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 And if we talk about the past. (Noa)

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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptySam 5 Jan 2019 - 12:34


And if we talk about the past
Noa & NICOLAS #2.

Les températures ne cessaient de grimper ces derniers jours, après des repas en famille digne du top chef australien, l’heure était venue d’éliminer les calories et c’est avec peu de motivation que l’ainé des Rollins avait enfilé ses baskets pour aller courir cinq petits kilomètres, une séance qu’il faisait deux à trois fois par semaine pour garder la forme, avant d’enchainer avec quelques abdominaux pour faire fuir la graisse voulant s’afficher sur son petit ventre. Après une bonne heure de transpiration intense, il rejoignait enfin son appartement ou une douche était de mise. Il y passa vingt minutes, trois minutes à se laver et dix-sept à rêver sous l’eau coulant sur son corps. Il pensait aux fêtes passées en compagnie de Clara et sa famille, un moment qui avait été formidable, mais tendu malgré tout. Il avait cette impression de ne pas réussir à s’intégrer parmi eux, et ce, malgré les efforts qu’il fournissait depuis le début. Nicolas se comportait comme le gendre parfait et pourtant, il avait ce sentiment de ne pas être à sa place parmi eux. Il n’en avait jamais parlé, parce que bon, il se faisait peut-être des idées et il ne voulait pas prendre le risque de gâcher sa relation avec la belle-famille. Secouant la tête pour revenir au temps présent, il observa l’heure avant de se rendre compte qu’il était en retard pour rejoindre Noa pour le déjeuner. Il sortit de la douche sans attendre avant d’enfiler quelques vêtements sur le dos. Il opta pour un polo blanc d’une marque arborant un crocodile vert et d’un bermuda noir bien assorti à ses baskets qui elles étaient blanches, comme le polo. Passant un coup rapide de gel dans ses cheveux, il se parfuma et quittant très rapidement l’appartement en direction du Burrow ou Noa devait déjà être en train de l’attendre. Lorsqu’il est en congé, Nicolas se laisser aller avec la ponctualité, il faut dire qu’en tant que pilote, le retard est peu apprécié, une raison pour laquelle il faisait moins attention à ce détail hors d’un avion.

C’est avec vingt minutes de retard qu’il put franchir le seuil de la porte du restaurant, apercevant la brune assise à une table non-bien loin. Lui faisant signe, il s’avança vers elle rapidement. « Je suis désolé, je me suis laissé prendre par le temps sous la douche ! » Inventer des excuses bidon ce n’était pas son truc, rien ne valait mieux que la franchise. Il déposé une bise sur la joue de Noa avant de s’installer face à elle. La dernière fois qu’il l’avait vue, c’était à sa sortie de prison, depuis, l’un comme l’autre avaient eu une vie très remplie. « Comment tu vas depuis ? » Demandait-il, sans vouloir entrer dans les détails, préférant éviter le sujet de la prison, du moins, du moment qu’elle ne décidait pas elle-même d’en parler. Nicolas levait les yeux vers le serveur qui n’avait pas tardé à arriver aux abords de leur table afin de leur présenter le menu et de prendre la commande des boissons. « Pour moi ça sera une bière s’il vous plaît. » Rien de bien original, mais il n’était pas là pour sortir du lot de toute façon. Il observa ensuite le serveur s’éloigner après avoir pris la commande de Noa et se concentra sur la brune. « Alors, dis-moi tout, quoi de neuf ? » Qu’il demandait tout en s’adossant contre sa chaise. Ils avaient sûrement beaucoup de choses à se dire, mais le pilote ne dérogeait pas à la règle, en demandant tout d’abord ce que Noa avait à raconter.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyJeu 17 Jan 2019 - 5:20

Je savais qu’on était plusieurs à scrutter les disponibilités de Nicolas. Chacun de ses retours étaient si précieux et tout le monde sautait sur l’occasion pour tenter de l’avoir ne serait que dix minutes près de lui. Cette fois, j’avais abusé de la situation. Un repas tout entier rien que pour moi. Je lui avais proposé que l’on se retrouve au restaurant. Un rendez-vous prévu depuis presque quinze jours, il fallait bien ça. Ce que je n’avais pas anticipé c’est qu’il allait faire si chaud que j’en avais des difficultés à sortir de chez moi quand je n’étais pas obligée d’aller travailler. Mais, pour mon Nicolas, je pouvais surmonter toutes ces difficultés. J’avais pris un peu d’avance pour être sûre de pouvoir choisir la meilleure place sous la climatisation avant que les spots stratégiques ne soient squattés. Le serveur m’avait d’ailleurs mis la pression en m’obligeant presque à commander à boire pour ne pas leur faire perdre du temps et surtout de l’argent en attendant que mon ami n’arrive. J’avais alors commandé un thé glacé avec beaucoup de glaçons. Je savais bien que je ne devais pas compter sur la ponctualité de Nicolas, ces jours de relâches lui permettaient de souffler et de laisser tomber la pression de son travail prenant. Et je savais Ô combien, de nature il n’était pas forcément ponctuel, mais si en plus il ne se forçait pas à regarder sa montre toutes les cinq minutes pour limiter les dégâts, j’en avais pour quelques temps à l’attendre. J’avais d’ailleurs même pu terminer mon premier verre lorsque je le vois débarquer. Je levais le bras pour qu’il me capte rapidement et son regard croisa le mien aussitôt. « Je suis désolé, je me suis laissé prendre par le temps sous la douche ! » un petit signe de la tête lui indiquant que j’avais prévu le coup. « je suis patiente et je te connais assez bien sur ça ! » je le laisse prendre place en face de moi, sourire aux lèvres, je suis ravie de partager ce moment-là avec lui. La dernière fois que nous étions en tête à tête, c’est lorsqu’il est venu me voir au parloir et l’ambiance était bien différentes. Bien sûr, nous nous étions revus depuis mais nos autres amis étaient aussi présents. Je me trouvais toujours aussi chanceuse de les avoir auprès de moi. « Comment tu vas depuis ? » Depuis que j’étais sortie de ce tourbillon infernal ? « Bien mieux ! Tout ça, c’est derrière moi, pour de bon… » et ce n’était pas juste des mots comme ça. Ca ne faisait que cinq mois que j’étais sortie de prison et les trois, quatre semaines qui avaient suivi avaient été très difficiles émotionnellement et psychologiquement, une fois le procès bel et bien passé, j’avais pu réellement relâcher la pression et depuis, peu à peu, je reprenais du poil de la bête, j’étais mieux dans mes baskets, bien plus qu’avant même. « J’ai jamais autant eu la niak et cette soif de vivre ! » suivant le regard de Nicolas, je posais mes yeux sur le serveur qui réapparu assez rapidement. « Une bière pour moi aussi. » fini le sucre, place à l’alcool. Après avoir commandé également nos plats, je regardais à nouveau Nicolas. « Alors, dis-moi tout, quoi de neuf ?» j’étais assez excitée et surprise par les propositions que j’avais reçu récemment. « J’arrive pas trop à y croire encore… » je pris le verre vide de mon thé glacé juste devant moi et le serrai entre mes doigts. « J’ai une opportunité de malade au travail ! Le directeur de l’association m’a proposé une formation… pour ensuite prendre sa place ! » je n’en dis pas plus pour apprécier la réaction de Nicolas.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyMer 23 Jan 2019 - 17:23


