kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Mmmm Grppfpggfg » Il se pourrait bien que cet espèce de son qui sortait de ma bouche fut : va-t’en de là, minou … Du moins, c’est ce que j’avais voulu dire mais c’était ça qui était sorti de ma bouche. Ça et l’impression qu’un concert de rock se jouait dans ma tête depuis des heures. C’était un supplice, j’avais la tête comprimée dans un étau et je peinais à me souvenir ce qui avait pu m’amener à cet état de délabrement. A vrai dire, c’était le ronronnement d’Hâpy et d’Isis qui m’avait réveillé. Les deux petits chatons se frottaient joyeusement contre moi et ronronnaient tant qu’ils pouvaient. En temps normal, j’adorais les entendre mais là, leur petit son si mignon se répercutait dans ma boîte crânienne et ça le rendait tout simplement insupportable. J’ouvrais difficilement un œil et les deux chatons me sautèrent sur le visage. Je voulais me décaler mais je sentis un poids dans le bas de mon dos comme … Comme une main en fait. Oui c’était une main chaude et brûlante sur mes reins. Je baissais les yeux et me rendis compte – en faisant de gros yeux, horrifiée – que j’étais complètement nue. Je tournais précipitamment la tête et découvrais l’homme qui avait dormi - LOL - ou plutôt partagé mon lit cette nuit. Seigneur ! Ce n’était tellement pas dans mes habitudes de faire ça : coucher avec un parfait inconnu et le ramener chez moi. J’essayais de me rappeler ce qui s’était passé la veille mais ça ne faisait qu’augmenter cette migraine qui me tapait sur tous le crâne.
J’entrepris de sortir du lit avec d’immenses précautions et c’était franchement pas évident quand on avait la gueule de bois comme je l’avais et quand un bras puissant enserrait votre taille ou plus précisément le bas de vos reins ! Je me saisis dans un même temps du premier vêtement à ma portée – la chemise du mec qui avait passé la nuit ici – et me dépêchais de sortir de la chambre pour donner à manger à mes nouveaux locataires. Isis, Hâpy et Anubis étaient de vrais petits amours. Ils demandaient beaucoup d’attention mais je me demandais encore comment je n’avais pas adopté des petites boules de poil avant. Je partageais de la pâté pour chaton dans 3 bols différents et les installais sur mon comptoir. J’y avais disposé des sets de table et fis monter les 3 terreurs afin qu’ils puissent manger. Ils étaient tellement petits que je ne voulais pas leur marcher dessus. De plus, j’étais surprise qu’ils ne fassent pas plus de bêtises que ça ou qu’ils s’amusent à monter sur le comptoir de longue … A mon grand étonnement, ils étaient plutôt sage !
Je passais en coup de vent dans ma chambre pour prendre une robe ainsi que des sous-vêtements et filais à la douche, espérant que l’eau chaude me remettrais les idées en place.
Quand je sortais de la salle de bain – habillée mais surtout avec une tête plus présentable qu’au réveil – Lincoln – oui j’avais enfin réussi à me souvenir de son prénom ! – venait de se réveiller semble-t-il. « Salut. » Je me tenais toujours à l’encadrement de la porte menant de ma chambre à la salle de bain. « Je suis désolée … C’est tellement pas mon genre, » dis-je en le pointant du doigt, tout en me mordant la lèvre inférieure, « … De ramener quelqu’un d’une soirée chez moi. » Sous entendu, coucher le premier soir avec un homme que je connaissais depuis moins de 2h … ça c’est clair que ce n’était pas mon genre. Avec moi, c’était tout ou rien, je passais d’un extrême à l’autre. Prenons l’exemple de ma vie sentimentale/sexuelle : j’étais persuadée de finir vieille fille il y a encore 1 mois et je me retrouvais un peu trop souvent avec cet homme dont j’étais dingue à la fac et … Et je couchais avec un mec que j’ai connu à une soirée par l’intermédiaire d’amis en commun. C’était bien ça : je passais de rien à deux hommes ! C’était tellement pas mon style … Je n’étais pas prude, ni même coincée mais je n’avais jamais fait ça auparavent. « Tu te souviens un peu de cette soirée ? »Lui demandais-je alors, croisant les bras contre ma poitrine. Je me sentais un peu cruche en me tenant de cette manière : il m’avait vu nue, je vois pas trop ce que je pourrais lui cacher !
O' diable celui qui avait inventé la gueule de bois ! Cette affreuse sensation d'avoir une armée vous piétinant la cervelle était tout juste insupportable et Lee détestait cela ! Ce qui était assez étrange, c'était qu'il avait rarement la gueule de bois. Non pas parce qu'il ne buvait pas, ça lui arrivait très souvent et il avait même été amené à boire des alcools qui n'existait dans aucun bar. Le genre de breuvage qui aurait pu décaper n'importe quoi. Il supportait donc très bien l'alcool ! Mais pour le coup, il serait incapable de dire ce qu'il avait pu boire pour être dans un tel état. Le réveil était extrêmement compliqué et difficile. Tellement difficile qu'il ne remarqua même pas qu'il n'était pas dans son lit mais dans celui d'une inconnue.
Lee se prit alors la tête dans les mains en espérant faire passer ce mal de crâne jusqu'à ce qu'il se tourne sur le côté et tombe nez à nez avec... un chaton ?! Au dernière nouvelle le chat de Lee n'était plus un chaton. Il s'approchait plus du gros matou qui prenait la place de deux personnes dans le lit plutôt qu'à une minuscule boule de poil. Et puis le pelage... rien à voir. « Soit j'ai des hallucinations, soit tu n'es pas Ixchel ?! » Dit-il a voix haute en s'adressant au chaton qui était visiblement tout aussi intrigué par la présence de Lincoln dans son lit. Le jeune homme se mit alors à regarder autour de lui et il remarqua enfin qu'il n'était clairement pas dans sa chambre et par conséquent, pas chez lui. Comment il avait atterrit ici ?! Ça c'était un mystère. La veille au soir était assez flou. Il se souvenait juste d'être allé chez une petite fête organisé par un ami et... plus rien. Visiblement la soirée avait été bien arrosé ! Et lorsque Lee se rendit compte qu'il était nu sous les draps, il comprit qu'il n'avait pas fait qu'abuser de l'alcool. Nu, dans un lit qu'il n'était pas le sien... Pas besoin d'être flic pour comprendre la suite.
Lee faisait de son mieux pour tenter de se souvenir de sa soirée et surtout de sa nuit. Avec le temps, tout devrait lui revenir mais il faut dire que c'était tout de même inquiétant de se réveiller dans un lieu qu'on ne connaissait pas. Un « salut », provenant de la porte d'entrée de la chambre, le fit sortir de ses pensées. « Euh, salut. » Répondit-il encore un peu déboussolé. Si c'était dans le lit et avec cette jeune femme qu'il avait passé la nuit c'était déjà plus rassurant ! Cela limité tout un tas possibilité auquel il ne voulait même pas penser. « Et bien comme ça on est deux. Je crois que c'est la première fois qu'une telle chose m'arrive. » Ce qui était assez perturbant d'ailleurs ! Il n'arrivait pas à s'expliquer ce qu'il lui était arriver et Lee détestait les choses inexplicables ! Mettre ça sur le compte de l'alcool était une chose mais tout de même, ce n'est pas parce qu'on prend une cuite qu'on est obligé de s'envoyer en l'air avec la première venue !
Alors qu'elle lui demandait s'il se souvenait de quelque chose de la soirée d'hier, Lee se redressa et s'assit sur le rebord du lit. En veillant bien à garder les draps autour de sa taille bien sûr. Ils s'étaient certes déjà vu tout nu mais pour le moment Lincoln n'en gardait aucun souvenir. Ou presque... En la voyant se tenir dans l'encadrement de la porte, des bribes de souvenir revenaient, comme des sortes de flash très désordonnés. Il se revoyait entrain de boire un verre avec elle, à rire et plaisanter. Puis surement plus tard dans la soirée, où ils faisaient bien plus que rire... Un peu trop alcoolisé, dans ce lit, des fringues qui volaient dans tous les sens, des cris... Oula non, Lee ne préférait pas y repenser finalement. « C'est encore très flous... mais j'ai la vague impression qu'on s'est plutôt bien amusé. » Répondit-il légèrement embarrassé. Franchement, il y avait pas de quoi l'être mais voilà.
