| Keeping it together - Aubrey&Kane |
| | (#)Jeu 6 Déc 2018 - 15:36 | |
| Je finis tout juste ma garde. J’ai 24h dans les pattes et je compte bien me faire plaisir avec un sacré petit déjeuner à Starbucks. Je ne vais pas rentrer tout de suite chez moi parce que Wendy fini de bosser à 8h et là il est bientôt 7h. Une petite heure à tuer avant d’aller la prendre à l’hôpital à la fin de son service. Je crois que je vais lui prendre un donuts pour qu’elle ait un bon truc à se mettre sous la dent au passage. Je pourrais lui prendre un café mais vu l’heure qu’il est, il sera froid quand je la retrouverai. En vrai ça me dérange pas de faire un deuxième tour au Starbucks avec elle après. C’est pas bon pour le porte monnaie mais comme ça marque le début de deux jours off, c’est pour fêter on va dire.
Je traverse la route pour me rendre dans le café quand une femme se fait renverser par un gars qui court à toute vitesse. Wow ok. C’était assez violent comme geste et deux secondes après je vois la police qui sont à toute vitesse derrière le gars. Wow. Je reconnais un des gars qui est passé à la caserne y’a quelques jours pour nous questionner sur une affaire en lien avec une de nos intervention. Beaucoup plus sportif ce qu’il est en train de faire là plutôt que ses interrogations. J’espère qu’ils vont réussir à choper le fugitif. En attendant je m’approche instinctivement vers la femme qui est par terre parce qu’elle a dû se faire mal. Toujours avec mon uniforme sur le dos, je marche en accélérant le pas.
« Ca va ? Tu t’es fait mal quelque part ? »
Je m’accroupis pour être à sa hauteur. Je remarque qu’elle a son café à moitié renversé sur elle. Si elle sortait tout juste du Starbucks elle s’est peut être brûlé.
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| | | | (#)Dim 9 Déc 2018 - 14:31 | |
| Je suis préoccupée. Beaucoup trop préoccupée. Ma vie que j’ai pour habitude de contrôler dans les moindres détails, commence lentement à se mener toute seule sans mon consentement. Et, un peu à la manière d’une adolescente en pleine crise, j’admets que je la laisse me convaincre de me suggérer des idées inimaginables, des gestes impensables, pour m’amener subtilement au chaos. Le plus préoccupant étant celui qui fait sonner mon téléphone depuis plusieurs jours, presque continuellement. Des patients en détresses. Des patients en colères. Des patients attendant une explication à une absence qu’il n’était pas sensés remarquer. Tessa devait tout annuler le temps que Joseph regagne mon domicile, et elle n’a rien fait de tout cela. Elle a laissée mes clients faire le pied-de-grue à la porte du cabinet, sans aucune explication. Autant dire que ma réputation professionnelle vient d’en être terriblement égratignée. Il va me falloir des mois – au bas mot – pour ne serait-ce que faire oublier ce malencontreux manque de professionnalisme de mon employée. Je sors d’ailleurs du Starbucks, avec la ferme intention de la licencier dans les prochains jours. Le temps de calmer la crise, tout du moins. Tandis que je marche en direction de mon véhicule avec détermination, je sens deux mains se saisir de mes bras. L’action se passe beaucoup trop vite pour que j’aie le temps de véritablement réagir, et c’est à peine si j’ai le temps de crier de surprise que je me retrouve déjà projeter au sol, couverte de mon café bouillant sur mon tailleur. J’entends des pas qui me contournent rapidement. Que vient-il de se passer ? Je m’interroge encore hébété, en regardant les flics s’éloignant. Ce n’est pas une agression à proprement parlée, visiblement. J’ai toujours mon sac-à-main. Non. J’étais simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Je soupire de résignation en grimaçant de douleur. Le café me brûle de plus en plus la peau. Il faut au plus vite que je regagne mon loft pour me changer. Je m’apprête à me relever quand un homme s’accroupit à ma hauteur. Un pompier. Le hasard peut être – au choix – très ironique ou bienveillant au vu des circonstances.
_ Un peu aux coudes et aux fesses, qui ont prit tout le choc. Je lui réponds courtoisement. _ Mais le plus douloureux est le café qui est entrain de m’ébouillanter.
