Le RP prend place en novembre 2006 à Brisbane. Andy a 18 ans.
Avoir un appart’ à soit c’est bien. T’as ton intimité. Mais quand t’as rien à faire et que t’es motivé à rien faire de productif, c’est nul. En plus il fait super chaud. T'es en boxers, la fenêtre ouverte. Putain d'été Australien. Non ok, tu kiffes la chaleur. Mais pas là.
Quand t’étais chez les Rodriguez quelques mois l’année dernière, t’avais le loisir de squatter leur salon et te mélanger avec eux quand l’envie te prenait. Pas tout le temps. Pas souvent. C’est vrai. Mais parfois quand même. Sociabiliser ça te plaît. T’es dans une résidence avec beaucoup d’étudiants, même si ce n’est pas sur un campus, c’est pas loin de l’université. Les enfants de riches sont là. Les loyers sont pas si cher mais quand même, c’est un appartement, pas une simple chambre de 10 mètres carré. Ta mère était pas chaude pour que tu te mélanges à des inconnus dans une colocation, alors c’était ça la solution. Tu n’as pas eu envie de la contrarier. Déjà que t’es à des milliers de kilomètres de chez toi. Que tu la laisses seul. C’était la moindre des choses que de faire selon ses désirs. Et puis, ce paquet de fric qui t’es tombé du ciel te permet de faire ce que tu veux, alors l’appart’ pour toi tout seul, t’as pas trop râlé non plus.
Tu t’es fait mal au pied la veille et tu pensais que c’était rien. Que ça serait passé. Mais non. Tu t’es vraiment pas loupé et tu te demandes même si tu devrais pas aller voir un docteur au cas où tu t’es cassé un truc. Mais tu verras demain comment ça se présente. En attendant, t’es dans ton lit, ton téléphone dans les mains et tu envoies un SMS à Archie.
Citation :
Yo je dois rester chez moi. Je m’ennuie. Tu viens ? Porte est ouverte.
Et tu allumes la télé, essayant de trouver un truc à regarder pour passer le temps. Tu pourrais éventuellement bosser tes cours mais non. Aucune envie. Tu préfères même regarder Les feux de l’amour.
Un SMS. Un SMS qui avait fait vibrer tout ton bureau. Tu as sursauté. Tu t’es emparé de l’objet, avant de jouer avec les touches pour parcourir des yeux le message. Andy. Andy te proposait de passer chez lui. Tu as eu un sourire idiot, un peu. Ton regard s’est détaché un instant de l’écran pour observer tes révisions pour ton devoir de maths – qu’est-ce que c’était chiant. Le dernier avant les grandes vacances. Le dernier avant que tu puisses enfin goûter à un peu de liberté. Alors, tu pianotes. Tu pianotes, un peu, sur ton clavier, pour lui envoyer que tu arrivais. « J’vais chez Neptune ! » balances-tu, alors que tu ouvres déjà la porte d’entrée pour filer. Tu as ajouté un ouais trop sincère pour être vrai lorsque la voix de ta mère te demande si tu as fini de bosser. Deux mensonges en deux phrases. Tu serais presque doué. Tu savais que la blonde te couvrirait. Tu savais qu’elle mentirait si ta mère avait trop de doutes. Elle t’aiderait à t’en tirer. Et d’ici la fin de l’été, tu n’aurais même plus à te justifier. D’ici la fin de l’été, tu filais chopper un peu d’indépendance. Tu filais aider Neptune à payer un loyer, tu filais partager un T2 et un canapé. Accord tactique entre tes parents et toi. Peut-être qu’ils en avaient marre de voir la blonde – trop – souvent chez vous. Peut-être qu’ils espéraient que ça te calme un peu, surtout.
