temps bien évidemment, sinon c’est pas marrant qu’il reste tout seul dans le coin. J’hoche la tête en le regardant, ma main toujours sur son avant bras que je tiens assez fermement. Je veux pas qu’il parte.
« Plutôt à la marina, ici je sais quand je commence mais quand je finis c’est jamais trop évident. »
J’ai pas envie de le faire attendre alors que je suis bloqué en intervention.
« Je veux être accueillit en chanson. Avec ton nouveau violon ! Je veux voir c’est quoi qu’il a de spécial ! »
Et je suis pas du genre patient. Je souris largement en le regardant, essayant vraiment de réaliser qu’il est là pour de bon, pour un moment. Punaise c’est trop beau pour être vrai. Je suis franchement pas loin de verser ma petite larme mais à la place je me défais enfin de son avant bras mais seulement pour me remettre contre son torse pour le sentir tout près de moi. Je l’aime beaucoup trop fort ce mec là c’est pas permis. Je le serre bien parce que là, c’est vraiment fort tout ce que je ressens.
« J’apporterai de quoi boire et manger. »
Ce qui prédit d’une longue soirée ensemble lui et moi. Je suis peut être bien en train d’oublier d’éventuels plans que j’avais prévu après le boulot mais là y’a rien d’autre que Levi qui compte. Je reste encore un long moment dans ses bras. J’entends un collègue qui arrive dans le couloir où on se trouve et je ne me détache pas pour autant. Je n’ai aucune honte à ce que l’affection que j’ai pour Levi se sache. Je finis quand même par me décoller - un petit peu - de lui pour le regarder, un énorme sourire sur mes lèvres.
« Faut que je vérifie si le show de Trophy Eyes est pas déjà sold out. Je t’embarque d’office, c’est le mois prochain. »
J’avais quelques potes qui étaient ok pour venir mais ils ont pas l’air super chaud parce qu’ils ont toujours pas pris leur place. Ce groupe, Trophy Eyes, on les a déjà vu ensemble avec Levi à Leeds festival et je les connaissais déjà de nom mais sans vraiment être à fond dans leur musique mais là, en live, j’ai adoré. J’ai après coup écouté leur dernier album duquel je suis tombé littéralement amoureux, c’est ces chansons qui m’ont envouté. Depuis le festival, on peut dire que je suis obsédé oui. Je sais déjà que je vais être comme un fou au show maintenant que j’ai écouté trois mille fois l’album et y’a rien de mieux que de vivre ça avec son meilleur ami.
« C’est moi qui offre bien évidemment. »
Je suis tellement généreux quand j’aime quelque chose. Et là, j’aime le groupe, j’aime Levi, c’est aussi simple que ça.
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| | | | (#)Jeu 1 Nov 2018 - 23:31 | |
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Birds flying high, sun in the sky, breeze driftin' on by, you know how I feel.Tu déduis à la réaction de ton meilleur ami que vous n'aviez pas songé à la même définition du terme “essai” mais peu t'importe, il ne freine aucunement ton enthousiasme à l'entendre suggérer des accords soutenant les paroles de cette chanson si singulière que tu lui avais partagée. De plus, même si vos échanges ne menaient pas ce soir à quelque chose de concret, tu étais impatient à créer des mélodies avec ton interlocuteur. Cela t'avait manqué énormément et tu valorisais grandement le talent musical et l'innovation que Kane pouvait te présenter lorsque vous jammez ensemble. D'ailleurs, tu ne te prives pas de lui signifier qu'il lui faut découvrir ton nouveau quartier de résidence : la marina. Le reste de la journée se dessine, tu optes pour faire le tour de la ville et t'arrêter au café géré par Matt pendant que Kane finit de sauver ses vies quotidiennes. Tu possédais de nombreux projets à Brisbane, ce qui faisait en sorte que tu n'envisageais pas encore de mettre les voiles. Qui plus est, tu avais du temps à rattraper avec Ariane, tes cousins et certains amis et connaissances qui résidaient aux alentours. Ça te permettrait d'occuper tes journées quand Kane travaillerait ou savourera sa vie de couple avec Wendy. Le Williamson n'est jamais bien loin de tes plans, si bien que tu lui demandes déjà quand il souhaite te retrouver pour que vous puissiez prolonger ces retrouvailles. Tu as du mal à le laisser partir et n'augmentes pas la distance entre vous deux, maintenant votre contact physique, ta main sur son bras. Un rire file entre ses lèvres quand celui que tu