Lincoln aperçût alors ses vêtements sur le sol et ne tarda pas à les ramasser, en embarquant au passage le draps pour rester couvert. Cela dit, bien qu'il avait retrouvé son caleçon et son jean, il ne voyait pas sa chemise. Un flash lui revint alors subitement, voyant Nephtys lui arracher de manière assez violente avant de la jeter en l'air et surtout de se jeter sur lui. « T'aurais pas vu ma chemise par hasard ? Je me souviens que tu me l'as... comment dire... défaite avec... force. » Demanda t-il avec un grand sourire en espérant qu'elle comprendrait où il voulait en venir et si surtout elle s'en souvenait. « Si tu veux bien m'indiquer la salle de bain, histoire que je puisse... me rendre un peu plus... visible. Et que je rende ton drap, je t'en serais reconnaissant. » Finit-il par demander à la jeune femme en s'approchant d'elle, en tenant d'une main ce qu'il avait retrouvé de ses affaires et de l'autre le drap pour cacher sa nudité.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Ma tête me faisait un mal de chien … J’avais l’impression qu’un concert d’heavy Metal se jouait dans ma caboche et autant dire que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable. Je ne buvais jamais à ce point … Jamais au point d’avoir des difficultés à mes souvenir de ce qu’il s’était passé. Des flashs me revenaient parfois. J’étais allée dîner au resto avec Bridget et son mari Marc, des amis à eux et donc parmi eux, Lincoln. J’étais arrivée un peu en retard parce qu’une de mes consultations avait duré plus longtemps que prévue. Avec mon jeune patient, nous avions démêlés des choses pas vraiment évidentes et il m’avait confié des choses très dures pour un garçon de 15 ans. Nous avions continué à parler et j’avais fini par le convaincre qu’il pourrait être bien que nous en parlions avec ses parents. Sa mère, atteinte d’une tumeur cérébrale, avait été effondré mais c’était une bonne chose que les choses soient dites. La journée n’avait pas été très joyeuses et même si j’avais promis à mes amis de venir au resto quand je sortais du boulot, j’avais eu besoin de prendre une douche avant d’aller les retrouver.
Du coup, quand j’étais arrivée à table, il ne restait plus qu’une place en bout de table. J’étais à côté de Dickens un mec relou au possible que je connaissais depuis des années et qui – honnêtement – me soulait dès qu’il ouvrait la bouche. A ma gauche, j’avais fait la connaissance de Lincoln, qui connaissait bien Marc. D’après ce que j’avais compris, ils étaient allés à la fac ensemble. Bref, nous avions sympathisés rapidement et je crois même qu’il m’avait raconté quelques une de ses escapades en Egypte. Un pays où je rêvais d’aller.
« Ah oui ? T’as bien de la chance, moi je tiens pas l’alcool. C’est d’ailleurs pour ça que je bois très peu … en général. » Précisais-je. Sauf hier soir apparemment. Ce vin rouge, servi à table était délicieux et voulant me détendre et oublier la fin de journée atroce que j’avais passé, j’avais semble-t-il préféré me souler.
J’essayais de regarder partout, partout sauf vers le blondinet dans mon lit quand il commença à sortir du lit. Je ne pus m’empêcher de sourire quand Anubis, mon petit chaton noir aux grands yeux bleu, commença à s’amuser avec les draps que Lincoln faisait bouger malgré lui. « Anubis arrêtes ! » dis-je à l’attention du petit chaton. Je m’avançais pour me saisir du chaton qui se mit à ronronner joyeusement. A cet instant précis, je bénis mon chat de me cacher légèrement le visage parce que je piquais carrément un fard ! « Hmmm … ça c’est clair. » Et encore, il n’avait pas vu le sympathique suçon qu’il avait laissé sur ma clavicule droite … Bon il devait l’avoir vu, il faisait belle taille là ! On ne pouvait pas le râter.
Mal à l’aise, je me grattais la gorge et détournais une fois de plus le regard parce que je lorgnais un peu trop sur le corps de celui avec qui j’avais passé la nuit… Seigneur ! Ce n’était heureusement pas Dickens ! « Euh si … Attends, je te l’ai emprunté, c’était le seul vêtement à ma portée quand je me suis réveillée. » Dis-je avant de disparaître dans la salle de bain pour lui rendre sa chemise. Je me souviens très bien comment je lui avais arraché sa chemise. Je gloussais, j’étais beaucoup trop pompette pour avoir des mouvements coordonnés et le simple fait de défaire un à un les boutons d’une simple chemise me semblait infaisable. « Oui je … » Je me mis à rire, j’étais vraiment irrécupérable ! « C’était une soirée dingue hier soir, comme je te disais ça ne me ressemble pas de boire autant … »Par contre, arracher des fringues comme une sauvage, ça c’était quand même mon genre … Du moins, quand j’étais dans l’urgence ! xD « Mais oui … Je m’en souviens … T’étais aussi pressé que moi ceci dit. » Se souvenait-il que quand nous sommes arrivés devant la porte de la maison, je n’arrivais pas à mettre les clés dans le trou de la serrure, il m’avait alors pris le trousseau de clés des mains pour ouvrir la porte à la volée. A peine rentré, il m’avait saisi par la taille dans un baiser beaucoup trop hot et sensuel pour me laisser de marbre tout en laissant vagabonder ses mains d’abord très au sud de ma taille avant de remonter lentement pour défaire habilement la fermeture de ma robe … Oui même bourré, il était habile de ses mains, pas comme moi ! « Hmm oui bien sûr. »Dis-je en m’effaçant de la porte qui menait à la salle de bain, « c’est ici. N’ai pas peur si tu entends s’ouvrir toute seule : j’ai trois chatons qui détestent les portes fermées et qui savent, malheureusement. »Lui expliquais-je avec malice. Mes trois petits monstres, c’était un sketch ! « Tu veux du café ? … Et de l’ibuprofène tant qu’on y est ? Ma tête va exploser si j’en prend pas un rapidement. » Bon, j’allais quand même le laisser s’habiller !
Lee avait encore du mal à réaliser ce qu'il s'était passé la nuit dernière. S'inviter comme ça, chez une inconnue, s'envoyer en l'air avec elle en étant complètement alcoolisé l'un comme l'autre... Non franchement ce n'était pas dans ses habitudes et pourtant, c'est bien ce qu'il s'était passé. Mais bon apparement, Nephtys n'était pas non plus de ce genre là, alors c'était d'autant plus étrange. « Et bien, général je tiens plutôt bien l'alcool mais là... C'est à se demander si on a mis quelque chose dans nos verres. » Franchement, il ne voyait que ça. Leur ami en commun avait du se dire que c'était une bonne idée, que ça débriderait un peu la soirée... C'était totalement farfelu comme raisonnement mais Lincoln n'avait pas d'autre explication en tête.
Tandis que le chaton s'amusait derrière lui à cause du drap qu'il faisait bouger, Lincoln tentait tout de même de se souvenir de quelques choses. Fortes heureusement des bribes de souvenir lui revenaient en mémoire et c'était clairement chaud, très chaud... « Une fois qu'on aura cuvée, ça devrait nous revenir. Enfin j'espère, ça serait con de ne pas se souvenir d'une nuit comme celle là. » Fit-il remarquait en souriant légèrement face aux léger souvenir qu'il lui revenait. « Sauf si c'était nul... » Nul ?! Mais non ça ne pouvait pas être nul, c'était impossible. Pas avec un corps de rêve comme elle avait... oui il se souvenait de ça. « Naaan, à mon avis c'était tout sauf nul. » Finit-il par ajouter pour se rassurer, lui comme elle d'ailleurs. Non non, c'était pas nul, il en était sûr. Le peu de souvenir qu'il avait était loin d'être nul, c'était tout le contraire d'ailleurs !