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Noa & NICOLAS #2.

Retrouver Noa était toujours un plaisir pour Nicolas. Il appréciait énormément les instants qu’ils pouvaient partager tout les deux et ce même si ça faisait rare à cause de leur emploi du temps respectif, bien qu’il fallait avouer que c’était le pilote qui se faisait rare dans le coin à être une bonne partie de son temps dans d’autres villes ou d’autres pays. Il essayait cependant de voir tout le monde lors de ces jours de repos, non sans mal, puisque le temps passait beaucoup trop vite pour voir tout le monde en si peu de jour. Sa priorité restait bien sûr sa petite amie Clara, avec qui il voulait passer le plus de temps possible en plus des nuits, laissant donc peu de temps pour ses amis de toujours. Des fois, il imaginait comment leurs relations auraient évolué s’il n’y avait pas eu de téléphone pour se donner des nouvelles et l’image qui apparaissait dans sa tête lui faisait clairement peur.

La dernière fois qu’il s’était retrouvé seul avec Noa, c’était au parloir, alors qu’elle était incarcérée pour un crime non commis. La conversation n’avait pas été des plus agréables, restant centrée sur les raisons de sa présence derrière les barreaux. Fort heureusement tout s’était arrangé et cinq mois plus tard ils se retrouvaient assis face à face dans un restaurant, comme ils l’ont toujours fait. Le pilote s’était excusé de son retard tout en prenant place, il se doutait qu’elle ne lui en voudrait pas, mais tenait tout de même à s’en excuser. « je suis patiente et je te connais assez bien sur ça ! » Il faisait un sourire amusé à sa remarque, ne niant pas. Il avait conscience qu’il n’était pas l’homme le plus ponctuel au monde. « Quand j’aurai pris ma retraite, promis ça changera ! » Qu’il disait sans perdre son sourire avant de lui demander comment elle allait. « Bien mieux ! Tout ça, c’est derrière moi, pour de bon… »  Nicolas, avait eu peur de mettre le pied dans le plat de lui posant la question, mais sachant que ça avait été une dure période pour Noa, ne pas s’intéresser à son état actuel ne ressemblait pas à l’ainé des Rollins. « J’ai jamais autant eu la niak et cette soif de vivre ! » Ça lui faisait tellement plaisirs d’entendre ces mots de la bouche de la brune. « Je suis vraiment content de t’entendre dire ça, mais ça ne m’étonne pas, tu as toujours été une femme forte, une dure à cuir ! » Et elle lui en avait déjà donné du fil à retordre, principalement lors de leurs années lycées. Ils furent très rapidement interrompus par le serveur venu prendre la commande avant de poursuivre avec le sourire, alors que Nico demandait à son amie de toujours ce qu’elle avait à raconter de neuf. « J’arrive pas trop à y croire encore… » Il l’observait saisir son verre vide, signe qu’elle ne pouvait contenir son empressement, ce qui le faisait sourire d’avantage. « J’ai une opportunité de malade au travail ! Le directeur de l’association m’a proposé une formation… pour ensuite prendre sa place ! » Il était fier d’elle, fier d’entendre cela. Elle le méritait tellement. « C’est une très bonne nouvelle ! » S’exclamait-il. « C’est une place qui t’ira très bien, tu le mérites. » Ajoutait Nicolas en guettant le serveur revenir avec les bières. Attrapant son verre sans tarder, il le leva en direction de Noa sans la perdre du regard. « A ta future réussite ! » qu’il disait avant de tremper ses lèvres dans le liquide doré. « Rassure-moi, tu as dit oui ? » Il s’était peut-être emballé trop vite en la félicitant.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyLun 4 Fév 2019 - 10:33

