Quelqu’un pouvait m’expliquer pourquoi j’avais accepter de me lancer dans cette courses aux côtés de Lene ? J’ignorais qui était la plus folle. Elle de me l’avoir proposé ou moi d’avoir dit oui. A quel moment on avait pu penser que ça allait marcher ? Depuis quelques semaines, je me rendais chaque weekend à Goldcoast pour m’entrainer sur ce bateau. La dernière fois avant ça que j’avais mis les pieds sur un bateau, j’avais été victime d’un attentat, un taré s’en était pris aux passagers le jour de l’inauguration de ce fast food flottant. Un végan, psychopathe qui avait décidé de tuer à leurs tour les tueurs d’animaux… j’avais gardé d’importantes séquelles de cette soirée, beaucoup d’image ne me revenaient pas, mon cerveau avait fait le choix de quelques blackouts pour me protéger sans doute. Je ne me souvenais pas de tout mais j’en gardais un souvenir atroce. J’avais donc évité tout contact avec ce qui flottait depuis. Mais là, il s’agissait de voilier, rien à voir avec les paquebots qui larguaient les amarres sur les quais de la banlieue côtière. Une course voiliers donc, Sydney-Hobart dès le 26 décembre. Ce qui me laissait juste le temps de fêter Noel en famille et ensuite, je devrais prendre l’avion pour rejoindre Sydney en présence de Lene et ce Boyd qui serait aussi de la partie. On s’était rencontré à plusieurs reprises pour nos entrainements et voilà que l’équipage était au complet. Les premiers entrainements étaient catastrophiques, j’en avais des ampoules aux mains qui m’empêchaient de faire mon travail administratif au bureau. Taper sur un clavier d’ordinateur m’était douloureux. Je m’étais donc mis à enregistrer vocalement chaque document que je voulais rédiger et j’avais donné le travail à Asher, qui se contentait de taper mon contenu. L’entrainement était fini pour aujourd’hui, j’avais failli passer par-dessus bord deux à trois fois tant l’océan était déchainé. Rien de bien grave pour Lene qui semblait être habitué à pire que ça mais pour moi, c’était semblable à un tsunami. J’étais épuisée et je regrettais presque d’avoir proposé à Bailey de me rejoindre ici en fin de journée. Nous ne nous étions pas vus depuis quelques semaines et il n’allait surement pas comprendre pourquoi Goldcoast alors que mon QG était plutôt Logan City. J’avais envie de lui partager de ce projet fou, qui je pense pourrait faire en sorte que Lene et moi soyons plus … ou plutôt, soyons moins difficile l’une envers l’autre. Nous voir chaque weekend pour nous entrainer dans ces conditions était déjà bien compliqué. Lene ne s’empêchait pas de me rappeler que mon éducation de princesse faisait que j’avais du mal à utiliser mes mains aujourd’hui. Et je prenais vraiment sur moi pour ne pas tout envoyer balader. Je prenais sur moi pour montrer à tout le monde que je n’étais pas qu’une fille à papa, bonne à rien, bonne à se faire servir toute sa vie. J’avais les cheveux trempés, je n’étais pas maquillée car j’avais retenu la leçon du mascara qui coule avec toute cette eau que je me prends dans le visage à chaque fois. J’attendais Bailey, sur le bord de cette plage, il savait exactement où me rejoindre, je lui avais envoyé ma localisation sur WhatsApp. Une ombre fini par s'approcher très près de moi, recouvrant la mienne. J'en donnerai ma main à couper si elle n'appartenait pas à mon ami. Je relève alors la tête, éblouie par le soleil en contre jour, je fermais un oeil et me leva. « épargne moi toute remarque sur l’état dans lequel je me trouve. » fis-je avant de l'enlacer. « C'est bon de te voir! »
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Eliott aura passé la journée à me coller. Littéralement. Nous sommes arrivées en même temps au studio et il ne m’a même pas laissé le temps de prendre un café qu’il m’assaillait déjà de question. Il est véritablement persuadé que papa va lui donner mon travail et plus le temps passe plus je commence à le croire. J’ai eu mon père au téléphone depuis l’arrivée surprise d’Eliott et j’ai vite compris son petit manège. Si je ne trouve pas une solution pour réparer mes erreurs, autrement dit mon divorce, il me mettra véritablement à la porte du label. C’est comme cela que j’ai commencé à mentir, à dire que j’avais fait des erreurs et que les choses sont en train de s’arranger avec Ginny. Autrement dit, je vais devoir trouver une solution et vite. En attendant, Eliott se prend pour le chef du studio et cela me rends dingue. Mon frère est un bon avocat, pas forcément le meilleur, mais il sait se débrouiller. En revanche, il n’y connaît vraiment rien en musique. Absolument rien. C’est ce qui me perturbe le plus dans la décision de mon père. Il aurait pu envoyer n’importe qui pour prendre ma place, mais il a choisi d’envoyer Eliott… Il connaît parfaitement nos relations conflictuelles, mais surtout, il sait que mon grand frère n’a pas ce qui faut pour faire mon métier. Il n’écoute que des artistes purement commerciaux, souvent aux sons informatisés et aux paroles douteuses. Il ne supporte pas les concerts et encore moins les festivals. Je ne vois pas comment le label pourrait survivre si Eliott en prend la tête. Je ne me pense pas indispensable, loin de là. Si papa à réellement décider de me retirer mon poste, c’est qu’il a de bonnes raisons. J’ai sûrement foiré quelque part, en dehors de mon mariage. De toute façon, je ne fais que le décevoir depuis des années. Malgré tout, sa décision échappe à toute logique et cela me perturbe de plus en plus. Au point où je commence à avoir du mal à me concentrer au travail et cela deviens de pire en pire depuis qu’Eliott me suit comme mon ombre. Toute la journée, il aura questionné la moindre de mes décisions. Il a rabaissé une jeune femme que nous venons tout juste de signer et qui manque encore de confiance en elle. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’il m’a fait rater une réunion importante. À trop vouloir fouiner, il a mis mal à l’aise le groupe que je devais rencontrer ce jour-là et je suis persuadé qu’ils vont aller voir une autre maison de disques désormais. Il a pourri ma journée et cela ne fait que deux semaines qu’il est en ville. J’ai véritablement peur de la suite. Je crois que je ne vais pas tenir longtemps avec mon grand frère dans les parages.
