-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal

 Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY

Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyJeu 22 Nov 2018 - 22:56

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Trois semaines. Cela fait désormais trois semaines que mon grand frère à débarquer à Brisbane. Depuis son arrivé, il prend un malin plaisir à venir me voir tous les jours. Ce matin ne coupe pas à la tradition. Je suis dans mon bureau que depuis une demi-heure lorsque Eliott débarque, son sourire vicieux planter au coin des lèvres. Pour la première fois, il ne prend même pas la peine de frapper et entre dans mon bureau. « Alors frangin, on travaille sur quoi aujourd’hui ? » Je ne prends même pas la peine de relever les yeux vers lui. Si je l’ignore, il va se laisser et partir. Je le connais par cœur, ce qu’Eliott aime, c’est le conflit. Depuis notre plus tendre enfance, il ne rêve que d’une chose : me mettre des bâtons dans les roues. Je ne sais pas ce que j’ai pu lui faire pour qu’il agisse de la sorte avec moi. Du moment ou papa, m’as confié le poste de directeur artistique, les choses se sont véritablement envenimés entre nous. Je n’avais pas adressé la parole à Eliott depuis trois ans lorsqu’il a fini par m’appeler pour m’informer de son arrivée. Il est soi-disant là pour prendre ma place. Pourtant, hier encore, mon paternel m’as fait savoir que je devais continuer à faire mon boulot. J’ai plusieurs contrats en cours avec des artistes très prometteur et qui plaisent au public Australien, je ne vois pas mon père les confiés aveuglément à Eliott. Mon frère semble persuader, mais il oublie qu’il ne connaît rien au métier. Frustré de ne pas avoir pu obtenir une place dans la société familiale, il avait fini par reprendre ses études et depuis quelques années, il travaille pour le service juridique de la maison de disques. Il est vrai que ses connaissances de la loi seraient bien utiles ici. Nous avons un avocat, mais depuis que nous enchaînons les contrats, il se retrouve un peu submergé. Cependant, Eliott ne peut pas me prendre ma place aussi facilement. Il n’a même pas conscience de tout ce que j’ai pu faire pour le label depuis quelques années. Je crois même qu’il ne sait même pas en quoi consiste mon boulot. Je suis persuadé que pour lui, je me contente d’aller à des concerts et de tenir des réunions de temps en temps. Alors, je ne lui réponds pas et consulte mon emploi du temps. La journée est plutôt légère, mais il faut absolument que je descende au studio pour contrôler un peu le travail d’un jeune chanteur que j’ai signé il y a de cela quelque moi. Son album est presque terminé et j’aimerais entendre le résultat. Je me note ça sur un petit post-it tandis que mon frère fait le tour de la pièce pour venir se planter à côté de moi. Sans gêne, il attrape un cadre posé sur mon bureau, dedans une photo de Noah et moi en train de jouer au piano. « Pathétique. » dit-il tout en laissant tomber le cadre dans la poubelle de papiers. « T’as conscience que ce n’est pas ton gamin au moins ? » Cette fois, c’est trop. Eliott peut venir me titiller, m’embêter, me bousculer, mais en aucun cas, il n’a le droit de parler de Noah de la sorte. « La sortie est droit devant toi, Eliott. » Je me penche pour récupérer le cadre et le poser à nouveau sur mon bureau. C’est la seule présente dans la pièce et j’y tiens beaucoup. Bien évidemment, Eliott décide de rester près de moi et se remet à parler. Très rapidement, je me coupe dans mon monde. Je ne veux plus l’entendre. Il reste là pendant de longues minutes à déverser sa haine et à répéter sans cesse qu’il finira par prendre ma place avant de finalement quitter la pièce. J’ai tout fait pour ne pas laisser le venin d’Eliott m’atteindre, mais c’est trop tard. Tic-tac. La bombe n’a jamais été aussi proche de l’explosion. Je commence à avoir du mal à respirer tellement, je me retrouve submerger. Un million de questions se déferlent en moi. La tempête des émotions se lève balayant tout sur leurs passages donnant raison aux absurdités de mon frère. Je ne suis qu’un bon à rien, papa a fini par s’en rendre compte et Eliott va me prendre ce qui me permet de tenir depuis mon divorce. De toute manière, il a raison, Noah n’es pas mon fils et je n’ai pas eu de nouvelles de Ginny depuis tellement de jours qu’elle doit probablement ne plus se soucier de moi. Il me faudra pratiquement une heure pour calmer ce flot d’émotions, de remise en question et d’auto-flagellation. Eliott à déserter les lieux et pour ne pas laisser mon hypersensibilité reprendre le dessus, je me dirige vers le studio pour m’assourdir avec de la musique. Pendant des heures, le jeune Matthew me passera ses démos. Je lui fais reprendre des morceaux, lui demande de faire des arrangements. On discute, on échange et comme souvent la musique me permet de maintenir ma tête hors de l’eau. Dans ce studio, je me sens bien et j’en oublie la pression que la présence de mon frère fait peser sur mon quotidien. Il est plus de dix-sept heures lorsque je finis par remonter dans mon bureau. Visiblement, personne n’a vu Eliott depuis ce matin et cela me rassure. Nous sommes vendredi et je fais le tour des bureaux pour donner leur fin de journée à mes employés. La semaine a été longue et pour une fois je ne compte pas m’attarder ici. Je retourne à mon bureau pour répondre à quelques mails et plié bagage. Je sursaute presque lorsque je remarque une brunette assise sur le canapé présent dans la pièce. « Ginny ? » Je suis véritablement surpris de la voir ici. Ginny ne vient jamais ici. On ne se voit presque plus de toute manière. Elle vit sa vie désormais, sans moi. Alors tout de suite, je me pose une centaine de questions sur la raison de sa présence ici. « Noah va bien ? » Bien entendu, c’est la première chose qui me vient en tête. Noah n’est peut-être pas mon fils, mais je l’aime comme s’il l’était.




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyLun 3 Déc 2018 - 2:20

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


Ça avait commencé doucement, des détails, des bribes par ci, par là. Des éléments qui me le rappelaient, la façon dont il prenait son café, les histoires qu’il préférait raconter à Noah à l’heure du dodo. La rue sur laquelle je le retrouvais toujours, parce qu’il y connaissait les disquaires par coeur, s’y traînait les pieds comme un habitué qui chaque fois était accueilli à grands bras ouverts. La chanson qu’il jouait au piano quand j’allais bien, quand Noah était heureux, que la maladie lui laissait une chance. Puis, c’était venu s’immiscer à travers tout ce que je dénichais dans les boîtes que j’avais finalement commencé à vider à l’atelier, mes affaires éparses restantes à Londres que maman papa avaient jugé bon m’envoyer en service de poste express rien que pour souligner à quel point j’étais désormais hors de leur vie, à jamais et pour toujours. Les photos du mariage, les billets d’une panoplie d’événements où nous étions toujours présentés comme Monsieur et Madame Fitzgerald. Noah posait des questions, Noah lui téléphonait parfois, quand il réussissait à l’attraper entre deux séances d’études pour l’un, deux enregistrements au studio pour l’autre. Ce n’était pas facile de concorder nos horaires, et si notre union une vie avant celle-ci m’avait appris quelque chose, c’était bien que peu importe la proximité des liens, la distance était une ennemie notoire qui ne se gênait pas pour tout bousiller à l’instant où on tournait le dos, baissait les bras. Presqu’un an que nous avions signé le divorce, presqu’un an que les stratagèmes de nos parents ne dirigeaient plus notre vie, ne menaient plus la moindre décision. Au départ, Bailey était resté présent, stoïque. Il était toujours le premier à répondre à l’appel, à offrir son aide, à être à nos côtés pour aider la transition entre la sortie de l’hôpital de Noah et l’emménagement dans notre nouvelle maison. Il avait donné de son temps et de son énergie, de son amour et de sa patience, fait de notre quotidien des journées un peu plus faciles dans le chaos d’une nouvelle vie que j’avais choisie, mais qui avait tout pour me déstabiliser. Puis, Ezra avait à son tour décidé de prendre un peu plus de place, légitime à mon sens. Il s’était impliqué à sa façon, il s’était ajouté à notre routine le coeur léger les bonnes idées plein la tête - mais, mais. Les deux hommes n’étant pas favoris l’un de l’autre, le rôle flou d’un Bailey qui se perdait dans les retrouvailles du père biologique et de son gamin long gone, les absences de l’anglais avaient commencées à se faire plus nombreuses, plus répétitives. Jusqu’à ce qu’un cliché croqué à quelques minutes de la cérémonie ayant eue lieu presque 8 ans plus tôt me serre le coeur plus que ce que j’aurais pu croire. Il me manquait, il nous manquait.

L’heure avancée et le week-end approchant suffisent comme arguments à me faire croire que Bailey sera déjà chez lui lorsque je m’aventure à sa villa ; une adresse que j’ai trop peu visitée depuis qu’il y est emménagé. À peine aie-je sonné à la porte que je remarque que sa voiture n’est ni dans le stationnement, ni dans la rue, contrairement à une silhouette en périphérie qui force mes sourcils à se froncer d’intrigue.  « Hey, attendez! » que je m’entends annoncer, la voix haute, la main qui s’élève à l’intention de l’inconnu que j’étais persuadée de connaître, qui file dès que son regard croise le mien à distance. Les probabilités que ce soit vraiment lui sont minces, mais le hasard est trop inquiétant et les craintes qu’il apporterait en ayant mis le pied à Brisbane sont si dérangeantes que je n’ose pas attendre une minute de plus. Avant de changer de destination, avant de filer à travers la ville jusqu’à l’immeuble où Fitzgerald’s records est installé. Les escaliers que je monte par deux, la panique que je tente de cacher sous le masque de celle qui connaît la réceptionniste, qui s’intéresse vraiment à prendre de ses nouvelles, à lui en donner de Noah, de moi, des banalités qui se multiplient rapidement le temps qu’elle reçoive un énième appel me permettant de m'éclipser de sa station sans être aussi rude que prévu. Une poignée de minutes plus tard à peine, Bailey vient me rejoindre dans son bureau, lit la surprise de ma présence sur un visage si expressif que jamais il n’avait vraiment été en mesure de me cacher quoique ce soit, autant il n’en avait pas besoin. « Je suis désolée, je te dérange, hen? »  que je tente, mollement, pas peu fière d’arriver ici à l’improviste, de troubler son flow au travail strictement pour pallier à mes angoisses qui n’ont probablement pas de raison d’être.  « C’est juste…  » et si Bailey et moi avions bâti quelque chose avec les années, c’était la franchise. C’était la transparence, l’importance d’être honnêtes, authentiques l’un avec l’autre. Oui, je le connaissais par coeur ; mais il pouvait en dire tout autant sur moi que moi sur lui.  « … j’ai vu Eliott. Du moins, je pense que c’est lui, il était au coin de rue juste avant chez toi et je me suis dit que la coïncidence était trop grande et je... » impossible que je laisse le tout en suspens, que j’étire l’inquiétude, que je lui fasse ça, me le fasse par défaut. Ravalant difficilement, Eliott est le dernier de mes soucis lorsque je vrille mes prunelles à celles de mon ex-mari, inquiète, concernée. L’alliance a bien beau avoir quitté mon annulaire, n’en reste que l’homme qui se trouve face à moi a réussi à se gratter une place toute particulière dans mon coeur et dans ma vie, et que jamais je ne m’autoriserais de laisser la moindre zone grise à son sujet.  « Je voulais savoir comment tu allais. » parce que si son frère est bel et bien à Brisbane, cela n’augure rien mais alors rien de bon. Inspirant profondément, le silence de Bailey m’amène à demander, sans la moindre attaque, tentant simplement de comprendre un peu mieux la situation que j’appréhende déjà.  « Tu savais? Qu’il était ici? » son silence serait normal, sachant à quel point ma vie avait filé entre ses doigts durant les derniers mois ; n’en restait qu’Eliott m’avait toujours laissé une mauvaise impression, et qu’aujourd’hui plus que jamais, je détestais le pressentiment tout sauf encourageant que sa potentielle présence ici signifiait.  « Qu’est-ce qui se passe Bailey? Qu’est-ce qu’il veut? » qu’est-ce qu’il te veut? qui reste noyé dans ma gorge, mon regard se chargeant de préciser pour la forme.
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyMer 5 Déc 2018 - 21:49

