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 crazy little thing called hate (stephen)

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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyVen 23 Nov 2018 - 20:24

Une longue nuit de garde m'attend pour mon retour à l'hôpital. Mes collègues m'ont gracieusement donné chacun un jour pour que j'ai une semaine de libre après le décès de ma mère. Cela m'a fait du bien, je dois bien l'avouer. Ça n'a pas toujours été simple de se retrouver seule mais j'ai eu le temps de faire un gros tri dans ses affaires, préférant me coller à cette délicate et douloureuse tâche maintenant plutôt que dans quelques semaines. J'ai mal au coeur et j'aurais toujours mal dans trois semaines, un mois ou plus mais c'est différent. Là, au moins, tout est en marche. Dans ma tenue de travail, je marche en long et en large des urgences. C'est beaucoup trop vide ce soir. Alors je décide d'aller me poser en salle de repos, histoire de me reposer quelque peu et m'occuper l'esprit. Parce que là, à ne rien faire, je ressasse sans cesse les derniers moments avec ma mère et ce n'est clairement pas la bonne chose. Cette semaine de vacances m'a permis de me calmer un peu, d'encaisser un peu plus le fait que je ne reverrais plus jamais ma mère mais je ne me suis pas reposée. Les nuits étaient courtes et quand j'arrivais enfin à m'endormir, le réveil n'en était que plus brutal. Pendant quelques secondes tout allait bien et puis, d'un coup, bam, le décès me revenait en tête. Deux secondes où tout va bien pour mieux déprimer. Assise à une table, je suis sur mon téléphone et je suis rapidement rejointe par des collègues qui vaquent à leurs occupations et puis par le supérieur qui se pose en face de moi. " Comment allez-vous Wendy ? " Je lève les yeux de mon cellulaire, un peu surprise qu'il me parle. Personne ne m'a adressé la parole depuis mon arrivée. Et surtout, personne ne m'a demandé comment j'allais depuis si longtemps. J'hausse les épaules. Je ne sais pas. Détruite, meurtrie, blessée, seule alors que ce n'est pas vraiment le cas. " Contente d'être de retour " Je ne réponds pas vraiment à la question mais je n'ai pas envie de mentir en disant que ça va parce que non, ça ne va pas. Ça n'ira pas avant un bon bout de temps. Ça n'ira peut-être jamais, qui sait. " Vous savez que nous sommes de tout coeur avec vous et que notre personnel est à votre écoute " Bla-bla-bla, si tu le dis. Je sais que c'est le cas mais je n'ai pas très envie de parler de tout ça avec mes collègues ou la psychologue que j'ai choisi de consulter il y a quelques mois maintenant. Laissez moi intérioriser tout ça et gérer à ma façon. Peut-être pas la meilleure mais c'est ma façon. En guise de réponse, je souris et c'est tout. C'est déjà bien. Alors crotte. " J'avais aussi une question sur le traitement de Mademoiselle Fawkes " Je pose mon téléphone sur la table, le verrouillant, chose que je n'avais pas fais jusqu'à ce moment et le questionne du regard. " Elle a fait un test grossesse sanguin mais il n'y a pas d'ordonnance " Ah oui. C'est vrai. Mais j'avais vu ça avec mon supérieur du jour et il était d'accord. " C'était une urgence et Michael a dit que c'était bon " Que je souffle, une légère grimace sur le visage. Oui, une urgence plus que vitale ! Parce que sans ça, Carter aurait pété un câble et bien comme il faut. Et quand on sait qui aurait été le père, Dieu soit loué que son intuition ait été la bonne ! " D'accord, il n'y a pas de soucis, je voulais juste avoir votre version " Je souris légèrement et il se lève pour vaquer à ses occupations, lui aussi. Alors je me décide de filer vers les urgences, pour voir s'il y a quelques choses à faire. Mais quand je me lève, j'entre presque en collision avec Stephen. Merde. " T'es là depuis combien de temps ? " Une poignée de seconde. Pitié. Pitié qu'il n'ait rien entendu.

