Je ne laisse même pas vraiment le temps à Kane de répondre et c'est surement mon plus gros défaut. Quand j'ai peur de la réponse ou réaction de la personne face à moi, je déblatère comme jamais. C'est ma manière à moi d'embrouiller mon interlocuteur et de passer pour plus cool que je n'ai l'air. Surtout à ce moment précis parce que je ne suis pas dans mon domaine de prédilection et je sais que cette soirée va énormément faire avancer notre couple et ça me fait flipper, ce qui est bien normal. Je sais ce dont j'ai envie mais aussi - et surtout - ce dont je n'ai pas envie, pas encore envie du moins. Je sais que ça viendra mais chaque chose en son temps. Ce soir, tout part au quart de tour et c'est agréable. Agréable et perturbant mais on le veut tous les deux. Pas besoin de poser des mots dessus, nos corps s'occupent de faire passer le message. C'est peut-être bien de ne pas parler tout le temps. Parce que ce que je ressens à ce moment même, c'est une tout autre sensation que celle que j'ai déjà pu ressentir par le passé. C'est nouveau. Comme lui et moi. Une nouvelle expérience que j'ai hâte de découvrir. Une nouvelle expérience qui deviendra surement mon quotidien et je dois dire qu'il ne m'en faut pas plus pour me donner envie d'enlever son t-shirt à Kane. Je profite de ses mains sur mes fesses, de ses lèvres contre les miennes pour mettre de l'ordre dans ma tête. Pas la peine de s'inquiéter de qui que ce soit. Aucune raison de penser de tout et de rien. Je ne veux penser qu'à lui, être trois cent pour cent avec lui et à lui. Une de ses mains se glissent sous mon joli t-shirt Deaf Havana et un sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il se détache doucement de mes lèvres. Je mords ma lèvre inférieure et enfonce doucement mes doigts dans son dos quand sa main s'aventure sur ma poitrine. J'espère que ça lui plait, que ça lui convient parce que moi, j'adore cette sensation. Je le regarde droit dans les yeux et acquiesce légèrement à ses dires. Bien sûr que je veux qu'il pose ses mains sur moi. Partout. Absolument partout. Et je suis bien contente de ne pas avoir de soutien gorge parce que merci la frustration de ce putain de bout de tissu qui ne sert à rien. Dans mon cas du moins. Et quand il finit par dire qu'on reste, je souris largement, incapable de me retenir. Contre ses lèvres, je souris et reprend ma balade de ses mains sur son dos et rapidement sur son torse. Et j'aime encore plus son petit appartement parce qu'on a pas douze portes à pousser, des escaliers à monter comme ça serait le cas chez moi. Je sens le lit contre mes mollets et me détache doucement de lui. Je sens toujours son souffle sur mon visage et j'ouvre doucement sa chemise, profitant de chaque parcelle de sa peau pour la caresser du bout du doigt. Je la fais glisser le long de ses bras, mes yeux glissant sur son torse et je frissonne terriblement. Posée au bord du lit, je m'attèle à retirer mes chaussures tout en touchant son corps, proche de lui mais gardant pourtant une distance raisonnable. Histoire de pouvoir profiter de son corps, de ses yeux, de ses lèvres que je ne tarde pas à retrouver, faisant glisser mes Vans sous son lit d'un coup de pieds élégant, bien entendu. " Il y a quelque chose qui t'intéresse dans la boite ? " Que je lui demande en glissant mes mains sur le bouton de son skinny jeans. Putain que c'est chiant à enlever ces trucs, je vous jure. Bien moins difficile mon short et t-shirt. Je l'embrasse et file chercher le carton que je vide sur le lit. Je remballe quelques affaires, types bougies, huiles de massage et le fameux Flamingo. Il me tente tellement mais pas dans ce contexte. Non, ça ne sera que plus agréable de l'avoir et de ne pas savoir s'il envoie un texto ou est sur l'application pour faire fonctionner la chose. Oui, c'est comme ça que je veux le tester. Et alors que je choisis ce que je veux qu'il teste avec moi, sur moi et qu'il en fait de même pour lui, je remets tout dans le carton hâtivement, ne perdant plus de temps. Je l'attire à moi et l'embrasse passionnément. Les vêtements volent, on se retrouve rapidement sous les draps à s'embrasser, se découvrir. On entend mon rire raisonner lorsque ses cheveux me chatouillent le corps et reprendre mon sérieux quand ses yeux croisent les miens. Des baisers, de la passion, du désir et un moment hors du commun. Allongée à côté de Kane dans le lit, moite, je souffle pour faire voler une mèche au dessus de mon visage. " Woaw " Je tourne la tête pour le regarder, un sourire idiot qui coupe mon visage en deux. Je glisse ma main sur son torse et embrasse ses lèvres. " C'était génial… C'était merveilleux Kane " Nos corps en harmonie, nos souffles, gémissements, son prénom qui m'a échappé plus d'une fois. Le paradis sur terre. " Par contre, crois pas que tu vas t'en sortir si facilement, je veux toujours entendre cette chanson " Que je souffle alors que je l'embrasse fougueusement, prête à recommencer ce que l'on vient de terminer quelques minutes auparavant. Comme quoi, il n'y a pas qu'une façon de prendre du plaisir. Et si c'était possible, je l'aime encore un peu plus. Ces longues et douces minutes de caresses, baisers, de découverte tout simplement m'ont bien fait comprendre que Kane est l'homme avec qui passer le cap. Il est l'homme avec qui je peux baisser mes gardes. Je ne me suis pas trompée sur lui. Il est doux, attentif et il n'y a nulle part où j'aimerais être à ce moment précis. Personne avec qui j'aurais aimé vivre ce moment. Personne d'autre que lui. Kane. Mon petit-ami. L'homme qui fait battre mon coeur et vibrer chaque parcelle de mon corps au moindre regard. Je l'aime, tout simplement.