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Cette journée fut intense émotionnellement. Je n’étais vraiment pas prêt pour cela. La présence d’Eliott en ville bouscule violemment mes habitudes et mon confort. Depuis mon divorce, beaucoup de choses ont changé. Je n’ai jamais choisi de me marier, je ne pourrais dire que nous avions eu un mariage heureux avec Ginny, pourtant me retrouver seul m’affecte réellement. Je m’étais habitué à notre train de vie. Il est vrai que parfois, je ne rentrais pas à la maison, que j’allais voir ailleurs, mais je pouvais toujours retourner dans ce foyer que l’on avait construit au fil des années. Les rires joyeux de Noah le matin, les histoires que j’inventais pour lui et les moments tranquilles que l’on partageait avec Ginny, elle devant son chevalet, moi sur mon piano, me manque. Bien entendu, Eliott joue sur tous ces points. Il ne connaît pas toute l’histoire et jamais je ne lui parlerais de mon ressenti à ce sujet, mais il connaît mes faiblesses. Il les a toujours connus de toute manière. Il prend un malin plaisir à me faire douter, à jouer sur tout cela. Je ne sais pas réellement ce qu’il cherche en venant ici, sûrement à garder son rôle d’enfant parfait auprès de papa. J’espère, sincèrement, que cette situation ne va pas durer. Pour cela, je vais devoir me reprendre en main, sortir la tête hors de l’eau et surtout faire plaisir à ma famille. Sans impliquer Ginny. Elle a trop souffert de notre situation, elle n’a plus besoin de moi dans sa vie. Son fils va mieux, elle a retrouvé ses proches, ses amis. Elle n’a vraiment plus besoin de moi. Je dois me débrouiller seul et c’est bien pour cela que personne ne sait qu’Eliott est en ville. Ou tout du moins, je n’en ai parlé à personne.

C’est bien pour cela que je suis réellement de retrouver Ginny dans mon bureau. Tout de suite, je me pose un million de questions. Cela fait des jours que je ne l’ai pas vu, des semaines que nous ne nous sommes pas appelés à part pour Noah. Petit à petit, notre relation s’effrite. Je ne trouve plus aucune place auprès d’elle. Je ne suis plus son mari et je n’ai jamais réellement eu la sensation d’être son ami. Perdu, je ne sais que faire et bien entendu, on n’en parle pas. Je ne me suis jamais réellement confié à la jeune femme. Jamais consciemment tout du moins. Je crois que notre relation a toujours été compliquée, une dynamique qui a fini par fonctionner, mais qui ne se mouvait jamais dans le même sens. Alors de suite, je pense à Noah. Soudainement, j’ai peur que quelque chose soit arrivé au petit garçon. Cependant, Ginny ne semble pas inquiète ou tout du moins pas inquiète comme elle a pu l’être quand Noah était au plus mal. Elle semble inquiète malgré tout. Alors doucement, je pose les affaires que j’avais entre les mains sur mon bureau afin de me tourner vers mon ex-femme lui donnant toute mon attention. Je me demande réellement ce qu’elle vient faire ici et elle semble tellement hésitante. Est-ce qu’il s’est produit avec Jill ? Forcément, la tempête brune me passe par la tête et je plonge mon regard sur sa sœur ayant soudainement peur de ce qu’elle pourrait me dire. Comme à mon habitude, j’envisage tous les scénarios possibles en l’espace de quelques secondes. Je m’attendais réellement à tout sauf aux quelques mots qui s’échappent d’entre ses lèvres. Eliott… Elle a vu Eliott. Il suffira qu’elle prononce son prénom pour que la tempête se lève en moi. Elle l’a vu devant chez moi, qu’est-ce qu’il faisait là-bas ? Est-ce qui lui a parler ? Lui a dit quelque chose ? Eliott est capable de tout. Lorsque l’on vivait encore à Londres, il prenait un malin plaisir à faire rougir Ginny, à se moquer d’elle et à jouer avec ses faiblesses. Au départ, je m’en fichais totalement, mais au fur et à mesure des années, j’ai commencé à prendre la défense de celle qui fut ma femme. Alors tout de suite, je me demande ce qu’il a bien pu lui faire ou lui dire. Pourtant, je n’ai pas le temps d’interroger la brunette, car elle me dit ne pas être sûre d’elle, qu’elle pense simplement l’avoir vu. Cela me soulage moindrement. Elle est désormais au courant… Je ne vais plus pouvoir me cacher et surtout, je vais devoir tout lui dire. Ginny semble subitement si inquiète que je ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu’elle s’inquiéterait autant pour moi ? Je n’en vaux pas réellement la peine. Pourtant, je vois bien dans son regard que ce n’est pas du chiqué, elle ne fait pas semblant et cela me touche. Doucement, elle me pose quelques questions. Dans le fond, je pense qu’elle connaît déjà la réponse. Je suis incapable de lui répondre. Je sens mes mains qui commencent à trembler, submerger par mes émotions. La peur de ce qu’Eliott va véritablement faire, l’incompréhension face à l’évidente inquiétude de Ginny. Elle veut savoir comment je vais. Explosion de sentiments contradictoires. Il me faudra plusieurs secondes pour revenir sur terre, pour étouffer cette vague de questionnement et retrouver la fonction de la parole. « Oui, je sais. » dis-je doucement en baissant la tête. Je sais depuis le début. « Il est arrivé il y a trois semaines… » Déjà. Trois semaines qu’Eliott est venu mettre son grain de sel dans ma vie. Nerveusement, je passe une main sur ma nuque. Va-t-elle m’en vouloir de lui avoir caché tout cela ? Probablement. Après tout, on devrait tout se dire non ? Je ne sais plus vraiment. Je ne voulais pas qu’elle se soucie de moi et je pensais réellement qu’Eliott n’allait pas rester à Brisbane. Forcément, la jeune femme veut savoir ce que mon grand frère vient faire ici. La réponse ne va pas lui plaire, je le sais parfaitement. Alors d’un signe de la main, je lui montre le canapé afin que l’on s’y assoie tous les deux. Je ne sais pas pourquoi je suis aussi nerveux. Je connais Ginny, dans le fond, je sais qu’elle ne me jugera pas. Ou tout du moins, je l’espère réellement. « Mon père est furieux qu’on ait divorcé… Vraiment furieux. J’ai encore tout raté à ses yeux… » Je ne lui en avais jamais réellement parlé, elle a eu assez de soucis avec sa propre famille du moment où nous avons annoncé notre divorce, je ne voulais pas en rajouter. « Eliott est là pour prendre ma place Gin. » Le dire à haute voix me fais trembler de la tête aux pieds. Pour l’instant, ce n’était qu’une idée floue, un concept que je ne prenais pas au sérieux et pourtant… Il est bel et bien là pour cela. « Ça fait trois semaines qu’il me colle au cul, il est toujours là derrière moi à enchaîner les reproches et à me répéter en boucle que j’ai fait honte à la famille et qu’il va me pousser vers la sortie. » Autant la déception de ma famille ne me fait plus ni chaud ni froid. Nos liens se sont brisés il y a huit ans de cela lorsque mes parents m’ont imposé ce mariage dont je ne voulais pas. Mais mon travail… Je ne me vois pas laisser cela partir. Sans mon poste, je ne suis plus rien. « Il veut me reprendre tout ce que j’ai construit. » dis-je dans un murmure. Je suis incapable de lui avouer ce que j’ai pu faire, ce que j’ai pu dire pour tenter de préserver mon travail. Ce mensonge dans lequel je me suis enfilé et qui la concerne directement. Elle va me rayer de sa vie en apprenant cela…





take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyMar 18 Déc 2018 - 5:13

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


À la seconde où il entre dans la pièce, à la seconde où mon regard se pose sur lui, je sais que quelque chose cloche. Habituellement j’aurais détourné les yeux, tenté d’apporter distraction, de lui changer les idées, de parler de Noah, ses réussites scolaires, sa dernière bonne note, son envie de plus en plus enthousiaste de se mettre au rugby, de dépenser son énergie en quantité industrielle. Mais je n’arrive pas à baisser le regard, je me fais violence à tenter d’attraper ses prunelles, d’y plonger les miennes, de cerner le soucis ; et d’avoir une confirmation, surtout. Je ne peux pas concevoir qu’Eliott soit à Brisbane, qu’il nous ait suivis, qu’il soit le moindrement possible et crédible qu’il ait posé le pied sur le continent. Lui qui avait bien évidemment vu d’un mauvais oeil notre départ de Londres trois ans plus tôt, lui qui, comme nos deux familles respectives, savait pertinemment que jamais nous ne pensions revenir en terrain si hostile. Et lorsque Bailey soupire, lorsqu’il baisse la tête, laisse aller un souffle au creux de son mal-être, je sais de suite quelle est la réponse à ma question. Mes paumes deviennent moites, mon coeur manque un battement - comment est-ce qu’une seule personne pouvait arriver à me déstabiliser autant, à me mettre dans tous mes états? C’est un ramassis de mauvais souvenirs qui remontent, de piques bien vaseuses murmurées à mon oreille, de menaces constantes qui n’en finissent plus de me terroriser. Et à travers, c’est mon ex-mari que je vois en pâtir, c’est lui qui se décompose sous mes yeux. « Oh, Bailey. » séparant la maigre distance qu’il y avait encore entre nous, j’esquive un pas dans sa direction, me stoppant net dans mon élan lorsque le blond précise depuis quand il est au courant de la présence de son aîné en ville. Mes yeux s'écarquillent, ma voix en tremble.  « Je suis tellement désolée de ne pas avoir été là quand tu as su... » et même si l’alliance à mon doigt n’y est plus depuis près d’un an, et même si selon les contrats signés et l’état marital raturé, c’est une vague de culpabilité qui me terrasse de ne pas avoir été présente pour lui, de ne pas avoir tenu mon engagement, de ne pas avoir pu le soutenir, l’épauler. Bailey avait été présent pour Noah et moi pendant presque une décennie, il n’avait jamais même pensé à une seule fois nous abandonner malgré les cas et les drames que nous puissions être, et voilà qu’au seul moment où il a besoin de moi, j’étais tout sauf à ses côtés. Pathétique, pathétique Ginny.    

