ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
C’était dérangeant, ce besoin malsain qu’avait les gens fortunés de se rassembler pour célébrer leur bonté. D’habitude, Evelyn observait tout ça de loin. Elle n’avait jamais aimé participer aux grands événements organisés pour récompenser la philanthropie, très peu à l’aise avec ce concept qu’elle trouvait tout bonnement hypocrite. Comme si tous autant qu’ils étaient, ils s’étaient lancés dans des actions caritatives dans l’unique espoir de recevoir des éloges et de se faire sanctifier par l’élite. Clairement, ça gâchait tout le principe, et en plus d’être stupide, c’était surtout d’un cynisme qu’elle avait toujours condamné, n’en déplaise à sa tribu. Pourtant, en ce début de décembre, tandis qu’un énième participant gravissait les marches jusqu’au trophée tant attendu, elle occupait la même table que sa famille. Le chantage était une arme que Celie savait manier à la perfection, et puisqu’il s’avérait que son ingrate de fille était venue gratter à sa porte pour régler un vulgaire problème de presse à scandales, elle avait su pousser la situation à son avantage jusqu’à lui faire accepter un contrat qui leur ferait toutes les deux bénéficier de commodités non-négligeables. Si elle réussissait à tuer dans l’œuf le projet de la presse de mettre les déboires d’Evie à la une de tous les journaux, de son côté, elle devrait participer au Gala des Associations Australiennes avec joie et bonne humeur. Un dilemme s’était alors opposé à l’esprit de contradiction farouche de la brunette, quand elle s’était soudain rappelé qu’elle ne serait sans doute pas la seule à pâtir de cette série de photos trompeuses. Quelque part, elle se fichait bien de ce qu’on dirait d’elle. Elle avait pris l’habitude d’être traînée dans la boue pour satisfaire le complexe d’infériorité d’une certaine catégorie de personnes, et bien que ça la replongeait dans des souvenirs qu’elle préférait reléguer à la dernière place de ses priorités immédiates, elle vivait les choses avec une philosophie qu’elle avait acquis en s’éloignant du battage médiatique autour de sa famille. En revanche, et c’était ce qui avait fini de la convaincre d’approuver la proposition de Celie de faire front-uni avec le reste du clan, elle vivrait mal la tempête qui emporterait la bonne volonté de Marius de faire profil-bas. Elle lui avait promis de se charger de cette affaire le plus rapidement possible, et comme elle espérait le revoir bientôt, elle s’était débattue avec sa fierté, la mettant de côté pour lui obtenir le droit à l’anonymat le plus longtemps possible, quitte à sacrifier quelques-uns de ses principes les plus ancrés ; il s’agissait d’un sacrifice qui en valait la peine, elle le savait. Cependant, et ce ponctuellement, pendant que tout le monde autour s’enthousiasmait des lauréats en s’autocongratulant d’être si généreux, elle se demandait si elle n’aurait pas passé une meilleure soirée en restant à la maison.
Elle avait laissé l’alcool de côté pour ce soir, se sachant trop volubile et agressive lorsqu’elle avait un coup dans le nez. Seulement, la soirée s’étirant à n’en plus finir, et sa concentration faiblissant au fur et à mesure des catégories et des happenings ratés, elle commençait à le regretter. Elle se permit de vérifier les notifications apparues sur l’écran de son téléphone portable, déplora l’absence de textos de Marius, puis soupira, un peu distraite. Sortant de sa rêverie, elle harponna alors l’attention de son beau-frère, placé à sa droite, et brusquement, elle empoigna son verre à pied – un verre ne lui ferait pas de mal. Elle lui fit signe de lui servir une bonne lampée de champagne, qu’elle s’apprêta d’ailleurs à entamer gaiement, quand son regard fût attiré par un profil « Celie ? » fit-elle en se penchant discrètement sur sa mère pour lui demander, désignant l’homme qu’elle regardait d’un léger coup de menton « Jamie Keynes, le rédacteur en chef de GQ, en autre. Il est multitâche cet homme, et il est marié. » lui répondit sa mère en se cachant la bouche avec sa main pour ne pas attirer le regard des curieux ; elle laissa échapper un clin d’œil plein de sous-entendus. Heurtée par son dernier commentaire, Evelyn détourna la tête, et lui adressa un regard courroucé et une moue dégoûtée qu’elle tacha d’adoucir en prenant une gorgée de sa coupe de champagne. Rien n’y fit cependant, car Celie avait le chic pour donner un goût amer à tout et n’importe quoi. Avalant doucement, ses pupilles se déportèrent pour croiser rapidement celles de Jamie Keynes, dont la table était installée de l’autre côté de celle des Pearson « Qu’est-ce que tu mijotes ? » lui demanda Celie, surprise par l’intérêt démontré par sa fille pour le jeune homme ; elle n’avait daigné s’intéresser à aucun des notables qu’ils avaient eu l’occasion de croiser ce soir, aussi ça l’intriguait.
