ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
On pouvait dire ce qu’on voulait sur les réseaux sociaux ; que ça abrutissait la nouvelle génération, ces trolls, pour qui se cacher derrière un petit écran était une preuve irréfutable d’un courage pourtant discutable ; que ça limitait le champ des possibles, et nous faisait se concentrer sur l’égocentrisme assumé de ses usagers, souvent rendus à partager leur vision toute masturbatoire de leur propre existence au travers d’un contenu soigneusement trié sur le volet, arrangé à grand coup d’applications magiques – il suffisait de corriger un éclairage malheureux, ou encore un bourrelet disgracieux pour faire verdir de jalousie le premier qui tombait sur la page formatée par l’envie d’être comme les autres, de faire comme les autres et de le revendiquer, haut et fort : #SAME. Le débat était vaste, trop sans doute pour qu’Evelyn ne consente à s’y lancer à bras le corps en défendant son point de vue. Etonnamment, elle ne faisait pas partie de ces puristes qui s’offusquaient de l’émergence des nouvelles technologies et des nouvelles façons de les utiliser, n’en déplaise à son côté vieille âme qu’elle cultivait sans en avoir l’air. S’il y avait incontestablement des dérives liées à l’usage intempestif des réseaux sociaux, à ses yeux, ils avaient la même silhouette rassurante que les outils qu’on chérissait tendrement quand, enfermé dans un atelier d’artiste, on se préparait à façonner la prochaine pièce maîtresse d’un nouveau projet.
C’était donc fort à propos que, le nez momentanément plongé dans son téléphone portable personnel, elle vérifia pour la énième fois le dernier message privé qu’elle avait reçu de la part d’Andy Rivera. Ils s’étaient donné rendez-vous cet après-midi-là, à la terrasse du Death Before Decaf. Après quelques échanges cordiaux via leur messagerie Instagram respective, Evie avait eu envie d’en savoir davantage sur l’homme qui se cachait derrière la photo de profil impeccable qu’elle avait longuement fixée en consultant les nouveautés qu’il avait posté : la vérité, c’était qu’elle avait grande hâte de le rencontrer. Tombée amoureuse des photos qu’elle avait eu l’occasion d’admirer en furetant sur sa page, une idée avait progressivement germé dans son esprit, et puisqu’elle estimait n’avoir rien à perdre en faisant confiance à son culot patenté, elle avait sauté le pas en le contactant d’abord pour le complimenter sincèrement sur son travail sublime et si singulier, et puis au fil de la conversation, elle lui avait proposé cette rencontre pour discuter de vives voix. Elle croulait peut-être sous les deadlines imposées par ses clients les plus exigeants, les invitations faites mains qu’elle avait terminées de façonner sur le coin de table propret du café s’étendant en éventail pour l’aider à mieux patienter, elle n’aurait repoussé cet instant pour rien au monde. Peut-être était-ce à cause de cette fameuse idée, mais elle n’avait pas ressenti cet élan de curiosité depuis trop longtemps, et s’étant surprise à apprécier l’effet délicieux que ça avait sur elle, elle avait l’impression d’être redevenue la petite fille, impatiente et survoltée, qu’elle était alors au matin de Noël : elle avait une petite idée de ce à quoi s’attendre, mais n’en étant pas vraiment certaine non plus, la surprise de l’instant la rendait toute extatique.
