Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal

 You were gone. [Jolex]

Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyVen 21 Déc 2018 - 22:13


You were gone.
Joseph Keegan & Lexie Devitto
Aubrey t’a refilé un billet de cinquante dollars pour que tu te choisisses un truc qui te plaît au centre commercial. T’as longuement hésité à simplement te rendre dans le bar louche où tu t’approvisionnais en drogues. Mais t’as décidé de faire un effort, de revenir chez celle qui t’héberge depuis quelques jours déjà avec un objet que tu pourras lui présenter. Elle n’a jamais émis d’hypothèse à propos de cette fameuse cocaïne que tu t’injectes dans l’avant-bras mais tu doutes qu’elle n’apprécierait pas que tu fasses ça chez elle. T’as jamais osé aborder le sujet et elle non plus, il faut croire. Elle le sait, pourtant. Tu lui as révélé cette information sans vraiment tourner ta langue dans ta bouche, pensant qu’elle n’allait pas comprendre que tu ne faisais pas de sarcasme. Mais, il faut dire que les marques – tout de même discrètes – au niveau de l’intérieur de ton coude ne cachent pas la vérité. N’importe quel médecin pourrait deviner que tu as déjà fait usage de drogues dures dans le passé. Tu es d’ailleurs surpris que, lors de ton séjour à l’hôpital, personne ne t’ait fait la remarque. Peut-être étaient-ils tous occupés à s’imaginer comment tu as fait jouir ta femme sans que personne ne s’en rende compte avant que cette dernière ne crie. Tu pousses la porte du magasin, l’air climatisé te fouette immédiatement le visage et les bras dénudés. Un frisson traverse ton échine; c’est un bien trop grand changement de température. Tu n’as jamais compris pourquoi les marchands s’entêtaient à rendre le climat de leur boutique hivernal. Ils sont australiens, ils devraient être habitué à la chaleur. Tu passes ta main dans tes cheveux collants pour les replacer vers l’arrière alors que la fine couche de sueur sur ton front s’évapore lentement. Tu tiens entre tes mains l’argent qu’Aubrey t’a donné, comme si tu avais peur que quelqu’un vienne te la voler. Ça fait bien trop longtemps que tu ne t’es pas trimbalé avec autant de dollars. Et, la dernière fois que tu possédais une liasse de billets, on te l’a volé tellement facilement. Ton regard parcourt le magasin à la recherche de quelque chose en particulier : le rayon des jeux vidéo. T’as toujours aimé ce genre de jeu. Il t’arrivait très souvent de passer un après-midi entier à tirer sur des zombies avec tes potes du gang, lorsque vous aviez congé de boulot. Tu t’arrêtes devant une nouvelle console dont tu n’avais pas connaissance. La Nintendo switch. Mmh. Jamais entendu parler. Tu regardes la boite, tu en lis l’endos et tes yeux s’écarquillent devant le prix affiché dans le coin en bas à droite. Putain. Tu préfères encore la PlayStation. Tu reposes rapidement cette trouvaille qui ne t’intéresse guère puis tu te diriges finalement vers les jeux vidéo, sachant pertinemment qu’Aubrey n’a pas de console chez elle. Tu ne feras que regarder, découvrir les nouveautés qui sont apparues pendant ton séjour et envier ceux qui peuvent se les procurer. Tandis que tes doigts dansent entre les boîtiers, tu perçois une silhouette féminine à ta droite. Tu jettes un coup d’œil vers cette fameuse silhouette, curieux de savoir quel genre de fille s’intéresse à cette section de la boutique. Tu fronces instantanément les sourcils, certain de connaître cette chevelure foncée et ton cœur se fracasse dans le fond de ta poitrine lorsque tu reconnais le visage de Lexie. Quoi ? Comment c’est possible ? Elle est partie. Elle est revenue ? Hein ? Tu entrouvres la bouche, tu la refermes, incapable de réagir comme tu aimerais le faire. Tu ne comprends pas pourquoi ton corps réagit aussi fortement, tu sens un léger tremblement dans tes jambes et tes mains deviennent moites. Tu dégluties en détournant les yeux pour éviter qu’elle ne remarque ta présence et tu te recules machinalement pour sortir de son angle de vue. Tu hésites quelques secondes, un léger sourire soulevant le coin de tes lèvres, tellement surpris. Puis, tu le fais. Tu t’approches d’elle, par derrière, t’assurant de ne faire aucun bruit. Et, quand ta bouche est à quelques centimètres de son oreille, tu murmures sur un ton taquin :

- J’espère que t’es pas en train de voler un truc parce que je n’ai pas de capote sur moi.