@Stephen Holloway
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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyMar 27 Nov 2018 - 10:13

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Aujourd'hui, c'était le fameux jour de la permanence à l'hôpital. Deux fois par mois, Stephen délaissait son cabinet (et offrait par la même à Phoebe un chouille de répit) pour aller y faire du bénévolat. Depuis février, il avait repris la session d'un collègue parti en retraite. Des enfants dont les parents n'avaient pas les moyens de se payer les frais d'un spécialiste venaient effectuer le suivi de leurs pathologies dans un cadre qui, bien que froid et lisse, avait au moins le mérite de les faire sentir un peu mieux. Ici ils n'étaient pas jugés par le manque de moyens, Stephen s'en était toujours fichu éperdument. Ce qui l'intéressait, c'était plutôt les raisons qui poussaient ses confrères à les orienter vers un spécialiste, vers lui. C'était toujours utile, toujours formateur d'avoir ces petites têtes blondes entre ses doigts. Pratiquer, encore et toujours pour devenir performant. Carriériste dans l'âme, Stephen amassait une montagne de travail pour atteindre la reconnaissance de ses pairs, que ses projets soient cités. Toujours le nez fourré dans des bouquins ou dans un hôpital, cet homme avait environ dix minutes de temps libre par jour. Le reste du temps était consacré au boulot, et au repos. Cette façon de vivre, tout le monde ou presque dans son entourage en était au courant. Des personnes dont il était proche... et certaines un peu moins, comme Wendy. Stephen la croisait parfois lorsqu'il était à l'hôpital, mais le reste du temps, l'évitait rigoureusement. C'était réciproque. Aucun des deux ne pouvait voir l'autre de quelque manière que ce soit. Cela avait beau ne faire qu'un an et demi que ces deux là se connaissaient, il n'empêche qu'ils traînaient un lourd passif derrière eux. "La maman du petit Gabriel a un empêchement..." la secrétaire médicale de la pédiatrie venait de passer la tête dans l'embrasure de la porte de la salle de consultations. "... un pneu crevé je crois. Votre prochain rendez vous n'est pas encore là." Stephen se passait une main sur le visage, puis refermant lourdement le dossier ouvert sous ses yeux, décidait qu'il était temps pour lui de faire une pause. "Merci Helen" qu'il soufflait en se relevant de sa chaise. Fouillant dans ses poches à la recherche d'un fond de monnaie, le jeune homme un brin exténué par sa semaine qui venait tout juste de commencer, s'était laissé guider, comme en pilote automatique vers la machine à café. La salle de pause n'était située qu'à quelques dizaines de mètres. S'approchant, une voix familière le fit se stopper net. Wendy. Pas d'humeur pour un nouveau conflit, il se ravisa néanmoins de tourner les talons en entendant des bribes de conversations : "traitement de Mademoiselle Fawkes....  test grossesse sanguin ..." et bim, le voilà soudainement entré dans un état à mi chemin entre l'énervement total et l'état de choc. Qu'est ce que c'était encore que cette histoire de test de grossesse ? Mais pas le temps d'en entendre davantage. L'interlocuteur de l'infirmière venait de prendre congé, manquant au passage de le bousculer en quittant la salle. A sa suite, Wendy, et si Stephen avait laissé filer le type qui devait sûrement être son collègue aller ou bon le lui semblait, ce ne fut pas le cas pour elle.  Refermant la porte derrière lui, et s'adossant sur cette dernière, le kiné, furax, rétorquait d'un ton glacial à son "T'es là depuis combien de temps ?" par un "C'est quoi ce bordel hein ? T'as quel âge pour faire des conneries de ce genre sérieux ?" parce que dans sa petite tête ça ne pouvait pas être vrai. Carter ne pouvait pas être conne à ce point. Il préférait mille fois croire que cette conversation était orchestrée par Wendy qui souhaitait mettre ses nerfs en pelote.  