« Par ici ! » cria-t-elle à l’homme qu’elle reconnu de loin, relevant la tête entre deux scroll. Elle lika un dernier post de sa petite sœur dans la foulée de sa brusque agitation, puis lourda délicatement son téléphone portable sur la table. Etonnée par son propre bazar, elle secoua la tête, traduction éphémère du jugement sévère dans lequel elle se drapa un court instant, et se mit à ranger ses cartons d’invitation et ses feutres aquarelles en se hâtant de les ranger dans leur plumier. Soucieuse de tout débarrasser avant qu’Andy n’arrive, elle rassembla rapidement son travail pour les glisser dans le dossier, décoré de sa main, qu’elle avait emmené avec elle, puis se levant à moitié de son siège pour accorder au nouvel arrivant l’accueil qu’il méritait, elle rabattit une ou deux mèches de cheveux par-dessus son épaule. Le regardant progresser dans sa direction, elle lui sourit, se décalant de la table pour le saluer en bon et due forme, déployant toute sa chaleur si tôt qu’il se trouva à sa proximité. Ne voulant pas s’encombrer de manières trop guindées – exit la poignée de mains, beaucoup trop formelle en cette circonstance – elle s’approcha de lui, et lui fit une accolade serrée « Je suis contente que tu aies accepté de me rencontrer, installe-toi. » l’invita-t-elle d’emblée, dans un espagnol qui semblait maîtrisé, mais qui ne l’était absolument pas en réalité ; elle avait passé des heures à mémoriser cette simple phrase, ce qui rendait son action beaucoup moins spontanée, mais Dieu merci, elle n’avait pas bégayé – il ne lui restait plus qu’à croiser tous ses doigts pour que le jeune homme passe à l’anglais le plus rapidement possible, sinon elle souffrirait en silence, ou elle se ridiculiserait. Se séparant de lui pour lui désigner, d’un geste de la main, la chaise en face d’elle, restée vide pendant plusieurs minutes avant qu’il n’arrive, elle n’attendit pas que le suspens autour de la langue qu’ils utiliseraient trouve une chute, car elle ajouta de son plus bel accent australien « Je t’ai attendu pour prendre quelque chose. Fais-toi plaisir, c’est moi qui régale – s’il vous plaît ! » fit-elle, se tournant à moitié et levant le bras, en direction d’un des serveurs, planqué à l’intérieur du café.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 24 Oct 2018 - 7:09, édité 1 fois
Franchement, Matt peut continuer à te filer des verres gratuits quand tu te ramènes dans son bar parce que tu y viens à chaque occasion. Cette fois ci, c’est pour un rendez vous professionnel. C'est pas toi non plus qui a choisi l'endroit, c'est le destin. Une première, certes, mais ça n’en montre pas moins ton amour pour cet endroit. Tu sais pas pourquoi y’a cette vibe dans le coin qui te fait te sentir bien. Ok les verres gratuits c’est surtout ça qui te motive à la base, mais y’a quand même un truc en plus à l’endroit. Tu te sens à la maison. Y’a aussi les chambres à couché disponible à l’étage qui te font de l’oeil depuis le temps que Matt s’y est installé. T’as pas encore eu l’occasion de tirer un coup dans son appart’ mais ce n’est que partie remise. Ca ne sera pas aujourd’hui non plus parce que avec Evelyn, c’est pour du boulot que vous vous voyez. Elle ne l’a pas dit dans ces termes là mais après avoir fait une recherche sur internet avec son nom, tu as bien vu ce qu’elle faisait dans la vie et oui, tu peux lui être un atout pour son business. Cela dit, ça ne te dérange pas de coucher pour le boulot, t’as déjà fait ça par le passé, genre avec Amal. Non pas qu’elle ne t’attirait pas mais la motivation première était qu’elle se laisse attendrir par tes baisers et tes caresses pour décrocher un contrat ensuite. Tu l’as eu. Tu ne sais toujours pas si c’est ta performance sexuelle ou ton talent pour la photographie, mais c’est pas grave, l’important, c’est que tu l’aies eu, avec une petite dose de fun au passage. Mais là, avec Evelyn, tu sais pas pourquoi, tu la sens super sérieuse et t’as l’air de lui avoir tapé dans l’oeil, photographiquement parlant, donc pas besoin de coup de pouce de la sorte. Surtout que là, c’est pour quelque chose qui compte être sur du long terme à première vue. Toi t’as aucun problème à mélanger le sexe et le travail mais ce n’est pas le cas de tout le monde, alors tu évites. Les prises de tête, c’est pas ton truc, tu restes le plus loin possible de ces choses là.
T’es à l’heure, mais t’es pas là le premier. Tu la repères facilement après ce signe qu’elle te fait. Tu marches jusqu’à elle tel un mannequin que tu aurais pu être dans une autre vie. Une belle chemise le col ouvert, un jeans clair et une paire de basket qui devraient plutôt être appelé chaussures de villes. Tu remarques qu’elle est bien installé vu toutes ces affaires sur la table. Arrivé à sa hauteur tu as le droit à une accolade, ce qui te surprend aux premiers abords mais tu n’y réfléchis pas bien plus longtemps. Tu la lui rends, avec un sourire. C’est en espagnol qu’elle s’exprime et ça tu t’y attendais pas. Ton visage s’éclaire encore plus et tu lui réponds.
« Ah j’aime les surprises comme ça ! »
Elle t’indique la chaise libre à la table et tu vas t’y placer docilement. Elle reprend la conversation mais en anglais cette fois, si elle veut, tu comprends aussi. Tu cherches pas plus loin, même si t’as vraiment aimé cette introduction en espagnol. Elle t’invite carrément, elle te dit de prendre ce que tu veux. Décidément, t’es voué à ne jamais payé ou presque dans cet endroit. Tu aimes. Un serveur arrive dans votre direction et tu commandes simplement un cocktail bien fruité.
« Merci. »
Que tu dis à l’adresse de Evelyn une fois que votre commande est passée et que le serveur est parti.