L’odeur de ses cheveux percute rapidement ton odorat, un sentiment de nostalgie t’envahit. Et tu oublies l’espace d’un moment que tu n’as pas pu faire d’elle tienne depuis des années. Car c’est bien ce qu’elle était : ta meilleure amie, ton meilleur coup, ta meilleure partenaire de conneries.
   
   
code by bat'phanie

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptySam 22 Déc 2018 - 7:09

Queen Street Mall. Mon endroit préféré de Brisbane à l’approche des fêtes de fin d’années. Les gens s’y entassent en quête de cadeaux de dernière minute, pendant que moi j’me faufile entre eux pour leur chiper subtilement leur bien le plus précieux. C’est tellement facile dans de telles conditions que j’n’éprouve pas l’plaisir habituel à jouer les pickpockets, cependant. Qui se méfierait d’une gonzesse filiforme, aux allures totalement irréprochables, dites-moi ? Personne. Du coup, l’attrait de jouer les voleuses me passe relativement vite, au point même que j’décide de m’contenter des quelques portefeuilles qui reposent sagement dans mon sac. Là-dedans y’a normalement de quoi m’faire plaisir autrement. J’m’en assure en les fouillant à l’abri des regards indiscrets, dans les toilettes publiques du centre commercial. J’oublie direct les cartes bancaires : elles sont obsolètes sans les codes, et peut-être pour certaines déjà bloquées. J’me concentre sur les billets que j’mets de côté, bien à plat sur mes g’noux. Alors … dix, vingt, trente,… […] Cent cinquante dollars. Bien jouée. Avec ça j’peux m’offrir quelques fringues et peut-être même un jeu vidéo. Ça fait un bail qu’la console que j’ai embarquée une fois chez un mec avec qui j’ai baisée  prend poussière dans l’meuble télé. Il serait peut-être temps d’la réutiliser. Surtout pour les fêtes, en faite. Deb sera en famille pendant celles-ci. J’vais être totalement seule. J’me dis que ça s’ra toujours mieux la compagnie d’un p’tit plombier enrobé en salopette rouge, qu’une bande de poivrots dans un bar miteux non loin d’mon studio. Ouais. J’vais faire un p’tit détour par là. Mais auparavant, j’quitte les chiottes après avoir rangé l’fric dans le sac, pour aller faire un tour du côté de sous-vêtements féminins. C’est mon pêché mignon, ça. J’raffole de la lingerie fine. J’regarde les modèles en exposition avec extase quand j’tombe sur une pure merveille. Un ensemble noir en dentelles, rudement bien travaillé. Je n’sais pas quand j’aurais l’occas’ de porter ça réellement, mais je n’peux pas m’résoudre à ne pas m’l’offrir. Le total à la caisse fait mal : quatre-vingt dix dollars. C’est clairement du vol mais… tant pis. Ça m’apprendra à m’la jouer honnête. La vendeuse m’propose un sac. Ouais. Pourquoi pas. J’le prends dès qu’il est prêt sans prendre la peine ni de la remercier ni de la saluer. Maintenant, le magasin high-tech. J’m’y engouffre avec détermination, appréciant l’air frais de la clim. Je n’perds pas d’temps à trainer dans des rayonnages qui n’sont clairement pas pour moi. J’vais droit au but, comme toujours. J’trouve rapidement l’endroit réservée à la ps4 qui traine chez moi, et j’commence à analyser les jeux en vente. Bon, toujours pas de Mario sous cette licence apparemment. Tant pis. J’vais bien trouver quelque chose d’autre titillant ma curiosité. J’exclue direct les jeux de sports. Seul ça n’a aucun intérêt. Il y a bien les courses de voitures qui sont intéressantes mais… j’ai pas l’coup de cœur pour autant. Les sims 4. C’est quoi c’truc ?. J’lis rapidement le résumé au dos d’la boite. Une simulation de vie ? J’ricane légèrement en imaginant le pauvre sim que j’serais bien capable de créer. Il serait pas très heureux, j’crois. Il aurait aucun désir réalisé, et j’le laisserai peut-être même crevé de faim. Non. J’suis certaine que j’peux trouver mieux. J’repose le jeu avec l’étrange sensation qu’on m’regardait l’instant d’avant, mais personne. J’hausse les épaules sans plus m’poser de question. J’ai dû rêver. J’reprend mes repérages visuels quand une voix masculine me murmure à l’oreille quelques mots. Immédiatement, mon corps se raidit. Cette voix j’la reconnaitrais entre mille. J’arrive juste pas à croire qu’elle soit bien la sienne. J’tourne doucement mon visage vers l’sien pour m’assurer que j’hallucine pas, le sourire vissé aux lèvres.

_ Jo. J’lui souffle aussitôt, sans pouvoir cacher ma joie d’revoir sa belle gueule après une éternité à l’croire à l’autre bout du globe. _ Ça fait un bail que j’t’aie pas vu. T’aurais au moins pu en avoir sur toi en prévision de retrouvailles surprises.

J’le charrie, bien entendu. J’m’en fiche qu’il y ait pas pensé. Tout c’qui compte est qu’il soit là. Et j’me prive pas plus longtemps du plaisir de l’serrer dans mes bras, euphorique. Son parfum n’a pas changé d’ailleurs. Putain. Qu’est-ce que tu m’as manqué.

