You don't have to wear your best fake smile » DEAN
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« Ne vous en faites pas, on va gérer. » Je raccroche le téléphone, la main tremblante. Cela fait pratiquement une semaine que je n’ai pas vu Milena au cabinet. En réalité, je l’ai vu pour la dernière fois samedi après-midi lorsque j’ai fini par lui avouer mon secret. Depuis aucune nouvelle. Hier elle ne s’est pas présentée au cabinet ayant de nombreux rendez-vous en dehors de la ville. Et voilà, que j’apprends qu’elle ne viendra pas aujourd’hui. Son amie et associée Rose Hartman viens tout juste de me téléphoner pour me faire savoir que l’avocate est souffrante et que je dois annuler tous ses rendez-vous de la journée. Cette nouvelle m’angoisse. Voilà qu’elle ne vient même plus au cabinet… Je suis persuadée qu’elles doivent discuter entre elles pour savoir quoi faire de moi. Je vais très probablement me faire virer. Je l’aurais mérité après tout, j’ai menti à Milena pendant près de cinq mois. Pourtant, sa réaction fut plus que parfaite au moment de la révélation. J’étais véritablement stressée, au point de m’en rendre malade et pourtant elle n’a jamais perdu son sourire et a été tout ce qu’il y a de plus douce et attentionnée avec moi. Aujourd’hui, je ne suis plus sûre de rien. Elle a dû parler avec ses frères ou même son père dans le week-end et maintenant elle ne me croit plus du tout et cherche à m’éviter. Je suis tellement perdue dans mes pensées que je sursaute violemment lorsque Dean Maguire le nouvel associé du cabinet s’adresse à moi. Dans ma surprise, je réussis à renverser mon verre d’eau sur mon bureau. « Oh merde non ! » Je me dépêche d’éloigner la pile de dossiers qui menaçait de se faire inonder et relève la tête vers le blondinet. J’entends à peine ce qu’il me dit et hoche bêtement la tête. Je crois qu’il aura besoin d’aide plus tard. On verra ça plus tard. Je nettoie ma catastrophe et entreprends d’annuler les rendez-vous de Milena. Il me faudra plus d’une heure pour arrêter de me poser un million de questions et me mettre au travail bien plus sérieusement.
Le cabinet est assez calme aujourd’hui, je me retrouve seule avec Maître Maguire. On a travaillé chacun de notre côté toute la matinée et c’est seulement après la pause déjeuné qu’il m’a appelé en salle de réunion. Le cabinet Grimes & Hartman à tout juste gagner une nouvelle affaire qui comprend près de cinquante cartons d’archives et autres dossiers importants. Le jeune avocat me demande de lui donner un coup de main pour classer les dossiers et donc rendre le travail de classement plus rapide afin qu’il puisse commencer à se pencher sur l’affaire pour probablement en faire un rapport à Rose et Milena en fin de journée. Il m’explique très rapidement le système auquel il a pensé et voilà que l’on se met chacun d’un côté de la table de réunion avec une dizaine de cartons autour de nous. Le travail se fait principalement dans le silence. Je suis concentrée sur ma tâche, mais toujours autant perdue dans mes pensées en ce qui concerne ma demi-sœur. Je n’ai pas vraiment la tête à faire la conversation et ma nature timide m’en aurait très probablement empêché de toute manière. Je ne connais pas vraiment ce Dean. Il est arrivé quelques semaines après moi, mais je le côtoie très rarement. Bien entendu, je n’ai pas manqué de le remarquer. Il ne passe pas inaperçue dans le cabinet, mais surtout, il a un certain charme. Relevant la tête vers lui, je me perds à l’observer pendant quelques secondes. Sa chemise blanche rentrée dans son pantalon de costume cintré et ses manches roulées sur ses coudes ne font que participer à ce charme qui me plaît. Ses cheveux blonds en batailles jurent quelque peu avec son look vestimentaire et cela me fait sourire. Bien entendu, mon regard s’attarde un peu trop longuement et je me fais attraper la main dans le sac. De suite, je sens mes joues s’enflammer devenant très probablement rouge pivoine. Je secoue quelque peu la tête et me concentre à nouveau sur ma tâche.
