Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

 Conversation solves everything, if you do it right + Jamie

Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyDim 30 Déc 2018 - 17:18


Conversation solves everything, if you do it right + Jamie ★ Jamie Keynes &  Mina Farrell
Son rythme cardiaque s’accélérait à chaque coup de rein que lui octroyait son partenaire. Un homme qu’elle avait rencontré quelques heures plus tôt et dont elle ignorait tout, à commencer par son nom. Il l’avait suivi jusque dans sa chambre d’hôtel qui était devenue son second chez soi. Un endroit qui ne payait pas de mine mais qui lui assurait de n’être embêter ni par son petit ami, ni par les paparazzis. Une pièce bien plus petite que sa chambre qui lui permettait de se laisser aller à ses pires fantasmes sans le moindre scrupule. Elle n’avait jamais eu de problème avec son infidélité. À son âge, il n’était pas encore question de mariage, alors elle se moquait bien de tromper son copain. Et puis ce n’était pas comme si elle n’avait jamais essayé. Elle avait pensé lui donner sa chance mais il n’avait jamais réussi à être à la hauteur de tout ce qu’elle avait bien pu fréquenter. Elle les avait toujours préféré d’un certain âge et bien plus expérimenté que ne l’était Théo. Le sexe faisait partie intégrante de sa vie, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour se sentir désirable et désirée. Elle aimait la façon de les avoir tous à ses pieds lorsqu’elle retirait le haut. Elle savait parfaitement comment les dompter et arriver à ses fins. Mina n’avait rien à voir avec toutes les gamines de son âge. Elle se voyait comme ambitieuse et rien ne pouvait l’arrêter. Elle s’était assise sur la morale et ses bonnes valeurs. À quoi bon, elle pouvait tout acheter. Elle s’était toujours sentie invincible, comme un être à part que rien ne pouvait atteindre. Enfant pourrie gâtée jusqu’à la moelle, elle restait persuadée que personne ne pouvait lui résister. Alors qu’elle se détacher de son partenaire pour un petit extra qu’elle espérait inoubliable, il arriva plus tôt que prévu à ses fins. Un sourire gênée s’afficha sur les lèvres de l’héritière, alors qu’elle se leva aussitôt, pour récupérer de quoi cacher son intimité. « J’espère que tu tiendras ta promesse… » dit-elle d’un ton froid et sec. Persuadée d’avoir achevée sa part du contrat. Dans le jargon commun, on pouvait prêter son activité à de la prostitution dissimulée mais ce n’était pas tout à fait sa manière de voir les choses. Elle n’avait pas besoin d’argent et puis elle liait plaisir et business. Qu’est-ce qu’il y avait de mal à ça ? « Je veux que mon grand-père croit que c’est mon idée… » insista-t-elle, jetant finalement un regard à son amant. Elle espérait qu’il tienne sa part de marché. Elle en avait assez de fouiller dans la vie de ces énergumènes qui ne tenaient pas leur promesse.

Heureusement, elle avait plus d’un tour dans son sac. Sans même lui laisser le temps de réagir, elle dégaina son téléphone lançant un -cheese- en même temps que son doigt appuyait sur la détente. « Au cas où… » le rassura-t-elle, sans lui laisser le temps de se fâcher. Elle ne voulait plus se faire avoir. Surement que si elle avait été plus prudente avec Jamie Keynes, elle ne se serait pas retrouver à devoir lui courir après pour une couverture qu’elle ne ferait probablement jamais. Elle enfila ses derniers habits en vitesse, se rendant justement à son rendez-vous. Elle avait dû batailler pour décrocher une rencontre avec le rédacteur en chef de GQ, se faisant elle-même passé pour une consœur de Vogue. Elle avait traversé la moitié de la ville, consciente que c’était son unique chance de pouvoir confronter ce Jamie. Malgré les années qui les séparaient et la personne qu’elle s’apprêtait à attaquer, Mina espérait avoir gain de cause rapidement. Elle attendit dans un coin du bar l’arrivée de l’anglais, guettant les entrée et sorties du coin de l’œil. Elle espérait qu’il ne la reconnaisse pas, aussi vite. Elle lui laissa le temps de s’installer lorsqu’il finit enfin par pousser le pas de la porte. Dans ses souvenirs, il était plus grand mais sa mémoire n’avait pas failli sur le fait qu’il était extrêmement sexy malgré leurs quatorze années de différences.