Evelyn s’évita de lui dire qu’elle savait en effet qu’il était marié, et qu’elle avait même déjà rencontré son épouse qui s’avérait être délicieuse – en dehors d’une boutique de robes de mariée, du moins. L’occasion était parfaite pour se présenter, qu’importe si Joanne l’avait prévenue que leur projet de mariage était repoussé de quelques mois. Se hâtant de vider sa coupe en la sifflant avec expertise, Evie retrouva un peu d’entrain. Sautant sur l’annonce d’entracte faite par le maître de cérémonie, elle se leva élégamment de sa chaise pour fausser compagnie aux Pearson ; elle laissa son téléphone portable derrière elle, elle serait de retour bientôt. Celie balbutia en la voyant prendre la poudre d’escampette, mais sa fille était lancée. Traversant la salle de réception avec la distinction qui était la sienne, elle tint le bas de sa robe longue vert foncé pour ne pas se prendre les pieds dedans, distribuant sourires distraits, et signes de tête polis aux individus qu’elle croisait. Après un instant à déambuler avec détermination, elle contourna la table de laquelle Jamie se leva, pour lui lancer, des sourires dans la voix « Bonsoir. » Elle rabattit une mèche de cheveux ondulée derrière son oreille, inclina la tête sur le côté pour capter son regard, et avec un geste de la main, s’excusa d’emblée « Pardon de vous déranger, mais je tenais à tout prix à me présenter. » Elle lui tendit une main délicate, mais ferme, et poursuivit avec cette assurance qui la caractérisait dans ces cas-là « Evelyn Pearson. J’ai eu l’occasion de rencontrer votre épouse très récemment, et puisque votre prénom s’est glissé plusieurs fois dans la conversation, j’ai estimé ça plus juste d’enfin mettre un visage dessus. » Elle opina tout en lui serrant doucement la main, et plissa discrètement les paupières comme si, sans vraiment le vouloir, elle le passait au rayon-X « Enchantée, vraiment. » Quelque part, elle tenait à vérifier par elle-même si ce qu’on disait sur Jamie Keynes était vrai, et si sa réputation de charmant dragon n’était pas qu’une légende.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Il y avait bien peu d’intérêt à être présent ce soir, surtout sans cavalière ni ami pour me tenir compagnie. Joanne n’était finalement pas assez en forme pour m’accompagner, la faute aux premiers mois de grossesse, toujours éprouvants. Ni Jodie, ni Jon, ni Vee n’étaient disponibles pour prendre la relève. Tout cela ne formait pas, à mes yeux, un argument valide pour me défiler. Ce n’est pas l’agitation qui règne à la maison, la charge de mon travail chez GQ ou une quelconque envie de m’accorder une sortie qui me traîne à cette réception ; qui me connaît sait que mon amour des bains de foule s’arrête lorsque la compagnie n’y est pas. Certes, l’on finit par éventuellement tomber sur ce visage familier que l’on a croisé à plusieurs reprises dans d’autres événements de ce genre et que l’on appellera “bon ami” pour le reste de la soirée, parce qu’il est de mauvais goût de rester seul. Parfois, une réputation suffit à vous découvrir une foule d’invités qui meurent d’envie d’apprendre à vous connaître -croient-ils. C’est cette seconde option qui a résulté en une chaise à cette table, à retenir foule de nouveaux noms, et figer sur mon visage un sourire de façade couvrant la lassitude. Je ne suis pas là pour moi, et mon égo n’a pas besoin de se faire flatter par mille petites attentions, encore moins un show d’un ennui mortel. Je représente la Fondation Keynes, et plus que mon nom, c’est celui de mon frère qui est la bannière de l’association dont l’implémentation à Brisbane ne cesse d’être retardée par les imprévus. Je ne dirais pas que c’est un plaisir d’en parler, contrairement à ce que n’importe quel autre président prétendrait à ma place. C’est un sujet dur et personnel que j’aborde à chaque fois que je reviens sur les actions et les objectifs de la fondation, mais ce sont des vieilles blessures que naissent les convictions et la ténacité du projet. Le champagne donne un peu de courage. Le pied de la troisième coupe de la soirée danse entre mes doigts. Entracte et lumières