On peut clairement dire que les réseaux sociaux (et dieu sait comme j’y suis accro) nous permettent aujourd’hui de nous rapprocher. Ils nous permettent de continuer à tout savoir les uns sur les autres alors même qu’on ne se voit plus forcément. Dans certains cas, ca reste triste, ca donne des excuses pour ne pas aller voir certaines personnes qui nous sont chères, mais dans d’autres cas, par exemple pour Nico, c’est du pain béni. Même en étant en déplacement à l’autre bout du monde, on peut toujours se voir en facetime ou s’envoyer quelques snap pour se donner des nouvelles. Et ca, c’est bon aussi. On avait une conversation de groupe sur whatsapp qui permettait de se donner tenir informer les uns et les autres des petits scoops qui faisaient nos bonheurs au quotidien ou encore de se balancer des potins sur des personnes qu’on a pu croisé dans notre jeunesse et qui pour la plupart ne sont plus que des souvenirs. C’est ainsi qu’Isaac et Loan connaissent les exs d’Arthur et les noms de nos professeurs du lycée sans même y avoir mis les pieds un jour. Ils semblent dire que ça ne les dérangent pas, que c’est assez marrant de nous entendre parler du bon vieux temps, mais quand même, parfois j’imagine qu’on peut être particulièrement lourds. Enfin, tout pour dire que je suis bien contente de n’avoir jamais perdu de vue mes amis et qu’importe les moyens pour rester présents les uns pour les autres, je prends tout et je remercie ceux qui les ont inventés pour nous permettre ça.
« Quand j’aurai pris ma retraite, promis ça changera ! » a d’autres ! La retraite c’était tout sauf être à l’heure pour moi. La contrainte des horaires ne devait plus existé une fois qu’on s’arrêtait de travailler. Depuis notre plus jeune âge on courrait après le temps. Même quand on est un bébé on est calé sur le rythme effréné de nos parents. Se lever tôt pour aller chez la nourrice, se lever tôt pour aller à l’école, se lever tôt pour prendre un bus, un train, se lever tôt pour aller au travail… alors quand on est plus obligé de se lever pour quoi que ce soit, non, faut en profiter. Et fini les alarmes quelle quelles soient. « Quand on aura pris notre retraite, si on sera à la retraite un jour… j’espère bien qu’on aura plus besoin de courir les uns après les autres ! J’propose qu’on prenne une grande colocation, un immeuble entier où on aura qu’à aller squatter les uns avec les autres. Pour vivre vieux, faut vivre heureux ! » et la définition même du bonheur c’est d’être entouré des gens qu’on aime. Enfin bon, je crois que j’étais un peu sur mon nuage en ce moment notamment à grâce à cette promotion tellement inattendue qui m’était tombée dessus. Depuis quelques semaines je pouvais dire que j’allais bien mieux. J’avais un suivi psychologique deux fois par mois qui m’aidait aussi à mieux appréhender la vie extérieure et pouvoir me positionner comme avant. Je pouvais pas dire que je ne gardais pas quelques traumatismes de mon passage en prison, mais en tout cas, je n’étais plus au fond du gouffre. Si ma sortie de prison a été une réelle délivrance et que j’avais l’impression d’avoir le monde à portée de main, les quelques longues semaines qui avaient finalement suivi m’avaient bien ramené à la réalité. Ça avait été très difficile et si je refusais une aide psychologique, je m’étais finalement rapidement avisé et pris contact avec une psychologue spécialisée des traumatismes post détention. Sans doute la meilleure décision que j’ai pu prendre ces derniers mois. Sans compter la dernière en date… « C’est une très bonne nouvelle ! C’est une place qui t’ira très bien, tu le mérites. » J’avoue qu’à la fois je m’y voyais déjà et en même temps, j’avais a peu prêt aucune idée concrête de toutes les responsabilité d’un directeur d’un établissement de ce genre… « A ta future réussite ! » Je levais mon verre tout sourire avant de boire également « Rassure-moi, tu as dit oui ? » ma réaction m’avait semblé en dire assez long sur mes intentions ! « bien sûr que oui ! Je démarre la formation dans deux semaines ! C’est juste dingue ! En fait, James a aussi eu une proposition. Une autre antenne ouvre dans le Queensland, il va être directeur régional. A la fois ici et sur l’autre établissement. Et il avait besoin d’un directeur indépendant sur chaque site pour assurer le bon déroulement des activités… On va dire que mon poste sera plutôt technique, lui sera sur le pilotage des actions… les financements, les relations partenaires pour les subventions. De mon côté, je vais gérer le personnel, être présente pour les patients quoi qu’il en soit… une sorte de supervision. Les tâches sont repartagées. » et en même temps, ca m’inquiétait moins que de devoir reprendre absoluments toutes les activités d’un directeur, les relations partenaire, débloquer des fonds… je suis sûre que James savait très bien faire ça. Quand à moi, peut être que je pourrais faire mes preuves mais bien plus tard, c’était déjà un bon début. « Tu es officiellement le premier informé! »
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyMer 20 Fév 2019 - 10:04


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Noa & NICOLAS #2.

La retraite était encore loin pour Nicolas, cependant, il espérait ne pas avoir ce train de vie durant de nombreuses années bien qu’il aimait ce métier qui le faisait voyager. Il n’imaginait pas avoir une vie de famille en étant sans arrêt à l’autre bout du monde. La question ne se posait pas pour l’instant puisque Clara ne semblait pas prête à fonder une famille. Le pilote avait eu une conversation avec elle à ce sujet, une conversation qui s’était mal terminé et qui repoussait la mise en œuvre de cette envie grandissante de jour en jour. Bien sûr, il n’imaginait pas une seule seconde que durant ses absences, la blonde se donnait à des moments intimes avec d’autres hommes que lui. Il était à côté de la plaque et avançait vers une déception certaine à croire qu’il n’avait pas appris de ses erreurs du passé suite au départ d’Amélia, son ex petite amie, celle qui lui avait brisé le cœur avant sa rencontre avec Clara. Heureusement, il avait pu compter sur sa bande d’amis pour sortir la tête de l’eau et sur quelques femmes qui lui avait permis d’oublier le temps de quelques soirs.

Il rigolait à la proposition de Noa, imaginant avoir pour voisins son groupe d’ami. L’idée n’était pas mal, voir même tentante, ils étaient amis depuis de nombreuses années et ce n’était pas prêt de prendre fin. L’image du groupe devenu vieux le faisait d’avantage rire, il n’avait pas hâte d’arriver à ce stade, vivant déjà mal l’approche de la quarantaine. « Ça pourrait être une bonne idée, une très bonne idée même, on en reparlera dans trente ans ! »

Il était vraiment content pour Noa, elle méritait de monter en grade et ça pouvait lui faire que du bien d’avancer dans la vie après tout ce qu’elle avait vécu. « Tu vas assurer, c’est certain ! » Qu’il disait avec le sourire. « Et je suis très ravi d’être le premier informé, c’est un véritable honneur mademoiselle Jacobs ! » Qu’il ajoutait sur un ton nuancé de plaisanterie. Bien sûr qu’il était content d’entendre la nouvelle en premier, en général il arrivait après l’annonce de bonnes nouvelles, n’étant jamais dans le coin pour les entendre en même temps que tout le monde. « On en a fait du chemin depuis le lycée ! » Les années passaient et ne se ressemblaient pas. Chacun menait sa vie comme bon lui semble, chacun évoluait, ils étaient loin de l’époque ou leurs seules préoccupations était ce qu’ils allaient faire comme soirées. « Il te manque plus que le parfait petit ami ! » Un sourire amusé s’était affiché sur ses lèvres. Noa était célibataire depuis un moment maintenant. « Et dans quelques années, nos gosses joueront ensemble, deviendront de bons amis et nous rendrons fou ! » Il rigolait en imaginant la scène, si lui avait toujours espéré avoir une descendance, Noa n’en avait jamais fait part, ouvertement du moins. « Quand j'y pense, tout aurait pu être diffèrent si ça avait fonctionné avec Amélia, je serai sûrement père de deux enfants aujourd’hui, je serai marié et probablement gros aussi ! » C’était connu, la paternité arrondissait les formes chez les papas. « Mais en attendant, je me bats pour convaincre Clara de vouloir fonder une famille. » Il ne s’était pas encore confié à ce sujet, un sujet qui le chagrinait en silence, alors qu’il s’efforçait à faire comme si de rien était pour ne pas détruire sa relation.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyMer 27 Mar 2019 - 5:25