Tu es monté dans le premier bus qui te permettait d’arriver dans le quartier d’Andy. Tu as attendu, un peu, presque impatient. Ton casque sur tes oreilles te coupe du monde, un peu. Tu souffles. Tu souffles, fixes le monde qui défile par la fenêtre, avant de descendre à ton arrêt. Tu grimpes les marches quatre par quatre – tu fais juste de ton mieux pour ne pas arriver en sueur, dégueulasse. Tu as toqué juste pour prévenir que tu débarquais, avant d’entrer. Tu as laissé ton sac tomber dans l’entrée. Ton regard s’est posé pendant un instant sur la télé allumée, puis sur Andy, en sous-vêtement, vautré dans son lit. Tu souris, un peu. Tu souris, alors que tu viens appuyer ton épaule contre le mur. « Salut. » as-tu lancé. Tu souris, un peu, alors que tu finis par venir te glisser sur le matelas, à ses côtés. « Effectivement, tu avais l’air de t’ennuyer. » le taquines-tu, en désignant la télé. « Qu’est-ce que c’est ? » Ça semblait super vieux. Ou une série pour les vieux, peut-être. Du genre un peu merdique, avec des personnages surjoués. Des histoires tirées par les cheveux, sur lesquelles presque personne ne pouvait compter. Et tu souris, un peu. Tu souris, alors que tu penches ta tête vers lui.
Le RP prend place en novembre 2006 à Brisbane. Andy a 18 ans.
T’entends la porte et t’es content de voir que Archie n’a pas trainé pour venir te rejoindre. Ce mec, ça fait plusieurs mois que tu le fréquentes. T’as découvert les joies du sexe avec les hommes l’année dernière après avoir débarquer dans un bar gay. T’as été le gars le plus direct possible pour choper le gars qui te plaisait le plus dans la salle. Ils étaient tous à l’affut sur ton petit cul de 17 ans. C’était tellement facile, c’était presque le plus beau jour de ta vie. En tout cas c’est sûr qu’elle a changé à partir de ce moment là. Déjà que tu prenais un pied immense avec les meufs, la vie t’as ouvert à un nouveau monde. Ca faisait longtemps que tu étais attiré par les mecs, mais à Bogota, vivant chez ta mère, t’as jamais osé tenter quoi que ce soit. Il n’aura fallut que quelques semaines après ton arrivé à Brisbane pour que tu explores tout ça. Archie est le gars avec qui t’as le plus couché. Autant dire que tu te perfectionnes avec lui pour le plus grand plaisir de tous les autres qui auront le droit de goûter à tes fesses. Cela dit tu kiffes beaucoup ce mec là et t’es content de voir que c’est réciproque.
Il apparaît dans l’encadrement de la porte et t’as un vrai beau sourire aux lèvres. Cette journée était vraiment trop de la merde et savoir qu’il est là et que tu vas pouvoir profiter de quelques très bons orgasmes, c’est la meilleure nouvelle de la journée.
« Hey. »
Il ne perd pas de temps pour se joindre à toi sur le lit et tes mains vont aussitôt sur son corps qui est beaucoup trop près pour que tu te retiennes. Il parle de la télé et tu t’en fou. Tu vas chercher ses lèvres parce que c’est beaucoup plus fun. C’est souvent comme ça avec toi. Le sexe d’abord, les conversations après. Tu te décales pour qu’il ait la place de bien s’allonger alors que t’es déjà en train de lui retirer son haut. Tu sens que tu te réveilles dans ton boxer, il t’en faut tellement pas beaucoup c’est hallucinant.
T’avais déjà pas grand chose sur toi, mais te voilà maintenant complètement nu, la télécommande à la main, tu zappes. T’as bien pris ton pied, c’était parfait comme d’hab avec Archie. Tu continuerais pas de le voir si c’était pas un peu spécial entre vous.
« Tiens met ce que tu veux. »
Tu donnes la télécommande à Archie qui est à côté de toi dans le lit.
« Tu restes dormir ? »
C'est la fin de la journée. T’as surtout envie de pouvoir baiser encore quelques fois. T’as rarement goûté au morning sex mais t’es fan. Tu cherches toutes les excuses pour pouvoir le refaire et là, c’est une bonne occasion.
Tu parles, un peu, mais Andy, ce n’est pas vraiment ce qui l’intéresse. Andy, il préfère laisser ses doigts glisser sur ton corps et te voler des baisers. Ce n’est pas vraiment ce qui te dérange. T’es plutôt content, en réalité. T’es plutôt satisfait de voir qu’il préfère s’occuper de toi plutôt que d’une série pourrie.