poussent les invités vers l’extérieur de la salle où la climatisation ne suffit pas à soulager de la chaleur australienne. Une bonne partie de ma table est composée de fumeurs qui se rendent à l’extérieur pour assouvir leur besoin de nicotine. Pour ma part, j’ambitionne seulement de trouver un bon whisky au bar -faisant fi de l’écho lointain de la voix de mon médecin qui me déconseille l’alcool après une crise cardiaque. A peine ai-je quitté ma chaise qu’une jeune femme s’impose à moi, armée d’un sourire et de manières qui ne peuvent lui être reprochés. Mon regard plissé la détaille, déformé par l’expertise de ma collègue de Vogue qui me pousse à jauger silencieusement la qualité de l’ensemble de son allure -très élégante, en conclusion, loin d’être une touriste dans ce genre de soirée. Le but de son apparition demeure néanmoins flou durant un certain temps, avant que je n’assimile son nom à la manière dont ma femme l’avait prononcé en me narrant leur rencontre. Elle m’a suggéré une robe courte, avait été pour moi le reproche le plus marquant, car le plus drôle de tous par son caractère de drame ordinaire. Alors, immédiatement, un sourire amusé par cette réminiscence anime mon visage. “Oh, oui. La wedding planner.” Ma main serre la sienne avec l’équilibre de fermeté et de délicatesse nécessaire au premier contact d’une femme, assez énergique pour la considérer et la prendre au sérieux d’emblée, assez doux pour ne pas écraser ses doigts dans ses bagues. “Enchanté. J’ai également entendu parler de vous.” Si le ton laisse deviner les circonstances, je doute que la jeune femme se voile la face au point de ne pas se douter que Joanne ne s’est pas lancé dans une éloge à son propos -bien qu’il ne soit pas non plus son genre de descendre une personne dans son dos. Une personne ayant l’audace nécessaire pour se présenter à moi de cette manière ne devrait pas, je suppose, se vexer du sous-entendu. Surtout s’il est soufflé avec le plus compatissant des regards, et le plus bienveillant des sourires. “Joanne était revenue adorablement frustrée de votre tentative d’essayages de robes.” j’ajoute, conscient de l’étrange choix de mots. Mais il ne pouvait y en avoir d’autre pour décrire les ersatz de colères de mon épouse qui m’inspirent bien plus de tendresse que de dépits. Face à ses contrariétés, bien souvent, je perds le fil de son discours et divague sur la manière dont son nez se fronce, ses pommettes rougissent, et ses lèvres se pincent pour contenir tout sentiment négatif qu’elle déteste éprouver. “Ne vous en faites pas, elle est têtue, mais pas médisante.” j’assure Evelyn, dans le cas où sa venue soit avant tout motivée par la peur que cette rencontre trébuchante puisse nuire à sa réputation, et donc, à son travail. Discrètement, je reprends le pas en direction du bar, suggérant à la belle brune de m’accompagner si elle souhaite poursuivre la conversation. La sensation d’un regard insistant posé en notre direction me fait relever les yeux vers la table dont elle provient, et où je reconnais Celie Pearson. Même de loin, il est indéniable que l’une est bien la mère de l’autre, la génétique ne faisant pas défaut. “Donc, vous êtes ce genre de Pearson.” dis-je, un rictus captivé au coin de la bouche. Indéniablement capable de renifler les relations familiales conflictuelles à des kilomètres à la ronde, je n’ai besoin de rien de plus que l’expression du visage d’Evelyn pour confirmer cette intuition et, forcément, ne m’en retrouver que plus captivé par la jeune femme.