ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Ces derniers temps, j’ai la sensation d’être prise dans une véritable tempête d’émotions. Il y a six mois, je perdais la personne la plus importante de ma vie : ma maman. Depuis, j’ai l’impression de ne plus vraiment savoir qui je suis. Ma mère avait laissé une lettre pour moi dans laquelle elle m’avoue l’identité de mon père biologique. Elle n’a jamais voulu me le dire de son vivant et elle m’a juste laissé cette lettre que j’aurais pu découvrir beaucoup plus tard dans ma vie. Je lui en veux tellement de m’avoir caché cela. De m’avoir laissé seule avec cela à gérer. Afin de ne pas me laisser submerger par le décès de ma mère, je me suis plongé tête baisser dans la recherche de ce père que je ne connais pas. Je n’ai pas trouvé grand-chose sur lui, mais j’ai découvert qu’il avait d’autres enfants et qu’ils vivaient tous à Brisbane. Puis tout, c’est enchaîner un peu trop rapidement. Par pur hasard, alors que je cherchais du travail afin de payer les dettes que maman m’avais laissé, je suis tombé sur une annonce pour le cabinet de Milena. Aujourd’hui, je me demande si me rendre à cet entretien n’était pas une grossière erreur. J’ai été engagée au cabinet et je me suis vraiment rapproché de Milena, sans lui dire la vérité pendant des mois et tout en continuant mes recherches. Je me suis enfoncé dans mon mensonge au point de pratiquement m’en rendre malade. Puis Thomas a fini par me persuader de dire la vérité a tout le monde afin d’avancer et surtout de ne plus me sentir aussi mal. Il m’a fallu du temps pour penser à cela sans me mettre à paniquer. Puis, je me suis rendu compte qu’en plus de travailler pour Milena, je connaissais déjà Cade au travers de Noam et que j’avais déjà rencontré Leonardo a de multiples occasions lorsque j’étais encore à l’Université. Alors, après avoir repoussé le moment pendant des mois, j’ai fini par me lancer dans le vide. Littéralement. J’ai tout d’abord rencontré Cade qui as très mal pris la nouvelle et qui a été très distant et vraiment froid avec moi, me faisant presque regretter mon envie de connaître cette famille. Le lendemain, j’ai fini par dire la vérité à Milena. Elle a été déçue, mais sa réaction a été plus douce que celle de son grand frère. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle pense de tout cela, je suppose qu’elle m’en veut réellement et que je vais me retrouver sans travail, mais j’essaye de ne pas penser à tout cela trop souvent. J’essaye d’avancer petit à petit. Je leur ai demandé de ne rien dire à Leonardo, voulant lui annoncer tout cela moi-même. Ne voulant pas laisser les choses traîner, c’est trois jours après avoir rencontré Milena dans ce café, que j’ai finis par envoyer un message à Leonardo sur Facebook. Je lui ai proposé de se rencontrer autour d’un verre comme deux anciens amis pourrait le faire. Je m’en veux de mentir comme cela, mais je préfère lui dire la vérité en face-à-face.
Vendredi soir, me voilà en chemin vers le Canvas afin de rencontrer Leonardo. Comme pour Cade et Milena, je me sens affreusement nerveuse. On se connaît depuis quelques années tous les deux. Nous n’étions pas si proches que cela, mais c’est fou de savoir que l’on se connaissait sans avoir aucune idée du lien qui nous unit. Leonardo a toujours été adorable avec moi, je me souviens avoir passé de très bon moment avec lui. J’espère sincèrement qu’il ne le prendra pas mal. Cade m’as demandé d’y aller doucement avec lui et j’espère vraiment que tout cela ne va pas lui faire du mal. C’est ce qui me fait le plus peur dans cette rencontre, mais je ne peux plus faire marche arrière. Son frère et sa sœur sont déjà au courant et je ne veux pas qu’ils se cachent des choses entre eux à cause de moi. Alors, ce soir, je vais tout lui dire et… On verra bien comment cela se terminera. J’ai compris que mon père est loin de mériter la médaille du père de l’année et pourtant, j’ai toujours autant envie de le rencontrer. Ne serait-ce qu’une seule fois… Pour comprendre, pour le voir. Juste une fois.
Une fois devant le bar, je prends une longue inspiration et finis par pousser la porte. Il ne me faudra que quelques secondes pour repérer Leonardo déjà installé à une table dans le fond. Je sens mes mains tremblées alors que je me dirige vers lui. « Salut Leo. » dis-je tout doucement. Je ne suis même pas sûre qu’il m’a entendu. « Merci d’avoir accepté de me rencontrer ici. » ajoutais-je tout en prenant place en face de lui. « Ça fait longtemps ! » J’ai la voix qui tremble et il doit vraiment me trouver bizarre. Je ne me sens pas très bien, mais je ne peux pas tout simplement partir en courant. C’est trop tard et je lui dois la vérité.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Comme à son habitude, Leonardo était affalé sur son canapé dans son plus beau pyjama à la réception du message. S’il n’avait pas recroisé son ancienne camarade de fac depuis bien trop longtemps, il n’avait pas hésité une seule seconde avant de répondre avec joie à son invitation. S’il n’était pas du genre à sortir ou sociabiliser aussi gaiement, il avait gardé un très bon souvenir d’Elora – et à vrai dire, il avait quelque peu honte de ne pas avoir réussi à garder activement contact avec la Dawson à leur sortie respective de l’université. Après tout, il savait qu’en règle générale, si l’autre personne ne faisait pas le premier pas ses relations mouraient tout doucement, sans qu’il arrive à empêcher cela. C’était certes naturel et partie intégrante de la vie, mais ça ne rendait pas la chose moins triste. Et depuis qu’Elora et lui s’étaient croisés sur les bancs de la fac de Brisbane, tellement de choses s’étaient passées dans sa vie à lui – et il s’imaginait que ça devait en être autant pour la blonde. Ils s’étaient donnés rendez-vous au Canvas – la dernière fois que Leonardo avait été là-bas, il avait dû ramasser une Milena ivre et désespérée à cause de son célibat, ce qui rendait le choix de lieu quelque peu coquasse, mais ç’aurait été l’occasion d’y créer de nouveaux souvenirs. Après tout, c’était justement l’occasion de découvrir ce qu’Elora était devenue depuis leurs années d’université, et peut-être de renouer une amitié qui n’avait jamais vraiment eu le temps ou la chance de grandir en profondeur – non pas par manque d’envie des deux côtés, mais tout simplement parce que la vie rendait les choses quelque peu compliquées, et les gens finissaient souvent par se séparer sans trop de raisons. M’enfin, quoi qu’il en était : il avait très hâte que leurs retrouvailles arrivent, aussi inattenues qu’elles avaient pu être.