« Ils croyaient vraiment tous qu’on allait continuer à jouer à leur jeu pour toujours, hen? » et je soupire, à mon tour. Ses parents comme les miens ont bien pensé jusqu’à la dernière seconde que malgré la santé de Noah rétablie, malgré notre éloignement, malgré les circonstances et les manigances enfin levées au grand jour, nous allions tenir notre part du marché. C’était bien mal nous connaître, et à la seconde où toutes les ficelles du jeu ont fini par me remonter aux oreilles via un Matt excédé et des parents impassibles, le divorce était venu comme une suite logique, nécessaire pour arrêter de les laisser nous contrôler à outrance. Pourtant, la surprise avait été fatale pour eux. Maman et papa s’étaient assuré de me chasser complètement de leur existence, presque une année plus tard alors qu’ils effaçaient chaque parcelle me rappelant à eux de leur manoir en Angleterre. Du côté des Fitzgerald, le stratagème me semblait toutefois beaucoup plus cruel et vicieux.  « Tu n’as rien raté du tout. Au contraire, tu t’en sors plutôt pas mal, plus que pas mal en fait. » et je tente du mieux que je peux de le rassurer, même si je sais qu’il est déjà ailleurs. Doucement, en prenant bien garde de ne rien brusquer, ma paume vient trouver sa joue, tente un contact, une présence, une chaleur qui jadis suffisait à calmer son esprit de tourner en boucle, ses yeux de chercher une sortie, une issue. Installée à ses côtés sur le canapé du bureau, je sens le rythme de sa respiration haletante qui se casse contre ma peau, qui peine à se calmer, et évidemment, mon coeur se serre de le constater. Puis, viennent les aveux, vient le motif, ou du moins, ce qu’il semble croire être la motivation première de son frère à s’imposer ici.  « Il oserait pas. Il…  » et bien sûr que je m’interromps dans mes mots, bien sûr que de réfléchir à voix haute me le confirme, que la question n’est que pure rhétorique. Évidemment qu’il oserait. Il n’attend que ça.  « Eliott n’a rien à faire à Brisbane, encore moins ici, au studio. » ma voix est tranchante, définitive. Comme si je pouvais y changer quoique ce soit, comme si j’avais la moindre bribe d’autorité sur la situation. Pourtant, c’est une évidence, c’est d’une clarté désarmante, et une seconde plus tard je poursuis, encore plus convaincue, tentant de l’être pour nous deux. Ma main trouve maintenant la sienne, tentant d’y insuffler du courage, ce qu’il me reste de.  « Tu dois te battre Bailey, tu peux pas le laisser gagner, pas comme ça, et certainement pas maintenant. » et joue dans l’obvious Ginny, elle est inoffensive en somme, mais elle essaie, elle y croit si fort, elle ne peut pas concevoir que ça se termine ainsi, qu’Eliott puisse même seulement avoir une minime chance de gagner.  « Qu’est-ce que… qu’est-ce que je peux faire pour aider? » cette fois-ci, vraiment. Rompant le silence pesant qui planait dans la pièce, je m’assure d’avoir toute l’attention de Bailey avant de laisser aller la question, d’y espérer de toutes mes forces une réponse.  « Je veux me battre, avec toi. Je te dois tellement. » et si mon sourire en coin tente d’alléger l’ambiance, il n’est pas moins teinté de la crainte qu’il me refuse une place comme alliée, n’ayant clairement pas brillé par ma capacité à l’épauler ces derniers temps.
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyLun 24 Déc 2018 - 0:44

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Je comptais cacher la présence de mon frère en ville le plus longtemps possible. Je comptais ne rien dire, le forcer à partir et ne plus jamais penser à cela. Je pensais être capable de le remettre dans un avion en direction de notre pays natal : l’Angleterre. Je n’avais absolument pas prévu qu’il reste, qu’il s’installe. Je ne voulais pas l’admettre, car sa présence sur la longue durée représente ma perte, mon échec. Je connais très bien mon grand frère, lorsqu’il a quelque chose en tête, il ne lâche pas l’affaire. Il est obsédé par le succès tout comme notre paternel. C’est tout ce qui compte pour eux. Toujours être les meilleurs, dans tous les domaines. C’est leurs moyens de pression préférée. Je n’ai pas réussi mes études comme eux, je n’ai pas créé une famille parfaite comme eux. Je suis le vilain petit canard de cette famille et si on m’a laissé tranquille pendant quelques années afin de mieux gérer la maladie de Noah, désormais il n’y a plus aucune pitié. Je vais devoir payer pour mes erreurs, payer pour mon divorce. Ce fut ma plus grande erreur après tout, accepté ce mariage, le faire vivre pendant huit ans et finir par rendre sa liberté à Ginny. Depuis l’arrivée de mon grand frère en Australie, je me dis que nous n’aurions jamais dû divorcer. Il aurait fallu faire perdurer le mensonge le temps de mieux s’organiser. Le temps pour moi d’assurer ma place au label. C’est la seule chose que mon père peut me retirer. La seule chose qui me reste et qui me permet de vouloir encore me lever le matin. Mon véritable point faible, et cela, mon paternel et mon frère l’ont très bien compris. Alors, ils viennent m’attaquer sur mon terrain. Je pensais pouvoir gérer sans rien ne dire à personne, mais Eliott a fini par se montrer. Je suis surpris qu’il n’ait pas contacté Ginny bien avant. Eliott n’a jamais supporté mon ex-femme et il ne se gênait pas pour nous le fait comprendre. Puis sa haine, c’est diriger vers Noah et là, je n’ai plus accepté. Après cela, nos contacts sont devenus très restreints, je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui. Sans le vouloir, je crois que j’ai nourri sa jalousie et sa haine. Aujourd’hui, je me prends le revers en pleine tête et ce soir, je ne peux plus le cacher à la femme en face de moi. Si notre vie maritale n’a jamais été parfaite, ces huit ans de vie commune nous ont permis de connaître et d’appréhender les réactions de l’autre. Je pense que Ginny est la seule personne sur cette terre qui me comprend réellement. Pendant huit longues années, elle m’a vu me battre face à mes émotions, perdre le contrôle, me noyer dans ce tourbillon qui m’emporte bien trop souvent et que je ne sais contrôler. Alors, une fois encore, je n’ai pas besoin d’en dire beaucoup pour qu’elle comprenne. Pour qu’elle prenne conscience de l’ampleur de cette présence, représente pour moi. Je vois dans son regard la peine et l’inquiétude. Elle s’excuse de son absence et je ne peux m’empêcher de hausser les épaules nonchalamment. « Tu ne pouvais pas savoir. » Après tout, je n’en ai jamais parlé et jamais je ne prendrais mon téléphone pour me plaindre. J’en suis incapable, surtout lorsque je suis persuadé que Ginny attend que les années passent pour me sortir complètement de sa vie. Je ne serais plus que le mari qu’elle a pu avoir. Fût un temps. Un songe, un vieux souvenir douloureux. La preuve pour elle le jeu à assez durer. Pour moi, il aurait dû durer un peu plus longtemps. « On est prisonnier de leurs plans. » dis-je dans un soupir. « Depuis le début Gin. » Je pense que le divorce n’a clairement rien arranger de notre situation. Malgré notre séparation, je reste comme pris au piège dans les plans de mon père ce qui m’oblige à mentir encore et toujours. Alors doucement, j’explique à la brunette la raison de la présence de mon grand frère à Brisbane. Le plan que ma famille a mis en place pour me pousser à bout. Ils vont finir par arriver à leur fin. Un jour, je n’arriverais plus à leur faire face. Pourtant, Ginny semble persuader du contraire. Je ne lui connaissais plus cette voracité, cette force et détermination. À la fin de notre mariage, la jeune femme avait encore une fois perdu de sa superbe, elle avait perdu la flamme que j’avais réussi à rallumer dans ses yeux. Les conflits avec sa famille avaient fini de briser le mirage qui faisait notre union. Aujourd’hui, elle semble s’être remise sur pied et j’aime voir naître cette fougue en elle. Malgré tout, je me sens comme incapable de la suivre sur ce chemin. Je ferme les yeux lorsque sa main vient se déposer délicatement contre ma joue, profitant de cet instant de tendresse qui parfois me manque tant. Je l’écoute avec beaucoup d’attention, sa main serrant la mienne me rassure et me ramène sur terre. Cela a toujours été le cas. Ginny est comme une ancre dans ma tempête émotionnelle et j’avais oublié à quel point, j’ai besoin d’elle pour garder les pieds sur terre parfois. Pourtant, je n’ai pas la force de la suivre dans sa volonté. « Je crois que je n’ai plus la force de me battre contre eux Gin. » Je préfère être honnête avec elle. Parfois, je me rends compte que j’ai passé ma vie a me battre contre ma famille et j’ai envie de baisser les bras. « Je me bats contre mon père depuis mes seize ans. Ça fait vingt ans… J’en ai marre. J’arrive au bout de tout ça sincèrement. » dis-je dans un soupir. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète, mais dans le fond, je suis souvent bien incapable de cacher mes émotions et elle le sait. De toute manière, elle aurait deviné tôt ou tard, elle me connaît trop bien. Elle souhaite aider et je n’ose lui dire ce que j’ai dit à mon père, le mensonge dans lequel je me suis enlisé. J’ai bien trop peur de sa réaction. Alors, je serre doucement sa main dans la mienne essayant de ne pas me laisser submerger à nouveau. « Je crois qu’il n’y a rien à faire. » Je regarde autour de moi, me rendant compte que bientôt, il faudra que j’abandonne tout cela. Personne n’adhérera à mon mensonge, je le sais parfaitement. « Je… Je vais perdre tout ça à cause de notre divorce. » dis-je en baissant la tête. « Mais tu avais besoin de ça, que je te rende ta liberté. Alors je vais me débrouiller. Je ne sais pas encore comment, mais je vais me débrouiller. » Menteur. J’ai déjà trouvé un début de solution, quelque chose qui ne lui plaira pas. Un mensonge de trop, probablement. Mais c’est ce mensonge ou ma fin.  