La présence d’Eliott a déclenché une crise d’angoisse et de questionnement en moi. Il a fallu que j’aille m’isoler dans mon bureau avant de craquer. Je n’ai jamais eu honte de mes émotions, cela fait partie de ma personnalité, je suis hyper réactif et je ne le cache plus depuis des années. Pourtant, plutôt crever que de craquer devant mon frère. Il aime trop montrer du doigt ma « différence » comme il le dit si bien. Pour lui, j’ai un problème, je suis faible parce que je ne sais contrôler mes émotions, parce que je me laisse submerger par ce que je ressens et que très souvent cela engendre des réactions disproportionnées. Pourtant, aujourd’hui je ne le laisserais pas gagner. Je m’enferme dans mon bureau pour régler de la paperasse et surtout m’enfuis dès le milieu d’après-midi afin de rejoindre Eva. La jeune femme m’a donné rendez-vous à Gold Coast et si je trouve cela un peu bizarre, je l’en remercie aujourd’hui. Le trajet me donne le temps de retrouver mes esprits, de calmer cette colère qui n’a pas cesser de bouillonner en moi depuis ce matin. Au fur et à mesure des kilomètres, je retrouve un certain apaisement. C’est donc quelque peu apaisé que je me gare au bord de la plage. Lunettes de soleil sur le bout du nez, les cheveux en bataille à cause du vent, je me dirige vers mon amie, assise seule sur la plage. Ne voulant l’effrayée, je lui fais savoir ma présence. « Eva ? » Elle se tourne tout de suite vers moi, un sourire aux lèvres. Je suis surpris de la voir sans maquillage et les cheveux mouillés et entremêlés. « Épargne moi toute remarque sur l’état dans lequel je me trouve. » Un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres tandis qu’elle ajoute : « C'est bon de te voir ! » Je lui rends son étreinte en souriant. « Je n’oserais pas me moquer, c’est mal me connaître. » Je ne connais pas Eva depuis longtemps et pourtant, j’ai véritablement confiance en elle. Je sais que je n’ai pas à faire semblant, que je n’ai pas à me cacher quand je suis en sa compagnie et cela me permet d’être bien plus à l’aise dans nos échanges. « Je suis heureux de te voir aussi ! Ton invitation tombait vraiment à pic ! » Voulant profiter du soleil, je m’assois sur le sable près des affaires de mon amie. Pendant quelques secondes, je tourne mon visage vers le ciel, profitant des rayons qui viennent réchauffer ma peau. C’est tout ce dont j’avais besoin pour finir la journée. « Alors. Dis-moi ce que tu fais tremper sur cette plage ! » Je dois avouer que la situation me rend réellement curieux. « Tu comptes jouer la petite Sirène, princesse des mers ? »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
J’étais toujours dans le contrôle et ça passait aussi dans le contrôle de mon apparence. Je n’avais pas intérêt à avoir des cheveux rebelles, de frisotis ici et là, mon brushing était toujours parfait, mon maquillage discret mais efficace, toujours juste ce qu’il fallait. Je ne sortais pas de chez moi en me faisant une simple queue de cheval sauf si c’était pour aller courir un peu au parc. Et encore, je m’assurais que tout soit bien tiré en arrière. Je ne supportai pas de donner une image de moi négligée mais après une séance d’entrainement sur le bateau, je ne ressemblais plus à cette Miss Adams Parfaite et étrangement, je n’avais pas pour autant envie de repartir rapidement d’ici pour aller me cacher et remettre tout ça en état. Non, j’avais proposé à Bailey de me rejoindre en ayant conscience que ce qu’il verrait de moi aujourd’hui allait lui faire tout drôle. Il ne se moqua pas et l’inverse m’aurait en effet étonné. Il n’était pas de ce genre et j’avais presque l’impression de voir dans ses yeux que cette nouvelle version, moins épinglée, moins surfaite lui faisait presque plaisir à voir. Je crois que ça faisait partie des choses que je devais travailler à propos de moi, un retour à plus de simplicité. Se moquer finalement du regard des autres et ne pas être obligée de toujours renvoyer l’image d’une femme coincée qui ne vit que dans l’apparence. Etre un peu plus humaine aux yeux des autres finalement. C’est en quelques sortes ce que tentant de faire Milena avec moi en me faisant relever ces défis depuis plusieurs mois maintenant. « Je suis heureux de te voir aussi ! Ton invitation tombait vraiment à pic ! » je me redressais, curieuse de savoir pourquoi c’était si opportun que je l’invite aujourd’hui. « Qu’est ce qu’il se passe ? T’as besoin de voir le large ? » je pouvais presque le sentir tendu. J’ignorai ce qu’il s’était passé mais je n’allais pas tarder à le savoir. « Alors. Dis-moi ce que tu fais tremper sur cette plage ! Tu comptes jouer la petite Sirène, princesse des mers ? » Honte à moi si je lui avouais n’avoir jamais vu ce dessin animé ? A trente cinq ans, n’ayant pas d’enfant, j’imagine que ce n’était pas si terrible que ça. « J’ai pas la référence… enfin, la petite sirène si… enfin, bref. » ce n’était pas le sujet. « Accroches-toi bien.» je tire mes cheveux en arrière, encore bien trempés par l’eau salé. « Je vais participer à une course de voilier. » cette révélation était déjà bien surprenante mais la course en question l’était encore plus. « Sydney-Hobart » il devait sans doute connaitre, cette course faisait presque partie des événements nationaux les plus suivis dans le coin. « Mais c’est pas tout… » Finalement, le plus surprenant réellement, c’était ce qui suivait. « Avec ma sœur. » dis-je toujours sans me rendre compte dans quoi je m’étais réellement embarqué et surtout, ce qui m’avait poussé à accepter. « elle m’a proposé… j’ai dis oui. On vient de s’entrainer… et voilà pourquoi je suis dans cet état. »