   

Quand je sens qu’elle n’a pas de soutien gorge je meurs intérieurement. Mes mains sur elle, là, elle va en avoir pour son argent sans avoir rien demandé. Je me fais tout délicat parce que doux jésus, j’ai longtemps rêvé de les toucher ceux là. Depuis que j’en ai eu un aperçu lors de notre baignade au milieu de la nuit il y a dix ans de ça. Ca y est. Ce soir c’est le soir. Je n’aurai pas cru que la journée se terminerait de la sorte mais je suis le plus heureux des hommes. J’essaie de ne pas la toucher trop délicatement non plus, elle n’est pas faite en sucre, mais c’est plus fort que moi. Je l’idéalise tellement que j’ai du mal à profiter pleinement du moment. J’ai aussi très peur de pas être aussi doué que toutes les filles qu’elle a pu avoir avant moi. Cela dit j’ai les mains douces, on me l’a souvent dit donc j’espère que je marque des points de cette façon là.

Elle se met à explorer mon corps à son tour et je frissonne trop. Beaucoup trop. J’ai jamais eu autant de sensations juste pour des caresses sur mon torse. C’est parce que c’est elle. Ca me conforte dans l’idée que c’est vraiment la femme de ma vie. Comment expliquer toutes ces sensations sinon ? Je prie qu’elle aime tout ce que je prévois de lui faire. Il faut qu’elle aime. Si elle se confirme en tant que lesbienne uniquement, je vais être tellement triste. Non. Ce n’est pas le moment de penser à ça. Non là c’est le moment de l’admirer en train de me déshabiller. Mon dieu. Il fait beaucoup trop chaud. Elle me parle de la boîte de nouveau. J’hoche timidement la tête, pas complètement sûr de vouloir utiliser des sex toys avec elle mais pas contre l’idée non plus si jamais elle en a envie elle aussi. En gros je suivrais ses envies quoi qu’il arrive, mais surtout, qu’elle soit en train de défaire mon pantalon me déconcentre grandement.

On se retrouve bien vite nu tous les deux. Au début je la regarde simplement avec son accessoire qu’elle a choisi et bon sang, c’est beaucoup trop chaud pour moi. Je fonce dans le tas parce que j’ai besoin de la toucher. Je lui parle beaucoup pendant mon exploration, limite si je lui demande pas l’autorisation pour l’embrasser ici et là, la toucher ici et là en bas… surtout là oui. Parce que j’y suis allé là exactement. Je prie que mes 25 ans de guitare ait fait de mes doigts quelque chose de spécial, de mieux que les mecs ou surtout les filles qu’elle a déjà connu. J’avais jamais utilisé un sextoy avec une fille, appelez moi vieux jeu, mais apparemment ça fait kiffer Wendy donc ça sera à répéter plutôt deux fois qu’une. J’ai trop aimé moi aussi.