« Je sais pas comment t’es tombé sur le Death Before Decaf mais c’est un de mes endroits préférés en ville. Donc, bien joué. »
Et tu lui fais un clin d’oeil pour marquer le tout.
« Beaucoup de boulot ? »
Tu demandes parce que toutes ses affaires ne sont pas passées inaperçu. T’as envie d’entrer dans le vif du sujet parce que clairement, t’es pas là pour la draguer, même si tu le tenterais bien parce que t’es un obsédé sexuel. Elle a l’air d’être une fille bien rangée et sérieuse, du coup tu sens pas que ce soit une option de ce côté là avec elle. Le genre de meuf qui veut un Prince charmant, ce que tu n’es pas, ou du moins pas comme elle pourrait se l’imaginer parce que oui, t’es un Prince. Ou plutôt une Princesse d’après Lene. Ce que tu ne nies pas.
« Je vais essayer de pas te faire perdre ton temps. »
Parce que le temps, c’est précieux. Visiblement elle est très occupé mais elle a dégagé un moment pour te rencontrer. C’est pas rien.
« Du coup mon travail t’intéresse ? Parce que le tiens m’intéresserait bien aussi. »
Tu entres dans le vif du sujet lui faisant bien comprendre que t’as fait des recherches à son propos toi aussi. T’es pas venu sans étudier un minimum la situation. Surtout quand ça s’annonce autant intéressant que ce que tu t’imagines.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn trépignait. S’installant de nouveau à la table, elle adressa un sourire chaleureux à Andy, et n’attendit pas une seconde supplémentaire pour exiger la présence d’un serveur qui prit leur commande. Un thé glacé pour elle, un cocktail fruité pour lui, de quoi rendre cet entretien plus acidulé que les circonstances le laissaient transparaître. Le stress des entretiens professionnels n’était pas toujours facile à gérer, même pour ceux qui initiaient le dit-entretien, et bien qu’elle fût sûre de la proposition qu’elle s’apprêtait à faire au jeune homme, elle ne pouvait prétendre au calme olympien ; elle était trop excitée pour ça. Elle le cachait bien, néanmoins, douée pour faire tourner la situation à son avantage, surtout quand ça concernait son travail. Calant son menton sur ses mains jointes juste devant elle, elle tapota ses ongles vernis sur sa joue rebondie, se faisant plus contemplatrice qu’elle ne l’aurait voulu quand elle se permit de jeter un œil fugace aux détails qu’elle percevait sur le visage carré d’Andy. Elle ne l’avait vu qu’en photos jusque-là, mais déjà à travers son écran, elle avait dénoté un charisme qui aurait davantage de place devant l’objectif que derrière. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle soupçonnait qu’il plairait bien à Ethel. Tous les deux, ils avaient la même aura, le genre où la modernité de leur mode de vie n’entachait en rien le classicisme de leurs traits bien dessinés, taillés dans une pierre trop précieuse pour être nommée – ils avaient été gâtés par la nature, il n’y avait pas à dire. En parlant de sa petite sœur, elle laissa éclater un large sourire lorsque le jeune homme lui demanda comment elle avait connu le Death Before Decaf. Se redressant sur sa chaise, elle eut l’oreille qui frétilla sensiblement à l’écoute de son charmant accent, mais ne se laissa pas pour autant déstabiliser, droite et professionnelle, et lui répondit dans la foulée :
« Ma petite sœur vient souvent ici. Elle m’a vendue l’endroit comme étant parfait pour ce qui t’amènes, et j’avoue que j’aime beaucoup son originalité. » Suivant cette révélation, elle leva la tête pour admirer la devanture particulière de l’établissement. Son côté ancienne étudiante en école d’arts finissait toujours par pointer le bout de son museau quand elle était confrontée à la singularité d’un endroit comme ce café ; elle avait toujours du mal à la faire rentrer au panier « Enfin. » fit-elle dans un soupir poli, avant de reposer son regard sur Andy, et d’opiner à son observation. Elle empoigna les quelques invitations qu’elle n’avait pas eu le temps de ranger, et les glissa dans leur dossier tout en disant « C’est la haute saison pour les mariages. Dans ce secteur, le printemps et l’été sont souvent complets, et même si je viens seulement de reprendre une activité en ville, tu n’as pas idée de la demande à cette période de l’année. » Elle ne se plaignait pas, bien au contraire, l’enthousiasme qui vint éclairer son visage traduisait toute la passion qu’elle avait pour son métier. Faisant marquer une pause dans leur échange, le serveur fit une apparition fugace près de leur table pour déposer leur commande devant eux, et repartit aussitôt, permettant à Evelyn de poser son dossier, et de revêtir le