@Joseph Keegan
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyDim 30 Déc 2018 - 0:23


You were gone.
Joseph Keegan & Lexie Devitto
La journée a mal commencé. La nuit d’avant aussi, d’ailleurs. Aubrey t’a téléphoné, t’as manqué l’appel en pensant que c’était peut-être quelqu’un de sa famille, ou un patient. Mais c’est sa voix sur son répondeur qui t’a interpellé, et tu t’es approché de l’appareil en haussant un sourcil tandis que ton hôte affirmait ne pas pouvoir venir passer la nuit avec toi. Tu ne l’as pas rappelé, conscient qu’elle devait être très occupée. À terminer un dossier, à rassurer un patient un peu trop exigent ou à baiser avec son véritable amant, pourquoi pas. Cette femme, elle n’est pas à toi et, même si ça t’a fait mal de laisser tout ça glisser entre tes doigt, t’as pas dit un mot et t’es allé te coucher, seul, comme à ton habitude. T’aurais pu profiter de ta solitude pour visiter un peu trop les lieux et faire quelques expériences culinaires mais t’aimes pas ça, être seul. La maison trop grande pour une seule personne ne t’a pas inspiré de bêtises. T’as assez mal dormi, te sentant de nouveau comme un loup solitaire qui n’est pas né sur la bonne terre, t’as tourné dans les draps à plusieurs reprises avant de finalement t’endormir autour de trois heures du matin. Le lendemain matin, une migraine t’a réveillé et t’es sorti du lit pour manger le premier truc que t’as trouvé. Tu t’es laissé tombé dans le canapé puis t’as dégusté sans grand appétit des tranches de pains crues avant de décider de rester là pour réfléchir un peu. Aubrey est rentrée chez elle une heure plus tard et t’a refilé ce billet de cinquante que t’as apporté avec toi à cette boutique. Il faut croire qu’elle s’en voulait assez pour te demander pardon par le biais de l’argent. T’as rien dit, t’as hoché la tête, et t’as simplement évité le sujet en détournant rapidement les yeux, le regard fermé, sans pour autant exprimer de rancune. T’as pas attendu une seconde pour te diriger vers les boutiques, dans l’intention de te payer un petit quelque chose qui te ferait oublier cette mauvaise journée qui a démarrée avec un mal de crâne.

Et putain que c’était une bonne idée. Elle est là. Celle avec qui t’as passé les plus beaux moments de ta vie entre deux baises parfaitement chorégraphiées. Lexie. Elle aussi divague entre les piles de jeux vidéo. T’hésites un moment avant de l’aborder, ne sachant pas si tu emploieras la meilleure méthode. Tu profites de ses yeux rivés vers la pochette des Sims pour observer ses cheveux aussi longs qu’avant, ses jambes interminables, sa robe rouge dont tu aimerais déjà te débarrasser et… Non. Jo. Tu ne la connais peut-être plus. Elle aurait pu changer pendant ces mois d’absence. Tu ne sais toujours pas où elle est partie sans te prévenir, peut-être avait-elle simplement besoin de tourner la page, comme tu essayes de faire en laissant les souvenirs de ton gang s’évaporer de jour en jour. Tu décides d’aller directement droit au but; tu abordes un sujet sexuel dans la première phrase que tu lui souffles à l’oreille. Et, sa réaction, elle te confirme que cette perle n’a pas changée malgré tout. Lorsque Lexie se tourne vers toi, les lèvres étirées dans un sourire presque euphorique, ton cœur devient tout de suite plus léger. T’as l’impression que jamais les barreaux ne vous ont séparés, et tu accueilles son étreinte comme si les mois ne s’étaient jamais écoulés. Tu la serres contre toi, humant davantage son parfum sucré, les yeux clos pour mieux profiter de ces retrouvailles. Le ton de sa voix résonne encore dans tes oreilles, tu tentes d’en imprimer les ondes pour ne plus jamais l’oublier. Plus émotif que tu ne l’aurais voulu, tu laisses quelques secondes passer avant de doucement de décoller de ton amie, gardant toutefois tes mains autour de sa taille. Tu ne veux pas qu’elle parte; tu la tiens comme l’objet le plus précieux.

- T’étais partie, ma belle. J’pensais qu’tu t’étais envolée pour une de ces fameuses destinations dont tu m’as tant parlé. J’pensais pas t’revoir ici, j’ai pas ramené d’capotes en conséquent.

Et, tu ne peux pas t’empêcher de glisser tes doigts dans ses cheveux pour se saisir d’une de ses mèches, comme si elle t’appartenait. Tes yeux sont brillants; ce n’est absolument pas le genre de réaction que tu pensais avoir. Cette fille, elle en a dans le ventre pour te transformer en un tout autre homme.

- T’étais où, putain ? T’m’as laissé l’jour où j’t’ais enfin libre. J’avais déjà construit tout l’scénario dans ma tête. J’m’imaginais déjà profiter d’ma liberté avec toi, à baiser là où il faut pas, à arnaquer quelques ignorants trop obnubilés par tes yeux pour sentir tes mains se glisser dans leurs poches.


