ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je ne connais pas Itziar depuis des années, mais elle est rapidement devenue si importante pour moi. Ce soir en est encore la preuve. Elle a réussi à me faire sortir de ma bulle, à m’emmener en soirée et surtout elle fait tout pour m’aider. C’est ce que je ne veux pas oublier. Elle ne force jamais la chose, dans le fond c’est toujours fait d’une manière subtile, mais elle ne cesse de me prouver qu’elle croit en moi. Depuis le début en réalité. Depuis le jour où je me suis confié à elle ou nous avons échanger nos parcours de vie. On en a passé des soirées juste toutes les deux derrière notre bar. On travaillait certes, mais on parlait beaucoup aussi et au fil du temps, elle a fini par comprendre mes failles. Depuis, elle ne cesse de m’envoyer des ondes positives. Elle m’imagine une super carrière alors que je me sens incapable d’avancer sur ce stade de ma vie. Et pourtant, la belle espagnole me parle même de reprendre le bar un jour, ce qui me fait rire légèrement. « On devrait être associée. Ce serait drôle ! » ajoutais-je pour entrer dans son délire un peu fou. Un peu, trop fou pour moi, malgré tout. Ce serait bien trop stressant. Alors, ne pensons pas à tout cela.
J’ai bien entendu tout ce que m’as dit Itziar, je comprends tous ses arguments. Ce soir, je promets que je vais tout faire pour ne pas me prendre la tête et pour profiter pleinement de ma soirée. Comme la jeune blonde le souligne si bien, cela fait deux ans qu’elle me fait comprendre que je dois arrêter de me prendre la tête. Disons qu’il a fallu tout ce temps pour que ça finisse par entrer dans ma caboche. Je suis un peu têtu et surtout après le décès de maman, je ne voulais plus vraiment voire tout cela. Je me suis enfermé dans ma bulle et désormais, je tente d’en sortir tout doucement. Cela se fait par étapes, petit à petit, mais ce soir, je compte bien mettre tous ses conseils en application. Et cela semble réellement plaire à mon amie. « Je te crois. J’essaye vraiment, tu sais. » dis-je en lui souriant quelque peu. On finit par reparler des hommes que j’avais repéré juste un peu plus tôt. Comme le dit si bien Itziar, je n’ai rien à perdre ce soir. Véritablement rien. Qui ne tente rien n’as rien après tout. Je n’ai pas beaucoup de confiance en moi, mais un refus, je devrais pouvoir l’accepter. J’ai besoin de me remettre dans le bain. Elle n’a pas tort au pire, je rentrerais seule, au mieux, je pourrais passer un bon moment avec un homme plutôt mignon. Alors, que je lançais un regard dans leur direction, Itziar me pose une question qui m’arrache un rire. « Non, j’ai jamais testé ce genre d’appli. » Je ne peux m’empêcher de rire encore un peu, c’est quelque chose que je n’ai jamais envisagé réellement. « Je… Je sais vraiment pas draguer, tu t’en rends pas compte. » Je lève les yeux au ciel un peu exaspéré par moi-même. « Je finis toujours par bégayer ou à dire des bêtises. C’est affligeant, je te jure. »
Pourtant, Itziar est plus que déterminée pour que je tente ma chance auprès de ce beau jeune homme. Elle me dit de lui proposer un verre, de rester moi-même et une nouvelle fois, je tente de ne pas exploser de rire nerveusement. Elle me traîne sur la piste de danse et c’est elle qui engage la conversation avec eux. En quelques secondes, je me retrouve auprès de Peter. Il se présente tout naturellement et malgré le bruit de la musique, je dois dire que la conversation se lance toute seule. Pour une fois, je ne me prends pas trop la tête, je réponds juste tout simplement. Je ne vois pas le temps passer et voilà que les deux garçons nous proposent de nous offrir un verre. Et d’un seul coup, mes angoisses reviennent tout de suite. C’est tout simplement plus fort que moi. Itziar doit réellement en avoir marre de moi. Elle me pose quelques questions et je hausse les épaules ne sachant trop quoi lui dire. « Je sais pas vraiment. » Elle va vraiment finir par me frapper, je sens. « J’avais promis que je me prendrais pas la tête, mais je sais pas faiiiiire. » Je ris un peu avant de réfléchir à ce que mon amie viens de me dire. « On a discuté assez simplement, échange de truc normaux, tu vois. Rien de bien fou. » Au loin, je vois que le fameux Peter est déjà en train de parler à une autre jeune femme près du bar. « Mais clairement, je lui ai pas fait un effet de dingue non plus. » Je hausse à nouveau les épaules tandis que quelques minutes plus tard, les garçons reviennent vers nous. « Merci pour le verre les garçons. » Je souris un peu et me tourne vers Itziar pour venir murmurer à son oreille. « Peut-être qu’avec un peu d’alcool ça ira mieux. »