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je suis réellement surpris de retrouver Eva sur cette plage. Non pas, parce que ce n’est pas son genre. Il est impossible de vivre dans ce pays sans se rendre régulièrement sur les magnifiques plages qui nous entourent. Non, ce qui me surprend, c’est plutôt de la trouver dans cette tenue, cheveux mouillés, dans une tenue de sport. Ce n’est pas l’image qu’Eva renvoi habituellement. Je l’ai toujours vu tiré par quatre épingles, toujours sur son trente et un. Si cette vision est plutôt surprenante, je dois dire que cela fait plaisir a voir. Pour la première fois, depuis que je la connais, j’ai la sensation d’apercevoir une Eva détendue, un peu plus naturelle également. C’est en souriant que je l’aide à se redresser dans le sable pour la saluer. Elle plaisante sur mon envie de voir le large et je ne peux m’empêcher de rire quelque peu. Effectivement, j’avais besoin de venir me perdre par ici. « Besoin de prendre le large, je crois. » dis-je en haussant quelque peu les épaules. Tout de suite, je remarque la surprise sur le visage de mon amie. « Je t’expliquerais. » Tout d’abord, je veux en savoir plus sur sa présence sur cette plage et surtout pourquoi elle semble avoir été nettoyée par de nombreuses vagues. Je la taquine quelque peu ne voulant pas la vexée, mais ne pouvant m’empêcher de la comparer à l’une des nombreuses princesses Disney. « Mon dieu Eva, la petite sirène quand même. » Je ris en voyant sa tête surprise. Je ne suis pas un incollable des Disney, mais avec Ginny et son âme d’enfant et Noah, j’ai fini par être habitué. On va dire que je maîtrise mes classiques, mais rien de plus. Je suis mal placé pour réellement me moquer d’Eva, mais c’est plus fort que moi. Après tout, qui aime bien, châtie bien. Jouant avec sa queue-de-cheval, la brunette finis par m’expliquer la raison de sa présence ici. Je crois que ma mâchoire se décroche au fur et à mesure de ses paroles. Ce n’est pas possible. Elle se moque de moi ?! Pourtant, je vois dans son regard à quel point elle est sérieuse. « Tu ne blagues pas là ? » suis-je obligé de lui demander. Eva Adams. Princesse Eva va participer à une course de voiliers. Alors, là… Je n’aurais jamais pu prévoir cela, mais l’information la plus hallucinante reste qu’elle compte participer à cette course avec sa sœur. « T’es malade ? On t’a drogué ? » Un nouveau rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres tandis que la jeune femme en face de moi semble perdre patience. « Pardon… C’est juste… Wow, je m’attendais pas du tout à cela. C’est… Dingue ! » Pourtant, je me sens fier d’elle d’un seul coup. Comme si elle sortait enfin de sa coquille pour s’affirmer autrement, pour redessiner les contours de la relation avec sa sœur. Elle sort de ses habitudes et elle peut être fière d’elle. « Tu sais quoi… Je suis fier de toi ! » dis-je tout en lui souriant avant de passer un bras autour de ses épaules. « Mais il va falloir que tu m’en dises plus sur cette fameuse course et surtout comment tu en es arrivé à le faire avec Lene ! Je suis curieux. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Okay au fur et à mesure que j’en disais, je voyais le visage de Bailey de plus en plus surprise. Je finis par le pincer pour lui montrer que non, il n’était pas entrain de rêver. Que ce qu’il entendait était bel et bien vrai. « Tu ne blagues pas là ? » C’était pas mon genre de faire marcher les gens avec ce genre de fausses nouvelles. « J’te jure que c’est pas des âneries. » j’appuie mes propos avec un hochement de tête. J’étais bel et bien partie pour une aventure de folie et impossible pour moi de faire demi tour maintenant, ma fierté et mon orgueils ne s’en remettraient pas. « T’es malade ? On t’a drogué ? Pardon… C’est juste… Wow, je m’attendais pas du tout à cela. C’est… Dingue ! » je pouvais pas m’empêcher de sourire à toutes ces moqueries. Mais je crois qu’à sa place, j’aurai réagis de la même façon. « C’est dingue, comme tu dis oui ! surtout quand on sait que c’est une des courses les plus difficiles… on aurait pas pu commencer par traverser Le Brisbane en barque non… commençons directement par une course en voilier… » moi qui n’avait jamais mis les pieds sur ce genre de bateau si ce n’est pour bronzer un ou deux jours par ans. Mais absolument pas pour tirer des cordes et maintenir un cap sous des tempêtes. « Tu sais quoi… Je suis fier de toi ! » je le regardais assez contente de sa réaction et je venais poser ma tête contre son épaule une fois qu’il me serra contre lui. « Mais il va falloir que tu m’en dises plus sur cette fameuse course et surtout comment tu en es arrivé à le faire avec Lene ! Je suis curieux. » Il fallait moi-même que je me replonge à quelques mois en arrière. « J’me suis pointée chez Lene pour faire table rase sur nos querelles. Histoire de dire qu’à 35 et 30 ans on pouvait peut être se croiser sans animosité. J’ai été surprise de voir qu’elle était partante et qu’elle a fait autant d’effort que moi pour avoir l’air d’être des sœurs qui peuvent se supporter. Sans tomber dans le cliché de la famille parfaite. » Et au moins, je ne regrettais pas d’y être allée pour cette raison. « Et finalement, elle m’a proposé ça… dans un premier temps, j’me suis dis qu’elle voulait me tester ou alors qu’elle avait un plan pour se débarrasser de moi une bonne fois pour toute. » c’était un peu plus radical que de simplement m’envoyer sur un autre continent comme j’avais pu le faire il y a de longues années. « Mais j’ai regardé sur wikipédia et des vidéos sur youtube aussi cette course… c’est l’enfer en réalité ! elle est très difficile et chaque année il y a des abandons en nombre… » une partie de moi espérait que ce serait notre cas et l’autre était déjà partie pour franchir la ligne d’arrivée. « je sais pas ce qu’il me prend, mais j’ai la vive intention de gagner ce pari ! » et ce sentiment de vouloir me battre pour quelques chose que je n’avais jamais vraiment connu. C’était différent cette fois de mes ambitions professionnelles par exemple, là, ça venait des trippes. « mais qu’est ce que c’est fatiguant ! Et j’ai aussi très peur ! pour un tas de chose ! Avec Lene, ca passe ou ca casse, pour le moment, j’suis surprise, ca passe bien… mais quand la course sera lancée, se sera bien différent !»