Entre une chose et l’autre, les quelques jours qui avaient séparé le message d’Elora du vendredi s’étaient écoulés à la vitesse de la lumière, et avant de vraiment s’en rendre compte le benjamin des Grimes s’était retrouvé derrière une des tables du Canvas, son portable à la maison pour être prêt à répondre à Elora si besoin était – mais aussi pour s’occuper, et pour ne pas être le genre de personne qui sirotait tristement son verre d’eau en regardant au loin. Le jeune brun était arrivé avec quelques minutes d’avance comme à son habitude – dans le genre beaucoup trop prudent pour que ce soit sain, il refusait d’arriver à un quelconque rendez-vous à l’heure prévue, et s’il arrivait en retard c’était généralement pour des raisons indépendantes de sa volonté, au vu de l’avance qu’il cumulait en règle générale. La musique était juste assez forte pour couvrir le bruit des autres conversations dans le bar, sans en être assourdissante pour autant – et les chansons se suivaient avec une harmonie des plus artificielles, ce qui n’était en revanche pas bien désagréable à entendre. Alors qu’il pianotait frénétiquement sur le clavier de son portable, Leonardo entendit une petite voix l’appeler – et en relevant la tête, il reconnut une Elora un peu plus mature que celle qu’il avait laissé à l’université. Est-ce qu’il en était autant de son côté ? « Hey Elo’ ! » Il avait rangé en un simple mouvement son portable, qui avait disparu dans la poche de sa veste en jean. Il aurait pris Elora dans un câlin de retrouvailles, mais comme il y avait une table entre eux deux c’était un peu trop compliqué de faire ça sans se faire mal et sans se coincer dans des positions un peu trop hasardeuses. « Mais oui ! Honnêtement, j’ai pas trop essayé de compter les années, je me prendrais un nouveau coup de vieux dans la gueule. » Son anniversaire s’approchait de plus en plus, et la trentaine était un cap qu’il n’était pas sûr d’assumer plainement. Il secoua très doucement la tête, avant de reporter son attention sur la blonde installée juste devant lui. « Comment ça va, depuis le temps ? Qu’est-ce que tu deviens ? » Même s’il avait un peu honte, il devait avouer qu’il ne se souvenait plus vraiment de ce qu’elle avait étudié à l’époque – le système des options et des cours transversaux faisait qu’on pouvait aisément être en lettres et croiser des étudiants en maths ou sciences politiques ; tout ce qu’il savait, c’était qu’elle n’avait pas poursuivi une carrière dans l’orthophonie, mais ça ne l’avançait pas grandement. Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, un serveur vint à leur hauteur pour prendre leurs commandes, l’interrompant avant même qu’elle ait eu le temps d’ouvrir la bouche. « Pour moi ce sera… un jus d’orange, pour l’instant. Et toi Elo’ ? » Il était peut-être un peu trop tôt pour boire pour que ce soit socialement acceptable, et il n’avait pas vraiment envie de gâcher leurs retrouvailles en finissant ivre mort, pour le coup.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J’ai connu Leonardo bien avant d’avoir connaissance de toute cette histoire de famille. À l’époque, maman était toujours vivante, je me plaisais dans mes études et je pensais que notre vie allait enfin mieux. Je me sentais bien, j’étais épanouie et je tentais d’avoir une vie d’étudiante tout ce qui a de plus normal. Je n’étais pas du genre à fréquenter les soirées, étudiantes de manière assidue puisque je travaillais déjà au bar à l’époque. Cependant, je participais à beaucoup d’activités sur le campus ce qui me permettait de rencontrer du monde. Dont Leonardo. Nous n’étions pas particulièrement proches, mais nous avons toujours eu de bons rapports. Je me souviens de sa gentillesse et du fait qu’il avait toujours un sourire en réserve. Cette période me paraît être à des années-lumières alors que ce n’est pas si vieux que cela. J’ai été assez surprise qu’il accepte tout de suite ma proposition de se revoir autour d’un verre. Honnêtement, j’aurais préféré le revoir dans une autre situation. Le retrouver comme deux anciens amis pourraient le faire sans avoir cette énorme révélation à lui faire. Pourtant, je ne peux pas faire marche arrière. Milena et Cade sont déjà au courant de la situation et je ne peux pas laisser Leonardo dans l’ignorance. Je me doute également que les aînés vont vouloir en parler à leur petit frère, mais ils m’ont fait la promesse de me laisser l’occasion d’annoncer la nouvelle à Leonardo moi-même. Je ne peux pas laisser tout cela traîner plus longtemps.
C’est assez nerveuse que je passe le pas de la porte du bar. Leonardo est déjà présent, assis à une table en train de jouer avec son téléphone. Je souffle un bon coup et me dirige vers lui, un sourire aux lèvres. Bizarrement, je suis bien moins nerveuse de parler avec Leo. Peut-être parce que je le connaissais auparavant, peut-être parce que je ne pourrais pas être plus déçue également. Cade a détruit tous mes espoirs et Milena n’a fait que confirmer les dire de son grand frère. Je me doute donc que le petit dernier ne sera pas vraiment étonné des agissements de son paternel. Alors que je salue le jeune homme, les paroles de Cade me reviennent en tête. Leonardo est en dehors des histoires de famille et je dois y aller doucement avec lui. Je ne sais absolument pas comment je vais pouvoir lui annoncer tout cela en douceur, mais pour le moment, je tente de ne rien laisser paraître. Ce sont de simples retrouvailles. « Je crois qu’il vaut mieux ne pas compter, c’est sûr. » ajoutais-je en riant un peu face à sa remarque. J’ai l’impression qu’il n’a pas vraiment changée. Il semble un peu plus mature, un peu plus homme, mais il a toujours ce même doux sourire qui me rassure énormément. Dès sa première question, je me sens mal à l’aise. Comment lui dire que je travaille pour sa sœur avant de lui expliquer la véritable raison de cette rencontre. Il ne faudra que quelques secondes pour que je me sente de nouveau très nerveuse. « Oh euh… J’ai un peu abandonné les études. Je travaille. » dis-je tout en tentant de garder le sourire. « Mais et toi alors ? Comment tu vas ? » Je crois que je ne vais pas pouvoir garder ce calme très longtemps. J’ai besoin de lui dire la vérité, mais je ne sais absolument pas comment m’y prendre. J’ai tellement peur de le décevoir, de lui faire du mal également… Ce n’est pas du tout mon intention, mais je crois qu’il sera déçu quoiqu’il arrive.
Un serveur vient interrompre mes pensées et je hoche bêtement la tête en entendant la question du jeune homme avant de me reprendre. « Oh je vais prendre la même chose. » Pas d’alcool pour moi. Surtout pas. J’ai besoin de garder les idées claires et puis au vu de ma dernière soirée avec Itziar, je vais rester sage. Le serveur s’éloigne et mon regarde se poser à nouveau sur le jeune homme assis en face de moi. « Écoute Leo, je… » Je sens mes mains tremblées et les pose à plat sur la table entre nous. Il n’y a aucune bonne manière d’annoncer tout cela, je dois le faire. Comme un pansement qu’on arrache d’un seul coup. « Si je t’ai donné rendez-vous, c’est parce que j’aimerais te parler de quelque chose. » ajoutais-je la voix un peu tremblante. Je plonge ma main dans mon sac pour en sortir la lettre de maman que j’ai scotchée après que Milena l’ait déchiré de rage. Ce document est la seule preuve que je possède pour appuyer mes propos. « Je ne sais pas vraiment comment t’annoncer cela… Je… Je suis désolée. » dis-je tout en poussant tout doucement la lettre vers lui. Je crois que je ne trouverais pas les mots corrects pour lui parler de tout cela. J’ai bien trop peur de le décevoir. « J’ai perdu ma maman, il y a de cela quelques mois et… Elle m’avait laissé cette lettre, m’apprenant l’identité de mon père… » Je suis incapable d’en dire plus.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Si Leonardo était du genre extrêmement introverti et préférait largement la compagnie d’une livre à celle d’autres personnes, à son arrivée en Australie il avait essayé de sortir du mieux qu’il le pouvait de sa petite bulle. Il débarquait de New York dans une université/ville/pays/continent qu’il n’avait jamais vu auparavant, et où il ne connaissait absolument personne. Et si c’était un point positif de ne plus côtoyer ses anciens camarades ou le fils anonyme d’un collègue à son père, il craignait de découvrir ce que c’était la solitude. S’il avait vécu pendant deux ans dans une maison presque vide avec des parents qui n’avais jamais été là pour lui, il avait toujours eu quelque chose de familier auquel s’accrocher, ne serait-ce que la ville autour de lui, autant ait-il pu la détester. En arrivant à Brisbane du coup, il s’était un peu mis de côté pour trouver de la compagnie, et ne pas être livre à lui-même. Après bon nombre d’amitiés bien trop éphémères et soirées passées à regretter son cher lit, il avait peu à peu abandonné cet envie d’avoir sa place avec tout le monde. Les nombreux mois passés à grandir dans son coin lui avaient fait comprendre que la solitude n’était peut-être pas un drame, et s’il avait appris à s’ouvrir un tant soit peu aux autres, il avait aussi compris que le faire à ses propres dépenses n’était pas une solution viable. Et c’est là qu’Elora était arrivée ; comme le Grimes avait commencé à se calmer, elle avait fait connaissance avec un Leonardo bien plus honnête qu’il ne l’aurait été à son arrivée – ce qui lui permit de créer un lien bien plus réel avec la jeune Dawson entre un cours et l’autre. Malheureusement, leurs voies s’étaient avec le temps séparées, mais contrairement auxdites amitiés volaces, ce n’était nullement volontaire dans ce cas-là, mais plutôt dû aux obligations que la vie leur avait imposées.
Toujours était-il qu’ils avaient bien fini par se retrouver, et c’était bien tout ce qui comptait, n’est-ce pas ? Il ne put s’empêcher de remarquer le fait qu’Elora semblait éviter assez subtilement de répondre à ses questions, préférant rester un peu dans le flou et lui renvoyant la balle pour qu’il monopolise la parole et pour qu’elle n’ait pas à parler. Ne sachant pas vraiment expliquer ce comportement, il essaya d’abord de reprendre la parole, peut-être dans le but de la mettre un peu plus à l’aise. « Ma foi, je peux pas trop me plaindre. Ça fait un petit moment que je bosse comme orthophoniste, et ça se passe pas mal du tout. La routine, quoi. » Il se rappelait encore de quand il avait vu Milena en semi-panique parce que tout semblait lui échapper, mais au fil du temps les choses s’étaient très bien arrangées. Dans une bien faible tentative d’alléger l’atmosphère, Leonardo essaya de blaguer sur sa vie sentimentale – sujet dont il avait déjà assez discuté avec la Dawson quand ils étaient encore à l’université ensemble. « En revanche, niveau amours c’est toujours aussi catastrophique qu’à l’époque. » Le serveur arriva juste après sa phrase, et il repartit aussitôt les commandes prises. À son départ il comptait essayer de faire parler Elora, mais il n’eut pas le temps d’ouvrir sa bouche avant qu’elle en fasse autant, semblant bien plus tendue qu’à son arrivée au Canvas. S’il devait être tout à fait honnête, il ne comprenait pas vraiment où est-ce qu’elle voulait en venir, et il dévisagea d’un air curieux la lettre rafistolée qu’elle avait posé sur la table. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien devoir lui annoncer ? Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir avec l’identité de son père ? Il prit la lettre d’un air encore plus curieux, la dévorant aussi vite qu’il le pouvait.
