Maze ne pouvait s'empêcher de jubiler et de se sentir complètement extatique. Son comportement était dangereusement proche de celui d'une petite fille de 6 ans à qui on aurait offert une sucette. Mais c'était plus fort qu'elle, l'Anglaise adorait les mariages et leur ambiance si particulière. En observant les mariés, elle lança naïvement à l'attention d'Evelyn : "Ils ont l'air tellement heureux. Et ils sont si beaux !" Oui, ses remarques étaient elles aussi dignes d'une petite fille de 6 ans ; elles étaient très peu constructives. Mais cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'Evelyn la côtoyait et elle avait dû s'habituer à ce comportement à tendance frivole. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées à l'occasion d'un salon du mariage. Maze cherchait alors sa voie, même si elle était déjà bien décidée à travailler dans le domaine de l'événementiel. Mais ce dernier comportait tant de sous-catégories possibles qu'il était difficile pour elle de savoir vers quoi se tourner. La musique et l'industrie du divertissement la passionnaient, cela ne faisait aucun doute. Mais était-elle faite pour travailler dans ce domaine si spécifique ? Qu'en était-il d'événements plus corporate ? De collaboration avec des entreprises et des marques ? Ou bien serait-elle plus heureuse en agence ? Et qu'en était-il du wedding planning ? Les mariages demandaient une organisation phénoménale pour un rendu digne des meilleurs contes de fées. Désireuse d'en apprendre un peu plus, la jeune femme avait participé à un salon du mariage durant lequel elle avait eu la chance de rencontrer Evelyn. Le courant était bien passé entre les deux jeunes femmes et Maze avait pu discuter avec la talentueuse wedding planner de son projet professionnel ainsi que de toutes les interrogations qui l'entouraient. De fil en aiguille, Evelyn lui avait proposé un stage afin de la prendre sous son aile et de lui permettre de s’acclimater à cette profession si particulière ; et Maze avait immédiatement accepté cette proposition plus que généreuse. Les deux jeunes femmes s'étaient rapidement bien entendues bien que leurs caractères respectifs soient aux antipodes l'un de l'autre. Evelyn respirait le professionnalisme et l'élégance en toutes circonstances, alors que Maze était de son côté très loin d'être une jeune femme mesurée tant dans ses propos que dans ses actes. Elle était souvent bien trop démonstratives et ne pouvait s'empêcher d'être émue lors des différents mariages auxquels elle participait. Cela ne signifiait pas pour autant qu'elle travaillait mal. Au contraire, elle était bien décidée à remplir au mieux les missions qui lui étaient confiées et sa capacité à gérer le stress et les imprévus de dernière minute était particulièrement appréciable. Cependant, malgré ces différences fondamentales de caractère, toutes deux s'entendaient bien. Maze était fille unique et n'avait donc pas pu bénéficier des précieux conseils d'un grand frère ou d'une grande soeur, d'une personne qui aurait pu jouer à la fois le rôle de sa conscience, de sa bonne fée, mais aussi d'un idéal à atteindre. Et des conseils, Maze aurait sincèrement souhaité en avoir lorsqu'elle était plus jeune. Cela était encore plus vrai aujourd'hui, maintenant qu'elle cherchait vers quoi s'orienter professionnellement parlant. Ses parents ne s'étaient jamais mêlés de ses études et de ses choix de ce côté là. Ils ne pensaient certainement pas à mal et souhaitaient lui laisser un maximum de liberté...mais la jeune femme avait plus que jamais besoin de quelqu'un pour l'aider et la guider à présent. Et, par chance, elle avait l'impression qu'Evelyn pouvait parfaitement remplir ce rôle, tout comme celui de grande soeur modèle. Maze ne le lui avait jamais dit directement mais elle la respectait énormément, pour tout le travail qu'elle fournissait mais aussi pour la personne qu'elle était. Elle avait plaisir à travailler avec elle tous les jours et à discuter de tout et de rien quand elles n'étaient pas en train de boucler les derniers détails logistiques d'un mariage qui approchait. "La déco est en place, le DJ est déjà installé, le photographe est là pour mitrailler, le traiteur ne va pas tarder à arriver...et les mariés ont l'air eux-aussi fin prêts. Ça me paraît plutôt bien parti non ? Oserais-je demander quel imprévu est encore susceptible de nous tomber dessus à ce stade là ?" Avec un grand sourire aux lèvres dont elle ne parvenait plus à se défaire, elle observa l'engouement naissant autour d'elles. Toute cette effervescence, cette bonne humeur ambiante, les amis et les proches qui n'allaient pas tarder à être réunis pour une occasion magique ; Maze était extatique au milieu de tout ça. Elle mourrait d'envie de se balader à travers la salle et à l'extérieur, de discuter avec tout le monde, de prendre part elle aussi à cette grande fête. Mais elle savait qu'elle était là pour assurer silencieusement et discrètement dans les coulisses. Même si cela la frustrait quelque peu, elle était toujours contente de voir se concrétiser un projet sur lequel elle avait travaillé plusieurs semaines durant.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10408 POINTS : 320
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Tom Cruise n’avait qu’à bien se tenir. Une minuscule puce plantée au fond de son oreille, ce qui lui conférait la stature de l’héroïne du film d’espionnage de l’année, Evelyn déambulait. Telle un agent des services secrets, tapie dans l’ombre massive d’une arcade faite en matière noble, elle était prête à intervenir à la moindre tentative désespérée de l’un des invités de gâcher le moment du couple de la soirée. Et en particulier, de celle de la première demoiselle d’honneur, déjà un peu trop éméchée alors que la réception n’avait même pas commencé, de vomir dans les compositions d’hortensia importées du Pays basque par convoi réfrigéré. Neal, qui lui susurrait des mots doux au travers du dispositif compliqué qu’il avait lui-même mis en place, comme pour asseoir le cachet exorbitant qu’il recevait en tant qu’assistant privilégié de la patronne, la rancardait sur les moindres faits et geste de la cible en question. Ne lésinant pas sur les détails inutiles, et encore moins sur les remarques graveleuses concernant la façon qu’elle avait de remuer son imposant fessier sous le tissu onéreux de sa robe faite sur mesure, il était posté à un point stratégique de la salle, les yeux rivés sur le spécimen à abattre – à surveiller. Il ne fallait pas croire, l’organisation de mariage, c’était aussi épuisant que d’empêcher le terroriste le plus redoutable au monde de faire exploser un lieu saint à coup de bombes au plutonium. En parlant de saint. Evie tourna la tête vers l’entrée de la salle de réception, et fit de gros yeux en remarquant que le bustier de la jeune mariée descendait dangereusement sur sa poitrine récemment refaite, menaçant de donner un aperçu en avant-première de ce à quoi pouvait s’attendre son heureux époux lors de leur nuit de noces. Sans le vouloir, elle grinça des dents, s’apprêtant à taper le plus beau sprint de sa vie, et ce en talons aiguilles, si jamais ça se mettait à trop déborder – elle ne tenait pas à ce que les déboires, et pas que d’ailleurs, de sa cliente soit exposés aux yeux de ses convives, et plus largement encore, aux yeux du monde, car elle en était persuadée : ils n’hésiteraient pas une seule seconde à dégainer leurs précieux smartphones pour immortaliser la scène et la diffuser. Evidemment, son entreprise n’avait pas besoin de cette mauvaise publicité. Fort heureusement, la mariée eut la présence d’esprit de remettre tout ça en place, lançant à la cantonade une œillade confuse, et un sourire de mannequin pour dentifrice. De quoi rassurer Evelyn qui relâcha son souffle, et prit congé des commentaires de Neal en retirant son oreillette, la glissant dans la poche droite de sa robe, et en levant le pouce dans sa direction quand il la questionna du regard. N’attendant pas sa bénédiction, elle tourna les talons pour mieux s’avancer vers Maze, légèrement en retrait. Comme à son habitude, la brunette semblait singulièrement émue par ce qui se jouait devant ses grands yeux de biche ; secrètement, Evie l’appelait Bambi, et ce n’était pas péjoratif, au contraire. Elle adorait son enthousiasme débordant, et le fait que sa bonhommie la dispense de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant d’émettre le moindre son. Elle était différente d’elle, pour qui le contrôle de ses émotions étaient devenu une vraie philosophie de vie, et qui sans doute, manquait cruellement de spontanéité. Cette petite jeune femme avait des choses à lui apprendre, et c’était plutôt un heureux hasard, puisque de son côté, elle aussi avait quelques petits trucs à lui transmettre. Un sourire traversa le visage d’Evelyn, quand elle lui répondit :