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« En règle générale, les gens m’appellent Evie. Mais la wedding planner est une option intéressante, et c’est plus facile à retenir, j’en conviens. » fit-elle dans un sourire sincère, ne pouvant s’empêcher de ressentir une brusque pointe d’appréhension, sa main pinçant toujours celle de Jamie avec une courtoisie instinctive, résultat d’une éducation qui, si elle n’avait pas été stricte dans le sens premier du terme, avait néanmoins laissée suffisamment de traces indélébiles pour qu’elle n’ait besoin de se forcer à user des bonnes convenances dans ce genre de circonstances. Ce n’était pas tant la réputation du rédacteur en chef de GQ qui la rendit nerveuse au moment des présentations – bien qu’elle fût immédiatement intriguée par l’aura qu’il dégageait ; les récits qu’on lui en avait fait ne lui rendait pas justice, décréta-t-elle, d’ailleurs – plutôt l’idée que Joanne ait pu lui rapporter leur première rencontre dans des termes peu élogieux. Elle se présentait à lui pas pour redorer le blason de son entreprise et obtenir l’aval de quelqu’un d’aussi influent que lui, mais parce qu’elle ne supportait pas les mauvais départs basés sur une incompréhension. D’une certaine façon, elle se sentait coupable de ne pas avoir réussi son coup cette fois-ci. C’était sans doute un peu naïf, mais peut-être qu’elle réussirait enfin à définitivement enterrer cette histoire avec Joanne si elle parvenait à convaincre Jamie que ses intentions n’avaient jamais été mauvaises. Aussi, se décalant d’un pas aérien pour laisser passer un convive paré à s’échapper pour soulager son envie de nicotine ou d’alcool ou les deux, elle ne tarda pas à laisser un « Oh. » échapper lorsqu’il lui confirma avoir déjà entendu parler d’elle par son épouse – ses doutes étaient-ils en train de se confirmer ? « C’est une adorable façon de décrire les choses. » Une bribe de rire cristallin réhaussa ses pommettes surmontées par un coup de blush discret, mais efficace.
Elle se souvenait que trop bien de la frustration qu’elle-même avait ressenti face à la jeune femme et ses idées bien arrêtées. Heureusement, le Destin ayant fait son œuvre, et elles s’étaient revues au détour d’une aire de jeux, plus apaisées et enclines à se faire confiance l’une et l’autre. Durant toute la période où elle ne s’était pas attendue à la revoir de sitôt, Evelyn avait relégué ce premier contact avec Joanne dans la case de ceux qui ne mèneraient à rien, couvant des soupçons étranges vis-à-vis des réelles dispositions de la petite blonde qui lui avait paru trop empressée de la contredire pour que ce soit honnête. Mais les apparences étaient souvent trompeuses, et par-delà le caractère buté et contradictoire de madame Keynes se cachait une douceur qui l’intriguait, finalement. Au point que, quand elles s’étaient revues, son opinion avait radicalement permuté en quelques chose de plus positif, d’où son envie sincère de faire amende honorable. Elles avaient même échangé des confidences, et le secret qu’elle lui avait confié concernant sa toute jeune grossesse, Evie pouvait fièrement prétendre l’avoir gardé pour elle. Repoussant une mèche de cheveux du bout des doigts, elle reprit, toujours en souriant, et agrémentant sa tirade par quelques coups d’œil furtifs à la silhouette de son interlocuteur – de la coupe de son costume du soir, à la bonne facture de ses boutons de manchettes, Evelyn chercha des confirmations quant aux dires de Joanne qui lui avait vanté les mérites d’expert en la matière de son époux. Le poste qu’il occupait parlait pour lui, toujours est-il qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, et que constater à quel point il était élégant la conforta dans la bonne impression qu’il lui laissait, tandis qu’il cherchait à amenuir ses doutes latents concernant le rapport que Joanne lui avait fait de leur première rencontre. Doucement, sa nervosité s’envola. « Vous me rassurez. Si je peux me permettre de prêcher pour ma paroisse, je l’ai croisée récemment en dehors d’une boutique de robes mariée, je crois que j’ai fait meilleure impression. » Répondant à son invitation tacite de le suivre jusqu’au bar, c’est en tenant le bas de sa robe qu’elle s’y contraint, trouvant en cette échappatoire une façon efficace d’échapper à la coupe maternelle – dont le regard perçant les suivait au rythme des pas qu’ils effectuaient au milieu des tables et des invités. La question de Jamie la fit rire de nouveau, puis délicatement tourner la tête en direction de Celie qui semblait mi-ravie de l’entreprise faite par son ingrate de fille, mi-courroucée d’en être si farouchement tenue à distance, étrangère à cette introduction qu’elle aurait fini par faire. Dans le