N’étant pas très sûr d’avoir très bien compris – après tout, c’était le genre de plot-twists que l’on retrouvait dans ses soaps préférées, pas quelque chose qui se passait dans la vraie vie, n’est-ce pas ? - il la relut une deuxième fois, plus prudemment. Les mots n’avaient pas magiquement changé, et il la reposa sur la table comme si ç’avait été une bombe – si c’était la dernière lettre que sa mère lui avait écrit, il ne comptait pas la détruire plus qu’elle ne l’avait déjà été. Comprenant mieux la détresse de la fille et le besoin d’une telle rencontre, il posa ses mains sur la table, prenant celles de la Dawson dans les siennes. « Je… je suis tellement désolé, Elora. » Perdre une mère aimante pour découvrir que son père était le sien ? Il n’aurait souhaité ça à personne, encore moins à quelqu’un d’aussi doux que son amie – sa belle-sœur, maintenant. Depuis toujours, à vrai dire. « Si j’avais su, je… » Il ne termina pas sa phrase, tout simplement parce qu’il ne savait pas comment la compléter. Qu’est-ce qu’il aurait fait ? Incendié au téléphone un père à qui il n’avait pas revu depuis une dizaine d’année ? Invité Elora dans son petit studio miteux pour partager ses souvenirs d’enfance qui n’avaient rien de bien joyeux ? Non, aucune de ces options n’étaient viables. Mais maintenant qu’il le savait, il pouvait bien rattraper son retard et le temps perdu. Il serra un peu plus ses mains, essayant de transmettre toute la force qu’il pouvait à la jeune femme, qui lui semblait plus égarée que jamais. « J’imagine que ç’a pas dû être facile donc… merci de m’en avoir parlé. » Il était certainement sur le cul, mais pour des raisons assez particulières, à vrai dire. N’ayant jamais (au grand jamais) porté son paternel dans son coeur, ça lui semblait tout à fait caractéristique de sa personne de ne pas assumer un enfant qui aurait coûté la vie à son mariage bien trop confortable pour qu’il veuille le quitter. Ça ne l’étonnait pas non plus qu’il ait acheté le silence de madame Dawson avec l’argent en l’expédiant à l’autre bout du monde. Rien de tout cela ne l’étonnait s’il devait être honnête, et il avait depuis trop longtemps arrêté d’espérer trouver une once de bonté en son père – ce qui facilitait quelque peu la tâche. Ce qui lui faisait le plus mal, c’était la situation dans laquelle Elora s’était trouvée, entre la solitude du deuil et la découverte de la famille qu’on lui avait arraché alors qu’elle n’était que bébé. L’ancien benjamin des Grimes toussa légèrement, essayant de maîtriser sa voix et ses émotions. Après tout, c’était bien le moins à plaindre dans l’affaire. « T’as réussi à contacter quelqu’un d’autre dans la famille ? Si t’as besoin de numéros ou informations, je suis tout à toi. » Très naïvement, Leonardo s’imaginait déjà des repas de famille à Noël au complet, les cinq Grimes réunis autour d’une table décorée et couverte de nourriture. Malheureusement, il ne se doutait pas encore du fait que les choses n’allaient pas se dérouler de la sorte.
Shiloh Atkins
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Ce rendez-vous est avant tout des retrouvailles entre amis. Leonardo ne se doute de rien et l’espace d’un instant, j’ai réellement envie de garder la conversation aussi innocente. Juste deux amis qui se sont perdu de vue et qui renoue contact. Rien de plus simple après tout. Cela aurait très bien pu arriver, je garde un très bon souvenir de ma relation avec Leo et je suis vraiment heureuse de voir que tout va bien pour lui. Son sourire me rassure et je me dis que peut-être, avec lui, tout pourrait bien se passer. Pourtant, je tente de ne pas me bercer d’illusions. Je ne sais pas comment aborder le sujet sensible, alors je l’écoute me parler de sa profession et de ce qu’est devenue sa vie. « Je suis contente pour toi Leo, tu mérites tout ça. » dis-je tout en lui souriant tendrement. Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres suite à sa petite réplique sur sa vie amoureuse. Au moins, on en est au même point tout les deux. « Oh je te rassure, toujours aussi catastrophique pour moi aussi. » Vraiment catastrophique. Oui, autant ne pas faire de commentaire sur ce pan de ma vie. C’est un désert ambiant. En même temps… J’ai réellement d’autres préoccupations depuis plusieurs mois. Comme le fait, que je me suis découvert une nouvelle famille. Enfin… Un pan de ma vie que je ne connaissais pas plutôt. Je vois bien que Leonardo aimerait me poser de plus amples questions, mais je suis sauvée par le serveur. J’aimais cette conversation tout en simplicité, j’aurais aimé que cela dure toute l’après-midi, mais je suis une très mauvaise menteuse et je ne veux pas continuer la conversation comme si de rien était. Je lui dois la vérité.
En quelques secondes, je sens l’angoisse montée en moi. Il faut dire que tout ne c'est pas très bien passer avec Cade et Milena alors je me doute que ce sera exactement la même chose pour Leo. Il va très probablement me rejeter lui aussi, me dire que je ne gagnerai rien à les connaître et que je ferais mieux de passer mon chemin. Je ne me fais plus d’illusions, il est certain que notre père n’est pas le paternel idéal, c’est quelque chose que j’ai bien compris. Pourtant, j’aimerais pouvoir connaître mes demi-frères et sœur. Alors, tout doucement, je sors la lettre de maman de mon sac. Ma voix se met à trembler, je me sens nerveuse et je suis incapable de croiser le regard de Leo. Je lui tends la lettre, priant pour qu’il ne la déchire pas encore plus. Nos regards se croisent l’espace de quelques secondes et je vois à quel point, il est perdu. Pourtant, je ne dis rien de plus et d’un petit signe de tête, je lui désigne la lettre. Le jeune orthophoniste prend le temps de lire les mots de ma mère et petit à petit, je vois l’expression de son visage changer. Je m’attends à la chute, au moment où il va comprendre et ou il rejettera tout en bloc. Pour autant, c’est tout autre chose qui se passe. Sans que je n’aie le temps de comprendre quoique ce soit, je sens ses mains se poser sur les miennes et des excuses franchir ses lèvres. Je suis tellement surprise que je me retrouve littéralement sans voix. « J’avais vraiment besoin de t’en parler. » dis-je dans une petite voix. Timidement, je relève les yeux vers lui. Je suis surprise de tomber sur un doux sourire et un regard bienveillant. Tellement surprise que j’en ai les larmes aux yeux. Je serre doucement sa main dans la mienne et suis incapable de contrôler mes sanglots. « Pardon… » Je me redresse quelque peu et passe rapidement une main sur ma joue pour essuyer une traînée de larmes. Je m’étais promis de ne pas craquer, mais je ne m’attendais pas à une réaction aussi douce de sa part et je crois que dans un sens, ce sont mes nerfs qui lâchent également. Je suis vraiment fatiguée et les conversations que j’ai pu avoir avec Milena et Cade m’ont vraiment donné très peu d’espoirs pour la suite. Leonardo a l’air vraiment ému et semble prendre ma démarche au sérieux. Il ne me regarde pas avec pitié, ne m’interroge pas immédiatement. Il ne me demande même pas si tout cela est bel et bien vrai. Il me croit, tout simplement et cela fait du bien. Sa dernière question me fait sourire quelque peu. Ironie du sort. Il aimerait m’aider à contacter les autres alors qu’il est le dernier vers qui je me tourne. « C’est gentil, mais je… Enfin, j’ai déjà parlé à Cade et à Milena. » Maintenant, il faut que je lui avoue le reste. Autant, je n’ai rien à cacher en ce qui concerne le contact que j’ai eu avec Cade, autant avec Milena, c’est véritablement une autre histoire. « En fait, je… Mon meilleur ami connaît Cade depuis des années, alors je suis passée par lui pour pouvoir lui parler, mais… ça c’est pas très bien passer. Enfin, je crois… Il avait par l’air heureux d’apprendre tout ça, et je le comprends, mais il a été plutôt froid… » dis-je doucement en soupirant quelque peu. « Et… Euh… Je travaille pour Milena en fait. » Je baisse la tête n’étant pas vraiment fière de ce coup-là pour être honnête. « En fait, quand maman est décédée je… Enfin, on a beaucoup de dettes, alors il me fallait un travail et… Quelques jours après avoir lu cette lettre, j’ai vu l’annonce de Milena. J’ai postulé bêtement, mais elle m’a prise. » Je hoche un peu les épaules et prends une gorgée de mon jus de fruit pour gagner du temps et me remettre de mes émotions surtout. « Je voulais pas… Enfin, elle a été tellement gentille avec moi depuis le début, j’avais tellement peur de lui dire la vérité. » Je me sens idiote un peu… Je cherchais juste un peu d’affection et Milena m’as donné tout cela quand j’en avais le plus besoin. « Après avoir perdu maman, je… J’étais tellement perdue. Je pensais bien faire, je voulais juste apprendre à la connaître, mais j’ai tout gâché. » dis-je en soupirant quelque peu. Une nouvelle fois, je renifle quelque peu et cherche un mouchoir dans mon sac. « Je ne veux pas causer de problème dans votre famille tu sais. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Leonardo toussa légèrement, essayant de ne pas faire ressortir toutes les émotions qu’il ressentait ; malgré les larmes qui montaient aux yeux, il n’avait pas spécialement envie de fondre en larmes devant une Elora déjà bien assez perdue. Il l’écouta raconter comment s’étaient passés ses rencontres avec Cade et Milena, et malgré sa surprise son frère s’efforça de garder un air impassible, de sorte à ne pas l’inquiéter plus que de mesure. Si depuis son arrivée en Australie Cade et lui s’étaient quelque peu rapprochés, il ne pouvait pas dire le connaître autant que Milena par exemple, et il ne savait pas vraiment d’où pouvait venir sa réaction. « Je sais pas trop ce que Cade a dû penser, je t’avoue que je lui ai jamais parlé de… quelque chose du genre. Quant à Milena… » Il savait que les choses allaient se corser un peu en ce qui concernait son aînée. « Je pense comprendre pourquoi elle a réagi de la sorte. » Il racla légèrement sa gorge, essayant de trouver les bons mots pour rassurer la jeune Dawson. « Ce n’est pas une histoire que moi j’ai le droit de te raconter, et elle le fera sûrement elle-même en temps voulu. Mais disons qu’elle a déjà été trahie par ceux en qui elle croyait le plus. » Il pensait évidemment à tout ce qui avait pu se passer à New York et qui l’avait poussé à rejoindre son cadet en Australie. Et malgré toute la force qu’elle dégageait, elle avait été très durement impactée par une telle histoire. « Et… elle a toujours été plus proche de notre père que Cade ou moi, par exemple, pareil pour Damien. Du coup je pense que le fait de se dire qu’il aurait été capable de ça l’a… très fortement perturbée. » Alors que Leonardo n’était absolument pas étonné par un tel comportement. On peut toujours creuser une fois le fond touché, après-tout. Il sourit légèrement, amusé par la triste ironie d’une telle séparation dans la fratrie. « Cade aussi, il a un passé un peu compliqué avec notre père. Mais c’est le genre de choses qui viendra tout seul. » S’ils voulaient bien accepter Elora parmi les leurs. Mais Leonardo aurait trouvé cela affreusement injuste de la couper d’une famille qu’elle venait de se découvrir pour les fautes de leur père. « Et disons que les Grimes n’ont jamais été une famille bien équilibrée, donc… on est presque habitués, j’ai envie de dire. » Son triste sourire s’effaça bien assez vite, et il reprit un air atrocement sérieux. « Je pense que Cade a déjà dû te le dire, mais… mon père – notre père n’est pas vraiment une très bonne personne. » La dernière preuve en date étant le sort qu’il avait réservé à la pauvre Dawson, en pleurs devant lui. S’il avait géré la situation différemment… leur famille à eux aurait peut-être implosé, mais elle aurait difficilement été moins soudée qu’elle ne l’était déjà ; ses relations avec sa fratrie, il ne les devait qu’à lui-même et pas à son père. « Après voilà. J’ai sûrement son numéro ou son e-mail quelque part, si jamais t’as envie de lui parler je te les donnerai sans soucis. » Malgré sa promesse à lui-même de ne jamais reprendre contact avec son père, il avait presque envie de se pointer aux prochaines vacances à New York pour l’incendier – le seul hic était qu’il ne savait pas s’il allait être capable de le faire, et ce n’était pas sa place à lui de gérer une telle situation. La principale intéressée se trouvait sous ses yeux, et elle avait suffisamment été ignorée par la famille. « Et pour le coup, la coupable ce n’est pas toi. » Il ne pouvait pas souligner cela assez ; s’il y avait bien quelqu’un à qui ils devaient en vouloir, ce n’était pas Elora. Tout ce qu’elle avait demandé, c’était de retrouver une famille à laquelle quelqu’un l’avait arraché sans regret aucun. « T’en fais pas pour nous, vraiment. Il faut laisser du temps au temps, et… pour Milena, je pense qu’elle a besoin de tout avaler. Mais ça viendra, j’en suis sûr. » Du moins, c’est ce qu’il essayait de se dire. Il ne pouvait rien lui promettre, mais il espérait de tout son cœur que sa pauvre fratrie arrive à panser ce genre de blessures. Il ponctua sa phrase avec un sourire. « Et pour le coup, tu peux au moins compter sur moi. » Le serveur revint à ce moment là avec leurs boissons, et Leonardo essaya de se rassaisir comme il le pouvait. Il prit son verre une fois le serveur parti, le tendant alors vers Elora. « À une famille toujours plus grande et toujours plus bordélique. » Décidement, c’était bien la moindre des choses que l’on pouvait dire à leur sujet.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Pour la première fois, je ne me heurte pas à un mur. C’est avec une véritable douceur que Leonardo vient prendre mes mains dans les siennes, un petit sourire aux lèvres. Une réaction dont j’avais réellement besoin. Je ne peux critiquer les réactions de Cade et Milena. Bien entendu, ils ont été surpris et très probablement blesser que leur père est trompé leur mère. Je le comprends parfaitement, pourtant, c’est comme s’ils avaient oublié que je n’étais en rien responsable de tout cela et que comme eux, je ne suis qu’une victime dans toute cette histoire. Je comprends leur colère, mais j’avais réellement besoin que l’on m’écoute comme Leonardo est en train de le faire. Pas une fois, il ne remet pas en question mes paroles. Il a bien lu la lettre de maman deux fois, probablement pour être sûr qu’il n’avait pas rêvé, mais il ne me bombarde pas de questions. Je vois qu’il m’écoute avec attention et cela me soulage énormément. Je me sens comprise et surtout absolument pas jugée. C’est pour cela que les larmes se mettent à couler sans que je ne le contrôle réellement. Je crois que j’avais besoin de laisser tout cela sortir une bonne fois pour toute, je me retiens depuis bien trop longtemps à ce sujet. Alors doucement, entre mes larmes et au milieu de quelques reniflements bien moins glamour, je lui explique tout ce que j’ai pu faire comme démarche depuis que j’ai appris tout cela. Ma rencontre avec Cade qui fut loin d’être parfaite, mais surtout mon face-à-face avec Milena. Je lui expliquer comment j’ai connu sa sœur, comment les choses se sont déroulées et surtout cette peur qui me tiraille le ventre depuis qu’elle a quitté ce café. Je me suis réellement attaché à elle, en travaillant pour elle et j’ai cette sensation qu’elle va me mettre à la porte et que je ne la reverrais jamais. C’est quelque chose qui me ronge depuis plusieurs jours. Je vois bien que tout cela bouleverse littéralement Leonardo. Il a les larmes aux yeux et l’espace d’un instant, je m’en veux d’être venu lui parler de tout cela. Je repense aux paroles de Cade. Il m’avait demandé de faire attention à ce que je disais à Leonardo. Je pensais avoir fait attention, je pensais avoir tout fait pour le ménager le plus possible, pourtant, il a l’air si bouleversé… Je m’apprête à m’excuser, à lui dire qu’il doit oublier tout cela, mais le jeune homme est beaucoup plus rapide que moi. Il commence à m’expliquer les réactions de son frère et de sa sœur, comme s’il cherchait à les protéger. Il passe rapidement sur le cas Cade, mais les choses sont bien différentes pour Milena. Il tente de lui trouver des excuses et il ne me faudra que quelques secondes pour comprendre qu’il a l’air très proche de sa sœur. Il m’explique que la jeune avocate a déjà été trahie par des proches par le passé et qu’en étant proche de son père, elle a très mal pris la nouvelle. « Je le comprends, tu sais… Que vous le preniez mal, je veux dire. Je suis la preuve vivante que votre père a été infidèle. » Je soupire un peu prête à m’excuser pour une chose dont je ne suis absolument pas responsable. « Je voulais pas lui faire du mal… À Milena. Elle… Elle a été tellement présente pour moi quand ça n’allait pas. Je m’en veux de ne pas lui avoir dit plutôt. » J’ai le sentiment de l’avoir trahie également. Elle devait me faire confiance et j’ai tout détruit. J’ai littéralement perturbé leur équilibre familial qui était déjà bien trop bancale comme ils ne cessent tous de me le dire. Je commence à me sentir mal à l’aise et gigote quelque peu sur ma chaise. « Je suis tellement désolée… » C’est tout ce que j’arrive à lui dire.