« Ça pourrait être une bonne idée, une très bonne idée même, on en reparlera dans trente ans ! » Dans trente ans, c’était réconfortant comme réponse. J’avais une vision de l’amitié qu’on m’avait déjà qualifié de bisounours. Tout le monde est gentil, tout le monde est beau, pas de secret, pas de mensonges, de trahison entre amis. C’était ma vision et parfois, je l’expliquais par le fait d’avoir créé mon identité autour de personnes qui allaient et venaient dans ma vie. Pas de famille au sens strict du terme. Pas de parent biologiques, pas de famille éclaté. J’avais connu les familles d’accueil, les Coopers mais aussi les Martins puis les Jacobs, qui avaient fini par m’adopter à l’âge de 10 ans. La meilleure famille dans laquelle j’aurai pu tomber, ils n’avaient jamais fais un seul faux pas, tentant de m’offrir le meilleur. L’arrivée d’Astou dans la famille avait aussi tout changé, pour nous, pour moi. Mais les amis, que je comptais réellement sur les doigts d’une main, c’était aussi eux ma famille. Alors vieillir sans m’imaginer à leurs côtés, ca m’était compliqué. J’avais ce besoin de savoir qu’ils seraient là jusqu’au bout, pour toujours. J’avoue, on dirait une gamine de quinze ans, qui a besoin de voir ses copains après le lycée, les weekends, tout l’temps, qui remplace un peu la famille tradi par les potes et les nouvelles expériences, mais peut être que j’étais pas totalement sortie de cette adolescence, même si mes 35 ans approchaient à grand pas. Encore pas foutu d’être casée et d’avoir une famille alors que les nanas de dix ans de moins que moi rêvent quasiment toutes de robes de mariées et de bébés. Pas les mêmes vies, pas les mêmes aspirations. Un jour peut-être.
« Tu vas assurer, c’est certain ! Et je suis très ravi d’être le premier informé, c’est un véritable honneur mademoiselle Jacobs ! » Il en faisait des tonnes mais j’étais moi-même flattée. « J’suis quand même assez surprise que James, le directeur, m’a proposé cette offre… après tout ce qu’il s’est passé. » après tout, arrivée depuis moins d’un mois dans l’association, j’y avais passé la moitié du temps soit en prison, soit en arrêt ensuite. Il fallait être bien courageux pour me proposer cette promotion. « Mais on a bien discuté. Ca fait plaisir de voir quelqu’un qui vous fait confiance à ce point ! » Je n’avais d’ailleurs pas eu une telle reconnaissance depuis le début de ma carrière professionnelle, que ce soit avant, dans le tourisme ou depuis peu, dans le social. « On en a fait du chemin depuis le lycée ! » a qui le dit-il… « tu m’étonnes… » était-ce repartie pour une séance nostalgie comme on savait si bien le faire ? On se rappelait toujours les mêmes souvenirs mais c’était toujours aussi bon d’en parler. Comme si on ne se lasserait jamais de se rappeler pour la cent trente cinquième fois du jour où notre professeur de philo était sorti des toilettes avec un préservatif collé à la chaussure et que si tout le monde s’en était amusées, personne ne lui avait dit. « Il te manque plus que le parfait petit ami ! Et dans quelques années, nos gosses joueront ensemble, deviendront de bons amis et nous rendrons fou ! » « Eh bien écoute, je suis pas contre ces projets, mais ma vie sentimentales assez catastrophique en ce moment, enfin… pas catastrophique mais c’est juste le néant. Néant total ! Pas une mec, pas une nana à l’horizon. En même temps, j’avais pas la tête à ça… il serait peut être temps que je réinstalle Tinder sur mon téléphone. Et on se gardera de dire à nos gosses que j’ai rencontré leur père sur ce genre d’appli ! A l’occasion, on aura le temps de trouver une histoire romantique qui les fera rêver ! » c’est sûre que c’est beaucoup moins glamour de dire : à la base, c’était juste pour baiser, puis voilà où on en est… deux gosses et un chien ! « Quand j'y pense, tout aurait pu être diffèrent si ça avait fonctionné avec Amélia, je serai sûrement père de deux enfants aujourd’hui, je serai marié et probablement gros aussi ! » je crois que j’avais pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel en entendant parler d’Amélia, non Nicolas, t’es bien mieux sans elle ! « Mais en attendant, je me bats pour convaincre Clara de vouloir fonder une famille. » « Ca, j’préfère ! Clara, faut la travailler au corps, elle finira par accepter. Peut être qu’elle devrait changer de taf, à force de voir des mômes ingrats tous les jours, ca doit pas lui donner envie non plus ! Et j’espère que j’serai la marraine ! »
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyMer 3 Avr 2019 - 18:16


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Noa & NICOLAS #2.

L’amitié a toujours eut une place de choix dans la vie de Nicolas, en-dehors de sa famille qui occupait déjà beaucoup de place, il était ravi de pouvoir compter sur des personnes présentes depuis de nombreuses années pour lui, tout comme lui l’avait été pour eux. Noa, Isaac et Arthur étaient les meilleurs amis qu’il avait pu avoir, ils étaient le mieux placé pour lui donner des conseils ou pour tout simplement être présent et passer de bons moments tous ensemble. Malgré son métier qui lui demandait beaucoup de temps et sa relation amoureuse avec Clara, Nicolas gardait toujours une place pour ses amis et n’était pas prêt à leur tourner le dos.

Il était ravi d’entendre que Noa avait eu une promotion et ne se résignait pas à le faire savoir. La jeune femme était surprise d’avoir eu le poste, principalement à cause de ce qu’elle avait vécu ces dernières semaines. La prison qui aurait pu lui faire défaut professionnellement, n’avait pas joué en sa défaveur et c’était tant mieux. « Tu as été blanchie et tu es compétente, il aurait été con de ne pas te proposer le poste » Qu’il disait en lui  offrant un sourire. « À toi de lui montrer que tu gères maintenant, mais je ne m’inquiète pas à ce sujet. » Il prenait une gorgée de sa bière tout en s’installant plus confortablement sur son siège.