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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyMar 4 Déc 2018 - 18:08

J'avais fait mon maximum pour revenir au top de la forme mais ce n'était pas facile. Personne n'était duper pour croire que j'allais péter le feu alors que je venais de perdre la personne la plus importante à mes yeux. Mais j'essayais de gérer mes heures de travail et d'aller voir celles qui s'étaient occupées de ma mère pendant ces derniers mois. Je leur devais beaucoup et j'avais été élevée de la sorte. Remercier les gens, même si c'est leur travail. Il n'y a rien de plus gratifiant que cela, à mes yeux. Nous, infirmières, ne sont qu'un chainon, qu'une personne que les patients voient quelque fois mais nous n'avons pas la place du médecin. Chacun à sa place. Et quand j'avais fait sa prise de sang à Carter, j'étais à ma place. Ça n'avait pas suivi le protocole de base mais je m'étais assurée - avant de lui proposer - que tout était en ordre. Hors de question de faire une connerie à quelques semaines de mon intégration définitive - ou pas - au sein des infirmières de l'hôpital Saint Vincent. C'était d'ailleurs pour cela que j'étais plus que sereine face à la question de mon supérieur. Tout était sous contrôle. Un peu folle mais clairement pas inconsciente ! J'avais trop à perdre et j'aimais beaucoup Carter mais je n'aurais pas risqué une réprimande maintenant. J'aurais pu aller avec elle chez le médecin et puis dans un labo privé. On aurait pu faire comme ça mais la brune était si stressée - et stressante - que plus vite on en avait fini et mieux c'était. Maintenant, j'en savais plus sur cette non grossesse, sur le pourquoi du comment elle avait stressé et qui aurait du être le père. Dieu merci que ce n'était pas arrivé ! Et j'espérais qu'elle ferait attention dans le futur parce qu'elle n'avait pas besoin de se faire abandonner une seconde fois avec un enfant sur les bras. Elle pouvait me dire ce qu'elle voulait sur Stephen, je ne lui faisais pas confiance. Comment pourrait-il en être autrement de toute façon ? J'étais du genre à apprécier tout le monde mais quand on cochait les cases "CONNARD", il était dur de me faire changer d'avis. Sans compter que je tombais sur lui à ce moment et que sa façon de me bloquer le chemin et ce qu'il insinuait me donnait envie de lui lancer un coup de genou dans les parties intimes. Peut-être qu'un coup bien placé et mon amie aurait moins de frayeur. " C'est pas moi qui m'envoie en l'air sans me protéger " Que je lance en croisant les bras au niveau de ma poitrine. J'avais fait la morale à Carter, les grossesses non désirées c'est une chose mais il y a plus important et dangereux que ça. Une MST, une IST ou je ne sais trop quoi. C'était de l'inconscience, même entre deux personnes consentantes qui ne se fréquentaient pas réellement à l'époque. Pour moi du moins. " C'est pas de ma faute si ta copine a eu tous les symptômes d'une grossesse. Elle a fait un test mais ne t'inquiète pas, elle n'attend pas de mini Fawkes " Que je lance à Stephen en le regardant droit dans les yeux. J'ai envie de l'étriper, vraiment, mais je n'en fais rien. Inspirer, expirer. Tout va bien se passer. " On est dans un hôpital ici Stephen, je ne fais pas de conneries. Je ne fais que mon travail " Et c'était dit. Je ne le portais pas dans mon coeur mais j'avais toujours été respectueuse, au minimum, il ne faut pas trop m'en demander avec des gens comme lui. Mais tout de même.
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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyVen 7 Déc 2018 - 11:37