[…]
T’es là, avec ce sourire idiot au coin des lèvres. Allongé, alors que tu reprends doucement tes esprits. Tu regrettais pas d’avoir lâché tes maths pour lui. Tu ne regretteras pas même si tu risquais de te faire fusiller si ta mère l’apprenait. T’es bien. Tu te sens bien. Plus léger. C’est pas souvent, en réalité. C’est pas souvent depuis que ta tête sait comment faire pour te faire tourner en bourrique. Tu n’as pas l’impression qu’il te juge. Tu n’as pas l’impression qu’il te considère comme une pédale qui veut juste se faire baiser. Peut-être que c’est parce qu’il n’attend rien de toi. Peut-être que c’est parce qu’il n’en a rien à foutre, de tout ça. Et tu te sens bien. Au milieu de tout ça, tu te sens bien. C’est un « Tiens met ce que tu veux. » qui vient presque briser le silence entre vous deux. Il cesse de zapper, pour te filer la télécommande. « Mmmh .. Okay. » souffles-tu, alors que tu commences à zapper, toi aussi – parce qu’à vrai dire, tu n’avais pas de programme particulier à regarder à cette heure. « Tu restes dormir ? » ajoute-t-il alors. Tu as basculé ton visage vers lui, avec un léger sourire. « Si j’dis non, tu fais quoi ? » plaisantes-tu. Rien, peut-être. Peut-être que tu ferais mieux de ne pas trop jouer avec ça. Mais c’est amusant, de le taquiner, un peu. C’est amusant, de profiter de ce faux pouvoir, juste l’espace d’un instant. Tu souris, doucement. « Je peux peut-être rester .. » souffles-tu, toujours amusé. Est-ce que tu n’avais pas terriblement envie de rester ? Est-ce que tu n’étais pas enchanté à l’idée de possiblement unir vos corps, encore un peu ? Tu souris. Tu souris, parce qu’il n’aura pas vraiment à argumenter pour que tu restes.
Et puis, en zappant, t’es tombé sur ce morceau. Sur ces demoiselles fatales qui se déhanchaient en chantonnant des trucs qu’il ne fallait peut-être pas trop analyser. Des paroles trop vides. Il suffisait de mettre son cerveau sur pause. Tu te tortilles. Tu te tortilles, un peu, alors que tu commences à chantonner. « Don't you wish your girlfriend was hot like me? » C’est plus fort que toi. Tu bouges les épaules. T’as besoin de danser. T’as besoin de te remuer comme un con, juste en entendant cette mélodie commerciale se déverser dans la pièce. T’es encore qu’un gamin. Juste un gamin.
Le RP prend place en novembre 2006 à Brisbane. Andy a 18 ans.
Tu fais aucune remarque mais voir son petit sourire satisfait sur ses lèvres te fait kiffer. Une confirmation que tu fais ça bien, que tu le combles de cette manière là. Toi aussi tu prends grave ton pied avec lui et ça doit se voir dans tes gémissements quand t’es sur le point d’exploser. T’es pas du genre à dire que tu as kiffé mais tes actions font qu’il doit s’en rendre compte. Déjà rien que le fait que tu le rappelles ou que tu débarques quand il le fait lui, ça veut tout dire.
Il zappe les chaînes et t’es déjà en train d’imaginer toutes les choses que tu vas lui faire lors du deuxième round qui va arriver à un moment ou un autre. Tes yeux sont rivés sur son corps. Il se tourne un peu mieux vers toi après ta question et tu as tout le loisir de le bouffer des yeux d’encore plus près. Le salaud il se joue de toi en te faisant poireauter sur ta question. Il sait que t’as vraiment envie qu’il reste. Tu insisteras très certainement, mais pas trop non plus, faut pas déconner. Ta main va doucement se glisser sur son torse, comme si le simple fait de le toucher allait lui changer sa réponse. Et ça marche. Il est sur un « peut être » maintenant. Tu prends ça pour un oui. Tu n’enlèves pas ta main de son corps pour autant. Tu profites.