Lorsqu’elle fut certaine qu’il ne bougerait plus, elle vint à sa rencontre. « Monsieur Keynes. » dit-elle, n’attendant pas de se faire inviter pour prendre place. Elle ôta par la même occasion ses verres fumées de son nez, pour mieux apprécier les trait de son interlocuteur.  « Je suis votre rendez-vous… j’espère que vous vous souvenez de moi. » lui demanda-elle sans réellement attendre de réponse de sa part : « Avant que vous ne pensiez à partir, vous feriez bien de m’écouter… ne serait ce que pour… » elle hésita un instant, espérant faire durer un peu plus un suspens qui n’amusait qu’elle : « Damien ? ou Joelle… euh pardon. Daniel et Joanne, c’est bien ça ? » elle soupira, se délectant un instant de l’expression faciale du trentenaire. Elle sortit par la même occasion de sa poche une petite culotte en dentelle noire qu’elle posa aussitôt sur la table : « ceci devrait vous rafraichir la mémoire… » elle excellait en maître-chanteur et prenait plaisir à percer les secrets de ses antagonistes. « maintenant que les bases sont posés, où en êtes-vous sur votre promesse de shooting que vous m’avez fait l’année dernière et qui semble être sortie de votre mémoire. » son visage resta neutre, comme s’il s’agissait de formalités usuelles et qu’elle traitait avec n’importe lequel de ses collaborateurs.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyDim 10 Fév 2019 - 13:40

Avant de passer la porte du restaurant, je n’avais pas pensé à Mina Farrell depuis plus d’un an. A dire vrai, j’avais cessé d’y penser quelques jours à peine après notre rencontre ; d’abord poussé par la culpabilité qui suivait fatalement la nuit passée ensemble, prêt à tenir la parole qui avait facilité le contact jusqu’à l’échange sensuel alors recherché, j’avais finalement conclu que, non, je ne lui devais rien. Il fut bien plus simple que je ne l’imaginais d’occulter cette bêtise, ce moment d’égarement et, faut-il dire, de cruauté, d’égoïsme. Faire comme si de rien n’était, comme si cela n’avait jamais eu lieu, avait suffit à m’en persuader au fil des semaines et des mois passants sans nouvelle de la jeune femme et lové dans les bras de ma nouvelle épouse. Elle ne saurait jamais, pensais-je, car il n’y avait aucune raison pour que Joanne le sache d’une quelconque manière. Et ce dont elle n’avait pas connaissance ne pouvait lui faire de mal, aussi m’étais-je efforcé de ne jamais aborder le sujet de l’année de notre séparation, ni de m’attarder sur les femmes rencontrées à cette période-là. Sans nul doute, parmi toutes celles-ci, Mina Farrell est ma plus grande honte. C’est l’unique sentiment qui m’envahit quand la silhouette s’approche, qu’elle s’installe près de moi et pose ses yeux noisette droit dans les miens avec une détermination filant des frissons. L’acouphène de la subite panique rend les paroles de la brune inintelligibles. Je la fixe, longuement, sans cligner des yeux, la mâchoire serrée. Je ne pense même pas à partir ; le plomb qui alourdit mes jambes m’en empêcherait, même si je le voulais. Non, avant tout, c’est ma stupidité qui me saute aux yeux, ma naïveté, celle qui m’a poussé à croire que je serais tranquille, que Mina Farrell ne chercherait jamais à me retrouver, à me confronter, me mettre devant un engagement qui n’a jamais été respecté, marchandé de la manière la plus lâche qui soit. Un troc d’une bassesse qui ne m’a jamais ressemblé, qui n’avait ni sens, ni légitimité. Je comprends, en la voyant, qu’on puisse être charmé, attiré, qu’on puisse tenter d’y goûter ; mais mon comportement me dépasse, mon désir, ce soir-là, d’une jeune femme d’une vingtaines d’années à peine, m’écoeure avec le recul. Le sous-vêtement déposé sur la table à la vue du moindre client au regard curieux ou distrait m’accable un peu plus tandis que l’héritière, fière d’avoir fait ses devoirs, énonce les noms de Joanne et de notre fils comme premier coup de semonce. Ma femme ne me pardonnerait pas cela, qu’importe la période où ont eu lieu les événements ; elle ne pourrait pas passer outre une aventure avec ma cadette de quatorze ans. Je peux déjà imaginer la déception et le dégoût dans son regard -le même que celui que je me suis jeté dans le miroir le lendemain même de cette soirée. Je pensais vraiment, je m’étais persuadé, que ce souvenir était derrière moi, que je pouvais l’effacer, le balayer d’un revers de la main, et poursuivre ma vie en toute impunité. Je me vois maintenant dans un dilemme si typique d’un Keynes que mon père doit s’en tordre de rire dans sa tombe. AInsi, je n’ai aucun autre choix que de prendre exemple sur le maître en la matière et me poser la terrible et hideuse question ; qu’est-ce que Edward Keynes ferait ? S’il n’avait jamais été capable de quoi que ce soit en tant que père de son vivant, il pourrait au moins m’être un peu utile maintenant qu’il n’est plus de ce monde. Lui s’en sortait toujours. Presque toujours. Et cette fois, cette unique fois, n’était qu’une erreur, une bêtise de ma part. Il serait injuste que je vienne à payer un lourd tribut pour si peu. Juste un pas de côté, un soir où je n’étais pas tout à fait moi-même. J’inspire, les yeux clos une seconde. La culotte est toujours sur la table lorsque je les rouvre, et le serveur passe près de nous en faisant mine de ne pas la voir. Je pose sur Mina un regard dur. Utiliser ma famille comme levier dans son marchandage est l’erreur à son désavantage, une chose qui ne sera jamais tolérée, jamais pardonnée. Je souffle, réunissant ma contenance doucement tandis que je sens une étincelle de colère, d’impatience, grésiller dans mon estomac. “Je suis désolé d’être celui qui te l’apprend, mais… parfois, on se fait avoir.”
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyJeu 11 Avr 2019 - 10:47