18h45. Nous avons terminé notre petit classement il y a de cela une demi-heure et pourtant, je ne suis pas prête à partir du cabinet. Heureusement, je ne travaille pas au bar ce soir. Je suis épuisée, mais je dois encore boucler deux dossiers pour Rose. À force d’angoisser par rapport à Milena et ses frères, je n’ai pratiquement rien dormi ces derniers jours et cela commence à se faire grandement ressentir. J’ai la tête lourde et les yeux qui commence à se fermer tout seuls, mais je dois absolument terminer ma tâche. Je ne veux pas me faire virer, ma situation avec Milena me met déjà probablement sur la sellette et je sais pertinemment que Rose ne m’apprécie pas grandement. Mon ordinateur étant particulièrement lent ce soir, je me perds de poser mon front sur mon bureau l’espace de quelques secondes. Juste pour reposer mes yeux. Juste un instant… Je ne sais combien de temps, c’est écouler, mais je me fais réveiller en sursaut par une série de jurons prononcé derrière moi. Pour la deuxième fois de la journée, mon saut est tellement violent que je bouscule tout ce qui se trouvait à mes côtés sur le bureau. « Qu’est-ce qui se passe ? » demandais-je affolée à l’entente du ton utiliser par Dean. Est-ce qu’il m’a vue en train de dormir ? Combien de temps je me suis assoupie ? Une nouvelle fois, l’angoisse monte en moi et je sens ma respiration s’emballer soudainement. « Je… Je suis désolée. Pardon. » Je ne sais même pas pourquoi je m’excuse, mais j’ai le sentiment qu’il est énervé après moi. « Dites rien à Rose et Milena. S’il vous plaît… »
« Absente durant toute la journée ? » Rose Hartman hocha la tête, avant de sourire poliment, de tourner les talons et de partir. C’était parti pour une énième journée de cette semaine, en ce début du mois de novembre. En voyant la pile de dossiers s’empiler sur son bureau, Dean crut ne jamais y parvenir. Il allait devoir forcément reporter des dossiers à la semaine suivante et faire passer prioritairement le travail de Milena durant son absence. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, il était si fatigué. Les dernières semaines avaient été éprouvantes au travail. Pour sûr, il aimait ce qu’il faisait et il ne regrettait pas une seule seconde l’opportunité de travailler dans le meilleur cabinet de la ville. Mais cela revenait à faire ses preuves, à avoir de grosses responsabilités, à prendre le train en marche pour se mettre à jour dans cette nouvelle fonction. Et ce n’était pas aussi simple qu’il l’aurait cru. En prime, quelques semaines plus tôt, sa rencontre avec celle qui avait été sa fiancée, celle avec qui il avait partagé son quotidien pendant huit ans, avait décidé de refaire surface pour une ultime discussion. Discussion qui l’avait retourné dans tous les sens et qui, tant bien que mal, le taquinait encore à prendre une grande part dans ses pensées. Il était vraiment temps qu’il enterre cette histoire qui ne lui faisait plus sens. Et pour cela, le travail l’aidait beaucoup. En prime, Milena avait une assistante qui allait pouvoir l’aider à remplir les tâches confiées pour la journée. Elora Dawson. Un vent de fraîcheur sur le cabinet, une pointe de dynamisme à toutes épreuves et de la volonté d’apprendre. Voilà la description que Milena avait faite pour illustrer le travail de sa nouvelle assistante. Le jeune avocat avait eu l’occasion de la croiser plusieurs fois dans le couloir, à s’échanger quelques mots autour de la machine à café, à se parler de manière courtoise pour un dossier ou l’autre. Ce trio de finesse, discrétion et sensibilité dont elle faisait parfois preuve dans son travail aurait peut-être été aperçu comme un défaut dans son travail, mais cela n’avait pas échappé à Dean, charmé par la personnalité qu’elle montrait. Aujourd’hui, il allait travailler avec elle toute la journée. « Mademoiselle Dawson, j’aurais besoin de vous en salle de réunion » avait-il prononcé sur un ton faussement pompeux en la vouvoyant, pour briser la glace, pour arracher un sourire à la jeune femme. Seulement, ce ne fut pas le cas. Un hochement de tête fut sa réponse. Il repartit bredouille avec son humour, comme un imbécile. Le travail de l’après-midi s’était déroulé de la manière la plus calme qui soit. Les seules paroles échangées concernaient les dossiers à classer pour passer aux archives. Il avait l’impression de toucher le fond, il ne savait même plus comment briser le silence et entamer la conversation avec cette jeune femme. L’air contrarié, contrastant avec cette proactivité dont elle faisait d’habitude preuve, trônait si fort sur son visage que cela n’aurait pas pu passer inaperçu. Pourtant, Dean ne sut quoi dire. Après tout, elle allait peut-être aussi lâcher une excuse à deux noises pour ne pas lui dire le fond du problème ? Damn it Heidi, dégage de là. Maudissant intérieurement cette ancienne fiancée qui avait donné un coup de pieds dans le château de cartes de confiance en soi, Dean abandonna toute idée de parler à Elora durant l’après-midi. Ce ne fut qu’au soir, au tournant d’un dernier dossier à traiter avant la fin de la journée, qu’il voulut tenter le coup. Mais, en arrivant dans cet immense bureau où se trouvait habituellement Milena, il n’y vit pas le moindre mouvement. Cachée derrière l’écran de son ordinateur, la jeune Elora était en train de dormir. Les traits crispés de peur d’avoir fait du bruit, Dean voulut rebrousser aussitôt chemin sur la pointe des pieds en se disant qu’il tenterait à nouveau plus tard. Mais à marcher à reculons, il finit par se prendre le coin du meuble. Un juron s’échappa de ses lèvres, de douleur. Quel con ! « Qu’est-ce qui se passe ? » Il