Tu le vois se tortiller et vu la chanson qui sort de la télé tu comprends tout à fait l’engouement. Un très large sourire se forme sur tes lèvres quand il se met à chanter. Surtout les paroles qu’il dit. Toi aussi tu kiffes trop danser et chanter sur les gros tubes du moment.
« T’es beaucoup plus hot que toutes les girlfriends que j’ai eu. »
T’as jamais été très difficile à avouer ce genre de truc. T’aimes qu’on te dise que t’es hot alors tu le fais quand tu le penses. Après c'est aussi vrai que n'importe quel être humain avec une queue te fait beaucoup plus tourner la tête qu'une fille. Tu mets ça sur le compte de la nouveauté parce que ça fait pas longtemps que tu t'amuses avec des gars. Ta main va descendre vers son bas ventre, histoire de le teaser. Tu restes à la limite de son membre.
« Mais tu dois savoir que j’ai jamais eu de girlfriend. »
Tu te crois drôle dans ta phrase. Avec ton anglais limité t’es pas le meilleur pour faire des vannes. Tout comme tu comprends jamais les blagues en anglais. C’est assez frustrant.
« Si j’ai pas mal au pied je danserai avec toi. »
T’es pas le meilleur en anglais. T’arrives à te faire comprendre mais pas sans fautes parfois. Comme là. Ça fait moins d’un an que t’es dans ce pays après tout.
« Danser dans le lit c’est une bonne idée. »
Tu vas t’allonger complètement sur lui en gigotant au rythme de la chanson. T’aimes sentir ton corps nu contre le sien comme ça. Il ne va pas te falloir beaucoup plus longtemps pour devenir visiblement excité de nouveau.
Il te bouffe des yeux. Tu le sens. Tu sens son regard posé sur toi, alors que tu zappes les chaines de télévision. Il te demande de rester. Il te demande de rester dormir là, et toi, ça t’amuse de te faire un peu désirer. Tu essaies de le faire mariner, mais à l’instant même où sa main glisse sur ton torse, tu te vois déjà céder. Et puis tu danses. Tu danses, plutôt que de lui sauter une nouvelle fois dessus. Tu te tortilles. Tu te tortilles en chantonnant les paroles. « T’es beaucoup plus hot que toutes les girlfriends que j’ai eu. » entends-tu. Tu lui adresses un haussement de sourcils amusé, alors que tu continues de te tortiller. « Evidemment. » soulignes-tu. Ça t’amuse, hein ? Ça t’amuse, de jouer un peu à la diva. De faire ta princesse. Il sait que tu déconnes. Il doit bien se douter que tu n’as pas cette assurance-là. Mais il a l’air de s’en foutre. Il a l’air de s’en foutre, puisque sa main continue de glisser sur ton torse, alors que tu retiens un peu ton souffle. « Mais tu dois savoir que j’ai jamais eu de girlfriend. » T’as mis trois secondes à analyser, avant de froncer les sourcils. « Genre, t’auras pas de mal à trouver mieux, c’est ça ? » demandes-tu. Tu déconnes, un peu. Tu déconnes, sans trop savoir si tu arriverais à te retrouver vexé.
« Si j’ai pas mal au pied je danserai avec toi. » Tu l’observes un instant, intrigué. « Ton pied ? » Qu’est-ce qu’il avait foutu ? Tu n’as pas trop le temps d’y penser que, déjà, il te lance que cette une bonne idée de danser au lit. Et voilà qu’il s’allonge sur toi en gigotant. Sur toi. Sur toi, et tes hormones d’adolescent. Tu frémis, un peu, alors que tu essaies de te concentrer sur la danse. Tu te tortilles, un peu, mais c’est compliqué. Compliqué de te mouvoir correctement. Alors, tu l’as bousculé, un peu. Tu l’as bousculé, pour pouvoir te retrouver à califourchon sur lui. Tu danses. Tu te déhanches. Tu te remues tel un idiot. Tu as même tenté un jeté de cheveux longs que tu n’avais pas, dans un mouvement d’épaules travaillé. A croire que tu passais des heures devant la télé, à répéter parfaitement la chorée – peut-être que ce n’était pas tant que ça éloigné de la réalité ; tes parents devaient commencer à s’inquiéter. « Don’t cha ! » as-tu lancé, avant de t’écrouler sur son torse, mort de rire. Tu te sens titillé. Tu te sens travaillé, à onduler contre lui comme ça. A le sentir trop contre toi. Alors, ce n’est pas bien compliqué de faire taire tes gloussements en glissant tes lèvres dans son cou. « J’suis bien parti pour rester, là … » murmures-tu, doucement. Tu ondules, encore. Tu ondules, un peu. « Mais j’ai bien envie de danser un peu autrement, là. » que tu souffles, alors que tu te tortilles pour aller faire glisser tes lèvres le long de ses cuisses. Gamin faussement innocent.