Après deux verres et une danse avec le fameux Peter, celui-ci m’a légèrement fait comprendre qu’il avait quelqu’un dans sa vie. Même si je voulais m’amuser ce soir, je ne veux pas être responsable d’une tromperie ou quelque chose dans ce genre. Alors, je laisse Itziar s’amuser avec Dan, je retourne me chercher un verre. Autant boire après tout hein. C’est plusieurs minutes plus tard que je vois mon amie me rejoindre. « Heyyyyyy, ma copine ! » Je crois que j’ai un peu trop bu sur ce coup-là. J’ai la tête qui tourne un peu, mais j’ai envie de rire et de danser avec Itziar aussi. Elle est vraiment jolie ma copine en fait. « Tu sais que t’es trop trop troooooop belle ? » Je lui souris comme une idiote et me rapproche un peu d’elle en passant mon bras autour de ses épaules. Elle n’est pas accompagnée et je sais pas vraiment pourquoi elle m’a rejoint. « Tu veux un verre ? J’ai bu un truc troooop bon. C’était tout sucré et tout doux, tout doux. » Je lui montre mon verre qui est complètement vide. Malheureusement. « On va danser après ? Toi et moi ? »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Elle sait que son amie fait des efforts. Elle sait que la confiance en soi n'est pas inné. Elle ne peut pas faire grand-chose mis à part l'encourager et la soutenir. Le reste, le plus gros du travail, c'est à Elora de le faire. C'est à Elora de bosser sur elle-même pour gagner en confiance. Itziar ne peut pas le faire pour elle. Si elle pouvait prendre le relai, elle le ferait cependant avec grand plaisir. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne se lassera jamais de donner des conseils à son amie et de l'encourager. Elle ne sait pas si elle doit être surprise ou si elle aurait dû le voir venir quand Elora lui dit qu'elle n'a jamais utilisé d'application de rencontre. Elle aurait dû s'en douter, il était vrai que cela n'allait pas vraiment avec son amie ce genre de choses. "Ca t'as jamais tenté ? Ou t'as jamais osé ?" Lui demande t-elle, car oui, c'était bien deux choses différentes. Le résultat était le même, mais le fond avait son importance. Si ça ne la tentait pas, il n'y avait pas d'intérêt à insister. Si elle n'avait jamais osé, peut-être avait elle besoin d'un petit coup de pouce extérieur pour enfin sauter le pas. "T'sais ça implique rien ces appli' en un clic tu disparais complètement et on n'en parle plus." C'est la facilité incarnée. Autant pour rencontrer quelqu'un que pour le ghoster. "Tu crois que t'as besoin de savoir draguer, mais j'suis pas d'accord. En soi c'est quoi draguer ? Ce qui va fonctionner pour une personne fonctionnera pas pour une autre. Je te le dirai pas assez : Soit toi-même. Il y a que ça de vrai." Ce n'était pas une recette miracle, mais c'était probablement la clé. Certes, ce n'était pas facile à mettre en place. On a tendance à chercher à mettre en avant le meilleur de nous-même, quitte à se forcer à paraitre différent, mais sur le long terme ça ne marche. Autant se montrer entièrement dès le départ, ça évite de tomber de haut après. "Puis on s'en fiche que tu bégayes j'suis sûre que t'en trouveras au moins un qui pensera que c'est mignon." Lui lance t-elle ensuite, jamais à court d'arguments pour faire comprendre à son amie que ce n'est pas la peine de se prendre la tête pour ce genre de choses.
Est-ce qu'attraper son amie par les épaules et la secouer comme un pommier pour lui remettre les idées en place est une pratique acceptable ? Probablement pas et de ce fait Itziar retient son envie pressante de la raisonner à la manière forte, tentant au contraire de chercher les mots qui pourraient rassurer son amie, visiblement en train de paniquer sévère. Elle n'a pas l'air de savoir si elle lui plait, elle recommence à se prendre la tête. La jeune espagnole ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Elora a vraiment la tête dure. "Mais attends ça se passait super bien jusqu'à maintenant non ? Pourquoi tu flippes d'un coup comme ça. Il y a pas d'enjeu, t'as rien à perdre. Relaxe et profite." Lui lance t-elle pour la rassurer du mieux qu'elle pouvait. Le Peter est visiblement en train de parler avec une autre fille alors qu'il attend que ce soit son tour de commander au bar. Une occasion de plus pour Itziar d'illustrer ses propos. "Ca veut pas dire que tu lui plais pas. C'est juste qu'on est dans un bar, c'est pas du one on one. Si tu vois quelqu'un qui te plait, faut pas hésiter, tu fonces et tu tentes, mais tu perds pas de temps, car à la moindre hésitation, t'as quelqu'un d'autre sur le coup. C'est la loi de la jungle. Faut pas se poser de question." Sûrement plus facile à dire qu'à faire du point de vue de son amie et elle le concevait très bien, mais elle ne pouvait pas changer les choses. Tout allait très vite en soirée, les couples se faisaient et se défaisaient à la vitesse de la lumière. Elle n'a pas trop le temps d'épiloguer puisque les deux garçons finissent par revenir avec des verres à la main. Itziar, tout comme son amie ne manque pas de les remercier avant de porter le verre à sa bouche. "Cul sec alors ?" lance t-elle discrètement à Elora avant de s'exécuter.