Maintenant qu'il avait récupéré son pantalon et son caleçon, il ne lui manquait plus que sa chemise qu'il n'arrivait pas à retrouver dans la chambre. Enrubanné dans le drap, il s'était approché de la jeune femme alors qu'il s'était souvenu qu'elle lui avait arraché la veille au soir. Et apparement, elle ne s'était pas gênée pour l'enfiler à son réveil, comme n'importe qu'elle nana le ferait avec la chemise de son mec. Lincoln aurait pu trouver cela étrange mais absolument pas. La situation l'était déjà bien assez ! Nephtys lui rapporta alors sa chemise en lui faisant remarquer que, lui aussi, avait été assez pressé. Effectivement, à ce moment là, Lee se souvint qu'il avait plaqué violemment la jeune femme contre le mur, près de l'entrée de la chambre, afin de lui retirer sa robe. Se souvenir le fit sourire. « Oui, c'est pas faux. Ton mur s'en souvient encore je pense. » Dit-il en faisant allusion à ce souvenir, qu'il espérait que Nephtys se souvenait aussi.
Prenant la direction de la salle de bain, il fut mis en garde par la possibilité d'être dérangé par des petits garnements à poil qui n'aimaient pas les portes fermés ! « Ah oui, je connais ça. Le mien aussi est allergique aux portes fermées. » Répondit-il en souriant tout en se dirigeant vers la salle de bain. « Oui je veux bien un café, je te remercie. » Ajouta Lee juste avant de fermer la porte. Il posa ses affaires dans un coin et vit alors sa tête dans le miroir. Pas de doute, il avait bien abusé de l'alcool. Lui qui était le premier à dire à ses étudiants de se calmer sur la boisson... quel exemple il faisait ?! Lee se rafistola comme il put et se rhabilla par la même occasion. Le drap en mode toge romaine n'était plus trop d'actualité ! Alors qu'il enfila sa chemise, il remarqua des griffures à la naissance de nuque, puis dans toute la longueur de son dos ! Là encore, un flash lui revint ! Nephtys avait visiblement bien prit son pied et ne s'était pas caché pour lui sentir... à tous les niveaux, sonore et physique !
Le jeune homme sortit enfin de la salle de bain et se dirigea vers la cuisine, guidait par l'odeur du café bien chaud. Le remède miracle pour les gueules de bois ! En arrivant à la hauteur de la jeune femme, il ne put s'empêcher de remarquer l'énorme suçons qu'elle avait dans le cou. Ah bah comme quoi, chacun avait laissé sa marque sur l'autre. « Je vois que moi aussi je t'ai marqué ! » Dit-il en montrant le suçon qu'elle avait dans le cou. « Dans un élan de... de plaisir, je vois pas d'autre mot, tu m'as griffé le dos. Dans tout son long, c'était très... intense. » Lee ne voyait pas comment expliquer la chose. Il espérait juste que cette simple explication furtive lui fasse revenir en mémoire ce petit passage très hot, de leur nuit.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ La veille au soir … Je glousse comme une collégienne. J’ai bien de ne pas prendre ma voiture ce soir parce que j’aurais été incapable de dormir. Quand j’ai dit que je rentrais chez moi à mes amis, Lincoln a insisté pour me raccompagner …Au moins à attendre le taxi qui allait me ramener chez moi. Seulement, au moment de partir, je n’avais pas simplement remercié le blondinet par un vague « merci », non je l’avais carrément embrassé. D’abord pour un simple baiser mais bien vite, il avait pris en intensité et c’était Lincoln qui l’avait prolongé. Le courant était bien passé pendant la soirée. Nous avions beaucoup parlé et le vin rouge que nous avions bu (deux bouteilles à nous deux) avait probablement bien aidé.
J’ai du mal à souvenir avec exactitude de ce qu’il s’est passé la veille. La seule chose dont je suis certaine, c’est que je suis rentrée en taxi. Quand je sors, je ne prends jamais ma voiture parce que de toute manière c’est l’horreur de se garer à Brisbane. Je me mis à rire – rire qui devint vite horrible puisque le son résonnait dans toute ma tête et c’était juste insupportable, ça me donnait l’impression d’avoir le mal de mer ! – quand il affirma que nous allions forcément nous souvenir de la soirée. Est-ce que ça avait été nul ? Non, lui était sûr que non et moi aussi d’ailleurs. Je n’avais pas non plus un black-out, je me souvenais très précisément de toutes les activités de cette nuit. « Non c’était pas nul ! » Répondis-je avec un petit sourire avant de me gratter la nuque. « Je vais te laisser t’habiller tranquillement d’ailleurs. » Lui avais-je répondu alors que je lui rapportais sa chemise. « Oui c’était dans le … Dans le feu de l’action ! » Oh ça oui je m’en souvenais très bien et je me souviens que j’avais été surprise de sa « force » mais surtout de son habileté malgré le fait qu’il ait autant bu que moi.
La veille au soir … Finalement, Linoln est monté dans le taxi avec moi et à ma grande surprise nous nous sommes tenus tranquille à l’arrière de la voiture jaune. Lee avait payé le chauffeur tandis que je cherchais nerveusement mes clés. A peine le taxi était parti que Lincoln me saisissait par la taille et me plaquait contre la porte d’entrée dans un baiser qui nous laissait tous les deux pantelants et surtout avide de ce qui allait se passer par la suite. « Attends je cherche mes clés, mais tu m’aides pas làààà … » râlais-je tout en sentant un sourire fendre mes lèvres. En effet, il dévorait ma nuque et mon coup de baisers et bien sûr ça m’empêchait de … Et bien déjà de mettre la clé dans la serrure !! A bout de patience, il me prit la clé des mains, ouvrit la porte et nous poussa à l’interieur. Sans pour autant se détacher l’un de l’autre, Lincoln retira sa veste et la mienne par la même occasion. Je jetais mon sac alors que nous passions à côté du canapé et retirais à la hâte mes escarpins. J’étais un peu plus petite que Lincoln alors ce dernier se colla à moi et je peux enrouler mes jambes autour de sa taille fine : « Tout droit, première porte à droite … » Oui je marmonnais bien la direction de ma chambre !
« J’ai adopté ces trois chatons le mois dernier : la petite rousse et blanche c’est Isis, le petit tigré Hâpy et Anubis que tu connais … Et je me bats pour pouvoir fermer les portes mais à trois ils arrivent à les ouvrir. » Confiais-je alors que le café de mon invité coulait encore. Je sortis un verre que je remplis d’eau et d’un tiroir, une boîte d’ibuprofène que je lui tendis. J’avais déjà pris le mien.
« Oui … » Dis-je en effleurant du bout des doigts mon cou. « Sérieusement ?! Je t’ai griffé à sang ?! » m’écriais-je avant de mettre ma main devant ma bouche. Pour dissiper le malaise – et parce que oui, de ce que je me souvenais de cette nuit, ce n’était que du plaisir à l’état brut ! – je me retournais pour saisir la tasse de café fumante et la lui tendit. J’avais aussi sorti du lait, du sucre, et des sucrettes, ne sachant pas comme il aimait son café. « Désolée. » Lui dis-je simplement, un air penaud collé au visage avant de boire une gorgée de mon café.