considères tel un frère planifie déjà la soirée et sa future entrée sur ton bateau. « Ça roule ! Tu verras bien vite ce qu'il a de spécial. » Tu lui adresses un clin d'oeil lorsqu'un autre soldat du feu entre dans la salle où vous vous êtes isolés. Tu le salues d'un signe de tête et reportes ton attention sur le blond, qui porte une splendide information à tes oreilles en évoquant Trophy Eyes. Tes yeux révèlent bien avant tes mots l'impatience et la volonté de se rendre à ce concert. « Gé-nial ! » articules-tu en toute franchise. « J'ai trop hâte ! » Tu t'y imaginais déjà. D'ailleurs, quand Kane t'indique qu'il t'y invite, tu fronces les sourcils. Sur ta liste d’individus à rencontrer, il y a Cordelia Miller qui a publié ton livre. « Hors-sujet mais il faut que j'aille voir Cordelia aussi pour mon bouquin. Ça fera une nouvelle de plus à te confier ce soir ! » A savoir comment la publication s'était déroulée ainsi que la réception du public. L'éditrice t'avait semblé satisfaite dans les brèves discussions que vous aviez eues mais en quelques minutes prises à la volée dans les cyber cafés où tu lui abordais davantage tes projets littéraires futurs que ceux révolus, autant dire que tu t'étais conservé une surprise face aux fruits de ton imagination publiée. « Williamson » Tu entends un des collègues de Kane appeler. Tu croises le regard de ce dernier et suggères, ne désirant pas attirer des ennuis au musicien. Le devoir l'appelait probablement, après tout : « Je te dis à ce soir ? » Tu étreins de nouveau ton ami avant que vous ne deviez vous séparer.
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| | | | (#)Mer 14 Nov 2018 - 7:29 | |
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Il ne dévoile rien sur son violon malgré ma remarque. J’aurai espéré qu’il me donne un petit indice ou qu’il m’en parle carrément mais non. Il va falloir que je patiente. Je sais pas du tout à quoi m’attendre mais ça doit être notable pour qu’il en parle de cette façon là. Je ne sais pas jouer du violon mais il m’est déjà arrivé de piquer un des siens pour tester. C’est pas désagréable mais j’ai jamais pris le temps d’approfondir mes connaissances en la matière. La guitare est mon instrument de prédilection. Je peux me débrouiller au piano aussi, mais j’en ai pas chez moi donc c’est compliqué pour travailler là dessus. Quand j’étais encore chez mes parents c’était plus simple. Mon père a tout un tas d’instrument. Mon studio n’est pas assez grand pour que je m’offre un clavier. Faudrait peut être que je déménage un jour, mais la flemme prend toujours le dessus. Je n’ai pas vraiment besoin de plus au fond.
Je suis trop heureux de voir que Levi est autant partant que moi pour Trophy Eyes. Ca va être un show du feu de dieu une fois de plus ! Et en plus c’est dans pas si longtemps que ça. Gosh, y’a rien qui peut m’enlever l’immense sourire que j’ai sur les lèvres à ce moment précis.
Levi parle de Cordelia pour son bouquin et je suis content de voir qu’il a déjà des plans à peine arrivé ! Il ne perd pas de temps. J’espère quand même que ça ne veut pas dire qu’il est efficace au point de rester dans le coin que le strict minimum. Faut qu’il prenne le temps, qu’il chill, qu’il reste. Mais en même temps je suis content pour lui parce que c’est sa vie et qu’il en ait une partie à Brisbane c’est réconfortant aussi en même temps.
« J’espère qu’elle sera bonne ! »
Sinon je ne m’inquiète pas pour nous. On trouvera un moyen de rendre l’atmosphère meilleure à deux. Ou trois. Parce que y’a des chances que Ariane se pointe aussi.
On se fait déranger par Miller qui a apparemment besoin de moi. Je ne vais pas faire le gars chiant parce que ça fait déjà un certain moment qu’on s’est éclipsé Levi et moi. J’aime pas trop prendre mes aises pendant trop longtemps à la caserne avec de la visite même si j’ai le droit. J’ai pas envie de manquer à mes devoirs. Je suis au boulot quand même. Je ne veux pas abuser de la flexibilité qu’on a. Juste ce qu’il faut. Un regard à Miller et puis Levi qui me dit déjà au revoir, mais c’est correct. Une dernière étreinte.
« Ouais je viens direct quand je sors. »
Et une promesse de le voir ce soir avant de l’accompagner dehors. Il est temps de retourner bosser. Dans une superbe bonne humeur. Je rayonne !
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