costume de patronne qu’elle avait laissé au placard le temps d’accueillir le jeune homme qui la questionnait sur la véritable raison de leur rencontre. Elle glissa ses cheveux derrière ses oreilles, roula ses lèvres l’une sur l’autre pour préparer son élocution, et tout en hochant la tête, elle commença prudemment « En fait, oui. Je te trouve extrêmement talentueux, Andy. Ta vision de la photographie me plaît, et ta technique est exemplaire. Je sais que les photographes ont tendance à négliger les photos de mariages, et à considérer que c’est un vulgaire travail à confier aux amateurs, mais comme je te le disais tout à l’heure, la demande est de plus en plus exigeante avec l’expansion des réseaux sociaux. » Elle fronça imperceptiblement les sourcils, empruntant une mine sérieuse pour continuer sur le même ton « Ce que je vais te dire va te paraître atrocement cynique, c’est pourtant la vérité : le paraître à une place prépondérante dans un mariage de standing. Pouvoir démontrer au reste du monde qu’on a les moyens de se payer les services d’un photographe comme toi, qui saura sublimer le plus beau moment de la vie d’un couple, c’est aussi important que le choix de la robe, ou celui de l’église. Alors, voilà ce que je te propose. » Tadah, ladies and gents, this is the moment you’ve waited for, crut-elle pouvoir susurrer, et son petit cœur s’emballa dans sa poitrine, tandis qu’elle se lançait avec plus de panache, non sans garder sa maîtrise toutefois « J’aimerais faire de toi mon photographe par défaut. C’est-à-dire que tu pourrais devenir celui que je proposerais systématiquement à mes clients qui voudront de ce service lors de leurs noces. Je leur présenterais ton portfolio, et les rédigerais vers les travaux que tu as déjà accomplis en tant que photographe pour les convaincre de te choisir. Evidemment, ce ne sera pas une condition sine qua non, ils auront le droit de refuser de faire appel à toi, mais en attendant, je m’engagerais à promouvoir ton travail coûte que coûte. En sachant que tu resteras indépendant, je veux simplement que tu deviennes ma référence, et d’une certaine façon, que tu deviennes la leur aussi. » Elle laissa un temps passer pour permettre au jeune homme de considérer ce qu’elle venait de lui dire. Prenant son verre de thé glacé pour le poser devant elle, elle agita une main en poursuivant « Le tarif sera fixe, mais à ton appréciation. Je ne m’octroierais aucun pourcentage dessus, mais je te ferais savoir si je le trouve trop bas ou trop élevé. » Evelyn s’inclina légèrement par-dessus son coin de table pour emprisonner furtivement sa paille entre ses lèvres sans boire une goutte de son thé, car elle avait encore des choses à dire – ce qu’elle fit, en penchant légèrement la tête sur le côté « Vois ça comme un service que je te rends, parce que sans vouloir insister, tu ne trouveras pas meilleure campagne publicitaire pour faire parler de ton travail qui, vraiment, mérite d’être connu. » Elle haussa une épaule, laissant son regard s’attarder sur l’expression du visage d’Andy. Gardant sa paille près de ses lèvres, ce fût un murmure qui lui permit de conclure « En règle générale, les mariés qui ont apprécié un service en parlent à leur entourage, et dans ce milieu-ci, sache qu’il est vaste, et trèèèès généreux. » Et elle lui rendit le clin d’œil badin qu’il lui avait adressé tout à l’heure, avant de diriger sa paille du bout de la langue pour enfin boire une longue gorgée salvatrice.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Sa petite soeur squatte l’endroit apparemment. Est-ce que tu l’as déjà vu ? Maté ? Baisé ? Tu sais pas, car tu n’as pas plus d’informations sur sa personne. Tout reste donc possible, car tu es certain que sa soeur doit être aussi canon qu’elle. Tu te demandes quelles sont ses origines, parce que ça attire ton oeil particulièrement.
Evelyn te parle de la haute saison des mariages. T’es pas ignorant de cette information. Les mariages c’est un de tes business les plus fructueux. Ca rapporte beaucoup, même si ça demande pas mal de boulot également. Tu craches pas sur 2500$ pour seulement un mariage. C’est ton tarif moyen. Ca peut varier en fonction de ce qui est demandé par les mariés, mais pour un bon mariage de base, c’est ça que tu prends. T’en as eu un y’a pas si longtemps, ça a bien rempli les caisses. T’en as d’autres prévu. Pas beaucoup parce que tu fais ça sur ton temps libre le weekend vu que tu as un boulot à temps plein au Studio Photo. Sachant que Evelyn fait ça à temps plein, effectivement elle doit avoir une sacré demande à cette période.