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyLun 7 Jan 2019 - 2:27

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


Quelque chose dans sa voix m’inquiète, quelque chose dans sa posture cloche. Si je n’ai pas vu autant Bailey durant les derniers mois que presque toute une moitié de vie, n’en reste que je sais déceler lorsque quelque chose le tracasse ; encore plus lorsqu’il s’agit d’Elliot. Rien, mais alors absolument rien dans son arrivée à Brisbane ne fait de sens, ne porte bon présage. Et même si je me fais violence pour ne pas bombarder mon ex-mari d’un voile de doute qui lui fera plus de mal que de bien, je ne peux m’empêcher de frissonner à voir à quel point Bailey semble défait, brisé à la simple mention de son cadet. Loin de moi l’idée de ridiculiser qui ou quoi que ce soit, la pointe envoyée à nos parents qui rebondit lâchement sur ses épaules recroquevillées, son corps tout entier qui me glisse entre les doigts tant il se cherche, tant je le perds. « Justement. Depuis le début. On aurait bien besoin d’un peu de répit là, on l’a mérité. Tu penses pas? » ma voix est floue, cherche son attention, cherche son regard. Dans la brunante, une fin de journée que je n’aurais jamais imaginée finir ainsi et ici, Bailey vient me rejoindre, se pose à mes côtés comme on capitule, soupire comme si la fin justifiait les moyens. J’attends, donc. J’attends qu’il annonce la fatalité, j’attends qu’il partage ce qu’il sait, qu’il me fasse une petite place dans cet univers que, je croyais à tort, nous avions laissé derrière nous il y a un an déjà. Pendue aux lèvres de l’anglais, je reste attentive à ses explications, non sans sentir malgré le mouvement indicible et presque maîtrisé, mes sourcils se froncer d’inquiétude, d’interrogation. D’incompréhension surtout. « C’est que trois semaines Bay, ils t’ont laissé tranquille pendant trois ans avant. » encore amusée restais-je, tristement, de voir que de nous deux, j’étais la plupart du temps celle qui ramenait le cartésien à la charge, celle qui se fiait aux faits, qui tentait de prendre l’élément le plus crédible, le plus tangible et concret question de nous éviter à tous deux de nous noyer. Tactique de survie, peaufinée et maîtrisée à force. It’s both a curse and a blessing, to feel everything so very deeply. « Tu ne peux pas leur faire le plaisir d’abandonner si tôt. C’est pas toi. Surtout pas quand ça touche au studio. » mais mes arguments me font mal, me serrent la gorge, à peine font-ils un effet que Bailey abandonne, qu’il annonce sa défaite, qu’il assume sa révérence. Mais, je suis incapable de baisser le regard, encore moins d’entendre vraiment le cri du coeur dont il me somme.

« Je… Je vais perdre tout ça à cause de notre divorce. » mon souffle se brise, un soubresaut me surprend du revers.  « Si j’avais su, je… on aurait pu... » il n’y avait rien à faire, Ginny. L’option de rester mariés et de plaire à nos familles n’en était plus une, maintenant que j’avais appris par la bande toutes les magouilles faites dans mon dos par mes propres géniteurs, par Matt. Et encore moins depuis que Noah savait, que j’en avais fait mon devoir de lui expliquer la situation, de le situer entre Bailey et Ezra. L’option du divorce que j’avais moi-même amenée, qui avait été bel et bien acceptée par le Fitzgerald, réalisant aujourd’hui que les conséquences de l’acte n’avaient été étudiées que de mon côté de la médaille. J’inspire, doucement, une douleur que j'apparente à une montée de stress, une angoisse ridicule à assumer. « Ma liberté ne vaut pas mieux ou plus que la tienne. » et un souffle plus tard, ni lui ni moi n’avons de réponse, de plan de match. Ni Bailey ni moi n’avons les armes, les outils, les ruses et la mesquinerie pour nous jouer de nos parents comme eux l’ont si bien fait de nous. Le boulot butine de l’autre côté de la porte, son bureau tout entier enveloppé dans un coton de silence et d’interrogations, contraste avec les conversations en sourdine qui résonnent sur les murs mitoyens. « Ferme les yeux. Inspire profondément. » et lorsque mon regard croise le sien, j’hoche de la tête de la positive, voulant d’abord le rassurer, tentant surtout de lui inciter une pause méritée, un oasis de répit, un jardin secret qu’il retrouvait parfois, lorsque la vie le secouait trop vite, trop fort, trop mal. Une fois que Bailey s'exécute, ma paume toujours déposée le long de sa mâchoire, m’assurant qu’elle reste détendue, loin d’être crispée par le stress, je poursuis. « Laisse tout remonter. Laisse toutes les idées, laisse toutes les options, laisse toutes les solutions remonter. » et j’attends, à nouveau. Patiente, patiente Ginny, qui espère tellement fort, qui est prête à tout, à tout pour l’aider, pour le sortir de ce piège que je lui ai moi-même tendu, bientôt 9 ans Plus tôt, sans même le savoir, en portrayant la pauvre benjamine McGrath et son besoin de protection, lui le playboy de service qu’on m’avait attitré comme punition, semblerait-il. « Et dis-moi. Dis-moi ce qu’on peut faire, ensemble. » lorsque je surprends mes prunelles à analyser son visage clos, à détailler ses traits, à y revoir la douceur, la candeur dont il a pu faire preuve pendant toutes ces années et malgré les non-dits, malgré les préjugés, c’est là où au final, je me dis qu’ils ont eu tout faux. Bailey n’était pas ma malédiction, il avait été ma libération. Maintenant, c’était à moi de lui rendre la pareille.
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyLun 14 Jan 2019 - 21:24

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


On mérite un peu de répit. Je ne peux qu’approuver les propos de mon ex-femme. Bien sûr que l’on mérite du répit après tout ce que nos parents nous ont imposé ces huit dernières années. On a tout fait pour leur faire plaisir, pour donner la meilleure image de nos familles. On s’est baladé de soirées mondaines en soirées mondaines, distribuant des sourires de circonstances et de faux discours prônant l’exemplarité de notre couple, de notre famille. À Londres, nous étions l’image du couple parfait. On en a fait rêver plus d’un, mais tout cela n’était qu’une simple façade. C’est une fois arrivé à Brisbane que nous avons compris que cela ne pouvait plus durer comme cela. Ginny n’était pas heureuse avec moi, elle ne l’a jamais été et en revenant ici elle a retrouvé ses racines, sont ancien amour. Je suis passé à la trappe et je ne lui en veux pas. Elle avait besoin de s’émanciper enfin. Pourtant, si ses parents semblent la laisser tranquilles, mon père se battra jusqu’au dernier moment, je le connais. Nous n’avons jamais connu les tenants et les aboutissants du contrat entre nos familles, mais mon père semble réellement tenir à tout cela. Il n’accepte pas notre divorce, alors il joue sur la corde sensible. Il sait quoi faire pour me faire craquer, me faire capituler. Mon père est un excellent manipulateur et il a envoyé son meilleur pion pour me faire chanceler. Ginny semble à peine le comprendre. Pourtant, elle connaît mon frère et je sais à quel point elle a pu le craindre lorsque nous vivions encore à Londres. Elle semble surprise de me voir capituler aussi rapidement, de me voir baisser les bras. Je pensais être tranquille dans cette ville, à l’autre bout du monde. Je commençais enfin à m’épanouir dans mon travail, loin de ce mariage qui me bouffait jour après jour. Puis Eliott est arrivé sans prévenir, pour venir fouiner dans ma vie et prendre ma place. Sans préavis. « Tu connais mon père et surtout, tu connais Eliott ? Tu veux que je me batte pourquoi ? » dis-je dans un soupir. « Ils ont une idée en tête et ils finiront par l’obtenir. » Je le sais parfaitement et je sais que je ne suis pas armé pour me battre seul.

Comme un cri du cœur, Ginny tente déjà de trouver une solution. Comme la mère parfaite, la femme au grand cœur qu’elle a toujours été. « On aurait pu quoi… ? Absolument rien Ginny, on n’avait pas prévu ça tout simplement. » J’ai envie de rire nerveusement. On ne pouvait pas prévoir ce que mon père manigançait dans son coin. On se pensait libre à tort. Tout simplement. Assis auprès de la brunette, je vois à quel point elle prend tout cela à cœur. Cette femme que l’on m’a imposée, mais qui doucement au fil des années, c’est imposer comme une importance dans ma vie. « Pour moi, ta liberté a toujours été plus importante. » Toujours. J’ai épousé une Ginny brisée et plus bas que terre, elle a réussi à remonter la pente, à se reconstruire et ce divorce était la dernière étape de sa reconstruction. De mon point de vue, j’étais clairement déjà irrécupérable le jour de notre mariage. Je ne méritais rien de particulier. Nous sommes différents et pourtant si semblables sur certains points. Pour autant, Ginny est la plus rationnelle du couple. Celle qui m’a toujours permis de garder les pieds sur terre, qui s’est toujours assuré que je ne me laissais pas bouffer par mes émotions. Alors, il ne lui faudra que quelques secondes pour comprendre que la tempête, c’est déjà lever en moi et qu’il va falloir que je me calme. Elle s’empare de ma main tandis que son regard cherche le mien. Il me faudra quelques secondes pour passer la barrière des émotions qui tumulte en moi pour relever les yeux vers elle. Sa voix douce m’apaise et sans même la questionner, je ferme les yeux. Il faut que je me calme sinon on est parti pour une bonne crise d’angoisse ingérable. Je me concentre sur la voix de mon ex-femme qui comme elle a souvent pu le faire auparavant m’apaise quelque peu par sa douceur. Je sens son autre main ce déposé contre ma joue tandis qu’elle continue à me parler. Laisser les solutions remonter à la surface. Les solutions… Ces mots tournent en boucle dans ma tête, à une vitesse hallucinante. Un effet boule de neige qui m’emporte, m’enfonce la tête sous l’eau. En quelques secondes, ma respiration s’emballe. « Rien… » dis-je dans un effort presque surhumain. « Je trouve pas de solution. » Et de nouveau, ma respiration s’accélère. J’ouvre les yeux comme terrorisé par mon aveu. La solution, je l’ai déjà trouvé, je l’ai même déjà utilisé. Pourtant, je sais que je ne peux en parler à Ginny sans qu’elle ne m’abandonne à son tour. Je me déteste de lui faire un coup pareil, je déteste mon père. Soudainement, j’en veux à la terre entière. Il faut que je me calme. Instinctivement, je serre la main de Ginny dans la mienne. Je me rapproche quelque peu d’elle, sentir son parfum qui m’apaise. Une nouvelle fois, je ferme les yeux pour ne pas me laisser submerger. J’entends mon souffle erratique comme un asthmatique en manque de Ventoline. Respire Bailey. Tout va trop vite dans mon cerveau pour que je puisse me concentrer sur une seule chose. J’entends le brouhaha dans le couloir, une voiture qui démarre dehors, Ginny qui s’agite à mes côtés. J’entends mes pensées se bousculer à une vitesse fulgurante et puis ce mensonge. Ce mensonge qui se répète en boucle, qui va faire du mal à la femme présente à mes côtés. Ce mensonge qui représente mon salut. Dans une précipitation sans précédent, je me mets à parler sans plus aucun filtre, comme un désespéré : « Je lui ai dit que j’allais rattraper les choses avec toi. Que l’on faisait une pause, que j’allais te reconquérir. » Je suis désolé Ginny.    





take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptySam 2 Fév 2019 - 23:44

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


Le cerveau qui entre en mode alerte, les possibilités que j’épluche, j’effleure, qui me semblent être toutes viables, valables pour y accorder mes pensées dans leur entièreté. Je déteste le voir ainsi, j’en tremblais presque de le savoir si mal, son souffle se cassant sur ma peau d’un rythme inégal, sa panique me brisant le coeur à chaque soubresaut. Le fil de mes idées est abrupte, il se perd, il titube, il s’enroule ; et me donne l’impression fatidique d’un cul-de-sac que le Fitzgerald appréhende avec terreur, que je constate avec dépit. « On aurait pu anticiper. C'est pas la première fois où ils tenteraient de nous prendre à notre propre jeu non plus. » les et si qui me viennent si naturellement, les regrets que je garde au creux de ma gorge, encore plus déçue de moi-même que je ne l’étais de mes parents et des siens. D’avoir cru, naïvement, qu’à un moment ou un autre on s’en sortirait indemnes. Ils avaient manipulé les dossiers avec Noah, ils m’avaient tenue en haleine jusqu’à la dernière seconde, ma tentative suffisante pour me faire apparaître comme tout sauf apte à m’occuper de la seule personne qui à une époque, donnait un sens à ma vie. L’ironie salace, la ruse cruelle. Et Bailey n’étant pas en reste, son oeuvre entière, sa plus grande fierté, ce sur quoi il travaillait si fort et avec tant de passion et de courage depuis des années qu’on lui arracherait s’il ne se conformait pas, s’il ne suivait pas le chemin tout tracé pour lui. « Je le mérite pas. Et certainement pas plus que toi. » je n'en pouvais plus, la sensation d’étouffement qui remonte, celle-là même qui m’avait motivée à chasser Matt de ma vie, à fermer la porte à tant de gens ayant voulu faire passer leur besoin de contrôle sur mes choix et mes actions du fait que je le méritais, que j’étais celle à sauver, trop faible pour vivre d’elle-même, trop dissipée pour gagner crédit et encouragements éhontés.