Le RP prend place en novembre 2006 à Brisbane. Andy a 18 ans.
Evidemment. Ça te fait sourire de l’entendre dire. Il fait son vexé ensuite et tu te sens tout fier de ta blague. C’était l’effet que tu voulais à peu près. Ta main toujours sur lui, tu te retiens de pas aller le toucher plus déjà. Tu sais que t’aurais pas besoin d’insister beaucoup pour partir sur un deuxième round mais tu veux faire durer le plaisir. Prendre le temps. Il va rester toute la nuit.
Tu lui parles de ton pied et tu captes qu’il est pas au courant de ce détail. Tu hoches la tête.
« J’ai blessé mon pied. »
Mais tu te penches pas plus que ça là dessus. T’es en train de danser avec lui. Danser à poil avec un mec c’est tout aussi bien la définition du paradis pour toi. Tu deviens de plus en plus dur à mesure que tu te frottes à lui. Il se retrouve sur toi, à califourchon et il s’arrête pas. Raide. Ca y est. Tu te marres à l’observer faire le con. T’as vraiment bien fait de l’appeler. Ca se confirme quand il vient t’embrasser le cou et qu’il confesse qu’il va rester. Brave garçon. Tu sais pas si c’est de sentir ton érection contre lui qui lui a filé des idées mais le voilà en train de s’amuser en dessous de ta ceinture.
« J’étais sûr tu restes. Je te connais. »
En vrai tu ne le connais pas si bien que ça. Tu sais ce qu’il aime au lit surtout. Ses faiblesses c’est ce que tu préfères. Quand il est faible sous tes mains, tes lèvres. Tu sais pas si tes paroles sont aussi fortes que tes gestes. T’es souvent en train de plaisanter avec lui.
« T’arrêtes pas. »
Parce que clairement il est sur le point de te faire beaucoup de bien. S’il se freine dans sa lancée tu vas le détester. Tu frémis d’anticipation, une de tes mains va dans ses cheveux et tu le diriges pas du tout subtilement entre tes jambes directement. Tu lui rendras la pareille dès qu’il aura fait son devoir de sex friend qui tease.
C’est dans un anglais un peu approximatif qu’il te sort qu’il s’est fait mal au pied. Tu restes un peu sur ta faim en termes d’explications, alors tu te contentes, sur le moment, de hausser un sourcil sans trop insister. Au lieu de ça, vous dansez. Vous dansez, l’un contre l’autre. L’un sur l’autre, et il ne t’en faut pas plus pour être tout émoustillé. Tu t’appliques à jouer au con, un peu. Tu t’appliques à faire l’idiot, et ça vous fait marrer. Et puis tu cèdes. Tu restes. Tu inventerais une excuse pour éviter que ta mère ne débarque en hurlant que t’es encore un gosse, que tant que tu vis chez elle, t’es pas là pour découcher. Avec Neptune, vous êtes assez doués pour inventer des histoires, de toute façon. Tu comptais un peu sur elle pour t’aider à mettre en place un récit complètement bidon.
« J’étais sûr tu restes. Je te connais. » entends-tu, alors que tu glisses tes lèvres entre ses cuisses. Tu lèves les yeux au ciel. « Tais-toi, ou j’m’en vais. » que tu ordonnerais presque. C’est pas comme si tu avais vraiment beaucoup d’autorité avec lui, mais ça t’amusait. Est-ce que tu serais capable de partir s’il ne se taisait pas ? Tu n’en es pas trop certain. Tu n’en es même pas sûr du tout, mais tu devais au moins être capable de le faire languir un peu. De le faire patienter, juste pour l’entendre râler. Qu’est-ce que tu peux être bête, quand tu t’y mets.