Après ça, son amie semble reprendre du poil de la bête et s'en va danser avec le beau Peter, pendant qu'elle continue de boire à une table avec Dan. C'est quand elle se lève pour un passage aux toilettes qu'il semble avoir disparu à son retour. Dommage, mais elle s'en remettra, la soirée va encore durer un bon moment et dans le bar, il y a du choix. Elle scanne le bar des yeux à la recherche d'Elora qui visiblement est seule en train de boire seule assise au comptoir. Elle s'approche d'elle et dépose une main dans le bas de son dos pour lui signifier sa présence avant de se pencher à son oreille "Même pas tu m'attends pour boire ? C'est pas cool ça." Lance t-elle en plaisantant, s'installant à côté d'elle. Visiblement Elora a pris de l'avance pour ce qui est de la boisson et semble bien plus enivrée qu'elle. "Je savais pas que j'étais belle à ce point, mais c'est gentil, comme t'es bourrée j'imagine que tu le penses vraiment et d'ailleurs tu peux me le redire une fois de plus, ça me dérange pas." Répond-elle en riant. Elora lui propose ensuite de boire, lui vantant les mérites de la boissons qu'elle venait d'ingurgiter et Itziar se contente dans un premier temps de hocher la tête de haut en bas pour acquiescer. "J'vais en prendre deux même et toi par contre un verre d'eau ok ? Sinon tu vas finir au-dessus de la cuvette des toilettes." lui répond-elle, sérieusement pour le coup. C'était bien connu, Itziar et le vomi ça faisait mille et si elle pouvait éviter de tenir les cheveux d'Elora pendant qu'elle rendait l'intégralité de ce qu'elle avait bu, elle ne s'en porterait que bien mieux. "Tu sais bien que je refuse jamais une danse, surtout quand c'est si gentiment demandé." Lui lance t-elle ensuite avec un clin d'oeil avant d'interpeller l'un des barmans, commandant deux verres de ce que son amie avait bu ainsi qu'un verre d'eau. Elle avala le contenu de ses verres d'alcool en une demie seconde et invita Elora à en faire de même avec son verre d'eau. Une fois les verres vides, l'espagnole attrape son amie par la main afin de l'emmener de nouveau en plein milieu de la piste de danse, bien décidée à mettre le feu.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je crois que je vais rendre Itziar folle avec mon manque de confiance en moi. Nous sommes tellement différentes sur ce point toutes les deux qu’il est parfois compliqué de véritablement se comprendre. Et voilà qu’elle me parle d’application de rencontre. Je ne me suis jamais inscrit sur ce genre de site et pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir entendu parler. Amélia a plusieurs fois tenté de m’inscrire, mais jamais je n’y suis allé de moi-même. Bien entendu, la question d’Itziar me fait réfléchir. Je ne sais pas vraiment. Je n’ai tout simplement jamais été attiré par ce genre d’application. Je veux dire… On a déjà tous entendu des histoires de rencontre foireuse ou de plan d’un soir trouver via ce genre d’application. « Je crois que je n’ai jamais vraiment osé parce que j’ai trop entendu d’histoire bizarre. » dis-je en riant un peu. « Pitié ne m’inscrit pas sans me le dire. » ajoutais-je très rapidement. « Je préfère encore que tu m’emmènes en soirée plus souvent. » Oui, vraiment, cela me semble une solution bien plus intéressante que de me retrouver sur une application de rencontre. J’ai véritablement envie de sortir de ma bulle de timidité. Je crois qu’il est temps que je profite de ma jeunesse et que l’espace d’une soirée de temps en temps, j’arrête de penser à tout mes problèmes. Je sais que je dois faire tout cela, mais il va falloir commencer par étape. Tout doucement. Les propos d’Itziar ne sont pas vain. J’entends ce qu’elle me dit et la plupart du temps, je suis d’accord avec elle. Il faut que je sois moi-même et dans le fond, c’est peut-être cela le problème. Je crois que je ne sais plus trop qui je suis vraiment. La mort de maman m’a énormément déstabilisé, la découverte de mon vrai père encore plus et depuis, j’ai la sensation d’être perdue. Pourtant, je ne vais pas parler de tout cela à Itziar maintenant. Ce n’est ni lieu, ni le moment. « Je te promets que je vais essayer. »
Et bien entendu, cela n’aura durer qu’une petite demi-heure. Les garçons avec qui nous étions en train de discuter sont partis nous chercher des verres et voilà que je flippe de nouveau. « Me tape pas. » dis-je en riant alors qu'Itziar me demande de me relaxer une bonne fois pour toute. « Je suis vraiment chiante, je sais, pardon. » Et pourtant, j’écoute avec attention ce que me dit la jeune femme. La loi de la jungle oui ça s’est bien noté. Je me sens un peu honteuse d’être aussi peu sûre de moi. Je vois bien qu’Itziar semble à moitié exaspéré par mon comportement. Elle va m’abandonner en plein milieu de la piste de danse et je vais pas la retrouver. « Je te promets, je t’embête plus avec ça. » dis-je en souriant un petit peu. Les garçons reviennent et je me redresse un peu. Aller, je peux le faire. Juste m’amuser, ne pas me prendre la tête et surtout ne pas être trop romantique ou quoi. « Cul sec ! » réponds-je à Itziar tout en buvant mon verre d’un seul coup.