Il panique. Il panique et ses émotions prennent le dessus, comme tant d’autres fois avant. Plus qu’habituée à l’épauler durant ses épisodes infusés d’horreur et d’angoisse, mes mains trouvent les siennes, mes inspirations tentent de le calmer. Bailey s’adoucit à mon contact, ferme les yeux, suit ma voix. Pas une fois je ne détourne le regard, m’assurant de détailler chacun de ses traits, attendant de voir sa mâchoire se détendre millimètre par millimètre, ses paupières se déposer plutôt qu’être férocement scellées. L’espoir se niche dans mes mots, comme si un simple instant de calme changeait tout, comme si mes indications arriveraient à lui insuffler la dose nécessaire de réflexion l’aidant à voir une issue, à dessiner la solution à ses soucis, à y voir une piste, un chemin, illuminer la voie du mieux que mon inconscience et ma candeur pouvaient stupidement le croire. Il amène sa conclusion, déchue, et insiste, et refuse. Sans le vouloir mes paumes se resserrent un peu plus fort contre les siennes, m’y accrochant un temps, incapable de concevoir la fin ainsi. « Alors, c’est vraiment comme ça que ça se termine? Que tout ça va s’arrêter? » la constatation me fait presque autant mal à dire qu’à entendre. Mes épaules s’affaissent, les siennes que je remarque si tendues, portant le poids du monde entier de toutes leurs forces. Il se complait dans un silence meurtrier, j’ose à peine bouger, briser sa bulle, résonner contre son mal-être. Dehors, on s’active, ici, ce sont les fils de nos idées noires qui jouent en boucle, les unes vers les autres, incapables de s'assumer, ressassant à la place. Lorsqu’il finit par prendre la parole à nouveau, je tilte, interdite, surprise d’abord du ton qu’il use, encore plus des explications qu’il avance. « Oh, Bailey. » dans un soupir, toute l’incompréhension que je ressens se lisant sur mon visage haussé à son intention. Mes iris incrédules, le mensonge qu’il m’avoue, et les dommages collatéraux qu’il entraîne. « Qu’est-ce qu’il a dit? » vient la crainte de la suite, vient la trouille que ce soit plus creux encore qu’une simple divagation, qu’il y ait engagement derrière, que la mascarade des dernières années nous reprenne d’assaut, mon coeur manque un battement d’emblée. « Pourquoi est-ce que tu as menti? » la question est rhétorique, c’est de sa survie dont tout ceci dépendait Ginny. Pourtant, j’ai besoin, comme d’une nécessité, qu’il me le confirme, qu’il le justifie, que l’argument qu’il amène ensuite me convainque de tenir parole, et d’effectivement rester, coûte que coûte, pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyMar 5 Mar 2019 - 18:24

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Aucun de nous deux ne méritait tout cela. On avait rien demander à personne. Ginny a fait l’erreur naïve d’être un peu trop amoureuse et de tomber enceinte. J’ai fait l’erreur de me croire intouchable et capable de faire tout ce qui me plaisait sans conséquence. On était deux jeunes emplis d’innocence. Ils ont brisé nos vies avec ce mariage arrangé. On aurait pu tomber sur pire, c’est certain. J’ai eu de la chance, Ginny est une jeune femme adorable. Malgré tout, nos parents on décider pour nous. J’ai trente-six ans et la seule décision que j’ai prise part moi-même dans ma vie est de demander le divorce. Malheureusement, mon père me le fait déjà regretter. Trente-six ans et je suis encore terrorisé par mon paternel au point d’en trembler comme un petit garçon qui aurait peur de se faire punir. Je me sens pathétique et pourtant, je suis incapable de contrôler tout cela. Je connais les conséquences de mes actions. Mon père n’a jamais été fier de moi, il a toujours attendu un faux pas de ma part. Il a essayé de contrôler tout cela en me mariant à la première venue, mais son plan n’a clairement pas fonctionné. Toute ma famille pensait que nous étions réellement amoureux avec Ginny. On jouait tellement bien au couple parfait, à la famille recomposée d’exception que tout le monde était tombé dans le panneau. On jouait tellement bien au couple parfait, à la famille recomposée d’exception que tout le monde était tombé dans le panneau. Ces derniers temps, j’ai la sensation que ce cercle infernal reprend. Malheureusement. Et nous n’avons rien pu anticiper. On se pensait libre, ici à l’autre bout du monde. Sans aucun doute notre plus grosse erreur.

Penser à tout cela, en parler avec Ginny, fait renaître mes angoisses. Elles ne sont jamais loin, toujours là dans le fond, à guetter la moindre faille. J’ai honte de moi. Honte de lui mentir alors qu’elle ne mérite pas tout cela. Je ne devrais pas l’entraîner dans mes problèmes. Nous sommes divorcés, nous n’avons plus aucun lien, plus aucune obligations l’un envers l’autre. Pourtant, je l’ai entraîné dans mes problèmes pour me préserver, pour gagner du temps et surtout parce que c’était facile. Pour autant, je suis incapable de lui en parler. Je me sens submerger par beaucoup trop choses, mais bien entendu Ginny comprend cela. Bien sûr qu’elle le voit et bien sûr elle sait parfaitement comment agir avec moi. Alors, les yeux fermés, je me concentre sur la peau douce de sa main qui caresse ma joue. Il faut que je me calme. Je ne peux pas plonger au fond du trou tête baissée, alors qu’elle est là. Alors, qu’il est clairement temps que je lui parle. Elle finira par le savoir, je préfère qu’elle l’apprenne de ma bouche. Mais comment lui dire ? Que je compte mentir, que mon souhait le plus cher en ce moment, c’est que l’on remette nos costumes d’amants parfait. J’ai toujours détesté ce rôle et pourtant aujourd’hui, je donnerais tout pour le retrouver. C’était un gage de stabilité, la promesse d’un avenir sans nuages. Aujourd’hui, tout se retrouve en équilibre au-dessus du vide, prêt à chuter pour ne jamais se relever. En parfait menteur. En parfait acteur, je tente de gagner du temps. Je cherche encore à peser le pour et le contre, savoir si je dois lui dire ou pas. Sa déception me fait vaciller. On s'est toujours promis que l’on ne baisserait pas les bras face à nos familles. Le jour où nous avons signé les papiers de notre divorce, on s'est promis de vivre notre vie pour nous. On s'est promis la liberté et voilà que je vais lui arracher. Encore une fois. Je me sens horrible. Je voudrais juste m’enfoncer dans un trou et ne plus jamais en sortir. Tout m’échappe, me glisse entre les doigts. Je ne suis qu’une déception pour tout le monde. Empli de remords, comme au pied du mur, je lui avoue tout. D’une traite, dans un souffle sans jamais lever les yeux vers elle. Le mensonge est mis sur la table, je ne peux plus faire marche arrière. Ses questions m’assaillent comme des coups en pleine face. Je ne suis plus maître de rien et comme souvent, dans ce genre de situation, ma respiration s’emballe. Je serre la main de la brunette dans la mienne pour ne pas sombrer complètement. Elle attend des réponses sûrement pour mieux me dire de me débrouiller par la suite. Je l’ai cherché après tout. Je mérite de me retrouver seul avec mes emmerdes. L’issue sera fatale quoiqu’il arrive. J’ai la sensation de me retrouver au pied du mur avec pour seule option de retrouver ma prison dorée. « Je suis désolé Ginny. » murmurais-je dans un souffle erratique. Incapable de garder le cap. Dans mon esprit, tout va beaucoup trop vite. Tout s’enchaîne. Je me déteste, puis je me dis que c’était la meilleure des solutions, puis soudainement, j’ai envie de me faire du mal. La tempête émotionnelle sous son meilleur jour. Il me faudra plusieurs minutes pour retrouver une respiration décente pour pouvoir parler. Pour lui donner une explication. « Sans mon travail, sans tout ça… » dis-je tout en désignant mon bureau d’un geste du bras. « Sans tout ça, Gin, il ne me reste plus rien. » Comme un enfant, je retiens un sanglot. C’est trop douloureux. Cette sensation de ne plus avoir la force de rien, de tout perdre. « S’il m’enlève mon boulot… Il me restera plus qu’à crever… » Je ne veux pas lui faire peur. Pourtant, Ginny est la seule qui me connaît aussi bien, qui connaît cette partie sombre qui règne en moi et qui prends bien trop souvent le dessus ces derniers temps. Elle voulait des explications, je me dois d’être franc avec elle. « Eliott est là pour prendre ma place, ils sont déjà en train de tout faire pour que je n’ai plus aucun contrôle sur les artistes et je… J’arrive plus à gérer Ginny, je ne leur suffis pas. Mon travail ne leur suffit pas. Je suis la déception de la famille, mais quand j’étais marié avec toi, j’avais un tant soit peu de valeur. » dis-je dans un soupire. Je ne pourrais jamais oublier cette conversation avec mon père. Tout ce qu’il m’a reproché et à quel point il a insisté pour que je retourne auprès de Ginny. À quel point il a souligné le fait que je lui faisais honte et que seul mon mariage pouvait me sauver. « J’ai… Je me suis laissé submergé par tout, comme toujours, quand il m’a appelé et… J’ai pas pu… Enfin, j’ai dit le premier truc qui me passait par la tête… Tu comprends son fils n’es qu’un raté… On ne veut pas de quelqu’un comme cela à la tête du label, un trentenaire pas marié, sans enfants, incapable de gérer ses émotions. La honte de la famille, fallait changer tout ça. » Je frissonne de la tête aux pieds, entendant de nouveau la voix de mon père prononcer ces mots. Je n’invente rien. Il a été dur et sa décision était sans appel. « J’ai deux mois pour lui prouver que tout va bien avec toi. Sinon il laissera le label à Eliott et je n’aurais plus rien. » Une nouvelle fois, je n’ose croiser son regard. « Je… Je ne voulais pas te faire ce coup-là Ginny, mais je ne peux pas perdre tout ce que j’ai construit ici. Je vais en crever… » dis-je dans un soupir. Un instant, le silence envahi, mon bureau et j’ai peur de la voir partir en courant. Ce serait pourtant la meilleure des décisions pour elle.     