Ton verre arrive et tu ne le touches pas tout de suite. Tu veux le faire durer. Tu sais que tu risques de le boire en moins de deux parce que c’est très sucré comme tu adores. Tu ne veux pas finir bourrer, c’est du sérieux ce soir. Tu iras en club après avoir quitté Evelyn et là tu vas t’en donner à coeur joie.
La brune ne passe pas par quatre chemin quand tu mets le boulot sur le tapis et ça tu apprécies. Surtout qu’elle commence par te faire des compliments. C’est vrai que t’es du genre à faire des photos « instagrammable ». Des petits bijoux. Evelyn est lancé dans son monologue et t’es tout à fait à l’écoute. Ca t’intéresse énormément tout ce qu’elle a à te dire. Elle te fait carrément une proposition de boulot et wow ok. Ca fait un moment que tu as envie de quitter Action Studio mais t’as pas encore sauté le pas. Shooter en indépendant c’est bien, t’as tout ton temps libre, mais faut les clients qui suivent derrière. Si t’as quelqu’un comme Evelyn qui t’apporte les clients sur un plateau d’argent c’est royal. Tu sais bien que les mariages c’est pas toute l’année, mais si tu fais ça à temps plein, t’as assez de fric pour tenir toute l’année facilement et plus encore. Tu te vois déjà riche, mais t’essaie de faire en sorte que ça ne se remarque pas dans ton regard. Tu ne veux pas qu’elle pense que tout est gagné d’avance. Faut quand même que tu réfléchisses un peu plus, que tu laisses du temps passer. C’est pas une petite décision.
Toujours dans tes pensées, elle t’observe, te laisse le temps d’en placer une mais tu ne le fais pas. Elle reprend la parole, ajoutant des arguments, des compliments. Elle sait comment te parler. Voyant que tu ne dis toujours rien, elle parle de fric. Ca te fait sourire qu’elle insiste sur leur générosité. Le fric, c’est ce qu’il y a de plus important dans l’affaire. Elle termine par un clin d’oeil. Tu kiffes.
« C’est très très très très très tentant. »
Tu te mords la lèvre un instant, un sourire bien trop large sur ton visage, avant de reprendre la parole.
« Surtout que ça fait bien un an que j’ai envie de quitter mon job et me mettre en freelance à temps complet. »
En gros, elle vient d’exaucer tes prières. Tu prends ton verre et t’en bois enfin une gorgée.
« J’aurai besoin de quelques précisions sur le rythme de travail. T’as pas un planning de mariage à venir pour que je vois comment ça se présente ? »
Parce que tu veux du concret sur son activité. Tu te lances pas à l’aveugle. Pas complètement. Il te faudrait au moins un mariage par semaine pendant toute la saison pour accepter le deal. Cela dit tu rêves de plus. Beaucoup plus. Même si faut suer quelques temps, tu sais que c’est là que tu peux te faire vraiment beaucoup d’argent. Ca te fait rêver mais tu vas attendre qu’elle t’en dise plus à ce propos.
Pour voir à quoi t’en tenir. T’essaies d’ignorer ton coeur qui bat plus vite d’anticipation. Si elle a les bonnes réponses, tu vas pas mettre plus de quelques jours à lui offrir un « oui » en bon et due forme.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Fière de son petit monologue, Evie fit durer sa gorgée de thé glacé pour mieux soulager le feu qui s’était répandu dans sa gorge, surmenée par le rythme effréné de sa verve qu’elle avait laissé se déverser sans s’arrêter, impatiente et enthousiaste. Elle se savait douée pour la communication, et puisque ce qui se dégageait d’Andy lui laissait présager qu’il n’était pas fermé à l’idée de se laisser caresser dans le sens du poil, elle n’hésita pas à user de courbettes savantes pour rengorger son ego, et le contraindre, par des manœuvres invisibles, mais ingénieuses, à considérer son offre comme l’offre de sa vie. C’était mérité, cependant, ces louanges susurrées sur le ton de la confidence, tandis qu’elle lui laissait sous-entendre qu’il aurait tout à y gagner à accepter de sceller la proposition qu’elle venait de lui faire. Evie était sincère lorsqu’elle le complimentait sur ses photos, et ne s’était pas beaucoup forcée pour lui faire entendre le respect et l’admiration qu’elle lui réservait en tant que photographe. Encore une fois, elle l’observa un instant, sa paille coincée entre ses lèvres sur lesquelles le sucre de sa boisson s’était subtilement déposé, y laissant un arrière-goût appréciable qu’elle chassa néanmoins, se les humectant du bout de la langue par habitude. Il y avait quelque chose dans sa vision du monde qui transparaissait à travers les clichés qu’elle avait eu le temps d’analyser sur l’écran de son ordinateur. Insatiable et scrutateur, elle était persuadée qu’il ne laissait rien au hasard, et qu’il savait provoquer la chance pour être présent au bon endroit, au bon moment, prêt à dégainer son appareil pour capturer l’essence d’une âme esseulée, vagabondant près d’un banc, ou d’un coucher de soleil qui mourrait invariablement, baignant le ciel de ses nuances ocres et purpurines. Et c’était ça qu’elle recherchait pour ses clients, ce regard aiguisé qu’elle affronta avec aplomb, et dans lequel elle distingua une lueur inextinguible, provoquée par ce qu’elle avait laissé échapper en lui vantant les mérites de la publicité qu’elle lui ferait s’il acceptait.