Le pilote qui avait passé plus de temps en étant en couple dans sa vie que célibataire, faisait savoir qu’il était temps qu’elle trouve quelqu’un. Il ne voulait pas lui plomber le moral, mais il avait conscience que le temps passait très vite et que la quarantaine n’était plus très loin, pour elle, comme pour lui. Il l’écoutait lui expliquer que c’était le néant dans sa vie amoureuse, riant à la fin de sa phrase lorsqu’elle fit référence à Tinder. « Tu pourrais avoir une surprise et tomber sur quelqu’un qui te fera fondre ! » Il gardait un sourire amusé d’afficher sur ses lèvres sans la quitter des yeux. « Tu devrais participer à des soirées pour célibataire, apparemment ça fonctionne plutôt bien et c’est un peu plus réel que sur Tinder» conseillait-il. Nicolas n’avait jamais eu besoin de faire appel à ce genre de site de rencontre pour faire la rencontre de femmes, il avait toujours eut de la “chance“ pour trouver chaussure à son pied lors de soirées ou par des amis communs, c’est d’ailleurs ainsi qu’il connut Clara. Durant son célibat, il avait profité de la vie comme il le pouvait, se remettant de sa rupture par la même occasion en passant des nuits accompagné d’inconnue, ce qui n’avait jamais été de son genre, mais le départ d’Amélia l’avait fortement blessé. Il partageait avec Noa la vision qu’il avait de sa vie quelques années auparavant et se rendait compte qu’il était bien loin de compte, avant de se confier sur son envie de vouloir fonder une famille avec Clara. Un désir qui lui prenait bien trop la tête depuis quelque temps, sans compter sur le fait que sa mère ne se privait pas d’en rajouter en voulant lui forcer la main pour qu’il prenne la décision au plus vite, bien qu’il n’était pas le seul à décider dans cette histoire, un détail qu’elle ne comprenait pas. « Il va de soi que tu seras la marraine ! De mon côté, du moins, Clara n’était pas très expressive sur ce qu’elle pensait de ses amis et il se laissait penser qu’elle avait peut-être pensé à une amie de son côté. « Mais bon, nous n’y sommes pas encore, pas du tout d’ailleurs » Qu’il ajoutait avec réalisme. « Tu as peut-être raison, le fait qu’elle bosse avec des gosses lui donne peut-être pas envie, mais j’ai quand même beaucoup de mal à comprendre, j’ai envie d’aller de l’avant, de parler enfant, mariage, enfin, tu vois, je ne m’imagine pas continuer ainsi durant des années et pourtant, je l’aime énormément ! » Oh oui ! Il l’aimait beaucoup trop et n’imaginait pas une seule seconde qu’elle pouvait ne pas être honnête avec lui.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyLun 27 Mai 2019 - 8:40

« Tu as été blanchie et tu es compétente, il aurait été con de ne pas te proposer le poste » Je sais pas si je l’aurais qualifié de con, mais j’aurai tout à fait compris qu’on ne me le propose pas, ce poste. Ca aurait même été évident qu’un mec sortie de nulle part mais avec des diplomes en poches prenne la place. Mais je pense connaitre suffisament James à présent pour savoir qu’il préfère être entouré de personnes qu’il connait et envers qui il a confiance. Et pour ça, je lui en serai eternellement reconnaissante. Je ne pouvais pas avoir mieux pour repartir sur une bonne base en cette année 2019. Tourner la page sur 2018 qui a été plus que catastrophique pour moi, un véritable enfer. Maintenant, j’étais prêtre pour faire table rase du passé et aller de l’avant, chose que j’avais souvent du faire lors de mon enfance. Comme quoi, le passé est grand constituant de notre présent. « À toi de lui montrer que tu gères maintenant, mais je ne m’inquiète pas à ce sujet. » Je savais bien que mes amis avaient les mots surtout pour me faire plaisir et qu’au-delà de ça, ils pensaient ce qu’ils disaient même s’ils n’avaient aucune idée de ce que je valais réellement sur le terrain professionnel mais, je leur en étais totalement reconnaissante également. Ces encouragements me font beaucoup de bien et heureusement qu’ils étaient là. « merci. » concluais-je cette discussion avec modestie.

Rapidement, on en vient à parler de nos vies sentimentales, des sujets qu’en réalité j’adore aborder avec mes amis. Parfois on peut avoir dix fois la même conversation, mais c’est pas grave, il y a toujours un petit détail en plus qui vient s’inviter, le petit scoop croustillant. « Tu pourrais avoir une surprise et tomber sur quelqu’un qui te fera fondre ! » me répond-il en référence à Tinder. « C’est pas impossible… moi et mon cœur d’artichaud on tombe amoureux de tous les beaux gosses et les nanas qui passent par là… suffit d’un peu d’humour, un sourire ravageur et j’suis presque mariée ! » et il m’acheva avec son idée de soirée de célibataire. « Là, hors de question. Tu vois Tinder, c’est du semi assumé… on se voit que entre célibataire… mais les soirées avec une grosse pancarte écrit « soirée des Losers » devant l’entrée du bar… Never. » pourtant j’avais déjà testé mais sincèrement, rien de bien concluant… « Je crois que mon plus grand regret aura été de te larguer devant ce lycée… qui sait ce qu’on serait devenu toi et moi. » je lâchais souvent ces petites phrases, j’insistais pour dire que je plaisantais à chaque fois et Nicolas en faisait autant, il ne le prenait jamais sérieusement mais il m’arrivait de me poser réellement la question. Mais bordel, tout le monde sait que les histoires de cœurs d’ado, ca dure jamais pour la vie. « Mais… tu sais, quand je dis que c’est des soirées pour Loser… euh, j’parle de celles que j’ai fais ! » voulant me rattraper en ayant un flash sur les circonstances de sa rencontre avec Clara. « t’as eu plus de chance que moi ! » ai-je sauvé les meubles ? « Et puis… Clara, c’est un sacré bout de femme ! » je l’aimais bien Clara et malgré les difficultés et les craintes de Nicolas au sujet de leurs relations, je suis sûre que ca finira par se débloquer. « Il va de soi que tu seras la marraine ! De mon côté, du moins » je sautai déjà sur mon siège. « a défaut d’avoir un gosse un jour, j’aurai de quoi exercer par procuration ! Etre marraine, c’est un peu tous les bon côtés d’avoir un gosse… tu le vois de temps en temps, en général c’est assez cool, tu passes un bon moment… par contre, c’est pas toi qui te lève la nuit pour nourrir le môme ou pour aller le changer. » Alors oui, j’accepte avec grand plaisir le rôle de marraine ! « Mais bon, nous n’y sommes pas encore, pas du tout d’ailleurs. Tu as peut-être raison, le fait qu’elle bosse avec des gosses lui donne peut-être pas envie, mais j’ai quand même beaucoup de mal à comprendre, j’ai envie d’aller de l’avant, de parler enfant, mariage, enfin, tu vois, je ne m’imagine pas continuer ainsi durant des années et pourtant, je l’aime énormément ! » Aie, ca devient un peu trop serieux tout ça… et moi qui continue de plaisanter … « oui, j’comprends… » je pose ma main sur celle de Nico, par compassion. « est ce que t’en as vraiment déjà parlé avec elle ? Genre « maintenant on arrête les conneries, on se pose et on discute ! » et tu lui dis … si vous avez absolument pas les même aspirations, c’est peut être du temps perdu… » et ça me fait pas plaisir de lui dire ça.
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyLun 15 Juil 2019 - 17:38