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyVen 8 Mar 2019 - 2:58

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


Et il se retrouve en miettes entre mes paumes dédiées, sous mes yeux brouillés. Bailey n’est plus qu’une vague de soupirs et de larmes, de doutes et de regrets, il se complait tantôt dans ses silences, tantôt dans ses tirades, la voix bercée de trémolo, l’émotion qui lui coupe toute respiration régulière. Je ne manque aucun détail de ce qu’il me confie, incapable de détourner ne serait-ce qu’une fraction de seconde mon attention de lui. Mes mains, elles, ont trouvé les siennes depuis un moment déjà, mes doigts se mêlant à ceux de la pauvre âme brisée qui n’en finit plus de se casser à mes côtés. Je tente de le retenir, je veux le ramener, j’aspire à ce qu’il retrouve son centre, son équilibre, qu’il s'amoncelle ici plutôt qu’ailleurs ; mais déjà, il est perdu dans ses sombres réflexions. Il ne voit qu’une issue négative, il ne prévoit qu’une fin tragique, et pour sa carrière, et pour ses rêves, et pour lui-même. Je n’y arrive pas, je n’y arrive plus, j’ai perdu ses prunelles dans un énième soubresaut de sa part, à peine le temps de laisser mon index parcourir sa mâchoire pour forcer son coup d’oeil vers moi, l'arrimer à quelque part de familier, de rassurant, d'habituel, routinier. Bailey qui s’excuse, qui se confond en désolation, qui se met dans un nouvel état de panique par ma faute et ma tête que je secoue vivement de la négative. Le dédouaner de la moindre faute reste ma priorité, ne pas m’ajouter comme poids sur ses épaules me semble plus qu’essentiel, absolument nécessaire à sa survie. « C’est pas ta faute, ça l’a jamais été. » je refuse ses excuses, incapable de les accepter alors qu’il n’a jamais été rien d’autre qu’un mari exemplaire. Il s’était donné corps et âme pour nous, il avait été un père incroyable pour Noah, l’était encore. Jamais je ne m’étais sentie en danger dès l’instant où il entrait dans une pièce, et si jamais notre proximité n’avait été plus que platonique, seule sa présence avait suffit à me rassurer, à me donner la force suffisante d’avancer durant notre chaos commun du temps de Londres, et même à notre arrivée à Brisbane. « Bailey. Regarde-moi. » ma voix prend une octave supplémentaire lorsque j’accentue la pression de mon doigt toujours aligné sous son menton, forçant avec une ferme douceur son attention à revenir se plonger dans mes yeux. « C’est pas un papier, c’est pas une signature, c’est pas des promesses qu’ils nous ont forcées à dire qui valent mieux que tout ce que tu as construis. »

Tout dans son discours sonne faux à mes oreilles. Parce qu’il n’a rien d’un raté. Parce qu’il a su prouver maintes et maintes fois sa valeur, parce qu’il a été un ami cher et sincère, qu’il le restera pour toute ma vie. Il a donné tant d’années à jouer un rôle qu’on lui avait obligé, un rôle qu’il aurait pu détester avec vigueur et probablement qu’il l’avait haï parfois, je ne lui en tiendrai jamais rigueur. Pourtant, je n’avais absolument rien à lui reprocher. Son passé de débauche n’avait pas impacté une seule seconde lorsqu’il m’avait aidé à élever mon fils, que dis-je, lorsqu’il l’avait élevé entièrement avec moi. Ses nombreuses conquêtes ne l’avaient jamais empêché d’être toujours présent au moindre engagement où nous étions attendus, parfait petit couple léché de sourires exigés et de postures désarticulées. Ses mauvaises habitudes, son rythme de vie effréné, son caractère en dents de scie, tout ça était resté à l’extérieur de notre demeure lorsqu’il retirait ses multitudes de masques pour m’offrir son véritable visage. Celui d’un homme doux, celui d’un homme bon, celui d’un coeur immense, d’une sensibilité désarmante. Ses mots se précipitent alors que mes silences complètent, que j’écoute tout, enregistre, priant de toutes mes forces pour arriver à chasser le moindre de ses tracas du revers, me promettant tout ce qui m’est possible et même irréaliste, incapable de m’imaginer le laisser seul dans cet état.

« J’ai deux mois pour lui prouver que tout va bien avec toi. Sinon il laissera le label à Eliott et je n’aurais plus rien. » « Qu’est-ce que tu veux dire? » la sentence tombe, je fronce lentement les sourcils, ne réalise même pas que ma respiration s’est entièrement coupée sous la cruelle mention d’un compte à rebours. « Lui prouver que tout va bien, avec moi?» les anticipations défilent, les scénarios se multiplient dans ma tête, je perds pied à de nombreuses reprises, une pression qui annihile mes sens, alourdit ma poitrine. « Bailey? » et je me force à inspirer, à garder contenance, j’ignore les alertes et la panique et les signaux et les traumatismes de pareille situation suffocante vécue auparavant lorsque je ravale tout, ne m’autorise pas de craquer devant lui, surtout pas. « Qu’est-ce que tu veux dire? » et je répète. Un nouveau mariage? Un second souffle à un couple n’ayant jamais existé? Un aller-simple pour Londres? Dans quoi l’ont-ils forcé à accepter pareille négociation? Si ma douceur avait ponctué la conversation jusqu’à maintenant, c’est une boule de chaleur qui naît au creux de mon ventre, une rage qui bouille, qui consume et ses parents, les miens, qui en sont la cible.
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyJeu 21 Mar 2019 - 23:05

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Doucement, la tempête se lève. Je ne peux plus rien lui cacher. L’arrivée d’Eliott à Brisbane a littéralement chamboulé mon maigre équilibre. Depuis notre divorce avec Ginny, je tentais de vivre ma vie seul. Trente-six ans et j’apprends seulement à vivre par moi-même sans dépendre de personne. Non pas que ma vie avec Ginny me déplaisait. Ce n’était pas parfait, mais nous avions fini par créer une certaine harmonie ensemble. Un couple bancal, c’est ce que nous étions. Bancal, mais heureux dans le fond. Pourtant, ce n’était pas suffisant pour elle. La mascarade avait assez duré et je lui ai rendu sa liberté, perdant alors mon point d’ancrage et ma vie stable. Depuis, j’apprends les bases d’une vie d’homme célibataire. Un homme qui vit seul avec son chien et qui consacre tout son temps libre à son travail. Le label, c’est tout ce qui me reste. Littéralement. Je n’ai pas femme dans ma vie, pas d’enfants, rien auquel je peux me raccrocher. Alors la perspective de perdre mon travail… Je ne peux pas envisager une chose pareille. Je préfère encore en crever et je ne le cache pas. Ginny me connaît comme personne et je sais qu’elle ne prend pas mes paroles comme des paroles en l’air. Je vois dans son regard qu’elle a parfaitement compris que, malheureusement, je suis sérieux lorsque je lui avoue ne plus trouver de solution. Elle tente de me rassurer, malgré tout. C’est ce qu’elle sait faire, Ginny. Elle a toujours été douce, toujours attentive aux blessures des autres. Dans le fond, c’est ce qui me faisait peur chez elle au départ. Le fait que l’on se ressemble autant l’un et l’autre sur ces points-là. Elle tente de me convaincre, mais tout ce que je ressens, c’est de la colère face à ses propos. Comme si tout était aussi simple. C’est son problème parfois à Ginny. Elle pense que tout peut s’arranger en un claquement de doigts. Comme par magie. Malheureusement, on ne vit pas dans un conte pour enfants. « Tu est beaucoup trop naïve des fois Gin. » dis-je doucement en évitant soigneusement son regard. « Peut-être que tu as réussi à te défaire de tes parents, mais pas moi… Je bosse pour lui… Ma vie d’adulte toute entière est basée sur ce papier qu’ils nous ont fait signer. C’était ma seule valeur à leurs yeux et elle n’a plus lieu d’être. » En signant les papiers de notre divorce, j’ai brisé la confiance que mon père avait bâtie autour de moi et pour lui, je ne suis plus valable pour représenter le label et la famille Fitzgerald.

Pris dans cet élan de vérité, je vide mon sac. Je n’en pouvais plus de cacher tout cela. Je ne sais pas mentir. C’est ce qui me bouffe de l’intérieur. Incapable de gérer mes émotions, je suis incapable de mentir aux personnes qui sont proches de moi. Incapable. Alors, je lui dis tout. Comment mon père sait exactement comment faire pour me manipuler. Comment il sait tirer sur les bonnes cordes pour que je me plie à ses quatre volontés. J’ai conscience de n’être qu’un pantin dans toute cette histoire. Je ne contrôle absolument rien, je ne l’ai jamais fait de toute manière. Pendant quelques années, je me pensais libre de mener ma vie comme je l’entendais, puis je me suis fait prendre à mon propre piège et désormais mon père à la main basse sur ma vie. C’est comme s’il avait pensé à tout depuis le début. Il m’a rendu accro à mon boulot et désormais, il me tient avec cela. Comme un chien en laisse. Il a trouvé la menace ultime et tel un enfant face à son monstre de père, j’ai plié. Au fur et à mesure de mes paroles, je vois le visage de Ginny se décomposer. Je l’entends vaguement répéter plusieurs questions, mais c’est comme si je ne pouvais plus rien entendre de concret d’un seul coup. Un blocage, encore un. C’est mon mécanisme de défense à moi. Lorsque je sais que je ne contrôle absolument plus rien, je me renferme dans ma coquille. Pendant un instant, je n’entends plus rien. Je tente de contrôler ma respiration. Mais à mes côtés, Ginny s’agite, elle insiste et lorsqu’elle appelle mon prénom, je reviens auprès d’elle subitement. « Oui ? » Je vois ses yeux parcourir mon visage comme si elle attendait un signe qui lui prouverait que tout cela n’est qu’une immense blague. Je suis tellement désolée Ginny, si tu savais. Dans un moment de détresse, elle me demande ce que je voulais dire en parlant de ces deux mois, de ce délai que mon père m’a lancé. Un ultimatum qui représentera la fin de tout, quoi qu’il arrive, ce sera la fin de quelque chose. Je ressens sa colère. Cette colère qui monte sournoisement en elle et qui graduellement colore ses joues d’un rouge vif. Cette colère qu’elle dirige contre moi. Cela ne peut pas être autrement, je suis le seul responsable dans cette histoire. Et doucement, je me noie…