fond, Evelyn jubilait de l’avoir prise de court « Vous voulez dire le genre avorton de la portée ? Il ne faut pas croire, ça a ses avantages, je vous assure. » Comme celle de s’exempter de toutes formes d’excuses hypocrites quand on préférait la compagnie d’un illustre inconnu à celle de sa propre famille. Elle fronça subtilement le haut de son nez tacheté de taches de son, puis posa un avant-bras sur le bord du bar. Elle se plaça de façon à ne pas totalement faire face à Jamie, et un doigt dressé vers sa poitrine, elle poursuivit « En parlant de famille, j’ai rencontré votre petit garçon. Ce n’était pas évident à déterminer quand Joanne l’a mentionnée, mais ça y est… je vois la ressemblance maintenant. » Elle plissa un œil pour le détailler encore un peu, donnant de nouveau l’impression de le passer gentiment au crible. Plutôt à l’aise, elle finit son étude rapide de sa personne pour lui demander, pivotant légèrement pour gratifier le barman qui se présentait à eux d’un sourire de connivence « Alors-alors, qu’est-ce que vous prenez, Jamie ? »
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
La fameuse. Il me plaît d'en faire la rencontre et mettre un visage sur le récit du fiasco de la boutique de robes de mariées que m'a fait Joanne. Si j'avais essayé de m'en faire une idée par moi-même, je crois que je ne serais jamais arrivé près du compte, et aurais-je encore moins fait justice aux jolis traits de la brune face à moi. Evie. J'esquisse un sourire, hochant la tête comme pour accorder mon erreur d'avoir utilisé un vulgaire raccourci pour la dénommer. Evie sera bien plus agréable et courtois pour nous deux, j'en conviens donc. Je pourrais lui épargner l'embarras de revenir sur sa propre rencontre avec ma femme et sa tentative ratée d’alpaguer une nouvelle cliente, si l'intention n'était pas, au contraire, de lui assurer que ce léger couac n'aurait pas d'incidence sur notre propre échange, quel qu'il soit. La raison pour laquelle Evelyn est venue à moi ce soir m'échappe encore, dans la mesure où la fondation de sa famille et la mienne ne sont pas en affaires ensemble, ou pas encore, auquel cas il n'était pas nécessaire de la part de Celie de m'envoyer son plus joli messager. Cela fait bien des mois que j'ai cessé de croire qu'il était possible de m'approcher par désintérêt, et quand bien même il ne s'agit pas de tentative de me faire signer un chèque ou d'apparaître dans le magazine, c'est une méprisable curiosité qui pousse les badauds à m'interroger sur une vie privée jalousement gardée, me donnant l’horripilante sensation d'être apparenté à une bête de foire moderne. Sans preuve pour m'orienter vers une hypothèse ou l'autre, c'est en direction du bar que j'invite Evie à poursuivre. En marge de son troupeau, la jeune femme fait bonne figure armée d'un sourire afin de désamorcer le sujet de ses relations avec sa propre famille. “Je vous crois sur parole.” Pour ma part, je n'ai jamais joui des soit disant avantages qu'elle vante à sa situation. Seulement les contraintes. Une montagne de contraintes, effondrée depuis que mes parents ne font plus partie du tableau -un soulagement, donc, et une liberté retrouvée pour trop peu de temps. Le moyen le plus efficace de faire apparaître un sourire sur mes lèvres est sûrement de mentionner mon petit garçon. Si je m'écoutais, je serais le cliché du père gaga qui dégainerait son téléphone saturé de photos de son fils dans toutes les situations possibles, et ce à la moindre occasion. M'en empêcher ne signifie pas, en revanche, que lesdites photos n'existent pas. Joanne et moi pouvons nous targuer d'avoir un premier enfant qui est une parfaite combinaison génétique de nous deux, pour ce qui est du physique en tout cas. Il a indéniablement ses yeux bleus, et il a hérité de ma tignasse brune. Du reste, les traits de caractère de Joanne ont éclipsé les miens, ce qui est sans nul doute pour le mieux. « Daniel tient plus de sa mère que de moi. Vous avez sûrement constaté qu’ils sont très fusionnels. » Pour sa manière de s'accrocher à elle lorsqu'il se trouve dans ses bras, nous le surnommons le koala. Nous