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Noa & NICOLAS #2.

Parler de notre vie sentimentale était devenu une routine entre amis, personne ne jugeait l’autre sur ces choix et chacun était à l’écoute lorsque le besoin de se confier ce faisait ressentir. Je tentais de me renseigner sur la vie amoureuse de Noa, bien que je savais qu’au dernière nouvelle rien avait changer et qu’elle m’aurait sûrement mis au courant si ça avait été le cas, mais je demandais quand même parce que ma présence se faisait rare à cause de mon travail et je voulais m’assurer de ne louper aucune information et surtout de lui faire savoir qu’elle ne devait pas baisser les bras, la taquinant par la même occasion. « C’est pas impossible… moi et mon cœur d’artichaud on tombe amoureux de tous les beaux gosses et les nanas qui passent par là… suffit d’un peu d’humour, un sourire ravageur et j’suis presque mariée ! » Je rigolais à ces dernières paroles, ne manquant pas de commenter. « Ne me dis pas que ce genre de personne se font rare, si ? » Les critères qu’elle me citait me paraissait moindre par rapport à ce que pouvais attendre en général une personne d’une relation amoureuse. « Là, hors de question. Tu vois Tinder, c’est du semi assumé… on se voit que entre célibataire… mais les soirées avec une grosse pancarte écrit « soirée des Losers » devant l’entrée du bar… Never. » Je prenais une gorgée de ma boisson sans perdre le sourire. J’avais rencontrer Clara lors d’une de ces soirées, bien que je n’y étais pas allé spécialement pour la soirée célibataire qui avait eu lieu ce soir-là, oh non, à cette époque j’étais dans une optique bien différente, j’étais encore blessé de ma précédente relation et sortais à peine la tête de l’eau, je m’amusais à passer des nuits avec des femmes que je ne connaissais pas, bien que ce n’était pas vraiment mon genre de jouer les Don Juan. « Tu pourrais vraiment être surprise, je devrais t’y trainer de force un de ces jours ! » Plaisantais-je une nouvelle fois, du moins en partie, puisque j’en étais réellement capable finalement. « Je crois que mon plus grand regret aura été de te larguer devant ce lycée… qui sait ce qu’on serait devenu toi et moi. » Les regrets avaient souvent tendance à apparaître après de nombreuses années et Noa n’était pas la seule dans ce cas. Des fois je regrettais d’avoir été ce garçon trop gentil et aurait aimé être un peu plus bad boy. Ma relation avec Noa au lycée était lointaine, mais je ne l’avais pas oublié pour autant. Comment l’oublier de toute façon puisqu’elle était devenue ma meilleure amie juste après. Je me laissais tout de même imaginer ce qu’aurais donné notre relation si elle avait durée, aurions-nous une petite famille ? Ou peut-être que nous serons en instance de divorce qui sait, puisque c’est assez à la mode de nos jours. « Tu avais brisé mon petit cœur ce jour-là ! Je t’en voulais tellement ! » Et j’avais aussi mis un peu de temps à m’en remettre. « Mais bon, on s’en est plutôt bien sorti finalement, on est de bons amis et j’espère que ça sera toujours comme ça. » Je marquais une petite pause avant de très vite reprendre. « Mais je suis sûr qu’on aurait formé une belle petite famille ! » Plaisantais-je toujours avec le sourire avant de finalement le perdre petit à petit alors que je parlais de ce que je vivais en ce moment avec Clara, puisque j’avais mis le sujet de famille et d’enfant sur la table. « a défaut d’avoir un gosse un jour, j’aurai de quoi exercer par procuration ! Etre marraine, c’est un peu tous les bon côtés d’avoir un gosse… tu le vois de temps en temps, en général c’est assez cool, tu passes un bon moment… par contre, c’est pas toi qui te lève la nuit pour nourrir le môme ou pour aller le changer. » J’étais persuadé qu’elle ferait une bonne marraine et j’avais hâte d’arriver à ce stade, bien que j’en étais bien loin puisque Clara se disait pas prête. Nous étions passé de la rigolade à un tout autre état. Du moins, pour ma part. « est ce que t’en as vraiment déjà parlé avec elle ? Genre « maintenant on arrête les conneries, on se pose et on discute ! » et tu lui dis … si vous avez absolument pas les même aspirations, c’est peut être du temps perdu… » Je soufflais un bon coup pour évacuer la pression avant de prendre la parole. « J’ai voulu lui en parler, mais elle n’est pas prête. On est allé chez mes parents l’autre jour et ma mère n’a pas hésité à faire quelques remarques à ce sujet, je pense que ça n’a pas aidé. Peut-être que c’est moi qui suis trop rapide, je sais pas.» J’essayais de trouver des excuses là ou je pouvais.