Arthur Coventry
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
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Pour souligner la véracité de ses propos Eva viens me pincer la peau du bras, me confirmant alors que je ne rêvais pas. Je grimace quelque peu tout en l’écoutant m’assurer qu’elle ne me fait pas marcher. Elle va réellement participer à une course de voiliers avec sa sœur. J’ai la sensation que c’est le monde à l’envers. Jamais je n’aurais cru entendre ses mots sortir de la bouche de mon amie. Pourtant, je suis véritablement fier d’elle. Je sais à quel point les relations entre les deux sœurs sont tendues, et ce, depuis des années. Elles se livraient une guerre sans merci depuis bien trop longtemps et je crois qu’il était temps qu’elles reprennent leurs relations à zéro. Je ris un peu lorsqu’elle souligne à quel point cette idée de course est assez folle. Je dois avouer qu’il y avait tout de même plus simple pour débuter. Surtout pour Eva. J’adore la jeune femme et on s’est toujours très bien entendu. Après tout, nous venons un peu du même milieu. Mais il est vrai que la brunette a des habitudes de princesse. C’est assez fou de la savoir entendre de prendre des cours pour faire une course de voiliers. Elle doit dire adieu à son petit confort et ses habitudes très carré. Dans le fond, je crois que c’est tout ce dont elle avait besoin. « C’est un challenge de dingue, mais je trouve cela génial. » avouais-je en souriant quelque peu. Malgré tout, je veux en savoir plus. Je veux comprendre comment Eva en est arrivée là. On s’assoit sur le sable encore chaud et petit à petit Eva me parle des différentes étapes qui l’ont amené à monter sur un bateau en compagnie de sa sœur. Je l’écoute avec attention vraiment surpris des efforts qu’elle a entrepris. C’est comme si les deux sœurs Adams avaient finalement eu un déclic, voulant enfin avoir des relations saines. Je suis quelque peu surpris par la ténacité d’Eva. Pourtant, cela lui ressemble d’être combattante, elle baisse rarement les bras et je me doute que dans le fond elle prend ce challenge très au sérieux. Elle me fait tout de même part de ses doutes concernant la relation avec sa sœur et je peux comprendre ses inquiétudes. « Concentre-toi sur l’instant présent Eva. Je crois que vous aviez besoin de vous retrouver toutes les deux et si cette course vous permet de vous entendre alors tant mieux. » Je ne connais pas vraiment Lene et je ne me permettrais pas de juger la jeune femme pourtant, je me doute qu’elle doive être tout aussi têtue que sa grande sœur. Cette course promet d’être pimenté pour les deux sœurs, mais cela sera probablement bénéfique à la fois. « Ça me fait plaisir de te voir comme ça en tout cas. » dis-je tout en lui souriant. Sa situation me renvoie bien entendue à ma propre relation avec mon grand frère. Eliott a débarqué en ville depuis quelques semaines seulement et pourtant, j’ai déjà envie de l’étriper. « Faudra que tu me tiennes au courant. Si c’est bénéfique pour vous, peut-être que je devrais faire la même chose avec Eliott. » dis-je en riant quelque peu. Pourtant, j’ai la sensation que les choses seraient bien différentes. L’un de nous finirait au fond de l’Océan bien trop rapidement, je pense. On est tout simplement incapable de s’entendre et notre relation est bien trop endommagé pour espérer être rafistolé. « Mais je suis content pour toi Eva, j’espère vraiment que ce sera positif pour vous deux. » Je tourne de nouveau la tête vers elle, lui souriant quelque peu. « Puis ça te va très bien ce look de navigatrice. Ça fait très aventurière, ça doit plaire à Roman, non ? » Autant la taquiner un peu après tout.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
« C’est un challenge de dingue, mais je trouve cela génial. » Il ne m’en fallait pas plus pour savoir que ce n’était pas une si mauvaise idée. J’avais beaucoup de crainte et de doutes mais je pense que la finalité de tout ça est bonne. Si j’avais eu des soupçons quant aux intentions de Lene, ces quelques entrainements qu’on avait fait ensemble jusqu’à présent avaient permis de me sentir plus confiante envers elle. Loin de pouvoir dire que j’avais totalement confiance non plus, mais petit à petit, cette idée faisait son chemin. Je sentais qu’il n’était pas impossible de changer notre relation et je crois que cette possibilité me faisait du bien et dans un sens m’apaisait. Pendant des années j’avais pensé me moquer totalement de ce que pouvait faire ou dire Lene, mais finalement, je crois que s’il était possible de tourner tout ça en positif, ca ne ferait de mal à personne, au contraire. « Concentre-toi sur l’instant présent Eva. Je crois que vous aviez besoin de vous retrouver toutes les deux et si cette course vous permet de vous entendre alors tant mieux. » je hoche la tête, souris à mon ami et regarde vers le large. Restant encore quelques instants silencieuse. Comme si le moment l’obligeait, réfléchir à tout ça devant cet immense étendu d’eau, représentant l’inconnu qui se présentait devant moi également. Qu’allait-il se passer à l’avenir ? Comme l’avait dit Bailey, je devais me concentrer sur l’instant présent, et ca c’était peut être le plus dur pour moi. « On m’a toujours dis de voir plus loin que le jour J, de me projeter, d’anticiper sur l’avenir… » et c’est peut être vrai que maintenant, j’avais aussi le besoin de profiter de l’instant présent. J’avais fais tant de projets qui n’avaient finalement mené nulle part car les aléas de la vie en avaient décidé autrement, alors à quoi bon faire des plans sur la comète quand on n’est pas maitre de son destin ? Une phrase que j’aurais été incapable de penser il y a même un an… J’avais la chance d’être entourée de personnes sages qui me permettaient de me remettre en question sans pour autant me brusquer, Milena avait ce don en particulier. « Ça me fait plaisir de te voir comme ça en tout cas. Faudra que tu me tiennes au courant. Si c’est bénéfique pour vous, peut-être que je devrais faire la même chose avec Eliott. Mais je suis content pour toi Eva, j’espère vraiment que ce sera positif pour vous deux. Puis ça te va très bien ce look de navigatrice. Ça fait très aventurière, ça doit plaire à Roman, non ? » Je me regardais à nouveau, observant mes cheveux qui tombaient devant mon visage et mes vêtements encore mouillés. « Je suis pas sûre qu’il soit très fan de me voir comme ça ! Mais l’idée de la course, même s’il trouve ca fou et qu’au début il était pas forcément rassuré… pour lui aussi, l’idée fait son chemin et il m’encourage maintenant ! Tout va bien dans le meilleur des mondes ! » Puis, je repensais à Eliott, je savais qu’il était arrivé il y a quelques temps à Brisbane mais nous n’avions pas eu trop l’occasion d’échanger à son sujet, sujet qui a toujours été un peu fâcheux et mine de rien, qui nous a aussi rapprochés avec Bailey, ces similitudes de nos relations fraternelles. « Si non, pour ton frère, je vais pas t’encourager à foncer tête baissé. J’ai mis longtemps avant de faire un pas vers ma sœur, mais j’ose espérer que toi et Eliott allez trouver un terrain d’entente ! Comme ça se passe d’ailleurs, depuis qu’il est là ? » Peut être un rapport avec le fait que mon invitation tombait bien… c’était le moment de rebondir sur ça.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
S’il y a encore quelques heures on m’avais dit que je retrouverais Eva sur cette plage, habiller de manière sportive, les cheveux trempés et sans maquillage, je crois que j’aurais eu du mal à le croire. Je l’ai toujours connue tirer à quatre épingles, toujours en pleine maîtrise de son comportement et de son image. Je crois que je ne l’ai jamais réellement vu lâcher prise. Dans le fond, on se retrouve bien sur ce point-là. Nous avons été tellement formater par nos familles que nous ne savons même plus comment faire pour agir autrement. Il faut toujours faire bonne figure, ne jamais lâcher le rôle qui nous a été attribué. Pourtant, je suis vraiment heureux de retrouver mon amie comme cela. Elle m’a l’air apaisée même si je vois bien dans son regard qu’elle se demande encore pourquoi elle a accepté de participer à un tel challenge avec sa sœur. Eva est encore dans la retenue et je peux comprendre pourquoi. Elle doit sûrement attendre le moment ou tout partir en vrille avec sa sœur. Après tout, c’est souvent ce qui arrive entre les sœurs Adams d’après ce que j’ai pu comprendre au fil des années. Alors, je tente de la rassurer un peu en lui assurant que son idée est loin d’être folle et qu’elle ne doit pas abandonner, car tout cela sera forcément bénéfique pour elle. Ses paroles me font sourire. Toujours dans la retenue après tout. « Tu sais, je crois que lâcher prise ça ne fait jamais de mal de temps en temps. » Je me tourne vers elle et lui sourit quelque peu comme pour la rassurer. Je suis véritablement persuadé que cette course va la changer et lui faire du bien. Dans le fond, j’espère également pour elle que cela permettra de ressouder les liens avec sa sœur. Cela pourrait être un bon exemple pour moi dans le fond même si je doute que cela puisse arriver entre Eliott et moi. Pourtant, je ne peux m’empêcher de blaguer là-dessus avant de rapidement changer de sujet pour évoquer le mari de mon amie. Ne jamais montrer les faiblesses de la famille Fitzgerald. En apparence, tout va bien. En apparence, nous sommes la famille parfaite et cela ne dois jamais changer. On me l’a martelé pendant des années et je crois que je suis incapable de faire autrement. Je me dois de cacher tout cela, même si dans le fond les problèmes avec mon frère commencent vraiment à trop peser sur mes épaules. « Je suis sûr qu’il est fier de toi. C’est juste qu’on ne dit jamais vraiment ce genre de trucs nous les gars. » dis-je en riant un peu à la suite des paroles de mon amie. Je sais qu’elle est heureuse dans son couple et j’en suis vraiment pour elle après tout ce qu’elle a pu vivre, elle mérite d’être enfin heureuse. Et je suis véritablement persuadé que son mari est fier de ce qu’elle est en train d’accomplir, il serait idiot de penser autrement.