Je finis par suivre les conseils de l’Espagnole. Pas de prise de tête et advienne que pourra. Je finis par suivre le beau Peter sur la piste de danse. L’espace d’un instant, je finis par complètement me laisser aller. Je danse sans me poser de questions et me rapproche du beau brun. Jusqu’à ce que ce dernier finisse par me faire comprendre qu’il a déjà quelqu’un dans sa vie. Ne voulant pas réellement entrer dans ce genre de jeu dangereux, je finis par lui souhaiter une bonne soirée et pars me réfugier vers le bar. Je n’ai pas vraiment l’habitude de me retrouver de ce côté du comptoir. L’espace d’un instant, j’observe les deux jeunes gens qui s’agite pour pouvoir servir tout le monde. Ils sont un peu désorganisés, mais je vais pas me mêler de leur façon de travailler. Ce soir, je dois profiter, c’est Itziar qui n’a cessé de me le répéter. Alors, je prends un cocktail et sans réellement m’en rendre compte, je les enchaîne un peu rapidement. Peut-être trop rapidement même. Lorsque Itziar revient vers moi, je vois légèrement double et cela me fait rire. « Bah tu draguais et moi, bah moi j’avais soif. » lui répondis-je tout en me relevant de manière un peu bancale sur mon tabouret. Je la trouve vraiment belle ma copine et je ne me cache pas pour lui dire en m’approchant vraiment très près d’elle. Presque trop. Je crois que je suis en train de loucher un peu. « T’as des yeux touuuuut bleu. » dis-je en riant. « Comme l’Océan ! » Et c’est en balançant de la tête que je commence à chanter la chanson du dessin animé de la Petite Sirène telle une enfant. Et voilà qu'Itziar me refuse un nouveau cocktail. Je me tourne vers elle et tente de lui faire mes yeux de petit chiot tout triste. « Oh non, j’en veux un moi aussi. Aller s’iiiiiiil te plaît Itziar. » Je lui souris et m’accroche un peu à son bras. « Je suis sage promis ! » Il est vrai que le monde tourne un peu, mais quand même, je connais mes limites. Enfin… Peut-être pas tellement. De toute manière, la jeune femme ne me laisse pas le choix. Visiblement, ce sera verre d’eau et rien d’autre. C’est nul et je continue à bouder, mais sirote mon verre d’eau malgré tout. « Dans dix minutes, je peux en avoir un autre. Pleaaaase ? » Je lui fais à nouveau un beau sourire toute fier de moi.
Finalement, on part sur la piste de danse avec la belle blonde et cette fois, je ne pense plus à rien. Je me lâche complètement. Visiblement, j’avais besoin d’un peu (beaucoup) d’alcool dans le sang pour me laisser aller. La chanson est un peu exotique et je viens me coller de manière assez lascive à la jeune femme. C’est un peu le souci lorsque j’ai bu, je me mets à aimer tout le monde et surtout vouloir embrasser tout les gens qui se trouve proche de moi. « Diiiiiiis, je peux te faire un bisou ? » hurlais-je presque pour être sûre que ma collègue m’entende alors que je suis de nouveau assez proche d’elle. Je passe mes bras autour de son cou, le sourire aux lèvres. « Parce que t’es trop jolie et moi, bah, je t’aime bien. » Voilà que je deviens sentimentale en plus de ça. « T’es ma collègue préférée de touuuuut l’univers. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
"Promis je t'inscrirai pas contre ton gré, c'est vraiment pas mon genre." Lui répond-elle en hochant la tête de gauche à droite pour appuyer son propos. Même si elle était pour voir son amie sortir de sa zone de confort et prendre confiance en elle, elle n'était pas prête à tout et elle ne serait vraiment pas une bonne amie si elle inscrivait la jeune femme sur une application de rencontre, alors que ça ne l'intéressait pas. C'était juste bien trop bizarre pour elle de faire ça, ça frôlait même le manque de respect à son sens. Surtout qu'il fallait bien avouer que des histoires un peu bizarres, elle aussi elle en avait entendu, elle avait même rencontré à plus d'une reprise des types plutôt louches et donc si c'était le choix d'Elora de rester à des kilomètres de ce genre d'applications, elle le respectait totalement. La jeune femme n'avait pas besoin de ça pour gagner confiance en elle. "Deal pour les soirées. Attend toi à recevoir un sms de ma part dès que je sors !" lui répond-elle. Pour les soirées, elle pouvait compter sur elle. Si ce qu'elle voulait c'était sortir, avec la jeune espagnole, elle allait être servie. Itziar ne sortait pas dès qu'elle avait une soirée de libre, mais elle sortait extrêmement souvent et ça lui faisait plaisir d'entrainer la blondinette avec elle. D'ailleurs Elora n'avait pas besoin de promettre à Itziar qu'elle allait faire des efforts. La jeune espagnole savait très bien que son amie faisait de son mieux et qu'elle voulait réellement s'ouvrir un peu plus. Elle n'avait pas besoin qu'elle lui assure un peu plus.