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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptySam 20 Juil 2019 - 11:37

« Ne me dis pas que ce genre de personne se font rare, si ? » au contraire, elles courent les rues, j’en croise tous les jours, au taf même, quand je passe au DBD, quand j’vais faire mes courses… « à chaque coin de rue oui ! » je réponds en riant. « Mais c’est pas parce que j’me projette mariée et avec trois enfants que c’est forcément bien ! » puis, ce sont des gens de passage, que je reverrai pas forcément. « Tu pourrais vraiment être surprise, je devrais t’y trainer de force un de ces jours ! » et oui, quelle cruche. J’ai soudainement un flash qui me rappelle la manière dont il avait connu Clara. Ca a marché pour lui et tant mieux, j’en suis ravie… « Arrete ! » ca m’fait rire à l’idée qu’il puisse m’y trainer alors qu’il est en couple. « C’est toi qui va finir avec quatre nanas célibataires qui vont te tourner autour, tu sauras pas comment t’en défaire. » même si je j’vois mal Nicolas tromper Clara. « A trop vouloir jouer avec le feu, parfois, on peut se brûler. » malgré lui. « tu supporterai pas la pression. » je m’en amuse toujours. « Promis, j’vais me la jouer grande fille et finir par trouver quelqu’un. J’viens d’avoir 36 piges quand même… » mon dieu que la temps passe. 36, j’étais confortable avec ça, mais ca voulait aussi dire que j’approchais dangereusement de la quarantaine et là, j’étais moins à l’aise. « faut que je m’active si j’veux pas finir vieille célibataire, sans gosse, sans personne. » même si je ressentais pas le besoin d’enfanter maintenant, c’est une option que j’envisageais pas de zapper non plus. Ouais, la belle image d’Epinal avec la famille et le chien, ca m’donne bien envie. Et j’le taquine sur ce couple qu’on a formé quand on était encore des gamins, adolescents mais gamins quand même. « Tu avais brisé mon petit cœur ce jour-là ! Je t’en voulais tellement ! » Ouais, je sais et j’crois que j’m’en suis suffisamment voulu aussi. « j’ai flippé… » que je lâche comme si j’avais encore besoin de me justifier après tant d’années. « Mais bon, on s’en est plutôt bien sorti finalement, on est de bons amis et j’espère que ça sera toujours comme ça. Mais je suis sûr qu’on aurait formé une belle petite famille ! » je m’y prenais à rêver à imaginer la tête de nos gosse tien. « j’crois qu’il existe une application qui fusionne nos têtes pour voir à quoi pourraient ressembler nos gamins ! » ca m’fait rire et me voilà ni une ni deux sur mon téléphone entrain de chercher dans le play store. « tiens ! » j’ai trouvé. Je télécharge. « regarde moi, fais ton plus beau sourire… » et je dégaine le téléphone, objectif droit vers Nicolas pour le prendre en photo. Un cliché et je fais un selfie ensuite pour voir le résultat. « fille ou garçon ? Les deux ! » je tentes les deux sexes, l’un après l’autre. La fille d’abord… « wow… » pas terrible le résultat. D’une, la pauvre à mes yeux… c’est pas ce qu’on peut retenir de meilleur chez moi. Mais elle a le beau sourire de Nicolas, ca c’est un bon point. Je lui montre quand même. « j’espère que le résultat sera meilleur pour notre fils ! » c’était quand même bien foutu ces applications. Je retente aussitôt avec les mêmes photos pour le sexe masculin. « ah ! » c’est mieux, il est beau gosse, j’adore ! « Nicolas, fais moi un garçons !On peut pas laisser passer ça ! » je lui dis toujours en riant, lui glissant le téléphone sous les yeux. Bon, trève de plaisanterie, Nicolas à l’air sérieux et pas mal touché par ce qui lui arrive… « J’ai voulu lui en parler, mais elle n’est pas prête. On est allé chez mes parents l’autre jour et ma mère n’a pas hésité à faire quelques remarques à ce sujet, je pense que ça n’a pas aidé. Peut-être que c’est moi qui suis trop rapide, je sais pas.» je grimace au sujet de sa mère. « c’est toujours tendu les relations belle mère/bru, j’imagine que ça a pas du plaire à Clara… » moi j’suis du genre totalement hermétique à toute remarque venant de la belle famille en général, de quoi j’me mêle ? « Y a pas de trop rapide ou quoi… je suppose. Chacun son rythme plus tôt. Mais c’est sûr, c’est mieux quand on faire la course au même niveau… » j’veux pas être pessimiste et en réalité, ca me rendrait triste que Clara et Nico soient plus ensemble. « Déjà, met ta mère hors de course… » même si c’est pas évident. « c’est une histoire de couple, pas besoin d’en rajouter une couche je pense. »
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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyJeu 26 Sep 2019 - 15:45


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Noa & NICOLAS #2.