« C’est le moment où jamais. Tu sais, je crois au Destin. Mon offre arrive à point nommé, on dirait. » fit-elle, malicieuse, tout en déposant son verre en face d’elle. Elle haussa une épaule, et leva ses sourcils d’un même chef pour marquer son point « A mon avis, ce serait tenter le Diable que de la refuser. » ajouta-t-elle, et elle aurait presque pu battre des cils pour appuyer son propos, se faisant plus roublarde qu’à l’accoutumée, bien décidée à faire entendre raison au jeune homme qu’elle regarda boire, puis reprendre la parole. Ses questions étaient légitimes, aussi elle trifouilla un instant dans le dossier qu’elle avait refermé avant qu’il n’arrive, et en sortit un carnet qu’elle ouvrit à la bonne page ; son planning du mois, tout en couleurs et en arabesques classieuses et compliquées, auxquels elle apporta des précisions de vive voix, légèrement penchée sur la table, pendant qu’elle retenait du bout des doigts le long rideau de cheveux bruns qui faillit lui tomber devant les yeux « Comme je te l’ai dit, je reprends une activité que j’ai exercé à Londres pendant six ans. Ici, je n’ai pas une clientèle très fournie pour l’instant, mais il y a un de ça un an, quand je travaillais encore là-bas, on oscillait entre trente et quarante mariages à l’année. Ce qui, considérant les budgets impliqués, était très avantageux pour nous au bout du compte, comme tu dois sûrement t’en douter. » Elle s’en voulait un peu d’insister sur la question du budget mis en jeu lors des contrats passés avec de futurs mariés, mais il avait son importance dans le processus d’organisation de la cérémonie ; sans lui, rien n’aurait la même portée, le même standing, et le même effet. Elle se redressa graduellement, laissant Andy consulter le planning des deux mariages qu’elle avait de prévu pour le mois en cours « Les futurs mariés sont prêts à payer de belles sommes pour avoir un souvenir de leur mariage qui soit à la hauteur de ce qu’ils ont vécu. Ça oscille entre 2300$A et 3000$A par mariage. En dessous, ils ont l’impression d’avoir à faire à un amateur. » Elle repoussa la mèche de cheveux qu’elle retenait toujours par-dessus son épaule, et enfin, posa ses deux mains à plat sur la table, avant de reprendre avec professionnalisme « Tu as le temps de réfléchir à ma proposition, Andy. Si tu as besoin d’informations supplémentaires sur les prestations de l’agence, et sur mon travail en particulier, je peux te mettre en contacts avec certains de mes anciens clients, et avec Neal, mon ancien assistant. » Elle prit son verre, le replaça bien droit devant elle en admettant, un sourire en coin réhaussant légèrement sa pommette droite « Il sera plus objectif que moi sur le sujet. Et surtout, si tu as des craintes à propos de la façon dont je gère mes employés, il sera le plus à même d’y répondre avec franchise. » Encore que, la franchise et l’objectivité de Neal laissaient parfois à désirer lorsqu’il s’agissait de sa patronne, mais c’était un débat qui n’avait pas lieu d’être à ce moment-là. Elle releva le menton pour conclure, les yeux plantés dans ceux d’Andy « Si ça peut t’aider à prendre ta décision, ça serait avec plaisir que je te donnerais ses coordonnées. »
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Elle parle de Destin et mouais. Pas vraiment le genre de truc que tu prends en compte. Chacun se crée sa propre chance. Le Destin c’est pour ceux qui sont pas sûr de leurs capacités et ce n’est pas ton cas. T’es pas le gars le plus riche de la Terre mais tu te débrouilles bien. T’es pas en galère de tunes mais tu dis jamais non pour plus d’argent. Surtout depuis que Lene a gagné près d’un million de dollars au loto. T’as envie de t’élever à son niveau pour pouvoir faire des craquages de riches à deux. Pas seulement sur son fric à elle. Bien évidemment tu ne vas pas dire non à tout ce qu’elle va t’offrir. She’s a rich bitch now. Elle peut se permettre de faire n’importe quoi avec son fric, comme t’en faire profiter à outrance.