« On vient de passer à côté d’un désastre retentissant. Neal était tout excité, moi en revanche… » Elle secoua la tête, tenant farouchement à ne pas se laisser submerger par l’image de sa cliente se retrouvant topless au milieu de l’assemblée. Puis elle reporta son attention sur Maze « Ça me paraît plutôt bien parti aussi. Mais règle numéro une de l’organisation de mariage : la tempête n’est jamais loin, prépare-toi à toutes les éventualités. » Elle donna l’impression d’hésiter, et puis finalement, elle s’approcha de la jeune femme. Evie se pencha sur elle en cachant sa bouche pour créer un aparté parfait au cours duquel elle raconta « Le sixième mariage que j’ai organisé. Tout se déroulait à merveille ; aucun incident à déplorer, ambiance parfaite, et invités vraiment charmants, jusqu’à ce que… » Elle agrippa le bras de Maze. Ses mâchoires se carrèrent malgré elle, et l’inspiration qu’elle prit sembla douloureuse tant elle ferma fort les yeux. Avant de les rouvrir pour regarder à droite et à gauche, elle couina discrètement, comme si un sanglot s’était étranglé au fond de gorge, mais qu'elle se forçait à le contenir, et reprit plus bas « Je travaillais seule à l’époque, je m’étais accordée une petite pause – règle numéro deux de l’organisation de mariage : pauses proscrites, même pour soulager ta vessie. Crois-moi, j’ai appris à mes dépens que même dans l’intimité d’un cabinet de toilettes, le plus beau jour d’une vie peut voler en éclat, comme ça » Et elle claqua des doigts devant le nez de Bambi, affaissant les commissures de ses lèvres pour appuyer son récit tragi-comique « Le père du marié, Maze. Avec la mariée, devant mes yeux. Qu’est-ce que j’étais supposée faire ? » Rien. Elle n’avait rien fait. Elle avait soigneusement refermé la porte, et c’était retenu le reste de la soirée, tellement gênée qu’elle n’avait plus osé croiser le regard de sa cliente, et avait même esquivé son accolade pour la remercier.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Maze adorait observer sa mentor du coin de l'oeil. Il lui arrivait bien souvent de se poster discrètement dans un coin de la salle et de passer plusieurs minutes à la regarder déambuler à travers les prestataires, les hôtes, les convives et les clients. Evelyn était toujours là où il fallait, au moment où il fallait ; rien n'échappait à son oeil acéré et elle était toujours prête à intervenir promptement si la situation le nécessitait. Maze, encore débutante, n'était pas totalement au point sur cet aspect et avait encore des progrès à faire niveau anticipation des problèmes. Elle avait un peu trop tendance à partir du postulat que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ainsi, la seule raison pour laquelle elle remarqua le problème de bustier de la mariée était parce qu'elle avait suivi le regard affolé d'Evelyn. Portant sa main à sa bouche en voyant à son tour la catastrophe arriver, elle ne put s'empêcher de se remémorer les dires de l'un de ses professeurs de marketing : "Il n'y a pas de mauvaise publicité." Cette maxime se vérifiait sans mal pour certaines publicités télévisuelles dont la médiocrité permettait aux téléspectateurs de se rappeler sans mal la marque à l'origine du message. En revanche, son professeur n'avait vraisemblablement jamais travaillé à l'organisation de mariages chics et résolument haut de gamme. Le regard toujours rivé sur la mariée, Maze était maintenant en train de phosphorer : qu'était-elle censée faire ? Que se passerait-il si la catastrophe qui s'annonçait avait bel et bien lieu ? La déconvenue de la mariée serait totale et le mariage gâché. Alors qu'elle retenait son souffle pendant que son cerveau tournait à plein régime pour essayer de trouver une solution subtile et salvatrice, elle lâcha finalement un soupir de soulagement en observant leur cliente résoudre le problème d'elle-même. Elle sourit à l'attention d'Evelyn, non sans pouffer légèrement de rire à l'évocation de Neal. Ce dernier n'était pas exactement la personnification du professionnalisme, mais il mettait malgré cela toute son énergie dans son travail et son humour plus que douteux ne manquait jamais de lui arracher un sourire. Au milieu d'ambiances parfois stressantes et tendues, ses traits d'humour permettaient de relâcher la pression le temps de quelques secondes. Et cette bouffée d'air était souvent la bienvenue. Ce caractère était en totale opposition avec celui d'Evelyn qui savait rester professionnelle en toute circonstance. Mais aux yeux de Maze, Evelyn et Neal se complétaient parfaitement. "Sir, yes, sir !" répondit-elle lorsque Evelyn lui rappela de se préparer à toute éventualité. Elle avait pris pour habitude d'utiliser cette expression dès que la jeune femme lui demandait de faire quelque chose ou lorsqu'elle lui prodiguait des conseils. Bien qu'elle soit sa supérieure, elle prenait un peu trop plaisir à la taquiner. Mais loin d'être péjoratif, c'était au contraire davantage devenu un tic de langage affectueux aux yeux de Maze. Il ne faisait aucun doute qu'elle respectait Evelyn et qu'elle était prête à suivre sans broncher le moindre de ses ordres. Pour le prouver, elle balaya d'ailleurs à nouveau la salle du regard pour vérifier qu'aucun nouveau problème ne pointait le bout de son nez. Était-elle censée s'inquiéter du fait que le traiteur ne soit toujours pas arrivé ? Elle l'avait appelé quinze minutes auparavant et ce dernier lui avait confirmé qu'il était en chemin, mais elle n'hésiterait pas une seule seconde à lui téléphoner à nouveau d'ici cinq minutes pour lui rappeler une nouvelle fois l'heure d'arrivée prévue dans son contrat. Elle se voyait mal devoir s'improviser cuisinière pour une centaine d'invités si le traiteur leur faisait faux bond. Considérant les derniers plats qu'elle avait cuisinés -ou plutôt, improvisés-, ce désastre aurait été encore plus retentissant que l'histoire du bustier de la mariée. Maze s'accorda néanmoins quelques minutes de relâchement lorsque Evelyn se pencha vers elle pour lui raconter une anecdote. Son ton était résolument celui de la confidence et cela avait le don d'attiser la curiosité de Maze, toujours friande des histoires qu'elle avait à lui raconter, et expériences passées à partager. À l'hésitation qu'elle avait marquée avant de se lancer, l'Anglaise sut immédiatement que cette histoire-là s'annonçait mémorable. Elle plissa les yeux et fronça les sourcils sans s'en rendre compte, plus concentrée que jamais sur les mots qui sortaient de la bouche d'Evelyn. Elle n'osait pas la couper et le suspens devenait insoutenable : quelle était la chute de cette anecdote incroyable ? Quand sa mentor la lui révéla enfin, les yeux de Maze devinrent littéralement ronds comme des soucoupes alors que sa main vint se plaquer par réflexe sur sa bouche. Sourcils levés de surprise, elle restait bouche bée face à cette révélation. "C'est pas vrai ?!" Elle avait dit cela un peu plus fort qu'elle ne le souhaitait initialement, attirant quelques regards curieux sur elles. Elle leur fit un léger signe de tête pour s'excuser avant de reporter son attention sur Evelyn et de...très spontanément...éclater de rire. Cela dura quelques secondes avant qu'elle ne réussisse à se calmer. "Je suis désolée, c'est nerveux. Elle est beaucoup trop glauque ton histoire !" Elle jeta un coup d'oeil à leur mariée du jour avant de demander : "Tu crois qu'on risque quelque chose comme ça avec celle-ci ?" Puis elle observa ensuite le marié : avait-elle rêvé ou semblait il lorgner du coin de l'oeil sur Evelyn ? Elle marqua une légère pause avant de déclarer le plus sincèrement du monde : "Si tu savais comme j'ai hâte d'acquérir un peu plus d'expérience dans ce milieu afin d'avoir des anecdotes similaires à raconter !". Elle en avait déjà quelques unes au compteur, mais toutes la faisaient passer pour une petite joueuse face à ce qu'Evelyn venait de lui avouer. Elle reprit son sérieux tant bien que mal avant de demander : "Bon, dis-moi ce que je peux faire. Je m'apprête à rappeler le traiteur histoire de lui botter verbalement les fesses s'il n'est pas là dans les cinq prochaines minutes...mais une fois que ce sera fait, on passe à quoi ?" Elle adorait définitivement l'effervescence qui les entouraient. Un jour de mariage signifiait qu'elles n'avaient pas le temps de s'ennuyer.