Ce mal de tête allait forcément finir par passer mais pour le moment, ce n'était clairement pas agréable. Lincoln était à présent plus que bien réveillé malgré les excès de la veille et pas seulement ceux liés au vin... Se tenant devant le miroir de la salle de bain, les souvenirs de la soirée commençaient à revenir progressivement, un peu dans le désordre mais ce n'était pas bien compliqué de les remettre dans l'ordre. Lee avait enfin pu se rhabiller dans la mesure où il avait récupéré la totalité de ses vêtements. Il ne manquait plus que sa veste mais dans ses souvenirs, elle devait être tout près de l'entrée. Une fois qu'il eu finit dans la salle de bain, l'odeur du café le guida vers Nephtys qui était dans la cuisine. Il repéra sa veste non loin et la ramassa au passage avant de la poser sur le dossier d'une chaise.
« J'en ai qu'un seul, qui est déjà bien infernal, alors je ne m'imagine même pas avec trois. » Trois chats ça ne devait pas être évident ! Trois chatons n'en parlons pas ! Lee n'en avait qu'un seul et c'était déjà une vraie terreur à lui tout seul. Mais cela dit, il tenait compagnie et il était bien moins encombrant qu'un chien. En attendant, Lee avait remarqué qu'il n'était pas le seul à être « marqué ». Nephtys avait un jolie suçons dans le cou, difficilement masquable contrairement aux griffures qui ornaient le dos du jeune homme. Nephtys en semblait même choquer d'entendre Lee lui parler de ses griffures. « Pas à sang mais disons suffisamment pour que cela se voit durant quelques jours. » Répondit le jeune homme en souriant légèrement alors qu'il se saisi de la tasse de café après y avoir mis un sucre. Ce n'était pas très grave en soit, Lee s'en fichait pas mal pour dire. Dans le feu de l'action, c'était compréhensible et puis ce n'était que des griffures. Pas de quoi s'alarmer ! « Oh c'est pas grave. Ça me laissera un souvenir » Ajouta t-il sur le ton de la plaisanterie. « A moins qu'il y en ait d'autre... » Et par là il parlait bien de souvenir de ce genre. Il ne s'était même pas rendu compte de ce qu'il venait dire. C'était limite un appel à se revoir mais il avait dit cela de manière totalement inconsciente jusqu'à ce qu'il s'en rende compte...
Forte heureusement pour lui, son téléphone sonna. Fouillant les poches de sa veste, il attrapa son portable et remarqua que c'était un message de sa tante. Elle venait de lui souhaiter un bon anniversaire, car oui aujourd'hui c'était son anniversaire. A vrai dire, il ne s'en souvenait plus que c'était aujourd'hui. Faut dire que la matinée avait été riche en émotion et qu'il avait largement eut de quoi penser à autre chose. « Ah ma tante est tellement charmante... » Dit-il en souriant en voyant la suite du message. Certes elle lui souhaitait un bon anniversaire, ce qu'elle ne manquait jamais de faire depuis ses 11 ans mais, c'était toujours accompagné d'un autre petit message préventif. « Elle me souhaite un bon anniversaire et espère que je ne ferais pas trop de bêtise... Je vais éviter de lui dire que c'est déjà fait. » Plaisanta t-il en pensant à la situation. Il avait beau avoir 38 ans, si sa tante venait à apprendre qu'il avait bu au point d'en oublier la soirée et surtout d'en avoir profiter pour coucher avec une femme, elle lui mettrait une bonne grosse gifle. « Ouais, ma tante est trèèès mère-poule. » Ajouta le jeune homme en souriant avant de ranger son téléphone dans poche après avoir pris soin de répondre à sa chère tante. Malheureusement, il ne la changera jamais. Elle était comme ça depuis toujours et avait toujours pris soin de veiller sur lui, encore plus au moment où elle est devenue davantage une mère qu'une tante pour lui.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Oh c’est vraiment trois garnements mais ils mettent de la vie dans cette maison. Et puis, je n’ai pas vraiment de points de comparaison … Je n’ai jamais eu d’animaux de compagnie. »Avouais-je avant de prendre une gorgée de café tout en plongeant brièvement mon regard dans celui du blondinet. « Je suis une grosse asthmatique. » Je précise. Du coup, mes parents avaient toujours refusé que nous ayons des animaux dans la maison. Il m’avait quand même fallu attendre mes 31 ans pour me décider à adopter un animal mais franchement, j’avais les chatons les plus adorables du monde !
Lincoln était revenu de la salle de bain complètement habillé désormais - quel dommage ! et je lui tendais un comprimé d’ibuprofen. Il avait bu au moins autant que moi et même s’il disait tenir l’alcool, il avait l’air aussi frais que moi ! Le blondinet avait remarqué l’énorme suçon qui ornait mon cou : un petit cadeau de sa part ça ! Il semblerait que moi aussi je lui ai laissé une marque : d’énormes griffures dans le dos. Autant le dire, j’étais quand même morte de honte parce que je ne connaissais pas beaucoup cet homme même si nous venions de passer la nuit ensemble. Je connaissais son anatomie – ça okkkk ! – mais pour le reste, non ! « Et bien j’espère que tu n’as pas de femme ou de petite amie à qui tu vas devoir caché ça. » Lui dis-je avec un ton que je voulais détendu mais en réalité, ça me rendais nerveuse. Je ne voulais pas être une maîtresse, la briseuse de ménage … J’étais pour le sexe sans attache mais pas de tromperie, ça c’était rédhibitoire et non négociable. Je me détendis légèrement quand il plaisanta sur le fait que ça lui laisserait un souvenir. Et je posais carrément ma tasse de café quand il me fit ouvertement des avances en suggérant que nous pourrions recommencer. Mais il semblerait que ce soit son téléphone portable qui lui sauve la mise. J’étais une petite curieuse mais il ne fallait pas abuser alors, pendant ce temps, je sortis une boîte de biscuit au chocolat fait maison d’un de mes placards, en prit un et laissa la boîte sur le bar pour laisser Lincoln se servir s’il en avait envie. Je pensais qu’il passerait un coup de fil mais en fait, il ne s’agissait que d’un texto. Merde ! Je pensais que j’aurais un peu plus de temps pour reprendre contenance mais il semblerait que non. Ça ne me ressemblais pas d’avoir si peu de répondant, on pouvait dire que je n’avais pas ma langue dans ma poche mais là … Que dalle !!
J’éclatais alors de rire à sa remarque. Sa tante s’inquiétait qu’il ne fasse pas trop de bêtises pour son anniversaire … Il semblerait qu’il ne soit pas un homme hyper obéissant parce qu’en plus de s’êre pris la cuite du siècle, il s’était envoyé en l’air avec une nana rencontrée par des amis en commun. « J’ose espérer que ta tante sait que tu es un adulte maintenant, un grand garçon qui a … des besoins ! » Je rigolais parce que quand même la situation était drôle, Je me penchais alors, mon menton se posant sur ma main, elle-même en l’air puisque j’avais posé mon coude sur le comptoir, « Je te souhaite un bon anniversaire alors ! » Lui dis-je avec un sourire et un air malicieux, « Je voudrais bien te conseiller de fêter ça comme il se doit mais vu la nuit qu’on a passé, j’ai juste envie de te dire d’arrêter le vin rouge. » Rajoutais-je avant de me mettre à rire encore une fois. Je me levais alors de mon tabouret et contournais le comptoir tandis que je le voyais répondre au texto qu’il venait de recevoir. Une fois à sa hauteur, il leva les yeux vers moi au moment-même ou je m’avançais pour coller un baiser sur sa joue …. Oui parce que je n’étais pas une sauvage ni mal polie, je comptais lui faire la bise pour lui souhaiter un bon anniversaire mais ce ne fut pas sa joue que je rencontrais mais bien ses lèvres… Je me retrouvais ainsi comme la veille au soir en sentant ses mains autour de ma taille, descendant lentement sur mes hanches tandis que je posais délicatement mes mains sur ses joues légèrement râpeuses. J’ignorais s’il avait fait exprès ou si nos lèvres s’étaient rencontrées par accident alors je me détachais de lui - à regrets- le regard interrogateur alors que je plongeais mes yeux dans les siens… « Désolée … »Murmurais-je … ou pas ?
by brisounours
Dernière édition par Nephtys Sharp le Mer 14 Nov 2018 - 6:25, édité 1 fois
« Et bien s'ils sont les premiers, je suis sûr qu'ils ne seront pas les derniers. » Répondit le jeune homme en souriant. Contrairement à Nephtys, Lincoln n'en était pas à son premier chat. Dans son enfance, il en avait déjà eu un, il avait également eu un chien lorsqu'il était arrivé chez sa tante. Mais avec le temps et avec son travail, un chat était moins contraignant qu'un chien alors depuis, il n'avait que des chats. Le dernier en date avait seulement 2 ans, Lee l'avait récupéré en revenant s'installer à Brisbane. Et c'était un euphémisme de dire qu'il mettait de la vie dans la maison... Ixchel mettait surtout le bazar mais Lincoln ne pouvait pas se résoudre à l'engueuler à cause de sa bouille d'ange.