releva le regard vers Elora, visiblement bien réveillée par le bruit et il voulut afficher un sourire innocent. « Ce n’est que moi. » tenta-t-il de dire de manière assez idiote, avant qu’elle ne se mette à s’affoler à grande vitesse. « Je… Je suis désolée. Pardon. » - « Hein ? » s’étonna-t-il, trouvant qu’il avait plus à s’excuser qu’elle par rapport à l’intrusion dans le bureau sans avoir frappé. « Dites rien à Rose et Milena. S’il vous plait… » L’incompréhension régnait alors sur le visage de Dean, n’étant tout d’abord pas sûr d’avoir compris ce qu’il venait d’entendre, tant il était lessivé de sa journée. Venait-elle vraiment de le vouvoyer ? Jeez, que croyait-elle ? Il n’avait pas cinquante ans… Finalement, il comprit l'angoisse qui l'entourait concernant le travail. Lui était relativement calme à côté d'elle. Alors, il s’approcha du bureau et y déposa le dossier, avant de s’abaisser pour ramasser les quelques affaires qui étaient tombées. « Hum, tout à l’heure-là, quand je vouvoyais, je rigolais… Enfin, moi c’est Dean, tutoie-moi sinon je vais avoir l’impression qu’on voit déjà mes premiers cheveux blancs. » avoua-t-il avec une moue amusée. Enfin, il se releva, juste à côté d’elle et posa un regard à la fois amusé et attentif. « Et comme si j’étais du genre à faire un rapport détaillé à Milena sur le confort des bureaux en fin de journée ! La tête sur le clavier de l’ordinateur, c’est tellement le pied… » finit-il par déclarer en riant légèrement, avant de prendre une chaise pour s’asseoir à côté d’elle. « Hm, non en vrai je venais juste amener un dossier qu’on a oublié de comptabiliser tout à l’heure. Il trainait sur mon bureau…
☾ ANESIDORA
Dernière édition par Dean Maguire le Dim 11 Nov 2018 - 21:59, édité 1 fois
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Au départ, j’ai pris ce travail pour me rapprocher de ma belle-sœur. Aujourd’hui encore, trois mois plus tard, je me demande comment j’ai pu obtenir la position alors que je n’ai aucune expérience dans le droit ou ne serait-ce que dans le secrétariat. Ce jour-là, ma bonne étoile devait être avec moi. Parfois, je me laisser penser que c’est un petit signe de maman, pour m’aider à rencontrer cette famille que je ne connais pas. Honnêtement, je ne pensais pas apprécier mon travail ici. J’avais en tête de rester assez longtemps pour apprendre à connaître Milena, sans véritablement avoir de plan pour la suite. Or, je crois que je me suis rapidement laissé prendre au jeu. Je n’ai aucune expérience et pourtant Milena n’hésite pas à me confier certaines responsabilités. Il est arrivé que je fasse des erreurs, mais j’ai toujours appris de ce qui a pu être mal fait et je crois que je m’en sors bien mieux désormais. Pourtant, j’ai l’impression que tout cela va très rapidement voler en éclats avec les révélations que j’ai pu faire à Milena ce weekend. Je suis tellement nerveuse, que je n’ai pas vraiment la tête à travailler aujourd’hui. C’est pour cela que je reste majoritairement silencieuse durant l’après-midi passer aux côtés du nouvel associé du cabinet. Je me doute que Dean soit quelqu’un de très intéressant, nous avons déjà échanger quelques paroles assez banales, mais j’ai eu l’occasion de l’entendre réviser une plainte avec Milena et j’ai été bluffé par son charisme. Pourtant, ma timidité et notamment ma nervosité m’empêche de faire la conversation. Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne prends même pas la peine de me demander ce qu’il doit penser de moi. Je me fiche de son avis. Jusqu’à ce que je m’endorme sur mon clavier d’ordinateur et que le jeune avocat entre dans mon bureau me prenant en flagrant délit de petite sieste sur mes heures de travail. Je suis tellement persuadée que Milena va me virer, que je me mets à paniquer en quelques secondes seulement, envoyant voler de la paperasse dans mon agitation. « Ce n’est que moi. » Prise dans ma panique, j’entends à peine ce qu’il me dit. Tout ce qui m’importe pour le moment, c’est qu’il ne rapporte pas cet incident à nos supérieurs. Je ne peux pas me permettre de perdre mon travail et surtout d’avoir une mauvaise image auprès de Milena qui ne doit plus vraiment m’apprécier à l’heure qu’il est… Tentant de calmer ma respiration, je vois le jeune blond se rapprocher de moi pour ramasser les affaires que je venais de faire tomber. Il semble d’un calme olympien et c’est avec un tendre sourire aux lèvres qu’il vient s’asseoir près de moi. « Hum, tout à l’heure-là, quand je vouvoyais, je rigolais… Enfin, moi c’est Dean, tutoie-moi sinon je vais avoir l’impression qu’on voit déjà mes premiers cheveux blancs. » « Elora. » dis-je bêtement me souvenant qu’il m’avait appelé par mon nom de famille en début d’après-midi. Doucement, je tente de calmer ma respiration. Je suis véritablement pathétique à m’angoisser aussi rapidement. « Et comme si j’étais du genre à faire un rapport détaillé à Milena sur le confort des bureaux en fin de journée ! La tête sur le clavier de l’ordinateur, c’est tellement le pied… Hm, non en vrai, je venais juste amener un dossier qu’on a oublié de comptabiliser tout à l’heure. Il traînait sur mon bureau… » Je me doute que ses paroles se veuillent rassurante et qu’il doit probablement chercher à détendre l’atmosphère, mais cela m’arrache à peine un sourire, bien au contraire. Perdue dans mes pensées, je me mets à avoir les larmes aux yeux. Surement un résultat de la fatigue accumulée durant le weekend. Rapidement, je passe une main sur mon visage pour tenter de cacher tout cela. « Hm… Merci. Je vais rajouter ça à ce qu’on a trié. » dis-je de manière presque automatique. Incapable de bouger, je