Je me noie dans la tempête d’émotions qui m’envahit. Un tsunami qui se déclenche. Je le connais par cœur celui-là et pourtant la violence me cloue toujours autant sur place. Trente-six ans et je suis toujours incapable de gérer ce qui m’envahit subitement. Je me sens comme pris dans un étau que l’on secoue dans tous les sens. Je me sens coupable et en même temps, je lui en veux terriblement de s’énerver. Je voudrais la supplier de m’excuser et en même temps lui hurler que je n’ai pas le choix et qu’elle devait respecter ce putain de contrat que l’on avait signé il y a de cela huit ans. Je voudrais crier et en même temps m’étouffer dans mon silence et mes larmes. Baisser les bras et me battre jusqu’au bout. Le yin et le yang. La bataille d’émotion négative et positive. Je n’ai plus conscience de ce qui m’entoure enfermer dans ma propre tête à retourner cette situation dans tous les sens comme je l'ai déjà fait un bon million de fois. Les minutes s’écoulent sans que je sois capable de formuler la moindre phrase, tentant de sélectionner la bonne émotion dans cette tempête qui fais rage. Soudainement, je me lève pour faire les cent pas dans ce bureau qui bientôt ne sera plus mien si on ne trouve pas une solution. Puis mon regard croise celui de Ginny. Elle n’a pas bougé, elle semble désemparée et je me jette à ses pieds, mes mains sur ses genoux. « Je suis tellement désolé… » Je sais que ce n’es pas ce qu’elle attendait, mais je me devais de commencer par là. Lui prouver, lui montrer encore et encore que je suis désolé. Puis parler du reste. De ce délai et de cette épée de Damoclès. « Lui prouver que nous sommes de nouveau un couple. Je… Je dois lui prouver que nous sommes de nouveau un couple. » avouais-je alors dans un souffle court. Je relève la tête, prêt à recevoir une gifle de sa part. C’est tout ce que je mériterais, je crois. « Je… J’ai accepté le… Le temps de trouver autre chose, tu vois. Le temps de… Je ne sais même pas en fait. » Surtout ne pas laisser l’angoisse prendre le dessus, je lui dois des explications. « Le temps de t’en parler, le temps de le convaincre de ne pas me prendre mon travail, le temps de lui prouver qu’Eliott ne peux pas gérer cela ou le temps de crever. Je sais pas. » Le temps de tout cela probablement. Rien n’est clair, tout s’emballe et mes paroles sont la preuve que rien ne se passe normalement dans ma tête. « Je ne voulais pas t’embarquer là-dedans Ginny. Je sais que tu ne veux plus de tout cela… Tu n’as rien à voir dans cette histoire, ce n’est pas ton travail, pas ta famille. Je le sais et je… Je m’en veux tellement si tu savais, mais je… » La conclusion me fait tellement mal au cœur que je suis incapable de retenir les larmes qui commencent à perler aux coins de mes yeux. « Je suis incapable de lui tenir tête… Je suis pathétique, mais tu étais ma seule solution... »     




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyVen 29 Mar 2019 - 3:19

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


J’ai parlé trop vite, et j’ai parlé trop fort. Et j’ai brusqué, j’ai haussé le ton, j’ai laissé la boule de chaleur en moi m’envahir, une seconde de trop, une seconde suffisante pour qu’il réagisse au quart de tour, pour qu’il se braque, se ferme, éclate devant moi autant qu’entre mes mains, mon regard qui se casse de le voir s’anéantir de la sorte. Il prend le blâme Bailey, il ne fait que ça, il prend le blâme et il se retrouve à s’enfermer dans sa tête et dans ses démons, il se bat tout seul, quand bien même il n’en a plus la force. J’assiste à son autodestruction le coeur lourd, les épaules qui s’affaissent sans même que je le réalise. La pression sur ma cage thoracique qui s’apparente à une panique, à un début de, que je ne m’autorise jamais en sa présence, alors que de nous deux, je tentais toujours si fort, tellement fort de lui offrir support plus puissant encore, plus solide que celui qu’il avait pu être pour moi pendant toutes ces années. Il se perd pourtant, dans ses silences, puis ses explications montent, un peu parce que je les ai forcées. Surtout parce que je ne détourne pas les yeux, que je tente de remonter son regard, tente de m’y accrocher du mieux, du plus que je peux, du peu qu’il me laissera. Et elles déboulent, trop vite, trop empressées, ses excuses. Elles viennent se casser de sa gorge à mes oreilles, elles comblent un frisson le long de ma colonne vertébrale, remontent jusqu’à ma nuque, ma tête. Elles me font l’impression d’être autant une malédiction pour lui que pour moi, la constatation que désormais, c’était ça, notre cul-de-sac, c’était ça, notre suite. C’était le retour inopiné des mensonges, les années d’apparences peaufinées à en s’en donner mal au ventre, à s’en donner mal au coeur tellement on s’y perdait. Dans des personnages désarticulés aux textes déjà écrits, à la fin déjà prévue. Et moi, naïve, qui croyait qu’on s’en était sortis, qu’on avait fait notre temps, qu’on avait purgé notre peine. Et moi qui croyait, définitivement, que le pire était passé, derrière nous, qu’on n’avait survécu à travers, qu’on pouvait souffler maintenant, vivre enfin.

Je dois lui prouver que nous sommes de nouveau un couple. « Et comment tu veux lui prouver ça? Comment on doit lui prouver ça? » mes questions qui se multiplient alors que je ne filtre que celle qui finit par glisser le long de mes lèvres de la plus douce des façons. Mon regard, lui, interroge, déplace, bloque inopinément. Son père s’attendait-il à des démonstrations enflammées? À se faufiler dans notre quotidien pour nous observer sous toutes nos coutures le temps de décréter si oui, à ses yeux, nous étions un couple - ce que nous n’avions, fatalement, jamais été? La part du marché revenait-elle à être la même? Aux yeux des inconnus, rester Bailey et Ginny, la main dans la main, le regard brillant, la bouche en coeur, l’air beige bien affiné? Ou il espérait, le paternel, que dans l’eurêka du moment des sentiments soient nés entre son fils et moi? Le gabarit d’approbation, de décision que je ne maîtrise pas. Mais je n’ai pas le temps de préciser plus qu’autre chose, que Bailey renchéris, et de son discours aux consonances aussi désolées qu’obsolètes à mes oreilles, il y a quelque chose qui tique, qui blesse, qui pique. Je redresse le menton, vrille mes prunelles aux siennes, force son regard sur moi sans lui donner la moindre chance de détourner. Le temps de crever. « Dis pas ça. Dis tout sauf ça. » il sait à quoi je fais référence, il sait très bien quelle parcelle de ses mots m’a heurtée, m’a fait peur, m’a secouée, si fort. Il sait que le jour où je lui ai officiellement dit I do, c’était également l’anniversaire d’un mois après ma tentative de suicide, après avoir voulu tout abandonner, après avoir voulu les laisser gagner, mes parents - et que de savoir qu’il y songe, même sans y penser, qu’il le mentionne même sans y croire, c’est suffisant pour me glacer le sang, pour sonner tous les signaux d’alarme possible et inimaginables dans ma tête.

Bailey me dédouane, me retire tous les droits dans l’histoire, m'exclue de la plus honorable des façons - mais il a oublié un point, un point totalement précis et indiscutable dans son addition aussi erronée que fataliste. « T’es ma famille. » et je souffle, et j’expire doucement, et mes mains toujours entre les siennes se resserrent le plus naturellement du monde. « Ou du moins, tu l’as été tellement longtemps que je te considérerai toujours comme tel. » il avait été mon mari, mais surtout mon pilier. Il avait tout donné pour nous, tout sacrifié. Il avait élevé Noah, il m’avait soutenue envers et contre tout. Il n’était peut-être pas the one, mais j’aurais eu tout à gagner qu’il le soit en plus de tout le reste. Ma gratitude et mon amour inconditionnel pour la personne qu’il est poursuivent, teintant tous mes mots. « Alors, on va trouver une façon de faire ensemble. » nouvelle inspiration, nouveau coup d’oeil ancré dans le sien. « On va chercher, et on va trouver. Ensemble. »
Revenir en haut Aller en bas
Arthur Coventry
Arthur Coventry
la chute d'Icare
la chute d'Icare
  
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY FQgUS3L Présent
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY SA0OH
POSTS : 7497 POINTS : 900

TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
CODE COULEUR : #0C4857
RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

(ua) bailinny

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 2p8cd89p
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY 4uyy5b7d
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
gretaswannkendall

RPs TERMINÉS : (2024) swann #15greta #13greta #14ken #1swann #16greta #15kendall #2

(2023) greta #2swann #6swann #7eleonora #3mariage rowanngreta #3swann #9greta #4 (2016)greta #5greta #6swann #10corey #3noorswann #13 (2011)greta #9malone #2london gangemery #1mickey

(2022) rory #1murphy #2seth #3swann #3vivianeleonora #2swann #4greta #1 (2013)channingmalone #1swann #5

(2021) swann #1murphy #1maisiemartinseth #2eleonora #1swann #2

(flashback) greta #12 (fb)

(ua gothique) greta #7swann #11ruben #1itziar ruben #3corey #1greta #8ezra #1ezra #2ruben #4cesar #1tessaruben #6corey #2cesarruben #7itziar #2abecorey #4

(ua space) swann #12ruben #2ruben #5 (ua space)

(ua zombie) ruben #8tessaruben #9
AVATAR : françois civil.
CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t40844-icarus-fall-arthur
https://www.30yearsstillyoung.com/t41639-arthur-icarus-fall
https://www.30yearsstillyoung.com/t42270-arthur-coventry