C’est paradoxal au vu de la violence de ma « chute ». Le café ne devrait être qu’une broutille.
_ Il vient tout juste d’être servi. Je justifie à la suite. _ Vous pourriez m’aider à me remettre debout, s’il vous plaît ?
Je porte des escarpins aux talons pointus, j’y arriverai mieux avec son concours que seule.
@Kane Williamson |
| | | | (#)Lun 10 Déc 2018 - 16:43 | |
| Elle a l’air d’aller à première vue. Elle s’exprime correctement et n’a pas l’air trop dans la souffrance. Je suppose donc, j’espère, qu’elle n’a rien de cassé. Après ça ne veut rien dire à proprement parler parce que parfois l’adrénaline est tellement forte qu’on ne sent pas la douleur qui devrait nous traverser. Y’a d’autres cas où des gens ont des conditions qui font qu’ils ne ressentent pas la douleur mais ça reste super rare donc j’ai bon espoir que cette femme ne soit pas de ceux là. Parce que c’est super galère pour les traiter.
Le contenu de son gobelet était effectivement brûlant. Merde. Faut pas perdre de temps pour traiter ça. Je n’ai quand même pas envie de la faire se lever en vitesse parce qu’il y a le tout à prendre en compte. J’ai rien sous la main, bouteille d’eau ou quoi pour la soulager. Elle propose de se relever et j’hoche la tête, l’aidant du mieux que je peux pour faire ça vite et bien. Une fois qu’elle est sur ses deux pieds, j’ai toujours mes mains sur ses bras, pour la maintenir au cas où elle aurait des vertiges ou quoi. Elle s’est fait assez mal comme ça, je préfère prévenir d’une nouvelle chute.
« Ca va ? Enfin, autant qu'on puisse aller après un tel acte de vandalisme.»
C'est pas simple. Je suis sûr qu'elle doit être très contrarié par tout ça. J'essaie de lui adoucir ce moment compliqué, imprévu. C'est un peu mon lot quotidien donc ouais, j'ai l'habitude. Je fais ça tout naturellement, instinctivement. Je jette un coup d’oeil au Starbucks qui est juste à côté.
« Viens on va aller mettre de l’eau sur tes brûlures. »
Premier geste à faire dans ces cas là.
« Y’a des toilettes à l’intérieur. »
Je ne lui laisse pas vraiment le choix parce que c’est la seule chose de sensé à faire dans sa situation. Je ne connais pas grand monde qui choisirait une autre option que celle donné par un pompier/paramédic. Sauf les gens bêtes qui pensent qu’ils n’ont rien, que ce n’est pas grave. Tant pis pour eux dans ces cas là.
« On ira à l’hôpital après. »
Je lui ai déjà fait tout le plan de ses prochaines heures. Certainement pas ce qu’elle avait prévu, mais le mieux qu’on puisse faire après ce genre d’altercation malencontreuse.
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| | | | (#)Mar 11 Déc 2018 - 19:35 | |
| Effectivement. Après ce que je viens de vivre, « aller bien » est un euphémisme. Néanmoins, je n’ai aucune raison de me plaindre. Il ne s’agit là véritablement que plus de peur que de mal. Heureusement, d’ailleurs. Et j’apprécie sincèrement l’aide spontané de ce charmant pompier. C’est une chance qu’il était dans les parages à ce moment précis, sinon je pense que j’aurais du me débrouiller toute seule. L’humain est d’un égoïsme de nos jours. C’est également une chance qu’il sache lire dans mes pensées. Le plus important est d’atténuer les brûlures que provoquent mon – anciennement – café bouillant, et je le suis sans discuter jusque dans le Starbucks d’où je sortais précédemment. Il m’indique que suite à mon passage aux toilettes, nous irons à l’hôpital ensemble. Je ne saisie pas bien pourquoi ? Je n’ai rien de casser. Il me semble donc inutile qu’il perde son temps en ma compagnie. Cependant, j’estime qu’il est plus judicieux de lui en toucher un mot dès que j’aurais soulagée mes brûlures. Je prends donc la direction des toilettes, où je me saisie de nombreuses feuilles de papiers que j’imbibe d’eau froide. Ensuite, je passe les zones touchées de celles-ci, souvent sous le regard étonné des autres usagers. Je répète plusieurs fois l’opération, jusqu’à être certaine d’avoir stopper l’évolution de la brûlure. Je reconnais volontiers que le plus efficace aurait été que je prenne une douche entièrement. Cependant, je suis contrainte de faire avec les moyens du bord.