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10408 POINTS : 320
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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Les épaules et les sourcils haussées, les mains levées devant elle en signe de reddition forcée, Evelyn sonna le glas de son récit douloureux, non sans prêter attention à la réaction de Maze. Elle était bon public, agrémentant ses propos de réactions en direct, ce qui lui donna l’impression d’être propulsée dans une série télévisée, le genre qui vous incite à approuver des gags téléphonés grâce à des rires pré-enregistrés, et dans lequel le jeu douteux des acteurs engagés est tellement fascinant, hypnotique même à un certain point, qu’il est en fait impossible de se résoudre à zapper. Bambi était un personnage de sitcom, et ce n’était pas aussi péjoratif que ça en avait l’air. Elle savait exactement à quel moment réagir, rassemblant toute sa bonne volonté pour rendre spéciale n’importe quelle anecdote échangée entre deux coups d’agitation liés à la bonne tenue d’une cérémonie comme celle-ci. Elle était aussi très douée pour deviner quelle intention mettre dans le ton qu’elle employait pour déposer les quelques notes humoristiques qu’elle laissait échapper spontanément, et faisaient mouches à chaque fois, ou presque ; c’était un véritable don que d’être capable de tourner en dérision le moindre couac, ça permettait à toutes les personnes impliquées dans l’organisation de revoir leurs priorités, et de se recentrer pour corriger le tir au plus vite, et préserver l’ambiance générale des problèmes rencontrés en coulisses, exemptant les convives de se retrouver prisonniers par le manque de professionnalisme latent des organisateurs en charge de l’évènement ; le pire cauchemar de la brunette, littéralement. Mais Maze, elle, elle avait cette innocence, cette fraîcheur qui faisait du bien à Evie, et qui l’aidait beaucoup à relativiser les drames potentiels qu’elle avait à gérer quand une histoire comme celle qu’elle venait de terminer se déroulait au beau milieu des préparatifs d’un mariage. Si bien qu’en la regardant un court instant, la main sur la bouche pour illustrer le choc d’une telle révélation de la part de sa patronne, elle se dit qu’elle n’aurait pas de mal à beaucoup regretter la jeune femme quand sonnerait la fin de son stage. Et elle savait que Neal la regretterait beaucoup aussi, et pas seulement parce qu’elle flattait son ego en ne loupant pas une occasion de s’esclaffer devant ses blagues les plus douteuses, tandis qu’Evelyn se contentait de le juger d’un roulement d’yeux qu’il finissait par lui pardonner à tous les coups.
« Elle en est à son troisième mari, alors qui sait ? » se permit-elle de lui répondre au milieu du rire cristallin que la jeune femme laissa échapper, empruntant une expression exagérée, écarquillement d’yeux en prime. Mais Evelyn ne serait pas Evelyn si elle n’éprouvait pas une culpabilité immédiate à l’idée de juger ouvertement un client dont elle s’occupait. Aussi se reprit-elle sur le champ, se redressant sur ses talons hauts, et bombant la poitrine sans s’en apercevoir. Usant d’un ou deux moulinets du poignet pour faire démarrer la machine à justifications, qui n’avait pourtant jamais le temps de rouiller grâce à elle, elle ajouta « Mais on n’est pas là pour juger qui que ce soit. Chacun à sa vision du mariage parfait, et si la leur, c’est de s’ouvrir à tous les champs des possibles, on ne peut qu’approuver, et faire en sorte de leur faciliter le passage. Le client est roi. » Amen, la messe était dite, et se fut presque si elle ne se signa pas pour donner de l’ampleur à son prêche ; le résultat d’une éducation catholique stricte, comme quoi, ça laissait quelques séquelles. Tout en parlant, elle suivit le regard de Maze qui se fixa un instant sur l’attitude du marié. Evie eut un temps d’hésitation, et un sourire forcé plus tard, tandis qu’elle serrait les dents pour que personne ne soit tenté de lire sur ses lèvres bien définies par le maquillage, elle lui demanda en sourdine « C’est toi ou moi qu’il reluque comme ça ? » Peu importe, décréta-elle dans ses pensées, chassant ses soupçons comme on chasse une mouche devant son nez. Elle posa une main sur l’épaule de la jeune femme, l’incitant gentiment à se détourner des œillades perverses du marié en question ; en parfaite hôtesse, elle lui ouvrit la marche en lui montrant le chemin d’un geste aérien de son autre main « Et j’espère bien que tu n’oublieras pas de me les faire partager. Echange de bons procédés, partenaire ! Je meurs d’impatience à l’idée de pouvoir comparer mes horreurs aux tiennes, c’est pour ça que je prends autant de temps pour te former : j’ai besoin d’une alliée. » Parce que c’était comme ça qu’elle considérait Bambi. Qu’importe si après son stage, elle estimait que oui ou non l’organisation de mariage était ce qu’elle voulait vraiment faire dans la vie, elle ne l’abandonnerait pas sous le prétexte que stimuler la compétition faisait vivre le marché et activer la concurrence. La main toujours posée sur l’épaule de Maze, elle réfléchit un instant à ce qu’elle lui demanda, quand son regard se déporta pour faire entrer Neal dans son champ de vision. Il prenait définitivement son rôle au sérieux, réajustant exagérément le nœud papillon qu’il avait tenu à porter ce jour-ci, prétextant avoir envie de faire un effort vestimentaire pour se fondre dans le décor – elle le suspectait de se prendre pour James Bond et de réaliser un fantasme de petit garçon qu’elle ne jugea pas cela dit, le trouvant plutôt mignon et attendrissant dans le rôle de celui qui voulait bien faire. Elle rompit cette étreinte invisible dont elle le gratifia de loin, et reprit le fil de la conversation qu’elle tenait avec la jeune femme, lui disant après une pause furtive « J’ai un plan de secours pour le traiteur si jamais il ne se présente pas à l’heure prévue. L’anticipation, toujours. » Elle abattit le bout de son index sur le bout du nez de Maze, et se décala d’un pas pour reprendre, sur le ton sérieux qui était le sien quand elle reprenait les rênes de ce qui la faisait vivre « Mais tu peux le recontacter dans cinq minutes s’il est toujours absent à l’appel, je compte sur toi pour l’incendier, en effet. Neal en est incapable, et je sens que c’est ce que tu attends depuis tout à l’heure. » Elle laissa échapper un sourire en coin, repêchant d’un même mouvement l’oreillette qu’elle avait fourré dans la poche de sa robe « La priorité, c’est de vérifier que tous les invités soient arrivés à bon port, et qu’ils trouvent leurs noms parmi les marques-places disposés à l’entrée de la salle. Il y en a toujours un ou deux qui s’offusquent du plan de table, et qui viennent s’en plaindre auprès des hôtesses et des serveurs, alors que les pauvres, ils n’y peuvent rien. » Elle glissa de nouveau son gage de bonne communication avec Neal dans le creux de son oreille ornée d’une boucle pendante, puis toupilla sur ses escarpins pour scanner le hall d’un regard rapide, et désigner du bout des doigts ce qu’elle lui recommanda d’un ton professionnel « Tu n’as qu’à te placer à gauche de l’entrée, je me placerai à droite, juste au cas-où l’un d’entre eux se sentiraient d’humeur à négocier une place plus proche de la table des mariés. Attends, attends, on a un rituel avec Neal. » Elle l’interrompit dans sa prise de position, la retenant doucement par le coude ; elle inspira profondément, frictionnant les bras de la jeune femme pour lui donner de la force et du courage « Si tu te sens dans l’impasse, le nom de code pour qu’on vienne à ta rescousse, c’est masturbating monkeys. » Elle secoua vivement la tête de droite à gauche, puis atténuant graduellement les secousses, elle anticipa une quelconque objection de la part de Maze en concluant dans un soupir de dépit « Je sais, j’y suis pour rien, tu te doutes bien. »