En tout cas, ce café était le bienvenue ! Sans parler des cachets pour le mal de tête qui irait parfaitement avec le reste. Boire autant n'était une chose qu'il était prêt à recommencer de si-tôt ! En attendant, il avait de la chance de ne pas avoir de petite amie à qu'il devrait cacher son énorme griffure qui lui parcourait le dos. Petit cadeau de Nephtys pour la nuit passée ! « Je n'aurais pas besoin de mentir à qui que ce soit. Heureusement pour moi je n'ai personne. » Dit-il sur un ton rassurant. Nephtys avait l'air d'en rire mais il se doutait bien que ce n'était que de façade. Enfin du moins il l'espérait parce que c'était un peu son cas ! Il espérait sincèrement ne pas avoir couché avec une femme mariée ou casée. Devoir affronter un mari jaloux et qui aurait toutes les raisons du monde de lui en vouloir était la dernière chose qu'il voulait. « J'espère que, moi aussi, je ne t'ai pas potentiellement fait commettre un adultère ?! » Préféra t-il demander, sur un ton légèrement décalé, pour oublier un peu le sérieux de la discussion.
Dans tous les cas, il avait passé une excellente nuit, même s'il avait été un peu trop alcoolisé. Et cela lui avait d'ailleurs fait un peu perdre la notion du temps. Il avait complètement oublié que c'était son anniversaire. Le message de sa tante le ramena bien vite à la réalité et le fit surtout bien rire. Lee ne put s'empêcher d'en faire part à Nephtys. Après tout, c'était un peu de sa faute à elle aussi, s'il n'avait pas été sage cette nuit ! « Oui elle le sait mais bon, tu connais les parents. Toujours à s'inquiéter ! » La tante de Lincoln était parfaitement consciente que son neveux n'était plus un enfant mais elle l'avait élevé comme son propre fils et malheureusement, peu importe leur âge, les parents ne pouvaient pas s'empêcher de s'inquiéter pour leur enfant. En attendant, Lee remercia Nephtys pour lui avoir souhaitait son anniversaire et écouta attentivement son conseil sur son abus d'alcool. « C'est pas un mauvais conseil mais, vu la nuit qu'on a passé à cause du vin, je me demande si c'était vraiment une si mauvaise chose. » Bah quoi, fallait être honnête ! Sans tout ce vin, ils n'auraient certainement finit leur soirée dans le même lit et surement encore moins passé une nuit inoubliable. Par conséquent, on pouvait facilement en déduire que pour le coup, l'abus d'alcool était bon pour la santé ! M'enfin même s'il ne regrettait rien de la nuit qu'il avait passé, il n'était pas prêt de boire à nouveau autant.
Tandis que Lee finissait d'envoyer un sms à sa tante, au moment où il posa son téléphone sur la table près de lui, il releva la tête sans se douter que Nephtys avait l'intention de lui faire un baiser sur la joue, en guise de cadeau d'anniversaire. Seulement, ce n'est pas sa joue qui eut le plaisir de rencontrer les lèvres de la jeune femme mais bien, ses propres lèvres à lui. Un baiser totalement involontaire mais qui dura bien plus longtemps qu'on ne l'aurait pensé. Sans même s'en rendre compte, le jeune homme commença à poser ses mains sur les hanches de la demoiselle pour appuyer davantage ce baiser. C'était comme la nuit passé mais en moins flou et tellement mieux. Alors lorsqu'elle se dégagea légèrement de lui, pour s'excuser ensuite, Lee ne put la lâcher. « Non... ne le sois pas... » Dit-il légèrement alors qu'il plongeait son regard dans le sien. Ce court laps de temps ne dura que quelques secondes mais ça lui paru une éternité avant qu'il ne se décide à l'embrasser de nouveau, prolongeant alors ce baiser. Mais ce baiser là fut un peu moins sage que le précédent. Lee ne se contenta pas de poser ses mains sur les hanches ou les cuisses de la jeune femme... Il se colla pratiquement à elle, la forçant à reculer légèrement avant de la soulever délicatement pour la faire s'asseoir sur le rebord de la table. A aucun moment Lincoln n'avait envie de rompre leur contact entre leurs lèvres. C'était comme la nuit qu'ils venaient de passer. Toujours très proche de Nephtys, il en profita pour faire passer ses mains sous la robe de cette dernière, les faisant ainsi glisser délicatement le long de ses cuisses jusqu'à atteindre le dernier petit vêtement qui protéger sa peau des mains du professeur. Lincoln ne savait pas si c'était une bonne chose mais à vrai dire, il s'en fichait un peu pour le moment. Il n'était pas saoul, il savait ce qu'il faisait, tout comme Nephtys... Ils étaient adultes après tout !
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ J’essayais de paraître détendue mais clairement, oui j’étais nerveuse parce que je ne voulais pas être une briseuse de ménage. Je m’en voudrais beaucoup même si c’était inutile. Ce ne serait pas moi la fautive si j’ignorais s’il était en couple ou non. « D’accord, »lui répondis-je, soulagée. « en tout honnêteté, ça me soulage parce que je détesterais l’idée d’être une briseuse de ménage. » Bref, la question ne se posait tout simplement pas puisqu’il était célibataire en ce moment. La question semblait le tarauder parce qu’il me posa la même question. Aussitôt j’eu une pensée pour Colin. Mais il ne m’avait rien promis et j’étais perdue, complètement perdue quand à ce que nous étions ou à contrario ce que nous n’étions pas. « Non, pas d’adultère non plus. » Le rassurais-je.
Heureusement, ce fût un texto qu’il reçut qu’il reçut qui nous sauva la mise. La conversation devenait un peu trop sérieuse, presque gênante si j’osais dire. Et puis, ça me permis de savoir qu’aujourd’hui, c’était son anniversaire et qu’en plus il avait de l’humour. Il est vrai que s’il n’avait pas été sage cette nuit, c’était en partie de ma faute mais pas seulement. C’était aussi de la faute au vin rouge … Et à une part d’attirance aussi j’imagine. Je ne coucherais jamais avec un homme qui ne me plait pas – ne serait-ce qu’un minimum – même en étant complètement bourrée. Et au vu de nos « marques », la nuit avait été très bonne. D’ailleurs, plus le temps passait, plus la nuit me semblait claire. La veille, c’était bien moi qui avait fait le premier pas en l’embrassant alors qu’il attendait avec moi le taxi qui me ramenait à mon domicile mais ça aurait très bien pu s’arrêter là. Mais non, il avait prolongé notre baiser et c’était bien lui qui avait fait en sorte que la suite arrive, lui qui m’avait suivi dans le taxi même si moi aussi je n’étais pas innocente dans cette histoire entendons-nous bien !