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Wendy et lui étaient raccord sur au moins un point : aucun des deux ne semblait être ravi de la présence de l'autre, à ceci près que si Stephen lui bloquait le chemin aujourd'hui, ce n'était certainement pas pour parler chiffons mais bel et bien parce que ce bout de conversation qu'il avait intercepté était loin d'être à son goût. Son sang n'avait fait qu'un tour, ses neurones un blackout total. Il y avait peu de mots qui réduisaient cet Homme au silence, mais grossesse en faisait bel et bien partie. C'était une chose sur laquelle il n'aurait aucun contrôle, et qu'il n'avait aucune envie d'assumer pour le moment. Pas maintenant. " C'est pas moi qui m'envoie en l'air sans me protéger " qu'elle rétorquait en croisant les bras contre sa poitrine. L'idée d'étrangler Carter pour avoir révélé ce genre d'information lui passait soudainement, mais plutôt que de répondre, il préférait passer sous silence ses envies de meurtre, la mâchoire crispée. C'était donc vrai. La photographe était bel et bien venue ici pour faire une prise de sang et l'infirmière ne montait pas un plan débile pour faire tourner ses nerfs en bourrique. Le kiné se passait une main sur le visage pour reprendre contenance, écoutant la petite blonde poursuivre : " C'est pas de ma faute si ta copine a eu tous les symptômes d'une grossesse. Elle a fait un test mais ne t'inquiète pas, elle n'attend pas de mini Fawkes " Soulagement. Son front se déridait, même si la colère ne s'était pas estompée. La pilule c'était censé être quelque chose de fiable, comment était-ce possible que Carter ait eu un doute ? Se jurant d'avoir une conversation avec elle plus tard, il reportait à nouveau son attention sur les paroles de Wendy. Sa simple présence le rendait furax. C'était déjà une belle matinée pourrie. " On est dans un hôpital ici Stephen, je ne fais pas de conneries. Je ne fais que mon travail " Son regard soutenait le sien, on pouvait y lire qu'elle mourrait d'envie de lui crever les yeux. C'était réciproque, ça l'avait toujours été. "Et t'expliques comment le fait que tu te retrouves toujours dans mes pattes à mettre ton nez dans ma vie ?" qu'il demandait, la rage qui pointait à chaque fin de mot. D'abord Rachel, maintenant Carter ... cette fille était pire que la peste. Lui aussi avait eu son lot d'erreurs en fautant avec Lennon, mais ça ... il ne lui avouerait jamais. "T'es sûre du résultat ?" qu'il demandait quand même, au moins pour être certain. Un bébé n'était pas au programme. Certainement pas pour le moment, alors que sa vie toute entière était à mi chemin entre une tragédie comique et les feux de l'amour.  

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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyJeu 20 Déc 2018 - 23:40