Finalement, Eva finis par évoquer Eliott. Je savais que je n’allais pas pouvoir éviter le sujet bien plus longtemps. Comment ça se passe ? C’est tout simplement l’horreur. C’est tout ce qui me viens à l’esprit en pensant à mon grand frère. À croire qu’il est venu ici pour me pourrir la vie et qu’il se donne un malin plaisir à le faire a tout heures du jour et de la nuit. Subitement, je perds mon sourire et mon regard va se perdre vers l’horizon. Seulement un mois que mon frère est arrivé à Brisbane et j’ai déjà envie de le mettre dans un avion en direction de Londres pour ne plus jamais le revoir. « Il est venu ici pour me pourrir la vie. Littéralement. » dis-je dans un soupir. Le pire, c’est qu’il va très probablement arriver à ses fins. J’en ai parfaitement conscience. J’ai gagné deux mois en mentant à mon père, mais ils finiront par découvrir le pot aux roses. « Il est là pour prendre mon poste au label. Tout ça, parce que j’ai divorcé et que mon père ne supporte pas cela. » J’ai brisé le contrat que mon père avait établi avec les McGrath et c’est littéralement la honte pour notre famille alors maintenant, il faut réparer tout cela et vite. « Alors comme un idiot, j’ai menti à mon père en disant que j’allais reconquérir Ginny. » Le dire à voix haute me fait frissonner de la tête aux pieds. Je n’aurais jamais dû dire cela. Je me suis engouffré dans un mensonge plus gros que moi et encore une fois, j’embarque Ginny dans ce tourbillon d’emmerdes. « En gros, j’ai deux mois pour trouver une solution, sinon je me retrouve au chômage et sur la paille. Bon a jeté quoi… » C’est le problème avec moi, lorsque je me sens coincé comme cela, mes émotions deviennent un véritable tourbillon que je ne sais absolument plus gérer.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
« Tu sais, je crois que lâcher prise ça ne fait jamais de mal de temps en temps. » Lâcher prise, mais qu’est ce que ça voulait réellement dire ? Quelqu’un pouvait il me donner une définition claire de cette expression qui pour moi n’avait pas vraiment de sens. Bon, ok, si prendre un peu de distance mais après ? Lâcher prise par rapport à quoi ? Quand c’est ton fonctionnement d’être toujours droite, toujours dans les clous, de ne pas avoir un cheveu qui dépasse. Quand c’est ton mode de vie tout entier qui tourne autour de ça, lâcher prise veut dire beaucoup et ça veut surtout dire : tout remettre en question. Tout revoir, se poser milles et unes question. Pas sûre que je sois réellement prête pour ça même si cette proposition de Lene, j’y étais un peu forcée. Même si Milena tentant tant bien que mal de me changer les esprits depuis de long mois. Je m’accordais quelques temps pour mon plaisir personnel mais était-ce vraiment du lâcher prise ? Pas sûr. En tout cas, il semblerait que toutes ces initiatives ou réponses aux mains tendus qu’on me donne, fassent plaisir aux personnes qui m’entourent. Comme si à leurs yeux, j’étais finalement qu’une pauvre fille qui n’avait d’yeux que pour son travail et sa famille, rien d’autre. Rien de divertissant, je ne le voyais pas forcément ainsi mais peut-être qu’il y avait une part de vrai dans tout ça. Sans doute… « Je suis sûr qu’il est fier de toi. C’est juste qu’on ne dit jamais vraiment ce genre de trucs nous les gars. » Puisque même Roman pouvait être fier de moi… c’est vrai que ces derniers temps ils étaient moins fuyant avec moi, il passait moins de temps au Ranch de ses parents, plus de temps à Brisbane. Notre relation avait été compliquée avant notre mariage, encore un peu quelques semaines après et nous avions surmonté cette crise. Il avait fini par me pardonner de lui avoir caché ma stérilité et il me parlait bien moins de son envie de fonder une famille. J’évitais le sujet douloureux tant que possible. Et petit à petit une idée germait dans ma tête mais je n’en avais encore parlé à personne. Ce n’était pas suffisament réfléchit pour que je puisse me permettre d’aborder le sujet, encore moins avec Roman. Et si lâcher prise c’était aussi ça ? Arrêter d’avoir besoin d’être sûre à cent pour cent de chacune de mes décisions pour pouvoir en parler ? Arrêter de penser que j’étais seule dans ce raisonnement pour n’en parler qu’en dernière minute, lorsque je serai sûre de moi et qu’une fois ma décision prise, personne ne pourrait me la retirer de la tête. N’avais-je pas besoin davantage d’échanger sur ce qui me traversait l’esprit pour que ma décision soit le fruit d’une réflexion commune et non d’un cheminement personnel basé sur mes propres représentations ? En effet, c’était tout remettre en cause, absolument tout. « Roman me fait bien plus de compliment que je ne suis capable d’en faire… » trop pudique chez les Adams semble-t-il. Cessons-donc un peu de parler de moi à présent. Eliott avait fait son grand retour et visiblement, ça n’enchantait pas Bailey. « Il est venu ici pour me pourrir la vie. Littéralement. » ca faisait légèrement au retour de Lene d’Angleterre qui n’a eu autre idée de coucher avec Neal juste avant notre mariage… « Il est là pour prendre mon poste au label. Tout ça, parce que j’ai divorcé et que mon père ne supporte pas cela. » Bien sûr, je trouvais ça insupportable pour Bailey qu’il se sente menacer ainsi pour son poste, pour lequel d’ailleurs, il avait beaucoup investi, il s’était beaucoup donné et que son frère arrive pour lui prendre sa place sans avoir eu tout ces efforts à fournir, c’est un peu trop simple. Mais à la fois, les affaires familiales c’était toujours compliqué et je pouvais aussi comprendre le déshonneur de son père après le divorce de Bailey… « Je ne suis pas un exemple en terme de relation conjugale pour le moment, bien que mon mariage avec Roman se passe bien… mais si je venais à demander le divorce, mes parents le prendraient sans doute très mal. Heureusement pour moi, ABC n’est pas sous la coupe de mon père… et j’ai une certaine indépendance vis à vie de lui. Je ne doute pas qu’il aurait donné ma place sans réfléchir à l’un de mes frères. » J’étais réellement entrain de légitimer le fait que son frère puisse lui prendre sa place pour des histoires de divorce ? Oui. « Alors comme un idiot, j’ai menti à mon père en disant que j’allais reconquérir Ginny. » alors ça, c’était la meilleure ! « Vraiment ? » Il était tombé dans son propre piège. « En gros, j’ai deux mois pour trouver une solution, sinon je me retrouve au chômage et sur la paille. Bon a jeté quoi… » « Tu veux dire, deux mois pour annuler ton divorce ? et si tu changeais les statuts du label ? Ou tu créer ton propre label et tu ne dois rien à personne. T’es un excellent professionnel… je suis sûre que tes clients te suivront. Mêne l’enquête… essai de voir avec les clients envers qui tu as le plus confiance… vois leurs avis.. s’ils te suivent, lance toi ! »