« Oh oui, je connais bien. » Lui répondis-je avec un petit sourire amusé. Je lui aurais bien souhaité de fêter ça dignement mais au vu de notre soirée, on pouvait dire qu’il en avait bien profité. Très honnêtement, je ne pensais pas que ce soit une mauvaise chose. Personnellement, je m’étais pris une sacré cuite et je n’aurais certainement pas couché avec Lincoln dès le premier soir mais j’aurais été ravie de le revoir. Nous avions rapidement accroché et sans l’alcool dès le départ. « C'est pas un mauvais conseil mais, vu la nuit qu'on a passé à cause du vin, je me demande si c'était vraiment une si mauvaise chose. » « Je me demande aussi … » Lui répondis-je un ton plus bas que je ne l’aurais voulu. Sans vraiment m’en rendre compte, je me mordis également la lèvre inférieure avant qu’il ne reporte son attention sur son téléphone portable. Il envoya un texto à sa tante et je m’avançais alors pour coller un baiser sur sa joue. Parce que oui, je n’étais pas une sauvage et encore moins mal polie, donc je voulais lui souhaiter bon anniversaire en bon et due forme. Ce ne fut pas sa joue que mes lèvres rencontrèrent mais bien sa bouche. Un baiser semble-t-il involontaire. Il fut bref mais je ressentis la même décharge d’adrénaline, ça, combiné à ses mains sur mes hanches, mes mains sur ses joues légèrement râpeuses… Je détachais à regrets mes lèvres et m’excusais. De quoi ? Je ne savais plus trop exactement parce que mon regard s’était perdu dans le sien, couleur océan. Et je dois avouer que ses yeux étaient complètement désarmants ! Après ce qu’il me parut une éternité, ce fut lui qui mit fin à ce moment gênants et m’embrassa. Et cette fois-ci on ne pouvait pas dire que c’était à cause de l’alcool. Nous étions, tous le deux, totalement sobres. Et je savourais d’autant plus ce baiser. La température de l’air sembla monter de plusieurs degrés entre nous alors qu’il collait son corps au mien. Je me sentis heurter la table et presque immédiatement, Lincoln me souleva pour que je puisse m’asseoir plus confortablement. J’en profitais pour l’attirer un peu plus vers moi et poser une main derrière sa nuque tandis que l’autre se posait sur son torse. Je crus bien manquer d’air quand je sentis sa main glisser dans une délicieuse torture le long de ma cuisse pour effleurer le dernier vêtement qui nous séparait du pur plaisir. Si j’osais je dirais qu’il est tout simplement infatigable mais moi aussi visiblement parce que mes mains se dirigeaient sans l’ombre d’une hésitation vers sa ceinture. Je défis à la hâte sa boucle de ceinture et nos lèvres se séparèrent. Question physiologique, nous étions à bout de souffle ! « Sans vouloir te mettre la pression, je dois être à l’hôpital St Vincent dans 1h45, donc on a, grosso merdo, une heure devant nous plus une douche de 10 min max, avant que je te mette dehors. » A ce moment-là, je me détestais de travailler un 31 octobre mais à l’hopital, même les groupes de paroles fonctionnaient le jour d’Halloween ! Dans un même temps j’en profitais pour commencer à défaire à la hâte les boutons de la chemise du blondinet alors que j’avais déjà commencé à défaire son pantalon. Cette situation était un peu folle, ce n’était pas mon genre de fonctionner de cette manière mais Lincoln avait ses mains à un endroit très stratégique qui mettait mon cerveau en pause.
Pas d'adultère, voilà qui était une bonne chose ! L'alcool avait suffisamment fait de dégât comme ça, heureusement qu'ils n'avaient pas à rajouter l'adultère à cela. Bon cela dit, avec leur recul, la nuit qu'ils venaient de passer n'était pas une si mauvaise chose. Après tout, ils n'avaient rien fait de mal, bien au contraire ! Mais Lee était rassuré de ne pas avoir couché avec une femme déjà prise. La prise de tête que ça aurait été dans cas contraire ?! Enfin bref, la discussion, qui prenait un tournant un peu trop sérieux, fut interrompu par un message qu'il reçut de la part de sa tante pour lui souhaiter son anniversaire. Anniversaire qu'il avait déjà commencé à fêter en avance sans s'en rendre compte vu la soirée et la nuit qu'il venait de passer.
Expliquant vite la nature de son message, il mentionna à Nephtys que c'était en réalité son anniversaire et que d'après sa tante, il avait interêt à ne pas faire n'importe quoi. Trop tard ! Le mal était déjà fait si on peut dire. Mais plus ça allait, plus les souvenirs de cette nuit lui revenait en mémoire. Tout revenait dans l'ordre et c'était de plus en plus claire. Au final, malgré la quantité astronomique d'alcool qu'ils avaient bu à deux, le résultat n'était si catastrophique. Sans l'alcool, Lincoln n'aurait pas insisté pour raccompagner Nephtys chez elle après le petit baiser qu'ils avaient échangé à la sortie du restaurant, il ne l'aurait pas plus raccompagné jusque sous le porche de sa maison en l'embrassant et ils n'auraient surement pas couché ensemble. Donc pour résumé, ils avaient bien fait et Lee ne regrettait strictement rien de la soirée et de la nuit passée. Et si c'était à refaire, il referait la même chose !
Mais le jeune homme ne s'attendait pas à ce que Nephtys lui fasse un petit baiser sur la joue pour lui souhaiter son anniversaire. Un baiser au final se transforma en réel baiser, car les lèvres de Nephtys ne rencontrèrent jamais la joue de Lincoln, mais plutôt sa bouche. Un premier baiser, sobre si on peut dire vu qu'ils n'étaient pas ivres pour le coup, qui déboucha sur un second qui lui était bien moins sage que le premier. A partir de là, il était claire qu'ils étaient repartis pour en remettre une couche. Enfin du moins Lee n'avait pas tellement envie de s'arrêter en si bon chemin. Il avait entreprit de pousser Nephtys jusqu'à la table avant de la soulever légèrement pour qu'elle puisse s'y asseoir. Les choses étaient clairement entrain de déraper et Lincoln n'était pas le seul à vouloir que ça aille plus loin. Il sentait déjà que la jeune femme lui défaisait la ceinture de son pantalon, ainsi que les boutons de sa chemise. Mais bizarrement, il y avait un peu moins de maladresse que la veille.
Etant en manque d'air, ils furent bien obligé de stopper leur baiser. Nephtys en profita pour lui expliquer qu'elle devait être à son travailler dans moins de 2h et que cela leur laisser peu de temps pour leur occupation. Lee jeta alors un coup d'oeil à sa montre et se souvint que lui aussi avait un travail et un cours à donner dans peu de temps. « Et bien je dois être à l'université dans 1h30, donc autant mettre ce temps à profit. » Chose que visiblement Nephtys avait bien compris puisqu'il sentait déjà qu'elle lui défaisait son pantalon ainsi que sa chemise. Et vu qu'ils n'avaient pas une seconde à perdre, Lincoln en fit de même. Alors il dégrafa la robe de Nephtys avant de se hâter de la lui retirer complètement et de la jeter sur le sol. Et vu qu'ils étaient pressés par le temps, Lee aida une nouvelle fois Nephtys à lui retirer sa chemise qui atterrit près de la robe...
Posant ensuite ses mains sur les hanches de la demoiselle, il reprit son baiser là où ils l'avaient laissé avant de soulever Nephtys de la table de la cuisine. Lee ne connaissait pas vraiment la maison, hormis la chambre et la cuisine. Il se dirigea donc comme il put vers le salon en faisant attention de ne pas chuter sur quoique ce soit. Ce qui n'était pas forcément évident vu qu'il était davantage concentrer sur les lèvres et les baisers de Nephtys que sur le reste. Si bien que ce qu'il devait arriver, arriva... Lee heurta un meuble, ce qui le déséquilibra et le fit chuter. Fortes heureusement pour les deux amants, c'était le canapé ! Par conséquent la chute fut bien amortis par les coussins du divan. Sans attendre et malgré le léger fou rire qui était entrain de lui prendre, il reporta son attention sur Nephtys. Il espérait qu'elle n'avait rien !