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyJeu 4 Avr 2019 - 18:41

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Ginny & Bailey


Sa colère est tout ce qu’il y a de plus justifiée. Une fois encore une personne de son entourage vient à la décevoir, viens à prendre des décisions à sa place. Je ne voulais pas lui faire cela. Je suis sans aucun doute le mieux placé pour savoir à quel point elle avait pu souffrir de notre mariage arrangé. À quel point ce contrat établis entre nos familles lui a volé huit ans de sa vie. Nous avions assez joué la comédie, nous avions enfin retrouvé notre liberté respective et voilà que je ne nous fais replonger tête la première. Petit garçon effrayé face à son père, c’est la seule chose de censé que j’ai trouvé pour calmer sa colère, pour protéger mon travail, pour qu’il ne me retire pas tout. Ginny à son travail, ses amis d’enfance ou d’ailleurs, elle a son fils. Elle a réussi à se reconstruire loin de ce mariage toxique. Je n’ai pas eu cette force. J’ai tout plaqué pour Noah et elle. J’ai laissé derrière moi le peu d’amis que j’avais à Londres pour les suivre et pour sauver Noah. Je ne le regrette pas, il fallait qu’on le fasse. Pourtant, en arrivant ici, j’ai commencé à me perdre. Petit à petit, j’ai vu Ginny m’échapper, s’éloigner alors je me suis renfermé dans mon travail. J’ai construit mon petit empire musical en partant de rien, je n’avais qu’un nom et qu’une réputation. La réputation du label Fitzgerald n’était pas à refaire, nous étions mondialement connus après tout, pourtant, il a fallu que je me batte pour en arriver là ou j’en suis aujourd’hui. J’ai véritablement tout donner pour le label. J’ai sacrifié des heures et des heures pour travailler d’arrache pied et nous construire une réputation ici, en Australie. Tout cela pour briller aux yeux de mon père, pour un peu de reconnaissance. Cela ne durait jamais bien longtemps, mais mon père semblait fier de moi et c’est ce qui me nourrissait. Pour la première fois de ma vie, il semblait être satisfait de ce que je faisais. Je n’étais plus le fils qu’il fallait cadrer, je n’étais plus l’instable qui se perdait dans les fêtes, l’alcool et la drogue. Pour une fois, il n’avait rien à me reprocher. Puis nous avons divorcé et tout à chavirer. Mon père étant mon père, il a mis en marche la seule chose qu’il connaisse pour garder les gens à sa merci : le chantage. Mon travail contre un mariage. Mon dur labeur contre une relation publique avec la fille McGrath. Il me fallait retourner dans les rangs et rapidement. Je n’oublierais jamais cette conversation téléphonique, celle qui a une nouvelle fois tout changé. Comme un gamin apeuré, je n’ai pas su lui dire non. J’ai accepté bêtement, par peur de tout perdre, parce que récupérer Ginny me semblait bien trop facile plutôt que me dresser face à mon paternel. Je me déteste de penser de cette manière, de la prendre pour acquise de cette manière. Alors sa colère est justifiée et pourtant elle déclenche une explosion d’émotion en moi. Tout se mélange sans que je n’aie le temps de le contrôler. Je m’excuse alors qu’une voix crie en moi qu’elle n’a rien à me dire, que tout cela était de sa faute, après tout, c’est elle qui a voulu divorcer, elle qui a brisé ce contrat. Tantôt une colère noire et sourde, tantôt une tristesse incommensurable qui me force à m’excuser à profusion.

Comme lui prouver cela ? Comment prouver que nous sommes de nouveau ensemble ? Je n’ai pas pensé aussi loin, je crois que j’en étais tout simplement incapable. Toute cette histoire me bloque sur place, me pétrifie. Je ne sais plus vraiment agir lorsque je me retrouve submerger par mes émotions de cette manière violente que personne ne comprend réellement. Comment expliquer que je déteste mon père tout autant que je l’aime ? Comment expliquer qu’à cet instant précis, j’ai envie de hurler sur Ginny tout autant que j’ai envie de me jeter à ses pieds pour qu’elle me pardonne, pour qu’elle comprenne ? Je suis incapable de poser des mots sur tout cela. Incapable d’être cohérent. Je bégaye, je m’excuse encore et encore, à quoi bon ? « Je ne sais pas Ginny. Je… J’en sais rien. » Non, je ne sais pas. Je n’ai pas la force mentale pour affronter tout cela seul. J’en suis incapable. Cela me ferait plonger dans une spirale infernale, je le sais parfaitement. Alors non, je ne sais pas. Tout ce que je sais, au fond de moi, c’est que je dois faire cela pour ne pas tout perdre et ça je tente de lui faire comprendre. Tout perdre et mourir ou reprendre ce mensonge qui fut le nôtre pendant huit ans. Noir ou blanc. Pile ou face. Une décision qui semble si simple et pourtant qui me ronge de l’intérieur depuis plusieurs jours. Je tente de poser des mots sur cela et je vois bien que Ginny ne met pas longtemps à comprendre. Elle me supplie de ne pas en arriver là. Je hausse les épaules. « Je peux pas perdre tout ça. Je peux pas… » dis-je dans un faible murmure. Cela peut paraître idiot, voir désespérer, mais mon travail, c’est littéralement tout ce qu’il me reste. C’est ce qui me donne la force de me lever le matin. « Je sais que tu peux pas comprendre, mais… Je perds ça, c’est juste fini. » Je n’ai pas d’amis ici, pas de relation stable. Comme un abruti, je me raccroche à Jill qui rêve de se marier à un vieux riche. Stupide. Toujours aussi stupide Bailey. « Je n’ai plus rien contrairement à toi. » Constat sans détour. Constat qui blesse et qui déstabilise, mais constat véridique.

Je perds pied tandis que la jeune femme en face de moi tente de me rassurer. Elle tient à son rôle dans l’histoire. Je sens ses mains se resserrer autour des miennes. Ce geste qui me perd de garder les pieds sur terre. « Famille un peu bancale. » dis-je dans un rire nerveux. La brunette reprend la parole tandis que du coin de l’œil, je crois apercevoir une silhouette dans le couloir. L’avantage, ou non, d’avoir un bureau entouré de verrière. L’espace d’un instant, je pense halluciner, mais non… Mon frère se tient là, au bout du couloir à nous regarder. Eliott nous toise et semble se délecter du spectacle. Son regard croise le mien et brutalement, je sens mon rythme cardiaque s’accélérer de manière bien trop rapide. Mon souffle se bloque et je ferme les yeux ne voulant pas croire à cette coïncidence. Il était parti. Qu’est-ce qu’il est revenu faire ici ? Est-ce qu’il a suivi Ginny ? Il en serait capable. Pour faire un rapport à papa en fin de journée. Je n’entends plus ce que Ginny me raconte. Je me fiche bien de tout cela. Eliott est en face de moi et je vois bien qu’il attend sa preuve. C’est le moment ou jamais. Mes mains se mettent à trembler et un long soupire s’échappe d’entre mes lèvres. Je suis désolé Ginny. Je me tourne vers la brunette qui est encore en train de s’adresser à moi. Faisant abstraction de ses paroles, je me rapproche d’elle et dans un geste qui est devenu pratiquement automatique, je pose une main sur ses hanches tandis que mes lèvres viennent retrouver les siennes. Un geste familier et rassurant. Les battements de mon cœur se calment immédiatement. Je me fonds dans cette étreinte familière, je ferme mes pensées, les abandonne dans un coin et prolonge se baiser qui n’as d’autre but que de convaincre mon frère aîné. De longues secondes où je tente d’être le plus convaincant possible avant que Ginny ne se recule. Je la retiens près de moi, d’une forte pression de la main sur son bras. « Eliott est dans le couloir. Joue le jeu. » mon ton est froid, presque sans appel. Je ne lui laisse pas le choix. « Pour moi, joue le jeu. »      




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY EmptyMar 23 Avr 2019 - 19:02

Tell me how to breathe in and feel no hurt
Bailey & Ginny


« Je n’ai plus rien contrairement à toi. » et ses mots résonnent creux, fort, à l’intérieur. Ils font mal et ils dérangent, et je pense qu’à ça, je ressasse que ça, malgré tout ce qu’il dit ensuite, malgré tout ce qu’il précise, ajoute, soustrait et multiplie. Y’a cet inconfort qu’on en soit à faire la liste de tout ce qui va bien et mal, qu’on se compare, qu’il se compare, et que je me retrouve selon lui à être celle qui a tout, celle qui prend tout, qui ne lui laisse rien. L’inconfort qui fait place au malaise, et il faut qu’elle pense vite Ginny, il faut qu’elle reprenne le fil de la conversation, y’a Bailey devant elle qui s'effrite, qui a mal, tellement mal, qui se noie dans ses paroles et dans ses angoisses et dans ses pensées et dans sa panique. J’inspire, je prends sur moi, je cherche des solutions, je cherche que ça, et je cherche ses yeux aussi quand il les baisse, quand il me fuit du regard, quand il ferme ses paupières et qu’encore une fois je me sens complètement mise à l’écart de sa vie. Il ferme la porte, il verrouille tout à clé, il me garde loin de ses malheurs alors qu’il n’y a rien que je veux plus dans l’instant que de l’aider à passer à travers, l’aider à voir plus clair, l’aider à aller mieux, si mieux. Ou du moins tenter, essayer, ne pas rester là, pantoise, à écouter quand il veut bien me parler, à agir juste sur la base qu’il m’a donnée. Il s’explique et son mensonge m’arrache un soupir, multiplie mes silences. C’est déstabilisée que la surprise, mauvaise, resserre mon étreinte contre sa paume, l’air dans ma gorge, la boule dans mon ventre. Je revois mes parents qui nous présentent, je revois la bague qu’il a mise à mon doigt. Je revois notre mariage et nos promesses devant public, je revois les années à jouer le jeu, à toujours bien paraître une fois les regards rivés sur nous. Je revois mes nuits d’insomnie à ne pas arriver à fermer l’oeil, à me concentrer sur son souffle parce que c’était la seule constante réelle, tangible qu’il me restait dans toute cette mascarade. Et aujourd’hui, il m’annonce qu’on est attendu pour un second round, pour une deuxième vague. Mon corps frissonne de froid alors que le bureau est plongé dans le soleil de fin de journée.

Et je me lève. Et j’ignore d’où elle vient cette impulsion, mais il la capte à son tour, esquisse le même mouvement, se retrouve proche, trop proche. « Eliott est dans le couloir. Joue le jeu. Pour moi, joue le jeu. » « Je… tu... » sa voix est aussi ferme que suppliante. Ses yeux sont autant brouillés par la honte que par la détermination. Il pose sa main sur moi, ses lèvres ensuite. Il s’impose et il presse et j’entends Eliott qui approche, et je ferme les yeux à m'en faire mal et j’inspire, mes lèvres scellées, mon corps entier sous le choc qui ne bouge pas d’un millimètre, qui ne donne rien, absolument rien, mais qui ne se dégage pas non plus. J’en ai pas la force, secouée par l’aller-retour vers le passé qui réveille tous mes démons et tous mes traumatismes en une poignée de secondes à peine. « Virginia. Quelle belle surprise. Comment vas-tu? » la voix d’Eliott est, pour la première fois de ma vie, synonyme de salvation lorsqu'elle m'encourage à me détacher de Bailey, les yeux toujours ancrés dans les siens. Un pas derrière, et je ravale, et je prends sur moi, je sais faire que ça. « Je partais. » que j’entends ma voix lui répondre, de longs instant après avoir finalement fini par faire volte-face vers lui, détourner mes iris encore ébranlés par les révélations de Bailey, par tout ce qu’il craint, par tout ce qu’il me faire craindre désormais. « Déjà? » il minaude, alors que je me penche pour attraper mon sac, et une main nerveuse qui passe dans mes mèches, réalisant à peine que mes lèvres brûlent, qu’elles m’hurlent que c’est pas ça, qu’il ne faut pas que ce soit ça, que ça ne mènera à rien, que ça ne fera que plus de mal sur son passage, si on ment à nouveau. Bailey ne le voit pas encore, mais moi, j’en suis persuadée. Cette histoire de mariage forcé nous a brisé, tous les deux. Il est hors de question qu’on ressombre à nouveau. « Passe à l’atelier quand tu veux. » que je finis par clôturer, faisant volte-face vers mon ex-mari en rassemblant toutes mes forces pour avoir la voix la plus douce, la plus agréable possible. Il verra dans mes iris que la discussion n’est pas terminée, qu’on a encore beaucoup à se dire. Mais que maintenant, c’est trop, trop pour lui, trop pour moi. Et la minute d’après, je quitte le bâtiment, le tête et le coeur encore tellement secoués que je n'arrive pas à penser convenablement.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty
Message(#)Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Tell me how to breathe in and feel no hurt » GINNY