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je n’ai jamais été très doué pour donner des conseils ou même pour tenir une conversation normale dans le fond. Je ne sais pas faire ce genre de chose. Les situations de socialisation c’est pas ma tasse de thé. Je savais parfaitement le faire avant quand j’avais quelques grammes d’alcool dans le sang et surtout un peu de poudre blanche dans le nez. Depuis que j’ai arrêté mes conneries comme le disais si bien mon père, je ne sais plus vraiment m’y prendre avec les gens. C’est probablement bien pour cela que je n’ai pas beaucoup d’amis. Enfin… Je tente malgré tout de discuter avec mon amie. Je vois bien que cette nouvelle expérience la chamboule énormément. Dans le fond, nous avons beaucoup de points communs avec Eva. On s'est vu dicter notre vie par nos parents et il est vraiment dur pour nous de sortir des sentiers battus. On ne sait pas faire autrement que ce que l’on nous a inculqué toute notre vie. C’est presque pathétique. Je vois bien qu’Eva tente de se battre contre tout cela et c’est maladroitement que je tente de lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas douter autant. Cependant, je ne suis pas vraiment doué avec les mots et je finis par en rire bêtement. « Comme tu peux le voir, je suis toujours aussi doué avec les mots. » J’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop malgré tout. Au moins, j’aurais essayé non ? On parle quelque peu de son mari et je comprends rapidement que clairement nous ne sommes pas tellement différents avec Eva. « T’en fais pas, je comprends. »
Assez rapidement, le sujet se tourne vers moi et surtout sur la présence de mon grand-frère en ville. À croire que c’est le sujet dont tout le monde veut parler en ce moment. Personnellement, je m’en passerai bien. Enfin, je crois. Je ne sais plus vraiment où j’en suis avec toute cette histoire. Eliott est là et je sais qu’il ne partira pas tant qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il veut, c’est-à-dire ma démission ou ma mort, je ne sais pas. Probablement les deux sans aucun ordre précis. Je n’en sais rien. Je tente d’expliquer la situation à mon amie, mais les paroles d’Eva me font l’effet d’un bon coup de poing. Donc, selon elle, je n’ai pas le choix. Je dois tout simplement laisser la place à mon frère en m’inclinant tout cela parce que j’ai décidé de divorcer. « Ne compare pas mon mariage au tien. S’il te plaît… » lui dis-je un peu froidement. Elle a choisi son mari. Elle a voulu se marier à Roman. De mon côté, ce n’est pas comme si j’avais eu le choix. On m’a imposé Ginny. Les choses auraient pu être pires, c’est vrai, Ginny est une femme géniale, mais je n’ai pas eu le choix et elle non plus. On avait besoin de divorcer, je crois qu’il en tenait de notre santé mentale. Et voilà qu’Eva justifie pratiquement les décisions de mon père. Non vraiment, c’est génial. Ça n’aide pas vraiment mon anxiété et tout le reste. Je tente de ne pas laisser mes émotions s’emballer. Eva ne mérite pas que je m’énerve contre elle, elle a juste dit ce qui lui passait par la tête. Reste calme Bailey. Je soupire longuement et malgré tout lui explique le reste de la situation. Je voulais la voir pour discuter de tout cela, mais je ne m’attendais réellement pas à de telles réactions de sa part. Elle à l’impression de me servir la solution sur un plateau. Comme si tout était aussi simple. Je passe une main nerveuse sur mon visage. Surtout ne pas s’emporter. Je prends quelques secondes pour calmer la tempête qui fait toujours rage en moi. Ne pas se laisser déborder par les émotions, ce n’est pas le moment. « C’est pas aussi simple Eva. » Je soupire à nouveau et me tourne vers l’Océan. « Rien n’est légalement à moi. Tous les artistes signent un contrat avec mon père, pas avec moi. » C’est bien cela le problème d’ailleurs. Je ne suis là que pour récolter les artistes qui nous seront le plus rentable, pour les former, leur faire prendre les bonnes décisions et rien de plus. Je n’ai pas mon mot à dire. Je reçois un salaire comme tout le monde à la fin du mois. « Je peux pas leur faire rompre leur contrat, le monde de la musique, c’est… C’est la jungle. » dis-je en soupirant longuement. « Puis mon père… Il fera tout pour que je ne sois pas capable de faire une chose pareille et je… Je ne suis pas taillé pour lui faire face. » Clairement pas. Je suis trop fragile, pas assez un Fitzgerald dans le fond. « J’ai l’impression de pas avoir de solution… » Et voilà que je me retrouve avec les larmes aux yeux. C’est vraiment pathétique. « A part retourner avec mon ex-femme. Voilà… Pour être le fils parfait. »
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« Ne compare pas mon mariage au tien. S’il te plaît… » Okay Eva, reste donc à ta place avec ce mariage qui n’a pas été forcé. Non, c’est sûr, je n’ai été obligée de me marier avec Roman et j’ai eu la chance de choisir mon compagnon pour le reste de ma vie, n’en déplaise à Bailey, les règles ensuite son les mêmes. Si tu divorces, c’est le déshonneur pour ta famille. Alors que ce soit choisi ou non, la finalité reste la même. Alors que je tentais de trouver les mots et de trouver une solution aux soucis de mon ami, celui-ci ne semblaient pas apte à leurs ouvrir les bras. Comme si, même au contraire, mes propositions l’agaçaient. « C’est pas aussi simple Eva. Rien n’est légalement à moi. Tous les artistes signent un contrat avec mon père, pas avec moi. Je peux pas leur faire rompre leur contrat, le monde de la musique, c’est… C’est la jungle. » Le monde de la télévision, du journalisme, de la radio, c’est aussi la jungle, mais quand on veut quelques choses et qu’on se donne les moyens pour, on se muni d’une machette et on se fraie un chemin devant soi. « Puis mon père… Il fera tout pour que je