« Excuse-moi, je t'ai pas fait mal j'espère ? » Lui demanda t-il alors qu'il se perdit dans le regard de Nephtys, ce qui eut pour effet de stopper son petit fou rire et de le ramener à la réalité. Voila qu'il était à moitié, enchevêtré sur d'une femme encore plus dénudée que lui. Lee se rapprocha alors et l'embrassa de nouveau, doucement cette fois alors qu'une de ses mains descendit dangereusement vers l'unique vêtement que portait encore la demoiselle, avant de faire glisser ses lèvres le long de cou, poursuivant vers la clavicule et descendit encore et encore plus bas...
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Je crois que j’étais bel et bien en train de perdre la tête. Est-ce dû à la frustration sexuelle ou à contrario au trop de plein de sexe que j’avais eu ces derniers temps ? Est-ce que c’était mes hormones qui me jouaient un mauvais tour ? Je l’ignorais mais dans tous les cas, mes hormones en ébullitions m’avaient menées là où j’étais. C’est à dire à vouloir embrasser sur la joue, Lincoln. Ce n’était pas sa joue que mes lèvres avaient rencontré mais bien sa bouche. De surprise, je me laissais faire et durant un très court laps de temps, je pensais même qu’il me repousserait mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, notre baiser redoubla d’intensité et je me sentis devenir une petite poupée de chiffon entre ses bras. Dès lors que Lincoln me saisit pour m’aider à m’asseoir sur le comptoir, mon esprit ne fut obnubilé que par ses lèvres et je compris que nous nous n’arrêterions pas. Il avait les mains douces, brûlantes et ses gestes étaient moins désordonnés qu’hier. Ses caresses le long de ma cuisse me firent frissonner jusque dans ma colonne vertébrale et si Lincoln avait regardé de plus près je suis sûre qu’il aurait vu que j’avais la chair de poule.
Mais il fallait tout de même que je pense à mon travail, gueule de bois ou pas et je devais être au St Vincent dans 1h45 et sa réponse ne put que me faire sourire. Je râlais beaucoup moins intérieurement en sachant qu’il travaillait aussi aujourd’hui mais autant mettre le temps qu’il nous reste à profit ! « Je suis complètement d’accord. » Dis-je avec un sourire amusé, collé aux lèvres. Ce serait mentir de dire que j’avais attendu réellement son accord pour m’attaquer à ses vêtements. Déjà, j’avais commencé à défaire sa chemise ainsi que la boucle de la ceinture de son pantalon. J’étais beaucoup moins gauche qu’hier et je ne crois pas que ce fût une impression quand il me sembla qu’il nous fallut beaucoup moins de temps pour nous déshabiller par rapport à hier. J’aidais Lincoln à me retirer ma robe puis il m’aida à retirer sa chemise. En un rien de temps, la quasi-totalité de nos vêtements se retrouvèrent je ne sais où. Je posais mes mains sur le torse de Lincoln tandis qu’il me soulevait une fois de plus avec une facilité déconcertante. Moi qui trouvais que j’avais grossi, lui ne semblait pas avoir de difficultés à me soulever ! Nos lèvres se trouvèrent une fois de plus et je ne pensais même pas à lui dire de faire attention au meuble se trouvant juste à côté du canapé alors que nous arrivions à tâtons dans le salon. Lincoln perdit rapidement l’équilibre et nous nous retrouvâmes sur le canapé en un rien de temps et surtout dans un grand éclat de rire. « Non … ça va. » Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un sourire taquin collé aux lèvres tandis que mon rire mourrait dans ma gorge. La veille, l’esprit embrumé par le vin rouge, j’avais trouvé son regard particulièrement déstabilisant mais maintenant à jeun, oui je pouvais dire et être sûre à 1000% que ce regard-là, il pouvait faire tomber les petites culottes ! Ma peau frissonna une fois de plus alors que je sentais ses mains retirer mon dernier vêtement, ses lèvres se poser dans mon cou, sur ma clavicule et descendre toujours plus. Les sensations étaient surréalistes et je savais déjà que ce serait encore mieux que ce que ça avait été cette nuit.
(…)
J’étais en retard … rectifications, nous étions en retard parce qu’après nos activités sur le canapé, nous avions remis ça sous la douche alors qu’on s’était dit qu’on avait que 10 min pour se préparer. « Bon … Je dirais que j’étais coincée dans les bouchons. A cette heure-ci c’est l’enfer pour aller au St Vincent, j’espère que tu auras pas trop d’ennuis. » Demandais-je à Lincoln alors j’enfilais une robe jaune orangée preférée . Je poussais alors ma longue chevelure blonde sur le côté et me mettait dos au blondinet : « Tu m’aides s’il te plait ? »
Ce n'était franchement pas son genre, coucher avec une femme le premier soir, ivre ou non. Mais aller savoir ce qu'il s'était passé dans sa tête. Cela dit, il ne regrettait rien de ce qu'il s'était passé, enfin juste un peu d'avoir trop bu parce qu'à présent il avait un mal de tête affreux et qu'il allait devoir le garder toute la journée au boulot. Mais pour le reste... il n'y avait rien à regretter ! Il n'avait pas fait de bêtise, Nephtys était visiblement dans le même état que lui et ils étaient adultes après tout.
Mais à son réveil, il avait été loin d'imaginer qu'ils allaient en remettre une couche quelques instant après, dans le salon. Lincoln n'avait clairement pas pensé que cela allait se reproduire de nouveau, et pour le coup en étant totalement sobre. Comme quoi l'alcool n'y était pour rien. Cela avait surement aidé à se jeter à l'eau plus facilement et rapidement surtout. Un baiser, qui aurait dû être tout à fait innocent, se trouva finalement être tout à fait l'opposé. Et Lincoln ne tarda pas à prendre les choses en main, largement aider par Nephtys qui semblait être tout aussi pressé que le professeur. D'ailleurs pressé c'était le mot ! L'un comme l'autre avait un travail et il se trouvait qu'aujourd'hui, ils bossaient. Nephtys n'avait même pas 2h devant elle avant de se rendre au travail et Lincoln un peu moins. Ils étaient donc d'accord sur le fait qu'il fallait mettre à profit ce temps si précieux qu'ils avaient devant eux.
Par conséquent, Lee ne tarda pas et après s'être débarrassé de la plus part de leurs vêtements, il embarqua la jeune femme vers le salon. Non sans risque, puisqu'il heurta un petit meuble à proximité du canapé, ce qui le fit chuter avec Nephtys ce le fameux canapé. Plus de peur que de mal, l'un comme l'autre étaient très amusés par la situation mais cela ne les empêcha pas de reprendre leurs petites affaires. Même si les souvenirs de la veille étaient de moins en moins flou, beaucoup de chose lui était revenu en mémoire. Il avait clairement passé une excellente nuit, et encore c'était un euphémisme comparé à la réalité des choses. Le simple fait d'être totalement sobre l'instant présent ne pourrait que rendre la chose encore meilleure et c'était largement déjà le cas...
(…)
Quand on s'éclate, on ne fait pas attention au temps qui passe. Alors quand ces moments là atteignent un niveau difficilement inégalable, le temps on n'y pense carrément plus. C'était surement ce qui expliquait qu'ils étaient très largement en retard sur le le temps qu'ils s'étaient fixés. Lee allait arrivait en retard à l'université, tout comme Nephtys à l'hôpital. Fortes heureusement pour eux, l'excuse des embouteillages allaient leur sauver la vie. « Et bien pour une fois ça sera le professeur qui sera en retard. J'adore faire des fausses joie à mes élèves. » Et oui, Lee faisait partis de ces professeurs qui adoraient leur métier mais qui aimaient aussi être un peu sadique avec leurs élèves. Ca leur apprenait que dans la vie, rien n'était facile et qu'il fallait s'attendre à tous. Mais là pour le coup, le sadisme n'était pas volontaire ! Alors qu'il venait de reboutonner sa chemise, Nephtys lui demanda un petit coup de main pour fermer sa robe. A ce moment là, beaucoup de chose traversèrent l'esprit du jeune homme, des choses pas très catholique à vrai dire. Des choses qu'ils venaient même de faire quelques instants plutôt sous la douche... « T'as de la chance qu'on soit déjà en retard. Sinon je t'aurais aidé mais, pour autre chose... » Lui dit-il au creux de l'oreille pendant qu'il remontait la fermeture éclair de la robe de la jeune femme. Clairement, même si c'était très tentant, ce ne serait vraiment pas raisonnable.