n'avons en revanche pas encore trouvé de petit animal pour coller aux moments où il court en couche dans la maison avec les chiens à ses trousses. « Whisky, juste un glaçon. » je réponds à Evelyn, appliquant la même commande au barman qui tend l'oreille. L'époque où je me jurais de ne jamais toucher à l'alcool me paraît remonter à bien loin désormais. Quant à ma volonté de m'éloigner de tout ce qui peut me rappeler mon père, elle se fane à chaque gorgée de Bourbon où l'aura d'Edward Keynes flirte avec le bout de mes lèvres. Il est quelque chose d'inéluctable dans ce nom qui pousse à abandonner le combat avant qu'il n'ait commencé. « Et vous, votre poison ? » je renvoie à la jeune femme, tentant de deviner ce qu'une telle force tranquille pourrait commander avant qu'elle ne l'articule. Le barman s'y attelle. Je scrute Evelyn avec attention du coin de l’oeil. Avorton de la portée selon ses propres dires, elle n’embrasse visiblement pas toutes les ambitions prévues pour elle en surfant sur un patronyme bien connu. Pas d’investissement quel qu’il soit dans le sport, pas de bague, pas de cavalier qui prétendrait lui en glisser une au doigt un jour. Mais au contraire, une douce désinvolture affiche sur son visage la corvée en laquelle consiste cette soirée. Sa dissociation avec sa mère semble relever d’une subtile provocation. « C’est un drôle de choix de carrière, wedding planner », je fais remarquer sans m’encombrer de ne donner l’air de rien à la constatation ; le sourcil que je rélève suffit à traduire la curiosité derrière la personnalité à mes côtés. Cela est sans jugement pour autant, rien d’autre qu’une éventuelle pointe de jalousie à l’idée que certains ont le privilège de choisir leur voie. « Vous travaillez avec votre mère sur la Fondation en parallèle, ou vous profitez juste de l’open bar ? »
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
"En effet, ils le sont." se contenta-t-elle de rétorquer avec un haussement de sourcils instinctif, ainsi qu'avec un sourire qui l'était tout autant. Elle se souvenait sans difficulté comme Daniel n'avait pas lâché sa mère d'un cran après être tombé dans le parc. Il s'était même endormi sur elle si paisiblement, qu'Evie avait été prise d'un élan de nostalgie inattendu, réouvrant cette plaie béante qui avait tant de mal à cicatriser chez elle. En déportant graduellement son regard vers la table qu'occupait sa famille, elle déglutit les restes de champagne qui étaient restés accrochés à son palais, prenant conscience d'à quel point l'aura de son père planait sur cette grande soirée, et d'à quel point elle aurait tout donné pour pouvoir échapper aux regards qui convergeaient dans sa direction ; tous à l'affût du premier craquellement de l'armure solide qu'elle s'était forgée en ne lésinant pas sur les moyens, elle était toute aussi prête que l'assistance à dégainer si jamais on osait l'interroger sur sa présence exceptionnelle à cette sauterie. Si seulement ils savaient qu'elle avait concédé au caprice de sa mère par crainte qu'elle rompe le pacte tacite qu'elles avaient passées, nul doute que la réputation de bonne pâte de la matriarche en prendrait un sacré coup dans l'aile. Dire qu'elle en aurait eu des histoires à raconter sur le caractère intransigeant de Celie Pearson serait amoindrir la quantité de secrets familiaux qu'elle gardait jalousement pour elle, et pourtant, elle s'était toujours abstenue de s'exprimer sur ce qui se passait réellement derrière les portes closes du domaine principal des Pearson. Rien de grave au demeurant, juste une croisade injustifiée pour lui faire admettre qu'elle avait tort de se placer en ennemie de la cause que sa sororité défendait, se positionnant, elles, en héritières intouchables du nom qu'elles partageaient. Aussi, ce ne serait pas ce soir non plus qu'elle mettrait à mal les efforts de son clan pour sauver les apparences, même si l'envie ne lui manquait pas – loin d'elle l'idée de donner une occasion supplémentaire à Ester de prétendre que la seule chose qu'elle recherchait en ayant décidé de faire son grand retour en Australie, c'était l'attention des médias.