Finalement, comme Cade et Milena l’ont fait auparavant, c’est sur un air très sérieux que Leonardo m’explique que notre père est loin d’être un homme idéal. Loin d’être une bonne personne. Cela me broie le cœur pour être honnête. Je ne suis probablement pas très objective, mais ma mère était une femme admirable, elle avait le cœur sur la main et elle pensait toujours aux autres. Je me demande comment la mère que j’ai connue a pu fréquenter un homme comme celui que l’on ne cesse de me dépeindre. Malgré tout, Leonardo me propose de me donner les coordonnées de ce paternel que je ne suis plus vraiment sûr de vouloir connaître. Je me sens comme tirailler par le doute depuis plusieurs jours. Je sais que je vais être déçu. Après tout, il s’agit de leur père et ils en parlent tous de la même manière. « Je… Je suis plus vraiment sûre de vouloir le rencontrer ou même de lui parler pour être honnête. » dis-je doucement tout en jouant avec mes doigts de manière assez nerveuse. « Enfin… Je m’attendais pas à un père parfait honnêtement, vu que ma mère m’en as jamais parler, c’est bien qu’il y avait une raison, mais… Je sais pas. J’aurais aimé que ce soit véritablement différent. » Je me rends compte que je n’ai plus vraiment le choix. Je n’ai plus de famille et ce n’est pas ce père fantôme qui pourra en constituer une. Dans un sourire, Leonardo tente de me rassurer encore une fois, m’assurant que je ne suis en rien coupable et que les choses finiront par s’arranger. C’est lorsqu’il m’assure que je pourrais compter sur lui que je finis par me calmer quelque peu. Je sais que je peux le croire sur ce point-là. Je ne saurais l’expliquer, mais je lui fais véritablement confiance. « Merci Leonardo… » Je lui souris quelque peu et essuie enfin les dernières traces de larmes présente sur mes joues. À ce moment, le serveur revient avec nos boissons. Je le remercie dans un sourire. Leonardo me tend son verre pour que l’on puisse trinquer et ses quelques mots me font sourire. « Bordélique, c’est le mot. » dis-je en riant quelque peu nerveusement avant de faire venir taper mon verre contre le sien. Je bois une gorgée qui m’apaise quelque peu et finis par m’asseoir un peu plus confortablement dans ma chaise laissant mes muscles se détendre quelque peu. « Je ne m’imposerai pas, tu sais. Je… Je voulais juste que vous soyez au courant, je pense que vous méritez tous, la vérité et j’avais besoin de vous le dire moi à chacun. » D’un geste timide, je reprends la lettre de ma maman et la range précieusement dans mon sac à main. C’est tout ce qu’il me reste et je sais que je vais la garder un moment cette lettre. « Le décès de maman as véritablement tout bouleverser dans ma vie et… Enfin, maintenant faut que je fasse sans elle et avec ce genre de nouvelles. »
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Si on avait dit à Leonardo qu’il traverserait le monde entier pour retrouver une fratrie encore plus large que prévu à Brisbane, il aurait sûrement ri bien grassement. Après tout, s’éloigner des Grimes était bien la première raison de son départ à un endroit aussi éloigné de New York, et pendant plusieurs années il avait mené sa petite vie dans son coin, comme il en avait toujours rêvé. Jusqu’à l’arrivée de Rafael ; son cadet avait essayé d’en rester aussi loin que possible, mais il n’avait pas réussi à tenir tête à son aîné – et en fin des comptes, il regrettait de l’avoir aussi mal jugé à son arrivée. Et au fil du temps, il s’était retrouvé bien contre lui à s’en approcher. Puis, Milena avait débarqué de New York, le cœur brisé et la réputation ruinée. Et même s’ils avaient été bien plus proches dans l’enfance, ils avaient tout de même dû reconstruire leur rapport en Australie, n’ayant pas été partie intégrante de la vie de l’autre depuis une bonne décennie. Ensuite, ç’avait été au tour de Cade, dont l’arrivée avait été aussi inattendue que mystérieuse ; les deux n’avaient pas eu beaucoup d’occasions de se retrouver, mais Leonardo était content d’avoir enfin retrouvé un semblant de famille, malgré tout le mal qu’il s’était donné pour s’en éloigner. Et maintenant, c’était au tour d’Elora. Pour être tout à fait honnête, il n’aurait jamais imaginé découvrir cela, mais… ce n’était pas invraisemblable, et il n’allait certainement pas refermer la porte sur le nez de sa demi-sœur maintenant qu’ils découvaient enfin la vérité. « Je pense que c’est pour ça que j’ai beaucoup moins de mal qu’elle. Disons que… » Il toussota légèrement, essayant de trouver les bons mots. C’était encore très tôt, et Elora et lui allaient avoir tout le temps du monde pour discuter des Grimes et des cicatrices que Leonardo conservait encore, plus de dix ans après son départ. Mais à ce moment-là, la conversation ne tournait pas autour de lui – et la Dawson avait besoin d’être réconfortée plus qu’entendre son frère geindre au sujet de sa vie. « Je suis très bien placé pour savoir en quoi il peut être affreux comme personne. Alors que Milena en a toujours été plus proche, ne serait-ce qu’avec le boulot déjà. » Pendant très longtemps, il lui en avait énormément voulu de suivre un modèle qui l’avait blessé pendant toute sa vie. Mais au fil des années, il avait compris que Milena faisait ça pour elle-même plus que son père, et il avait appris à faire la part de choses. « Et ce n’est pas de ta faute, vraiment. Je pense qu’elle s’en rendra compte aussi à son rythme. Je sais absolument pas ce que nous on aurait fait à ta place, et je pense pas qu’on soit très bien placés pour nous la ramener au sujet. » Comment pouvaient-ils en vouloir à la jeune blonde d’avoir avancé de telle manière plutôt qu’une autre ? D’avoir cherché à retrouver les siens qu’on lui avait enlevé sans rien demander ?
Elle reprit la parole peu après, mais cette fois-ci au sujet de leur cher géniteur. Leonardo avait cru qu’il avait pu toucher le fond avec lui, mais il aurait dû se retenir de parler aussi tôt. Il soupira lourdement, ne sachant pas vraiment comment il pouvait arranger la situation. « Pour le coup, j’imagine bien que t’avais rien demandé à… tout ça, en fait. Et c’est peut-être ça aussi qu’ils devraient comprendre, je pense. » Certes, Milena était sûrement tout aussi blessée qu’Elora d’apprendre ce que son père avait fait, et de savoir que son employée avait su tout du long. Mais à ses yeux – bien trop durs avec son aînée qui n’avait rien demandé non plus, en fin des comptes – elle aurait dû essayer de concentrer sa rage et sa colère sur leur père. La Dawson reprit à nouveau la parole après leur trinquage de verres, expliquant qu’elle était désolée de la situation et qu’elle n’avait pas envie de s’imposer plus que ça. Il ne put s’empêcher de sourire, touché de voir à quel point elle essayait de penser à eux. Mais pour une fois, il fallait bien que quelqu’un pense à elle. « Ah mais t’as pas vraiment le choix. À mes yeux, tu fais autant partie de la famille que moi ou Milena. » Certes, Milena et lui avaient une histoire bien plus longue qu’Elora et lui, et ils étaient bien plus proches ; mais ce n’était pas pour autant qu’il allait l’écarter de sa famille. « J’ai appris que ce n’est pas tant l’histoire qui fait la famille. Et perso’, j’ai absolument pas envie que tu sois dans ton coin à cause d’une connerie que tu n’as même pas commis. » La jeune femme était tout aussi victime qu’eux, et même s’il allait être le seul, il comptait bel et bien l’accueillir chez lui comme une sœur. « Clairement, et je pèse mes mots… quoi qu’il puisse bien se passer, tu auras toujours une famille chez moi, Elora. » Il sourit gentiment, pour appuyer encore plus ses propos. Même si tout se passait mal avec le reste de sa fratrie, personne ne pouvait lui empêcher d’accueillir Elora comme la sœur qu’il n’avait jamais pu avoir. Personne.