Conversation solves everything, if you do it right + Jamie ★ Jamie Keynes &  Mina Farrell
Nymphomane. Un mot qu’elle n’appréciait pas mais qu’on lui attribuait souvent malgré elle. Un terme misogyne qui ne rencontrait pas de synonyme chez ses confrères, probablement inventé pour faire rosir les joues de celles dont l’appétit était un peu plus grand que celui de son partenaire. Du haut de ses vingt-trois ans, Mina s’en fichait pas mal de ce que l’on pouvait penser d’elle, elle assumait ses désirs et il lui arrivait encore de collectionnait plusieurs partenaires, parfois même en même temps. Elle ne voyait pas le mal, à condition que ses rapports soient toujours consenti. Malgré son jeune âge, elle était majeure depuis longtemps et personne ne se mêlait sa vie sexuelle. Bien sûr, elle avait un petit ami, un garçon charmant pour qui elle n’avait jamais éprouvé le moindre sentiment. Une tâche noire dans sa quête de liberté qu’elle ne voulait pas quitter assoiffée par son envie de gloire. Car Mina était connue ! Elle aimait le fait de pouvoir inspirer toute une génération sur une histoire d’amour qui n’existait pas. Elle s’affichait parfois dans les bras de ce même petit-ami qu’elle repoussait une fois les caméras parties. La soif de reconnaissance l’avait emmené à se glisser dans les draps d’hommes mariés pour quelques promesses non-tenues. C’était le cas Jamie Keynes, cela faisait presque un an qu’elle n’avait pas eu de retour du rédacteur en chef. Elle avait estimé que sa patience avait atteint ses limites et qu’il était temps de prendre les choses en main. Bien des filles auraient laissé tomber cette histoire. Ce n’était probablement pas le premier salaud à agir de la sorte mais malheureusement pour lui, il était tombé sur la mauvaise personne. Mina n’était pas du genre à laisser tomber, encore moins lorsqu’il s’agissait d’elle. Une fois de plus, elle attaquait par derrière pour toujours avoir une longueur d’avance sur ses ennemis. Rares étaient ceux qu’elle considérait comme des amis, elle s’était construite au fil des années du barrières infranchissable que par quelques privilégiés. Carmina était la plupart du temps imbuvable, il fallait faire preuve d’un grand esprit pour ne pas lui sauter au cou. Elle poussait à bout chaque personne qui osait se frotter à elle. Elle gardait en tête qu’elle était intouchable, prête à écraser tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Son jeune âge la rendait d’avantage sans pitié. Elle n’avait aucun mal à taper là où ça fait mal, sans se soucier qu’elle était sur le point de briser une famille pour une simple histoire de photo. Elle marqua le coup par une provocation. Une manière de déstabiliser le jeune père de famille et d’attirer toute l’attention sur elle. “Je suis désolé d’être celui qui te l’apprend, mais… parfois, on se fait avoir.” un sourire s’afficha aussitôt sur ses lèvres, à la fois moqueur et mauvais. Le même que pourrait avoir un bourreau sur sa victime, un sourire qui n’avait rien de bon mais qui venait illuminer le visage de la jeune femme. Elle resta un instant silencieuse, rendant l’ambiance plus pesante qu’elle ne l’était. Elle finit par se pencher sur son siège : « Dans ce cas, Monsieur Keynes, vous serait ravie d’apprendre que… Mina Farell ne se fait jamais avoir. » elle préféra continuer à le vouvoyer, elle accompagna son propos d’un clin d’œil, essayant de garder une attitude plutôt détendu quand elle pouvait remarquer que ce n’était pas totalement son cas à lui. « Je suis venue réclamer mon dû, en paix. » Elle posa un instant son regard sur l’alliance qu’il portait à son annulaire. Il était toujours marié apparemment. « Je sais que vous n’avez aucune envie d’expliquer à votre femme ce qui s’est passé entre nous. Pas vrai ? » Elle se considérait encore gentille de le traiter de la sorte quand il pensait pouvoir profiter d’elle sans rien en retour. Une chance qu’il lui arrivait encore d’avoir du cœur. « Je pense que vous êtes un homme intelligent et que vous n’avez pas envie de perdre une nouvelle fois votre femme et votre fils pour une histoire d’un soir… » Elle avait l’impression de le tenir. Il fallait être complètement stupide pour lui tenir tête quand elle était en position de force. De cette histoire, elle n’avait rien à perdre ou du moins c’est ce qu’elle voulait lui faire croire. « Je ne demande qu’une seule chose en retour. » elle chuchotait presque, jouant exprès avec ses nerfs. « Je ne veux plus seulement que vous fassiez un article sur moi, je veux être à la couverture du mois prochain ! » elle savait parfaitement ce qu’elle voulait. Mina se voyait déjà en tête d’affiche et elle estimait qu’elle avait le droit à un peu plus depuis qu’il avait trahi sa confiance. GQ était un magazine masculin mais ça ne leur avait pas empêcher de mettre en couvertures quelques icônes féminines. Alors pourquoi pas elle ?