J'ai toujours appliquée les conseils que j'avais reçu à la clé : quand on annonce une nouvelle à un patient, qu'elle soit bonne ou mauvaise, on ne croise pas les bras, on essaye d'avoir l'air ouverte. Mais avec Stephen, c'est mission impossible. Comment voulez-vous que je reste ouvert alors que Carter avait plus peur de lui annoncer une probable grossesse que de la grossesse en elle-même. Et si j'aurais fait l'effort de prendre sur moi avec n'importe qui, je n'y allais pas de mains mortes avec le jeune homme. Mon amie allait me détester pour dévoiler ce genre d'informations. Bon, ce n'est pas un secret pour eux deux mais tout de même. J'avais râlé sur Carter parce qu'elle ne se protégeait pas. Et on ne savait pas ce qu'il pouvait avoir comme maladie. Ou pas d'ailleurs. Peut-être était-il plus que clean mais je préférais croire l'inverse. C'est plus facile de le détester comme ça. Après tout, il a couché avec Lennon alors qu'il était marié à Rachel, pourquoi est-ce qu'il n'irait pas tirer son coup ailleurs ? Je me fais des films quand il s'agit de Stephen, c'est mal, je le sais. Peut-être qu'un jour je devrais l'accepter, pour Carter. Mais pour le moment, non, je le déteste et c'est très bien comme ça. " C'est encore pas de ma faute si tu t'envoies en l'air avec mes amies. Faut le dire si ton but c'est de te taper toutes mes potes, je te ferais la liste, tu perdras moins de temps " Que je lâche sèchement. Pourquoi est-ce que c'est moi qui suis dans sa vie et pas l'inverse ? Non mais oh, ça va bien trente secondes ce discours de victime. Et ça m'énerve un peu plus, comme si c'était possible. Je ne comprends pas ce qu'elles lui trouvent toutes sérieusement. Il a de beaux yeux mais à part ça ? Sa personnalité est détestable et ce n'est rien de le dire. Il est exécrable et la façon dont il me parle me donne envie de lui tordre le cou. C'est bientôt noël, j'ai besoin d'un dindon pour le repas du vingt-cinq. " Tu me crois vraiment si incompétente ? " Que je demande en le regardant droit dans les yeux. Je soupire fortement en laissant tomber mes bras le long de mon corps. Pas la peine de s'énerver, je perds mon temps. " Oui je suis sûre. Je fais faire une prise de sang, je sais lire les résultats aussi " Que je lui dis en ayant mal au coeur pour Carter. Heureusement qu'elle n'est pas enceinte. Dieu merci, elle l'a échappé belle sur ce coup là. " Mais qu'est-ce que t'aurais fais au pire ? Tu l'aurais poussé dans les escaliers ou tu l'aurais abandonné ? " L'option la plus lâche possible pour cette abruti de première. Et dire que Carter venait de m'avouer être en couple avec lui. J'en ai l'estomac retourné. Elle est vraiment tombé sur le fond de la casserole, le brûlé, ce qu'on devrait juste frotter avec une éponge pour s'en débarrasser. " Après tout, t'es plutôt doué pour ça " Il allait finir par me sauter à la gorge. Mais ce n'est pas bien grave. J'avais des munitions pour le descendre et j'allais m'en servir. Ce qu'il a fait à Rachel, il ne le fera pas à Carter. Ou alors il le regrettera.
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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyJeu 27 Déc 2018 - 9:05

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Stephen avait beau essayer de garder un semblant de calme, c'était peine perdue. Son ton avait beau ne pas monter, ses yeux qui lançaient des couteaux et son air glacial ne trompaient pas : cette histoire de grossesse aurait été la goutte de trop dans tout ce fouillis qu'était son idylle avec Carter. "C'est encore pas de ma faute si tu t'envoies en l'air avec mes amies. Faut le dire si ton but c'est de te taper toutes mes potes, je te ferais la liste, tu perdras moins de temps " qu'elle lui lâchait sèchement. En retour, il la regardait avec toujours autant de condescendance. C'était plus fort que lui. Sûrement car elle osait lui tenir tête. De façon générale, Stephen s’entourait de femmes avec bien moins de caractère que lui où qui se tempéraient plus facilement. "C'est vrai ? Tu ferais ça pour moi ? Non parce que l'autre brune trois étages dessous elle a de sacrés arguments qui penchent en sa faveur." Cynique, Stephen ne pensait pas un mot de ce qu'il venait de dire. Ce n'était pas encore sa faute si Carter était venue emménager à côté de chez lui non ? A moins que. "Attends, qu'est ce que tu veux dire par toutes mes amies ?" qu'il demandait d'un ton bien trop sec mais dont on percevait une pointe d’interrogation. Rachel et lui étaient déjà ensemble lorsque Wendy les a connus. Carter n'était pas toutes ses potes, comme l'infirmière le précisait. Ne restait plus que ... "Lennon" qu'il soufflait en se plaquant une main contre le front. Quelle merde. "Sérieux qu'est ce que ça peut te foutre Wendy hein ?" Parce que la brunette lui avait précisé qu'elles n'étaient plus ensemble, qu'elles se détestaient même. Il n'aurait jamais imaginé que cette information puisse arriver jusqu'à ses oreilles. Visiblement, il s'était fourré le doigt dans l’œil. " Tu me crois vraiment si incompétente ? Oui je suis sûre. Je fais faire une prise de sang, je sais lire les résultats aussi." Un ricanement s’échappait d'entre ses lèvres. Nerveux, soulagé, satisfait : il échappait au pire, et même si l'idée d'arracher les yeux de la petite blonde lui traversait l'esprit il n'en faisait rien. Ils étaient tous les deux sur leur lieu de travail. "Mais qu'est-ce que t'aurais fais au pire ? Tu l'aurais poussé dans les escaliers ou tu l'aurais abandonné ? " Stephen ne répondait pas. Il s'apprêtait à partir, parce que sa réponse ne le regardait que lui, et qu'elle n'aurait de toute façon pas plu à l'infirmière qui semblait lui incomber la responsabilité de toute la misère du monde sur le dos. "Après tout, t'es plutôt doué pour ça" Elle ne venait pas vraiment de dire ça quand même ? Stephen savait pertinemment ou Wendy voulait en venir, parce qu'elle l'avait vu déserter, et prendre sa crise de panique minable pour ce qu'elle n'était pas. Il rachetait pourtant ses fautes. Il se battait pour Anabel et réussissait à lui offrir un avenir stable, parce que même si elle n'était pas sa fille il voulait être là pour elle, pour Rachel. C'était lui qui avait assuré leurs arrières durant sa maladie. Lui aussi qui payait les frais d’hôpital et les dépenses de la maison, mais ça l'infirmière semblait l'oublier bien vite. "Elle va comment ta mère au fait ?" qu'il demandait pour appuyer là où ça faisait mal, comme Wendy s'obstinait à le faire en se mêlant de ce qui ne la regardait pas.