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they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Trop spontanée qu'elle était, Maze était parfaitement incapable de feindre une réaction alors que cette compétence lui eut été pourtant bien utile dans de nombreuses circonstances. D'un naturel parfois déconcertant, il lui était difficile de ne pas pouffer de rire quand une personne trébuchait devant elle, de ne pas prendre un air mi-dépité mi-amusé suite à une blague de Neal, ou encore de ne pas être visiblement surprise lorsqu'un imprévu se présentait. Et aujourd'hui, elle avait justement très envie d'être tout cela à la fois face à une mariée maladroite mais peu pudique et à un marié qui semblait lorgner sur toutes les femmes présentes dans la salle. Et si elle n'était définitivement pas au point pour cacher ses émotions, elle avait l'impression de s'améliorer jour après jour en présence d'Evelyn. Cette dernière était capable de garder son stoïcisme et de conserver son professionnalisme dans n'importe quelle circonstance et Maze espérait bien être capable d'en faire autant une fois la fin de son stage venue. Plus elle observait Evelyn déambuler gracieusement à travers la salle durant les différents mariages dont on leur avait confié l'organisation, et plus elle avait envie d'être davantage comme elle. Sans pour autant renier son côté déluré et imprévisible -et même si elle l'avait voulu, cela lui aurait été impossible-, elle la regardait sincèrement avec admiration et elle aurait donné cher pour pouvoir passer plus de temps avec elle. Mais pour le moment, elle se contentait d'espérer que leur lien ne se briserait pas une fois son stage arrivé à son terme. "Troisième..." Maze laissa sa phrase en suspens, le regard tourné vers la mariée mais les yeux comme perdus dans le vide qui ne laissaient planer aucun doute sur le fait qu'elle était en train de porter un jugement de valeur en son for intérieur. Elle avait toujours adoré regarder des comédies romantiques et des films dont elle était certaine qu'ils ne pouvaient se terminer qu'en "happy end" parfois un peu trop prévisible. Le fameux "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", elle ne s'en lassait jamais. Pourtant, elle savait tout de même faire la part des choses avec la réalité de la vie qui était loin d'être un miroir de tous ces scénarios à l'eau de rose qu'elle aimait tant regarder. Parfois même cynique en ce qui concernait les relations amoureuses, surtout quand il s'agissait des siennes, elle avait tout de même du mal à comprendre comment on pouvait en arriver à se marier trois fois, surtout aussi jeune. Le mariage était un engagement mûrement réfléchi et qui n'était pas censé se terminer au bout de quelques mois. "Le client est roi" répéta-t-elle religieusement. Toutefois, le scepticisme se lisait aisément sur son visage. Maze ne disait rien mais elle n'en pensait pourtant pas moins. Evelyn n'avait pas pour habitude de juger les gens, d'écouter les rumeurs, ni de discuter ragots. Elle était résolument droite dans ses bottes et respectait jusqu'à la plus insignifiante des fourmis s'activant à préparer le mariage ; c'était tout à son honneur d'ailleurs. Mais les rares fois où elle s'autorisait à dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, où elle s'autorisait une sortie de route et se montrait sous un jour un peu plus spontané ; c'était ces moments là que Maze préférait par dessus tout. Elle adorait toutes les facettes d'Evelyn et elle se sentait toujours privilégiée quand cette dernière la mettait dans la confidence d'une quelconque histoire la concernant elle ou les mariés du jour. Elle rêvait du jour où elle pourrait l'inviter à s'asseoir à la terrasse d'un café tout un après-midi afin de simplement commenter avec elle le ballet que les piétons leur offriraient en défilant dans la rue. Ce spectacle pouvait parfois s'avérer bien plus passionnant que le plus divertissant des programmes TV. "Je dirais bien nous deux...et je ne te cache pas que ça m'inquiète un peu." Elle ne put retenir un froncement de sourcils et une moue dubitative en observant le marié. Heureusement pour elle, Evelyn eut la bonne idée de les détourner de ce triste spectacle. La bonne contenance en tout circonstance. Elle lui lança un sourire amusé avant de déclarer d'un ton qui ne laissait planer aucun doute sur sa sincérité : "Tu en seras la première informée, je te le promets. Je risque juste de mettre un peu de temps avant d'arriver à ton niveau, mais ça me laissera une bonne marge de progression comme ça !" Maze n'avait jamais vraiment pâti du fait qu'elle était fille unique mais c'est en prononçant ces mots qu'elle se rendit compte qu'elle aurait apprécié avoir un ou une alliée en grandissant, une personne avec qui elle aurait pu partager ce genre d'histoires grotesques, surprenantes et drôles. Et elle était ravie aujourd'hui d'avoir pu trouver cet allié en la personne d'Evelyn ; elle n'aurait pu rêver mieux comme grande soeur de substitution. Et, pour l'instant, la grande soeur en question venait de l'autoriser à passer un savon au traiteur si besoin. La britannique acquiesça d'un signe de tête, la main sur la poche de son jean prête à dégainer son portable, mais toutefois rassurée de savoir qu'Evelyn avait un plan de secours si nécessaire. N'étant pas encore vraiment au point sur la préparation en amont de plans B en cas de catastrophes imprévues, Maze était toujours admirative en constatant que son amie pensait au moindre détail. Il allait vraiment falloir qu'elle en prenne de la graine. Elle écouta avec beaucoup d'attention les consignes qui s'échappaient de la bouche d'Evelyn, l'air sérieux et hochant la tête de haut en bas sans même s'en rendre compte. Les invités à leurs places : ok, noté. "On peut pas faire une table spéciale pour les invités arrivistes qui se plaignent de leur placement ? Genre...près des toilettes ou juste très loin du buffet, histoire qu'ils se satisfassent de leurs places initiales finalement." Elle marqua une pause avant de se mettre à rire. "Non bon, excuse-moi, je repasserai avec mes idées lamentables." Et même s'il s'agissait là d'un trait d'humour, est-ce que cette solution ne serait pas susceptible de fonctionner à bien y réfléchir ? Bon, certes, ça n'était certainement pas une alternative à la hauteur des mariages sophistiqués qu'elles organisaient. Reprenant son sérieux, elle était prête à décoller vers l'emplacement qui lui avait été indiqué quand Evelyn la rattrapa par le bras pour lui glisser un dernier mot. Maze eut un blanc de quelques secondes ; les yeux rivés sur son interlocutrice et la bouche bêtement ouverte sans qu'aucun son ne s'en échappe. Une fois le message parfaitement intégré par son cerveau et en réalisant qu'il ne s'agissait pas d'une blague, elle explosa finalement de rire. "Masturbating monkeys ? Neal était drôlement inspiré le jour où il t'a proposé ce nom de code dis donc. Mais au moins, c'est sans équivoque en cas de problème !" Et c'est avec un grand sourire aux lèvres et en pouffant encore de rire à intervalles qu'elle regagna son poste. Elle réussit cependant à retrouver son sérieux et son professionnalisme face aux quelques personnes qui rencontraient des difficultés quant au placement. Mais elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'une femme d'un âge avancé et à l'allure plus que pompeuse ne lui tombe furieusement dessus à grand renfort d'éclats de voix. "C'est inadmissible ! Une personne de mon rang qui se retrouve attablée avec de parfaits inconnus !! Je vous somme de me déplacer immédiatement à la table des mariés ; ce qui aurait d'ailleurs dû être fait dès le départ." Alors que Maze rêvait intérieurement de pousser cette charmante vieille dame dans les escaliers, elle réussit à garder son calme afin de lui expliquer la situation mais n'eut comme seules réponses que des menaces à peine voilées. Soupirant légèrement et jetant un coup d'oeil à la salle pour trouver Neal et Evelyn, elle tenta de murmurer dans son micro le plus discrètement possible : "Hum...masturbating monkeys...", tout en évitant de rire et en acquiesçant docilement face à cette horrible invitée qui continuait de s’époumoner au sujet de tous les problèmes qu'elle avait rencontrés depuis qu'elle était arrivée. Maze était à deux doigts de lui lancer des remarques acerbes et complètement ironiques ; le renfort n'allait certainement pas être de trop.
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10408 POINTS : 320
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« Ne sous-estime pas la volonté d’une belle-mère à vouloir voler la vedette à sa bru. » Encore une histoire bien singulière qu’elle passerait des heures à raconter, et sans lésiner sur les détails sordides, un bonus appréciable comme un autre. Seulement le temps leur était compté désormais. Le reste des invités menaçant de faire leur grande entrée d’un instant à l’autre, ça impliquait de redoubler d’attention, et donc de mettre de côté ce genre de futilités. Elle fronça le nez, optant pour le résumé net et concis, sans faire plus de mystère « J’ai déjà tenté des tas de choses pour palier à ce genre de scandale, mais hey : une cérémonie de mariage sans désordre, c’est comme un gâteau sans crème à l’intérieur, ça n’a pas la même saveur. » finit-elle par argumenter, toute philosophe, et pas peu fière de sa comparaison qu’elle prononça de son plus bel, et factice, accent britannique. Evelyn battit même des cils, surjouant la candeur, avant d’éclater de rire. Piaillant par intermittence à la proposition de la jeune femme de piéger les invités récalcitrants pour les forcer à accepter leur triste sort, elle s’affaira à rétablir le contact avec Neal en s’emparant de son oreillette, puis repositionna discrètement son micro dans son décolleté, là où personne n’aurait l’idée de fourrer son nez – encore que, Neal avait plusieurs fois essayé, après tout c’était lui qui s’était sacrifié pour l’installer.