Itziar rit quand elle retrouve Elora et que cette dernière semble totalement désemparée. Elle se dit que si Elora pouvait se voir à travers ses yeux à elle, elle comprendrait peut-être qu'elle n'a aucune raison de ne pas avoir confiance en elle. Elle n'a aucune raison de se trouver chiante ou de se s'excuser. Clairement Itziar à l'impression qu'elle ne voit pas la même personne que son amie. "Alors, déjà je vais pas te taper, sauf si tu continues à te rabaisser et t'excuser sans aucune raison valable !" Lui lance t-elle, lui faisant presque les gros yeux. Ce n'était pas son amie personnellement qui l'agaçait, c'était son habitude à se rabaisser constamment. Elle n'avait pas de raison de faire ça. Au contraire, elle était jolie, intelligente, forte et bienveillante comme fille, elle ne devrait donc pas hésiter à s'imposer. C'était comme ça qu'Itziar la voyait et donc c'était étrange de voir que son amie avait une toute autre image d'elle-même. Elle espère que le verre que leur ramène les deux garçons va la détendre un peu. Si ce n'est pas ce verre en particulier, ce sera sûrement le prochain et même si elle ne considérait pas que l'alcool était la solution, ça permettait au minimum de décoincer la situation. Elle rit quand son amie la suit dans son cul-sec avant de la laisser retourner papillonner avec le beau Peter. Quand elle l'a retrouve un peu plus tard dans la soirée, elle a clairement ingéré bien plus de verres qu'elle et est donc bien plus enivrée qu'elle et de ce que la jeune espagnole arrive à comprendre, ça ne s'est pas vraiment terminé comme prévu avec le jeune homme de tout à l'heure. Ca ne peut pas marcher à chaque fois, mais ce n'est pas une raison pour se gâcher la soirée. Le bar est plein à craquer et Peter est loin d'être le seul beau gosse de Brisbane présent au MacTavish ce soir. Itziar ne peut s'empêcher de rire cependant face aux propos de son amie. "T'es bête !! Toi aussi t'as les yeux tous bleus comme l'océan hein ! T'es au courant ?" Lui répond-elle en riant avant d'ajouter "T'as clairement un train d'avance sur moi donc non désolée, pas de cocktail pour toi pour l'instant." Non pas qu'elle ne veuille pas que son amie s'amuse. Loin de là, mais d'un : c'est beaucoup plus sympa quand tout le monde est équitablement bourré et surtout : elle a une sainte horreur de s'occuper des gens trop bourrés si elle ne l'est pas. En d'autres mots, il faut qu'elle rattrape son retard rapidement, ce qui ne devrait pas être compliqué vu les verres qu'elle a déjà avalés et les deux autres qu'elle commande en même temps sans même se poser de questions ni chercher à savoir ce qu'ils pouvaient bien contenir. "Vingt ! Dans vingt minutes, d'accord. Deal ?" De toute façon, elle ne pouvait pas l'empêcher de boire toute la soirée. Elle était majeure et vaccinée, elle faisait ce que bon lui semblait.
Pour l'heure, elle l'entraine sur la piste de danse et se laisse porter par le rythme de la musique. Elle peut rapidement se rendre compte que les deux cocktails qu'elle s'est amusée à boire d'une traite travaille à lui faire tourner la tête, avec l'aide des autres verres qu'elle avait bu un peu plus tôt. Cette douce euphorie qui s'empare d'elle, qui l'enveloppe sans qu'elle s'en rende compte. Il n'y a plus que le rythme de la musique qui compte. Quand Elora entreprend de venir se coller lascivement contre elle pour danser, elle la suit en tant que fidèle adepte du collé serré endiablé. Quand la jeune américaine lui demande si elle peut lui faire un bisou, parce qu'elle est trop belle et qu'elle l'aime bien, Itziar ne peut s'empêcher de rire, penchant la tête en arrière avant de reporter son attention sur son amie. "S'tu veux oui !" lui répond-elle en haussant les épaules. A ce stade, elle s'en fiche bien. "J'crois que j'vais sortir plus souvent avec toi parce qu'en fait j'ai jamais eu autant de compliments sincères en une seule soirée." Ajoute t-elle un large sourire dessiné sur les lèvres avant de continuer en faisant la moue "Les mecs ils m'en font plein, mais c'est juste pour coucher avec moi, alors que toi non, toi c'est parce que tu le penses hein ?" Ce genre de compliments valaient mille fois plus que tous les autres. "Et c'est vrai que j'suis ta collègue préférée ? Tu dis pas ça à tous les autres ?" lui demande t-elle ensuite cette même moue toujours dessinée sur son visage.
Shiloh Atkins
la reconstruction
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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Finalement, c’est avec peu de conviction, mais beaucoup de détermination que je finis par mettre mes insécurités de côtés pour profiter de ma soirée. Après tout, Itziar a entièrement raison, il faut que j’arrête de me rendre la tête pour les moindres petits trucs. Je dois profiter de l’instant présent un petit peu. Je ne suis pas venu ici pour repartir en couple, juste pour passer un bon moment en compagnie de ma collègue et pourquoi pas d’un beau garçon. Ne pas penser à mes soucis l’espace d’une soirée ne me fera pas de mal. Alors, même si je ne suis pas sûre de moi, même si tout me paraît bancale et un peu hésitant, je finis par mettre mon manque de confiance en moi de côté afin de profiter de ma soirée. D’ailleurs, je finis par passer un bon moment en compagnie de ce beau brun même si cela s’arrêtera à une discussion sympathique autour d’un verre et une petite danse. C’est un début. Baby steps.