Et, à ces mots, tu glisses tes mains le long de ses hanches, puis de ses fesses, un sourire malin sur le coin des lèvres.

- Tant que tu m’dis pas qu’t’es mariée, j’pense qu’il est pas trop tard pour rattraper l’temps passé.

Mariée ou pas, ce n’est pas ça qui t’arrêterait, tout compte fait. Ce n’est pas l’alliance au doigt d’Aubrey qui t’a empêché de t'offrir à elle.    

   
   
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyDim 30 Déc 2018 - 2:16

J’le garde serré dans mes bras. J’le garde étroitement collé tout contre moi. Un peu trop longuement, sans doute, mais je n’peux pas faire autrement. Je n’peux pas m’résoudre à le libérer de mon étreinte, au risque qu’il s’évapore à son tour. Les yeux clos, j’me convaincs même qu’il n’est pas le fruit de mon imagination parce que, que l’on le veuille ou non, on n’peut pas faire ça dans nos rêves. On n’peut pas baisser nos paupières sans qu’la scène autour de nous se trouve abrégé, immédiatement. J’hume son parfum, aussi. Il n’a jamais été aussi familier dans mes souvenirs nocturnes. Il n’a jamais été autant à la tête d’autres souvenirs déboulant en pagaille dans mon esprit, légèrement confus d’être avec lui. L’un des meilleurs – pour n’pas dire des plus drôles – restant notre rencontre dans ce même centre commercial. J’volais tranquillement un truc – dont j’ai oubliée l’utilité depuis longtemps – quand il est apparu, me prenant sur l’fait accompli. Tout d’suite j’ai su que j’voulais en faire mon encas. Tout d’suite j’ai imaginée la suite de notre rencontre, sans même qu’il ait le loisir d’en modifier le cours. J’lui ai fais adopté le scénario que mon imagination avait écrit pour nous, et la finalité a été au delà de mes espérances. Nous n’sommes pas devenus de vulgaires amants d’une unique fois, comme j’l’envisageais ; nous sommes devenus un tout, s’imbriquant dans bien des domaines. Sans le savoir, sans l’avoir préméditée même, j’avais rencontré un homme à la hauteur de Hank. Un homme avec qui j’voulais former à nouveau un duo diabolique. Un homme qui est parti, aussi… Encore plus brutalement que son prédécesseur, d’ailleurs. Sans avertissement. Sans au revoir. Je l’ai détestée d’avoir fait ça, quelques temps. Puis un jour, j’ai relativisé parce que je comprenais parfaitement ces motivations. Il était un oiseau sauvage qu’on avait enfermé dans une cage, pour un crime bien moins répréhensible que d’autres sur cette foutu terre. Lorsque la grille s’est ouverte, il s’est envolé très loin pour découvrir ses horizons que j’lui décrivais. Et jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à cet instant, j’ai espérée qu’il vive les escales aussi passionnément que je n’l’ai fais par le passé. Le sourire toujours vissé aux lèvres, je laisse nos corps s’éloigner tandis que mes bras restent tout de même liés autour de son cou. Jo a la même idée que moi, d’ailleurs. Mais lui, c’est à mes hanches qu’il se cramponne. Ne t’en fais pas, beau brun. J’ai pas l’intention de m’volatiliser de sitôt. Je lui assure d’un regard partagé, un regard complice. Mon meilleur ami me parle d’un départ : le mien. Selon ce qu’il pensait, je m’étais envolée pour une de ces fameuses destinations dont je lui parlais souvent. Je fronce les sourcils aussitôt, paumée. Je n’comprends pas a quoi il fait allusion. Je n’ai jamais quittée le territoire depuis notre rencontre ! A quel moment a-t-il pu se convaincre que j’m’étais tirée aussi loin ? J’y réfléchis tandis que l’une de ses mains se glisse dans ma chevelure brune, ne manquant pas de m’faire frissonner légèrement. Certains pourraient croire qu’il s’agit là d’un effet de la clim – poussée au maximum dans cette boutique – mais j’me connais. J’connais les réactions de mon corps, face à lui. Je sais donc qu’il est l’unique responsable de ce frisson réveillant mes instincts primaux. Jo reprend cependant la parole, bien avant que j’aie l’temps de dire quoique se soit. Il m’demande où j’étais. Mais de quoi il parle, puttana ? J’l’ai jamais laissé ! J’suis toujours venu l’voir en prison et… Je ricane légèrement, la mémoire me rev’nant. Oui j’étais bien absente lorsqu’il a été libéré, j’m’en rappelle maintenant. J’étais à Sydney à me recueillir sur la tombe de Hank. Seulement, comment j’pouvais savoir qu’il sortirait de taule pile au moment où j’n’étais pas à Brisbane ? Je n’suis pas devin et il ne m’a jamais parlé de liberté conditionnelle. Je n’vous dis pas ma surprise quand j’suis allée l’voir au parloir pour que dalle, d’ailleurs. J’étais tellement déçue que j’suis partie picolée durant des heures, avant de m’réveiller le lendemain à l’aube en compagnie d’un pauvre naze dont j’n’avais aucun souvenir. Mais peu importe, maintenant. Nous sommes à nouveau réunis et Jo a raison sur une chose, nous concernant : il n’est pas trop tard pour qu’on fête dignement sa liberté, même avec des mois de retard. Je me mordille d’ailleurs la lèvre inférieure, coquine, complice, appréciant le contact de ses mains sur mes fesses.