_ Voilà. J’annonce au pompier en le rejoignant en salle, le regard vissé sur ma tenue qui ne ressemble plus à rien. _ Cela va déjà un peu mieux.
Je ne suis pas épargnée d’un traitement pour les brûlures superficielles, toutefois.
_ Pour en revenir à ce que tu disais plutôt. Je poursuis en le regardant, souriante. _ Je doute qu’un détour à l’hôpital soit véritablement nécessaire. Le mieux que j’ai affaire est de passer en pharmacie m’acheter une crème pour les brûlures, puis je rentrerai chez moi me doucher avant de me changer.
J’énonce à la suite sans vraiment m’attendre qu’il discute ce planning. Après tout, je ne suis pas à l’article de la mort.
_ Tu aurais une idée d’une bonne marque de crème ?
Je l’interroge même immédiatement, sans lui laisser le temps de me répondre. Je suis convaincue d’agir pour le mieux en ce qui me concerne. Je ne remets même pas en doute une seconde le simple fait de lui faire perdre son temps pour rien. A mes yeux il est évident que la pharmacie est ma prochaine destination. @Kane Williamson |
| | | | (#)Jeu 13 Déc 2018 - 13:49 | |
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Je suis content de voir qu’elle est d’accord avec mon plan d’attaque. On se retrouve donc dans le starbucks assez rapidement et je la laisse filer aux toilettes de son côté. Vu l’endroit où les brûlures se trouvent, je ne m’impose pas pour l’aider à se soulager. Il est question de sa poitrine et son ventre. Je ne veux pas la mettre mal à l’aise même si techniquement, c’est mon boulot et ça resterait tout à fait professionnel. Je comprends que ça peut être vu d’une autre façon pour elle. Je ne suis qu’un type qui était au bon endroit au bon moment. Mon uniforme toujours sur le dos, ça me donne tout le crédit possible et inimaginable. Quand je suis en civile c’est une autre affaire, mais bon, quand les gens voient que je sais ce que je fais, ça se passe toujours bien. Je suis là pour aider après tout.
En attendant l’accidenté je regarde le menu du Starbucks parce que oui, à la base, j’avais quand même envie de me prendre un truc ici. J’ai toujours faim malgré cet imprévu et je vais voir si je peux prendre un café et de quoi manger avant de filer à l’hôpital. Y’a plus personne qui fait la queue alors je m’approche de la caisse pour passer ma commande.
« Je vais prendre un Café Machiatto Caramel avec une tranche de pain d’épices et un donuts au chocolat s'il vous plaît. A emporter. »
Voilà comme ça je vais pouvoir joindre l’utile à l’agréable sans soucis. Je me pose au bout du comptoir, attendant ma commande. Je me retourne vers la femme que j’ai aidé quand j’entends sa voix. Je lui fais un sourire, content de voir qu’elle va mieux.
« Bien. »
Elle n’a pas envie d’aller à l’hôpital et ça ne m’étonne pas vraiment. Elle doit avoir des trucs prévus et faire un tour par la case urgences promet au moins une heure voir beaucoup plus d’attente. Pas au goût de tout le monde. Surtout que vu l’heure qu’il est, elle doit avoir un job à rejoindre ou quoi. Je vais pour répondre quelque chose mais elle me parle de crème.
« Je pense que n’importe laquelle que tu trouveras en pharmacie fera l’affaire. »
C’est vrai que y’a des gens qui préfèrent prendre ce qui est le plus cher parce que c’est un gage de bonne qualité. C’est faux. Mais elle peut faire confiance à ce que les pharmacies proposent.
« Tu devrais quand même faire un tour chez un docteur ou quoi quand t’auras plus de temps. Histoire de vérifier qu’on loupe pas quelque chose. »
J’hausse une épaule.
« Je suis peut être trop prudent mais on sait jamais. Et je comprends que tu n’aies pas le temps là maintenant, tu dois sûrement te rendre au boulot ou quoi. Mais si tu te sens pas trop bien dans la journée, hésite pas à consulter au plus vite. Le boulot peut attendre. »
Certaines personnes ne comprennent pas trop ça parce qu’ils sont carriéristes.