Ne pouvant terminer ma soirée au côté du bel apollon déjà en couple, j’ai décidé de laisser Itziar profité de son moment et me suis installer au bar, seule. L’idée me semblait plutôt bonne au départ, encore plus lorsque j’ai fini par me commander un cocktail coloré et sucré. Assise sur mon tabouret, j’observe la foule qui s’agite un peu en contre bas. Ces mouvements de corps au rythme de la musique tandis que je chantonne dans mon coin en sirotant ce jus qui rapidement me fera tourner la tête. Je ne suis pas une grande consommatrice d’alcool. La plupart du temps, je me contente de quelques bières durant mon service ou avec des amis, mais jamais bien plus. La dernière fois que j’ai fini un peu trop alcoolisé, j’étais encore à la fac et c’était avec Amélia. Autant dire que cela commence à dater et que mon corps n’est clairement pas habitué a ingéré autant d’alcool en si peu de temps. Ainsi, lorsque Itziar finis par me rejoindre quelques minutes plus tard, je suis dans un état bien différent qu’en début de soirée. Tout me fait rire et surtout, je deviens bien plus collante. J’enchaîne les compliments envers la belle espagnole et je la vois bien sourire timidement, ce qui provoque mon propre sourire. « C’est vrai ? » dis-je lorsqu’elle me parle de la couleur de mes yeux. Et bêtement, je viens toucher mes paupières de mes mains, comme si cela allait pouvoir m’aider à mieux voir la couleur de mes pupilles. Mon geste me provoque un rire idiot. « Ah bah ouais, je suis bête. » Je hausse les épaules et remonte le regard sur ma collègue. « On est pareil en fait. » Et ça, ça me fait réellement plaisir. Ce qui me plaît un peu moins, c’est lorsque la jeune femme décide de se commander le même cocktail que moi, mais refuse de me prendre un nouveau. Je tente bien de bouder telle une enfant, mais il semblerait que ce genre de supercherie ne fonctionne pas sur la belle blonde. Elle me promet néanmoins une nouvelle tournée dans un petit moment. « Trop bien ! T’es la meilleure. »
Et voilà que nous partons sur la piste de danse pour évacuer ce trop plein d’alcool. Il y a du monde dans l’établissement et on se retrouve rapidement coller l’une à l’autre. Pas pour mon déplaisir, bien au contraire. Il faut avouer qu’Itziar est une jeune femme magnifique, il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Je l’observe pendant un long instant, tandis que la musique change pour un son plus endiablé, plus exotique. Nos corps se rapprochent, on danse sans se soucier du reste, on apprécie le moment. Tellement que j’ai envie de l’embrasser soudainement. J’ai à peine le temps de l’entendre accepter qu’elle me dise que l’on va sortir en soirée bien plus souvent toutes les deux. Tandis qu’elle parle, ma main vient se glisser sur sa hanche pour me rapprocher encore d’elle. « Bah, oui, je le pense vraiment, vraiment, vraiment. » Oui, il fallait le dire trois fois pour bien souligner mes propos. Je ne suis pas du genre à parler pour rien et les compliments que je ne cesse de lui dire son plus que sincère. Je manque de tomber lorsqu’un couple vient se cogner dans mon dos et je me rattrape à Itziar en lui souriant de toutes mes dents. J’aime bien me retrouver contre elle. Elle a un beau corps et puis on se sent bien auprès d’elle. Grâce à elle, je me suis débarrassé de mes barrières et j’ai passé une super soirée. Comme le début d’un nouveau chapitre pour moi et j’ai vraiment hâte de continuer à sortir avec mon amie. Peut-être que je serais un peu moins coincée. Pour le moment, l’alcool m’a complètement désinhibée et c’est sans hésiter que je viens plaquer mes lèvres contre celle de la jeune femme. Cela fait si longtemps que je n’ai pas embrasser une femme, j’en avais oublié à quel point cela pouvait être bien et combien j’aimais cela surtout. Je me laisse un peu emporter dans ce baiser, mais finis par me reculer en souriant. « Je te mentirais jamais et t’es vraiment ma collègue préférée de touuuuus les temps. » Rapidement, je reviens poser mes lèvres contre les siennes comme pour souligner mes propos. Juste un petit smack rapide. « Je le dis à Isy des fois, mais bah en fait… C’est pas notre collègue. » Et voilà, que je me fais rire à nouveau. « Ce serait bien qu’il reste avec nous toujours de toute la vie au bar, non ? » Et en pensant à mon ami, je sors rapidement mon portable de la poche arrière de mon jean. « Je vais lui dire qu’on l’aime trop trop ! » Il me faudra plusieurs tentatives afin de taper un message plus ou moins cohérent. Satisfaite, je replace mon téléphone dans ma poche et retourne me coller à la belle blonde pour une nouvelle danse endiablée. On se lâche complètement et cela fait du bien. Les chansons s’enchaînent, les danse aussi, je ne suis plus la petite Elora hésitante et peu sûre d’elle du début de soirée. Je me sens bien, je ne me prends pas la tête et surtout, j’en profite à fond, mais rapidement, je commence à avoir vraiment très chaud. « On va dehors ? J’ai chaud ! » Je ne laisse pas vraiment le temps à Itziar de répondre et l’attrape par la main pour l’attirer vers l’arrière de la boîte de nuit.