_ T’es dev’nu pudique ?

J’lui demande taquine, me collant à nouveau contre lui. Traduction : il attend quoi pour oser glisser ses mains sous la robe, pour goûter à nouveau à la douceur de mon p’tit cul rebondi ? Une invitation ?

_ Et moi ? Me marier ? Je l’interroge presque outrée qu’il s’imagine que j’sois devenue assez conne pour m’lier à un unique bonhomme. _ Tu plaisantes, j’espère ? J’éclate de rire, comme si l’idée me faisait moi-même bien rire. _ Il est pas né l’mec qui m’enchainera à sa vie avec un ridicule bout d’papier.

C’la dit, pour la nationalité Australienne, ça s’rait peut-être un plus ? Pffff. Comme si j’y réfléchissais sérieusement, là. Non. Tout c’qui m’intéresse est intimement lié à Jo. Jo que j’me laisse allée à embrasser avec envie, me fichant éperdument des caméras braqués sur nous. C’est que c’est tellement bon, Puttana. J’me lasserai jamais d’la saveur de sa bouche, délicieuse à souhait.

_ On a un tas d’trucs à s’raconter, toi et moi. Je lui murmure contre ses lèvres, le souffle brûlant. _ Notamment au sujet de mon absence au moment de ta libération. J’précise, pour qu’il soit certain qu’on éclaircira ce détail. _ Mais avant d’passer par la case blabla, j’ai bien envie d’explorer un peu plus la partie d’ton scénario qui disait : baiser là où il faut pas. T’avais une idée précise ?

Je lui souris, coquinement, m’aventurant à glisser une de mes mains sous son tee-shirt, sur son abdomen. Qu’importe l’endroit où il a rêvé de m’sauter pendant son séjour à l’ombre, j’suis disposée à y aller en sa très charmante compagnie.

@Joseph Keegan
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyDim 30 Déc 2018 - 3:11


You were gone.
Joseph Keegan & Lexie Devitto
T’as pas le souvenir de t’être senti aussi bien dans les derniers mois. T’entends ton cœur battre contre tes tempes; un battement lent, tu arrives presque à en sentir la douceur. Ton corps entier se transforme en une vraie fournaise. La température de ton sang augmente, ta peau devient brûlante et tu commences même à penser que, cette fille, elle t’enfièvre. T’es malade, elle vient de te refiler un virus plus puissant que celui de la grippe, un virus qui pond en toi tous ses œufs et qui réveille une passion que t’avais un peu plus enfouie au fond de toi au fur et à mesure que les jours en prisons s’écoulaient. Une pluie de magma sur ton front, un nuage de vapeur chaude qui s’échappe de ta bouche alors que tu tentes de calmer ta respiration saccadée. T’essayes de rien laisser paraître mais ton corps te trahit, autant par la rougeur de tes joues que par la tension qui se réveille dans tes jeans. Une tension que tu décides de ne pas cacher malgré les yeux curieux autour de vous, les caméras qui vous épient et qui enregistrent chacun de vos mouvements. Tes mains sont refermées autour des fesses bien rondes de Lexie lorsqu’elle reprend la parole. Tu plonges ton regard dans le sien ; le bleu de vos yeux se mélange en un dégradé charnel. Tu comprends qu’elle te tend la clé comme elle te l’a toujours tendue. Alors tu glisses tes doigts par-dessous sa robe, tu viens doucement caresser le tissu de son string qui disparait entre ses deux fesses. Tu suis son chemin jusqu’à ce que tes paumes soient bien à plat contre sa chair rebondie puis tu refermes tes doigts pour serrer ses formes, pour les pétrir comme si elles étaient ta possession. La douceur de sa peau reste inchangée.

- Faut que j’me rhabitue à tout ça. C’pas toutes les femmes qui m’permettent de les toucher comme ça dans la rangée des jeux vidéo. T’es spéciale. J’t’adore.

Un ricanement s’échappe de ta gorge lorsque Lexie fait part de son habituelle haine envers le mariage. Son opinion n’a pas changé avec le temps, et la tienne non plus. Son rire vient caresser tes tympans, tes yeux dévient vers ses lèvres entrouvertes et tu mords le bout de ta langue pour contenir ton envie sauvage de les dévorer.

- Et celui qui t’enchainera à son lit il est né y’a trente-cinq ans.


Tu marques une pause en plissant le regard avant de conclure :

- Elle était nulle cette répartie, j’ferai mieux, j’te promets.