reste là à le fixer. « Et vous… Enfin… Tu es loin d’avoir des cheveux blancs, ne t’en fais pas. » ajoutais-je en souriant quelque peu cette fois-ci. J’ai besoin de faire un peu d’humour pour qu’il ne me prenne pas pour une folle. Sa gentillesse me surprend et je ne sais pas trop quoi lui dire sans paraître complètement stupide. Épuisée, je frotte mon œil droit avec le dos de ma main oubliant complètement mon maquillage du jour tandis qu’un bâillement s’échappe d’entre mes lèvres. « Désolée… Je suis vraiment fatiguée. » Je ne pense pas qu’il est besoin de justification, mais je ressens ce besoin d’expliquer mon comportement qui ne me ressemble pas. Jamais auparavant je ne m’étais endormi sur mon lieu de travail. « Je devrais probablement rentrer. Enfin… À moins que tu es encore besoin de mon aide ? Je peux rester, hein. C’est pas grave. Si tu es encore là, c’est qu’on doit encore avoir du boulot. Je suis vraiment désolée de m’être endormie. Je fais jamais ça normalement, vraiment, je t’assure… » Et voilà que l’angoisse reprends le dessus et qu’un flot incontrôlable de parole s’échappe d’entre mes lèvres…
« Elora. » Ca, il le savait déjà. Mais l’entendre de sa bouche sonnait plus mélodieusement que lorsque Milena scandait son nom à tout bout de champ dans les couloirs, à longueur de journées. Mais ce n’était pas tant cette voix douce qui retenait son attention à ce moment-là, mais plutôt l’air paniqué de la jeune femme. Si Dean s’y connaissait un peu plus en réactions humaines, il pourrait dire qu’elle partait dans une crise d’angoisse. « Hm… Merci. Je vais rajouter ça à ce qu’on a trié. » Dean continuait à ranger les dossiers sur le bureau, regardant certains d’entre eux par curiosité, juste pour savoir quel type de dossiers Milena confiait à son assistante et, surtout, ce qu’elle lui demandait au quotidien. L’après-midi passée dans la salle de réunion lui avait semblé normale mais peut-être en avait-il demandé de trop à la jeune femme. Il se pinçait les lèvres, se sentant mal à cet instant. La jeune femme finissait par lui procurer son angoisse à l’idée de se faire taper sur les doigts par Milena, lui aussi. Il voyait bien l’assistante ne pas revenir le lendemain, se portant pâle, de peur de tomber à nouveau sur lui. « Et vous… Enfin… Tu es loin d’avoir des cheveux blancs, ne t’en fais pas. » Et il en rit légèrement, sans doute parce que finalement, malgré l’angoisse, elle parvenait à trouver encore le temps de faire un peu d’humour ou, du moins, à répondre au sien. « Désolée… Je suis vraiment fatiguée. » - « Je crois aussi… » Ils l’étaient tous les deux. La journée avait été éprouvante. C’était sans savoir tout l’épuisement mental des deux côtés, pour des raisons différentes, pour des événements différents. Mais ça, Dean ne pouvait pas le savoir et voyait uniquement la fatigue d’une journée épuisante à trier des dossiers, où ils auraient pu donner l’affaire à un étudiant ou encore un stagiaire. Mais le travail devait être fait. « Je devrais probablement rentrer. Enfin… À moins que tu es encore besoin de mon aide ? Je peux rester, hein. C’est pas grave. Si tu es encore là, c’est qu’on doit encore avoir du boulot. Je suis vraiment désolée de m’être endormie. Je fais jamais ça normalement, vraiment, je t’assure… » Et là, il se sentit réellement mal. Certes, le travail devait avancer pour le retour de Milena le lendemain. Du moins, c’était ce qui avait été dit concernant son retour, mais peut-être qu’elle allait prolonger au jour suivant. Mais là n’était pas le sujet… A voir la jeune Elora s’étaler de fatigue face à ce qui lui avait demandé à faire durant la journée le mit particulièrement mal à l’aise. Était-elle toujours ainsi ou l’avait-il épuisé en lui demandant quelques tâches ? Nerveusement, il se passa une main dans la nuque avant de murmurer sur un ton qu’il voulut le plus calme possible : « Hm, non. Non, non, non, ça ira ! Finalement, ce n’est qu’un petit dossier à encoder et à remettre avec les autres, ça peut attendre demain voyons ! » Il échappait belle à l’étiquette de « monstre » qui menaçait de coller sur son front. Les cernes doucement dessinées sous ses yeux pleuraient pour quelques heures de sommeil supplémentaires et il aurait été odieux de l’épuiser davantage. « Je ne vais pas tarder à rentrer aussi, c’est vrai qu’on a encore du boulot, mais ça peut être remis à demain sans problèmes ! » Mensonges, Dean. Comment si tu allais tout laisser là pour aller dormir. Mais pour le coup, rassurer la jeune femme lui semblait le plus approprié pour ne pas que ses nerfs lâchent une nouvelle fois. Une fois que tous les dossiers furent remis à leur place de manière sans doute plus rangée qu’avant, à cause de ce petit côté organisé et maniaque du jeune homme, Dean posa un instant sa main sur l’épaule de la jeune femme et sourit. « Allez, rentre ! Tu reviendras demain en pétant la forme et je pourrais même te montrer comment je parviens à cacher mes cheveux blancs ! » Une pointe d’humour, un regard rassurant, puis il se détacha pour finalement quitter le bureau de Milena. Ce n’était pas la dernière des idées, et il regarda à plusieurs reprises derrière lui pour voir si la jeune femme allait partir ou non, mais lui allait retourner envoyer un mail ou deux, ou trois, ou plus. Une fois dans son bureau, à seulement quelques mètres de celui de Milena, Dean reprit, à peine quelques instants après, en élevant la voix suffisamment fort pour que cela s’entende : « Et ne te rendors pas hein, sinon je te dessine une moustache ! » Heureusement, pour parler ainsi au travers du bureau, il ne restait plus qu’eux pour l’entendre et en rire.