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptySam 15 Juin 2019 - 18:01

L’avertissement ne semble pas trouver d’écho dans l’esprit de la jeune femme face à moi. Elle a le regard d’une personne qui ne prendra pas un “non” pour une réponse, un chien qui ne lâchera son os sous aucun prétexte. Mais j’ai décidé de ne pas plier, de ne pas courber l’échine sous le talon de la brune, même s’il s’agit là de jouer un jeu dangereux. « Dans ce cas, Monsieur Keynes, vous serait ravie d’apprendre que… Mina Farell ne se fait jamais avoir. » Au sourire qu’elle affiche, comme une enfant ravie de voir brûler une fourmilière, j’imagine qu’elle aurait été déçue de ne pas livrer sa petite bataille selon la mise en scène qu’elle s'était donnée la peine de mettre en place. Si l’humiliation est pour elle le glaçage sur le gâteau de la victoire, sa moue de vipère m’inspire la même envie de l’écraser par vengeance. “Tu ne doutes décidément de rien.” dis-je sur le même ton narquois. Et alors qu’elle menace à nouveau de tout rapporter à Joanne, armée de l’hypothèse particulièrement plausible que cela signe la fin de nous, tout ce que je vois c’est une fillette jouant avec des allumettes sans se douter une seule seconde qu’elle se brûlera également en mettant le feu au tapis. « Je ne demande qu’une seule chose en retour. Je ne veux plus seulement que vous fassiez un article sur moi, je veux être à la couverture du mois prochain ! » L’orgueil et l’ambition démesurés de Mina sont tels qu’un rire m’échappe face à ses exigences. D’un mouvement désinvolte, je dépose mon dos au fond de ma chaise et toise la jeune femme dans le détail. Elle se prend vraiment pour quelqu’un. Elle se pense importante, elle s’imagine un potentiel démentiel. Mais si elle avait un talent quelconque, une personnalité intéressante, un background impressionnant, peut-être n’aurait-elle pas autant à batailler pour briller dans les yeux d’un grand public abruti par la médiocrité du divertissement. “Très bien, commençons par trouver une bonne histoire.” Un angle, en somme. Une manière de raconter, de dire qui est Mina Farell. Un prisme, une lumière spécifique sur un aspect de sa vie (déplorable), de ses convictions (qu’elle n’a pas) ou de son caractère (détestable). Feignant un air songeur, je reprends, cynique à souhait ; “Ca pourrait être un article sur la manière dont une millennial paumée trompe son sac à main de petit copain avec des hommes de quinze ans ses aînées juste histoire de se sentir un peu mieux dans sa peau siliconée et se donner l’illusion du pouvoir. Ou encore d’une fille à papa égocentrique dont le manque de reconnaissance et la peur d’être sous-estimée la pousse à tout faire pour attirer l’attention dans le but de prouver qu’elle peut faire son propre chemin, et dans l’attente désespérée et inavouée que daddy lui dise qu’il est fier.” Triste, pathétique, méprisable. Pas de quoi se prendre pour une Madonna en puissance. “Je ne sais pas ce qui sera le plus vendeur. La pseudo-influenceuse qui n’est autre qu’une catin, ou l’ado en crise avec de sacrées daddy issues à régler.” L’adage des désespérés est de croire que la manière dont on parle d’eux n’est pas importante tant que l’encre coule à leur sujet. Pour une génération qui a vu s’élever Kim Kardashian à l’aide d’une sexe tape, rien d’étonnant à ce que leur vision de la décence et de l’intégrité soient biaisés. Mais personne n’est heureux après avoir lu un fil twitter entier d’insultes toutes plus fleuries les unes que les autres. Et c’est le genre de déferlante que je compte infliger à Mina lorsque l’édition numérique du fameux papier inondera la toile avec tous les liens indispensables vers les réseaux sociaux de la starlette. “Que dis-tu de “Mina Farell, le diable vole en première classe”. Catchy pour une couverture.” Couverture qui ne verra malheureusement jamais le jour, aussi fier puis-je être de ma trouvaille pour le titre principal. Enhardi par mon tour de joute verbale, je me redresse et me penche vers la jeune femme, appuyé sur la table, le regard droit dans le sien, le tout avec une froide aise de requin en chasse. “Oh, il peut y avoir un article sur toi, ma belle. Je pourrais même l’écrire moi-même, juste pour tes beaux yeux. Mais tu n'aimeras sûrement pas ce que tu y liras.” En somme, je m’en prendrais à la seule chose que Mina aime plus que sa petite personne ; son image. “Alors ne va pas croire que tu as le moindre ascendant sur moi, jeune femme.”

LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyVen 28 Juin 2019 - 6:32


Conversation solves everything, if you do it right + Jamie ★ Jamie Keynes &  Mina Farrell
Chaque fois qu’il ouvrait un peu plus la bouche, son envie de le détruire grandissait au même titre que son sourire s’élargissait sur ses lèvres. Cela faisait bien trop longtemps que Mina n’avait pas eu d’adversaire à son niveau. Il s’attaquait à l’enfant roi d’une longue dynastie et ne semblait pas être inquiété des menaces qu’elle proférait. À mesure que le jeu devenait intéressant, Mina perdait doucement patience. La jeune héritière n’avait pas l’habitude qu’on lui résiste. Elle savait parfaitement où taper pour obtenir ce qu’elle voulait. La famille était généralement une bonne raison pour faire plier un homme. Qui voudrait renoncer à ses enfants ou sa femme pour une page de couverture. Apparemment lui. Mina avait mal jaugé l’ennemi. Elle eut du mal à cacher sa surprise lorsqu’il décida de ne pas suivre le chemin qu’elle lui proposait de prendre. Elle l’avait peut-être trop sous-estimé. Elle perdit quelques secondes ses moyens tout en laissant paraître un nouveau visage moins confiant cette fois. « Je ne sais pas ce qui sera le plus vendeur. La pseudo-influenceuse qui n’est autre qu’une catin, ou l’ado en crise avec de sacrées daddy issues à régler. » Sa mine se décomposa à longueur qu’il parlait. Était-il réellement sur de vouloir jouer à ce jeu. Mina était peut-être jeune mais elle n’était pas le genre à se laisser faire. L’échec ne faisait pas partie de son vocabulaire. « Je te l’interdis ! » souffla-t-elle avec de plus en plus de difficulté à dissimuler sa colère. Qu’importe ce qu’il pensait, elle se donnait beaucoup de mal à façonner son image. Elle avait l’habitude de se voir faire la une de magazines de dernière zone mais GQ lui promettait d’atteindre un nouveau public plus sérieux. Il avait raison sur un point, elle avait soif de reconnaissance. Elle en avait assez d’être la petite-fille d’un grand homme. La jolie héritière voulait s’émanciper, elle voulait prouver qu’elle aussi été capable de faire de grand-chose et elle était prête à mettre tous les moyens de son côté. « Tu n’as peur de rien, n’est-ce-pas ? » dit-elle, retrouvant finalement ses esprits. Elle ne voulait pas se laisser vaincre aussi facilement et bien que le combat était rude, elle avait un peu étudier le personnage avant de le rencontrer. Internet était une source inépuisable d’informations et il suffisait de se rendre sur sa page Wikipédia pour savoir que lui aussi n’était pas venu sur terre petit. Une chance pour elle, il traînait son lot de casserole et elle était bien décidé à piocher dans quelques-unes d’elles s’il refusait de se soumettre. «Que dis-tu de “Mina Farell, le diable vole en première classe”. Catchy pour une couverture.» Un sourire mauvais apparut enfin sur son visage, tandis que sa gorge prenait feu dans ce bras de fer musclé. Elle se permit de tremper ses lèvres dans le verre de l’homme. Ils avaient bien couché ensemble, elle pouvait partager son verre. Et puis, elle ne voulait pas lui donner l’impression d’être trop perdue. Elle refusait que ce Keynes ait le dessus sur elle. «Oh, il peut y avoir un article sur toi, ma belle. Je pourrais même l’écrire moi-même, juste pour tes beaux yeux. Mais tu n'aimeras sûrement pas ce que tu y liras.» Elle secoua la tête, se délectant de chaque mot qu’il osait encore prononcer. Il pensait surement qu’il venait d’emporter la partie, qu’il pouvait l’utiliser pour la jeter comme une moins que rien. Il continuait de croire qu’elle accepterait la défaite sans contestation. « Alors ne va pas croire que tu as le moindre ascendant sur moi, jeune femme. »

Un long et pesant silence s’installa entre eux, tandis que l’un et l’autre s’affrontaient dans un combat de regard qui ne présageait rien de bon. « Ok, très bien. Tu n’auras qu’à l’écrire. » soupira-t-elle finalement. Après tout, un article signé par le rédacteur en chef en personne ne pouvait que donner un plus à sa carrière. « Que dirais-tu plutôt de : Mina Farrell déploit ses ailes. Tu pourrais par exemple parler de mes ambitions, de mon poste chez Cathay Pacific. Je pourrais même te donner l’exclusivité sur des facettes cachées de ma personnalité… » il devait probablement la prendre pour une jeune et naïve enfant. C’était souvent l’impression qu’elle donnait. C’était aussi ce qu’il avait dû se dire lorsqu’il lui avait fait ces fausses promesses entre deux baisers torrides. « Toi et moi, on est pas si différent au final. C’est difficile de se défaire de l’images que nos daddys ont construits pour nous. » Elle n’avait pas prévu d’aller sur ce terrain. Elle avait sous-estimé le rédacteur. « Ça serait dommage que ta traversée de l’atlantique n’ait servi à rien. Tu t’es donné du mal Jamie pour en arriver là pour qu’on oubli ce que ton daddy a fait. Imagine un peu ce que ça serait : Le rédacteur en chef de GQ profite de sa position au sein du journal pour attirer de jeune femme naïves et innocentes dans son lit. » elle gloussa à son tour, alors que l’idée germait depuis seulement quelques secondes dans son esprit. « Tu voulais du catchy, attend de voir : "Tel père, tel fils" dans les kiosques, je suis sure que ça serait très vendeur, non ? » Elle finit par ravaler son sourire, puis se pencha sur sa chaise pour mieux s’approcher de lui. « Réfléchit bien Jamie, on sait tous les deux que tu es un garçon intelligent capable de prendre de bonnes décisions. On pourrait laisser cette histoire derrière nous et partir sur de meilleures bases sans qu’on ait à se tirer dans les pattes. Tu ne crois pas ? »