Et elle t’embrasse sans que t’aies à t’faire prier. Tu lui rends le baiser en serrant ses fesses, par réflexe. Putain, putain. Tu pourrais jouir sans qu’elle ait à te toucher. C’est seulement maintenant que tu t’rends compte que t’as acheté des jeans un peu trop serrés. Tant pis : il va falloir que tu les détaches à un moment ou à un autre, de toute façon. Votre échange s’éternise, à ton plus grand bonheur. Tu te permets de lentement diriger Lexie vers l’étagère pour appuyer son dos. Et prend une pause, te souffle quelques mots brûlants. Tu hoches très légèrement la tête. Si vous avez des trucs à vous raconter, c’est pas maintenant que ça se fera. Toutes tes neurones ont migré vers ta queue. Tu captes toutefois son message, comprenant qu’elle a quelque chose sur le cœur. Tu redresses tes yeux vers les siens, le regard compréhensif mais impatient. Puis, elle retourne vers le sujet qui t’intéresse pour le moment : la baise. Tes yeux se font baladeurs, tu observes les alentours à la recherche d’une idée, d’un endroit pour sauver la mise. Puis, tes pupilles s’arrêtent sur une porte sur laquelle est écrit « employés uniquement ».

- J’avais pas l’intention de te r’trouver dans une boutique. Mais j’ai pas du tout la patience de t’ramener à quelque part de légal.


Tu reposes ton attention sur Lexie, le regard gourmand, puis tu relâches les deux proies que tu tenais bien en main jusqu’à présent avant de te saisir de la main de ta meilleure amie. Tu te redresses puis, d’un seul regard, tu lui fais comprendre que ton idée est probablement très mauvaise. Et tu la guides vers cette fameuse pièce réservée aux employés, peut-être un entrepôt ou une salle à manger, t’en a aucune idée. T’as juste besoin de temps à l’abris des regards, à l’abris de la justice qui pourrait profiter de ce manque de jugement pour te remettre un procès dans le cul.        

   
   
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyDim 30 Déc 2018 - 4:24

J’ai chaud tout d’un coup. Trop chaud. Jo m’enveloppe d’une telle température infernale, par le biais de son corps en ébullition, que c’est à peine si j’supporte encore le tissu de ma robe sur ma peau. Et, j’lui dirais certainement pas à haute voix mais… Puttana, c’que j’aime le rendre aussi fou d’mon corps en n’faisant jamais rien de spécial. C’que j’aime aussi le sentir si envieux de m’baiser à tout instant, en tout endroit, sans jamais avoir à formuler moi-même le désir qu’il l’fasse. Car oui, aussi soudain ce désir soit-il, c’est ainsi : j’ai envie d’lui, maintenant. J’ai envie d’lui violemment, même. Ça d’vient l’unique pensée qui occupe tout mon esprit, comme si mon cerveau c’était niché au creux de mon entrecuisse. Et en parlant d’entrecuisse, je sens très distinctement le mien s’humidifier de plus en plus au contact brûlant de ses doigts sur mes fesses. Je gémis spontanément, mes dents mordant brutalement ma lèvre inférieure pour m’encourager à m’taire. Il parle de s’rhabituer à me peloter les fesses en public, mais que devrais-je dire ? Moi c’est plutôt de laisser mon plaisir s’exprimer aussi impudiquement en public qu’il faudrait que j’me rhabitue, car aucun homme n’est arrivé à un tel miracle depuis son départ. Aucun.

_ J’espère bien qu’elles font pas toutes ça. J’ai pas envie d’avoir d’la concurrence.

J’lui rétorque amusée, dissimulant bien pourtant un avis sincère. Jo, même si j’lui ai jamais dis concrètement à haute voix, j’le considère mien comme il me considère sienne. J’n’ai pas envie d’le partager avec n’importe qui. Et quitte à l’faire, j’préférais encore l’faire avec une personne d’exception, comme moi. Une personne qui n’aura pas froid aux yeux, réellement. Une personne avec laquelle moi-même je baise, peut-être bien. La liste n’est pas énorme car son nom – loin d’être immense pour autant – prend toute la place, mais j’n’ai jamais eu besoin d’un carnet d’adresse remplie pour m’sentir comblé dans mes rapports sexuels. Et comblé, j’sens bien que j’le serais à nouveau grâce à Jo, dont la répartie ne manque pas d’m’faire rire aux éclats.

_ Elle me plaît bien pourtant cette répartie.

J’lui avoue, le ton suave. Car c’est pourtant vrai, ça, que j’aime bien cette idée qu’il m’enchaine à son lit. Néanmoins, j’crois bon de lui préciser.

_ Mais attention, il faut être sûr que cet homme s’ra endurant pour combler toutes mes faims ; j’ai un appétit d’ogresse, tu n’as pas oublié ?