Après un nouvel orgasme suite à ma dernière question à savoir si je pouvais la faire jouir avec ma bouche (oui j’étais écarlate) je me remets à ses côtés et ce qu’elle me dit me soulage, bien que ses gémissement et frissons tout le long de la soirée m’ont aidé à rester serein sur mes capacités avec les filles. Non. Avec elle. C’était spécial ce soir et pas seulement parce que j’ai eu un coéquipier vibrant avec moi. J’ai encore la tête toute retournée par toutes ces sensations avec elle. Je suis toujours assez rouge mais cette fois c’était pas de malaise. C’était super chaud. Je vais embrasser les lèvres de Wendy après qu’elle ait dit que c’était merveilleux.

« C’est toi qui est merveilleuse. »

On peut voir des petits coeurs dans mes yeux. Je suis complètement irrémédiablement amoureux d’elle. Après cette soirée je sais que nous deux ça va marcher. C’est sûr. On est fait pour être ensemble de toutes les manières possible qu’il soit. On match.

Je ris contre ses lèvres quand elle parle de la chanson. Je dois avouer que je l’avais oublié. Je la serre contre moi répondant au milieu du baiser qu’on est en train d’échanger.

« Si j’arrive à me décoller de toi je te la chante… »

Et je repars pour un long et gros baiser. Le bonheur se voit très nettement sur mon visage et je profite de sa bouche encore quelques minutes, pressant mon corps contre le sien avant de quitter les draps un instant afin de prendre ma guitare. Je m’assois sur le lit, nu, et je la regarde un immense sourire sur mes lèvres.

« Je peux me mettre un truc sur le dos si tu veux pas être trop déconcentrer par la perfection de mon corps. »

Je suis over the moon. Ca se voit. Ca s’entend. Je dois avouer que je ne sais pas si je vais être dans la capacité de la lui chanter correctement vu mon état mais je vais essayer.

je commence les accords… et je ferme les yeux pour chanter parce que en fait, c’est son corps à elle qui me déconcentre au final.

Spoiler:

Je fais quelques petites fausses notes, pas grand chose, ça se remarque pas vraiment et je mets tout mon coeur dans les paroles.