Je décide tout de même de faire un petit crochet par le bar. Oui, on ne va quand même pas monter sur le toit de l’établissement sans un verre à la main. Puis, elle m’avait promis ! Je paie donc un verre à mon amie et nous partons vers la terrasse aménager sur le toit pour prendre un peu l’air et nous remettre de nos émotions. Il y a un peu moins de monde et on peut respirer. « On est bien là ! » Je souris à Itziar et avance un peu pour essayer de nous trouver un endroit tranquille. Alors, que j’avance sans réellement regarder ou je mets mes pieds, mon pied se pose sur quelque chose et en quelques secondes, je me retrouve sur les fesses au sol. Mon cocktail se renverse sur mon tee-shirt tandis que je regarde ce qui a bien pu causer ma chute. Une peau de banane… Mais qui a laissé une peau de banane ici ? « Maiiiiiis mon verre. » dis-je tout en riant parce qu’il faut avouer que je ne me suis pas fait mal et la situation est hilarante. En riant, je remarque dans un coin un mec qui est en train de tenter de finir sa banane discrètement après avoir vu ma chute. Je vois la main d’Itizar tendue devant moi et l’attrape pour me relever. « J’ai mal aux fesses. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Elle ne se rappelait pas avoir déjà vu Elora dans un tel état. Elles étaient déjà sorties ensemble à quelques reprises, mais la jeune américaine n'avait visiblement jamais autant bu qu'aujourd'hui. Ca ne manquait cependant pas de faire rire Itziar qui appréciait de voir son amie passer un bon moment et oublier un peu tous ses problèmes. Même si pour cela elle avait dû avaler plusieurs verres d'alcool. L'important ce soir, c'était le résultat et pour le coup, ça semblait plutôt réussi. La blonde n'était pas avare de compliments à son égard, ce qui en toute honnêteté était loin d'être désagréable pour la jeune espagnole. Elle n'avait pas besoin de ça pour savoir ce qu'elle valait et pour apprécier sa propre personne, mais c'était toujours flatteur. "T'es pas bête, t'es juste bourrée c'est différent. Et avant que tu le dises j'ai les cheveux tous blonds, comme toi aussi." Lui répond-elle en plaisantant. Elle ne peut s'empêcher de rire de plus belle quand Elora annonce que finalement, elles sont pareilles. "Ah ça près oui ! Si tu veux la prochaine fois on se fait passer pour des jumelles. J'suis sûre que ça passe si je parle pas." Oué car elles avaient beau être pareil comme dirait Elora, il y avait bien une chose qui les différenciait sans aucun doute, c'était l'accent prononcé d'Itziar qui ne laissait aucun doute quant au fait qu'elle n'était pas anglophone de naissance. Elle s'était améliorée en deux ans, après tout à force d'entendre parler anglais toute la journée et de pratiquer la langue à longueur de temps, c'est normal, mais elle avait toujours cet accent espagnol reconnaissable entre mille. Ce qui ne la dérangeait cependant pas plus que ça. Tout comme le fait de négocier avec Elora quant à sa consommation de boissons alcoolisées pour la suite de la soirée. S'il y avait bien une chose qu'elle avait apprise en bossant au bar c'était qu'il valait mieux négocier avec quelqu'un de bourré plutôt que de lui imposer quelque chose, le résultat était bien plus efficace. Ca se confirmait avec Elora qui avait accepté sans broncher de ne pas avoir de cocktail tout de suite. "Oui oui, c'est ce qu'on me dit souvent." Répond-elle quand la jeune américaine lui dit qu'elle est la meilleure.
Et avec ça, elle est satisfaite ne rechigne pas à boire son verre d'eau pendant qu'Itziar descend ses deux cocktails d'une traite. Il n'en faut pas plus pour qu'elles s'élancent ensuite sur la piste de danse et se laissent porter par la musique, porter par le rythme dans un collé serré endiablé. La jeune femme la complimente de nouveau et l'alcool aidant, ça lui fait chaud au coeur d'entendre ça, surtout quand elle lui assure à trois reprises qu'elle pense vraiment ce qu'elle vient de lui dire. Ca la fait sourire jusqu'aux oreilles. Ca change des mecs qui disent la même chose à toutes les filles qu'ils pourront croiser dans la soirée. Tout ce qui pourrait servir leur intérêt et les aider à conclure. Pour Elora, il ne s'agit pas de ça et c'est pour ça que ça compte d'autant plus pour Itziar. Ca la fait sourire quand les lèvres de son amie viennent se poser sur les siennes. Si elle pouvait avoir autant de cran avec les mecs, elle n'aurait pas de mal à trouver son prince charmant. C'était sans doute l'alcool qui aidait, mais il y avait du potentiel. "T'es trop gentille, t'es la meilleure des collègues." Lui répond-elle avant de passer ses bras autour du cou de la jeune américaine et de la serrer contre elle. Elle avait réellement trouvé une amie en Elora et elle ne répéterait probablement jamais assez combien elle était contente de travailler avec elle. Elle ne peut s'empêcher de rire de nouveau quand Elora parle d'Isaac. Il arrive aussi à Itziar d'oublier qu'Isaac ne travaille pas au bar, elle a parfois l'impression qu'il fait partie des meubles. "On devrait essayer de le convaincre de bosser avec nous ! Tu crois que ça marcherait ?" demande t-elle considérant réellement l'idée qui n'était même pas envisageable. Elle savait très bien qu'Isaac aimait son travail à l'hôpital et qu'il n'allait donc pas le quitter pour servir des verres dans un bar. Ca n'avait aucun sens et pourtant, sur le moment, ça lui semblait être l'idée du siècle. "Oh oui vas y !! Insiste bien pour qu'il comprenne que c'est pas une blague et oublie pas de dire que c'est aussi de ma part le message !" lance t-elle quand Elora sort son téléphone pour envoyer un message à Isaac qui va probablement se poser des questions au réveil, mais ça, c'était bien le cadet de ses soucis. Ce petit interlude plein de sentiments terminé et Elora ayant enfin parvenu à envoyer son sms, elles se remettent à danser ensemble. Les chansons défilent, les minutes aussi et finalement Elora lui annonce avoir chaud, l'attrape par la main et l'entraine hors de la foule.