Les célébrations allaient bientôt débuter pour de bon, forçant le trio d’organisateurs, et les petites mains qui se pressaient déjà en coulisses à retrouver leur poste, et à rester aux aguets pour répondre au standing imposé par les mariés. Avant toute chose, Evie tint à rassurer Maze quant au fait qu’avec Neal, ils ne seraient pas loin pour venir lui porter secours si jamais elle se retrouvait dans une position délicate – ce qui arriverait à un moment où à un autre, c’était inévitable. Elle partagea, tout en tentant de lui insuffler toute son énergie même si elle n’en avait pas besoin, le petit plus qu’ils leur permettraient d’accourir dans ce genre de cas de figure ; ça manquait de finesse, mais c’était imparable, et c’était ça le plus important. Comme elle s’y attendait, la réaction de Maze ne se fit pas attendre « Quand il faut se montrer impertinent, Neal devient l’individu le plus inspiré qui soit, malheureusement pour moi. » Elle feignit de soupirer de dépit, baissa même les paupières pour parfaire sa petite comédie, mais le sourire qui remonta ses pommettes surplombées d’une subtile nuance de blush ne trompait personne. Evelyn faisait souvent semblant de condamner les choix et les actions de son assistant dans le cadre de leur collaboration, la vérité était qu’elle aurait aimé avoir ne serait-ce que le tiers de sa répartie et de sa vivacité d’esprit. Entre Maze – cette pile électrique, débordante de joie et de fraîcheur – et Neal – ce grand enfant à l’humour aiguisé et aux épaules assez robustes pour accueillir sa tête quand elle ne se sentait pas dans son assiette –, elle s’apercevait qu’elle aimait s’entourer des personnes aux traits de caractères si différents des siens que finalement, ça devait être là l’unique raison pour laquelle tout ça fonctionnait si bien « ‘Vie, le traiteur est arrivé, il demande à te voir pour confirmer la réception de la livraison. » L’accent marqué de Neal vibrant littéralement dans son oreille, Evie donna une dernière impulsion aux épaules de Maze. Avec un immense sourire supposé l’encourager, elle lui dit « Tu n’auras pas besoin d’incendier le traiteur, finalement. Je file de l’autre côté, n’oublie pas. » Et elle chuchota MASTURBATING MONKEYS en exagérant bien comme il le fallait. S’éloignant, d’abord à reculons, elle pivota enfin sur ses escarpins. Pleine d’assurance à propos du bon déroulé de la mission qu’elle avait confiée à la jeune femme, elle se dirigea vers les cuisines.
« Neal, on a un problème. » La livraison s’étant passée à merveille, Evelyn s’apprêtait à rejoindre la salle de réception pour s’assurer que tout se passait comme prévu, lorsque la voix de Maze se fit entendre du côté de ses collaborateurs. L’hésitation qui altérait le son de sa voix la fit se stopper sur son chemin, et perdre le sourire qui n’avait pas quitté ses lèvres depuis plusieurs minutes, maintenant « Je sais, c’est Bambi. » entendit-elle Neal chuchoter à travers son oreillette. Bien sûr que c’était Bambi. Oh non. Elle roula alors des yeux, anticipant les prochains propos du jeune homme dont le sourire transparut soudain dans le son si particulier de sa voix « J’ai la cible dans ma ligne de mire, mais j’interviendrai pas avant de t’avoir entendu dire ce que tu sais. » Le corps d’Evie se fit brusquement tout flapis. Elle fit rouler sa tête sur son épaule droite en donnant l’impression de se plaindre en silence. Le visage contorsionné dans une moue geignarde, elle faillit frapper du pied de frustration. Les caprices humoristiques de Neal étaient parfois difficiles à supporter, en plus d’être franchement indignes à certaines occasions. Mais c’était pour la bonne cause, et puisqu’elle savait combien il pouvait être têtu, elle n’essaya même pas de lutter pour obtenir gain de cause sur ce coup-ci. Sa langue claqua sur son palais, et elle regarda en l’air « Le chasseur a sorti son fusil. Il est prêt à tirer, Bambi est en danger. » accepta-t-elle de murmurer rapidement, les dents si serrées qu’elles se mirent à crisser entre elles. Sournoisement, le jeune homme s’avança derrière elle, et hilare quand elle retint un sursaut, il finit par s’esclaffer en la tenant par la taille « J’ai du mal à me décider sur ce qui était le plus jouissif : t’entendre ou t’observer. Dans les deux cas, ça devient trop facile de te faire céder. » Un baiser sur la tempe et un grognement plus tard, et Evelyn l’enjoignit à le suivre pour s’élancer à la rescousse de Maze.
Qu’ils ne mirent pas bien longtemps à repérer, sous les indications d’un Neal concentré. Il avait subitement emprunté une mine de circonstances ; les sourcils froncés, le nœud papillon resserré, il s’était redressé pour asseoir le statut qui était le sien : celui de l’homme en charge de la situation. Pourtant, c’est Evie qui pris les armes la première, et ce sans aucune once d’hésitation, tendant une main polie vers la source du problème qui avait contraint Maze à déclencher la cellule de crise « Bonjour, que se passe-t-il ? » demanda Evelyn, tout naturellement, sur ce ton empreint de politesse qui laissait néanmoins entrevoir qu’il valait mieux avoir une bonne excuse pour faire éclater un esclandre, alors que les petits-fours n’étaient même pas encore servis. Elle insista pour se faire serrer la pince, mais la bonne femme ne réagit pas comme prévu ; aussi l’organisatrice ne se laissa pas atteindre, et lui adressa le sourire le plus éclatant qu’elle avait en stock. En la regardant de plus près, la vieille dame lui semblait au bord de l’apoplexie. Les joues gonflées par l’hostilité, elle était déjà à la limite du rouge pivoine quand ils étaient arrivés ; son teint vira au pourpre lorsqu’elle imprima que les deux nouveaux arrivants ne répondaient clairement pas à l’image qu’elle se faisait d’un service bien fait. Le racisme avait une odeur, c’était celui qui émanait de la femme qu’elle avait devant elle. Et parce qu’Evie n’avait pas envie de se justifier d’être qui elle était, et qu’elle refusait que Neal s’y abaisse lui aussi, elle se tourna vers Maze pour obtenir la réponse à sa question.
Seulement, elle fut prise de court par l’offensive suivante, tout en sous-entendus abjectes, de la vieille dame qui tonna « C’est aux responsables de tout ce cirque que j’aimerais m’adresser, pas aux domestiques. » Neal tourna derechef les talons en lâchant à ses deux compères « OK, il est trop tôt pour se coltiner le remake de Get Out, je vais checker le buffet. » Et il ne trouva rien de mieux à faire que de les saluer avec un signe de la paix, l’index et le majeur dressés dans un V parfait. Pour ce qui était de gérer la situation, le jeune homme avait définitivement des progrès à faire, mais ce n’était sûrement pas Evelyn qui lui en voudrait. Interloquée, elle ne trouva pas tout de suite les bons mots pour rétorquer, et lança une œillade progressive en direction de Maze ; c’était son moment, celui où elle pourrait sauver la mise à sa patronne. Intérieurement, Evie pria, pas seulement pour retrouver son répondant, mais surtout pour que sa petite-protégée fasse quelque chose, car à ce moment-là, elle était tout bonnement clouée sur place.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Vivre plusieurs fois ce qui était censé être l’unique plus beau jour de sa vie, se faire éclipser par ses beaux-parents…Maze n’était pas naïve et imaginait aisément qu’un mariage apporte son lot d’ennuis, mais ça n’était que depuis qu’elle travaillait avec Evelyn qu’elle réalisait véritablement à quel point certaines de ces occasions pouvaient être à l’opposé des strass, paillettes et autres « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Si en apparence les mariages qu’elles organisaient avait tout du parfait conte de fées, les principaux protagonistes quant à eux rendaient bien souvent les coulisses de l’événement bien moins glamour. Ce qu’Evelyn venait d’ailleurs de résumer de la meilleure des manières à l’aide de sa comparaison. Un large sourire s’afficha sur le visage de Maze, provoqué à la fois par cette judicieuse remarque mais aussi par toute la théâtralisation que la jeune femme s’était appliquée à mettre autour. « Je la note celle-là. » Elle n’aurait aucun mal à la ressortir à l’avenir, indiquant au passage un bien mérité copyright à l’attention d’Evelyn Pearson. Psychologiquement prête à rentrer dans le vif du sujet -à savoir : le contact direct avec les invités du mariage- Maze écouta les dernières recommandations de sa mentor. Le nom de code de Neal avait beau être parfaitement ridicule, il avait le mérite d’exister et cela la rassurait, elle qui craignait toujours de se jeter seule dans le grand bain. Son imagination débordante ne cessait de lui souffler tous les scénarios catastrophes qui avaient des chances de se produire une fois qu’elle serait seule. Mais c’était comme ça qu’on apprenait, n’est-ce pas ? Cela étant dit, on avait beau lui répéter que l’échec était le fondement de la réussite, elle croisait à chaque fois tout ce qui lui était humainement possible de croiser pour que tout se déroule sans accroc ou, tout du moins, pour qu’elle ne soit pas à l’origine d’un quelconque dérapage. D’une part, cela aurait été vraiment malvenu pour les mariés mais surtout, Maze n’avait aucune envie de décevoir Evelyn. La gorge un peu nouée par le stress, elle acquiesça d’un signe vif de la tête en apprenant qu’elle n’aurait finalement pas besoin d’incendier le traiteur. Étrangement, cette perspective la paralysait beaucoup moins que de se retrouver au contact direct des invités. Elle souffla un grand coup et se sentit retrouver le courage qui lui faisait encore défaut quelques secondes auparavant lorsqu’Evelyn lui adressa un sourire. Elle