Tu retiens un rire quand Evelyn parle de Diable à présent. Elle a l’air à fond dans la spiritualité. Heureusement elle en vient à des trucs un peu plus tangible, comme son planning de mariages. Elle commence par dire qu’elle a pas une clientèle très importante, ce que tu apprécies. Elle essaie pas de te la faire à l’envers. Son chiffre de croisière de mariage est très important. Tu comprends bien évidemment qu’elle a pour but d’en venir à ce même résultat dans cette nouvelle ville. Y’a déjà deux mariage pour octobre. Si elle en fait deux par mois seulement en ce moment, c’est déjà parfait à tes yeux.
Plus le prix est élevé mieux les mariés se sentent rassuré sur la qualité. Ca fait bien ton affaire cette connerie. Evelyn continue son plaidoyer parlant de clients qu’elle peut te donner en références. Des points pour elle. Tu vas carrément les contacter pour voir ce qu’ils en ont à dire. Même un assistant ce qui est bien cool aussi. Tu hoches la tête, confirmant que tu veux ces contacts.
« Ouais je prends. »
Tes yeux toujours sur l’agenda des mariages à venir. Tu es un peu dans tes pensées. T’as encore quelques questions qui te viennent et tu les lui poses.
« Tu penses pouvoir avoir des mariages hors saisons aussi ? »
Sûrement pas autant, mais y’a toujours des gens qui se marient en plein hiver pour une raison ou une autre. T’es conscient que le prix peut être moindre hors saison, mais ça te dérange pas. C’est toujours un gig de pris plutôt que de rien n’avoir. Tu sais que tu auras sûrement d’autres projets à côté, des trucs pas liés à Evelyn, mais tu veux utiliser cette opportunité au maximum.
« Et tu crois arriver à ton objectif quand ? Pour ce qui est de tes clients. »
A savoir, quand elle aura son agenda plein à craquer. C’est ça l’intéressant dans l’histoire. Se faire un max de fric. Tout ça se sont des questions légitime.
« Je t’enverrai mes questions par mail si jamais j’en ai d’autres qui me viennent. »
Tu ne fais pas de remarque sur le temps que tu vas prendre pour lui donner une réponse. Bien évidemment que tu vas pas lui dire oui tout de suite. C’est beaucoup trop important.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Le but d’Evelyn n’étant pas de se faire mousser auprès d’Andy, elle avait décidé de jouer franc-jeu avec lui. Ne lésinant pas sur les détails de sa profession pour le tenir au courant et éveiller sa curiosité, elle se rendit compte qu’elle monopolisait la parole depuis plusieurs longues minutes déjà. Mais après tout, c’était pour la bonne cause – que Celie serait fière d’elle si elle la voyait démarcher avec autant de conviction ; elle avait décidément ça dans le sang, et malheureusement, c’était un don qu’elle tenait de sa mère, pas de son père. Incapable d’enjoliver les choses pour le convaincre d’accepter son offre de toute façon, elle se répandit donc en sourires et en moues malicieuses, prête à ramener gentiment sa science sur le sujet. D’ailleurs, s’il lui demandait, elle se lancerait volontiers dans le jeu des anecdotes à lui offrir. Plus tard, peut-être. Mettant fin à son laïus, elle lui indiqua qu’elle ne voyait aucun inconvénient à lui remettre des références, et encore moins à le faire entrer en contact avec des couples dont elle s’était occupée à l’époque de Londres. Evie n’avait rien à cacher, et puisqu’elle avait toujours eu d’excellents retours, c’était un plaisir que de le pousser subtilement à se renseigner sur ce qu’elle avait déjà fait dans le passé. Consciente que Neal bouderait probablement un peu en s’apercevant qu’elle tissait sa toile loin de lui, engageant des prestataires réguliers pour donner davantage de prestige aux services qu’elle-même proposait, elle s’en voulut un peu de le solliciter sans son autorisation. Elle le connaissait par cœur, il penserait qu’elle se lassait de l’entendre lui dire qu’il réfléchissait à sa proposition de venir la rejoindre sur place, et qu’elle finirait par le remplacer – ce qu’elle ne ferait jamais, même si, en toute honnêteté, elle espérait bien que ce nouveau contact avec le photographe le presse à prendre une décision définitive, et à sauter dans le premier avion pour reprendre ses fonctions d’assistant. Sitôt qu’Andy lui sembla partant pour se rancarder auprès de lui, elle se hâta de lui griffonner ses coordonnées sur une carte de visite qu’elle lui tendit sans attendre. Dans la foulée, elle répondit à sa question suivante, les sourcils légèrement haussés.