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TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je crois que je ne sais plus vraiment comment m’y prendre avec toutes ces annonces. Les choses avec Cade ne ce n’était pas réellement dérouler de manière idéale et avec Milena, j’avais eu l’impression de détruire une relation qui m’apaisait tellement. J’ai l’horrible sensation de constamment devoir m’excuser pour des actes qui ne sont même pas les miens. En rien, je n’avais voulu de tout cela. Tout comme eux, je n’étais que là pour tenter de récupérer les pots cassés. Je me retrouve juste seule face à une fratrie. Une fratrie qui semble avoir explosé il y a bien longtemps, mais une fratrie malgré tout. C’est ce qui me saute aux yeux. Ils disent tous ne pas avoir les meilleurs des contacts entre eux et pourtant, ils sont tous là se protéger. Je n’ai jamais eu cette chance. On n’a jamais cherché à me protéger de cette manière. Excepter Noam, peut-être, mais c’est encore différent. Il est mon meilleur ami et fait partie de la famille que je me suis créé face au manque d’une famille de sang. Je sais parfaitement que le sang ne fait pas tout, mais dans cette histoire, j’ai la sensation d’être une pestiférer. Celle qui est arriver par accident et que l’on est allé cacher à l’autre bout du monde. Aujourd’hui, la vérité éclate et elle fait bien plus mal que ce que je n’aurais jamais pu imaginer. Leonardo est la troisième personne à me faire comprendre que notre paternel est un homme horrible et cela me donne juste envie de fondre en larmes. Littéralement. Je ne cherchais pas réellement un père. Après tout, il n’a jamais voulu de moi, cela n’allait pas subitement changer après vingt-quatre ans de silence total. Pourtant, je crois qu’une part de moi avait continué à espérer. Espérer de trouver un homme bon qui avait fait une erreur dans sa jeunesse, mais qu’il cherchait peut-être secrètement à réparer. Visiblement, j’ai regardé bien trop de comédie romantique. La vraie vie ce n’est pas ça Elora, voilà ce que l’on ne cesse de me répéter. « Tu vas me trouver idiote, mais au fond de moi, j’espérais qu’il était un homme bien… » Je ne peux retenir plus longtemps un petit sanglot avant de secouer la tête. Vraiment trop crédule. Un petit rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres. « Mon dieu ce que je suis stupide. » Je lève les yeux au ciel et finis par attraper mon sac à main afin d’y trouver un mouchoir. Une nouvelle fois, Leonardo tente de me rassurer face à la réaction de Milena. Ses paroles m’apaisent quelque peu, je dois l’admettre. « J’espère que tu as raison » dis-je doucement. Je me suis véritablement attachée à Milena et j’espère avoir l’occasion de discuter de nouveau avec elle très prochainement.
Malgré le fait que Leonardo ne cesse de me faire comprendre que je ne suis en rien responsable de tout ce qui se passe dans notre famille, je me sens comme obliger de me justifier. Encore et toujours. Je ne veux pas être un poids pour eux et encore moins représenter un nouveau sujet de dispute. J’ai l’impression que c’est monnaie courante dans la famille et je ne veux clairement pas en rajouter. Alors, je continue à me justifier. En boucle. J’ai l’impression que cela en devient ridicule, mais c’est plus fort que moi. Et visiblement, Leonardo semble convaincu que j’ai toujours ma place parmi eux. Une nouvelle fois, j’ai les larmes aux yeux lorsqu’il m’assure qu’à ses yeux, je fais partie de la famille. Je suis vraiment trop sensible parfois. Je renifle quelque peu et lève les yeux au ciel. « Désolée, je suis trop sensible parfois. » Je ris un peu. « Mais ça me touche beaucoup tout ce que tu dis Leonardo. » Mais il finit par complètement m’achever avec ses dernières paroles. Je me retrouve comme une idiote à tenter de retenir mes larmes. Sans qu’il ne sache il à les réactions que j’attenais depuis le début. J’ai envie de lui sauter dans les bras, mais je me retiens. Un peu de tenue tout de même. « Tu n’as pas idée comme j’avais besoin d’entendre quelque chose comme cela. » dis-je doucement en lui souriant. Je me tourne quelque peu afin de me moucher et d’effacer mes larmes. Je me redresse un peu sur ma chaise et prends une gorgée de mon jus de fruit. « Je sais que tout cela n’est facile pour personne, mais je crois que j’avais besoin d’un peu de… Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, juste… J’avais besoin de vous faire savoir que j’existe et que je suis seule. » Vraiment seule. C’est sans aucun doute ce qui est le plus dur pour moi depuis le décès de maman. « Enfin… J’ai des amis, mais… J’ai plus de famille. » Et c’est vraiment dur même si je fais de mon mieux pour ne pas flancher. « Et c’est vraiment dur pour moi. » dis-je doucement.
HJ:
J'ai fait la boulette de la nana qui a des DC
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Leonardo ne pouvait s’empêcher de ressentir énormément de peine pour la jeune Dawson qui se tenait devant lui. Il pouvait s’imaginer à sa place ; lui aussi avait essayé de retrouver un père qu’il n’avait jamais eu. En revanche, il avait pu compter sur ses frères et Milena depuis leurs arrivées respectives à Brisbane – et visiblement, sa demi-sœur ne pouvait pas vraiment en dire autant. Et si le Grimes avait posé une pierre sur ses rêves d’enfant d’une famille unie et heureuse, il avait été terriblement soulagé de retrouver sa fratrie en Australie. Il soupira lourdement, n’ayant pas d’autres choix. Il aurait aimé mentir à Elora, lui dire que leur père avait juste commis une simple erreur – qui lui avait couté une éventuelle famille, mais juste une simple erreur après tout – mais ç’aurait été lui mentir, et Leonardo estimait qu’elle méritait de connaître enfin la vérité. « C’est pas de ta faute. J’ai longtemps cru aussi que… il était peut-être pas si mauvais que ça. » Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire des plus tristes, se rappelant de toutes les années qu’il avait passé à espérer se tromper au sujet de son père. Il n’avait baissé les bras qu’à l’arrivée à l’adolescence, ayant enfin la maturité nécessaire pour comprendre qu’il était passé maître en l’art du mensonge – et que tout ce qu’il pouvait dire ou faire en public n’était qu’une énorme masquerade destinée à des yeux extérieurs, qui ne vivaient pas avec au quotidien. Leonardo poussa légèrement son verre du bout des doigts, reportant son regard – et son attention – sur Elora. « Mais j’ai assez vite compris que c’était des rêvasseries d’enfant. » La conversation retourna assez vite sur Milena, qui avait très mal digéré la nouvelle de la paternité d’Elora. De comment celle-ci en parlait, Leonardo avait l’impression que les choses étaient encore plus compliquées que prévu. Il passa sa main derrière son cou, se frottant légèrement la peau par la même occasion. S’il connaissait quand-même assez bien sa sœur pour comprendre qu’elle avait dû avoir du mal à accepter une éventuelle tromperie de la part de leur père, il devait y avoir bien plus que ça derrière. Et s’il avait envie de résoudre la question, Leonardo évitait le conflit comme la peste – mais il fallait bien qu’ils passaient par cette case-là, visiblement. « J’essayerai de voir si je peux lui en toucher un mot… on aura bien besoin d’avoir une grosse discussion de famille, de toute façon. » Mais à vrai dire, il redoutait légèrement ce moment – il n’avait pas envie de perdre sa famille maintenant qu’il venait de la retrouver.