lui faisait confiance et elle n’allait pas la décevoir. C’était absolument hors de question. « C’est parti ! » Maze la regarda s'éloigner jusqu’à ne plus l’apercevoir ; l’observer jusqu’au dernier moment avait cette étrange capacité de la rassurer. Puis elle tourna les talons à son tour pour gagner son poste. Les invités arrivaient progressivement et rejoignaient leurs tables sans rechigner. Armée d’un sourire à toute épreuve, elle sentait sa fréquence cardiaque se calmer petit à petit en constatant qu’aucun problème n’était à signaler. Elle s’autorisait enfin à relâcher un peu la pression et à songer que tout allait peut-être se dérouler sans accroc. Mais ses doux rêves furent bien vite réduits en miettes par une vieille harpie qui avait fait une entrée remarquée et semblait maintenant prête à ébruiter le scandale de l’année. Maze avait tenté de la raisonner une première fois mais, constatant que rien n’y faisait, elle avait bien vite décidé d’appeler Neal et Evelyn à la rescousse avant d’envenimer les choses. Ce genre de situations devait être pris avec des pincettes et elle n’était pas certaine d’être la plus à même d’agir ainsi. Elle aurait pu tenter de parlementer avec elle encore quelques minutes mais cette invitée ne semblait résolument pas prête à discuter avec qui que ce soit. À son plus grand soulagement, ses deux sauveurs ne mirent pas longtemps à faire leur apparition. Mais leur interlocutrice déchaînée ne sembla pas pour autant se calmer en réalisant qu’elle était maintenant en sous-effectif. Non, au contraire elle devint même encore plus virulente à coup de remarques parfaitement déplacées. Dans quel siècle vivait-elle ? Maze la regardait avec de grands yeux, complètement abasourdie par sa réaction. Elle esquissa une légère grimace en constatant que Neal avait déjà rendu les armes mais elle comprenait sa réaction et aurait même donné cher pour pouvoir agir de la même manière. Présentement, tout ce que cette femme méritait était un bon coup de pied aux fesses mais cette solution ne semblait pas être suffisamment discrète pour régler ce problème sans créer un esclandre qui aurait fini d’attirer l’attention de toutes les personnes autour d’elles. Maze jeta un coup à Evelyn, pensant que cette dernière allait intervenir et les sauver de cette mauvaise passe d’un coup de baguette magique dont elle avait le secret. Mais elle comprit bien vite qu’elle lui laissait le champ libre sur ce coup là. Elle qui craignait tant de la décevoir, elle se sentit soudain paniquer à nouveau à l’idée de mal réagir, de provoquer un scandale et de gâcher ce mariage, entachant par la même occasion la réputation d’Evelyn. Il y avait beaucoup trop d’enjeux à cause d’une si petite vieille femme aigrie. Un silence régna durant quelques secondes, ce qui ne manqua d’ailleurs pas d’agacer plus encore leur horrible invitée. Maze se passa une main sur le visage, se redressa et croisa les bras devant sa poitrine pour bien faire comprendre que ce qu’elle s’apprêtait à dire n’était pas ouvert à discussion ni à quelconque négociation. Cette vieille folle pensait elle pouvoir faire sa loi ainsi ? Et pire encore, se montrer raciste et insulter Evelyn sans avoir à subir les conséquences de ses actes ? Pour qui se prenait-elle ? « Je ne pense pas que vous soyez bien consciente de la personne à laquelle vous avez affaire. Evelyn Pearson est la fondatrice de l’agence en charge de ce mariage. Tout ça…. », elle balaya la salle d’un geste de la main « C’est à elle que vous le devez. Quant à eux… » elle désigna cette fois-ci les mariés d’un discret signe de tête « Ils sont loin de la considérer comme une domestique puisqu’ils l’ont expressément choisie pour organiser leur mariage. Tout comme des centaines d’autres couples qui l’ont suivie les yeux fermés en sachant pertinemment qu’elle était une sommité dans son domaine. Cela fait maintenant plus de quinze ans que Madame Pearson travaille dans l'organisation de mariages ; son expérience et son expertise sont reconnus à travers le monde. Rares sont les personnes qui n’ont jamais entendu parler d’elle mais visiblement, cela existe malgré tout…C’est malheureux. Fun fact : saviez-vous que le dernier mariage princier britannique avait vu les jeunes mariés s’éclipser dans la véritable Aston Martin utilisée pour la saga des James Bond ? Je ne sais pas si vous en avez entendu parler, c’est une petite production cinématographique ayant fait plusieurs milliards d’entrées à travers le monde. Et la présence remarquée de cette Aston Martin, on la doit à Madame Pearson. Avec toutes ces informations, je vous laisse donc maintenant imaginer toutes les connexions qu’elle a su se faire à travers le monde pour réussir un tel coup de maître. Vous seriez bien la première personne à créer un esclandre pour un placement mais si vous y tenez absolument, je vous propose qu’on aille en discuter directement avec les mariés ; c’est eux qui se sont occupés du plan de table après tout et je suis sûre qu’ils ont une excellente explication à vous donner sur la raison pour laquelle vous n’êtes pas assise avec eux. » Son ton n’était pas impoli mais il était tranchant, elle aurait difficilement pu dégager davantage d’autorité alors qu’intérieurement elle avait simplement envie d’hurler et de prendre ses jambes à son cou. Pour les mariés, elle bluffait complètement. Elle ne pouvait décemment par aller les déranger pour de telles histoires mais ça, cette femme ne le savait pas. Sûre d’elle, elle avança vers elle pour l’inviter à se diriger vers les mariés qui étaient justement en train de l’observer du coin de l’œil à ce moment là. La synchronisation n’aurait pas pu être plus parfaite. Ahurie et soudainement intimidée, l’invitée avait fait un pas en arrière et avait bêtement observé Evelyn et Maze avant de se décider à faire demi-tour sans un mot. Maze resta silencieuse quelques secondes avant de pousser un profond soupir, son corps s’affaissant légèrement en relâchant enfin toute la pression de ces dernières minutes. Elle ne pensait pas avoir en elle la capacité à faire preuve de tant de répartie. Elle se tourna vers Evelyn et grimaça, pas vraiment certaine que son petit numéro ait été très orthodoxe. Mais à part impressionner cette femme et lui faire peur en sous-entendant qu’elle s’apprêtait à être tournée en ridicule à cause de son comportement, elle n’avait pas trouvé d’autre solution pour réagir. Et puis après les réflexions qu’elle s’était permise de faire, elle ne méritait pas mieux que cela. « Je suis désolée. J’ai été un peu loin avec cette histoire d’Aston Martin mais c’est tout ce qui m’est venu à l’esprit sur le moment…Tu connais ma fascination pour les mariages princiers.»
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10408 POINTS : 320
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Elle en avait connu un certain nombre, des moments comme celui-ci. Suspendus, pas pour les bonnes raisons, et durant lesquels la nature profonde des soi-disant bonnes gens ressurgissait soudain, beaucoup trop violemment pour elle, mettant en exergue ce qu’ils cachaient de profondément honteux en eux comme leurs préjugés racistes, ou misogynes, ou les deux. Evelyn était une femme, et en plus de ça, elle avait le toupet d’être métisse – un combo qui ne pardonnait pas, malheureusement. Sa mère était blanche, son père était noir, et tous les deux, ils représentaient un modèle qui, à une époque pas si lointaine que ça, faisait scandale auprès d’une certaine catégorie de personnes ; une catégorie de personnes dont la vieille femme en face d’elle faisait invariablement partie, d’ailleurs. On ne pouvait pas ignorer son teint caramel, ou certains traits de son visage, rendus plus délicats par l’alliage des patrimoines génétiques de ses parents et par sa bonne croissance ; ils ne laissaient aucun doute sur ses origines, néanmoins. Des photos de son enfance laissaient apparaître une tignasse plus crêpue et un nez plus épaté, rendant plus évidente encore sa mixité, que ses sœurs l’avaient accusée de cacher lorsqu’elle avait décidé de délaisser ses boucles épaisses pour un rideau soyeux de longs cheveux noirs. Pourtant, parce que le racisme avait refait un retour en force ces dernières années, on préférait lui prétendre un hâle artificiel, comme si elle était assez vaniteuse pour espérer se dorer la pilule au soleil dans l’espoir de garder cette si bonne mine – elle s’en fichait. Ignorer qu’elle faisait partie d’une minorité, ou au contraire, s’y attarder plus que nécessaire, Evelyn l’avait vécue maintes fois, et s’en était toujours sortie la tête haute, sans jouer le jeu de ceux qui l’accusait de se cacher derrière des codes qui n’étaient pas vraiment les siens. En fait, ils l’étaient aussi, sauf qu’ils avaient tendance à l’oublier, car c’était plus commode pour eux, gênés par l’idée du mélange parfait qu’elle représentait. Ça avait été une grosse part de son évolution, de trouver sa place dans un environnement où on la trouvait trop bronzée d’un côté, pas assez de l’autre, tandis que tout ce qu’elle voulait dans le fond, c’était démontrer que ça n’avait aucune importance en réalité. De ce fait, elle avait su se créer son propre univers sans compter sur la tolérance des autres ; la plupart du temps, et elle le regrettait profondément, elle était factice, voire délétère, et malsaine. Neal partageait ce sentiment avec elle. Ils en avaient parlé tellement au cours de ces dernières années, et sans doute qu’ils s’étaient tout de suite bien entendus à cause des regrets qu’ils nourrissaient en tant qu’enfants de la diversité ; ça avait fini de sceller le lien si particulier qu’ils avaient réussi à créer.