A la fin, j’ouvre les yeux, attendant de voir sa réaction…

Tout se passe merveilleusement bien. C'est comme si nous avions fait ça toute notre vie. Les draps vont s'en souvenir et moi aussi, c'est clair est net. Chaque parcelle de ma peau brûle et chaque petite terminaison nerveuse réagit aux lèvres de Kane, à ses doigts, à ses mains. J'ai envie de recommencer jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte bien loin de ce lit que je découvre pour la première fois. Des baisers, des caresses mais surtout de la tendresse. Je suis en totale confiance avec le jeune homme et je m'aventure même à découvrir ses parties intimes avec mes mains. Je ne le fais pas parce qu'il vient de me faire crier son prénom mais bien parce que j'en ai envie. Je veux le découvrir, je veux passer ce blocage que j'ai en tête et forcément, ça passe par là aussi. Je ne suis pas aussi à l'aise que lui avec tout ça mais je ne sens aucune pression, loin de là même. C'est le meilleur sexe de ma vie et je rougis en y pensant. Ça ne se remarque pas vraiment parce que je meurs de chaud. Et à chaque fois qu'il demande mon consentement pour quelque chose, je tombe un peu plus amoureuse de lui. Sur une échelle de 1 à 10, je suis à 20 quoi. Je sers le drap entre mes doigts alors que mon corps se courbe un peu plus et que je sens que tout arrive. Ça arrive beaucoup trop vite mais je n'ai aucune envie de me retenir, de tout faire pour que ça dure le plaisir. Non non, c'est le meilleur moyen pour retomber à plat et je n'en ai vraiment pas envie. Lui et moi contre le monde. Rien ni personne n'existe à ce moment, dans notre petite bulle et c'est si agréable. Une relation d'adulte, voilà tout ce donc je rêvais depuis si longtemps. Une relation avec quelqu'un que j'aime réellement. Les sentiments sont là depuis de nombreuses années et je ne peux pas le nier. C'était merveilleux et puisque je suis incapable de fermer ma bouche, je lui dis, bien entendu. Je ris doucement quand il me dit que c'est moi qui suis merveilleuse. Le pauvre enfant, il a faux sur toute la ligne. C'est ce duo, notre duo qui est merveilleux. La passion et le désir font tellement dans un couple. Et il a dépassé - et de loin - tout ce que j'ai pu connaître jusque là. Ce n'était jamais aussi fort, aussi tout… Et je n'arrive pas à arrêter de l'embrasser. Y a pas un bouton où mettre sur pause qu'on reste comme ça quelques temps avant de reprendre le cours de notre vie ? Je veux dire, on peut rester là deux jours et retourner au boulot quoi. Ah, ça ne fonctionne pas comme ça… Eh bien c'est clairement dommage ! J'ai envie de plus, je veux que ce jour, ce moment soit plus que mémorable. Donnez moi la main et je veux le bras. Enfin, juste avec lui. Je le veux tout entier. Un sourire sur mon visage avant que ses lèvres retrouvent les miennes. Une proximité à laquelle je me suis habituée en un claquement de doigts. Et au bout de quelques secondes, je colle mes mains sur son torse et le pousse doucement, l'aidant à sortir du lit. Presque d'un regard timide, mes yeux glissent sur son corps. Il est magnifique, il est parfait. De face comme de dos. Habillé et nu. Mes yeux sont juste un peu plus haut quand il revient avec la guitare. Je m'assois dans le lit, le drap sur les cuisses et le regarde avec un léger sourire sur le visage. " Ça va ça vaaaaa ! Je me concentre sur les paroles, promis juré " Que je souffle avant d'embrasser furtivement ses lèvres et de souffler " J'peux me cacher sous les draps si tu veux " Et je mords doucement sa lèvre inférieure avant de me rasseoir, m'installant confortablement pour le regarder jouer et surtout, l'écouter chanter. Sa voix. Sa si douce voix. Et ces mots. Ces mots qui me vont droit au coeur. Je suis subjuguée, sous le charme. Et quand il répète le refrain, que "Do you remember me ?" revient plusieurs fois, je ferme les yeux, sentant les larmes monter. Des larmes de bonheur bien entendu. Mais tous mes sentiments sont secoués d'un coup d'un seul. Bien sûr que je me suis souvenue de lui. La vie a fait que… mais je ne l'ai jamais oublié et il ne m'a jamais oublié non plus. Je suis tellement émue que lorsque sa voix ne résonne plus dans l'appartement, je le regarde quelques secondes, immobile. C'est comme si on avait fait couler du béton dans mes veines. Mais mon corps a sa réaction bien à lui ; la chair de poule sur les bras, un frisson qui parcourt ma colonne vertébrale… Je suis tout bonnement speechless. Je m'approche quelque peu de lui et embrasse ses lèvres. Un léger baiser. " Woaw, t'es carrément doué pour écrire des chansons, tu le sais ça ? " Que je souffle en prenant sa main. J'en embrasse la paume avant de la poser sur ma poitrine. Sur mon coeur plus précisément. " Je t'ai jamais oublié et lui non plus d'ailleurs " Kane était dans ma tête et dans mon coeur. Tout ce temps. Et il l'est toujours. Bien entendu qu'il est toujours là ! Et encore plus qu'avant. " Tu m'as terriblement manqué toutes ces années " Que je souffle doucement. Il m'a manqué. Sa présence, sa spontanéité. Toutes ces petites choses qui font qu'il n'a jamais quitté mon coeur a aucun moment. " Mais je regrette rien, absolument rien. Parce que sinon t'aurais pas écrit cette magnifique chanson " Je souris et prend la guitare de ses mains. Je la pose contre le mien à côté du lit, me penchant donc sur lui. Je reprends ma place à côté de lui et souris comme une idiote. " C'est la plus belle chose qu'on ait fait pour moi " Je l'embrasse une nouvelle fois. Un baiser plein d'amour, de tendresse, des tas de "je t'aime" non dit. " T'essayes de faire un concours pour savoir qui est le plus amoureux de l'autre ? Parce que je suis désolée, mais t'as perdu d'avance " Je ris contre ses lèvres et m'allonge dans le lit, l'attirant avec moi. Je me blottis contre lui et le regarde droit dans les yeux. " La prochaine fois qu'on va au Canvas, tu la chanteras ? Histoire que tout le monde soit jaloux et que je puisse t'enregistrer ? Parce que là, faudrait que tu t'habilles et que je te re-déshabille après… " Que je lance, comme si c'était la pire corvée du monde de la dénuder et de profiter de la vue. Franchement, je me fous de la gueule de qui à ce moment précis ? Blottie contre lui et souris. " Je parle, je parle mais je ne sais même pas si je t'ai dis que c'était merveilleux " Que je souffle avant de l'embrasser avec passion. Merveilleux, c'est notre mot à nous. Je parle beaucoup mais ce moment de tendresse est la plus belle preuve de tout ce que je ressens, de tout ce que je veux avec lui. Du bonheur, à l'état pur.