Il ne put s’empêcher de sourire doucement quand Elora s’excusa de sa sensibilité, encore plus au vu de la situation dans laquelle on l’avait jetée. « Tu crois vraiment que c’est moi qui vais te juger pour ça ? » S’il avait été à sa place, il aurait sûrement été en train de se vider de ses larmes devant Elora, qui se contentait de se tapoter les yeux avec son mouchoir. Il ne put s’empêcher de penser à comment les choses auraient pu changer si on ne l’avait pas envoyée à l’autre bout du monde à sa naissance. Leonardo avait toujours eu l’impression d’être de trop dans sa famille, de ne jamais avoir eu sa place dans le monde de masques et de subterfuges des Grimes. Peut-être que si Elora avait été là, il se serait senti moins seul – ou peut-être qu’elle aurait été différente, si elle avait grandi avec eux. Il n’en savait rien – et il était bien trop tard pour découvrir ce qu’il en aurait été si certains avaient agi autrement. « Et disons que… on est habitués aux histoires compliquées. Fin, on a jamais été la joyeuse famille qu’on voit à la télé, ou au cinéma. Ça passera. Comme tout ce qui s’est déjà passé et tout ce qui viendra après. » Pour le coup, sa famille lui avait au moins appris à gérer tout type de situation – même si parfois, fuir à l’autre bout du monde n’était pas une option envisageable. Les mots de sa sœur lui avaient fendu le coeur, et s’il était trop tard pour corriger les erreurs de son père, il pouvait au moins faire de son mieux pour panser les blessures qu’il avait causé. « Et bien… maintenant t’en as une. On pourra jamais remplacer ta mère, mais… » Il appuya un peu plus ses propos par un sourire des plus sincères, qui n’avait rien de bien sophistiqué ou calculé. « Voilà. Quoi qu’il puisse se passer, moi je suis là. » Ayant l’impression que tout était devenu bien trop triste et sérieux, il enchaîna avec un clin d’oeil et un bref rire. « Et on a une bonne vingtaine d’années à rattraper, pour le coup. » Il souriait à sa sœur, mais en réalité il bouillonnait à l’intérieur. Il aurait dû connaître Elora depuis toujours. D’un côté, il était content qu’elle ait échappé à l’ambiance qui régnait chez les Grimes pour le bien de son amour-propre, qui n’aurait probablement pas survécu à leur géniteur. De l’autre, il aurait aimé que les choses soient différentes. Mais encore une fois, il était trop tard pour penser à tout cela – et mieux valait se concentrer sur ce qu’il se passait réellement.
Shiloh Atkins
la reconstruction
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
J’ai toujours grandi avec le manque d’un père. On ne peut pas dire qu’Ashton a réellement été une figure paternelle pour moi. Il me détestait et il ne se gênait jamais pour bien me le faire comprendre. Enfant, j’espérais tous les soirs que maman quitte Ashton pour trouver un homme comme Thomas, notre voisin à l’époque. C’est un papa comme lui que je voulais. Un papa un peu super héros, qui avait toujours pleins d’histoire à raconter et surtout qui était tendre avec moi. Finalement, je ne l’ai jamais eu ce père. J’en ai eu quelques aperçus, de temps en temps, avec Thomas justement. Aujourd’hui encore, il représente cette figure forte sur laquelle je peux me reposer, mais il a ses propres enfants et je ne fais pas réellement parti de sa famille. Alors, j’imaginais avoir un père ailleurs. Quelqu’un de bien, mais pour qui l’histoire avec maman n’avais pas réellement fonctionner. J’ai très souvent rêvé sur mes origines. Autant dire que la chute est brutale et violente. Mon paternel est en réalité un escroc qui avait déjà une famille et qui a préféré envoyer sa maîtresse et sa bâtarde à l’autre bout du monde. Il s’est débarrassé de nous sans jamais imaginer qu’un jour, je vivrais dans la même ville que ses enfants. Ses enfants qui semblent tous le détester avec passion. Même le doux Leonardo ne peut s’empêcher d’employer des mots piquants pour évoquer son père. Une telle déception pour moi… Je ne sais même plus comment mettre des mots sur ce que je ressens. « J’ai longtemps rêvé au père parfait aussi… Il va falloir que je me fasse une raison. » dis-je doucement. Nous sommes tous déçu par son comportement et peut-être qu’au final, c’est ce qui nous rapprochera. Je l’espère tout du moins. « Je me demande vraiment ce que maman a pu lui trouver… » C’est la seule question qui me restera sans réponse, malheureusement. Leonardo m’assure qu’il tentera de parler à Milena, qu’ils vont probablement avoir besoin de se réunir en famille tous ensemble. Tout de suite, en voyant les traits de son visage changer, je m’imagine le pire. Je m’empresse de parler, lui coupant pratiquement la parole. « Surtout, ne vous disputez pas à cause de moi ! » Je ne veux pas être la cause d’une nouvelle fissure entre eux. Chacun d’entre eux à évoquer les problèmes au sein de la famille Grimes à sa manière et je comprends bien que leurs relations ne tiennent déjà qu’à un fil. Je ne veux pas être celle qui les séparera pour de bon. Je crois que je ne le supporterais pas. « Je n’en vaux vraiment pas la peine. Je préfère que les choses aillent bien entre vous tous même s’ils ne veulent jamais me voir, d’accord ? » lui demandais-je précipitamment. J’ai besoin qu’il me rassure sur ce point. « Je ne viendrais jamais rien vous réclamer. Je ne veux pas briser votre famille à vous. Vraiment pas. » Cela me terrorise même. Je ne veux pas les voir se séparer à cause d’une erreur dont ils ne sont, en aucun cas, pas responsable. « Vous ne pouviez pas savoir. »
Pour la énième fois depuis le début de notre conversation, je m’excuse. Je m’excuse d’avoir brisé l’image du père qu’il avait, je m’excuse de venir bouleverser leur famille, je m’excuse d’être bien trop sensible. Ce qui semble faire rire un peu Leonardo. Il voit bien que je tente de justifier la moindre de mes actions et c’est avec une véritable douceur qu’il ne cesse de me rassurer. Je me sens bien à ses côtés. Je vois bien qu’il ne me juge pas, bien au contraire. Il m’a déjà adopté dans la famille, je le sens et ses propos le soulignent. C’est véritablement touchant et je crois que j’avais sincèrement besoin de cela après les derniers évènements. « Je ne ferais jamais pleinement partie de la famille, mais merci Leo. » Je crois que je ne pourrais jamais assez le remercier pour sa gentillesse. « Et tu sais, je suis là pour toi aussi. » ajoutais-je doucement en souriant quelque peu. Je veux qu’il comprenne que c’est une relation qui doit fonctionner dans les deux sens pour moi. Je voudrais juste avoir de bons rapports avec eux, rien de bien extraordinaire, mais une bonne relation. « Je n’imposerais jamais entre vous, mais si on pouvait juste rester en contact. » dis-je tout doucement. Me sentant un peu mieux, je me tourne quelque peu et me mouche avant de me redresser et sécher mes joues. Je ne vais plus pleurer. Plus maintenant. On va passer un bon moment, j’en suis certaine. Je prends une gorgée de mon verre alors que Leonardo me fait remarquer que l’on a quelques années à rattraper désormais. « L’avantage, c’est que toi et moi, on se connaissait déjà un peu. » Nous n’étions que des connaissances dans le fond, mais il avait cet avantage par rapport aux autres. « Ce qui est assez dingue d’ailleurs quand on y pense. » Je connaissais mon demi-frère sans savoir que nous partagions un tel lien. Comme quoi le monde peut être très petit parfois. Une coïncidence un peu folle. « Mais si tu as des questions n’hésite pas. J’ai tout mon temps cette après-midi. »
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Leonardo ressentait énormément de peine pour Elora. Elle avait espéré retrouver son père et sa famille, mais son géniteur était une ordure de la pire espèce et sa fratrie était divisée et – pour certains – pas prête à l’accueillir parmi les siens. Il essaya de lui offrir un sourire des plus doux, essayant de montrer qu’en fin des comptes, un père ce n’était pas vraiment nécessaire. Du moins, pas quand on était un Grimes – ni une Dawson. « T’inquiète pas, on s’en remet vite. Regarde… moi. » Ce n’était peut-être pas le meilleur constat à faire – malgré ce qu’il pouvait prétendre, gérer une telle situation n’avait pas toujours été si facile pour Leonardo, surtout dans sa jeunesse ; mais malgré tout, il savait qu’en fin des comptes, il ne perdait rien à partir le plus loin possible d’une telle personne, père ou pas père. La question – certainement rhétorique – qu’Elora au sujet de sa mère à elle posa fit réfléchir Leonardo, bien plus qu’il ne l’avait fait au sujet pendant le reste de sa vie. Pourquoi sa mère à lui restait avec leur père ? Il était certes riche, mais le côté paternel de sa famille à elle l’était encore plus. Tous leurs enfants étaient déjà partis, ils n’avaient plus de raisons de se côtoyer inutilement pour feindre le bonheur auprès d’eux. Est-ce qu’elle était au courant de l’existence d’Elora et de ce que cela sous-entendait pour son mariage ? Puisque la Dawson avait vingt-quatre ans, quelque chose aurait dû se passer depuis – même si Leonardo n’avait plus de contacts depuis une dizaine d’années, Milena l’en aurait sûrement averti si ç’avait été le cas. Le Grimes prit la parole en soupirant lourdement, une main dans les cheveux. « Il a toujours été très doué pour faire semblant d’être quelqu’un qu’il n’est pas. J’aurais juste jamais cru qu’il en arrive à ce point-là. » Si Elora ressemblait ne serait-ce qu’un brin à sa mère, celle-ci n’avait sûrement rien à voir avec le père Grimes – mais celui-ci savait très bien ce qu’on attendait de lui, et comment mettre ses interlocuteurs dans sa poche : ce n’était pas un très bon avocat pour rien. Leonardo ne put s’empêcher de sourire doucement lorsqu’Elora lui interdit de se disputer avec les siens pour l’intégrer dans la famille. « Tu crois vraiment qu’on a attendu ton arrivée pour nous disputer ? » Au vu de leur passé, c’était déjà un miracle qu’ils se soient tous retrouvés de la sorte. « Plus sérieusement… disons qu’il y a des choses que je n’ai pas envie de devoir tolérer – et excuser notre père en fait partie. Que ce soit pour toi ou pour moi. » Mais se rendant compte que la pauvre Dawson s’en faisait déjà bien assez pour eux, il essaya de calmer un peu la situation et la rassurer sur le coup. « Et on va pas se séparer pour ça, j’espère. Juste… discuter de manière animée. » Malheureusement pour elle, Elora allait découvrir que Leonardo n’était pas vraiment du genre à baisser les bras lorsqu’il avait une idée derrière la tête, coûte que coûte.