Sur leur chemin, elles font un crochet par le bar. C'est vrai qu'elle lui avait dit qu'elle pourrait reprendre un verre un peu plus tard. Elle la laisse donc faire et commander un verre pour chacune avant de la suivre sur le toit de l'établissement. L'air est frais et elle peut respirer bien mieux qu'à l'intérieur, il y a aussi beaucoup moins de monde ce qui est aussi beaucoup plus agréable après avoir passé une bonne heure à danser. Elora commente en disant qu'elles sont bien ici et Itziar s'apprête à répondre quand elle voit son amie chuter "ELO !!!" lance t-elle, comme si ça allait changer quelque chose. Elle ne peut pas faire grand-chose. Elle la voit tomber. Doucement, bien trop doucement, elle ne sait pas trop si c'est l'alcool qui donne cette impression, mais ça semble durer de longues secondes. Quand Elora finit les fesses par terre et son verre à côté d'elle, Itziar ne peut s'empêcher de pouffer de rire. Elle rit. Elle rit à s'en tenir le ventre et elle manque presque de tomber à son tour en perdant l'équilibre. "Ca va ?" demande t-elle entre deux éclats de rire. Elle tente de se reprendre tant bien que mal et tend la main à son amie pour l'aider à se relever. Le tout étant de ne pas tomber en faisant cela, la situation en deviendrait encore plus ridicule. "Allé vient on va s'asseoir. Fait attention." Lui dit elle une fois qu'elle l'a relevée et l'emmène avec elle vers une table. Elle pose son verre au milieu avant de s'asseoir. "On va partager le mien." Ajoute t-elle en tendant son verre à la jeune femme. "J'sais pas quelle heure il est, mais j'crois qu'on a eu notre dose pour ce soir ? A moins qu'il y ait encore un truc que tu veuilles faire ce soir." Lui dit elle ensuite.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1020
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Cela fait bien longtemps que je ne m’étais pas mise dans des états pareils avec de l’alcool. Je crois que ma dernière cuite remonte à ma dernière année à l’Université avant d’abandonner mes études. C’était toujours Amélia qui me traînait dans les soirées étudiantes, puis à l’époque, je travaillais déjà au bar et je n’avais déjà pas beaucoup de soirées de libre. Je n’ai jamais été du genre à aimer me mettre la tête à l’envers. Pourtant, ce soir, je me lâche complètement. Je crois que j’avais besoin de cela. C’est idiot, mais Itziar avait eu la parfaite idée en me proposant de passer une soirée en sa compagnie. Pour finir, elle m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses l’air de rien. Je ne suis pas en état d’y réfléchir ce soir, mais je pense que je vais avoir de quoi penser dès demain. En attendant, je profite tout simplement du moment. J’ai enchaîné les cocktails sucrés et voilà que je me déhanche sur la piste de danser en compagnie de ma blonde préférée. Je suis tellement prise dans mon délire de lui trouver tous les compliments du monde que je finis même par l’embrasser. Une grande première entre nous, mais je sais parfaitement que ce n’es pas Itziar qui me rejettera là-dessus. Aucune déclaration bizarre là-dessous, je voulais juste vraiment lui faire un bisou. J’en avais juste très envie et je sais que l’on en reparlera forcément en riant la prochaine fois que l’on travaillera ensemble. D’ailleurs en parlant de travail voilà que l’on parle du bar et de notre pilier favori : Isaac. « Oh, ouais, j’aimerais trop qu’il travaille avec nous tout le temps. » Autant dire qu’on lui a déjà posé la question une bonne centaine de fois. « Mais je crois, il préfère ses malades à nous. » ajoutais-je avec une moue triste bien trop exagéré. Isaac adore son métier et ce n’est pas moi qui vais lui reprocher quand il m’a sauvé la vie, il y a de cela des années. Mais quand même, ce serait bien de pouvoir le garder au bar avec nous pour toujours.
On finit par retourner se chercher un verre au bar bien décidé à aller le siroter sur la terrasse de l’établissement. C’était sans compter sur ma maladresse et ma magnifique chute. En quelques secondes, je me retrouve sur les fesses mon verre complètement renversé au sol à mes côtés. Un fou rire nous prend avec Itziar qui tente malgré tout de s’assurer que je vais bien. « Je vais avoir mal aux fesses. » dis-je en riant tout en attrapant la main qu’elle me tend pour me relever. « Mais ça va promis ! » On finit par aller s’installer dans un canapé et c’est comme si soudainement mon énergie redescendait bien vite. Je me sens fatiguée et viens déposer ma tête sur l’épaule de mon amie. « Je crois, on va rentrer. » répondis-je à sa question. C’était bien marrant, mais je n’ai pas l’habitude de faire tout cela et je n’ai plus envie de boire sinon je crois que je finirais par être malade. Puis il faut savoir s’arrêter avant que la soirée ne tourne au cauchemar. Je veux garder un bon souvenir de ce moment passé avec la jeune femme. « Merci pour tout Izy. » dis-je doucement tout en relevant un peu les yeux vers elle. « T’as été trop géniale, et j’avais vraiment besoin de ça. » Je viens déposer un baiser sur sa joue alors qu’elle continue à siroter son verre.
On reste encore quelques minutes à l’extérieur afin de profiter de l’air frais puis nous décidons d’appeler un taxi direction la colocation d’Itziar pour finir la nuit dans un bon lit. Une chose est sûre, je ne suis pas près de l’oublier cette soirée avec ma blondinette.
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