Elle a intérêt à se concentrer sur les paroles parce que c’est bien là le but de la manoeuvre. Peut être qu’il faudrait que je la lui chante plusieurs fois pour qu’elle réalise bien le tout. Je sais que moi je me fais d’abord prendre par l’intensité générale de la chanson avant de réellement prêter attention aux paroles. Mais là, elle a un heads up, c’est vraiment mon histoire qui faut qu’elle écoute avant tout. Ca parle d’elle. Ca parle de moi. Ca parle de nous. J’hoche la tête quand elle propose de se cacher sous les draps parce que ouais, ça déconcentre. Je parlais bien évidemment juste de son corps, j’ai pas envie qu’elle mette sa tête dessous et vu comme elle a l’air toute joviale, j’ai presque peur qu’elle le fasse réellement, pour me taquiner. Mais non, elle ne va pas jusque là et je me mets à jouer en toute sérénité. Les moments charnels qu’on vient de passer m’aident à me sentir plus sûr de moi. Je n’ai pas eu besoin de la chanson pour la faire craquer, là c’est juste des points bonus parce que c’est sûr qu’elle va adorer.

A la fin de ma performance, elle vient m’embrasser et je n’attendais pas meilleure réaction de sa part. C’est qu’un petit baiser mais je le prends comme mille mots. Elle me complimente sur la chanson. Son geste ensuite me touche carrément. J’entends son coeur battre à mille et le mien n’en mène pas plus large. Elle répond à toutes ces questions que j’ai posé dans la chanson et je m’y attendais pas vraiment. Elle a été plus qu’attentive. Je suis bien d’accord avec elle en disant qu’on ne changerait rien au cours de nos vies, sinon on ne serait pas là tous les deux. Mes bras vont se glisser autour d’elle rapidement quand elle me défait de ma guitare pour se rapprocher de moi. Je réponds à ses baisers tout en tendresse parce que je n’ai pas les mots pour répondre à ses compliments. Je suis touché.

Elle déclare qu’elle m’aime plus que je ne l’aime et ça me fait rire. Ca me fait trop du bien de l’entendre dire ça. Je reprends le baiser sans rien dire parce qu’une fois de plus, je ne sais pas quoi répondre à ça. Je préfère rester silencieux plutôt que de dire une bêtise. Je ne suis pas complètement sans filtre avec elle. J’ai encore peur de faire un mauvais pas, alors l’embrasser pour toutes réponses, ça me va très bien. Je fonds d’amour à ce qu’elle me dit sur le Canvas mais surtout sur son envie de me déshabiller de nouveau. Plus elle se lâche avec moi, plus je l’aime. Je n’aurai pas cru ça possible mais si, c’est le cas.

« Je déclare qu’on reste nu à tous les instants quand on est tous les deux chez moi ! »

Je la serre assez fort contre moi après un dernier baiser sur sa tempe. Elle me fait un nouveau compliment et je murmure tout bas un « merci » avant de l’embrasser de nouveau, la faisant basculer sur le matelas à l’horizontal.