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| | | | (#)Mer 19 Déc 2018 - 12:27 | |
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Le pompier - dont j’ignore toujours l’identité - ne discute pas mon choix de ne pas aller à l’hôpital. Je trouve cela plutôt surprenant, je dois dire. Sans doute parce que je m’attendais à ce qu’il s’y interpose. Enfin. Qu’importe. Cela m’arrange, honnêtement. Au delà de ma simple estimation de mon état de santé, mon emploi du temps chargé, je ne tiens pas à remettre les pieds aux urgences. Je n’éprouve pas le désir d’affronter à nouveau les regards amusés du personnel soignant, qui doit encore bien rire de mon passage avec Joseph dans leurs locaux. Quand j’y pense, j’en rougirai volontiers face à ce jeune pompier. Ce serait désastreux. Je me focalise plutôt sur la réponse qu’il me fournit, au sujet des crèmes pour les brûlures superficielles. N’importe laquelle fera l’affaire. Parfait. Je laisserai le pharmacien me vendre celui de son choix, à n’importe quel prix - je ne suis pas à quelques dollars près, et j’irai me l’appliquer après une bonne douche froide. Je m’apprête à remercier le jeune homme pour son intervention bienvenue dans ma mésaventure, lorsqu’il reprend lui-même la parole. Je devrai envisager d’aller tout de même consulter un médecin à l’avenir, quand j’aurai plus de temps, pour m’assurer que je passe pas à côté de quelque-chose. Je le ferai. Je ne suis pas de ceux qui plaisantent avec leur santé.
_ Je n’y manquerai pas.
Je lui certifie d’ailleurs charmante, un sourire sincère au lèvres, avant qu’il ne poursuive son discours. Selon lui, il se montre sans doute trop prudent, sans doute en me disant cela, mais je ne devrais pas hésiter à consulter si au cours de la journée je me sens mal.
_ Mais j’y compte bien. Je lui rétorque avec légèreté, toujours souriante. _ Et j’apprécie sincèrement votre inquiétude à mon égard. Je lui confie avec honnêteté. _ Ce n’est pas tout les jours qu’on se préoccupe autant de ma personne. Une confidence spontanée de ma part dont je me serais bien passé. Qu’importe. _ Soyez rassuré, monsieur.... ? L’occasion de lui demander son nom, tandis que je constate que j’ai naturellement basculée au vouvoiement à nouveau. _ Si vraiment mon état change, je consulterai d’urgence. J’espère parvenir à l’en convaincre. _ Je présume que vous avez déjà payé vos consommations ? Je l’interroge à la suite. _ J’aurais appréciée vous les offrir en guise de ma gratitude.
Dommage. Il va falloir trouver autre chose. Je sais. Je me saisie de mon sac dans lequel mon téléphone se met à sonner. Je l’ignore pour m’emparer de mon portefeuille d’où je sors une carte de visite.
_ Tenez. Je lui tends. _ Si à l’avenir vous avez besoin de quelque chose, à n’importe quel sujet, n’hésitez pas à me contacter. Je me ferai une joie de pouvoir vous aidez à mon tour.
C’est une offre en tout bien tout honneur, d’ailleurs. Je ne lui propose rien d’ambiguë, d’étrange. Je désire uniquement pouvoir lui tendre la main ultérieurement à mon tour. Oui. Je suis trop généreuse, peut-être. Je range mon portefeuille lorsque mon téléphone sonne à nouveau. Je regarde aussitôt son écran pour découvrir l’identité du correspondant. Tessa. Je soupire puis me résigne à décrocher.
_ Excusez-moi.
Je m’éloigne légèrement pour répondre à ma future-ex-secrétaire.
_ Oui ? Je lui demande avec agacement, dès que sa voix se fait entendre à mon oreille. Elle me signale que mon premier rendez-vous patiente déjà depuis dix minutes. _ Je sais. Je lui rétorque toujours sur le même ton. _ J’ai eu un contretemps indépendant de ma volonté. Un contretemps dont je me serais bien passé, cela dit. Elle me demande aussitôt ce qu’elle doit faire. _ Rien. Je lui ordonne, sans réflexion. _ Je fais mon maximum pour arriver au plus vite.