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyMar 23 Juil 2019 - 5:05

Elle rêve éveillée, la Farrell. Il me paraît aisé de lui remettre les idées en place et les pieds sur terre ; à son regard résigné, à ce silence salvateur pour mes oreilles ne pouvant plus supporter le son de ses inepties, à sa manière de soupirer, la partie semble terminée. N’insiste pas, kiddo. Tourne les talons et va t’en ramasser les miettes de ta fierté. C’aurait été la décision la plus sage de la part de la jeune femme, sans compter sur ce caractère revêche dont elle fait preuve depuis le départ. « Que dirais-tu plutôt de : Mina Farrell déploie ses ailes. Tu pourrais par exemple parler de mes ambitions, de mon poste chez Cathay Pacific. Je pourrais même te donner l’exclusivité sur des facettes cachées de ma personnalité… » Mes lèvres se pincent pour contenir un sincère éclat de rire. Ses ambitions ? Quid des moyens mis en place afin de les atteindre qui font tâche sur son portrait de poupée siliconée et ne lui feraient pas grande publicité. Son poste dans la compagnie aérienne ? Pistonnée par son père alors qu'elle ne pourrait pas obtenir plus qu'un stage de deux mois si son nom de famille était différent, sans grand mérite donc. Sa personnalité ? Cela est définitivement le plus drôle. "Pour ça il faudrait que tu en aies, hun'. Ne confonds pas mesquinerie et caractère." Les jeunes femmes s'émancipent des modèles façon princesses Disney qui ont été les leurs depuis l'enfance, et cela est sûrement pour le mieux. Les dérives, aux extrêmes, sont elles des stratégies paniquées visant à prouver qu'elles sont tout à fait capables de rendre la pareille à l'oppresseur ancestral de leur sexe. Et c'est ainsi que l'on se retrouve avec ce genre de millennial qui se fourvoie amplement en pensant marcher dans les pas des grands noms féministes, être une femme forte, en se montrant cyniques, cassantes, manipulatrices. Croyant ainsi utiliser les armes ennemies, elles ne font que entacher leur image, se dévaloriser, manquer de dignité. Ne sont-elles pas celles qui disent valoir mieux, après tout ? Et malgré toute cette réflexion que je me fais sur Mina, sa désinvolture et sa précieuse tactique pour me faire plier, malgré son discours et un parcours faisant écho au mien, je persiste à demeurer aveugle face à nos parallèles qui pourraient nous permettre de nous comprendre mieux. « Toi et moi, on est pas si différent au final, le souligne-t-elle, elle. C’est difficile de se défaire de l’images que nos daddys ont construits pour nous. » Mentionner ou songer à Edward Keynes est tout ce qu'il y a de plus révulsant. Pourtant chaque minute, chaque parole de cette joute, jusqu'à la manière que j'ai de laisser mon index glisser sur le rebord d'un verre sur la table, me rapproche un peu plus de lui. « Imagine un peu ce que ça serait : Le rédacteur en chef de GQ profite de sa position au sein du journal pour attirer de jeune femme naïves et innocentes dans son lit. » Ma respiration se coupe. Ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Mina déforme tout à son avantage. Je pourrais presque m'en persuader. « Tu voulais du catchy, attend de voir : "Tel père, tel fils" dans les kiosques, je suis sûre que ça serait très vendeur, non ? » Mon cœur s'emballe, mon corps se fige, le regard planté comme deux revolvers pointés sur l'espèce de petite merdeuse qui me fait face. Elle et ses airs lascifs un brin vulgaires, toujours bien contente d'attirer l'attention, les regards, les contacts -qui les provoque même, qui n'attend que ça, qui transpire cette volonté de se prouver par tous les moyens dans les yeux des autres ; non, des hommes. Paumée égoïste et hypocrite qui ne se vend que pour tisser une toile sur ses prises, qui joue, se brûle et recommence. Sombre idiote, sale traître, sale gosse, salope. Je ne tomberais pas pour elle. "Tu as fait tes devoirs." je souffle, un peu impressionné, très enragé. Elle appuie où elle sait qu'elle fera mal tout en battant des cils, comme on plonge des doigts dans une blessure par balle pour ôter le projectile. Et sa pseudo-proposition de trêve sonne bien trop faux pour que je tombe dans le panneau ; entre temps, la liste des exigences a pu s'allonger un peu plus, et je ne la laisserais pas me prendre pour un chien plus longtemps. "Tu débarques avec des menaces concernant mon couple et ma famille, et tout à coup je devrais croire à ton numéro de gentille fille ?" L'oeil fuyant, fou, peine à dissimuler tout le mal que je rêve de lui faire à cet instant. "Oh que non, Mina." Ma main crispée canalise les spasmes violents qui s'emparent de mes phalanges prêtes à lui manger la joue. "Tu as justement fait la pire des erreurs, de croire que tu pourrais simplement obtenir tout ce que tu veux en m'agitant ça sous le nez." Je lui renvoie le dessous qu’elle avait apporté pour me rafraîchir la mémoire, n’ayant aucune intention de conserver un souvenir en dentelle de la jeune femme sans le brûler sur l’autel de mon ego bousculé -ce qui serait bien trop dommage pour une pièce de si bonne facture. "Tu as lancé la guerre, Farrell. Non seulement je n'ai aucune confiance en toi, mais maintenant, je vais m'assurer que nul ne croie un seul mot sortant de ta bouche, et que plus personne ne veuille être vu en ta compagnie." Il est hors de question que cette histoire s’ébruite. L’amalgame avec le paternel sera inévitable et indélébile. A cela s’ajoutant le passif peu reluisant des dernières années, ce serait la goutte faisant déborder le vase. Et cette fois, à l’heure de la multiplication de ce genre de scandales dans les médias, sur les réseaux sociaux, je ne suis pas certain qu’il soit possible de le réparer. "Si tu as bien fait tes devoirs, tu sais que j'en suis capable." Même si je ne sais pas encore comment réduire Mina au silence sans la mettre moi-même six pieds sous terre.

LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie EmptyVen 6 Sep 2019 - 15:55


Conversation solves everything, if you do it right + Jamie ★ Jamie Keynes &  Mina Farrell
S’il y avait bien une règle que Mina essayait de respecter malgré elle, c’était de ne jamais pas sous-estimer l’ennemi. À croire que ce dernier n’en avait que faire de sa famille et du scandale. Au fond, ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne le pensaient. Le bras de fer était rude et bien qu’elle était prête à trouver un compromis qui pouvaient arranger les deux parties, il préférait ne rien entendre. Elle savait qu’on lui pardonnerait, après tout elle n’était qu’une jeune fille et il était bien plus simple d’oublier ses erreurs que celles du rédacteur. Les héritières étaient faites pour vivre de scandales, c’était bien connu. Au pire on lui reprocherait d’être une enfant gâtée, une menteuse ou une manipulatrice. Lui, par contre, il s’était donné beaucoup de mal à arriver à son poste. Rédacteur en chef ça voulait dire qu’il y était arrivé par ses propres moyens, qu’il avait surement fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là. Des heures de travails et des soirées gâchés devant un écran d’ordinateur pour se démarquer de tous ceux qui lui feraient de l’ombre. Évidemment qu’elle serait capable de déformer la réalité, après tout, qui pouvait prouver le contraire. Ce n’était pas n’importe quel jeune fille qu’il avait tenté de rouler dans la farine. Il s'en était pris à Mina et manque de pot elle ne comptait pas s’arrêter là. Elle avait été suffisamment gentille malgré les cartes joker qu’elle avait lancé jusque-là pour le faire céder. Jouer au plus dur ne suffisait plus et la partie promettait d’être corsée. Parce que oui, tout cela n’était qu’un jeu pour la jeune femme. Elle avait besoin de montrer qu’elle aussi savait parfaitement se transformer en requin dans un monde de requin. Ni son âge, ni son statut ne comptait désormais. Elle avait besoin de reconnaissance, elle avait rempli sa part du contrat. Elle avait été honnête avec lui , elle avait tenu ses engagement dans leur petit compromis. Il lui avait promis cet article contre du sexe. Un trophée qu’il avait surement ajouter à son tableau de chasse de nouvel homme puissant. Sauf que des hommes comme lui, elle en avait connu toute sa vie. À commencer par son propre père, qui comme Jaimie, secouait les liasses vertes pour que la première cruche de service cède à chacune de leur volonté. Des hommes qui laissaient passer leur instinct primaire avant toute logique. Ils se croyaient tout permis parce qu'ils avaient un nom. Seulement, il était hors de question qu’elle soit l’une de ces filles prises pour une conne. Elle bouillonnait de l’intérieur et cette nouvelle chaleur semblait s’installer doucement sur ses joues. Elle ne baisse pas les yeux pour autant, il ne gagnera pas si c’était ce qu’il pensait. « Tu as fait tes devoirs. » Souffle t-il, elle peut facilement sentir la tension qu’elle installait doucement. Elle sourit à sa dernière remarque, une manière de faire croire qu’il ne l’a prenait pas sérieux. Dans le cas contraire, il avait tort de ne pas s’inquiéter. Il ignorait de quoi était capable. « Tu débarques avec des menaces concernant mon couple et ma famille, et tout à coup je devrais croire à ton numéro de gentille fille ? » elle reste confortablement accroché à son siège. Elle peut désormais apercevoir toute la colère qui brûle en lui. Elle s’inquiète un instant, surement a-t-elle bien fait de choisir un endroit aussi fréquenté. Elle avait touché à tout ce qu’il avait de plus cher, elle était partie jusqu’à déterrer ses moindres petits secrets. Des années de luttes et d’acharnement qui pouvaient partir en un rien de temps. Elle n’avait aucun scrupule à se transformer en son pire cauchemar s’il n’obtempérait pas rapidement. « Tu as justement fait la pire des erreurs, de croire que tu pourrais simplement obtenir tout ce que tu veux