Même si Elora se morfondait en excuses après excuses, elle n’avait pas grand-chose à se faire pardonner auprès de Leonardo. De un, parce qu’il avait déjà perdu tout espoir en ce qui concernait l’humanité de son père – il était quelque peu étonné qu’il ait poussé le bouchon aussi loin, mais pas choqué et encore moins déçu. De deux, parce que si sa famille avait été à ce point bouleversé, il fallait essentiellement s’en prendre à leur père et non pas à la pauvre blonde – qui n’avait rien demandé de tout cela. De trois, parce que s’il y avait bien quelqu’un qui pouvait comprendre la sensibilité d’Elora, c’était bien Leonardo. « T’en fais pas pour moi – je pense pas être le plus perdu à l’heure actuelle. » Pour le coup, ce n’était absolument pas le plus à plaindre dans l’histoire – et la phrase suivante de sa sœur ne faisait que prouver la chose. À quel point la réaction de Milena avait été négative pour qu’elle lui demande ça ? « C’est la moindre des choses ça, Elora. » Puis, elle revint sur le fait que même s’ils venaient tout juste de découvrir leur lien de parenté, ils se connaissaient déjà depuis bien plus longtemps – ce qui fit doucement pouffer Leonardo de rire. « C’est vrai. Mais pour le coup, j’aurais jamais pu m’attendre à… ça. » Il aurait jamais imaginé découvrir une demi-sœur à l’autre bout de la planète, encore moins avec quelqu’un qu’il connaissait déjà de la fac – non pas qu’il ait eu beaucoup de connaissances, ce qui rendait le hasard encore plus drôle. Leonardo posa ensuite sa tête entre ses mains, se demandant bien s’il pouvait avoir des questions pour Elora. En fin des comptes, ça faisait déjà un très long moment qu’ils s’étaient rencontrés à la fac, et ils n’étaient pas restés en contact de manière active – ce jour-là c’était bien la première fois qu’ils se retrouvaient depuis… bien trop longtemps. « Si c’est pas trop indiscret ou délicat… ça fait longtemps que ta mère est… plus là ? » Comme il l’avait déjà dit, ils avaient bien trop d’années à rattraper à cause des erreurs de leur père – et il ne connaissait pas Elora autant qu’il l’aurait souhaité.
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ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Si toutes ces rencontres m’ont appris une chose, c’est bien que mon père n’ait pas celui que la petite fille que j’étais attendais depuis toujours. On ne peut pas dire que mon ex beau-père est jamais tenu un rôle de figure paternel dans ma vie et désormais, j’apprends que mon géniteur n’est pas mieux. Il semble avoir mené la vie dure à ses enfants vu les discours qu’ils tiennent tous à son sujet. Un père autoritaire et distant qui ne semble pas réellement se soucier de sa progéniture. Désormais, je comprends un peu mieux pourquoi maman ne m’as jamais parler de lui-même si cela laisse beaucoup de part d’ombre. Pourquoi ma mère, une femme si gentille et si douce, c’est enticher d’un homme comme lui ? Pourquoi avoir eu une relation avec un homme marié et père de famille ? Est-ce qu’elle le savait ? Leonardo répond à demi-mot à mes questions. Visiblement, notre père est un véritable manipulateur qui n’a pas honte d’agir de la sorte. « Je regrette d’avoir tellement voulu en savoir plus. » dis-je tout doucement. Je ne sais plus vraiment où j’en suis pour être honnête. D’un côté, je me dis que j’aurais mieux fait de continuer à me bercer d’illusions. De l’autre, je me dis que c’est tout de même mieux de savoir la vérité. Il n’y aura plus de déception et de "et si" désormais. Je suis au courant de la vérité et si elle avait été dure à avaler face à Cade, cela se passe un peu mieux avec Leonardo. Il est empli de douceur et prend réellement le temps de me dire les choses sans jamais me brusquer. Pour autant, je ne cesse de m’inquiéter pour eux. Je ne veux pas être celle qui vient complètement briser l’équilibre précaire de cette famille. Encore une fois, le jeune brun me rassure en m’assurant que cela fait des années qu’ils se disputent entre eux et que ce n’est pas mon arrivée qui va réellement changer quelque chose. Je ne sais pas si je dois réellement être rassuré ou juste encore plus inquiète. « Je suis vraiment désolée, tu sais. » C’est plus fort que moi, j’ai réellement besoin de m’excuser auprès de lui comme si j’étais réellement responsable de tout cela alors qu’il n’en est rien. Tout comme eux, je n’ai absolument pas demandé à me retrouver dans cette situation et pourtant, je continue à me prendre la tête. « Je sais que je devrais pas, mais ça me met tellement mal de vous imposer cela. Je m’en veux vraiment, j’aurais dû rester dans mon coin. » Il va me prendre pour une folle ou une fille faible, mais c’est tout simplement plus fort que moi.
Pourtant, Leonardo ne cesse de tout faire pour me rassurer. Il est d’une douceur indescriptible et je crois que c’est exactement ce dont j’avais besoin. Ma rencontre avec Cade ne c’était pas réellement bien terminé, ne parlons pas de celle avec Milena. Alors que les choses se fassent aussi facilement avec Leonardo, m’apaise et me fait réellement du bien. Il m’assure que pour lui, j’ai réellement une place dans sa famille. Je crois que c’est, tout simplement, ce que j’avais besoin d’entendre pour le début. Je sais que dans le fond, on se connaît à peine tous, mais nous avons ce lien. J’aimerais rester en contact avec eux et il semblerait que Leonardo ne soit pas du tout contre cette idée. On rit un peu lorsque l’on se rend compte que nous nous connaissions avant tout cela sans avoir la moindre idée du lien qui pouvait nous unir. « Le monde est vraiment petit quand on y pense. » dis-je en souriant un peu. « Mais je t’ai toujours apprécié, tu sais. » Non, je ne lui fais pas des compliments pour bien me faire voir, c’est la vérité. On ne se fréquentait pas beaucoup, mais j’ai toujours eu un bon souvenir du jeune homme. « Et je peux te dire que j’ai été hyper surprise en sachant que Leonardo Grimes, que je connaissais, était en réalité mon demi-frère. On dirait un film hollywoodien un peu. » ajoutais-je en riant. Finalement, le jeune homme me demande depuis combien de temps maman n’est plus là. Évoquer le décès de ma mère me serre toujours le cœur, mais depuis quelque temps, j’arrive à en parler sans me mettre à pleurer. « Le mois prochain, cela fera un an. » dis-je doucement, ne réalisant pas vraiment que maman nous as quitter il y a de cela un an désormais. « Elle me manque beaucoup. » Je hausse les épaules et cache ma tristesse derrière mon verre de jus de fruit.
Je reprends la conversation de manière un peu plus fraîche pour ne pas rester dans cette tristesse. On évoque quelques souvenirs du passé lorsque nous étions ensemble à l’Université et finalement une nouvelle heure s’écoule sans que je ne m’en rende réellement compte. C’est facile de discuter avec Leonardo et cela me fait réellement du bien. Mais l’heure tourne et je ne veux pas monopoliser sa journée. « J’espère que l’on pourra se revoir rapidement, tu sais. » lui dis-je tout en me levant pour le saluer. Sans réellement réfléchir, je viens embrasser sa joue. « Merci pour tout Leonardo. Vraiment. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you