Je raccroche sans attendre sa réponse. Il faut impérativement que je parte immédiatement. Je reviens vers le pompier pour lui signaler, confuse.
_ Je suis navrée de vous abandonner aussi vite, mais je suis déjà en retard et mon détour par chez moi ne risque pas d’améliorer la situation. Je m’en soulagerai volontiers si ma tenue était encore présentable. _ Monsieur Williamson, merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, je vous en suis sincèrement reconnaissante. Je lui serre la main, chaleureusement. _ N’hésitez pas à me contacter à l’avenir si vous avez besoin de mon aide.
Un rappel que je prends très au sérieux. Je tiens à pouvoir lui rendre la pareille si l’occasion se présente à moi. A ces mots, je libère sa main, lui souhaite une bonne journée, puis quitte précipitamment le « Starbucks ». C’est une longue journée qui m’attend. J’ai hâte qu’elle arrive à son terme.[/color] @Kane Williamson[/color] |
| | | | (#)Mer 19 Déc 2018 - 13:55 | |
| Elle a l’air sincère quand elle me confirme qu’elle ira consulter si jamais le besoin se fait sentir. Après tout c’est pour son bien à elle. Il serait stupide de ne pas le faire. Mais oui, y’a des gens stupide comme ça. Ceux qui sont phobiques des hôpitaux par exemple. Ils ont beau avoir eu de mauvais expériences, il n’en reste pas que l’hôpital reste indispensable dans certaines situations. Sauf si on a pas de problème avec l’idée de ne plus faire parti de cette Terre. Y’a tellement de docteurs et de personnel différent que y’a peu de chance que les mêmes problèmes se reproduisent. Il faut savoir faire confiance aux gens. Je dis sûrement ça parce que je connais personnellement pas mal de personnes travaillant à St Vincent et que je les sais compétant. S’il y a eu dérapage c’était certainement pas intentionnel, ou bien l’issue ne pouvait pas en être autrement. Ca aussi certaines personnes ont du mal à le réaliser. Parfois, c’est triste, mais on peut rien faire.
J’hoche la tête quand elle me remercie d’avoir pris soin d’elle. C’est mon métier. Apparemment elle n’est pas habitué à ce genre de situation. Tant mieux pour elle, ça veut dire qu’elle n’a pas besoin d’assistance d’une sorte ou d’une autre. Elle doit pas avoir souvent d’accidents ou de problèmes de santé. J’espère que cet incident ne va pas marquer le début d’autres problèmes. Comme si la roue était en train de tourner, laissant cette chance à d’autre. Elle me demande mon nom, c’est vrai que cette information n’est pas sorti de ma bouche encore.
« Williamson. Kane Williamson. »
Sa proposition de me payer mon café me touche, je lui fais un sourire sincère.
« C’est très gentil mais c’est pas nécessaire. »
Y’en a beaucoup qui nous apporte des cadeaux ou de la nourriture à la caserne pour nous remercier de ce qu’on a fait pour eux. C’est toujours très apprécié mais pas obligatoire. Je sais que si c’était moi, je le ferai aussi. J’aime montrer aux gens que je suis reconnaissant, donc je comprends tout à fait ce besoin. Elle me donne sa carte de visite que je prends tout naturellement. Je vois qu’elle s’appelle Aubrey et qu’elle est psy. J’hoche la tête à sa proposition.
« Merci. »
Elle prend un appel et moi j’ai mon café et mes gâteaux qui sont prêt sur le bout du comptoir. Je les laisse là pour l’instant, n’ayant pas envie de me remplir les bras alors qu’on est encore en train de discuter là debout dans ce café. Je pense à lui proposer de se joindre à moi pour un café quand elle aura raccroché mais quelque chose me dit d’après ce que je peux entendre que ça ne va pas être possible. Elle me le confirme. J’hoche la tête alors qu’elle me serre la main.
« Y’a pas de soucis, je comprends. »
Elle me remercie une fois de plus. Je la sens véritablement sincère. Elle me dit de nouveau de la contacter au besoin. J’hoche la tête.
« Ce sera fait. Merci. »
Et elle file hors de la boutique. Je prends mon café et mes gâteaux pour me poser à une table une vingtaine de minute avant de prendre la route direction l’hôpital pour retrouver Wendy.
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| | | | | | | | Keeping it together - Aubrey&Kane |
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