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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyJeu 27 Déc 2018 - 14:10

Quand je n'aime pas quelqu'un, je le fais sentir. Je peut-être douce, gentille et tout ce qui va avec mais je peux aussi me transformer en monstre et ça peut faire mal. Je sais où appuyer pour faire mal et je ne vais pas me gêner pour le faire. La colère monte en moi. Je n'arrive pas à y croire. Carter. Comment peut-elle tomber amoureuse d'un abruti pareil ? C'est pire que les fonds de tiroir à cette allure. Et je ne me gênerais pas pour lui dire, à mon amie. Il faut qu'elle arrête les frais maintenant, tout de suite, SUR. LE. CHAMP. 2019 est à quelques semaines de là, nouveau départ, tout ça. Et puis, un homme qui trompe trompera toujours et elle n'a pas besoin de ça dans sa vie. " Tu as donc un truc pour les brunes " Que je lance en me rendant compte de ça. Lennon. Carter. Ma collègue. Bien. Prévisible en plus de ça. Il va falloir que je force Carter à devenir blonde pour qu'il lui lâche la grappe. Challenge accepté. Et qu'est-ce que ça peut me foutre qu'il ait couché avec Lennon ? Des tas de choses. Parce qu'il a posé ses mains, ses yeux sur cette femme merveilleuse. Elle est ma dernière relation féminine sérieuse et si elle s'est convaincue que ça n'avait aucune importance pour elle, tant mieux. Je l'ai aimé et il a souillé ma douce Lennie. Je n'ai rien à dire et ferme mon clapet sur ce point parce que je risquerais d'être mauvaise. Sans compter qu'il s'attaque à mes capacités en tant qu'infirmière et ça, c'était vraiment le pire. Si mes actions peuvent être remises en questions dans ma vie privée, il en est bien autre chose sur le plan professionnel. Ça me tient bien trop à coeur. Et c'est pour ça que j'avais été si soulagée quand le test de Carter s'était avéré négatif. Soulagée pour elle. Et encore plus maintenant quand je voyais qui était l'autre moitié de l'équation. Et dire qu'il a couché avec quelqu'un d'autre. Je n'ai pas tout suivi aux explications confuses de Carter l'autre jour mais le peu que j'en ai retenu m'a suffit. Il n'a pas changé. Toujours aussi lâche. Et rien ne pourra me faire changer d'avis là dessus. J'ai vu Rachel souffrir de l'absence de son mari, j'ai vu ma mère souffrir de la connerie du sien et je me demandais si je n'étais pas un peu sado-masochiste d'être carrément éprise d'un homme. Il était plus que courant que je me dise que je cherchais la merde en étant en couple. Mais Kane me prouvait sans cesse qu'il était l'exception qui confirme la règle. Et quand la question de Stephen tombe, je me fige quelques secondes. Et tout va très vite. Ma main part et finit sur sa joue, le plus fort possible. Je me suis bien assez retenue avec lui. Bien sûr, je l'avais mérité mais je ne voulais pas l'accepter. Je ne faisais que protéger mes amies de ce connard fini. Au final, il était comme un Ferrerro Rocher : plutôt agréable à l'oeil de l'extérieur mais dès qu'on ouvre la chose, c'est asticots et pourriture qui nous accueillent. Miam. " Elle est très bien là où elle est. Je pense qu'avec Rachel, elles se demandent comment tu peux être aussi pitoyable " Que je crache en le poussant de mon chemin pour ouvrir la porte. Je ne suis peut-être pas très grande mais j'ai de la force, je vais réussir à passer. Il est hors de question que je craque devant lui. Et s'il y a bien une chose qu'il mérite : c'est de finir seul et malheureux. J'espère qu'il n'emportera personne d'autre dans sa misérable vie. Pas ma Carter. Et j'en ferais ma mission de vie s'il le fallait.
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Message(#)crazy little thing called hate (stephen) EmptyVen 28 Déc 2018 - 10:02