Et encore, j’pense qu’une ogresse en comparaison, c’est une nana au régime. C’est bien simple, avec lui, si c’était humainement possible, j’crois que je baiserais toute la nuit, toute la journée, sans jamais m’arrêter. Mais attention, c’est qu’avec lui. Et c’est surement motivé par ce temps qu’on a perdu à rester éloignés, trop long. Tellement long que j’capture sa bouche en m’fichant bien des regards indiscrets, des caméras de surveillances. J’m’appuie contre le rayon dans mon dos sans forme de résistance. J’ai besoin de regoûter à tous c’qui m’a manqué chez lui, et j’compte bien le faire avant qu’on passe à l’étape blablatage. Un programme que mon meilleur ami ne remet pas en question, cherchant du regard un endroit où nous pourrions célébrer sa liberté, plus intimement. Honnêtement, moi-même je n’vois dans cette boutique aucun lieu s’y prêtant. Pourtant, Jo me donne bien vite tort. Il n’a pas la patience d’aller ailleurs – moi non plus –, c’est donc dans cette boutique que nous allons laissés parler nos libidos exacerbés. Je referme ma main dans la sienne, frustrée de n’plus sentir mes fesses prisonnières de celle-ci, et de sa copine, tandis qu’il m’entraîne en direction d’une porte réservée aux employés. L’interdit. Ça m’excite encore plus. J’me saisie de la poignée pour pousser rapidement mon meilleur ami à l’intérieur, après m’être assurée que personne ne nous regardait. Le plaquant contre la porte qui se referme sur nous, enfiévrée, j’lui murmure contre ses lèvres.

_ Le temps va jouer contre nous, j’crois bien. Je les lèche de ma langue avec appétit, provoquante. _ Il va falloir sauter l’étape préliminaire. Tu n’m’en veux pas, j’espère ? Non. Il n’m’en veut pas. Il sait qu’il pourra en profiter encore après. D’ailleurs, j’l’interroge juste pour la forme pendant que je déboutonne son jean pour le faire glisser sur ces chevilles, au même titre que son boxer. _ Il va falloir aussi s’passer de capote. Tant pis. J’précise malicieuse, pour qu’il ne se bloque pas de n’pas en avoir sur lui. _ Ôte-moi mon string. Prend-moi contre cette porte, Jo. J’veux plus attendre.

J’l’implore la voix mêlée de mon excitation. J’veux plus t’attendre comme j’t’ai attendu. Baise-moi.

@Joseph Keegan
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyLun 31 Déc 2018 - 22:42



Dernière édition par Joseph Keegan le Lun 13 Jan 2020 - 5:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyMar 1 Jan 2019 - 21:35

Est-ce que j’plaisante ? Non. Même si j’éclate de rire à sa remarque qui me donne envie de lui offrir un joli doigt d’honneur en guise de réponse, j’me rends compte que j’suis très sérieuse en parlant de concurrence. C’est juste lui qui n’semble pas vouloir prendre conscience de son charme, de son invitation perpétuel à la baise. C’est juste lui aussi qui n’semble pas prendre conscience qu’il est unique, spécial. Alors c’est vrai, je cumule les aventures d’un soir depuis bien des années, à un rythme trop soutenu peut-être, mais je n’cumule pas les sexfriends pour autant. Ça n’court pas les rues, d’ailleurs, les mecs qui me donnent autant envie d’eux après des mois d’absences. Non. Ça n’court pas les rues et… j’me dis que s’il a cet effet sur moi, l’indomptable Lexie, il doit l’avoir également avec toutes les autres nanas qui n’ont pas froid aux yeux.

_ T’es franchement dégueulasse, Jo. J’lui rétorque la moue un peu dégoûtée, mais bien amusée quand même. _ Mes dents j’les brosse tout les jours, pour ton information. C’est l’minimum d’hygiène que tout être humain devrait avoir, d’ailleurs. _ Donc oui, tu risques pas d’goûter au sperme d’un autre en fourrant ta langue dans ma bouche.

J’aurais pu lui laisser croire, c’la dit. J’suis une vraie petite peste quand j’en ai envie. Seulement, ça n’aurait pas été dans mon intérêt, hélas. Jo s’en s’rait éventuellement trouver dégouté, et j’passerais à côté d’une bonne partie de jambe en l’air dans un lieu public. Un jeu qui n’en vaut pas la chandelle, clairement. Une bonne rigolade entre pote c’est sympa ; mais une bonne sauterie entre pote c’est mieux. J’suis contente que Jo se dévoue à me ligoter à son lit malgré mon appétit d’ogresse, d’ailleurs. Ça m’démontre qu’il n’a pas changé, qu’il est toujours autant dévoué à me faire hurler de plaisir et… qu’il n’a toujours pas peur de me tripoter en public, sous l’regard surement choqué des quelques passants qui s’aventurent à trainer dans les parages. J’me mordille la lèvre inférieure, surexcitée de son petit jeu avec mon string.

_ Hmm… Il me tarde qu’il m’le prouve alors, dans c’cas.