Enfin habillé et pour de bon cette fois-ci, enfin si tout allait bien, Lincoln se saisit de sa veste et fouilla dans la poche intérieur. Il en sorti alors un bout de papier, une carte sur laquelle il y avait son numéro de téléphone. C'était généralement des cartes qu'ils donnaient à des confrères pour son travail. « Tiens, je me dis qu'à l'occasion ça pourrait servir. Si tu veux qu'on se revoit bien sûr. » Les coups d'un soir ce n'était pas vraiment son délire même si à première vu c'est ce qu'on aurait pu croire. Avant même d'être ivre, Lee avait vraiment apprécié discuter avec Nephtys, de tout et de rien. Peut-être que c'était réciproque et peut-être qu'elle aussi avait envie qu'ils se revoient en tout bien tout honneur... ou pas. « A moins que tu veuilles que je te donne des cours de langues particuliers. Enfin à toi de voir ! » Cette petite remarque avait un double sens très explicite et pour le coup c'était vraiment volontaire. Autant un peu plutôt il ne l'avait pas fait exprès mais là, c'était tout à fait voulu. Parce que l'un comme l'autre ne pouvait pas le nier, ils avaient passé plus qu'une excellente nuit et réveil. Ça serait dommage que ça prenne fin maintenant.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Je n’aurais pas pensé en arriver là … Une fois hier soir, une fois sur le canapé et une fois sous la douche et croyez bien que ça vallait largement le coup d’arriver au St Vincent’s. Je culpabilisais tout de même parce que je savais que mes petits patients de pédiatrie m’attendaient avec impatience et étaient toujours à l’heure … Je savais aussi que les infirmiers allaient me regarder bizarrement parce que je détestais par-dessus tout être en retard mais là je m’en foutais. « Alors t’es ce genre de prof ? » L’interrogeais-je amusée, « Le genre sadique ? Qui fais exprès d’arriver juste assez en retard pour faire espérer aux élèves qu’il va être absent mais en fait non ! » Plaisantais-je en brossant mes cheveux avec mes doigts. Je vérifiais mon reflet dans la glace et décrétais qu’avec un peu de mascara et de blush sur les joues, ça suffisait. Ma nuit avait été courte, mais j’avais un teint parfait ! A croire que le sexe ça rendait … radieuse
Seulement, il fallait qu’on aille bosser et je laissais Lincoln boutonner sa chemise – quel dommage, il était bien mieux sans … - et enfilais ma robe jaune orangée préférée et lui demandais de me l’attacher. Je croisais le regard de Lincoln et me sentis légèrement rougir alors que je me retenais dans un même temps de rire. J’ignore s’il s’en rendit compte mais je sentis un frisson me parcourir allant de ma nuque en sentant son souffle chaud au creux de mon oreille jusque dans ma colonne vertébrale. « On est beaucoup trop en retard pour ça … même si très tentant. » Lui murmurais-je avant de me tourner vers lui et de lui lancer, sans vraiment le vouloir aguicheur.
Je versais des croquettes dans 3 gamelles après avoir enfilé mes escarpins, caressais mes 3 boules de poil et revint vers Lincoln qui avait sorti un papier de sa poche. Fronçant les sourcils, je ne pus – par la suite – qu’être étonnée par la suite. Je ne pensais qu’il me proposerait qu’on se revoit … Clairement, il ne me semblait pas être ce genre d’homme collectionneur de conquêtes, pas avec nos conversations de la veille. Hormis nos conversations d’alcooliques de comptoir vers la fin de la soirée, j’avais vraiment apprécié parler avec lui de tout un tas de choses. « Oui pourquoi pas, » m’avançais-je en lui prenant le papier des mains tout en me mordant la lèvre inférieure. « Tant que ça implique pas du vin rouge et un coma juste après … » inutile de dire que la nuit de débauche, ça c’était pas dérangeant xD « C’est toi le prof … J’ai le niveau en langue ou pas ? » Ok, il me tendait une perche tellement grosse que je ne pouvais que la prendre ! Je me contentais de ricaner et je mettais sa carte dans mon agenda. Quand je relevais la tête, il m’attendait à la porte d’entrée et je pris les clefs de ma voiture. « Il a la ligne de tram à 3 rues d’ici si tu veux. Je … Je t’appelle ok ? » c’était un peu idiot en réalité parce que l’université et le St Vincent étaient tous les deux à Toowong mais à l’opposée … Cette fois-ci je déposais un rapide baiser sur ses lèvres – et ce n’était pas une erreur ! – et lui fis un sourire avant de disparaître dans ma voiture. J’étais vraiment en retard !!
Là pour le coup, ils étaient clairement en retard. Bien que ce n'était pas prévu au programme, ils avaient remis le couvert sous la douche et pour une fois, Lee ne regrettait pas de se savoir en retard pour son travail. Après tout, il avait des élèves qui étaient spécialisés dans le retard alors pour une fois que ça serait le professeur, ils n'avaient pas intérêt à râler, sinon ça serait un interro surprise ! D'ailleurs ce n'était pas une si mauvaise idée. Cela permettrait à Lincoln d'avoir la paix et le calme pendant une petite heure. C'est sur qu'avec ce genre d'idée il passait pour un prof sadique alors que pas du tout. « Non pas vraiment mais, bon pour une fois ça leur fera pas de mal ! » Dit-il en rigolant. Lee adorait son travail, arriver en retard n'était pas dans ses habitudes mais il n'était pas à l'abris de ce genre de chose. Après il était comme tout le monde !
En attendant, même s'ils étaient très en retard, Lincoln ne put s'empêcher de préciser qu'il était bien partant pour aider Nephtys à faire autre chose qu'à enfiler sa robe. Bien sûr ils se savaient en retard et ça ne serait franchement pas raisonnable. C'est donc pour ça qu'une fois entièrement habillé, alors qu'il patientait dans le couloir, il sorti de sa poche une de ces cartes de visite afin de la donner à Nephtys. C'était surtout pour lui donner son numéro de téléphone et ainsi se revoir, si toute fois la jeune femme était aussi de cet avis. Les conquêtes d'un soir ce n'était clairement pas son délire et il avait vraiment apprécié la compagnie de Nephtys, à tous les niveaux ! Et il était ravi d'entendre qu'elle semblait de son avis. Enfin du moins c'était ce qu'elle disait, il n'en serait certain que si elle le rappelait. « Oui je pense que ce sont les seules choses qu'on peut éviter de refaire. » Plus d'alcool à l'avenir, ou du moins plus autant. Cela évitera pas mal d'ennuie et surtout la gueule de bois du lendemain. Mais pour tout le reste, y compris la nuit et le petit déjeuné torride, Lee n'était pas contre. C'était d'ailleurs un peu ce qu'il suggérait aux travers des cours de langue. « T'es plutôt douée, oui. » Répondit-il avec un petit sourire. En tout cas de ce qu'il avait vu, ou plutôt vécu, il ne pouvait pas dire le contraire.
Lee sorti alors de la maison, attendant sur le pallier le temps que Nephtys ferme à clé. Elle lui précisa alors qu'il y avait une ligne de tram tout proche, ce qui était parfait. Au pire des cas, Lee aurait appeler un taxi mais le tram irait bien plus vite à cette heure-ci. « J'attend ça avec impatience. » Lui répondit-il après leur dernier baiser, alors qu'elle se dirigeait vers sa voiture et qu'il commençait sa route vers l'arrêt de bus.
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