Ses yeux restèrent stoïques un moment, et le bout de ses doigts, vernis en nuance sombre, se mirent à pianoter sur le bord du bar en acajou, comme elle croisait les deux billes d'un vert perçant qui appartenaient à Celie. Au contraire de Daniel, Evelyn n'avait jamais ressenti le besoin de rester accrochée aux jupes de sa mère, s'étant très tôt aperçue que ce n'était pas elle qui lui procurait le réconfort dont elle avait manqué parfois. Ça, c'était le rôle de son père, et Dieu savait qu'il le jouait bien. C'était d'ailleurs un souvenir qui restait si fraîchement ancré dans sa mémoire, cette manière qu'elle avait, elle aussi, comme le fils de Jamie et Joanne, de trouver du réconfort dans les bras de Kai après un gros chagrin, que laissant un court silence s'installer, elle se sentit obligée de lui dire, inspirant nonchalamment et reportant soudain son attention sur lui "Je vous souhaite d'avoir une fille. Ça vous donnera l'opportunité d'avoir votre propre pot de colle à disposition." Sans penser une seconde à la grossesse actuelle de Joanne, Evie laissa un léger rire s'échapper, et préférant ne pas expliquer son souhait à l'encontre de Jamie, peu encline à s'épancher sur ce qui lui faisait adopter un avis aussi tranché sur les rapports tout aussi fusionnels entre un père et sa fille, elle feignit de prendre la commande du jeune homme, et détourna son attention sur le barman à qui elle fit sa demande sous l'influence de Jamie "J'ai commencé avec le champagne, il serait plus sage de continuer sur cette lancée. Merci." Et un signe de tête plus tard, elle joignit le geste à la parole, arborant de nouveau un sourire qu'elle accompagna d'un léger froncement de sourcils face à la constatation de Jamie. Elle repoussa une longue mèche de cheveux de son visage, ses doigts la chassant d'un geste aérien pour dégager ses épaules qu'elle redressa, et après avoir replacé le fermoir droit de sa boucle d'oreille, elle réagit "Et pourquoi ça ?" fit-elle en retour, penchant la tête sur le côté. Intriguée, elle s'appuya de profil, non sans délaisser son bon maintien, contre le bar, et laissant ses yeux traîner ici ou là sur le visage de son interlocuteur, elle le détailla d'un peu plus près. Elle releva rides d'expressions et creux soucieux par-delà le flegme qu'il lui servait avec une maîtrise qu'elle lui enviait, puis s'arrêtant sur ses yeux pour les affronter avec bonne intention, elle finit par ajouter "C'est une expérience sociologique très enrichissante, vous savez. J'ai plus appris sur le genre humain en organisant des mariages, qu'en restant assise sur les bancs de la fac." Prévoyez de vous occuper du plus beau jour de la vie d'un individu, et soyez témoin du changement graduel de son comportement, tant le stress et l'envie d'impressionner la cantonade est grande et insatiable. C'était un fait indéniable : ceux dont elles s'occupaient ne sortaient jamais indemnes d'une organisation de mariage, peut-être était-ce l'une des raisons qui les poussaient parfois à divorcer rapidement, par la suite – qu'en savait-elle au fond. Marquant un temps de réflexion, elle se réanima d'un petit bond lorsque le barman déposa leurs rafraîchissements devant eux, puis elle elle pivota doucement pour empoigner délicatement sa coupe de champagne qu'elle leva devant son nez retroussé en guise de toast silencieux. Elle en but une gorgée qu'elle avala, avec un sourire rentré "Je suis tentée de vous répondre que je suis là pour profiter de l'open-bar. Je ne suis pas vraiment autorisée à mettre le nez dans les affaires de La Fondation, et entre nous, ça me convient très bien comme ça. Sans rancune, comme on dit." ponctua-t-elle, et de nouveau, elle leva son verre pour porter un toast qu'elle ne prononça pas, mais qu'elle dirigea vers la tablée de son clan, le temps de réunir tout son tact pour avouer à Jamie "Celie vante la gestion de votre fondation avec un respect et une admiration que je n'ai jamais observés chez elle. Je suis à peu près sûre qu'elle vous envie sur certain point, mais ne lui dites surtout pas que je vous ai dit ça." Elle laissa filer un clin d'œil pendant qu'elle prenait une seconde gorgée de son champagne, et qu'une fois la bouche libre de fonctionner, elle lui demanda "Qui était Oliver ?" Elle s'aperçut que sa question était peut-être un peu abrupte, alors tout en déposant prudemment sa coupe sur le bar impeccable, elle se hâta de compléter, non sans prendre le temps de replacer le bracelet fin en or rose qu'elle portait au poignet gauche "Si je peux me permettre de vous poser la question. Ne vous sentez pas obligé de répondre, Jamie."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.