« C’est toi qui va finir avec quatre nanas célibataires qui vont te tourner autour, tu sauras pas comment t’en défaire. » Je rigolais de plus belle tout en bougeant la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu’elle avait sûrement tord, je ne m’estimais pas comme un Don Juan, loin de là. La séduction n’avait jamais été mon point fort et pourtant je n’avais jamais eu beaucoup de mal à attirer les jeunes femmes dans mon filet, malgré moi, car je n’ai jamais été un grand adepte des relations d’un soir. Les seules fois ou j’avais franchis cette ligne c’était après ma rupture avec Amélia, alors que mon cœur était brisé. J’en avais vu passer des jeunes femmes dans mes draps et bizarrement je n’avais jamais eu le besoin de jouer le grand jeu pour les attirer, j’étais moi et cela suffisait. Sans prétention. Après une période frôlant la débauche, Clara était arrivé dans ma vie et m’avais redonné goût à l’amour. « A trop vouloir jouer avec le feu, parfois, on peut se brûler. » Je plissais les yeux cherchant à comprendre pourquoi elle me disait cela. « tu supporterai pas la pression. »  L’accompagner dans l’une de ces soirées ne m’obligeais pas à avoir des contacts avec d’autres femmes, d’ailleurs me connaissant je proposerai sûrement à Clara de venir avec nous pour ne pas créer de confusion. Ce qui étais sûr c’est que je n’étais pas du genre à franchir le cap de l’infidélité, je valais bien mieux que ça. « Je ne m’inquiète pas trop à ce sujet, des opportunités il y en a toujours, mais c’est pas mon genre. » En tant que pilote, les femmes tentaient bien souvent de me faire du charme, mais mon cœur et mon esprit était tourné vers une seule femme et leur pouvoir de séduction ne fonctionnait pas sur moi. « Puis je n’ai jamais été très à l’aise avec les relations d’un soir. » avouais-je, bien qu’elle devait déjà le savoir.  « Promis, j’vais me la jouer grande fille et finir par trouver quelqu’un. J’viens d’avoir 36 piges quand même… » Le temps n’arrangeait pas les choses à certain moment, l’horloge biologique n’était pas éternelle et c’est sûrement ce qu’elle devait se dire.  « faut que je m’active si j’veux pas finir vieille célibataire, sans gosse, sans personne. » Je buvais une gorgée de ma bière tout en l’écoutant. « Ça viendra en temps voulu, le destin fait bien les choses, crois-moi. » Que je disais confiant. Noa était une belle femme et je savais qu’un jour un homme ou une femme lui mettrait le grappin dessus pour ne plus la lâcher. Le sujet de notre amourette au lycée n’avait pas tardé à pointer le bout de son nez et c’est avec aisance que j’avais avoué qu’elle m’avait brisé le cœur, chose qu’elle savait déjà puisque je ne me retenais pas de le lui faire savoir à chaque fois que ce sujet revenait sur la table, pour en rigoler plus qu’autre chose. « j’ai flippé… » Qu’elle avouait sans que je m’y attende. « On étaient des gosses, je pense que n’importe qui aurait flippé ! » tentais-je pour la rassurer avant de plaisanter sur le fait qu’on aurait formé une belle petite famille si ça avait duré. « j’crois qu’il existe une application qui fusionne nos têtes pour voir à quoi pourraient ressembler nos gamins ! » De nos jours il y avait toute sorte d’application et celle-ci m’intriguait fortement. Je jouais le jeu sans attendre en lui offrant mon plus beau sourire pour la photo qu’elle prenait afin de faire le test. J’observais avec un grand sourire amusé le premier essai et fit une grimace en voyant le résultat. « Pas terrible du tout … » Puis j’observais le garçon et ne perdait pas le sourire, le résultat était très satisfaisant. « Beau gosse ! » M’exclamais-je. « Il en ferait tourner des têtes ce petit ! » Plaisantais-je avant de passer à un sujet plus sérieux et surtout réel. Mon désir de fonder une famille avec Clara. « c’est toujours tendu les relations belle mère/bru, j’imagine que ça a pas du plaire à Clara… » J’hochais la tête de haut en bas, bien que Clara ne me l’avait jamais dit clairement que ça lui déplaisait. « J’imagine oui. »  Il était vrai que les Rollins ne se privait pas pour faire des remarques à tout va sur tout et n’importe quoi. « Y a pas de trop rapide ou quoi… je suppose. Chacun son rythme plus tôt. Mais c’est sûr, c’est mieux quand on faire la course au même niveau… »  Ce qui n’était pas vraiment le cas. C’était sûrement moi le problème, nous étions ensemble depuis trois ans, pas dix. « Je dois peut-être lui laisser un peu de temps … » Dis-je avant de finir ma bière. « Enfin bref, je ne veux pas pourrir l’ambiance. » Ce n’était pas du tout le but, mais se confier faisait du bien des fois. « D’ailleurs la prochaine fois faut que tu viennes manger avec moi chez mes parents, à chaque fois ils demandent de tes nouvelles ! »


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Message(#)And if we talk about the past. (Noa)  EmptyLun 30 Sep 2019 - 16:10

« Je ne m’inquiète pas trop à ce sujet, des opportunités il y en a toujours, mais c’est pas mon genre. » Je sais bien que Nicolas est sérieux, qu’il n’a d’yeux que pour Clara et qu’il a toujours mis toute son âme et son cœur dans chacune de ses relations. Et avec Clara plus que jamais. Sans doute parce qu’on arrivait à un point de nos vie où il était temps de mettre aux choses serieuses, qu’on avait cette impression que le temps filait si vite qu’il nous passait sous le nez aussi. Que l’époque où on pouvait dire avec nonchalance « c’est bon, j’ai l’temps. » était bien loin derrière nous et que non, on avait plus tant le temps que ça… On était pourtant pas si vieux, mais on sait bien que la jeunesse est pas éternelle. « Puis je n’ai jamais été très à l’aise avec les relations d’un soir. » Qu’il se justifie pas, j’le connais par cœur, plus qu’il ne le pense sans doute et moi j’le taquine depuis le début, en sachant très bien qu’il se laisserait pas si faire, même s’il avait toutes les nanas du speed dating autour de lui à cette soirée des célibataires. « Des fois, ca fait pas d’mal ! » mais j’parle pas pour lui, j’prends ça pour moi. J’suis pas du genre à avoir un partenaire différent chaque soir, ca arrive même pas chaque semaine, mais j’suis pas contre juste une soirée sans prise de tête. Et puis, j’pouvais toujours compter sur Max si besoin, y a pas de mal à se faire plaisir quand le temps est long justement. « Ça viendra en temps voulu, le destin fait bien les choses, crois-moi. » je hoche la tête, je laisse faire les choses, je force pas le destin. Si j’ai essayé quelques applications de rencontres, j’ai rapidement mis tout ça de côté, ne tombant que sur des tocards qui n’avaient qu’un pénis à la place du cerveau et peu de choses intéressantes à raconter en dehors de ça. « Qui sait, j’finirai peut être par me marier avant toi-même. » je le taquine encore, j’espère pas, le pauvre. Lui qui rêve de ce mariage avec Clara, manquerait plus que j’ai le temps de me trouver un gars, prendre le temps de bien le connaitre et se marier ensuite. Pour couronner le temps, Isaac et Nicolas seraient mes premiers témoins, histoire de remuer le couteau. « J’suis certaine que ca finira par arriver. » c’était peut être tôt pour Clara, mais à force, elle accepterait.
Je m’amuse avec cette application et il est du même avis que moi concernant ce qui serait censé être notre fille. Pas terrible, je sais pas comment j’dois le prendre, s’il trouve aussi qu’elle a les mêmes yeux que moi. Mais ce garçon, je m’en remets pas. « Il en ferait tourner des têtes ce petit ! » et il était jamais trop tard, je me laissais penser et j’allais vite me rassoir et éteindre cette application en tentant de chasser cette idée de la tête. N’importe quoi, vraiment. Et après être de nouveau passé sur le sujet Clara, Nicolas me fait part de l’invitation de ses parents. « Avec plaisir ! J’ai hâte de présenter leur petit fils à tes parents. » que je dis en riant. Le serveur nous apporta enfin nos plats et la soirée pouvait suivre son cours…
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