en m'agitant ça sous le nez. » Elle attrape le sous-vêtement qu’il lui lance de toutes ses forces. Il comprenait doucement à qui il avait à faire. Bien qu’elle soit née sous une bonne étoile, Mina n’était pas un enfant de chœur lorsqu’on s’en prenait à elle. « Tu as lancé la guerre, Farrell. Non seulement je n'ai aucune confiance en toi, mais maintenant, je vais m'assurer que nul ne croie un seul mot sortant de ta bouche, et que plus personne ne veuille être vu en ta compagnie. » Son sourire s’allonge alors que la réalité est moins drôle. Elle savait qu’il était lui aussi capable d’agir. Tout n’était que question de copinages et des deux il était celui qui avait le bras le plus long. Seulement elle ne désespérait pas, elle savait qu’il avait plus à perdre dans sa chute et qu’importe ce qu’il ferait, elle le tirerait avec elle. Elle le nargue par son jeune minois déjà ravagé par la chirurgie esthétique. Un visage qu’elle réussissait à contrôler pour mieux l’utiliser. Combien d’hommes étaient tombés pour l’image angélique qu’elle renvoyait. « Si tu as bien fait tes devoirs, tu sais que j'en suis capable. » Évidemment qu’elle le sait et elle ne veut pas tomber. Elle ne le laissera pas qu’importe où ils en arriveront. Il devait au minimum regretter d’avoir couché avec elle sur un mensonge. Elle espérait désormais qu’à chaque fois où il serait ammené à la voir, il se souviendrait qu’il s’était trompé en la sous-estimant. Elle ne prend pas le risque tout de même de trop se pencher vers lui, un levé de main pouvait très vite arrivé dans ce genre de situation. Et Dieu sait combien elle méritait certaines claques. « Puisque tu n’as pas fait les tiens, laisse-moi te rappeler une ou deux choses que tu oublis probablement. » Elle avait toute son attention. Dès lors où elle avait cité sa femme et son fils, elle lui avait rappelé avec qui il jouait. « Je crois que j’ai été assez gentille depuis le début, crois moi que tu détesterait me voir méchante. » elle ne plaisantait pas, son ton était plus ferme. Ils avaient assez parler et elle avait été plutôt claire sur ses attentes. « Plus grand que toi sont déjà tombé. » elle parlait bien sur du grand Harvey. Celui même qui avait pensé pouvoir agir comme lui en toute impunité. « Le Hashtag existe déjà, en un clic et je deviendrais ton pire cauchemar. » elle espérait lui faire passer l’envie de se moquer une nouvelle fois d’elle. « Et crois moi, je ne serais pas la seule. Des dizaines de filles surferont sur ma notoriété et elles jureront que tu as profité de ta situation pour en tirer profit. Puis on se penchera sur toi… » il ne voulait probablement pas avoir les médias et la justice sur le dos et lui seul savait ce qu’il préférait cacher. Il était plus simple de corrompre de pauvres jeunes filles avide d’argent que la justice. La balance n’était clairement pas de son côté et c’était son égo qui allait le perdre. « Et sur ça, tu peux me faire confiance. Je saurais me faire justice toute seule et ton dernier souhait serait d’être en guerre avec moi… » ils pourraient continuer à discuter pendant des heures s’ils le voulaient mais ça ne changerait rien. L’un comme l’autre se lanceraient dans une bataille sans fin. À celui qui aurait la meilleure répartie pour humilier l’autre. À cet heure il devait se maudire d’avoir couché avec elle. Ces lèvres qu’il avait jadis embrassé, déferlaient des menaces prêtes à être exécutées. « Je crois que la prochaine fois qu’on se verra, cela voudra dire que tu as pris ta décision. J’espère que ce sera la bonne… Je te laisse le mois pour y réfléchir. » elle ne souriait plus, bien au contraire, elle était sérieuse. Très sérieuse parce qu’elle croyait sérieusement à chaque mot qu’elle avait prononcé.



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty
Message(#)Conversation solves everything, if you do it right + Jamie Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Conversation solves everything, if you do it right + Jamie