Alors, elle aurait dû réagir face aux propos nauséabonds de la bonne femme, cette invitée mécontente, démonstrative et campée sur ses positions. Elle aurait dû lui faire comprendre que ses propos étaient déplacés, en plus de constituer un bond dans le temps qui avait sûrement dû secouer ses ancêtres dans leurs tombes douillettes. Seulement, elle fût soufflée par sa répartie, clouée sur place par le regard inquisiteur qu’elle lui adressa, la bouche et le nez pincé dans une expression de dégoût qu’elle n’essaya pas de cacher. Et peut-être que son inconscient avait décidé d’agir de cette façon pour laisser tout le loisir à Maze de faire ses preuves face à la bêtise. Placide, Evie lui accorda un regard progressif, brillant d’un désespoir qu’elle ne parvint pas à étouffer assez fort, se repassant brièvement la scène dans sa tête – comment pouvait-on déblatérer ce genre de choses aujourd’hui ? Cependant, elle n’eut pas le temps d’arriver jusqu’à la fin de sa séance de rattrapage, que déjà Bambi lui sauvait la mise. L’organisatrice de mariages aguerrie qu’elle était retint sa respiration, les tendons de son cou apparaissant subtilement, tant elle était crispée. D’une voix fluette, elle se permit toute fois de la corriger :
« En fait, ça ne fait que six ans, mais on n’est pas à quelques années près. » Et elle gloussa bizarrement, cachant sa bouche avec ses doigts, et se détendant un peu. Appréciant, non sans admiration, les efforts déployés par la jeune femme qu’elle avait engagée comme stagiaire, elle continua à suivre l’échange qui se joua devant ses yeux. Elle se n’était pas trompée en lui ayant trouvé un talent certain pour ce métier. Maze avait beau douter de sa capacité à remettre des invités à leur place, toute jeune dans ce domaine, elle se débrouillait comme une cheffe : elle avait de l’avenir, vraiment, et il serait probant. Plantée sur ses pieds, son regard alternant entre le visage de la vieille femme et celui de Bambi, Evelyn lui pardonnait aisément ses mensonges, et pendant que Neal repointait le bout de son nez, se glissant derrière elle pour assister au point final qu’elle apposa dans l’atmosphère chargée en électricité, elle se dit qu’elle lui en devrait une pour l’éternité ; n’importe quoi, elle serait même prête à lui céder son premier-né si jamais elle le lui demandait. Elle ignora presque le départ timide de la vieille femme, les yeux posés sur le profil de Maze sur laquelle elle fonça, sans attendre, pour la prendre dans ses bras. Neal n’hésita pas un instant, lui non plus, et se joignit à l’étreinte serrée. Gémissant en les balançant dans ses bras de géant, sa tête posée sur le sommet de leurs crânes réunis par le câlin d’Evie, il lança :
« Dis maman, on peut la garder, steuplaît-steuplaît-steuplaît ? » Comme si Maze était un petit chat trouvé sur la chaussée – sans nul doute qu’elle serait chérit et bien nourrit, mais tout de même. Les invités autour d’eux trouvèrent sans doute que leur démonstration d’affection était inappropriée, mais que ce soit Evelyn ou Neal, ils s’en fichaient pas mal, et de concert, ils resserrent leurs bras autour de Bambi, manquant de l’étouffer. Toutefois, la jeune femme sortit la tête de la tiédeur agréable de leur étreinte, quasiment en apnée de son côté, pour répondre au jeune homme « Ne m’appelle pas maman, Neal. » Elle faillit ajouter « pas en public », et se retint à la dernière minute, pas sûre que sa boutade soit appréciée à sa juste valeur. Elle échangea un regard avec lui, lui signifiant qu’il pouvait battre en retraite, et se décolla de Maze pour poser ses deux mains sur ses épaules, et lui dire avec une gratitude infinie dans le ton de sa voix « Je te veux. » Un peu trop direct comme déclaration. Neal tiqua d’ailleurs, les commissures de sa bouche s’affaissant en signe d’appréciation, et des « mmmh, mmmh » plein de sous-entendus lubriques. Elle lui tapa dans l’abdomen, puis secouant gravement la tête, elle se corrigea derechef « Je veux t’engager. Reste après ton stage, je t’en supplie. » Faisant fi de ce qui se passait autour d’eux, elle aurait été capable de ployer le genou pour la convaincre d’accepter.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Les origines mexicaines et indiennes de Maze n’étaient pas les plus flagrantes qui soient. Peut-être aurait-elle rencontré quelques problèmes si elle s’était baladée du côté de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, mais jusqu’à présent elle avait eu la chance de ne pas avoir fait les frais du racisme. Ce sujet n’avait clairement pas sa place dans sa vie et le fait que cette vieille femme aigrie et coincée à une autre époque se permette de faire ce genre de remarques déplacées l’exaspérait déjà au plus haut point. Mais que les dites remarques soient en plus dirigées contre Evelyn, là c’en était trop pour elle. Quiconque s’en prenait à une personne proche d’elle s’exposait à un immédiat et violent retour de bâton. Maze considérant en plus Evelyn comme une grande sœur de substitution qu’elle avait sans mal ajouté aux membres de sa famille ; autant dire que son adversaire avait très mal choisi sa bataille. En temps normal, elle n’aurait pas mis longtemps avant d’hausser le ton, de partir dans de sérieux éclats de voix et de probablement finir cette conversation par un verre -d’une boisson de préférence bien collante- renversé sur la tête de cette femme. Puis, à défaut d’avoir un homme grand, baraqué et à l’air peu aimable pour assurer la sécurité, elle l’aurait elle-même escorté avec pertes et fracas vers la sortie. Mais l’enjeu était de taille aujourd’hui. Le but n’était pas d’attirer l’attention de toute la salle et de créer un scandale d’envergure qui aurait gâché à la fois la cérémonie mais également en partie la réputation et l’image de la société d’Evelyn. Rarement mesurée et même au contraire souvent dans l’excès, il était très risqué de laisser Maze réagir sur ce coup-là. Mais par miracle elle avait su garder un minimum de contenance, se montrant certes froide et tranchante mais ne dérapant à aucun moment vers les insultes ou les menaces qui, pourtant, la démangeaient grandement. Elle était prête à batailler ferme, à argumenter et répliquer aussi longtemps que nécessaire ; elle avait tout son temps devant elle et n’était pas en panne d’inspiration quand il s’agissait de vanter les mérites de sa boss. À vrai dire, elle s’était même laissée un peu trop emporter, avançant un chiffre légèrement -très légèrement- au-dessus de la réalité. Lorsqu’Evelyn la reprit, ses lèvres se pincèrent légèrement et elle songea qu’il allait falloir qu’elle remette sa chronologie au goût du jour. Toutefois, cela ne suffit pas à l’arrêter dans sa lancée et dans son discours à la gloire d’Evelyn. Elle était si concentrée qu’elle ne remarqua pas immédiatement que Neal avait fait son grand retour pour assister à la fin du spectacle. Et alors qu’elle observait encore d’un air grave et les sourcils froncés la vieille femme s’éloigner, elle fut surprise de sentir deux paires de bras l’étreindre brusquement. La surprise laissa néanmoins rapidement la place au rire lorsque Maze imagina le tableau qu’ils devaient peindre tous les trois ainsi réunis. Nul doute qu’ils devaient maintenant constituer une attraction supplémentaire pour les personnes autour d’eux. Mais, à ses yeux, ce genre de marque d’affection était toujours la bienvenue à un mariage. Elle se mit à rire de plus belle en entendant la réflexion de Neal et la répartie d’Evelyn. Elle ne se lasserait décidément jamais de la dynamique de ce duo et de la fabuleuse ambiance de travail qu’ils contribuaient à créer. En revanche, Neal réalisait-il bien que Maze était très loin d’avoir un caractère similaire à un docile et calme chaton ? Après le discours enflammé qu’elle venait de faire et habitué à ses remarques bien senties, oui, il le réalisait sûrement à vrai dire. Le grand sourire qui ne quittait plus son visage laissa place à un pincement de lèvres pour s’empêcher de rire lorsqu’Evelyn lui déclara le plus naturellement du monde « Je te veux ». Et, en notant les signes d’approbation que Neal donnait de son côté, elle songea qu’il avait visiblement compris ce message de la même manière qu’elle. Certes son discours aurait pu facilement s’apparenter à une déclaration d’amour, mais de là à provoquer cette réaction ? Elle n’eut pas le temps de s’appesantir davantage sur le sens de ces mots puisque leur auteur ne tarda pas à les expliciter, faisant disparaître presque immédiatement le sourire de Maze. « Heuuuuuu…. » était tout ce que son cerveau avait trouvé à dire. Sa bouche s’était bêtement ouverte sans qu’aucun autre son n’en sorte et ses sourcils s’étaient levés de stupéfaction. Complètement prise au dépourvu, c’était cet air très raffiné qu’elle affichait depuis de longues secondes maintenant. « Non mais c’est sérieux ?! » Que d’éloquence et de distinction dans sa répartie ! Elle ne réalisait vraiment pas ce qui était en train de se passer et était même en train de se demander si elle n’avait pas tout inventé, prenant ses désirs pour des réalités. L’air perdu, son regard effectuait maintenant des allers-retours entre Evelyn et Neal. Elle était à deux doigts de se pincer le bras pour vérifier qu’elle ne rêvait pas. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais songé à la possibilité d’être embauchée au sein de la société d’Evelyn. Elle se considérait déjà suffisamment chanceuse que cette dernière ait bien voulu lui accorder l’opportunité d’y effectuer un stage, lui permettant ainsi de découvrir cette branche particulière de l’événementiel et de bénéficier de ses conseils et de sa précieuse expérience. Mais était-ce ce qu’elle voulait faire sur le long-terme ? Elle ne le savait toujours pas. Elle était jeune, elle avait le temps de forger son parcours professionnel et de changer d’avis. Tout ce dont elle était certaine pour l’instant, c’était que cette expérience lui avait beaucoup apporté et que c’était un vrai plaisir de se lever chaque jour pour aller bosser avec Evelyn et Neal. Maze s’était toujours jurée de ne jamais devenir l’une de ces personnes angoissées le dimanche soir à l’approche d’une nouvelle semaine de travail. Elle voulait trouver un job dans lequel elle se sentirait bien et épanouie. Et c’était exactement ainsi qu’elle vivait cette expérience de stage depuis le début. « Oui. » Après de longues secondes de silence, sa réponse était sortie de nul part. Son cerveau avait fini de carburer et elle s’était mise d’accord avec elle-même : elle avait très envie de voir où tout cela allait la mener. « Si toi et Neal n’avez pas peur de mes possibles et probables dérapages futurs, de mon humour douteux, de mon manque de filtre dans mes propos, et si vous êtes prêts à toujours trouver des noms de code à la hauteur de masturbating monkeys, alors oui ! Oui je veux rester après mon stage. » Son air hébété avait enfin laissé place à un large sourire, bien qu’elle ne réalisait toujours pas ce qui était en train de se passer. Elle prit soudain un air un peu plus sérieux en observant Evelyn, ses paupières se fermant légèrement avant d’ajouter : « Tu réalises quand même que j’étais à deux doigts d’envoyer ma main dans la figure de cette vieille folle ? » Des fois que cette dernière information la fasse changer d’avis.
code by EXORDIUM.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10408 POINTS : 320
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« C’est extrêmement sérieux, Maze. Regarde, je fronce les sourcils. » répondit la jeune femme, et joignant le geste à la parole, elle fronça les sourcils pour donner à sa proposition soudaine une portée plus dramatique et profonde. Neal tendit la main pour venir refermer la bouche de Maze en la tenant par le menton, le pouce et l’index mobiles pour éviter de lui disloquer la mâchoire dans la manœuvre. Se retenant de lui faire remarquer qu’elle avait l’air d’un poisson hors de l’eau, se souvenant soudain qu’il devait davantage se comporter comme James Bond plutôt que comme Mary Poppins, il se mit à opiner du chef en lançant à Evelyn un regard en biais, et tacha de paraître aussi sérieux qu’elle l’était à ce moment-là. D’ailleurs, il la pointa du doigt pour appuyer silencieusement son propos en confirmant que son froncement de sourcils était une preuve irréfutable du sérieux qui s’emparait d’elle. S’il n’avait pas été si pris par le revirement brusque de situation, il aurait trouvé le temps de se sentir légèrement vexé par l’entrain sincère de sa patronne. En l’observant d’une œillade tantôt attendrie, tantôt grivoise, il remarqua qu’elle semblait prête à se mettre à genoux pour convaincre Maze d’accepter la perche qu’elle lui tendait gracieusement, impressionnée par sa répartie, conquise par sa dévotion à défendre son honneur et son travail. Honnêtement, elle n’en avait pas fait autant pour lui, même s’il lui arrivait de se mettre à genoux devant lui, pour d’autres raisons, certes. S’enfonçant un instant dans ses pensées volages, le jeune homme perdit le fil de la scène qui se jouait devant lui, avant de bondir dans un sursaut provoqué par l’annonce tonitruante d’Evie. « Elle a dit oui ! » lança-t-elle dans une succession de couinements et de petits sauts ; suspendue aux lèvres de Maze pendant de longues secondes, son visage s’était graduellement détendu, mais elle avait bien failli s’arrêter de respirer. C’était donc ça que ressentait ses clients lorsqu’ils se lançaient à la poursuite du pacte éternel, l’écrin ouvert devant l’être aimé, le genou douloureux de l’avoir supplié d’accepter de partager un bout de chemin ensemble. Dans une mauvaise comédie romantique, c’est à cet instant précis que toute l’assemblée se serait mise à applaudir l’aparté qu’ils avaient créé, s’insérant dans la brèche pour connaître les moindres détails de l'évènement, et bien sûr, les cloches auraient sonné, mélodieuses et joyeuses de couronner cette déclaration grâce à ses augures symphoniques et épiques. Seulement, la mauvaise comédie romantique se tournait ailleurs, et le vrai évènement, celui qu’ils avaient mis sur pieds pour quelqu’un d’autre, se tenait davantage au milieu du ballet des invités qui cherchaient toujours leur place sur la table ronde devant laquelle ils se trouvaient, impatients et affamés ; personne ne se retourna sur ce qu’il se passait entre les wedding planners.
En revanche, Evelyn n’hésita pas à interrompre Maze lorsqu’elle déroula ce qu’elle considérait très sûrement comme des défauts, mais qu’elle-même, les chérissant déjà chez Neal, appréciaient autant qu’une gourmandise dont elle abuserait sans culpabiliser ensuite « Tu plaisantes, on a besoin de toi. Hein, Neal ? » Il passa un bras autours des épaules d’Evelyn en confirmant derechef, un doigt dressé, qu’il planta cette fois en direction de Maze « Tu l’as dit ! Ne serait-ce parce que tu me confortes dans l’idée que je suis l’homme le plus drôle du monde quand tu ris à mes blagues les plus graveleuses. Elle, elle ne les apprécie pas à leurs justes valeurs. Heureusement qu’elle paye bien. » Et il pinça délicatement le bout du nez d’Evie qui le repoussa en laissant un rire poindre. Elle échappa à sa nouvelle tentative de la prendre par les épaules, et à la place, elle s’avança vers Maze pour lui dire avec une pointe de provocation dans le ton « Tu sais quoi ? Elle l’aurait bien méritée, cette vieille harpie desséchée ! » Elle n’était pas sûre de ça, toujours est-il que le sourire communicatif de la jeune femme l’incita à poursuivre sur cette voie, et alors qu’elle s’apprêtait à ajouter quelque chose, on l’interpella de l’autre côté de la pièce « Evelyn, on a un souci avec le stock de champagne. » C’était le signal qui annonçait la fin de la récréation, et bien qu’elle adressa un dernier sourire tout en fossettes à la jeune femme qu’elle couva aussi d’un regard sororal, c’est avec une rapidité confondante qu’elle reprit ses esprits, et que glissant de nouveau son oreillette au fin fond de son conduis auditif, elle dit « OK, j’arrive tout de suite. Neal, tu viens avec moi ; Maze je te laisse gérer l’installation des convives, c’est ton domaine. »
Elle lui fit un clin d’œil, et Neal sur les talons, elle toupilla pour se diriger vers les cuisines. C’était bien simple, sur ce coup-ci, Evie faisait preuve d’une spontanéité qui ne lui ressemblait pas vraiment ; à une époque, peut-être, mais depuis qu’elle vivait à Londres, garder le contrôle sur chaque partie de sa petite vie réglée au rythme de l’horloge qu’elle avait dans la tête était devenu obsessionnel, et probablement que c’était pour cette raison qu’elle était si douée pour son métier – une place pour chaque chose et chaque chose à sa place devrait être son épitaphe. Elle n’était pas une grande habituée des décisions prises sur le coup de l’émotion, trop à cheval sur ses principes et sur la bonne tenue de son entreprise pour perdre le contrôle de cette façon. Mais sur le chemin de l’énième problème de la journée, transportée par la réaction de Neal et de Maze, elle avait bien du mal à regretter d’avoir vaincu sa phobie de l’imprévu.
AVENGEDINCHAINS
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