☾ ANESIDORA
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
« Je crois aussi… » Cette journée nous a complètement vidés de notre énergie, je crois. À un tel point que l’angoisse régie toutes mes réactions. C’est ce que je déteste le plus chez moi, cette façon que j’ai à toujours craindre le pire. Il paraît évident que Dean ne me veut pas de mal. Bien au contraire, il a été adorable avec moi toute l’après-midi alors que je n’étais pas vraiment de la meilleure des compagnies. Cependant, je n’arrive pas à contrôler mes réactions. J’ai peur de ce qu’il pourrait dire à nos patronnes, pire, j’ai encore plus peur de leurs réactions à elles. Je me sens comme en danger, prête à me faire virer et c’est bien pour cela que je suis tendue. Pourtant, Dean n’a absolument rien à voir là-dedans. J’ai conscience qu’il va falloir que j’aie une conversation avec Milena afin d’effacer complètement mes doutes, mais en attendant, je me dois de remercier mon collègue. Malgré mes réactions plus qu’exagérer, le jeune homme ne perds pas son beau sourire. Il continue même à ranger mes dossiers dans une pile parfaitement nette. Je n’avais jamais vu mon bureau aussi bien organiser, il faudrait qu’il me donne quelques conseils. « Mon bureau n’a jamais été aussi bien ranger. » lui dis-je après une vaine tentative de blague sur la couleur de ses cheveux. Mon dieu, c’est pathétique tout ça Elora. Si ma timidité est déjà un grand handicap lorsque je dois engager une conversation, cela devient pire lorsque la personne en face de moi est un homme. Surtout, lorsque cet homme me plaît. Non pas que je passe mon temps à observer Dean lorsqu’il est présent au cabinet. Il faudrait tout de même être aveugle pour ne pas remarquer son charme. Enfin. Nous ne sommes pas là pour ça. Il faut que l’on finisse notre travail et après, on pourra probablement enfin rentrer chez nous. Je veux être sûre d’avoir terminé toutes mes tâches et surtout d’avoir réellement aidé Dean avant de quitter le cabinet. « Hm, non. Non, non, non, ça ira ! Finalement, ce n’est qu’un petit dossier à encoder et à remettre avec les autres, ça peut attendre demain voyons ! Je ne vais pas tarder à rentrer aussi, c’est vrai qu’on a encore du boulot, mais ça peut être remis à demain sans problèmes ! » Je me mords la lèvre pour ne pas lui rire au nez. Pour un avocat, il pourrait être un brin plus convaincant tout de même. Je sais parfaitement comment tout le monde fonctionne ici. On est tous capable de rester jusque tard dans la soirée afin de partir chez nous une fois le travail achever. Je suis très généralement la première à partir et uniquement parce que j’ai un autre travail le soir. Je me vois mal tout plier et partir maintenant, mais Dean me coupe quelque peu l’herbe sous le pied. C’est toujours avec une véritable tendresse, qu’il vient poser sa main sur mon épaule en souriant quelque peu. « Allez, rentre ! Tu reviendras demain en pétant la forme et je pourrais même te montrer comment je parviens à cacher mes cheveux blancs ! » Un petit rire m’échappe face à sa remarque. Je pense qu’il me faudrait un mois de congé pour revenir en pétant la forme comme il le dit si bien, mais je pourrais tenter de me reposer un peu, c’est certain. « Je serais ravie de connaître ton secret même si je n’en ai pas réellement besoin pour le moment. » dis-je en riant quelque peu, tout en réalisant un mouvement de tête faisant voleter mes cheveux blonds tel une publicité l’Oréal. Je le regarde s’éloigner en souriant et me retourne afin de faire face à mon bureau. Clairement, je ne peux pas partir en le laissant finir seul. Alors je récupère le dernier dossier qu’il vient de m’amener afin de l’inscrire au registre. Je sursaute presque en entendant la voix de Dean s’élever dans les couloirs. « Et ne te rendors pas hein, sinon je te dessine une moustache ! » « Tu n’oserais pas ! » répondis-je en riant quelque peu. Il me faudra quelques minutes pour reprendre le dossier. Ne voulant pas partir comme une voleuse, je me décide à aller nous faire couler un café dans la salle de pause. J’ai bien compris que Dean ne comptait pas partir de suite. Peut-être que je pourrais lui proposer de commander une pizza pour que l’on puisse dîner et terminé le boulot de la journée. Une fois mes cafés chauds en mains, je me dirige vers le bureau du jeune homme. « Toc, toc. » Ayant les mains prises, je m’annonce comme je peux. « Un petit café ? » Je vois tout de suite dans son regard qu’il se demande ce que je fais encore ici, alors qu’il m’a répété deux fois de suite que je pouvais rentrer chez moi. « Je n’aime pas partir en sachant qu’il reste des trucs à faire et… Très honnêtement, je fuis la solitude que je retrouve en rentrant chez moi. » Je crois que je n’ai jamais été aussi franche avec l’un de mes collègues. Je pose les cafés sur son bureau et tire la chaise en face de la sienne pour m’asseoir sur le côté. « Il reste quoi à faire ? Que je puisse te donner un coup de main ? » dis-je tout en tentant de réprimer un bâillement. Si on s’y met à deux les choses seront faites bien plus rapidement. « Tu sais si Milena revient demain ? » demandais-je alors timidement, savoir si elle est véritablement malade ou si elle évite juste le cabinet à cause de moi. Je crois que je suis en train de virer parano, mais c’est bien plus fort que moi.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