Je lui souffle envieuse, lèvres contre lèvres. Je n’cache pas mon envie impétueuse qu’il me baise maintenant, c’est un fait. J’le contrains presque à me proposer un lieu adéquat à la chose, sous peine que j’nous fasse mutuellement arrêtés pour atteinte à la pudeur. Dans mon cas, j’l’avoue, ça n’me gênerait pas. J’suis déjà passée par la case commissariat pour quelques petits larcins ; ça n’apporterait qu’une nouveauté à mon casier judiciaire. Mais dans l’cas de Jo, je crains que ça soit plus problématique. Ça le renverrait immédiatement en taule pour quelques mois, en étant gentille. Une chose à laquelle je n’tiens pas. Quand il me suggère cette pièce réservée au personnel, je n’hésite pas. Je l’y entraine plus qu’il ne m’y entraine lui-même, avant de le plaquer férocement contre cette porte qui nous protège désormais de tout regard indiscret. J’le sais, j’en ai parfaitement conscience, le temps joue contre nous. Il va non seulement falloir nous priver de préliminaires qui me faisaient surement autant de l’œil qu’à lui, que de cette capote que j’exige dans tous nos rapports. Mais ça ne nous empêchera pas de prendre notre pied en un temps record, ça j’peux lui affirmer. Je n’perds pas de secondes inutilement, d’ailleurs. Je déshabille illico presto l’essentiel chez mon amant, puis lui exprime clairement mes attentes à son encontre : qu’il m’ôte mon string, et qu’il me baise comme il a dû en rêver tant de fois dans sa cellule sombre de prison. Comme J’EN ai rêvé tant de fois – surtout – quand il était coincé dans sa cellule de prison. Sans s’faire prier d’avantage, mon meilleur ami me pince les fesses puis me retourne pour me plaquer à mon tour contre la porte. Je grogne d’envie de le sentir à présent si exigeant, si dominant. Je grogne d’extase de sentir sa main droite faire glisser mon sous-vêtement, trempé de mon impatience. Trouvant refuge dans le creux de mon cou, qu’il libère de ma chevelure brune presque étouffante dans la fournaise de notre ébat à venir, je frissonne à son souffle brûlant à même ma peau, à ses dents qui la mordille. J’ai le sentiment qu’il me fait languir, presque, mais la réalité me donne tort. Il soulève en même temps ma robe, unique obstacle à sa queue électrisante, avant de frotter brièvement son gland à mes lèvres intimes. Je grogne à nouveau, impatiemment. Puis le coup de rein salvateur m’est offert. Je me mords la lèvre violemment pour contenir un premier cri de plaisir, les mains plaquées contre le bois de cette porte de vestiaire. Un premier qui encouragerait la venue de tant d’autre, dès le moment où Jo s’active dans mon bas ventre avec cette certaine rudesse que j’aime chez lui. Je n’peux pas crier, hélas. J’alerterai trop rapidement les autorités de cette boutique. Je remercie donc mentalement Jo de penser à me museler de sa main sur ma bouche entrouverte. Ainsi, je peux gémir librement, sachant que les sons seront couverts par cette dernière. Et gémir, je n’m’en prive pas. A chaque fois que son gland percute le fond de mon vagin, intensément, je laisse mon plaisir s’évader du tréfonds de ma gorge, pour se heurter à cette paume que je mordille sensuellement. Je me laisse même aller à la lécher, à défaut de pouvoir l’embrasser comme lui ce l’autorise en capturant ma mâchoire de ses lèvres affamées. Entre deux soupirs d’extases, j’appelle son nom, déformé par le son étouffé de ma voix. J’l’encourage à me marteler de sa queue, avec toute la vigueur qui le possède. J’l’encourage à stimuler toujours plus fort mon point « g », judicieusement placée dans cette position. Mon amant ne se fait pas prier, aussi surexcité que j’le suis moi-même. Il continue à me pilonner avec ferveur jusqu’à ce que l’orgasme me saisisse sans avertissement. Je pousse un ultime crie sourd contre sa main, tandis que mon corps se met à trembler complètement. J’entends le battement effréné de mon cœur jusque dans mes tempes. Je sens mes lèvres intimes se resserrer sur sa pine, comme pour le conserver encore un moment en elles. C’est le nirvana, le septième ciel. J’n’ai pas goûté à ça depuis longtemps, avec un mec, et j’suis contente que ça soit encore avec lui que je découvre ce qu’est de la bonne baise. Le laissant se retirer de moi après qu’il ait lui même prit le temps de savourer son orgasme, je me retourne à nouveau vers lui pour m’agenouiller un petit instant. Gourmande, je lèche le sperme qui reste son gland, avant de m’redresser pour me plaquer contre lui.

_ Toujours aussi délicieux. Je lui souffle contre ses lèvres, aùusée, remontant mon string en même temps. _ C’t’un problème maintenant de m’embrasser avec le goût de ton foutre dans ma bouche, ou ça ira ?

J’lui demande à la suite malicieuse, ne pouvant m’empêcher de rire de ma propre question.

@Joseph Keegan
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] EmptyMer 2 Jan 2019 - 20:00

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

You were gone. [Jolex] Empty
Message(#)You were gone. [Jolex] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

You were gone. [Jolex]