« Ça arrive parfois. Ce ne serait pas surprenant que je reçoive des demandes sur le tard, juste avant le début de l’automne prochain. Dans ces cas-là, le timing est plus serré, le temps d’exécution plus difficile à respecter, mais on y arrive toujours, surtout quand on le veut vraiment. » Qu’elle était niaise, quelques fois – n’empêche que ce n’était pas faux, elle avait eu l’occasion de s’en apercevoir à de maintes reprises. Elle sourit en coin, penchant la tête d’un même chef, et attrapa sa paille du bout des doigts pour remuer le reste de pulpe de fruits, accumulée au fond de son verre « Pour être franche, je préfère éviter de me fixer un objectif pour l’instant. Je veux laisser le temps et la bonne publicité faire leur œuvre. Et anticiper l’arrivée massive de vautours qui tenteraient de rentrer en relation avec elle pour la piéger, espérant glaner des potins sur ce qu’il se passait au sein du clan Pearson. Elle se racla la gorge, avant de reprendre « En règle générale, à partir de dix mariages organisés, les choses s’envolent par la suite. Le bouche à oreille est une arme efficace, crois-moi, et comme rien ne presse… » Elle haussa les épaules, laissant planer un suspens qu’Andy aura tôt fait de démêler. Evie marqua un temps, le regard se perdant un instant dans son verre, puis elle se ranima pour appuyer les propos du jeune homme « Bien sûr. Tu as toutes mes coordonnées. » Elle se redressa sur sa chaise, et commença à rassembler ses affaires « N’hésite pas à les utiliser si tu as besoin d’un complément d’informations. » Elle s’arrêta pour le regarder en souriant « Et d’ailleurs, ma proposition n’a pas de date butoir, alors prends tout le temps qu’il te faut. Etudie toutes tes options, réfléchis à la question… ma porte te sera toujours ouverte, et si tu décides de refuser, ne t’en fais surtout pas ; je garderais quand même un œil sur toi. » Et elle rompit le contact visuel après lui avoir adressé un nouveau clin d’œil.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Les coordonnées dans tes mains, tu sors ton téléphone aussitôt pour prendre ça en photo afin d’être sûr de ne pas le perdre. Un bout de papier ça risque juste de filer à la poubelle par mégarde. Ca c’est un truc assez important, alors tu ne prends pas tes chances. Tu détestes demander deux fois les mêmes choses aux gens. T’es le genre de gars qui essaie de tout faire parfaitement au niveau professionnel. Tu veux qu’on ait rien à te redire.
Bonne réponse de la part de Evelyn sur les mariages hors saisons. C’est sûr que quand on veut, on peut, surtout quand c’est pas trop rempli dans l’agenda. Elle a l’air d’y aller chill à propos de son business. Tu te demandes si elle a beaucoup de fric de côté pour vivre malgré son carnet d’adresse peu fourni à ces débuts. T’aimerais bien voir dans quel genre d’appartement elle vit. Mais elle doit certainement avoir un boyfriend bien friqué. Ouais tu te fais tout ton film. Elle a l’air de savoir où elle va avec son compteur de mariage. Elle est confiante. Ca te plaît les gens comme ça. Même si cette affaire est un peu une folie parce qu’elle l’a si bien dit, elle commence à peine, t’as bien envie de te lancer avec elle. Certainement pas en laissant ton job pour l’instant. Tu pourras concilier les deux. Tu vas pas lui donner de réponse tout de suite mais ton idée est déjà faite pratiquement. Tu verras si ça change après avoir parlé à ses références. Tu hoches simplement la tête à ses affirmations, buvant un peu ton verre.
La voilà en train de rassembler ses affaires. T’as l’impression que « l’entretient » touche à sa fin. Rapide, simple, efficace, que demander de plus ? Ca te plaît tout ça. Nouvel hochement de tête quand elle te parle de ses coordonnées. Tu n’hésiteras pas si t’as un nouvel élément sur lequel la questionner. Ok elle continue de gagner ton coeur quand elle dit que t’as tout le temps pour lui répondre. Que quoi qu’il se passe, elle t’aura toujours sous le coude si besoin est. Ok. She wins. Et son clin d’oeil. Tu tombes presque amoureux mais tu gardes ta poker face. T’es devenu un expert à ça depuis ton plus jeune âge. Ok c’est faux, un sourire se fend sur tes lèvres.
« Je te recontacte rapidement. »
Tu lui fais un clin d’oeil à ton tour parce qu’elle n’est pas la seule à maîtriser ce geste. Ceci marque la fin de votre entrevue et après avoir terminé cul sec ton verre, te voilà en route pour aller danser en club parce que rien de mieux qu’un dancefloor pour finir une bonne journée remplie de bonnes nouvelles. Ce soir là, tu vas perdre son bout de papier en sortant un préservatif de ta poche. Tu savais que ça allait se produire.