« Tu n’oserais pas ! » avait-il cru entendre dire, ce à quoi il avait ri de plus belle. C’était mal le connaître que de penser qu’il n’agirait pas de la sorte, juste pour en rigoler, pour détendre l’atmosphère. Cela ne pouvait que faire du bien, de se détendre, de rire un bon coup au travail, alors qu’ils avaient eu une pression monstre sur les épaules toute la journée. Mais enfin, il était retourné à ses tâches et s’était entrepris à réduire ces dernières pour ne pas encore rester jusqu’aux petites heures. Avoir conseillé à la jeune femme de partir lui avait donné l’envie de la suivre et de quitter le bureau. « Toc, toc. » La douce voix d’Elora retentit à nouveau, lui qui croyait qu’elle avait fini par déserter. Au moins, sa présence avec les deux mugs expliquait pourquoi, pendant un instant, il avait eu l’impression d’entendre la machine à cafés s’enclencher. Il n’était pas encore à ce point où son subconscient voulait l’amener jusqu’à la caféine. « Un petit café ? » - « Volontiers. » Son sourire était fin, sincère. On pouvait dire qu’elle savait quoi faire au bon moment, pour venir avec les deux tasses, comme s’il était écrit sur le front de l’avocat qu’il en avait grandement besoin. « Je n’aime pas partir en sachant qu’il reste des trucs à faire et… Très honnêtement, je fuis la solitude que je retrouve en rentrant chez moi. » Ses yeux s’écarquillèrent à cette révélation. C’était franc, honnête et loin de ne pas lui parler. Il se laissa tomber contre le dossier de sa chaise de bureau, se caressant nerveusement le début de la nuque. « Hé bien, bienvenue dans la bande ! Alors tu ne m’entendras plus te demander de rentrer chez toi. » Il se pencha à nouveau en avant pour attraper l’une des deux tasses et revenir contre le dossier de sa chaise. « Il reste quoi à faire ? Que je puisse te donner un coup de main ? » - « On devrait juste laisser tomber pour aujourd’hui, on a bien avancé aujourd’hui et si on devait continuer à travailler, on devrait rouvrir un dossier et se reconcentrer. On n’est pas fous non plus ! » Il imita ce geste classique de faire tourner son doigt autour de sa tempe pour montrer que la folie ne l’avait pas atteint… enfin, pas encore. Puis, Milena risquait de lui en vouloir s’il venait à épuiser son assistante et lui faire faire des erreurs de fatigue. « Tu sais si Milena revient demain ? » - « Je n’en sais rien, je pense qu’elle est réellement malade pour louper une journée de travail. Ce n’est pas le genre à se défiler pour un petit rhume. L’idée-même de manquer une journée de travail doit la rendre encore plus malade ! » finit-il par dire en rigolant, sachant pertinemment qu’il exagérait à peine. Milena lui avait montré jusqu’ici qu’elle était une mordue de travail et c’était ce qu’il admirait tant chez elle. Il voyait bien au regard de la belle Elora que l’absence de Milena ne la laissait pas indifférente, mais même s’il voulait savoir ce qui l’inquiétait tant, il fit tous les efforts du monde pour ne pas poser les questions trop curieuses, les questions qui mettaient mal à l’aise. Il n’était pas doué pour tirer les vers hors du nez, dès que le sujet sortait du cadre professionnel. Il avait voulu la rassurer sur l’état de Milena, qui faisait rarement semblant. Mais le regard inquiet de la jeune femme montrait qu’il ne devait pas la rassurer des masses. « Mais je suis certain qu’elle sera contente de ton travail quand elle reviendra ! Tu as vraiment bien travaillé, tu m’as beaucoup aidé aujourd’hui et je n’hésiterai pas à lui en glisser un mot. » Son sourire se voulait rassurant, avait-elle peur de ce que Milena penserait de son travail ? Doutait-elle de ses capacités ? A eux deux, ils avaient tellement avancé dans les dossiers que Dean allait pouvoir faire un bon compte-rendu sur la journée. Il but les premières gorgées de sa tasse de café et regarda le contenu de cette dernière, songeur. Cela ne risquait pas de lui suffire pour toute la soirée. Alors, hésitant, jetant un petit regard vers Elora, il reprit dans un murmure. « Anyway, hm… ça te dirait de diner avec moi ? Enfin… » Il ferma ses yeux un instant et se pinça les lèvres, manquant de rire du ridicule de la situation. Cela sonnait comme s’il venait de lui demander un rencard. Il la voyait déjà fuir en courant. « J’veux dire, ça t’dit qu’on commande un truc tranquille et qu’on le mange ici ? Ou n’importe… Enfin, je ne t’oblige pas ! Je ne voudrais pas que tu ailles raconter à Milena demain que je t’ai séquestrée ici avec de la nourriture en appât ! » souffla-t-il dans un rire.