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Stephen se fichait bien de connaître le point de vue de Wendy sur quoique ce soit. Ce qu’il se passait dans sa petite tête blonde ne l’intéressait pas le moins du monde, et pour cause. A l’entendre il était le pire connard du monde. Stephen avait bien des défauts, mais ne méritait pas un tel déchaînement de haine de sa part. Wendy allait trop loin en se mêlant de sa vie à ce point. " Tu as donc un truc pour les brunes " Pitié. Un rire nerveux sortait de ses lèvres de façon presque incontrôlée. « Mais t’es plus stupide que la moyenne en plus de ça. » Parce que si elle voulait aller sur ce terrain, elle le pouvait et il répondrait à sa bêtise en lui livrant le fond de sa pensée sans filtre. Une gamine qui accorde bien trop d’importance à la romance, voilà comment il la voyait. Et alors quoi hein ? Carter et elle étaient copines, c’était donc ça le deal ? Pas touche à ma BFF sans quoi je te raye ta voiture ? Très peu pour lui. Stephen en avait terminé avec ces gamineries, et si ça amusait les deux amies grand bien leur fasse. Il en avait assez. Assez de se retrouver enfermé dans une relation avec Carter qui n’avait même pas vu le jour et qui lui causait déjà tant de soucis. Des disputes à répétition, un test de grossesse sanguin … c’était quoi la prochaine étape ? L’agacement avait supplanté tout le reste, et s’il avait deux mots à lancer à la brunette avant de quitter Brisbane pour la Tasmanie, pour le moment c’était Wendy qui jouait avec le feu. Elle parlait de Rachel, et son statut d’observatrice dans son mariage ne lui octroyait en rien le droit de donner son avis. Il avait appuyé là où ça faisait mal. Espérant qu’elle disparaisse de la circulation une bonne fois pour toute et qu’elle ne reviendrait plus se mêler de ce qu’il ne la regardait pas. Sa réaction ne s’était pas fait attendre. Comme un automatisme, sa main était venue atterrir sur sa joue avec violence, et Stephen l’accueillait avec un rire nerveux, presque fou. "Elle est très bien là où elle est. Je pense qu'avec Rachel, elles se demandent comment tu peux être aussi pitoyable" Il s’écartait doucement du pas de la porte pour la laisser filer, avant de rétorquer dans un dernier écho : « Ouais, tu leur demanderas si jamais tu décides de pendre au bout d’une corde ? »
fin du rp.



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