ne sois pas capable de faire une chose pareille et je… Je ne suis pas taillé pour lui faire face. J’ai l’impression de pas avoir de solution… » Je regardais Bailey, un poil agacée à mon tour d’entendre tout ça. Il avait baissé les bras avant même d’avoir essayé quoi que ce soit. « Donc pour toi, c’est fini pour de bon ? » Je remarquais que ses yeux brillaient. Serait-il prêt à pleurer ? J’y croyais pas... « A part retourner avec mon ex-femme. Voilà… Pour être le fils parfait. » je soufflais, pourquoi s’apitoyait-il sur son sort ? « tu me fais quoi la Bailey ? » je me redressai. « Tu vas quand même pas baisser les bras là ? Qu’est ce que ça représente pour toi tout ça ? La maison de disque ? Pourquoi tu dis ne pas avoir la carrure ? Jusqu’à présent tu gérais très bien tout ça. Et maintenant, pour une histoire de divorce ta place n’est plus légitime ? Le bateau coule ? » J’aurai pu comprendre qu’il remette tout en question s’il avait une autre solution à la clé, s’il avait l’intention de se battre ensuite mais là, j’avais comme l’impression que tout était cuit. « Rien n’est perdu d’avance ! tu peux te battre Bailey. Pas forcément contre ton père, si tu penses sincèrement ne pas en avoir les épaules. Mais t’as pas d’autres projets ? Rien qui te donne envie d’aller de l’avant ? » Je sortie un mouchoir de mon sac, ceux-ci n’avaient pas pris l’eau heureusement. « sèches tes larmes. Tu vas trouver une solution. Faut peut être juste regarder dans une autre direction... Arrete de montrer à ton père que ce qu'il pense de toi est juste... »
Arthur Coventry
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je la reconnais bien Eva, lorsqu’elle commence immédiatement à essayer de trouver des solutions pour contrer mon paternel. Elle pense bien faire, mais mon esprit négativiste ne peut aller dans son sens. Cela fait des jours que je pense à tout cela et j’ai le sentiment d’être complètement piégé, de ne pas y voir d’issue. Je sais que tous les artistes du label sont sous ma gestion, mais que légalement, je n’ai aucune main sur eux. J’ai déjà pensé à partir. À leur dire merde et reprendre mon activité en solitaire, ici en Australie où j’ai réussi à me faire un nom par moi-même. J’y ai pensé pendant des heures et pourtant, je suis toujours revenu à cette conclusion négative. Je ne vois pas comment je peux me sortir de cette situation tout seul. Je dois faire plaisir à mon père, je me dois de me plier à ses règles pour qu’il me laisse tranquille, pour qu’il ne coupe pas les ponts avec moi. C’est tout ce que je vois de plausible. C’est tout simplement plus fort que moi. Je suis bâti comme cela. Je n’ai pas confiance en moi et surtout, je crois que je serais toujours le petit garçon terroriser par son père. Incapable d’aller à l’encontre de son paternel. Les propos d’Eva me font frissonner. Je vois bien qu’elle est déçue par mes paroles et par mon côté défaitiste. Elle n’accepte pas que je baisse les bras de cette manière. Habituellement, je ne suis pas comme cela. J’ai toujours voulu me battre contre mon père, c’est ce qui me faisait tenir. Avant. Aujourd’hui, je ne sais plus quoi faire pour lui faire plaisir et pour qu’il ne me renie pas du jour au lendemain. Je tente de rester calme, mais les remarques, justifiées, d’Eva font se lever la tempête en moi. Elle me déstabilise complètement. Probablement parce qu’elle est la première à me secouer de cette manière. Non je n’ai rien qui me donner envie d’aller de l’avant et c’est ce qui m’effraye le plus dans le fond. J’ai la sensation d’avoir perdu la passion et c’est probablement cela le pire. « Je… Je me sens juste perdu tu sais. » dis-je d’une petite voix en attrapant le mouchoir que me tends Eva. Je me sens pathétique à renifler comme un petit garçon qui ne sait pas quoi choisir. Mais j’en suis réellement arriver là. A ne plus savoir quoi faire de ma vie, à ne plus savoir si me battre contre mon père est réellement une bonne idée ou pas. « Au fond de moi, je sais que je dois me détacher de mon père. Je le sais. » Mais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. « T’es la première à me secouer comme ça. » dis-je en riant un peu. Les nerfs qui lâchent. Je m’assois sur le sable et renifle une dernière fois pour la forme. Il faut que je me reprenne en main, je le sais. Je sais tout simplement pas par ou commencer en réalité. « Tu penses vraiment que je pourrais récupérer mes artistes ? » Je n’y connais rien au juridique, je ne m’en suis jamais chargé étant donné que c’est mon frère qui gère cette partie de l’entreprise familiale. Je ne voulais absolument pas me mêler à cela et c’était probablement une erreur. « Avec les propos de mon père et la présence d’Eliott, j’ai la sensation d’avoir perdu ce qui me passionnait. » dis-je doucement mon regard rivé sur l’océan, n’ayant pas vraiment la force d’affronter le regard de mon amie. « En arrivant ici, j’ai géré seul pendant près de trois ans et voilà qu’ils sont de nouveau tout les deux sur mon dos. Comme si, au final, j’étais un incapable et que ça ne pouvait plus durer. » Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres et je passe une main sur mon visage. « Je veux pas abandonner, mais je… Je sais juste plus comment m’y prendre. Et... Tu me connais… Le défaitisme l’emportera toujours chez moi. » Parce que je suis comme cela, un brin dysfonctionnel.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