☾ ANESIDORA
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Deux cafés à la main, j’arrive dans le bureau de Dean. S’il compte rester encore un peu, c’est qu’il a encore du travail à faire et je ne compte pas le laisser se débrouiller seul. Autant se soutenir et très honnêtement, je préfère encore passer du temps à trier des dossiers en compagnie du blondinet plutôt que de me retrouver seule dans mon appartement sans savoir quoi faire. Il semble quelque peu surpris de ma révélation et je dois avouer que je me surprends moi-même à lui confier cela. Je parle très rarement de ma vie privée et notamment sur mon lieu de travail. Je suis ici pour faire les tâches que l’on attend de moi et il est rare que je discute de ma vie en dehors du bureau avec mes collègues. D’ailleurs, Milena est la seule à savoir que j’ai un deuxième emploi et que j’ai abandonné mes études de traductions. J’estime que les autres n’ont pas besoin d’en savoir plus pour moi. Cependant, il est tard, je suis fatigué et je crois que j’ai tout simplement confiance en Dean, sans savoir l’expliquer. « Hé bien, bienvenue dans la bande ! Alors tu ne m’entendras plus te demander de rentrer chez toi. » Je lui souris quelque peu, soulevant ma tasse pour trinquer en l’air. Il n’insiste pas et cela me fait plaisir. Installé dans sa chaise, je le regarde un instant. Il semble tout aussi fatigué que moi et c’est pour cela que je m’inquiète de ce qu’il reste à faire. Autant que l’on se mette au travail de suite. Certes, je ne suis pas pressée de rentrer chez moi, mais je n’ai pas envie de passer la soirée sur des dossiers du cabinet. Contradictoire, je sais. « On devrait juste laisser tomber pour aujourd’hui, on a bien avancé aujourd’hui et si on devait continuer à travailler, on devrait rouvrir un dossier et se re concentrer. On n’est pas fous non plus ! » Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres en le voyant faire tourner son index près de sa tempe. Effectivement, il faudrait être un peu dingue pour se plonger dans un nouveau dossier à cette heure-ci. « On va rester sain d’esprit alors. » répondis-je en souriant avant de porter ma tasse à mes lèvres. Je suppose qu’il a raison, que nous avons bien bosser aujourd’hui et que l’on pourra reprendre demain tranquillement à tête reposée afin de ne pas faire d’erreurs bête et méchante. Ces quelques paroles, me permettent de me détendre quelque peu. Je crois que je me mets un peu trop la pression avec ce travail, mais je veux tellement bien faire, je veux que Milena ne soit pas déçue de moi. J’ai déjà bien trop peur de la revoir après mon aveu de ce week-end et bien entendu, je pense encore à cela. Encore et toujours. Persuadée que la jeune avocate est absente du cabinet à cause de moi aujourd’hui. « Je n’en sais rien, je pense qu’elle est réellement malade pour louper une journée de travail. Ce n’est pas le genre à se défiler pour un petit rhume. L’idée-même de manquer une journée de travail doit la rendre encore plus malade ! » Dean se met à rire pensant probablement me rassurer avec sa petite blague. Au contraire, sans le vouloir, il ne fait qu’accentuer mon angoisse. C’est bien ce que je pensais, Milena ne raterait pas un jour de travail sans une bonne raison valable. C’est obligé cette fois-ci, j’en suis la raison… « Oui, probablement… » dis-je malgré tout avant de baisser la tête. Je ne veux pas qu’il se pose de questions et tente de m’occuper avec ma tasse à café. Il sera probablement au courant très rapidement alors autant ne pas se lancer sur le sujet. Il doit bien s’en moquer de mes histoires de famille de toute manière. Cependant, Dean semble sentir mon angoisse et tente une nouvelle fois de me rassurer. « Mais je suis certain qu’elle sera contente de ton travail quand elle reviendra ! Tu as vraiment bien travaillé, tu m’as beaucoup aidé aujourd’hui et je n’hésiterai pas à lui en glisser un mot. » Je ne peux m’empêcher de lui sourire quelque peu. Bien entendu, il pense que je m’inquiète pour mon travail et l’image que je renvoie à notre patronne. Dans le fond, il n’a pas spécialement tort, mais il y a plus que cela. « C’est vraiment gentil Dean, mais ça ira. Je crois que je me mets beaucoup trop la pression. » Je ris quelque peu afin de ne pas l’inquiéter plus que de raison. Je ne veux vraiment pas qu’il se fasse du souci pour moi. Après tout, je crois qu’il va tout simplement falloir que je contacte Milena pour en avoir le cœur net et surtout pour lui assurer que je pourrais quitter mon travail si elle ne se sent pas capable de travailler à nouveau avec moi. Enfin… On verra cela bien plus tard. J’aimerais penser à autre chose l’espace de quelques instants. Sinon ce stress va finir par m’achever. Prise d’une vague de fatigue, je me détourne quelque peu afin de bâiller dans le creux de ma main. Il serait peut-être temps que je rentre chez moi si Dean n’a pas besoin de plus d’aide. J’allais me lever, mais le jeune homme prend la parole avant moi. « Anyway, hm… ça te dirait de dîner avec moi ? Enfin… » Wait, what ?! « J’veux dire, ça t’dit qu’on commande un truc tranquille et qu’on le mange ici ? Où n’importe… Enfin, je ne t’oblige pas ! Je ne voudrais pas que tu ailles raconter à Milena demain que je t’ai séquestrée ici avec de la nourriture en appât ! » Je crois que l’espace d’un instant, mon corps tout entier est victime d’un bug sidéral. La matrice ne répond plus. Je dois très probablement avoir l’air d’une idiote à le regarder, ma tasse à mi-chemin vers ma bouche légèrement entrouverte. Il me faudra quelques secondes pour revenir à moi. Je me demande bien pourquoi il voudrait passer plus de temps avec moi. En aucun cas, je suis intéressante et il doit avoir bien mieux à faire de ses soirées. Pourtant… Il vient bien de me proposer de manger un bout ensemble et je dois dire que je serais ravie d’avoir l’occasion de passer un moment en sa compagnie en dehors du cadre du travail. « J’ai faim ! » Non, mais Elora sérieux ? Il te propose de dîner ensemble et c’est tout ce que t’arrive à dire ? Telle une idiote, je lâche un rire nerveux. Mon dieu, on dirait une gamine de treize ans. « Je veux dire… » Je me racle la gorge et abaisse ma tasse de café. « Oui, je… Enfin, je serais ravie