« T’arrêtes pas. » Tu préfères. Tu préfères entendre ça. Tu souffles contre sa peau, doucement, alors que sa main agrippe tes cheveux. Tu as couiné, un instant, alors qu’il te guidait sur son entre-jambe. Délicatesse et subtilité deviennent deux notions oubliées. A croire qu’il n’a pas envie que tu le laisses trop longtemps mariner. A croire qu’il soit lassé à l’idée que tu te laisses désirer. Alors, tu laisses tes lèvres glisser. T’es docile, quand même. T’es docile, mais en même temps, tu n’as pas envie de te rebeller. Juste de passer un bon moment. Alors, tu lui offres quelques baisers. Tu laisses ta bouche jouer avec son corps. T’aimes bien ça, pas vrai ? T’aimes bien l’entendre soupirer sous tes coups de langue. T’aimes bien voir que tu lui fais plaisir. T’aimes bien jouer avec son membre. Tu n’as pas trop le temps de te demander si c’est malsain ou non. Tu préfères faire glisser tes doigts le long de son corps. Tu préfères venir le caresser doucement, juste là, entre les cuisses. Tu préfères pianoter sur sa peau et effleurer son aine du bout de l’index. Tu ne t’es pas arrêté. Tu as continué tes mouvements de langue, juste pour admirer la mélodie de ses soupirs. Jusqu’à l’apogée.
Tu es revenu vers lui, doucement. Tu es revenu en laissant tes lèvres glisser sur son torse. Tu lui voles un baiser, avant de coller un peu plus tes hanches à lui. « Andy .. » gémis-tu, au creux de son oreille. Tu crèves d’envie.
Le RP prend place en novembre 2006 à Brisbane. Andy a 18 ans.
Tu ris plus qu’autre chose quand il te menace de partir. Mais sa tête entre tes cuisses veut déjà dire qu’il est fini. Il va pas pouvoir résister à cette vue. Cette partie de plaisir qui s’annonce imminente. Tu aimes beaucoup trop sentir que t’as une emprise sur certaines personnes comme ça. Pas la première fois mais juste avant ça n’a toujours été le cas qu’avec des filles. Et faut dire que les filles c’est fun, mais les mecs c’est cent fois mieux. Alors ouais, voir que Archie commence à se perdre dans tes filets depuis quelques mois que vous vous voyez, tu aimes trop ça.
Il se laisse aller à ta requête pas du tout sous entendu et t’es satisfait. Ce gars te frustre pas. Ce gars est parfait. Archie, tu l’appelleras encore. Et encore. Et encore. C’est sûr. Jusqu’à ce que ce soit lui qui veuille plus te voir mais c’est bien sûr impossible ça hein ? T’es si irresistible et tu sais faire de plus en plus de trucs fou avec tes mains, ta langue, ta b…
Tu gémis doucement sous ces tortures qu’il te provoque. Tu te demandes pourquoi tu n’as pas pensé à lui dire de venir plus tôt. A croire que les séries de merde à la télé t’ont captivé au fond. Tes mains vont sur ses épaules, sa nuque, ses cheveux. Tu le gardes bien près de toi, de ton entrejambe qui est bien sensible. Tu ne prends pas la peine de le prévenir quand l’orgasme arrive. T’es une vraie pute mais ouais, toi tu kiffes aller jusqu’au bout des choses et du coup tu te dis que c’est le cas pour tout le monde. Peut être bien que l’idée qu’il ait le plus profond de ton être au creux de sa gorge te fait aussi très kiffer. Ouais. Guilty.
Se collant à toi, il gémit ton prénom et tu ne perds pas beaucoup de temps pour t’occuper de sa personne également. Apparemment le programme est très simple pour cette nuit et tu l’accueilles avec grand plaisir. Baiser. Et tu fais ça bien. Une deuxième fois. Sûrement pas la dernière de la soirée.