« Je… Je me sens juste perdu tu sais. » Non non non Bailey, me fais pas ça. Je suis mauvaise pour ça, mauvaise pour écouter les gens, mauvaise pour trouver les bons mots, je sais pas faire. Je pensais que tu le savais, tout le monde le sait. Je crois qu’il attend juste de moi ce que je suis censée être : une amie et ce que sont censées faires les amis, c’est écouter, être une oreille attentive et savoir rebondir. Celle qui va vite se sentir perdu, c’est moi, perdu face à une réaction que j’attendais pas de lui. Bailey pleure pas, s’il te plait, aller… le mouchoir tendu c’est bien pour qu’il se calme, qu’on soit pas inconfortable comme ça. « Au fond de moi, je sais que je dois me détacher de mon père. Je le sais. T’es la première à me secouer comme ça. » Et pour ça, je crois que j’étais particulièrement douée ouais, mais fallait pas qu’il fasse le fragile trop longtemps. « Tu penses vraiment que je pourrais récupérer mes artistes ? » Je secoue la tête, en réalité j’en savais rien, celui qui connaissait mieux le milieu c’était bien lui mais j’imagine que quand on donne tout on peut tout avoir. « C’est un milieu de requin, suffit d’être le plus fort Bailey ! » c’est comme la communication, c’est comme les médias, la presse. Si tu sais pas t’imposer on te voit pas, si on te voit pas, tu coule et y a personne pour venir te sortir de la noyade. « Avec les propos de mon père et la présence d’Eliott, j’ai la sensation d’avoir perdu ce qui me passionnait. En arrivant ici, j’ai géré seul pendant près de trois ans et voilà qu’ils sont de nouveau tout les deux sur mon dos. Comme si, au final, j’étais un incapable et que ça ne pouvait plus durer. » Je souffle, me redresse et passe ma main dans son dos. « Va falloir arrêter… » de se plaindre et de pleurer sur son sort… il reprend avant que j’ai le temps de terminer. « Je veux pas abandonner, mais je… Je sais juste plus comment m’y prendre. Et... Tu me connais… Le défaitisme l’emportera toujours chez moi. » Je frappe dans mes mains, sur mes cuisses dénudée et je finis par me lever. «bon aller, on s’en va ! On va reprendre en main tout ça. Le défaitisme, c’est pour les outsiders, j’en vois pas ici Bailey. Donc, tu vas aller voir ton père, le remercier pour tout ce qu’il a fait pour toi mais à partir de maintenant, tu feras sans lui et surtout, mieux que lui. » et il reste assis dans le sable, je lui fais de nouveau signe. « ca sert à rien de s’apitoyer sur son sort si ce n’est lui montrer qu’il a raison. » et j’ose espérer que c’est pas le cas.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7496 POINTS : 890
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Il suffit d’être le plus fort Bailey. Comme si je n’étais pas au courant de tout cela. Je suis né et j’ai grandi dans ce monde de requin. Je n’ai toujours connu que cela. Il faut être le plus riche, le plus beau, le meilleur en tout. J’ai entendu tout cela toute ma vie. Qu’il ne fallait pas se laisser marcher dessus bien au contraire. Mon père passait son temps à me rappeler que je suis un Fitzgerald et que notre famille ne se laisse pas bouffer. Au contraire, c’est nous qui bouffons les autres. Les requins les plus gros sur le marché. Pourtant, je n’ai jamais été comme cela… Ce n’est pas moi d’agir sans réfléchir aux conséquences que cela pourra avoir sur la vie des autres. J’en suis tout simplement incapable, ce serait trop m’en demander, cela me coûterait trop. Et personne ne le comprend ça. Pour les gens de mon entourage, je passe pour un faible, pour un minable même. Même Eva ne semble pas comprendre qu’agir comme mon paternel est au-dessus de mes forces. Il suffit d’être le plus fort. Comme si je pouvais le faire aussi facilement. Comme si je ne me faisais déjà pas assez bouffer par mes émotions constamment. Je suis perturbé par les propos de mon amie et encore plus lorsqu’elle me fait comprendre que tout cela a assez duré. Je la vois perdre patience. Elle se lève dans un bond et semble plus déterminée que jamais. Je la regarde, bouche entrouverte, incapable de réellement répondre. « C’est pas aussi simple Eva. » Mais elle ne veut rien entendre. Pour elle, il est temps que j’agisse, que j’envoie chier mon père une bonne fois pour toute. Et ces mots se font de plus en plus fort, un peu plus violent également. Ça frappe en plein cœur. La tempête émotionnelle se réveille lentement, mais sûrement. Je ne sais pas faire face à ce genre de comportement, ce genre de jugement surtout. Je ne suis pas assez bien, ça je le sais parfaitement et pourtant Eva semble vouloir enfoncer le couteau dans la plaie. « Tu ne connais vraiment pas mon père Eva. » dis-je doucement avant d’ajouter une peu plus fort. « Tout n’es pas aussi simple non plus ! » Je soupire et me lève pour lui faire face. J’ai envie de hurler, mais rien ne vient. Je me retrouve juste comme un idiot face à elle. « Me force pas à faire ça aujourd’hui… » dis-je bien plus doucement. « S’il te plaît Eva. »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Je suis persuadée que j’ai raison, qu’il peut pas se plaindre sans rien faire et voir tout le travail qu’il a fait s’envoler juste parce que son frère revient et qu’il est soit disant mieux que lui. C’est pas juste et en affaire, faut savoir se battre. Et cette scène au bord de cette plage est bien trop larmoyante, c’est pas en restant ici que ça ira mieux. « C’est pas aussi simple Eva. » Non, c’est pas simple mais faut savoir se donner les moyens que faciliter les choses, que ce soit moins compliqué justement. Alors que je suis débout, prête à partir, Bailey poursuit. « Tu ne connais vraiment pas mon père Eva. » Non et sincèrement, j’ai pas envie d’apprendre à le connaitre. « Tout n’es pas aussi simple non plus ! » qu’il dit plus fort comme pour s’affirmer. « J’ai compris ! » il se relève enfin, prêt à partir je suppose. « Me force pas à faire ça aujourd’hui… » je fronce les sourcils. « S’il te plaît Eva. » Bien sur que non, on allait pas faire ça aujourd’hui, pas maintenant. « Quand je dis, on y va, on va voir ton père, ca veut pas dire maintenant… » je lève les yeux au ciel, j’sais pas si j’ai été virulente ou quoi, si j’suis trop brutale dans ma façon d’être face aux affaires. « J’dis juste qu’on peut pas rester là à s’appitoyer sur son sort. Y a un problème et bien, il faut étudier les solutions possibles… » et je tente d’être plus douce, parce que j’vois bien qu’il est agacé par ma façon d’être, ma façon de bousculer sa petite vie. « désolée si j’te dis pas ce que t’as envie d’entendre Bailey… » je m’approche de lui, passant une main dans son dos. « On va juste partir, souffler un peu, quand tu seras prêt, faudra pas te laisser faire, c’est tout… on va trouver une solution pour que tu t’en sorte. Et si tu veux pas me voir dans les parages, tu vas la trouver toi-même la solution. Quand il sera temps. » Je me met en route vers la voiture, vraiment inconsciente d’avoir bousculer autant Bailey. « J’espère que tu m’en veux pas trop. J’ai suffisament de personne qui me tournent le dos pour que toi tu en face partie. » malgré tout, c’était mon ami et je tenais à lui, réellement, j’ai pas besoin d’une personne supplémentaire dans le camps adverse.