de dîner avec toi. » Ce n’est pas forcément mieux, mais cela semble plus civilisé en tout cas. « En aucun cas, j’irais me plaindre si on me propose de la nourriture. » ajoutais-je en riant quelque peu. Pourtant, déjà, mon cerveau fait un rapide calcul. On approche de la fin du mois et bien entendu mon compte en banque est déjà en train de plonger dangereusement vers la ligne rouge. Comme tous les mois. « Enfin... Ca me ferait plaisir Dean, mais… Je… Enfin, je n’ai pas les moyens de manger à l’extérieur. » Nerveusement, je viens me gratter la nuque. Je n’aime pas mettre aux yeux de tout le monde mes problèmes d’argent, mais je préfère être honnête. « Peut-être une prochaine fois ? » Autant dire jamais. Je ne mange jamais à l’extérieur, c’est bien souvent trop cher pour moi. Je me fais plaisir une fois de temps en temps avec une pizza ou un fast-food, mais je me doute que ce soit le genre de Dean. « Ou tu pourrais venir dîner à la maison ? » Je manque de m’étouffer avec ma salive en entendant mes propres paroles. Il faut sérieusement que j’apprenne à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
« On va rester sain d’esprit alors. » Sans doute qu’il ne l’était pas en temps normal, dans la vie de tous les jours, surtout ces derniers mois pour avoir complètement déraillé plus d’une fois. Seulement, là, c’était différent. Ce nouveau travail dans le cabinet Grimes et Hartman sonnait comme une nouvelle chance à se donner professionnellement. Dean, tiré par la fatigue, avait peu de quoi se plaindre en comparaison à la jeune fille face à lui qui semblait dans tous ses états. Si proposer son aide avait semblé juste, elle se contenta de répondre : « C’est vraiment gentil Dean, mais ça ira. Je crois que je me mets beaucoup trop la pression. » - « Sans doute oui… » Un haussement d’épaules, une envie de lui proposer un petit repas tranquille pour passer le temps, pour faire connaissance, pour parler d’autres choses que du travail, pour décompresser autour d’un bon verre de vin, pourquoi pas. Invitation lancée, le stress d’un refus. Il fallait être sacrément fatigué, ou tout simplement con, pour s’exprimer de la sorte à la nouvelle assistante de Milena. Il voyait déjà les colères de sa supérieure le lendemain, pour harcèlement vis-à-vis de la nouvelle employée, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Mais comme tout gymnaste qui pouvait rater une figure de temps en temps, l’atterrissage avait été réussi, bien rattrapé du moins. Il évitait le pire : voir la jeune femme lui balancer le café en pleine figure, le traiter de pervers peut-être, si elle était suffisamment folle ou dans un second état, ce qui ne semblait pas être le cas ici. Malgré cela, le silence qu’elle tenait depuis quelques secondes le laissa légèrement perplexe. Il eut le temps d’attraper son stylo à billes et de jouer nerveusement avec, comme un signe d’impatience, ou plutôt comme distraction pour avoir l’impression que ces quelques instants passent plus vite. De temps en temps, un petit regard jeté vers Elora, qui semblait avoir fait un arrêt sur image. « J’ai faim ! » Le jeune avocat plissa les yeux face à cette réponse quelque peu étrange. Là où il lui fallut quelques secondes d’attente, Elora se rendit compte de sa phrase et se reprit : « Je veux dire… Oui, je… Enfin, je serais ravie de diner avec toi. » Ouf, soulagement. Le soupir qui s’échappe de ses lèvres et l’envie d’envoyer balader le restant des dossiers pour fuir du cabinet le plus rapidement possible. « En aucun cas, j’irais me plaindre si on me propose de la nourriture. » La nourriture, une valeur sûre. Mais alors qu’il rangeait les quelques dossiers qui trainaient sur son bureau, pour les cacher jusqu’au lendemain et commencer sur une nouvelle journée, la jeune fille reprit. « Enfin… Ca me ferait plaisir Dean, mais… Je… Enfin, je n’ai pas les moyens de manger à l’extérieur. » Il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte que la situation l’avait mise mal à l’aise concernant l’argent. Dean afficha une grimace. Pendant un instant, il s’était demandé si là n’était pas une excuse pour ne pas passer la soirée avec lui. Et là, il voyait déjà les gros titres le lendemain dans les mails de Milena sur le potentiel rentre-dedans abusif envers son assistante. Il voyait déjà être appelé dans la petite salle de réunion, avec Rose et Milena, à devoir justifier son geste, sa proposition innocente. Gosh, ce qu’il aurait mieux fait de la fermer et de rentrer chez lui pour manger le restant de poulet curry sur un bout de pain. Abruti, va. « Peut-être une prochaine fois ? » Aoutch. Les paroles manquèrent de lui faire grincer les dents, sentant qu’il s’agissait sans doute d’une manière polie et détournée de dire « Jamais ? ». « Oui, heu… enfin, c’est toi qui vois. Enfin, c’est comme tu veux. » Et aussitôt, elle reprit. « Ou tu pourrais venir diner à la maison ? » Il ne savait dire si c’était le ton de voix employé ou bien la situation, mais lui aussi commençait à se sentir stressé pour un rien. Alors, réfléchissant aux plusieurs propositions avec la plus rapide des vitesses, il finit par secouer la tête et refermer le dernier des dossiers. « Avec toute l’envie du monde de voir comment tu as pu agencer ton canapé et quel film va passer ce soir à la télé, je trouve qu’on s’amuserait mieux à l’un des petits restaurants en bas de l’immeuble ! C’est moi qui offre, pour ton aide apportée tout à l’heure ! Tu n’as pas le choix, on ne refuse pas une invitation ! » Il leva les mains en l’air, comme le parfait innocent qu’il pouvait être, un fin sourire accroché à ses lèvres. Il termina sa tasse de café et la posa sur le coin de son bureau. A la suite, fermer son ordinateur, pousser sa chaise de bureau, attraper son portable, ses clés et la valisette où il y mettait son ordinateur portable, puis son manteau, fut si rapide que cela trahissait l’habitude du geste. « Enfin, j’espère juste que tu sais apprécier les vins autres que les Australiens ! » Un regard en direction d’Elora, un sourire. « On y va ? » Et ainsi, ils quittèrent le bureau, tout sourire, tout naïfs, l'un comme l'autre. Parce que décompresser au restaurant autour d'un bon verre de vin ne pouvait que leur faire du bien.